Résultats par département des élections législatives françaises de 2007
L'élection des députés de la XIIIe législature de la Cinquième République française a eu lieu les 10 et . Voici les résultats par département.
En cas de triangulaires, le battu indiqué est le candidat arrivé deuxième et les scores au second tour sont mis en italiques.
Ain
Dans ce département où elle dirige encore le conseil général, l'UMP réédite le « grand chelem » de 2002, deux députés étant élu et réélu au premier tour : respectivement Charles de La Verpillière, président du conseil général, dans le secteur d'Oyonnax, et Michel Voisin dans celui de Trévoux.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Xavier Breton | 47,24 % | 53,66 % | PS | Jean-François Debat | 31,98 % | 46,34 % | ||
2e | UMP | Charles de La Verpillière | 53,30 % | - | PRG | Catherine Pidoux | 18,17 % | - | ||
3e | UMP | Étienne Blanc, sortant | 43,75 % | 59,92 % | PRG | Hubert Bertrand | 18,84 % | 40,08 % | ||
4e | UMP | Michel Voisin, sortant | 53,14 % | - | PS | Christophe Greffet | 19,50 % | - |
Aisne
Les équilibres sont maintenus dans l'Aisne, où la gauche garde les trois circonscriptions qu'elle détenait. Dans la circonscription de Laon, le député socialiste sortant René Dosière, non-réinvesti par le PS, sort finalement victorieux de la "primaire" à gauche au premier tour, puis conserve son siège au second sous l'étiquette Divers gauche. À droite, le ministre du Travail Xavier Bertrand s'offre une victoire dès le premier tour dans le secteur de Saint-Quentin, tandis qu'au sud, dans le secteur de Chateau-Thierry, Isabelle Vasseur doit attendre le second tour pour succéder à Renaud Dutreil, parti se faire élire dans la Marne.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | |||
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1re | René Dosière | PS | René Dosière | DVG | |||
2e | Pascale Gruny suppléante de Xavier Bertrand | UMP | Xavier Bertrand | UMP | |||
3e | Jean-Pierre Balligand | PS | Jean-Pierre Balligand | PS | |||
4e | Jacques Desallangre | DVG | Jacques Desallangre | DVG | |||
5e | Daniel Gard* suppléant de Renaud Dutreil* | UMP | Isabelle Vasseur | UMP | |||
* député sortant ne se représentant pas en 2007 |
Allier
Le PS est incontestablement le grand gagnant de ce scrutin dans un département où, par le passé, la compétition avait souvent tourné en un duel entre le PCF et la droite. Celle-ci perd les deux sièges qu'elle détenait jusque-là : celui du maire UMP de Moulins Pierre-André Périssol ainsi que celui d'Yves Simon dans l'ancien fief communiste du Bocage bourbonnais, perdu pour seulement 738 voix. Dans les deux cas, ils sont récupérés par le PS, tout comme la circonscription de Montluçon, cette fois-ci au détriment du PCF. En effet, tandis que le député communiste sortant Pierre Goldberg ne se représentait pas, c'est le socialiste Bernard Lesterlin qui a triomphé dans la "primaire" à gauche au premier tour, avant d'être élu au second. Pour la première fois, tous les candidats communistes auront été éliminés dès le premier tour. Au sud-est, le radical de gauche sortant Gérard Charasse est confortablement réélu en battant pour la troisième fois consécutive le maire UMP de Vichy Claude Malhuret.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | DVG | Guy Chambefort | 30,45 % | 54,53 % | UMP | Pierre-André Périssol, sortant | 40,41 % | 45,47 % | ||
2e | PS | Bernard Lesterlin | 25,46 % | 53,59 % | UMP | Daniel Dugléry | 40,91 % | 46,41 % | ||
3e | PS | Jean Mallot | 23,41 % | 50,80 % | UMP | Yves Simon, sortant | 39,87 % | 49,20 % | ||
4e | PRG | Gérard Charasse, sortant | 39,20 % | 56,54 % | UMP | Claude Malhuret | 40,25 % | 43,46 % | ||
Alpes-de-Haute-Provence
Même si la situation politique reste inchangée, le président du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence, Jean-Louis Bianco se retrouva distancé par la droite après le premier tour tandis que dans la 2e, l'Union pour un mouvement populaire dépassait les 46 % des voix. Le second tour est marqué, comme au niveau national, par un regain de voix pour la gauche.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Jean-Louis Bianco, sortant | 36,40 % | 52,33 % | UMP | Éliane Barreille | 38,60 % | 47,67 % | ||
2e | UMP | Daniel Spagnou, sortant | 46,25 % | 53,59 % | PS | Christophe Castaner | 28,46 % | 46,41 % | ||
Hautes-Alpes
Ici aussi, les sortants sont réélus mais désormais le MoDem atteint partout les 14 % et se reporte très majoritairement à gauche, ce qui conforte Joël Giraud dans la circonscription de Briançon et rapproche la gauche d'Henriette Martinez dans celle de Gap.
Circonscription | Député sortant | Parti | Député élu ou réélu | Parti | ||
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1re | Henriette Martinez | UMP | Henriette Martinez | UMP | ||
2e | Joël Giraud | PRG | Joël Giraud | PRG |
Alpes-Maritimes
La Majorité Présidentielle réalise le carton plein, en se faisant élire dans 7 des 9 circonscriptions au premier tour. Dans ce département très ancré à droite, les députés sortants ont semble-t-il bénéficié à plein du siphonage des voix du Front national déjà observé lors de l'élection présidentielle, puisque Nicolas Sarkozy y avait écrasé Jean-Marie Le Pen au premier tour en récoltant 43,59 % des voix avant de triompher logiquement de sa rivale socialiste en approchant la barre des 70 %. Dans les deux seules circonscriptions où un second tour était nécessaire, le FN n'est pas en mesure de maintenir ses candidats. Il s'agit de celle de Nice-centre où l'UMP Éric Ciotti est finalement venu à bout du député sortant Jérôme Rivière dans la "primaire" à droite du premier tour, avant de l'emporter sur le patron de la fédération socialiste départementale au second, et de celle de Cannes où le député-maire UMP sortant Bernard Brochand s'impose au détriment d'un candidat Divers droite.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Éric Ciotti | 44,56 % | 60,92 % | PS | Patrick Allemand | 23,35 % | 39,08 % | ||
2e | UMP | Muriel Marland-Militello, sortante | 54,28 % | - | PS | Dominique Boy-Mottard | 21,25 % | - | ||
3e | NC | Rudy Salles, sortant | 56,65 % | - | PRG | Élodie Jomat | 19,15 % | - | ||
4e | UMP | Jean-Claude Guibal, sortant | 59,50 % | - | PS | Pascale Gérard | 13,65 % | - | ||
5e | UMP | Christian Estrosi, sortant | 60,08 % | - | PS | Paul Cuturello | 15,78 % | - | ||
6e | UMP | Lionnel Luca, sortant | 63,14 % | - | PS | Antoine Diamani | 15,13 % | - | ||
7e | UMP | Jean Leonetti, sortant | 63,99 % | - | PS | Noria Chaib | 9,64 % | - | ||
8e | UMP | Bernard Brochand, sortant | 42,60 % | 54,97 % | DVD | Henri Leroy | 27,90 % | 45,03 % | ||
9e | UMP | Michèle Tabarot, sortante | 53,13 % | - | Verts | André Aschieri | 37,50 % | - | ||
Ardèche
La surprise de ce scrutin est la défaite du député-maire UMP sortant d'Annonay Gérard Weber dans le nord du département, après un score au premier tour qui lui laissait entrevoir une issue favorable. La victoire inattendue du socialiste Olivier Dussopt, qui devient le plus jeune député de la législature, est le signe d'un réveil de l'électorat de gauche entre les deux tours. Du même coup, elle permet au PS de redevenir majoritaire, avec deux sièges sur trois. Au sud, la circonscription d'Aubenas reste entre les mains de l'UMP Jean-Claude Flory.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Pascal Terrasse, sortant | 43,43 % | 61,67 % | UMP | Rachel Cotta | 29,94 % | 38,33 % | ||
2e | PS | Olivier Dussopt | 26,10 % | 53,71 % | UMP | Gérard Weber, sortant | 29,37 % | 46,29 % | ||
3e | UMP | Jean-Claude Flory, sortant | 46,92 % | 55,59 % | PS | Véronique Louis | 18,48 % | 44,41 % | ||
Ardennes
Tous les sortants sont réélus sur cette terre historiquement plutôt à gauche, mais où celle-ci est en repli (Nicolas Sarkozy l'a emporté avec 53,53 % des suffrages exprimés au second tour de l'élection présidentielle). La gauche conserve tant bien que mal son fief de Charleville-Nord, le socialiste Philippe Vuilque y recueillant cependant un score moins élevé qu'en 2002, tandis que dans les deux autres circonscriptions, l'UMP l'emporte haut la main, notamment face au président du conseil régional, Jean-Paul Bachy, lequel a été exclu du PS pour avoir maintenu sa candidature contre la chevènementiste Gisèle Dessieux.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Bérengère Poletti, sortante | 48,93 % | 59,52 % | PS | Claudine Ledoux | 26,89 % | 40,48 % | ||
2e | PS | Philippe Vuilque, sortant | 37,33 % | 51,48 % | UMP | Boris Ravignon | 40,35 % | 48,52 % | ||
3e | UMP | Jean-Luc Warsmann, sortant | 57,46 % | - | DVG | Jean-Paul Bachy | 24,66 % | - | ||
Ariège
Véritable forteresse du Parti socialiste, les deux circonscriptions ariègeoises ont élu les candidats de celui-ci avec plus de 60 % des voix, après un très bon premier tour où ils ont dominé les candidats UMP.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Frédérique Massat | 44,66 % | 65,91 % | UMP | Jacqueline Rouge | 24,31 % | 34,09 % | ||
2e | PS | Henri Nayrou, sortant | 43,00 % | 61,05 % | UMP | Philippe Calleja | 30,93 % | 38,95 % | ||
Aube
Le département confirme son attachement profond à la droite. Bénéficiant de la poursuite de l'érosion du FN, les candidats UMP arrivent largement en tête. Dans la 1re, Nicolas Dhuicq prend facilement la succession de Pierre Micaux. Quant à Jean-Claude Mathis et François Baroin, ils sont mieux élus qu'en 2002, le député-maire de Troyes retrouvant même son siège dès le premier tour.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Nicolas Dhuicq | 39,97 % | 60,64 % | PS | Line Bret | 23,06 % | 39,36 % | ||
2e | UMP | Jean-Claude Mathis, sortant | 47,59 % | 65,26 % | PRG | Saliha Ayadi | 15,81 % | 34,74 % | ||
3e | UMP | François Baroin, sortant | 55,71 % | - | PS | Olivier Girardin | 19,08 % | - |
Aude
On observe une grande stabilité dans ce département, réputé pour être un bastion socialiste. Pourtant, au soir du premier tour, deux des trois députés PS sortants semblaient menacés. Finalement, Jean-Claude Perez dans le secteur de Carcassonne et Jacques Bascou dans celui de Narbonne limitent la casse et sont réélus avec des scores en léger recul par rapport à 2002. C'est une nouvelle fois à l'ouest du département, dans la circonscription de Castelnaudary, que la gauche réalise son meilleur score. Le socialiste Jean-Paul Dupré y obtient facilement un troisième mandat.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Jean-Claude Perez, sortant | 37,85 % | 54,47 % | UMP | Isabelle Chesa | 37,38 % | 45,53 % | ||
2e | PS | Jacques Bascou, sortant | 37,61 % | 53,65 % | UMP | Michel Py | 39,35 % | 46,35 % | ||
3e | PS | Jean-Paul Dupré, sortant | 41,86 % | 58,38 % | UMP | Jean Salvignol | 33,08 % | 41,62 % |
Aveyron
Bien que la droite domine une nouvelle fois les législatives dans ce département, la gauche progresse de quelques points par rapport à 2002, et surtout parvient à reconquérir la circonscription de Villefranche-de-Rouergue, dans l'ouest. La socialiste Marie-Lou Marcel coiffe au poteau le député UMP sortant Serge Roques, en dépit du retard qu'elle accusait au terme du premier tour et qui tenait à une assez faible mobilisation de l'électorat de gauche et à la concurrence d'une candidate radicale de gauche. Dans le secteur de Rodez, l'UMP Yves Censi est réélu mais moins confortablement que la fois précédente. Enfin, plus au sud, dans la circonscription de Millau, où l'implantation de la droite est la plus importante, Alain Marc manque de peu d'être élu au premier tour mais réalise un score inférieur à celui de son prédécesseur Jacques Godfrain en 2002 lors du second tour.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Yves Censi, sortant | 35,15 % | 53,31 % | PS | Christian Teyssèdre | 29,08 % | 46,69 % | ||
2e | PS | Marie-Lou Marcel | 21,57 % | 50,61 % | UMP | Serge Roques, sortant | 40,52 % | 49,39 % | ||
3e | UMP | Alain Marc | 49,50 % | 57,67 % | PS | Béatrice Marre | 27,01 % | 42,33 % |
Bouches-du-Rhône
Le rapport de force reste identique et très favorable à la droite, qui détient douze circonscriptions contre quatre à la gauche au soir du second tour. Au-delà de cette apparente stabilité, chacune des deux coalitions a gagné une circonscription au détriment du camp adverse. Dans celle de Marseille-nord-est, l'UMP Valérie Boyer arrache le siège détenu par la famille Masse: en 2002 le socialiste Christophe Masse y avait succédé à son père au terme d'une triangulaire incluant le FN. En revanche, dans le secteur d'Arles le président PS du conseil régional et ancien Garde des sceaux Michel Vauzelle prend sa revanche sur l'UMP Roland Chassain qui l'avait battu de justesse cinq ans auparavant. Les autres traits marquants de ce scrutin sont les reculs enregistrés par le PCF et le FN. En effet, les communistes perdent un des deux sièges qu'ils avaient su préserver jusqu'ici: celui de Marseille-nord-est où le sortant Frédéric Dutoit est éliminé au premier tour au profit du socialiste Henri Jibrayel. Le FN perd lui aussi du terrain puisqu'il ne peut maintenir aucun candidat au second tour. Le siphonage des électeurs d'extrême-droite par la droite parlementaire permet l'élection au premier tour des UMP Dominique Tian à Marseille-sud-ouest, Guy Teissier à Marseille-sud-est, Bernard Deflesselles dans la circonscription de La Ciotat, et Eric Diard dans celle de Marignane.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Roland Blum, sortant | 47,82 % | 56,96 % | PS | Marie-Arlette Carlotti | 24,55 % | 43,04 % | ||
