Les Tudors
Les Tudors (The Tudors) est une série télévisée en coproduction américano-canado-irlandaise en 38 épisodes de 52 minutes créée par Michael Hirst, tournée en Irlande, et diffusée entre le [1] et le sur la chaîne américaine Showtime et au Canada sur le réseau CBC.

Titre original | The Tudors |
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Genre |
Série dramatique historique biopic |
Création | Michael Hirst |
Production |
Michael Hirst Eric Fellner Tim Bevan Ben Silverman |
Acteurs principaux |
Jonathan Rhys-Meyers Henry Cavill Maria Doyle Kennedy Natalie Dormer Henry Czerny James Frain Sam Neill Callum Blue Lothaire Bluteau Sarah Bolger Max Brown Torrance Coombs Nick Dunning Jamie Thomas King Hans Matheson Gerard McSorley Tamzin Merchant Jeremy Northam David O'Hara Peter O'Toole Joely Richardson Alan Van Sprang Joss Stone Max von Sydow Annabelle Wallis |
Musique | Trevor Morris |
Pays d'origine |
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Chaîne d'origine |
Showtime CBC |
Nb. de saisons | 4 |
Nb. d'épisodes | 38 |
Durée | 52 minutes |
Diff. originale | – |
Site web | http://www.cbc.ca/tudors/ |
Au Québec, la série est diffusée à partir du à la Télévision de Radio-Canada[2] ; en France entre le et le sur Canal+, depuis le sur Arte, du au sur NRJ 12 et début 2015 sur Chérie 25, ainsi qu'en Suisse depuis le sur TSR1.
Synopsis
« Vous pensez connaître l'Histoire, mais vous n'en savez que la fin. Pour en atteindre le cœur, il faut la reprendre au début. »
La série raconte de manière romancée et librement adaptée de la vérité historique, la vie d'Henri VIII d'Angleterre, son règne et ses mariages successifs.
Distribution
- Les acteurs écrits en gras sont les réguliers inscrits au générique de la série.
- Les seuls acteurs à apparaître dans les quatre saisons de la série sont Jonathan Rhys-Meyers dans le rôle du roi Henri VIII d'Angleterre, Henry Cavill dans le rôle de Charles Brandon, 1er duc de Suffolk et Anthony Brophy, dans le rôle secondaire de l'Ambassadeur Eustache Chappuis. Le personnage de Marie Tudor est également présent dans les quatre saisons mais interprété par des actrices différentes. Les trois premières épouses d'Henri VIII (Catherine d'Aragon, Anne Boleyn et Jeanne Seymour) font une apparition sous forme de rêve dans le dernier épisode de la saison 4.
Source et légende : version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[3]
- Jonathan Rhys-Meyers interprète Henri VIII
- Maria Doyle Kennedy interprète Catherine d'Aragon
- Natalie Dormer interprète Anne Boleyn
- Annabelle Wallis interprète Jane Seymour
- Joss Stone interprète Anne de Clèves
- Tamzin Merchant interprète Catherine Howard
- Joely Richardson interprète Catherine Parr
- Sarah Bolger interprète Marie Tudor
- Henry Cavill interprète Charles Brandon
- James Frain interprète Thomas Cromwell
- Lothaire Bluteau interprète Charles de Marillac
- Henry Czerny interprète Thomas Howard
- Callum Blue interprète Thomas Knivert
- Torrance Coombs interprète Thomas Culpeper
- Sam Neill interprète Thomas Woolsey
- Peter O'Toole interprète Paul III
- Max von Sydow interprète Otto Truchsess von Waldburg
Production
La série est coproduite par Peace Arch Entertainment et TM Productions, en association avec la Canadian Broadcasting Corporation (réseau anglais de la SRC) et Showtime Networks. Elle a reçu un investissement de l'Irish Film Industry fourni par le gouvernement de l'Irlande. Les droits de distribution (DVD, télévision, téléphone portable et nouvelles technologies) en dehors des États-Unis et du Canada ont été acquis par Sony Pictures Entertainment en .
Épisodes
Première saison (2007)
- La paix universelle ? (In Cold Blood)
- Illusions perpétuelles (Simply Henry)
- Projets ambitieux (Wolsey, Wolsey, Wolsey !)
- Prise de conscience (His Majesty, The King)
- Liaisons dangereuses (Arise, My Lord)
- Bras de fer (True Love)
- La Grande Suette (Message to the Emperor)
- Ainsi sera, grogne qui grogne (Truth and Justice)
- Au bout de patience (Look to God First)
- La rupture (The Death of Wolsey)
Cette saison voit partir quatre des personnages principaux, à savoir Margaret Tudor, le cardinal Wolsey, Anthony Knivert et le duc de Norfolk, bien que ce dernier ait historiquement été mêlé aux événements relatés dans les saisons subséquentes.
Deuxième saison (2008)
- Suprématie royale (Everything Is Beautiful)
- Marquise de Pembroke (Tears of Blood)
- Un nouvel archevêque (Checkmate)
- Acte de succession (The Act of Succession)
- Martyrs (His Majesty's Pleasure)
- Regrets amers (The Definition of Love)
- Reine légitime (Matters of State)
- Amour courtois (Lady In Waiting)
- Ambitions contrariées (The Act of Treason)
- Un mariage consumé (Destiny and Fortune)
Cette saison, ce sont Thomas Boleyn, le pape Paul III, Thomas More, l'archevêque Cranmer et les deux reines, Catherine d'Aragon et Anne Boleyn qui partent pour des raisons scénaristiques et historiques.
Troisième saison (2009)
- Jeanne, reine d'Angleterre (Civil Unrest)
- Le Pardon royal (The Northern Uprising)
- Trahison (Dissension and Punishment)
- La Fin d'une reine (The Death of a Queen)
- Le Sans Pareil (Problems in the Reformation)
- Tractations matrimoniales (Search For a New Queen)
- Un roi désenchanté (Protestant Anne of Cleves)
- Plus dure sera la chute (The Undoing of Cromwell)
Cette saison, Thomas Cromwell, la reine Jane Seymour, Sir Francis Bryan, Robert Aske et le cardinal von Waldburg quittent la série, pour des raisons historiques.
Quatrième saison (2010)
- Nouvelle jeunesse (Moment of Nostalgia)
- Telle une rose sans épine (Sister)
- Douce petite folle (Something for You)
- Conduite outrageuse (Natural Ally)
- Peine royale (Bottom of the Pot)
- Nouvelles alliances (You Have My Permission)
- Le Siège de Boulogne (Sixth and the Final Wife)
- Le Bout du tunnel (As It Should Be)
- Une reine en danger (Secrets of the Heart)
- Être et ne plus être (Death of a Monarchy)
Pour cette dernière saison, les reines Anne de Clèves et Catherine Howard, Henry Howard, Charles de Marillac, Thomas Culpeper et Lady Jane Boleyn n'atteindront pas le dernier épisode de la série, pour des raisons historiques et scénaristiques.
Seul le roi Henri VIII, la reine Catherine Parr, Charles Brandon le duc de Suffolk, Edward Seymour et les enfants du roi (Marie, Élisabeth et Edward) restent jusqu'au dixième épisode de la quatrième et dernière saison des Tudors (du casting récurrent) ; avec également les retours des trois premières reines (Catherine d'Aragon, Anne Boleyn et Jeanne Seymour).
Libertés historiques
S'agissant d'une fiction historique, de nombreuses libertés ont été prises avec la réalité historique.
Personnages
- Dans l'épisode 1, Elizabeth Blount qui est maîtresse royale dit que son mari est jaloux de sa relation avec le roi. Or, elle n'a été mariée qu'après la fin de sa liaison avec le roi qui a duré huit ans et avait débuté alors qu'elle n'avait que douze ans.
- Dans l'épisode 1, il est dit que le pape Alexandre se meurt. Or, Alexandre VI est mort en 1503, alors qu'Henri VIII est couronné en 1509. Il s'agit en réalité du pape Jules II qui meurt en 1513.