2e | UMP | Dominique Tian | 57,02 % | - | PS | Nathalie Pigamo | 17,74 % | - | ||
3e | UMP | Jean Roatta, sortant | 40,76 % | 50,50 % | PS | Patrick Mennucci | 29,30 % | 49,50 % | ||
4e | PS | Henri Jibrayel | 25,82 % | 57,41 % | UMP | Bernard Susini | 25,39 % | 42,59 % | ||
5e | UMP | Renaud Muselier, sortant | 45,70 % | 53,32 % | PRG | Antoine Rouzaud | 23,12 % | 46,68 % | ||
6e | UMP | Guy Teissier, sortant | 55,29 % | - | PS | Ferten Djendoubi | 18,38 % | - | ||
7e | PS | Sylvie Andrieux, sortante | 38,59 % | 57,79 % | UMP | Nora Remadnia Preziosi | 30,34 % | 42,21 % | ||
8e | UMP | Valérie Boyer | 41,16 % | 50,24 % | PS | Christophe Masse, sortant | 33,25 % | 49,76 % | ||
9e | UMP | Bernard Deflesselles, sortant | 51,83 % | - | Divers gauche | Béatrice Négrier | 13,07 % | - | ||
10e | UMP | Richard Mallié, sortant | 46,55 % | 57,12 % | PCF | Roger Meï | 17,90 % | 42,88 % | ||
11e | UMP | Christian Kert, sortant | 49,97 % | 61,41 % | PS | Gaëlle Lenfant | 21,48 % | 38,59 % | ||
12e | UMP | Eric Diard, sortant | 50,49 % | - | PS | Jean-Claude Denjean | 21,78 % | - | ||
13e | PCF | Michel Vaxès, sortant | 30,47 % | 56,03 % | UMP | Alain Aragneau | 32,74 % | 43,97 % | ||
14e | UMP | Maryse Joissains-Masini, sortante | 44,63 % | 54,86 % | PS | Alexandre Medvedowsky | 26,84 % | 45,14 % | ||
15e | Divers droite | Bernard Reynès | 27,17 % | 61,65 % | UMP | Léon Vachet, sortant | 26,96 % | 38,35 % | ||
16e | PS | Michel Vauzelle | 32,39 % | 52,32 % | UMP | Roland Chassain, sortant | 39,41 % | 47,68 % |
Calvados
Les forces politiques se rééquilibrent puisque la gauche enlève deux circonscriptions à la droite, l'empêchant de rééditer le grand chelem de 2002. C'est à Caen que la gauche reprend pied, notamment avec la large victoire du président PS du conseil régional Philippe Duron sur la députée-maire UMP sortante Brigitte Le Brethon. Dans ce département orienté au centre-droit, les élus UDF sortants n'ont pas suivi la voie tracée par le dirigeant centriste François Bayrou et ont choisi de maintenir l'alliance avec la droite en se représentant sous l'étiquette du Nouveau Centre. Ceci permet à Claude Leteurtre de conserver son siège dans la circonscription de Lisieux, mais son collègue Rodolphe Thomas ne connait pas le même succès à Caen-est. Dans le reste du département, les députés UMP sortants sont confortablement réélus.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Philippe Duron | 36,57 % | 54,17 % | UMP | Brigitte Le Brethon, sortante | 41,36 % | 45,83 % | ||
2e | PS | Laurence Dumont | 37,68 % | 54,62 % | NC | Rodolphe Thomas, sortant | 37,94 % | 45,38 % | ||
3e | NC | Claude Leteurtre, sortant | 29,94 % | 52,84 % | PS | Clotilde Valter | 28,21 % | 47,16 % | ||
4e | UMP | Nicole Ameline, sortante | 53,37 % | - | PS | Damien Cesselin | 21,42 % | - | ||
5e | UMP | Jean-Marc Lefranc, sortant | 48,43 % | 55,69 % | PS | Nathalie Le Moal | 25,33 % | 44,31 % | ||
6e | UMP | Jean-Yves Cousin, sortant | 46,88 % | 54,83 % | PRG | Alain Tourret | 29,28 % | 45,17 % |
Cantal
Ce département, historiquement acquis à la droite, où Nicolas Sarkozy a dépassé 55 % des voix au second tour de l'élection présidentielle, envoie une nouvelle fois deux députés de droite à l'Assemblée. Dans la 1re, le président du conseil général, Vincent Descoeur, réussit assez facilement à prendre la succession de Yves Coussain. Dans la 2e, Alain Marleix est une nouvelle fois confortablement réélu dès le premier tour.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Vincent Descoeur | 44,45 % | 55,96 % | PS | Jacques Markarian | 29,26 % | 44,04 % | ||
2e | UMP | Alain Marleix, sortant | 63,72 % | - | PS | Marie-Thérèse Salles | 14,69 % | - |
Charente
Entre les législatives de 2002 et celles de 2007, la gauche a emporté le conseil général et Ségolène Royal, arrivée à la tête de la région en 2004, y a devancé Nicolas Sarkozy. C'est donc une vague rose qui déferle logiquement sur le département et qui conduit à l'élection de quatre députés de gauche. En effet, le PS s'empare de la seule circonscription qui lui manquait, celle de Cognac où Marie-Line Raynaud retrouve le siège qu'elle avait perdu en 2002. Elle profite de la guerre de succession à droite déclenchée par le retrait de Jacques Bobe et l'emporte finalement sur le maire UMP de la ville. De leurs côtés, les députés socialistes sortants Jean-Claude Viollet et Jérôme Lambert sont reconduits haut la main. La compétition a été plus âpre à Angoulême-nord mais a traversé la gauche locale. Martine Pinville y est élue sous l'étiquette Divers gauche avec le soutien de la section socialiste locale mais après que la direction nationale du PS ait prononcé son exclusion. Elle avait refusé de s'effacer devant Malek Boutih, parachuté par les instances nationales et qu'elle a largement distancé au premier tour.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Jean-Claude Viollet, sortant | 40,93 % | 58,74 % | UMP | Martine Faury | 34,89 % | 41,26 % | ||
2e | PS | Marie-Line Reynaud | 28,37 % | 52,78 % | UMP | Jérôme Mouhot | 26,78 % | 47,22 % | ||
3e | PS | Jérôme Lambert, sortant | 44,18 % | 61,56 % | UMP | Caroline Fombaron | 29,83 % | 38,44 % | ||
4e | DVG | Martine Pinville | 21,04 % | 57,03 % | UMP | Philippe Mottet | 35,58 % | 42,97 % |
Charente-Maritime
C'est le seul département de la région Poitou-Charentes qui n'a pas voté pour Ségolène Royal lors des présidentielles. Le PS y est donc logiquement dominé par l'UMP. Néanmoins, l'écart se réduit quelque peu puisque le rapport de forces est désormais de trois sièges contre deux en faveur de la droite, alors qu'il était précédemment de quatre contre un. Ce timide rééquilibrage est dû à la circonscription de Saintes, dans l'est du département, dans lequel le député UMP sortant Xavier de Roux s'incline devant la vice-présidente socialiste du conseil régional Catherine Quéré. Si le socialiste Maxime Bono est facilement réélu dans son fief de La Rochelle, le sud du département confirme son ancrage à droite avec les victoires, dès le premier tour, de Didier Quentin et du secrétaire d'État aux transports Dominique Bussereau
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Maxime Bono, sortant | 40,77 % | 55,05 % | UMP | Dominique Morvant | 35,95 % | 44,95 % | ||
2e | UMP | Jean-Louis Léonard, sortant | 42,98 % | 50,20 % | PS | André Bonnin | 29,99 % | 49,80 % | ||
3e | PS | Catherine Quéré | 31,99 % | 52,02 % | UMP | Xavier de Roux, sortant | 39,43 % | 47,98 % | ||
4e | UMP | Dominique Bussereau, sortant | 51,17 % | - | PS | Régine Joly | 23,90 % | - | ||
5e | UMP | Didier Quentin, sortant | 53,51 % | - | PRG | Vincent Barraud | 18,12 % | - |
Cher
Le département se distingue par une grande stabilité puisque les trois députés sortants sont réélus. Le rapport de force reste inchangé avec deux circonscriptions à droite et une à gauche. Par rapport à 2002, la gauche progresse de 4,5 points dans la 1re et de 2 points dans la 2e mais quasiment pas dans la 3e où Louis Cosyns est une nouvelle fois élu sur le fil.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Yves Fromion, sortant | 46,35 % | 55,92 % | PS | Irène Félix | 24,69 % | 44,08 % | ||
2e | PCF | Jean-Claude Sandrier, sortant | 31,20 % | 57,37 % | UMP | Franck Thomas-Richard | 34,46 % | 42,63 % | ||
3e | UMP | Louis Cosyns, sortant | 41,39 % | 50,43 % | PS | Yann Galut | 31,06 % | 49,57 % |
Corrèze
Avec le retrait de Jacques Chirac de la scène politique, la Corrèze semble renouer avec ses très anciennes habitudes électorales en accordant ses faveurs à la gauche. Non seulement Ségolène Royal y a distancé Nicolas Sarkozy avec près de 53 % des voix au second tour de l'élection présidentielle mais, alors qu'elle ne détenait jusqu'ici qu'un siège sur trois, la gauche manque de peu le grand chelem. Le premier secrétaire du PS, François Hollande est réélu avec plus de 60 % des voix dans la circonscription de Tulle. Les duels dans les deux autres circonscriptions sont nettement plus serrés. Le socialiste Philippe Nauche reprend de justesse à Frédéric Soulier la circonscription de Brive la Gaillarde. Par contre, Martine Leclerc échoue pour une centaine de voix à faire basculer celle d'Ussel, l'ancienne terre électorale de Jacques Chirac.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | François Hollande, sortant | 44,38 % | 60,25 % | UMP | Jean-Pierre Decaie | 34,48 % | 39,75 % | ||
2e | PS | Philippe Nauche | 34,95 % | 50,94 % | UMP | Frédéric Soulier, sortant | 42,83 % | 49,06 % | ||
3e | UMP | Jean-Pierre Dupont, sortant | 45,36 % | 50,13 % | PS | Martine Leclerc | 33,02 % | 49,87 % |
Corse
Corse-du-Sud
Contrairement à 2002, la droite se présente relativement unie, ce qui permet la réélection au premier tour de Camille de Rocca Serra, président UMP de l'Assemblée territoriale, dans la circonscription de Sartène - Porto-Vecchio. En revanche, dans celle d'Ajaccio, le bon report des voix régionalistes sur le député-maire Divers gauche sortant Simon Renucci font pencher la balance en sa faveur, bien qu'il soit élu moins largement qu'en 2002.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | DVG | Simon Renucci, sortant | 32,85 % | 54,26 % | UMP | Philippe Cortey | 34,04 % | 45,74 % | ||
2e | UMP | Camille de Rocca Serra, sortant | 51,02 % | - | REG | Jean-Christophe Angelini | 14,53 % | - |
Haute-Corse
Coup de tonnerre dans ce département acquis au PRG. Le député-maire sortant de Bastia et ancien ministre Émile Zuccarelli est battu par l'UMP Sauveur Gandolfi-Scheit qui a largement bénéficié du report des voix nationalistes. Émile Zuccarelli s'étant en effet toujours refusé à l'idée de concessions avec les nationalistes, ceux-ci avaient fait de sa défaite une priorité absolue. De son côté, le président radical de gauche du conseil général Paul Giacobbi est réélu avec un faible écart face à Stéphane Grimaldi dans la circonscription de Calvi - Corte. Il perd cependant cinq points par rapport à son résultat de 2002.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Sauveur Gandolfi-Scheit | 44,48 % | 53,89 % | PRG | Émile Zuccarelli, sortant | 33,49 % | 46,11 % | ||
2e | PRG | Paul Giacobbi, sortant | 39,13 % | 52,21 % | UMP | Stéphane Grimaldi | 41,11 % | 47,79 % |
Côte-d'Or
Le département reste très stable puisque tous les sortants sont réélus, à l'exception de l'UMP Jean-Marc Nudant, qui ne se représentait pas, dans la circonscription de Dijon-nord-est. Cependant celle-ci reste dans l'escarcelle de la droite. Du même coup, la majorité présidentielle garde l'avantage en Côte d'Or, puisqu'elle y détient quatre sièges sur cinq. Dans toutes les circonscriptions, les duels sont moins serrés qu'en 2002, y compris dans celle de Dijon-sud, seule circonscription de gauche du département, où Claude Darciaux est facilement réélue.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Bernard Depierre, sortant | 48,17 % | 55,44 % | PS | Françoise Tinenbaum | 27,73 % | 44,56 % | ||
2e | UMP | Rémi Delatte | 49,16 % | 57,52 % | PS | Colette Popard | 27,48 % | 42,48 % | ||
3e | PS | Claude Darciaux, sortante | 35,04 % | 53,26 % | UMP | Anne-Marie Beaudouvi | 38,78 % | 46,74 % | ||
4e | NC | François Sauvadet, sortant | 52,14 % | - | PRG | Patrick Molinoz | 27,44 % | - | ||
5e | UMP | Alain Suguenot, sortant | 52,68 % | - | PS | Jean-Claude Robert | 24,85 % | - |
Côtes-d'Armor
La gauche conforte ses positions dans ce département qui est, de longue date, celui qui lui est plus favorable en Bretagne. Après la prise du conseil régional en 2004, c'est un des rares départements où Ségolène Royal a dépassé 55 % des voix au second tour en 2007. Les législatives se résument donc à un raz de marée en faveur des candidats PS sauf dans la circonscription de Lamballe que le député UMP sortant Marc Le Fur réussit à conserver. Pour la première fois, la majorité des députés élus (trois sur cinq) sont des femmes.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Danielle Bousquet, sortante | 39,86 % | 57,72 % | UMP | Alain Cadec | 35,95 % | 42,28 % | ||
2e | PS | Jean Gaubert, sortant | 38,86 % | 54,68 % | UMP | Michel Vaspart | 38,87 % | 45,32 % | ||
3e | UMP | Marc Le Fur sortant | 48,03 % | 52,02 % | PS | Loïc Cauret | 34,70 % | 47,98 % | ||
4e | PS | Marie-Renée Oget, sortante | 32,61 % | 63,22 % | UMP | Marie-Elisabeth Bague | 26,16 % | 36,78 % | ||
5e | PS | Corinne Erhel | 33,54 % | 56,08 % | UMP | Marie-Dominique Furet | 34,16 % | 43,92 % |
Creuse