- Dans l'épisode 2, on découvre, lors de l'entrevue du camp du Drap d'Or, un Noir en costume de cour européen, fait qu'aucune chronique n'atteste.
- Dans l'épisode 3, Charles Quint apparaît avec un physique et un accent espagnol alors que la langue maternelle de l'empereur était le français (il n'a découvert l'Espagne qu'en 1517). La même approximation se retrouve à propos de son ambassadeur, Eustache Chapuys, originaire d'Annecy et pourtant représenté avec un fort accent espagnol et qui, lors de sa dernière audience avec le roi Henri VIII dans la saison 4, évoque même une retraite en Espagne.
- Dans l'épisode 4, Margaret, dont le personnage est une combinaison de Marguerite Tudor et Marie Tudor épouse le roi du Portugal, vieux et goutteux, qu'elle tue peu après et qui pourrait correspondre à Manuel 1er. L'épisode est fictif et évoque plutôt le mariage de Marie avec Louis XII, roi de France souffrant de goutte, mort trois mois après.
- Dans l'épisode 5, le jeune compositeur Thomas Tallis cède aux avances amoureuses de sir William Compton, un proche du roi Henri VIII d'origine roturière mais qui avait été anobli de par ses prouesses en lice. Rien ne semble historiquement attester que Tallis ou Compton aient pu être bisexuels. Le mariage très tardif (et stérile) de Tallis prêtant toutefois le personnage à cet exercice, il est permis de présumer que les scénaristes ont jugé pertinent d'ajouter cette relation homosexuelle, mœurs banales dans l'Angleterre du XVIe siècle[4].
- Dans la première saison, une coucherie est évoquée entre Marguerite de Navarre, sœur de François Ier, avec Henri VIII. Cet évènement est inventé. Marguerite de Navarre était déjà mariée, elle n'est pas connue pour avoir eu des amants d'une nuit (il peut s'agir d'une allusion à la reine Margot), et il apparaît qu'elle n'affectionnait pas particulièrement Henri VIII. Enfin, à l'époque où le film situe cette coucherie, François Ier et Henri VIII ne sont pas en très bons termes. Or Marguerite était très proche de son frère et on peut douter qu'elle se soit donnée si facilement à l'ennemi, qu'elle considérait comme un rustre. Toutefois, il a été question qu'elle lui soit mariée, mais ceci fut vite oublié.
- Le personnage de la sœur d'Henri, appelée « princesse Margaret » dans le feuilleton, mélange des épisodes de la vie de deux reines de France :
- D'une part, Marie Tudor, sœur cadette du roi, qui se maria sans le consentement de son frère à Charles Brandon une fois veuve de son premier époux le roi de France Louis XII (et non le roi du Portugal, comme il est raconté dans le feuilleton). Le premier mariage de la princesse a duré quelques mois et non quelques jours ; par ailleurs, il n'y a aucune preuve historique qu'elle ait mis fin aux jours de son premier mari dans son sommeil afin d'échapper à un mariage avec un homme beaucoup plus âgé qu'elle (le mariage clandestin de Marie avait suscité la colère du roi et ce d'autant plus qu'il avait été célébré avec la complicité de François Ier)[réf. nécessaire].
- D'autre part, Éléonore de Habsbourg qui fut contrainte par son frère l'empereur d'épouser à l'âge de 20 ans le vieux roi et impotent Manuel Ier de Portugal (1518). Veuve, elle épouse le le roi de France François Ier, veuf de Claude de France, avec lequel elle n'aura pas d'enfant.
- Dans la fiction, la princesse Margaret porte finalement le nom de la sœur aînée du roi, Marguerite Tudor, reine d'Écosse. Pour les scénaristes, il s'agissait d'éviter toute confusion avec la fille d'Henri, Marie. De plus, le mariage de Marie Tudor avec le roi de France suivi de son mariage avec Charles Brandon avait eu lieu plus de cinq ans avant le début du feuilleton.
- Il y a aussi fusion partielle entre les papes Clément VII et Paul III : c'est en effet Clément VII qui a excommunié Henry VIII le , et non Paul III (deuxième saison).