Le département reconduit une nouvelle fois ses deux députés à l'Assemblée. Tous deux obtiennent d'ailleurs des scores confortables et en hausse comparés à ceux des précédentes législatives. Dans l'ouest du département, le député-maire socialiste sortant de Guéret Michel Vergnier passe le seuil des 60 % et réalise sa meilleure performance depuis sa première élection en 1997. Dans celle de l'est, le chevènementiste Georges Sarre, bien que né dans le département, est considéré comme un « parachuté ». C'est à la suite d'un accord avec le PS qu'il a dû abandonner sa terre d'élection du XIe arrondissement de Paris. Ceci facilite la réélection de l'UMP Jean Auclair.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Michel Vergnier, sortant | 45,49 % | 60,52 % | UMP | Brigitte Jammot | 30,71 % | 39,48 % | ||
2e | UMP | Jean Auclair, sortant | 46,90 % | 57,02 % | MRC | Georges Sarre | 29,84 % | 42,98 % |
Dordogne
On note une poussée à gauche dans ce département où Ségolène Royal est arrivée en tête au second tour de l'élection présidentielle (53,38 %). Si le député-maire UMP de Bergerac Daniel Garrigue surnage dans la circonscription du sud-ouest, la droite laisse échapper celle de Nontron à l’extrémité nord du département, dans laquelle le sortant ne se représentait pas. Par conséquent, le PS prend l'avantage, puisqu'il détient trois sièges sur quatre. Pascal Deguilhem prend très facilement la succession de Michel Dasseux dans le secteur de Périgueux et Germinal Peiro est reconduit pour un troisième mandat dans le secteur de Sarlat-la-Canéda.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Pascal Deguilhem | 35,33 % | 58,96 % | UMP | Jérôme Peyrat | 34,85 % | 41,01 % | ||
2e | UMP | Daniel Garrigue, sortant | 40,52 % | 51,37 % | PS | Cécile Labarthe | 28,65 % | 48,63 % | ||
3e | PS | Michel Debet | 31,54 % | 54,78 % | UMP | Alain Lucas | 36,88 % | 45,22 % | ||
4e | PS | Germinal Peiro, sortant | 40,57 % | 58,78 % | UMP | Dominique Bousquet | 33,82 % | 41,22 % |
Doubs
La droite maintient son emprise sur le département malgré le retour de l'ancien ministre socialiste Pierre Moscovici qui récupère le siège qu'il avait perdu cinq ans plus tôt dans la très ouvrière circonscription de Sochaux. Pour la droite, cette perte est compensée par la conquête de la circonscription de Besançon-est, dans laquelle l'ancienne secrétaire d'État du gouvernement Jospin Paulette Guinchard-Kunstler ne se représentait pas. Elle revient à l'UMP Jacques Grosperrin. Dans les trois autres circonscriptions les candidats de droite sont élus, même s'il s'en faut de peu dans celle de Besançon-ouest que Françoise Branget, qui occupe le siège depuis le décès de Claude Girard en 2004, parvient à conserver pour l'UMP avec seulement 124 voix d'avance sur sa rivale socialiste Barbara Romagnan.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Françoise Branget | 43,22 % | 50,14 % | PS | Barbara Romagnan | 29,67 % | 49,86 % | ||
2e | UMP | Jacques Grosperrin | 45,27 % | 52,68 % | PS | Marie-Guite Dufay | 29,13 % | 47,32 % | ||
3e | UMP | Marcel Bonnot, sortant | 37,87 % | 53,85 % | PS | Joseph Parrenin | 29,69 % | 46,15 % | ||
4e | PS | Pierre Moscovici | 35,06 % | 50,93 % | UMP | Irène Tharin, sortante | 41,35 % | 49,07 % | ||
5e | UMP | Jean-Marie Binetruy, sortant | 54,93 % | - | DVG | Christian Bouday | 18,90 % | - |
Drôme
Carton plein pour l'UMP qui remporte toutes les circonscriptions du département. Dix ans auparavant, en 1997, le PS avait réalisé la même opération. L'orientation politique du département s'est complètement transformée en seulement deux législatives. Le recul de la gauche, acté en 2002, s'est transformé en déroute après le ralliement d'Éric Besson à Nicolas Sarkozy. Le transfuge du PS offre la circonscription de Montélimar, la seule qui avait résisté à la vague bleue de 2002, à Franck Reynier, qu'il avait battu en 2002. Les députés des autres circonscriptions sont tous réélus.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Patrick Labaune, sortant | 45,98 % | 55,46 % | PS | Zabida Nakib-Colomb | 20,55 % | 44,54 % | ||
2e | UMP | Franck Reynier | 40,41 % | 53,00 % | PS | Anne-Marie Rème-Pic | 27,76 % | 47,00 % | ||
3e | UMP | Hervé Mariton, sortant | 44,03 % | 52,62 % | PS | Michel Grégoire | 27,36 % | 47,38 % | ||
4e | UMP | Gabriel Biancheri, sortant | 45,93 % | 57,70 % | DVG | Catherine Coutard | 24,61 % | 42,30 % |
Eure
Stabilité parfaite dans ce département ou l'équilibre politique reste identique à 2002 et favorable à la majorité présidentielle, qui totalise toujours quatre sièges sur cinq. Tous les sortants sont reconduits, en dehors de Jean-Louis Debré, qui a abandonné son siège après sa nomination à la tête du Conseil constitutionnel. Il échoit à Bruno Le Maire, ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin à Matignon. La meilleure performance est réalisée par le ministre centriste de la Défense Hervé Morin, réélu dès le premier tour dans la circonscription de Bernay. Chef de file du groupe UDF dans la précédente Assemblée, il n'a pas suivi les options du président de son parti François Bayrou et s'est rallié à Nicolas Sarkozy entre les deux tours de l'élection présidentielle. Il fonde et préside le Nouveau Centre, qui maintient l'alliance traditionnelle des centristes avec la droite. Une fois encore, François Loncle est le seul socialiste rescapé, dans la circonscription de Louviers au nord du département.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Bruno Le Maire | 37,51 % | 58,27 % | PS | Anne Mansouret | 17,69 % | 41,73 % | ||
2e | UMP | Jean-Pierre Nicolas, sortant | 43,75 % | 52,97 % | PS | Alfred Recours | 26,99 % | 47,03 % | ||
3e | NC | Hervé Morin, sortant | 50,05 % | - | PS | Francis Courel | 16,07 % | - | ||
4e | PS | François Loncle, sortant | 27,35 % | 53,51 % | UMP | Françoise Miquel | 24,27 % | 46,49 % | ||
5e | UMP | Franck Gilard, sortante | 43,28 % | 56,18 % | PS | Catherine Picard | 23,06 % | 43,82 % |
Eure-et-Loir
La majorité présidentielle conserve les quatre circonscriptions de ce département solidement ancré à droite. Toutefois, le député-maire UMP sortant de Chartres Jean-Pierre Gorges a bien failli perdre son siège. Il n'est réélu qu'avec seulement 59 voix d'avance à l'occasion d'un scrutin contesté et plus tard invalidé par le Conseil constitutionnel. A contrario, Philippe Vigier, chef de file du groupe centriste au conseil régional, emporte dès le premier tour la circonscription de Châteaudun, jusqu'ici détenue par l'UMP. Il bénéficie de l'accord passé entre le Nouveau Centre et le parti présidentiel.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Jean-Pierre Gorges, sortant | 40,73 % | 50,06 % | PS | Françoise Vallet | 24,98 % | 49,94 % | ||
2e | UMP | Gérard Hamel, sortant | 47,37 % | 60,41 % | PS | Brigitta Hessel | 21,50 % | 39,59 % | ||
3e | UMP | Laure de La Raudière | 34,97 % | 53,32 % | PRG | François Huwart | 29,91 % | 46,68 % | ||
4e | NC | Philippe Vigier | 57,12 % | - | PS | Serge Fauve | 22,61 % | - |
Finistère
Porté par une dynamique favorable, le PS reprend l'avantage en contrôlant cinq circonscriptions contre trois à l'UMP. Dans le détail, seules deux circonscriptions passent de droite à gauche: la 1re, tenue par la droite depuis 1993 et la 7e ou l'électorat centriste s'est beaucoup plus reporté sur la candidate socialiste par rapport à 2002, évolution notée dans toute la Bretagne. Tous les autres députés sortants sont réélus. Alors que ces élections débouchent sur une forte progression de la représentation féminine à l'Assemblée nationale, le Finistère, qui avait envoyé plus de femmes que d'hommes à Paris en 2002, est à contre-courant de la tendance nationale, revenant à une parité parfaite au détriment de Marcelle Ramonet.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Jean-Jacques Urvoas | 29,86 % | 52,13 % | UMP | Marcelle Ramonet, sortante | 40,94 % | 47,87 % | ||
2e | PS | Patricia Adam, sortante | 36,77 % | 55,51 % | UMP | Jean-Yves Le Borgne | 34,56 % | 44,49 % | ||
3e | UMP | Marguerite Lamour, sortante | 42,70 % | 52,37 % | PS | François Cuillandre | 32,38 % | 47,63 % | ||
4e | PS | Marylise Lebranchu, sortante | 40,16 % | 54,38 % | UMP | Gilles Caroff | 36,30 % | 45,62 % | ||
5e | UMP | Jacques Le Guen, sortant | 49,08 % | 54,80 % | PS | Chantal Guittet | 28,09 % | 45,20 % | ||
6e | UMP | Christian Ménard, sortant | 41,39 % | 50,16 % | PS | Richard Ferrand | 25,26 % | 49,81 % | ||
7e | PS | Annick Le Loch | 32,13 % | 51,01 % | UMP | Hélène Tanguy, sortante | 36,33 % | 48,99 % | ||
8e | PS | Gilbert Le Bris, sortant | 35,62 % | 53,48 % | UMP | Jeanne-Yvonne Triché | 34,14 % | 46,52 % |
Gard
Favorisée par la chute du FN, qui ne peut se maintenir dans aucune circonscription, la droite manque de peu de remporter tous les sièges du département. Seul William Dumas, dans la 5e, parvient à sauver l'honneur pour la gauche, en prenant difficilement la succession de Damien Alary. Le PCF poursuit son déclin. Dans la 1re, Alain Clary, qui avait perdu son siège en 2002, ne termine que troisième au premier tour. Dans la 4e, son ancien collègue, Patrick Malavieille parvient à triompher de la candidate socialiste au premier tour mais est plus largement battu qu'en 2002 au second.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | NC | Yvan Lachaud, sortant | 44,79 % | 56,96 % | PS | Françoise Dumas | 17,85 % | 43,04 % | ||
2e | UMP | Étienne Mourrut, sortant | 48,06 % | 59,47 % | PS | Robert Crauste | 22,06 % | 40,53 % | ||
3e | UMP | Jean-Marc Roubaud, sortant | 48,98 % | 58,79 % | PS | Alexandre Pissas | 23,77 % | 41,21 % | ||
4e | UMP | Max Roustan, sortant | 44,62 % | 53,15 % | PCF | Patrick Malavieille | 21,66 % | 46,85 % | ||
5e | PS | William Dumas, sortant | 26,03 % | 51,39 % | UMP | Christophe Ruas | 38,50 % | 48,61 % |
Haute-Garonne
C'est le grand chelem pour le PS, qui, à contre courant de la tendance nationale, remporte le plus large succès jamais vu depuis le découpage de 1988. Tous les députés socialistes sortants sont réélus sauf dans la 6e où Monique Iborra succède facilement à Hélène Mignon, qui ne se représentait pas. Ce sont deux autres femmes, Martine Martinel dans la 4e et Catherine Lemorton, dans la 1re (qui était la dernière circonscription à n'avoir jamais basculé à gauche), qui complètent cette victoire éclatante, permettant le respect parfait de la parité dans la Haute-Garonne.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Catherine Lemorton | 31,53 % | 54,55 % | NC | Jean-Luc Moudenc | 37,44 % | 45,45 % | ||
2e | PS | Gérard Bapt, sortant | 35,20 % | 53,77 % | UMP | Danièle Damin | 36,41 % | 46,23 % | ||
3e | PS | Pierre Cohen, sortant | 37,43 % | 57,26 % | UMP | Marie-Claire Danen | 28,89 % | 42,74 % | ||
4e | PS | Martine Martinel | 29,02 % | 56,46 % | UMP | Jean Diébold, sortant | 36,96 % | 43,54 % | ||
5e | PS | Françoise Imbert, sortante | 38,46 % | 57,87 % | UMP | Grégoire Carneiro | 34,83 % | 42,13 % | ||
6e | PS | Monique Iborra | 33,28 % | 55,10 % | UMP | Françoise de Veyrinas | 36,55 % | 44,90 % | ||
7e | PS | Patrick Lemasle, sortant | 36,21 % | 57,26 % | UMP | Jean-Pierre Bastiani | 34,34 % | 42,74 % | ||
8e | PS | Jean-Louis Idiart, sortant | 40,41 % | 60,40 % | UMP | Françoise Boulet Ribet | 27,75 % | 39,60 % |
Gers
Carton plein pour le PS dans ce département qui a placé Ségolène Royal en tête au second tour de la présidentielle. Philippe Martin est réélu sans surprise dans la 1re et Gisèle Biémouret arrache la 2e à Gérard Dubrac.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Philippe Martin, sortant | 42,18 % | 58,89 % | UMP | Anne-Marie Mouchet | 31,41 % | 41,11 % | ||
2e | PS | Gisèle Biémouret | 25,99 % | 50,59 % | UMP | Gérard Dubrac, sortant | 38,00 % | 49,41 % |
Gironde
La gauche remporte ces élections en gagnant trois sièges sur la droite grâce à un trio féminin.
Michèle Delaunay réussi le plus bel exploit en remportant la 2e circonscription, historiquement acquise à la droite depuis Jacques Chaban-Delmas, face à Alain Juppé, qui doit démissionner du gouvernement.
Pascale Got, dans la 5e, et Martine Faure dans la 9e, reprennent deux des trois circonscriptions perdues par le PS en 2002.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Chantal Bourragué, sortante | 44,81 % | 54,45 % | PS | Béatrice Desaigues | 25,39 % | 45,55 % | ||
2e | PS | Michèle Delaunay | 31,36 % | 50,93 % | UMP | Alain Juppé, puis Hugues Martin (sortant)¹ | 43,73 % | 49,07 % | ||
3e | Verts | Noël Mamère, sortant | 39,82 % | 62,82 % | UMP | Élisabeth Vigne | 28,82 % | 37,18 % | ||
4e | PS | Conchita Lacuey, sortante | 40,51 % | 59,50 % | UMP | Nathalie Delattre | 30,77 % | 40,50 % | ||
5e | PS | Pascale Got | 28,11 % | 50,37 % | UMP | Jean-François Régère, sortant | 39,01 % | 49,63 % | ||
6e | PS | Michel Sainte-Marie, sortant | 37,58 % | 57,19 % | UMP | Marie-Hélène Mutter | 26,39 % | 42,81 % | ||
7e | PS | Alain Rousset | 42,08 % | 60,46 % | UMP | Sylvie Dufranc | 31,99 % | 39,54 % | ||
8e | UMP | Marie-Hélène des Esgaulx, sortante | 47,55 % | 54,13 % | PS | François Deluga | 31,50 % | 45,87 % | ||
9e | PS | Martine Faure | 30,39 % | 55,80 % | UMP | Philippe Dubourg, sortant | 31,41 % | 44,20 % | ||
10e | UMP | Jean-Paul Garraud, sortant | 44,66 % | 51,44 % | PS | Philippe Buisson | 31,36 % | 48,56 % | ||
11e | PS | Philippe Plisson | 34,85 % | 55,07 % | UMP | Hélène Estrade | 28,28 % | 44,93 % |
(¹) C'est le maire de Bordeaux entre 2004 et 2006 (Hugues Martin) qui a siégé de 2004 à 2007.