- L'aspect très juvénile de l'acteur laisse oublier qu'Henri VIII amoureux d'Anne Boleyn avait alors 42 ans (et ressemblait donc plutôt au portrait peint par Holbein le Jeune en 1536).
- Le fils illégitime d'Henri VIII, Henry FitzRoy (1er duc de Richmond et Somerset) décède à 17 ans de la suette, et non à trois ans comme il est montré dans la série télévisée.
- La même liberté a été prise avec Thomas Wolsey, ancien Lord-Chancelier, qui se suicide dans sa cellule de la tour de Londres dans l'épisode 10 alors que toutes les sources affirment qu'il est mort d'épuisement lors de son transfert vers Londres (on peut cependant noter que les scénaristes semblent insinuer par le dialogue entre le roi Henri VIII et Cromwell après le suicide de Wolsey que la version officielle a été inventée pour ne pas nuire à la réputation du cardinal).
- Thomas More est présenté comme un homme austère et de foi en Dieu. Il ne sourit guère. Or il semble qu'il avait une inaltérable bonne humeur. Il suffit de lire, entre autres, sa montée de l'escalier vers son lieu d'exécution[5].
- Dans la saison 2, épisode 8, Jeanne Seymour arrive à la Cour pour commencer à être une des dames d'honneur de la reine. À ce moment de la série, nous sommes en juste après la mort de Catherine d'Aragon. Or, Jane Seymour était à la cour et servait depuis la dernière année du règne de la reine Catherine.
- Henri VIII est présenté comme un jeune et bel homme svelte et athlétique, et ne correspond pas du tout à l'image que l'on peut en avoir à travers toutes les représentations artistiques de l'époque ou d'après. Certes, son obésité n'a été reportée que bien après sa blessure à la jambe, mais il semble que, physiquement en tout cas, le personnage dans la série ne soit qu'une pure création ou en tout cas ait été conçu avec une grande liberté.
- Anne de Clèves ne parlait pas anglais à son arrivée à la cour.
- Dans l'épisode 4 de la saison 3, la Reine Jeanne Seymour se trouve prise de forte fièvre peu de temps après la naissance de son fils. Son époux, le Roi Henri VIII reconnaîtra ici la fameuse fièvre puerpérale responsable de la mort de sa mère comme il le dit lui-même. Or, le terme de fièvre puerpérale ne sera inventé qu'au XVIIe siècle par le médecin anglais Thomas Willis soit bien après la naissance d'Édouard VI d'Angleterre en 1537.
- On a l'impression que Henry est resté marié plusieurs années avec Anne de Clèves à cause d'Élisabeth. En effet, quand celle-ci est présentée à la nouvelle reine, elle est jouée par une actrice d'une dizaine d'années. Alors que, quand elle est présentée à Catherine Howard, elle est interprétée par une actrice d'une quinzaine d'années. Or, comme elle est née en 1533 et que son père a épousé Catherine en 1540, elle n'a même pas 10 ans.
Situations
- Le camp du Drap d'Or est annoncé comme étant situé dans le Pas-de-Calais[6], alors que ce département n'existe que depuis 1790. Il aurait fallu parler du comté d'Artois.
- Cette rencontre diplomatique a lieu en , c'est-à-dire bien après le décès du pape Jules II qui survient en 1513, à l'inverse de la chronologie montrée par l'épisode 2 de la saison 1.
- Dans la saison 1, épisode 2, une vue de la basilique Saint-Pierre de Rome a été aménagée, certainement dans le but de permettre au spectateur de situer dans l'espace la scène de la mort du pape. Or cette donnée spatiale est totalement erronée sur le plan temporel puisqu'on nous présente le nouveau Saint-Pierre de Rome — c'est-à-dire la basilique actuelle —, qui ne fut achevé qu'en 1626. En réalité, le chantier n'en était encore qu'à ses balbutiements.
- Les deux sœurs posent à la manière d'un fameux tableau, nues, l'une pinçant le sein de l'autre. Or, le tableau, Gabrielle d'Estrées et une de ses sœurs représente la (notamment) maîtresse d'Henri IV et a été peint à la fin du XVIe siècle (environ 1594).
- Vers la fin de la saison 1, le pape semble étonné que personne ne se soit encore occupé d'Anne Boleyn. L'empereur Charles Quint via son ambassadeur mandate un assassin, William Brereton. Celui-ci se retrouve dans les appartements un pistolet à la main prêt à l'abattre. Il échoue du fait de la présence du roi. Dans la saison 2, ce même assassin rencontre le pape Paul III et lui fait part de l'échec de sa mission. Le pape lui demande de rentrer chez les jésuites et de mourir en martyr en Angleterre. L'assassin décide donc une nouvelle fois d'attenter aux jours d'Anne sur le chemin de son couronnement. Il échoue mais assassine un écuyer. Puis il sert les plats pour le roi et la reine alors qu'apparemment il faisait partie du Conseil privé du Roi. Enfin, il est accusé d'adultère avec la reine Anne Boleyn, ce qui ferait suite à une vieille dispute entre Thomas Cromwell et lui-même. Dans le feuilleton, il avoue l'adultère pour mourir en martyr et faire du tort à la reine. Mais, en réalité, il n'a jamais avoué. Là encore, il s'agit d'une liberté prise par rapport à la réalité historique.
- Dans l'épisode 10 de la saison 1, Thomas More ordonne la mort par le bûcher de certains hérétiques. La première application de cette sentence a eu lieu en 1531. Dans la série, le cardinal Wolsey est toujours vivant lors de cette période. Or, le cardinal Wolsey est mort le , donc avant que cela se passe.
- Dans l'épisode numéro 2 de la deuxième saison, Henri et Anne se promènent dans un parc enneigé et passent devant la Vénus de Milo, qui n'a été découverte qu'en 1820, soit près de 300 ans plus tard.
- Les scènes de joutes équestres ne correspondent pas à la réalité historique : premièrement, contrairement aux idées reçues, le but n'était pas de faire chuter l'adversaire mais de briser le plus de lances sur son armure ; ensuite, à l'époque, outre la lice, barrière qui sépare les deux adversaires, on trouvait les contre-lices qui ménageaient deux couloirs afin d'éviter les écarts des montures ; enfin et surtout, les armures étaient très différentes : le heaume et le bouclier étaient solidaires de la cuirasse afin d'éviter autant que possible toute blessure grave, les petits boucliers, les armures articulées et surtout les heaumes qui laissent la gorge à nu, comme l'on voit dans la série, ne protégeant en rien le jouteur.
- Les carrosses ont des roues bandées de caoutchouc (cela n'est inventé qu'au XIXe siècle).
- Dans l'épisode 6 de la saison 3, lorsque le peintre Holbein est envoyé pour rencontrer Christine, duchesse de Milan, la rencontre ne se déroule pas à Milan, mais bien dans le Dublin City Hall Exhibition de Dublin en Irlande, inauguré en 1779 et de style néoclassique !
- Lorsque l'on aperçoit Michel-Ange peignant la chapelle Sixtine, les « voiles de pudeur » sont déjà présents alors même que la fresque n'est pas achevée et sont effectués par l'artiste lui-même.
- Lors du tir, les canons ne reculent pas, alors qu'ils devraient (saison 4, épisodes 7 et 8).
- Lors de la tempête qu'essuie le bateau menant Margaret au Portugal, le vin présent dans les verres est épargné par les lois de la physique (saison 1, épisode 4).
Accueil
Critiques
La première saison, débutée le , était la première de la série Showtime la mieux cotée en trois ans. Le , le New York Times qualifiait Les Tudors de « drame historique sensuel… que les critiques pourraient ne pas apprécier, mais dont de nombreux téléspectateurs se délectent ».
Pour le Times, la série ne tient pas ses promesses et n'est pas « à la hauteur des grandes séries dramatiques que les chaînes de télévision câblée ont pu produire », en ce qu'elle « réduit drastiquement les conflits de cette époque en luttes simplistes pour le pouvoir personnel mêlées d'érotisme ». Selon le site de cotation Metacritic, la série avait 64⁄100 de critiques favorables pour la première saison, 68⁄100 pour la deuxième saison, 74⁄100 pour la troisième saison et 63⁄100 pour la quatrième.