Hérault
Le rapport de force reste stable avec cinq circonscriptions pour la droite et deux pour la gauche. André Vézinhet reprend la 2e pour le PS, tandis que François Liberti, ne bénéficiant plus de la présence d'un candidat FN au second tour, perd la 7e au profit de l'UMP.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Jacques Domergue | 42,49 % | 52,20 % | PS | Michel Guibal | 28,00 % | 47,80 % | ||
2e | PS | André Vézinhet | 35,09 % | 53,92 % | UMP | Arnaud Julien | 37,70 % | 46,08 % | ||
3e | UMP | Jean-Pierre Grand, sortant | 46,59 % | 56,70 % | PS | Christine Lazerges | 26,92 % | 43,30 % | ||
4e | UMP | Robert Lecou, sortant | 42,74 % | 51,68 % | PS | Jean-Pierre Moure | 28,12 % | 48,32 % | ||
5e | PS | Kléber Mesquida, sortant | 31,61 % | 52,31 % | UMP | Marcel Roques | 37,48 % | 47,69 % | ||
6e | UMP | Paul-Henri Cugnenc, sortant | 46,53 % | 57,66 % | PS | Eliane Bauduin | 21,95 % | 42,34 % | ||
7e | UMP | Gilles d'Ettore | 41,20 % | 52,69 % | PCF | François Liberti, sortant | 24,38 % | 47,31 % |
Ille-et-Vilaine
La gauche contrôle la majorité des circonscriptions du département à l'issue de ces élections. Dans la 3e, Marcel Rogemont récupère le siège qu'il avait perdu en 2002 après avoir affronté la candidate investie par le PS au 1er tour. Dans la 6e, Thierry Benoit bénéficie du report des voix des électeurs de gauche et l'emporte sur Marie-Thérèse Boisseau.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Jean-Michel Boucheron, sortant | 42,88 % | 65,49 % | UMP | Marie Louis | 21,50 % | 34,51 % | ||
2e | PS | Philippe Tourtelier, sortant | 38,21 % | 56,43 % | UMP | Loïck Le Brun | 37,09 % | 43,57 % | ||
3e | DVG | Marcel Rogemont | 24,87 % | 52,75 % | UMP | Philippe Rouault, sortant | 40,27 % | 47,25 % | ||
4e | PS | Jean-René Marsac | 31,70 % | 52,38 % | UMP | Loic Aubin | 38,16 % | 47,08 % | ||
5e | UMP | Pierre Méhaignerie, sortant | 52,68 % | - | PS | Clotilde Tascon-Mennetier | 23,03 % | - | ||
6e | UDF-MoDem | Thierry Benoit | 20,21 % | 55,09 % | UMP | Marie-Thérèse Boisseau, sortante | 37,25 % | 44,91 % | ||
7e | UMP | René Couanau, sortant | 47,11 % | 57,00 % | PS | Isabelle Thomas | 24,70 % | 43,00 % |
Indre
Le scrutin est favorable à la gauche qui reprend la 1re, grâce à Michel Sapin. La 3e, qui avait failli basculer à droite en 2002, est cette fois facilement conservée par Jean-Paul Chanteguet. La 2e vote une nouvelle fois à droite, mais Nicolas Forissier est élu moins largement qu'en 2002.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Michel Sapin | 31,71 % | 50,55 % | UMP | Jean-Yves Hugon, sortant | 41,15 % | 49,45 % | ||
2e | UMP | Nicolas Forissier, sortant | 46,73 % | 54,15 % | DVG | Marie-Françoise Bechtel | 21,24 % | 45,85 % | ||
3e | PS | Jean-Paul Chanteguet, sortant | 37,73 % | 53,48 % | UMP | Bernard Pousset | 36,34 % | 46,52 % |
Indre-et-Loire
Le PS reprend deux circonscriptions à la droite : Jean-Patrick Gille remporte la 1re face à l'ancien ministre Renaud Donnedieu de Vabres et Marisol Touraine récupère la 3e qu'elle avait perdue en 2002.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Jean-Patrick Gille | 31,89 % | 51,07 % | UMP | Renaud Donnedieu de Vabres, sortant | 38,13 % | 48,93 % | ||
2e | UMP | Claude Greff, sortante | 46,19 % | 53,99 % | PRG | Mélanie Fortier | 26,50 % | 46,01 % | ||
3e | PS | Marisol Touraine | 30,06 % | 50,22 % | UMP | Jean-Jacques Descamps, sortant | 42,49 % | 49,78 % | ||
4e | UMP | Hervé Novelli, sortant | 44,24 % | 52,56 % | PS | Philippe Le Breton | 30,79 % | 47,44 % | ||
5e | UMP | Philippe Briand, sortant | 48,01 % | 55,37 % | PS | Claude Roiron | 29,99 % | 44,63 % |
Isère
Les résultats confirment l'implantation de la gauche dans le Sud tandis que la droite reste solidement ancrée dans le Nord. Les députés sont élus largement (au premier tour dans la 7e, avec des scores d'environ 60 % dans les 1re, 2e, 3e, 4e, 6e et 9e). Seules les 5e et 8e offrent des duels plus serrés. La progression de la gauche permet à François Brottes d'être réélu plus largement qu'en 2002, mais reste insuffisante pour inquiéter Jacques Remiller. Deux circonscriptions changent de couleur politique. La 2e, dans laquelle la place du sortant Gilbert Biessy, qui ne représentait pas, est convoitée par deux candidats communistes, ce qui profite finalement au socialiste Michel Issindou. La 1re, pour sa part, voit l'affrontement entre le député sortant Richard Cazenave et Alain Carignon qui tente un retour en politique. Ce dernier devance son adversaire de droite de justesse au premier tour mais la défiance des électeurs à son encontre se manifeste au second tour, puisqu'il est le candidat le plus largement battu du département. La socialiste Geneviève Fioraso fait ainsi basculer une circonscription tenue par la droite depuis 1988.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Geneviève Fioraso | 32,02 % | 63,03 % | UMP | Alain Carignon | 21,45 % | 36,97 % | ||
2e | PS | Michel Issindou | 22,67 % | 60,33 % | UMP | Christine Savoureux | 28,91 % | 39,67 % | ||
3e | PS | Michel Destot, sortant | 37,79 % | 61,95 % | UMP | Nathalie Béranger | 16,81 % | 38,05 % | ||
4e | PS | Didier Migaud, sortant | 46,58 % | 62,76 % | UMP | Yann Casavecchia | 31,70 % | 37,24 % | ||
5e | PS | François Brottes, sortant | 35,55 % | 53,36 % | UMP | Michel Savin | 40,04 % | 46,64 % | ||
6e | UMP | Alain Moyne-Bressand, sortant | 49,85 % | 59,81 % | PS | Laurence Finet-Girard | 18,92 % | 40,19 % | ||
7e | UMP | Georges Colombier, sortant | 52,24 % | - | PS | Elyet Croset-Bay | 19,94 % | - | ||
8e | UMP | Jacques Remiller sortant | 44,22 % | 53,51 % | PS | Erwann Binet | 23,75 % | 46,49 % | ||
9e | PS | André Vallini, sortant | 45,73 % | 59,73 % | UMP | Fabien de Sans Nicolas | 37,03 % | 40,27 % |
Jura
Ces législatives sont une déroute pour la gauche. Dans la 1re, Jacques Pélissard est une nouvelle fois réélu au premier tour. Dans la 2e, où les socialistes ne présentaient même pas de candidat, la première candidate se réclamant de la gauche arrive en cinquième position. Enfin, dans la 3e, Jean-Marie Sermier sort facilement vainqueur du second tour l'opposant à Patrick Viverge.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Jacques Pélissard, sortant | 51,17 % | - | PS | Francine Benoist | 21,74 % | - | ||
2e | UMP | Marie-Christine Dalloz | 22,14 % | 65,39 % | UMP | Yves Garnier | 14,77 % | 34,61 % | ||
3e | UMP | Jean-Marie Sermier, sortant | 47,82 % | 54,51 % | PS | Patrick Viverge | 25,29 % | 45,49 % |
Landes
Les trois députés socialistes sortants sont reconduits dans ce département ancré à gauche. Seul Henri Emmanuelli obtient moins de voix qu'en 2002 mais sa réélection reste la plus confortable.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Alain Vidalies, sortant | 38,49 % | 53,47 % | UMP | Marie-Constance Berthelon | 35,23 % | 46,53 % | ||
2e | PS | Jean-Pierre Dufau, sortant | 36,47 % | 55,31 % | UMP | Jacques Forté | 36,65 % | 44,69 % | ||
3e | PS | Henri Emmanuelli, sortant | 47,92 % | 58,79 % | UMP | Arnaud Tauzin | 34,50 % | 41,21 % |
Loir-et-Cher
Les trois députés sortants sont reconduits. Nicolas Perruchot l'emporte de nouveau de justesse dans la première, tandis que Patrice Martin-Lalande emporte facilement un quatrième mandat consécutif dans la deuxième. Dans la 3e, Maurice Leroy doit cette fois-ci attendre le second tour pour être réélu.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | NC | Nicolas Perruchot, sortant | 42,34 % | 50,31 % | PS | Geneviève Baraban | 30,25 % | 49,69 % | ||
2e | UMP | Patrice Martin-Lalande, sortant | 45,34 % | 55,15 % | PS | Jeanny Lorgeoux | 28,79 % | 44,85 % | ||
3e | NC | Maurice Leroy, sortant | 36,54 % | 58,29 % | PS | Marie-Hélène Vidal | 21,99 % | 41,71 % |
Loire
Le PS reprend la circonscription de Saint-Étienne-nord (1re) grâce à Régis Juanico, qui était soutenu par le député sortant Gilles Artigues, éliminé au premier tour. Jean-Louis Gagnaire s'empare de la 2e qui était détenue par Christian Cabal depuis 1988. Le PCF recule encore dans la circonscription de Firminy (4e), au profit du PS.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Régis Juanico | 21,59 % | 52,13 % | UMP | Françoise Grossetête | 35,06 % | 47,87 % | ||
2e | PS | Jean-Louis Gagnaire | 29,00 % | 53,99 % | UMP | Christian Cabal, sortant | 38,89 % | 46,01 % | ||
3e | NC | François Rochebloine, sortant | 49,96 % | 59,03 % | PS | Christiane Farigoule | 23,96 % | 40,97 % | ||
4e | UMP | Dino Cinieri, sortant | 41,06 % | 51,64 % | PS | Jean-Paul Chartron | 20,31 % | 48,36 % | ||
5e | UMP | Yves Nicolin, sortant | 46,45 % | 50,67 % | PS | Laure Deroche | 31,78 % | 49,33 % | ||
6e | UMP | Pascal Clément, sortant | 47,23 % | 60,51 % | PS | Dominique Fruleux | 19,10 % | 39,49 % | ||
7e | UMP | Jean-François Chossy, sortant | 51,95 % | - | PRG | Lucien Moullier | 22,47 % | - |
Haute-Loire
Dans la circonscription de l'est (1re), Laurent Wauquiez, étoile montante de l'UMP, est largement élu dès le premier tour. Dans l'ouest (2e), Jean Proriol, élu depuis la création de la circonscription en 1988, conserve son siège mais perd plus de quatre points par rapport à 2002.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Laurent Wauquiez, sortant[1] | 58,13 % | - | PS | Renée Vaggiani | 20,31 % | - | ||
2e | UMP | Jean Proriol, sortant | 36,03 % | 53,63 % | PS | André Chapavrire | 22,08 % | 46,37 % |
Loire-Atlantique
Le rapport de force entre les deux coalitions s'inverse de nouveau par rapport à l'élection précédente : la gauche détient six sièges contre quatre pour la droite. Le conseil général, dominé par la droite depuis 1790, a basculé à gauche en 2004. Ce sont d'ailleurs deux candidats bien implantés localement, François de Rugy dans la 1re et Michel Ménard dans la 5e qui prennent des circonscriptions à la droite. Aucun député n'est élu au premier tour alors qu'il y en avait trois en 2002. Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, est le député le mieux élu.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | Verts | François de Rugy | 34,99 % | 52,03 % | UMP | Jean-Pierre Le Ridant, sortant | 42,10 % | 47,97 % | ||
2e | PS | Marie-Françoise Clergeau, sortante | 36,40 % | 54,76 % | UMP | François Pinte | 38,93 % | 45,24 % | ||
3e | PS | Jean-Marc Ayrault, sortant | 49,76 % | 66,15 % | UMP | Sophie Jozan | 26,72 % | 33,85 % | ||
4e | PS | Dominique Raimbourg | 44,42 % | 64,49 % | UMP | Christine Thebaudeau | 25,50 % | 35,51 % | ||
5e | PS | Michel Ménard | 38,75 % | 51,11 % | UMP | Robert Diat, sortant[2] | 38,75 % | 48,89 % | ||
6e | NC | Michel Hunault, sortant | 48,49 % | 53,86 % | PS | Pascal Bioret | 29,84 % | 46,14 % | ||
7e | UMP | Christophe Priou, sortant | 49,90 % | 57,85 % | PS | Adeline L'Honen | 24,65 % | 42,15 % | ||
8e | PS | Marie-Odile Bouille | 39,07 % | 64,30 % | UMP | Jean-François Arthur | 28,73 % | 35,70 % | ||
9e | UMP | Philippe Boennec | 40,91 % | 53,00 % | PS | Monique Rabin | 27,68 % | 47,00 % | ||
10e | UMP | Serge Poignant, sortant | 49,95 % | 56,85 % | PS | Martine L'Hostis | 26,79 % | 43,15 % |
Loiret
La droite réussi une fois de plus le grand schelem dans le Loiret, bien que ses candidats soient moins bien élus qu'en 2002, à l'exception de Jean-Pierre Door, qui remporte la 4e circonscription dès le premier tour. Seule la 1re circonscription change de député avec l'élection du neveu d'Antoine Carré.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Olivier Carré | 43,08 % | 54,95 % | PS | Marie-Madeleine Mialot | 26,70 % | 45,05 % | ||
2e | UMP | Serge Grouard, sortant | 46,31 % | 54,65 % | PS | Christophe Chaillou | 24,85 % | 45,35 % | ||
3e | UMP | Jean-Louis Bernard, sortant | 30,72 % | 55,50 % | PS | Micheline Prahecq | 24,07 % | 44,50 % | ||
4e | UMP | Jean-Pierre Door, sortant | 51,14 % | - | PS | François Bonneau | 21,51 % | - | ||
5e | UMP | Jean-Paul Charié, sortant | 47,42 % | 58,91 % | PS | Carole Canette | 21,74 % | 41,09 % |
Lot
Le PRG reprend la circonscription du sud-est (1re), tandis que dans celle de Figeac (2e), le député socialiste sortant est une nouvelle fois reconduit.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PRG | Dominique Orliac | 36,30 % | 54,97 % | UMP | Michel Roumegoux, sortant | 36,75 % | 45,03 % | ||
2e | PS | Jean Launay, sortant | 42,75 % | 59,28 % | UMP | Monique Martignac | 33,76 % | 40,72 % |
Lot-et-Garonne
Jean Dionis du Séjour et Michel Diefenbacher sont réélus mais le parachutage du juge Jean-Louis Bruguière dans la 3e circonscription, à la suite du retrait d'Alain Merly, permet à Jérôme Cahuzac, mieux implanté localement, de reprendre le siège qu'il avait perdu en 2002.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | NC | Jean Dionis du Séjour, sortant | 45,97 % | 53,57 % | PS | Christian Dezalos | 30,21 % | 46,43 % | ||
2e | UMP | Michel Diefenbacher, sortant | 46,36 % | 56,19 % | PS | Gérard Gouzes | 28,56 % | 43,81 % | ||
3e | PS | Jérôme Cahuzac | 37,61 % | 52,08 % | UMP | Jean-Louis Bruguière | 41,97 % | 47,92 % |
Lozère
La Lozère penche une nouvelle fois à droite en reconduisant les deux députés UMP sortants.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Francis Saint-Léger, sortant | 44,59 % | 53,61 % | PS | Jean-Claude Chazal | 27,19 % | 46,39 % | ||
2e | UMP | Pierre Morel à l'Huissier, sortant | 63,89 % | - | PS | Dominique Aulas | 15,02 % | - |
Maine-et-Loire
Contrairement à 2002, la droite ne réussit pas à remporter tous les sièges du département. Le socialiste Marc Goua l'emporte en effet dans la 2e circonscription alors que tous les autres députés UMP sortants sont facilement reconduits.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Roselyne Bachelot, sortante | 46,87 % | 54,67 % | PS | Luc Belot | 26,16 % | 45,33 % | ||
2e | PS | Marc Goua | 31,56 % | 52,12 % | UMP | Dominique Richard, sortant | 41,27 % | 47,88 % | ||