Aux États-Unis
Saison | Nombre d’épisodes |
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Années | Début de saison | Fin de saison | Audience moyenne (en millions) | ||
1 | 10 | 2007 | 522 000 | ||
2 | 2008 | NC | |||
3 | 8 | 2009 | NC | ||
4 | 10 | 2010 | 789 520 | ||
Distinctions
Récompenses
- 6th Irish Film & Television Awards :
- Meilleure série dramatique
- Meilleur directeur dans une série dramatique pour Ciaran Donnelly
- Meilleur acteur dans un second rôle dans une série dramatique pour Peter O'Toole
- Meilleure actrice dans un second rôle dans une série dramatique pour Maria Doyle Kennedy
- Meilleur costume design pour Joan Bergin
- Meilleure coiffure pour Sharon Doyle et Dee Corcoran
- 59e cérémonie des Primetime Emmy Awards :
- Meilleur costume dans une série
- Meilleur générique
- 8th Irish Film & Television Awards :
- Meilleure série dramatique
- Meilleur costume design pour Joan Bergin
- Meilleure coiffure pour Tom McInerney et Dee Corcoran
Nominations
- 65e cérémonie des Golden Globes :
- Meilleure série dramatique
- Meilleur acteur dans une série dramatique pour Jonathan Rhys-Meyers
- 6th Irish Film & Television Awards :
- Meilleur acteur dans une série dramatique pour Jonathan Rhys-Meyers
- Meilleure production design pour Tom Conroy
- 59e cérémonie des Primetime Emmy Awards :
- Meilleure direction artistique pour une série à une seule caméra pour l'épisode La paix universelle ? (In Cold Blood)
- Meilleur casting dans une série dramatique
- 7th Irish Film & Television Awards :
- Meilleur costume design pour Joan Bergin
- Meilleure coiffure pour Sharon Doyle et Dee Corcoran
- Meilleure production design pour Tom Conroy
- Meilleure série dramatique
- Meilleur directeur dans une série dramatique pour Ciaran Donnelly
- Meilleur acteur dans une série dramatique pour Jonathan Rhys-Meyers
- 8th Irish Film & Television Awards :
- Meilleur acteur dans une série dramatique pour Jonathan Rhys-Meyers
- Meilleure actrice dans un second rôle dans une série dramatique pour Sarah Bolger
- Meilleure production design pour Tom Conroy
Produits dérivés
DVD
En Europe :
- Les Tudors : Saison 1 () (ASIN B001LRPOZM)
- Les Tudors : Saison 2 () (ASIN B001RMM526)
- Les Tudors : Saison 3 ()
- Les Tudors : Saison 4 ()
- Les Tudors : Intégrale, saisons 1 à 4 + 1 disque suppléments (langues : français, anglais, et sous-titres français, anglais, arabe)
En Amérique du Nord :
- La première saison en DVD a été mise en vente le .
- La date de la deuxième saison pour le Canada était le et le aux États-Unis.
- Les deux premières saisons ont paru en Blu-ray au Canada le .
- La bande sonore en CD est quant à elle sortie le .
Notes et références
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « The Tudors » (voir la liste des auteurs).
Notes
- (en) « Showtime Deals a Pair of Kings », sur The Futon Critic,
- « Page de la série » (version du 20 mai 2008 sur l'Internet Archive), sur Radio-Canada
- « Fiche de doublage québécois », sur Doublage Québec (consulté le )
- L'Autre Faust - L'homosexualité masculine pendant la Renaissance par Didier Godard, H&O Editions.
- Dans l'avant-propos de Voyage à l'île d'Utopie de Thomas More par Bernardin de Saint-Pierre, 1888, sur le site Gallica de la BNF
- Ne pas confondre le pas (voir ce mot) de Calais sans traits d'union, qui désigne un passage, avec le Pas-de-Calais avec traits d'union, qui désigne le département.
Liens externes
- (en) Site officiel sur Showtime
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- (en) Internet Movie Database
- (de) OFDb
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