3e | UMP | Jean-Charles Taugourdeau, sortant | 52,41 % | - | PRG | Jean-Michel Marchand | 22,17 % | - | ||
4e | UMP | Michel Piron, sortant | 52,54 % | - | PS | Astrid Lelievre | 20,07 % | - | ||
5e | UMP | Gilles Bourdouleix, sortant | 46,32 % | 56,30 % | PS | Laurence Adrien-Bigeon | 20,65 % | 43,70 % | ||
6e | UMP | Hervé de Charette, sortant | 44,69 % | 56,69 % | PS | Serge Bardy | 21,92 % | 43,31 % | ||
7e | UMP | Marc Laffineur, sortant | 51,70 % | - | PS | Silvia Camara-Tombini | 23,66 % | - |
Manche
La droite domine encore largement ces élections malgré la perte de la circonscription de Cherbourg (5e) où Bernard Cazeneuve prend sa revanche sur Jean Lemière qui l'avait battu en 2002. Dans la 1re circonscription, Philippe Gosselin prend facilement la succession de Jean-Claude Lemoine malgré la présence d'un autre candidat soutenu par la Majorité Présidentielle au premier tour. Dans la 2e circonscription, le parachutage de Philippe Bas est mal accueilli et c'est Guénhaël Huet qui l'emporte.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Philippe Gosselin | 38,41 % | 57,71 % | PS | Jean-Karl Deschamps | 25,07 % | 42,29 % | ||
2e | DVD | Guénhaël Huet | 31,37 % | 57,86 % | UMP | Philippe Bas | 33,68 % | 42,14 % | ||
3e | UMP | Alain Cousin, sortant | 49,28 % | 60,52 % | PS | Danièle Jourdain-Menninger | 20,04 % | 39,48 % | ||
4e | UMP | Claude Gatignol, sortant | 40,93 % | 55,50 % | PS | Yveline Druez | 23,31 % | 44,50 % | ||
5e | PS | Bernard Cazeneuve | 42,20 % | 58,96 % | UMP | Jean Lemière, sortant | 36,62 % | 41,04 % |
Marne
Comme en 2002, les six circonscriptions votent à droite. Charles de Courson et Philippe-Armand Martin sont réélus dès le premier tour, Catherine Vautrin et Benoist Apparu s'imposent facilement tandis que Jean-Claude Thomas et Renaud Dutreil sont assez aisément (ré)élus malgré des dissidents de droite au premier tour.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Renaud Dutreil | 38,84 % | 53,72 % | PS | Éric Quénard | 23,93 % | 46,28 % | ||
2e | UMP | Catherine Vautrin | 47,75 % | 56,93 % | PS | Adeline Hazan | 26,17 % | 43,07 % | ||
3e | UMP | Jean-Claude Thomas | 33,54 % | 53,70 % | PS | Nathalie Dahm | 20,52 % | 46,30 % | ||
4e | UMP | Benoist Apparu | 42,36 % | 58,94 % | PS | Gérard Berthiot | 22,20 % | 41,06 % | ||
5e | NC | Charles de Courson | 61,19 % | - | PS | Marie-Claude Yon | 16,66 % | - | ||
6e | UMP | Philippe Martin | 51,72 % | - | PS | Daniel Lemaire | 19,65 % | - | ||
Haute-Marne
Dans ce département ancré à droite, les deux députés sortants l'emportent facilement dès le premier tour. Dans la circonscription du nord (2e), les divisions de la gauche permettent au FN d'arriver à nouveau en seconde position, malgré un net recul par rapport à 2002.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Luc Chatel, sortant | 53,88 % | - | PS | Sylvie Cotillot | 20,17 % | - | ||
2e | UMP | François Cornut-Gentille, sortant | 56,30 % | - | FN | Nicole le Corre | 9,23 % | - |
Mayenne
Jean Arthuis, président du conseil général, a soutenu François Bayrou lors de l'élection présidentielle. Le département est donc le théâtre d'une forte lutte entre l'UMP et le MoDem. Dans la 1re circonscription, Guillaume Garot est élu grâce aux voix du candidat MoDem. Dans la 2e circonscription, Marc Bernier parvient à conserver son siège malgré le fort report de voix sur la candidate MoDem entre les deux tours. En revanche, dans la 3e circonscription, Yannick Favennec est facilement réélu au premier tour, alors qu'il avait du affronter trois autres candidats de droite en 2002.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Guillaume Garot | 34,65 % | 50,63 % | UMP | François d'Aubert, sortant | 45,31 % | 49,37 % | ||
2e | UMP | Marc Bernier, sortant | 43,26 % | 51,80 % | UDF-MoDem | Élisabeth Doineau | 19,36 % | 48,20 % | ||
3e | UMP | Yannick Favennec, sortant | 58,95 % | - | PS | Jean-Pierre Le Scornet | 22,62 % | - |
Meurthe-et-Moselle
Après la vague rose de 1997 et la vague bleue de 2002, ces élections sont beaucoup plus équilibrées, avec une répartition presque égale des circonscriptions (trois pour le PS, qui reprend les 2e et 7e circonscriptions et quatre pour l'UMP). Les scores de Jacques Lamblin, qui réussit brillamment la succession de François Guillaume dans la 4e circonscription, et de Jean-Yves Le Déaut, qui conserve facilement le siège de la 6e circonscription qu'il occupe depuis 1986, sont notables.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Laurent Hénart, sortant | 44,64 % | 50,80 % | PS | Mathieu Klein | 31,98 % | 49,20 % | ||
2e | PS | Hervé Féron | 32,38 % | 50,65 % | UMP | Patricia Burckhart, sortante[3] | 39,76 % | 49,35 % | ||
3e | UMP | Valérie Rosso-Debord | 43,38 % | 51,37 % | PS | Pascal Jacquemin | 29,27 % | 48,63 % | ||
4e | UMP | Jacques Lamblin | 44,94 % | 57,85 % | PS | Laurence Demonet | 17,18 % | 42,15 % | ||
5e | UMP | Nadine Morano, sortante | 47,66 % | 52,82 % | PS | Michèle Pilot | 31,18 % | 47,18 % | ||
6e | PS | Jean-Yves Le Déaut, sortant | 35,21 % | 58,62 % | UMP | Paul Giroux | 32,83 % | 41,38 % | ||
7e | PS | Christian Eckert | 24,52 % | 53,95 % | UMP | Edouard Jacque, sortant | 37,89 % | 46,05 % |
Meuse
Malgré la persistance de tensions au sein de la droite locale, le résultat des législatives traduit mieux qu'en 2002 le positionnement politique des électeurs du département. Ainsi, Bertrand Pancher profite de la retraite de François Dosé pour ramener la 1re dans le giron de l'UMP. En revanche, dans la 2e, Jean-Louis Dumont retrouve son siège avec plus de facilité que lors de la précédente élection.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Bertrand Pancher | 37,24 % | 53,97 % | PS | Thibaut Villemin | 26,49 % | 46,03 % | ||
2e | PS | Jean-Louis Dumont, sortant | 32,55 % | 52,92 % | UMP | Claudine Becq-Vinci | 28,69 % | 47,08 % |
Morbihan
C'est à nouveau la stabilité qui caractérise ce scrutin bien que les députés UMP soient élus beaucoup moins facilement qu'en 2002. Le rapport de force est toujours de cinq sièges pour la droite contre un pour la gauche. Dans la seule circonscription socialiste (la 5e), Françoise Olivier-Coupeau succède à Jean-Yves Le Drian, tandis que Michel Grall récupère le siège de Aimé Kergueris dans la 2e circonscription.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | François Goulard, sortant | 46,46 % | 52,90 % | PS | Hervé Pellois | 31,97 % | 47,10 % | ||
2e | UMP | Michel Grall | 26,56 % | 52,25 % | PS | Nathalie Le Magueresse | 19,20 % | 47,75 % | ||
3e | UMP | Gérard Lorgeoux, sortant | 45,87 % | 53,04 % | PS | Jean-Pierre Le Roch | 31,28 % | 46,96 % | ||
4e | UMP | Loïc Bouvard, sortant | 45,60 % | 50,42 % | PS | Béatrice Le Marre | 32,68 % | 49,58 % | ||
5e | PS | Françoise Olivier-Coupeau | 35,84 % | 55,27 % | UMP | Maria Colas | 24,83 % | 44,73 % | ||
6e | UMP | Jacques Le Nay, sortant | 49,41 % | 54,67 % | PS | Jean-Pierre Bageot | 27,62 % | 45,33 % |
Moselle
Dans ce département, un statu quo parfait caractérise ces élections. Les huit députés sortants qui se représentent sont réélus tandis que les deux derniers (André Berthol dans la 7e circonscription et Jean-Marie Aubron dans la 8e) sont remplacés par des députés du même parti (respectivement André Wojciechowski et Aurélie Filippetti).
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | François Grosdidier, sortant | 44,67 % | 52,40 % | PS | Gérard Terrier | 25,27 % | 47,60 % | ||
2e | UMP | Denis Jacquat, sortant | 45,88 % | 55,89 % | PS | Marie-Thérèse Gansoinat-Ravaine | 22,91 % | 44,11 % | ||
3e | UMP | Marie-Jo Zimmermann, sortante | 50,96 % | - | PS | Christiane Pallez | 21,11 % | - | ||
4e | UMP | Alain Marty, sortant | 56,67 % | - | PS | Olivia Chaponet | 12,83 % | - | ||
5e | UMP | Céleste Lett, sortant | 61,38 % | - | PS | Gilbert Maurer | 18,75 % | - | ||
6e | UMP | Pierre Lang, sortant | 52,40 %[4] | 65,26 % | PS | Michel Obiegala | 21,07 % | 34,74 % | ||
7e | UMP | André Wojciechowski | 52,12 % | - | PS | Paola Zanetti | 18,37 % | - | ||
8e | PS | Aurélie Filippetti | 30,23 % | 50,96 % | UMP | Alain Misoffe | 30,36 % | 49,04 % | ||
9e | UMP | Jean-Marie Demange, sortant | 41,57 % | 55,11 % | PS | Bernard Mertz | 23,56 % | 44,89 % | ||
10e | PS | Michel Liebgott, sortant | 35,98 % | 56,10 % | UMP | Christine Ferrari | 34,68 % | 43,90 % |
Nièvre
Aucun changement dans ce département ancré à gauche: aucun des trois députés socialistes sortants n'est inquiété.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Martine Carrillon-Couvreur, sortante | 40,33 % | 56,07 % | UMP | Daniel Rostein | 36,28 % | 43,93 % | ||
2e | PS | Gaëtan Gorce, sortant | 40,09 % | 57,71 % | UMP | Annie Legrain | 33,25 % | 42,29 % | ||
3e | PS | Christian Paul, sortant | 44,50 % | 57,47 % | UMP | Brigitte Freytag | 34,54 % | 42,53 % |
Nord
Bien que le département ait placé le candidat de la droite, Nicolas Sarkozy, en tête au soir du 2d tour de l'élection présidentielle (ce qui n'était pas arrivé depuis 1965 dans le cadre d'un duel gauche-droite), les législatives de 2007 marquent une légère remontée de la gauche qui obtient 13 sièges contre 11 à la droite (alors qu'il y avait égalité pendant la XIIe législature). Les socialistes Alain Cacheux, dans la 3e circonscription, et Dominique Baert, dans la 8e circonscription, retrouvent les sièges qu'ils avaient perdus en 2002. En revanche, Françoise Hostalier fait basculer la 15e circonscription à droite. Contrairement à 2002, le Front national ne parvient pas à se maintenir au second tour dans les 12e et 23e circonscriptions.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Bernard Roman, sortant | 40,17 % | 61,75 % | UMP | Khalida Sellali | 26,64 % | 38,25 % | ||
2e | PS | Bernard Derosier, sortant | 36,29 % | 58,67 % | UMP | Caroline Vannier | 28,88 % | 41,33 % | ||
3e | PS | Alain Cacheux | 28,73 % | 50,60 % | UMP | Christian Decocq, sortant | 39,57 % | 49,40 % | ||
4e | UMP | Marc-Philippe Daubresse, sortant | 46,77 % | 58,72 % | PS | Martine Filleul | 21,49 % | 41,28 % | ||
5e | UMP | Sébastien Huyghe, sortant | 41,00 % | 50,73 % | PS | Brigitte Parat | 25,96 % | 49,27 % | ||
6e | UMP | Thierry Lazaro, sortant | 47,56 % | 56,60 % | PS | Dominique Bailly | 26,56 % | 43,40 % | ||
7e | UMP | Francis Vercamer, sortant | 30,10 % | 50,26 % | PS | Fanny Bullaert | 30,96 % | 49,74 % | ||
8e | PS | Dominique Baert | 37,77 % | 56,86 % | UMP | Salem Kacet | 36,32 % | 43,14 % | ||
9e | UMP | Bernard Gérard | 60,20 % | - | PS | Maryse Brimont | 15,65 % | - | ||
10e | DVD | Christian Vanneste, sortant | 46,26 % | 58,56 % | PS | Najat Azmy | 21,10 % | 41,44 % | ||
11e | PS | Yves Durand, sortant | 34,84 % | 52,28 % | UMP | Philippe Waymel | 36,98 % | 47,72 % | ||
12e | DVG | Christian Hutin | 37,08 % | 63,95 % | UMP | Jacqueline Gabant | 23,17 % | 36,05 % | ||
13e | PS | Michel Delebarre, sortant | 40,50 % | 53,12 % | UMP | Franck Dhersin | 39,90 % | 46,88 % | ||
14e | app. UMP | Jean-Pierre Decool, sortant | 56,67 % | - | PRG | Francis Bassemon | 16,89 % | - | ||
15e | UMP | Françoise Hostalier | 36,19 % | 51,87 % | PS | Françoise Polnecq | 23,23 % | 48,13 % | ||
16e | PCF | Jean-Jacques Candelier | 32,92 % | 66,09 % | UMP | Michelle Derain | 23,84 % | 33,91 % | ||
17e | PS | Marc Dolez, sortant | 38,54 % | 62,14 % | UMP | Françoise Prouvost | 31,60 % | 37,86 % | ||
18e | UMP | François-Xavier Villain, sortant | 48,03 % | 57,45 % | PS | Brigitte Douay | 25,57 % | 42,55 % | ||
19e | PS | Patrick Roy, sortant | 32,82 % | 100,00 % | PCF | Patrick Leroy | 21,32 % | - | ||
20e | PCF | Alain Bocquet, sortant | 46,49 % | 69,17 % | UMP | Marie-Thérèse Garcia | 21,78 % | 30,83 % | ||
21e | UMP | Jean-Louis Borloo, sortant | 53,69 % | - | PCF | Fabien Thiémé | 19,36 % | - | ||
22e | PS | Christian Bataille, sortant | 30,28 % | 52,78 % | UMP | Marie-Sophie Lesne | 36,48 % | 47,22 % | ||
23e | UMP | Christine Marin | 39,04 % | 50,75 % | PS | Rémi Pauvros | 28,19 % | 49,25 % | ||
24e | PS | Jean-Luc Perat | 30,17 % | 53,15 % | UMP | Alain Poyart | 39,62 % | 46,85 % |
Oise
Les sept députés sortants sont réélus et l'UMP confirme le bon résultat de 2002 en conservant six des sept circonscriptions.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Olivier Dassault, sortant | 49,04 % | 58,61 % | PS | Yves Rome | 26,01 % | 41,39 % | ||
2e | UMP | Jean-François Mancel, sortant | 41,92 % | 52,77 % | PS | Sylvie Houssin | 21,06 % | 47,23 % | ||
3e | PS | Michel Françaix, sortant | 30,73 % | 53,43 % | UMP | Cécile Brémard | 28,00 % | 46,57 % | ||
4e | UMP | Éric Woerth, sortant | 57,40 % | - | PS | Martine Charles | 18,95 % | - | ||
5e | UMP | Lucien Degauchy, sortant | 55,45 % | - | PS | Laurence Rossignol | 21,97 % | - | ||
6e | UMP | François-Michel Gonnot, sortant | 44,50 % | 54,01 % | PCF | Patrice Carvalho | 24,67 % | 45,99 % | ||
7e | UMP | Édouard Courtial, sortant | 51,68 % | - | PS | Abdel Mokhtari | 17,27 % | - |
Orne
Les trois députés sortants sont réélus. La victoire d'Yves Deniaud est moins large qu'en 2002 mais Jean-Claude Lenoir et Sylvia Bassot sont de nouveau élus dès le premier tour.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Yves Deniaud, sortant | 46,53 % | 52,82 % | PS | Joaquim Pueyo | 30,70 % | 47,18 % | ||
2e | UMP | Jean-Claude Lenoir, sortant | 54,37 % | - | PS | Anne-Marie Moretti | 18,20 % | - | ||
3e | UMP | Sylvia Bassot, sortante | 52,07 % | - | PS | Frédéric Leveille | 25,95 % | - |
Pas-de-Calais
Le rapport de force reste inchangé : le PS emporte douze des quatorze circonscriptions. Contrairement à 2002, l'UMP parvient à accéder au second tour en devançant le FN dans les 11e, 12e et 13e circonscriptions. Seule candidate de son parti à pouvoir se maintenir au second tour sur l'ensemble de la France, Marine Le Pen réalise un excellent résultat dans la 14e circonscription.
Puy-de-Dôme
Aucun changement dans ce département : tous les députés sont réélus pour un nouveau mandat. Les parlementaires de gauche obtiennent plus de voix qu'en 2002, mais Louis Giscard d'Estaing, seul élu de droite, conserve son siège dans la 3e circonscription.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Odile Saugues, sortante | 38,81 % | 61,25 % | UMP | Anne Courtillé | 29,56 % | 38,75 % | ||
2e | PS | Alain Néri, sortant | 43,08 % | 61,83 % | UMP | Paul Suss | 32,14 % | 38,17 % | ||
3e | UMP | Louis Giscard d'Estaing, sortant | 44,64 % | 53,09 % | PS | Mireille Lacombe | 21,43 % | 46,91 % | ||
4e | PS | Jean-Paul Bacquet, sortant | 45,78 % | 61,44 % | UMP | Christophe Serre | 31,61 % | 38,56 % | ||
5e | PCF | André Chassaigne, sortant | 43,76 % | 65,90 % | UMP | Anne-Marie Delannoy | 29,37 % | 34,10 % | ||
6e | PS | Jean Michel, sortant | 33,01 % | 54,24 % | UMP | Marie-Thérèse Sikora | 34,23 % | 45,76 % |
Pyrénées-Atlantiques
Tous les députés élus en 2002 retrouvent leurs sièges. Le nouveau positionnement politique de François Bayrou, arrivé en tête dans le département au 1er tour de l'élection présidentielle, entraine un report des voix des électeurs centristes largement favorable aux candidats socialistes. Inversement, dans la 4e circonscription, Jean Lassalle, contraint à une triangulaire, bénéficie du soutien d'une partie des électeurs de gauche malgré la présence d'un candidat PS.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Martine Lignières-Cassou, sortante | 36,01 % | 55,52 % | UMP | Bernard Layre | 34,27 % | 44,48 % | ||
2e | UDF-MoDem | François Bayrou, sortant | 37,25 % | 61,21 % | PS | Marie-Pierre Cabanne | 23,32 % | 38,79 % | ||
3e | PS | David Habib, sortant | 44,56 % | 62,50 % | UMP | Laurence Sailliet | 27,55 % | 37,50 % | ||
4e | UDF-MoDem | Jean Lassalle, sortant | 29,54 % | 40,39 % | UMP | Hervé Lucbereilh | 31,36 % | 33,65 % | ||
5e | UMP | Jean Grenet, sortant | 43,21 % | 52,93 % | PS | Jean Espilondo | 27,65 % | 47,07 % | ||
6e | UMP | Michèle Alliot-Marie, sortante | 48,88 % | 58,37 % | PS | Sylviane Alaux | 20,61 % | 41,63 % |
Hautes-Pyrénées
Les trois députés sortants sont facilement réélus dans ce département qui confirme son ancrage à gauche.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Pierre Forgues, sortant | 37,59 % | 60,77 % | UMP | Monique Lamon | 24,33 % | 39,33 % | ||
2e | PRG | Chantal Robin-Rodrigo, sortante | 39,78 % | 55,17 % | UMP | Gérard Trémège | 38,16 % | 44,83 % | ||
3e | PS | Jean Glavany, sortant | 40,86 % | 61,41 % | UMP | Christine Rabaud-Carrie | 29,48 % | 38,59 % |
Pyrénées-Orientales
Il s'agit de l'un des rares départements où la "vague bleue" est encore plus importante qu'en 2002. La droite conserve facilement les trois sièges acquis lors des précédentes législatives et réalise le grand chelem grâce à Jacqueline Irles qui s'empare de la 4e circonscription à la faveur des divisions de la gauche.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Daniel Mach, sortant | 46,56 % | 56,98 % | PCF | Jean Vila | 16,44 % | 43,02 % | ||
2e | UMP | Arlette Franco, sortant | 48,31 % | 59,86 % | PS | Renée Soum | 21,80 % | 40,22 % | ||
3e | UMP | François Calvet, sortant | 42,84 % | 51,94 % | PS | Christian Bourquin | 30,82 % | 48,06 % | ||
4e | UMP | Jacqueline Irles | 37,59 % | 50,25 % | DVG | Pierre Aylagas | 17,92 % | 49,75 % |
Bas-Rhin
Le PS parvient une fois de plus à sauver la 1re circonscription, avec un écart plus important qu'en 2002. Mais les socialistes cèdent du terrain face au MoDem dans le reste du département (François Bayrou y est arrivé en seconde position, devant Ségolène Royal, lors de l'élection présidentielle). L'effondrement du FN favorise l'élection de six des huit députés UMP au premier tour.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Armand Jung, sortant | 32,96 % | 56,27 % | UMP | Frédérique Loutrel | 31,17 % | 43,73 % | ||
2e | UMP | Jean-Philippe Maurer | 38,87 % | 51,32 % | PS | Philippe Bies | 25,56 % | 48,68 % | ||
3e | UMP | André Schneider, sortant | 47,18 % | 57,75 % | PS | Zoubida Naïli | 20,83 % | 42,25 % | ||
4e | UMP | Yves Bur, sortant | 56,84 % | - | PS | Claude Froehly | 15,75 % | - | ||
5e | UMP | Antoine Herth | 58,01 % | - | UDF-MoDem | Danièle Meyer | 12,63 % | - | ||
6e | UMP | Alain Ferry, sortant | 67,38 % | - | UDF-MoDem | Cédric Baillet | 9,30 % | - | ||
7e | UMP | Emile Blessig, sortant | 60,49 % | - | UDF-MoDem | Thierry Carbiener | 14,62 % | - | ||
8e | UMP | Frédéric Reiss | 65,91 % | - | UDF-MoDem | Thomas Joerger | 9,10 % | - | ||
9e | UMP | François Loos | 56,55 % | - | UDF-MoDem | Claude Kern | 19,17 % | - |
Haut-Rhin
La droite conserve toutes les circonscriptions. Comme dans le département voisin du Bas-Rhin, la forte baisse du FN favorise l'élection de cinq des sept députés de droite au premier tour. Éric Straumann, élu dans la 1re circonscription, est membre de l'UMP mais son parti avait accordé son investiture au député sortant, Gilbert Meyer, qu'il a largement battu au second tour. Bien que François Bayrou ait devancé Ségolène Royal, au premier tour de l'élection présidentielle, le PS contient mieux la hausse du MoDem que dans le Bas-Rhin.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | DVD | Éric Straumann | 30,44 % | 66,05 % | UMP | Gilbert Meyer, sortant | 31,59 % | 33,95 % | ||
2e | UMP | Jean-Louis Christ, sortant | 54,06 % | - | UDF-MoDem | Thierry Speitel | 11,11 % | - | ||
3e | UMP | Jean-Luc Reitzer, sortant | 63,78 % | - | PS | Martine Diffor | 12,69 % | - | ||
4e | UMP | Jean Ueberschlag, sortant | 58,84 % | - | PS | Maud Raber | 13,98 % | - | ||
5e | UMP | Arlette Grosskost, sortante | 46,07 % | 56,27 % | PS | Pierre Freyburger | 29,00 % | 43,73 % | ||
6e | NC | Francis Hillmeyer, sortant | 50,36 % | - | PS | Antoine Home | 23,04 % | - | ||
7e | UMP | Michel Sordi, sortant | 54,27 % | - | PS | Catherine Hoffarth | 14,26 % | - |
Rhône
La gauche progresse fortement dans les quatre circonscriptions lyonnaises, au point de faire élire des députés socialistes dans deux d'entre elles (la 2e et la 3e), ce qui n'était jamais arrivé depuis le découpage électoral de 1988. L'implantation du PS (aux municipales de 2001 et aux cantonales de 2004), les changements sociologiques ainsi que l'attitude très anti-UMP des ténors du MoDem Anne-Marie Comparini et Azouz Begag, ont contribué à ce bouleversement politique.
Dans le reste du département, l'équilibre gauche-droite reste sensiblement identique : la gauche est légèrement majoritaire dans les circonscriptions de l'est de l'agglomération lyonnaise (6e, 7e et 14e) tandis que le reste du département reste très favorable à la droite. Martine David, qui avait bénéficié d'une triangulaire avec la candidate UMP et le vice-président du FN, Bruno Gollnisch, en 2002, perd logiquement la 13e circonscription au profit de Philippe Meunier.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Michel Havard | 40,18 % | 51,54 % | PRG | Thierry Braillard | 23,52 % | 48,46 % | ||
2e | PS | Pierre-Alain Muet | 28,64 % | 51,51 % | UMP | Emmanuel Hamelin, sortant | 41,66 % | 48,49 % | ||
3e | PS | Jean-Louis Touraine | 27,87 % | 51,34 % | UMP | Jean-Michel Dubernard, sortant | 40,66 % | 48,66 % | ||
4e | UMP | Dominique Perben | 47,94 % | 56,57 % | PS | Najat Vallaud-Belkacem | 25,11 % | 43,43 % | ||
5e | UMP | Philippe Cochet, sortant | 55,92 % | - | PS | Marie-France Lambert | 19,85 % | - | ||
6e | PS | Pascale Crozon | 25,84 % | 53,81 % | UMP | Henry Chabert | 36,78 % | 46,19 % | ||
7e | PS | Jean-Jack Queyranne, sortant | 33,83 % | 52,27 % | UMP | Jean-François Debiol | 39,05 % | 47,73 % | ||
8e | UMP | Patrice Verchere | 53,43 % | - | PS | Sheila Mc Carron | 17,85 % | - | ||
9e | UMP | Bernard Perrut, sortant | 55,75 % | - | PS | Jérôme Saddier | 16,66 % | - | ||
10e | UMP | Christophe Guilloteau, sortant[5] | 47,84 % | 63,99 % | PS | Florence Perrin | 17,85 % | 36,01 % | ||
11e | UMP | Georges Fenech, sortant | 48,09 % | 56,54 % | PS | Jean-François Gagneur | 23,64 % | 43,56 % | ||
12e | UMP | Michel Terrot, sortant | 49,12 % | 58,99 % | PS | Gilles Pommateau | 20,98 % | 41,01 % | ||
13e | UMP | Philippe Meunier | 46,20 % | 57,17 % | PS | Martine David, sortante | 29,06 % | 42,83 % | ||
14e | PCF | André Gerin, sortant | 22,49 % | 53,85 % | UMP | Michel Denis | 29,92 % | 46,15 % |
Haute-Saône
Le département est représentatif de la tendance nationale : deux des trois députés UMP (Alain Joyandet dans la 1re circonscription et Michel Raison dans la 3e) profitent de l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République un mois plus tôt et sont réélus au premier tour, alors que Maryvonne Briot chute face à Jean-Michel Villaumé dans la 2e circonscription, victime de la remobilisation de l'électorat de gauche au second tour.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Alain Joyandet, sortant | 56,72 % | - | PS | Armelle Salvador | 23,19 % | - | ||
2e | PS | Jean-Michel Villaumé | 32,13 % | 51,61 % | UMP | Maryvonne Briot, sortante | 37,70 % | 48,39 % | ||
3e | UMP | Michel Raison, sortant | 50,45 % | - | PS | Jean-Paul Mariot | 30,29 % | - |
Saône-et-Loire
Les résultats sont extrêmement serrés sauf dans la 1re circonscription, fief de Gérard Voisin depuis 1993. La gauche ne parvient pas à reprendre les deux circonscriptions perdues en 2002 (la 2e et la 3e) mais Christophe Sirugue parvient à faire basculer la 5e circonscription qui n'avait jamais élu un député de gauche. Arnaud Montebourg est mis en difficulté dans la 6e circonscription : il est réélu avec moins de 400 voix d'avance sur Arnaud Danjean.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Gérard Voisin, sortant | 47,63 % | 55,55 % | PS | Nicoles Eschmann | 27,02 % | 44,45 % | ||
2e | UMP | Jean-Marc Nesme, sortant | 43,38 % | 50,09 % | PRG | Jacques Rebillard | 33,64 % | 49,91 % | ||
3e | UMP | Jean-Paul Anciaux, sortant | 45,90 % | 51,49 % | PS | Evelyne Couillerot | 34,58 % | 48,51 % | ||
4e | PS | Didier Mathus, sortant | 40,21 % | 51,23 % | UMP | Marie-Claude Jarrot | 42,95 % | 48,77 % | ||
5e | PS | Christophe Sirugue | 35,41 % | 50,30 % | UMP | Dominique Juillot | 44,92 % | 49,70 % | ||
6e | PS | Arnaud Montebourg, sortant | 43,95 % | 50,34 % | UMP | Arnaud Danjean | 41,37 % | 49,66 % |
Sarthe
Le premier ministre François Fillon espérait réaliser le grand chelem comme en 2002. Il est lui-même réélu dès le premier tour dans la 4e, face à Stéphane Le Foll, le directeur de cabinet de François Hollande. Dans la 1re, acquise à la droite, Fabienne Labrette-Ménager prend facilement la succession de Pierre Hellier. Béatrice Pavy, dans la 3e et Dominique Le Mèner, dans la 5e, conservent les sièges pris au PS en 2002 en obtenant des scores voisins de ceux des précédentes législatives. Mais Marietta Karamanli l'emporte dans la 2e et prive la droite d'un cinquième siège. Sur cinq députés élus, trois sont des femmes.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Fabienne Labrette-Ménager | 47,23 % | 56,55 % | PS | Françoise Dubois | 26,75 % | 43,45 % | ||
2e | PS | Marietta Karamanli | 34,29 % | 52,48 % | UMP | Jean-Marie Geveaux, sortant | 42,93 % | 47,52 % | ||
3e | UMP | Béatrice Pavy sortante | 47,08 % | 55,16 % | PS | Agnès Lorilleux | 26,34 % | 44,84 % | ||
4e | UMP | François Fillon, sortant | 53,40 % | - | PS | Stéphane Le Foll | 30,03 % | - | ||
5e | UMP | Dominique Le Mener sortant | 49,61 % | 55,11 % | PS | Christophe Rouillon | 30,09 % | 44,89 % |
Savoie
Comme en 2002, les trois circonscriptions de la Savoie envoient des députés UMP à l'Assemblée. Dans la 1re, Dominique Dord est mieux élu que lors des précédentes élections où il avait dû affronter un second tour. Dans la 2e, Hervé Gaymard retrouve également son siège au premier tour en réalisant un score identique aux élections de 2002. En revanche, dans la 3e, le second duel entre Bernadette Laclais et Michel Bouvard est plus serré mais tourne malgré tout une nouvelle fois à l'avantage du sortant.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Dominique Dord, sortant | 51,39 % | - | PS | Virginie Ferroux | 23,93 % | - | ||
2e | UMP | Hervé Gaymard, sortant | 50,93 % | - | PS | André Vairetto | 24,41 % | - | ||
3e | UMP | Michel Bouvard, sortant | 42,46 % | 54,57 % | PS | Bernadette Laclais | 24,27 % | 45,43 % | ||
Haute-Savoie
Ce département, fortement ancré à droite, ne réserve pas de grande surprise. Trois des cinq députés sont élus au premier tour (dont Bernard Accoyer, futur président de l'Assemblée nationale) . Dans la 5e, il ne manque que 414 voix à Marc Francina pour faire de même. Le second tour, face à Clotilde Verguet, qualifiée avec seulement 333 voix d'avance sur le candidat MoDem, est une formalité. C'est finalement dans la 2e que le résultat est le plus serré. Le duel fratricide entre le député sortant Bernard Bosson, candidat officiel de la majorité présidentielle, et Lionel Tardy tourne à l'avantage de ce dernier.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Bernard Accoyer, sortant | 56,07 % | - | PS | Sylvie Gillet de Thorey | 25,94 % | - | ||
2e | UMP | Lionel Tardy | 34,16 % | 55,51 % | NC | Bernard Bosson, sortant | 25,73 % | 44,49 % | ||
3e | UMP | Martial Saddier, sortant | 54,78 % | - | PS | Sébastien Montessuit | 13,30 % | - | ||
4e | UMP | Claude Birraux, sortant | 53,67 % | - | PS | Ali Harabi | 15,49 % | - | ||
5e | UMP | Marc Francina | 49,28 % | 63,59 % | PS | Clotilde Verguet | 16,81 % | 36,41 % | ||
Paris
Seine-Maritime
La gauche remporte ces législatives en prenant trois sièges à la droite (1re, 6e et 11e circonscriptions). Laurent Fabius, dans la 4e circonscription, est le candidat le mieux élu. La droite conserve trois des cinq fauteuils pris à la gauche en 2002 (9e, 10e et 12e circonscriptions). Ce sont les seules circonscriptions du département où les candidats UMP réalisent un meilleur résultat qu'en 2002.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Valérie Fourneyron | 35,10 % | 55,16 % | UMP | Bruno Devaux | 38,35 % | 44,84 % | ||
2e | UMP | Françoise Guégot | 33,66 % | 51,24 % | PS | François Zimeray | 30,25 % | 48,76 % | ||
3e | PS | Pierre Bourguignon, sortant | 34,44 % | 66,94 % | UMP | Catherine Tafforeau | 24,00 % | 33,06 % | ||
4e | PS | Laurent Fabius, sortant | 49,87 % | 67,54 % | UMP | Marie-Hélène Roux | 25,40 % | 32,46 % | ||
5e | PS | Christophe Bouillon | 40,29 % | 60,06 % | UMP | Marie-Agnès Poussier | 33,63 % | 39,94 % | ||
6e | PCF | Jean-Paul Lecoq | 16,74 % | 51,11 % | UMP | Denis Merville, sortant | 39,16 % | 48,89 % | ||
7e | UMP | Jean-Yves Besselat, sortant | 48,04 % | 56,39 % | PS | Laurent Logiou | 22,43 % | 43,61 % | ||
8e | PCF | Daniel Paul, sortant | 25,19 % | 57,43 % | UMP | Agathe Cahierre | 34,34 % | 42,57 % | ||
9e | UMP | Daniel Fidelin, sortant | 46,57 % | 53,16 % | PS | Estelle Grelier | 27,24 % | 46,84 % | ||
10e | UMP | Alfred Trassy-Paillogues, sortant | 49,36 % | 55,15 % | PS | Dominique Chauvel | 28,50 % | 44,85 % | ||
11e | PS | Sandrine Hurel | 22,06 % | 52,20 % | UMP | Jean Bazin | 34,63 % | 47,80 % | ||
12e | UMP | Michel Lejeune, sortant | 52,45 % | - | PS | Marie Le Vern | 27,88 % | - |
Seine-et-Marne
L'UMP réalise à nouveau le carton plein, malgré le basculement du département à gauche lors des cantonales de 2004. Didier Julia, plus ancien député de France avec 40 ans de mandat sans interruption, est réélu pour la 11e fois dans la 2e circonscription, malgré la candidature du maire de Fontainebleau, Frédéric Valletoux. Jean-François Copé, futur président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, est réélu dès le premier tour dans la 6e circonscription.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Jean-Claude Mignon, sortant | 49,11 % | 56,98 % | PS | Marie-Line Pichery | 23,91 % | 43,02 % | ||
2e | UMP | Didier Julia, sortant | 35,04 % | 57,77 % | DVD | Frédéric Valletoux | 21,22 % | 42,23 % | ||
3e | UMP | Yves Jégo, sortant | 49,65 % | 63,47 % | MRC | Sami Naïr | 13,14 % | 36,53 % | ||
4e | UMP | Christian Jacob, sortant | 54,67 % | - | PS | Serge Rossière-Rollin | 18,83 % | - | ||
5e | UMP | Franck Riester | 48,58 % | 58,95 % | PS | Marie Richard | 24,60 % | 41,05 % | ||
6e | UMP | Jean-François Copé, sortant | 54,26 % | - | PS | Monique Papin | 18,82 % | - | ||
7e | UMP | Yves Albarello | 46,41 % | 55,47 % | PS | Émeric Bréhier | 24,84 % | 44,53 % | ||
8e | UMP | Chantal Brunel, sortante | 46,28 % | 50,94 % | PS | Olivier Faure | 29,05 % | 49,06 % | ||
9e | UMP | Guy Geoffroy, sortant | 47,09 % | 54,56 % | PS | Jacques Heuclin | 28,06 % | 45,44 % |
Yvelines
Les Yvelines envoient un seul nouveau député à l'Assemblée nationale : Christian Blanc, élu dans la 3e circonscription où Anne-Marie Idrac ne se représentait pas. La droite domine largement la gauche et remporte la moitié des circonscriptions dès le premier tour. Au second tour, les résultats les plus serrés ont lieu dans les deux circonscriptions qui avaient basculées à gauche en 1997 : la 8e et la 11e.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Etienne Pinte, sortant | 46,62 % | 57,70 % | PS | Sylvie Faucheux | 22,08 % | 42,30 % | ||
2e | UMP | Valérie Pécresse, sortante | 54,80 % | - | PS | Véronique Fafin | 18,44 % | - | ||
3e | NC | Christian Blanc | 50,80 % | - | PS | Juliette Quinten | 14,63 % | - | ||
4e | UMP | Pierre Lequiller, sortant | 54,34 % | - | PS | Jacqueline Penez | 18,00 % | - | ||
5e | UMP | Jacques Myard, sortant | 51,09 % | - | PS | Michèle Vitrac-Pouzoulet | 18,53 % | - | ||
6e | UMP | Pierre Morange, sortant | 54,02 % | - | PS | Patrick Abisseror | 13,74 % | - | ||
7e | UMP | Pierre Cardo, sortant | 49,56 % | 57,80 % | DVG | Estelle Rodes | 24,48 % | 42,20 % | ||
8e | UMP | Pierre Bédier, sortant | 41,11 % | 50,67 % | PS | Françoise Descamps-Crosnier | 23,43 % | 49,33 % | ||
9e | UMP | Henri Cuq, sortant | 52,86 % | - | PS | Dominique Francesconi | 18,37 % | - | ||
10e | UMP | Christine Boutin, sortante | 49,23 % | 58,37 % | PS | Didier Fischer | 21,46 % | 41,63 % | ||
11e | UMP | Jean-Michel Fourgous, sortant | 44,01 % | 51,75 % | PS | Safia Otokoré | 27,24 % | 48,25 % | ||
12e | UMP | Jacques Masdeu-Arus, sortant | 41,91 % | 52,32 % | PRG | Eddie Aït | 21,56 % | 47,68 % |
Deux-Sèvres
« L'effet Ségolène » (qui ne se représente pas dans la 2e circonscription au profit de Delphine Batho), associé à une évolution progressive de l'électorat du département vers la gauche, permet au PS de gagner trois des quatre sièges.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Geneviève Perrin-Gaillard, sortante | 48,59 % | 65,24 % | UMP | Frédéric Rouille | 30,29 % | 34,76 % | ||
2e | PS | Delphine Batho | 44,56 % | 57,42 % | UMP | Jean-Pierre Griffault | 34,74 % | 42,58 % | ||
3e | UMP | Jean-Marie Morisset, sortant | 55,66 % | - | PS | Gaëtan Fort | 27,11 % | - | ||
4e | PS | Jean Grellier | 34,98 % | 51,41 % | UMP | Dominique Paillé, sortant | 43,89 % | 48,59 % |
Somme
La droite domine à nouveau ces législatives mais la vague bleue marque un reflux par rapport à 2002. Gilbert Mathon parvient à reprendre la 4e circonscription, perdue par le PS cinq ans plus tôt, tandis que Vincent Peillon échoue à moins de 150 voix de son adversaire UMP dans la 3e. Maxime Gremetz, qui s'est présenté contre le candidat investi par le PCF dans la 1re circonscription, est un des députés de gauche les mieux élus de France au soir du second tour. Le Nouveau Centre obtient deux députés, en conservant les deux circonscriptions détenues par l'UDF depuis 2002.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PCF diss. | Maxime Gremetz, sortant | 21,06 % | 59,33 % | NC | Jean-Yves Bourgois | 25,83 % | 40,67 % | ||
2e | NC | Olivier Jarde | 45,72 % | 52,82 % | PS | Sarah Thuilliez | 26,21 % | 47,18 % | ||
3e | UMP | Jérôme Bignon, sortant | 40,65 % | 50,15 % | PS | Vincent Peillon | 29,56 % | 49,85 % | ||
4e | PS | Gilbert Mathon | 26,11 % | 51,62 % | UMP | Joël Hart, sortant | 38,18 % | 48,38 % | ||
5e | NC | Stéphane Demilly, sortant | 49,02 % | 55,47 % | PS | Valérie Kumm | 26,96 % | 44,53 % | ||
6e | UMP | Alain Gest, sortant | 43,07 % | 50,72 % | PS | Jacques Fleury | 31,95 % | 49,28 % |
Tarn
Le seul changement notable est la succession réussie de Paul Quilès dans la 1re circonscription où Jacques Valax est largement élu.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Jacques Valax | 37,00 % | 62,67 % | UMP | Jacqueline Bousquet Salmani | 25,03 % | 37,33 % | ||
2e | PS | Thierry Carcenac, sortant | 39,59 % | 54,25 % | UMP | Catherine Reveillon | 36,95 % | 45,75 % | ||
3e | DVD[6] | Philippe Folliot, sortant | 34,25 % | 64,78 % | DVD | Jacques Thouroude | 25,55 % | 35,22 % | ||
4e | UMP | Bernard Carayon, sortant | 42,75 % | 53,61 % | PS | Monique Collange | 29,01 % | 46,39 % |
Tarn-et-Garonne
Les résultats sont serrés : Roland Garrigues ne parvient pas à reprendre la 1re circonscription mais Sylvia Pinel s'impose dans la 2e.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Brigitte Barèges, sortante | 42,07 % | 50,81 % | PS | Roland Garrigues | 31,18 % | 49,19 % | ||
2e | PRG | Sylvia Pinel | 29,17 % | 50,71 % | UMP | Jacques Briat, sortant | 37,51 % | 49,29 % |
Var
L'effondrement du FN permet à l'UMP d'emporter six des sept sièges dès le premier tour. Le département est l'un de ceux qui ont le plus voté pour Nicolas Sarkozy aux deux tours de l'élection présidentielle.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Geneviève Lévy, sortante | 57,89 % | - | DVG | Alain Jaubert | 15,87 % | - | ||
2e | UMP | Philippe Vitel, sortant | 53,18 % | - | PS | Robert Gaïa | 21,16 % | - | ||
3e | UMP | Jean-Pierre Giran, sortant | 51,40 % | - | PS | Mireille Chabot | 15,77 % | - | ||
4e | UMP | Jean-Michel Couve, sortant | 46,65 % | 65,98 % | PS | Michel Pineau | 15,78 % | 34,02 % | ||
5e | UMP | Georges Ginesta, sortant | 57,17 % | - | PS | Elsa Di Meo | 16,55 % | - | ||
6e | UMP | Josette Pons, sortante | 52,03 % | - | PS | Michaël Latz | 18,25 % | - | ||
7e | UMP | Jean-Sébastien Vialatte, sortant | 51,10 % | - | PRG | Laroussi Oueslati | 13,13 % | - |
Vaucluse
Comme dans tous les départements, le recul du FN profite à l'UMP. Le seul évènement notable est la défaite du député sortant Maurice Giro dans la 2e circonscription. N'ayant pas obtenu l'investiture de l'UMP, il se présente tout de même mais est largement distancé au premier tour par le candidat socialiste et Jean-Claude Bouchet. Ce dernier est facilement élu au second tour.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Marie-Josée Roig, sortante | 44,69 % | 56,71 % | PS | Michèle Fournier-Armand | 21,15 % | 43,29 % | ||
2e | UMP | Jean-Claude Bouchet | 34,16 % | 55,28 % | PS | Jean-Louis Joseph | 25,02 % | 44,72 % | ||
3e | UMP | Jean-Michel Ferrand, sortant | 48,79 % | 64,47 % | PS | Nadine Peris | 16,44 % | 35,53 % | ||
4e | UMP | Thierry Mariani, sortant | 41,36 % | 60,18 % | PS | Pierre Meffre | 20,34 % | 39,82 % |
Vendée
Jean-Luc Préel est réélu dans la 1re circonscription après un premier tour difficile où un candidat DVD est arrivé en deuxième position avant d'accepter de se retirer pour éviter une triangulaire qui aurait pu être favorable au PS. Dans la 4e circonscription, Véronique Besse prend facilement la succession de Philippe de Villiers.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | NC | Jean-Luc Préel, sortant | 31,03 % | 56,89 % | PS | Patricia Cereijo | 25,26 % | 43,11 % | ||
2e | UMP | Dominique Caillaud, sortant | 46,77 % | 54,78 % | PS | Sylviane Bulteau | 28,91 % | 45,22 % | ||
3e | UMP | Louis Guédon, sortant | 52,74 % | - | PS | Jacques Baud | 18,07 % | - | ||
4e | MPF | Véronique Besse | 60,96 % | - | PS | Jean-François Bolteau | 16,40 % | - | ||
5e | DVD[7] | Joël Sarlot, sortant | 52,23 % | - | PS | Claudette Boutet | 15,99 % | - |
Vienne
La nomination de Jean-Pierre Raffarin comme premier ministre avait favorisé la droite en 2002, la candidature de Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes depuis 2004, à l'élection présidentielle, permet à la gauche d'inverser le rapport de force, avec l'élection de Catherine Coutelle et de Jean-Michel Clément dans les 2e et 3e circonscriptions.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Alain Claeys, sortant | 42,82 % | 59,10 % | UMP | Jacqueline Daigre | 34,19 % | 40,90 % | ||
2e | PS | Catherine Coutelle | 34,58 % | 55,06 % | UMP | Jean-Yves Chamard, sortant | 40,15 % | 44,94 % | ||
3e | PS | Jean-Michel Clément | 30,66 % | 50,09 % | UMP | Gérard Herbert | 38,63 % | 49,91 % | ||
4e | UMP | Jean-Pierre Abelin, sortant | 46,16 % | 56,62 % | PS | Brigitte Toudusson | 25,77 % | 43,38 % |
Haute-Vienne
Bastion de la gauche, la Haute-Vienne envoie quatre députés socialistes à l'Assemblée nationale. Contrairement à 2002, Alain Marsaud n'a pas pu résister dans la 1re circonscription.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Monique Boulestin | 35,59 % | 53,09 % | UMP | Alain Marsaud, sortant | 40,38 % | 46,91 % | ||
2e | PS | Daniel Boisserie, sortant | 33,82 % | 60,89 % | UMP | Évelyne Guilhem | 31,58 % | 39,11 % | ||
3e | PS | Marie-Françoise Pérol-Dumont, sortante | 46,59 % | 62,33 % | UMP | Béatrice Martineau | 30,98 % | 37,67 % | ||
4e | PS | Alain Rodet, sortant | 48,52 % | 65,90 % | UMP | Sarah Gentil | 27,79 % | 34,10 % |
Vosges
Les quatre députés UMP sont confortablement réélus.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Michel Heinrich, sortant | 53,15 % | - | PS | Marie-France Glaudel | 22,94 % | - | ||
2e | UMP | Gérard Cherpion, sortant | 43,92 % | 54,99 % | PS | Christian Pierret | 28,75 % | 45,01 % | ||
3e | UMP | François Vannson, sortant | 53,70 % | - | PS | Jacqueline Bedez-Stouvenel | 16,18 % | - | ||
4e | UMP | Jean-Jacques Gaultier, sortant | 49,13 % | 55,72 % | PS | Christian Franqueville | 31,36 % | 44,28 % |
Yonne
Le mauvais report des voix centristes ne parvient pas à empêcher l'UMP de conserver les trois sièges. Marie-Louise Fort succède à Philippe Auberger dans la 3e circonscription mais avec un résultat largement inférieur à celui obtenu par son prédécesseur en 2002.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Jean-Pierre Soisson, sortant | 39,45 % | 54,53 % | PS | Mireille Le Corre | 21,95 % | 45,47 % | ||
2e | UMP | Jean-Marie Rolland, sortant | 44,99 % | 53,82 % | PS | Jean-Yves Caullet | 28,76 % | 46,18 % | ||
3e | UMP | Marie-Louise Fort | 37,49 % | 53,03 % | PRG | Daniel Paris | 21,37 % | 46,97 % |
Territoire de Belfort
Les deux députés sortants sont reconduits plus facilement qu'en 2002. Dans la 1re circonscription, Damien Meslot manque de quatre voix sa réélection au premier tour, tandis que dans la 2e, Jean-Pierre Chevènement mène le « combat de trop » face à Michel Zumkeller.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Damien Meslot, sortant | 49,99 % | 58,66 % | PS | Anne-Marie Forcinam | 24,02 % | 41,34 % | ||
2e | UMP | Michel Zumkeller, sortant | 43,15 % | 54,48 % | MRC | Jean-Pierre Chevènement | 26,03 % | 45,52 % |
Essonne
Les équilibres ne sont pas modifiés par rapport aux législatives précédentes. Les dix députés sortants sont réélus. Nicolas Dupont-Aignan, qui a quitté l'UMP mais a appelé à voter pour Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle, est le mieux élu du département dans la 8e circonscription. En revanche, Pierre Lasbordes ne devance que de 200 voix sa concurrente socialiste dans la 5e circonscription.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Manuel Valls, sortant | 41,30 % | 60,12 % | UMP | Cristela de Oliveira | 31,75 % | 39,88 % | ||
2e | UMP | Franck Marlin, sortant | 54,99 % | - | PS | Marie-Agnès Labarre | 18,58 % | - | ||
3e | UMP | Geneviève Colot, sortant | 44,46 % | 54,58 % | PS | Brigitte Zins | 24,85 % | 45,42 % | ||
4e | UMP | Nathalie Kosciusko-Morizet, sortante[8] | 46,97 % | 56,09 % | PS | Olivier Thomas | 25,04 % | 43,91 % | ||
5e | UMP | Pierre Lasbordes, sortant | 41,78 % | 50,25 % | PS | Maud Olivier | 25,30 % | 49,75 % | ||
6e | PS | François Lamy, sortant | 34,07 % | 52,64 % | UMP | Véronique Carantois | 39,59 % | 47,36 % | ||
7e | UMP | Jean Marsaudon, sortant | 44,59 % | 52,04 % | PS | Simone Mathieu | 29,12 % | 47,96 % | ||
8e | DLR | Nicolas Dupont-Aignan, sortant | 57,38 % | - | PS | Véronique Hache-Aguilar | 22,05 % | - | ||
9e | UMP | Georges Tron, sortant | 48,86 % | 55,78 % | PS | Thierry Mandon | 26,15 % | 44,22 % | ||
10e | PS | Julien Dray, sortant | 32,86 % | 53,48 % | UMP | Laurence Gaudin | 36,12 % | 46,52 % |
Hauts-de-Seine
Terre d'élection du nouveau président de la République, les Hauts-de-Seine envoient à nouveau dix députés de droite à l'Assemblée nationale. Cinq d'entre eux sont élus dès le premier tour dont Joëlle Ceccaldi-Raynaud, qui succède à Nicolas Sarkozy dans la 6e circonscription. La candidature de Jean-Christophe Fromentin a néanmoins convaincu une partie non négligeable des électeurs de Nicolas Sarkozy en 2002. Le renouvellement a lieu dans le camp communiste où deux des trois députés sont élus pour la première fois. Les socialistes, battus au premier tour dans les « îlots rouges », n'obtiennent aucun siège.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PCF | Roland Muzeau | 26,75 % | 63,54 % | UMP | Véronique Vigneron | 28,41 % | 36,46 % | ||
2e | UMP | Manuel Aeschlimann, sortant | 46,73 % | 56,19 % | PS | Michèle Etcheberry | 22,95 % | 43,81 % | ||
3e | UMP | Jacques Kossowski, sortant | 56,79 % | - | PS | Jean-André Lasserre | 18,01 % | - | ||
4e | PCF | Jacqueline Fraysse, sortante | 25,54 % | 54,44 % | UMP | Christian Dupuy | 37,38 % | 45,56 % | ||
5e | UMP | Patrick Balkany, sortant | 42,11 % | 55,25 % | PS | Gilles Catoire | 23,56 % | 44,75 % | ||
6e | UMP | Joëlle Ceccaldi-Raynaud, sortante[9] | 52,69 % | - | PS | Nadine Jeanne | 11,59 % | - | ||
7e | UMP | Patrick Ollier, sortant | 60,29 % | - | PS | Bertrand Rocheron | 16,03 % | - | ||
8e | UMP | Jean-Jacques Guillet, sortant | 50,09 % | - | PRG | Caroline Roy | 21,13 % | - | ||
9e | UMP | Pierre-Christophe Baguet, sortant | 59,32 % | - | PS | Pierre Gaborit | 18,17 % | - | ||
10e | NC | André Santini, sortant | 47,85 % | 55,90 % | PS | Lucile Schmid | 25,41 % | 44,10 % | ||
11e | PCF | Marie-Hélène Amiable | 27,40 % | 58,58 % | NC | Jean-Loup Metton | 36,32 % | 41,42 % | ||
12e | UMP | Philippe Pemezec, sortant | 46,59 % | 52,90 % | PS | Philippe Kaltenbach | 30,11 % | 47,10 % | ||
13e | UMP | Patrick Devedjian, sortant | 46,12 % | 54,90 % | PS | Michèle Canet | 23,62 % | 45,10 % |
Seine-Saint-Denis
Comme en 2002, neuf sièges reviennent à la gauche et quatre à la droite. Le PCF perd la 3e circonscription : au premier tour, le candidat désigné pour succéder à Muguette Jacquaint arrive en troisième position derrière les candidats du PS et de l'UMP. Dans la 7e circonscription, Mouna Viprey se retire conformément à l'accord traditionnel de désistement réciproque en faveur du candidat de gauche le mieux entre le PS et le PCF, alors qu'elle aurait pu inquiéter le député apparenté communiste Jean-Pierre Brard. À droite, Patrice Calmejane, dans la 8e, et Gérard Gaudron, dans la 10e circonscription, parviennent à prendre la suite de Robert Pandraud et Jean-Claude Abrioux.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Bruno Le Roux, sortant | 34,66 % | 62,71 % | UMP | Brigitte Espinasse | 23,78 % | 37,29 % | ||
2e | PCF | Patrick Braouezec, sortant | 32,72 % | 65,00 % | UMP | Evelyne Nicol | 22,63 % | 35,00 % | ||
3e | PS | Daniel Goldberg | 28,12 % | 61,52 % | UMP | Kamel Hamza | 18,33 % | 38,48 % | ||
4e | PCF | Marie-George Buffet, sortante | 32,26 % | 55,95 % | UMP | Thierry Meignen | 34,35 % | 44,05 % | ||
5e | NC | Jean-Christophe Lagarde, sortant | 45,95 % | 59,87 % | PCF | Abdel Sadi | 20,28 % | 40,13 % | ||
6e | PS | Claude Bartolone, sortant | 39,16 % | 64,62 % | UMP | Jean-Claude Dupont | 27,78 % | 35,38 % | ||
7e | App.PCF | Jean-Pierre Brard, sortant | 28,53 % | 100,00 % | PS | Mouna Viprey | 25,39 % | - | ||
8e | UMP | Patrice Calmejane | 32,89 % | 55,69 % | PS | Élisabeth Pochon | 26,51 % | 44,31 % | ||
9e | PS | Élisabeth Guigou, sortante | 37,74 % | 60,25 % | UMP | Georgia Vincent | 29,90 % | 39,75 % | ||
10e | UMP | Gérard Gaudron | 27,51 % | 50,98 % | PS | Gérard Ségura | 28,83 % | 49,02 % | ||
11e | PCF | François Asensi, sortant | 33,06 % | 56,75 % | UMP | Martine Valleton | 32,87 % | 43,25 % | ||
12e | UMP | Éric Raoult, sortant | 46,91 % | 53,82 % | PS | Pascal Popelin | 28,42 % | 46,18 % | ||
13e | PS | Michel Pajon, sortant | 34,09 % | 54,79 % | UMP | Elizabeth Demuynck | 33,56 % | 45,21 % |
Val-de-Marne
La droite gagne un siège de plus sur la gauche grâce à Didier Gonzales qui l'emporte avec moins de 150 voix d'avance sur Roger-Gérard Schwartzenberg, élu depuis 1988 dans la 3e circonscription. Le communiste Pierre Gosnat prend facilement la succession de Jean-Claude Lefort dans la 10e circonscription.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Henri Plagnol, sortant | 44,40 % | 54,23 % | UDF-MoDem | Jean-Marie Cavada | 22,27 % | 45,77 % | ||
2e | PS | Laurent Cathala, sortant | 38,84 % | 60,19 % | UMP | Monique Baron | 29,92 % | 39,81 % | ||
3e | UMP | Didier Gonzales | 38,98 % | 50,20 % | PRG | Roger-Gérard Schwartzenberg, sortant | 27,74 % | 49,80 % | ||
4e | UMP | Jacques-Alain Benisti, sortant | 37,93 % | 56,61 % | PS | Simone Abraham-Thisse | 22,92 % | 43,39 % | ||
5e | UMP | Gilles Carrez, sortant | 46,05 % | 55,61 % | PCF | Dominique Adenot | 16,50 % | 44,39 % | ||
6e | UMP | Patrick Beaudouin, sortant | 45,29 % | 53,64 % | PS | David Dornbusch | 19,83 % | 46,36 % | ||
7e | UMP | Marie-Anne Montchamp, sortante | 48,82 % | 58,45 % | PS | Monique Joubert | 18,88 % | 41,55 % | ||
8e | UMP | Michel Herbillon, sortant | 53,23 % | - | PS | Eve Durquety | 22,83 % | - | ||
9e | PS | René Rouquet, sortant | 38,19 % | 64,99 % | UMP | Emmanuel Njoh | 25,29 % | 35,01 % | ||
10e | PCF | Pierre Gosnat | 28,93 % | 64,70 % | UMP | Philippe Bachschmidt | 25,24 % | 35,30 % | ||
11e | PS | Jean-Yves Le Bouillonnec, sortant | 29,66 % | 62,79 % | UMP | Sophie Pinon | 26,88 % | 37,21 % | ||
12e | UMP | Richard Dell'Agnola, sortant | 42,66 % | 50,54 % | PS | Patrick Sève | 30,34 % | 49,46 % |
Val-d'Oise
Dominique Strauss-Kahn devient le seul représentant du PS dans le département après la victoire sur le fil (un peu moins de 300 voix d'avance) de Yanick Paternotte sur Jean-Pierre Blazy dans la 9e circonscription. Claude Bodin succède à Francis Delattre dans la 4e circonscription.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Philippe Houillon, sortant | 49,56 % | 58,64 % | PS | Corine Droulon | 22,97 % | 41,36 % | ||
2e | UMP | Axel Poniatowski, sortant | 45,42 % | 53,08 % | PS | Dominique Lefebvre | 28,04 % | 46,92 % | ||
3e | UMP | Jean Bardet, sortant | 45,11 % | 54,03 % | PS | Nelly Leon | 22,63 % | 45,97 % | ||
4e | UMP | Claude Bodin | 39,27 % | 54,94 % | PS | Gérard Sebaoun | 24,09 % | 45,06 % | ||
5e | UMP | Georges Mothron, sortant | 41,13 % | 51,01 % | PS | Faouzi Lamdaoui | 26,78 % | 48,99 % | ||
6e | UMP | François Scellier, sortant | 48,78 % | 58,09 % | PS | Marie-Paule Georgelin | 22,60 % | 41,91 % | ||
7e | UMP | Jérôme Chartier, sortant | 47,77 % | 56,78 % | PS | Didier Arnal | 25,05 % | 43,22 % | ||
8e | PS | Dominique Strauss-Kahn, sortant | 37,00 % | 55,47 % | UMP | Sylvie Noachovitch | 37,37 % | 44,53 % | ||
9e | UMP | Yanick Paternotte | 39,55 % | 50,43 % | PS | Jean-Pierre Blazy, sortant | 28,88 % | 49,57 % |
Guadeloupe
Contrairement à 2002, une certaine stabilité marque ces élections puisqu'un seul député sortant (Joël Beaugendre, battu par Jeanny Marc dans la 3e circonscription) n'est pas reconduit.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | DVG | Éric Jalton, sortant | 42,34 % | 62,71 % | DVD | Josette Jerpan | 22,34 % | 37,29 % | ||
2e | UMP | Gabrielle Louis-Carabin, sortante | 35,88 % | 54,87 % | DVG | Ernest Moutoussamy | 33,48 % | 45,13 % | ||
3e | DVG | Jeanny Marc | 19,01 % | 58,11 % | UMP | Joël Beaugendre, sortant | 27,15 % | 41,89 % | ||
4e | PS | Victorin Lurel, sortant | 48,83 % | 52,58 % | DIV | Albert Dorville | 38,79 % | 47,42 % |
Martinique
Serge Letchimy reprend l'ancien siège d'Aimé Césaire pour le PPM en écrasant Philippe Edmond-Mariette dans la 3e circonscription.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Louis-Joseph Manscour, sortant | 34,88 % | 55,02 % | UMP | Yan Anselme Monplaisir | 23,82 % | 44,98 % | ||
2e | UMP | Alfred Almont, sortant | 45,01 % | 51,83 % | DVG | Catherine Conconne | 27,37 % | 48,17 % | ||
3e | DVG | Serge Letchimy | 51,37 %[4] | 67,77 % | DVG | Philippe Edmond-Mariette, sortant[10] | 23,17 % | 32,23 % | ||
4e | REG | Alfred Marie-Jeanne, sortant | 51,95 %[4] | 68,46 % | UMP | André Lesueur | 26,28 % | 31,54 % |
Guyane
Grâce au très bon report des voix du candidat régionaliste, Chantal Berthelot fait tomber Léon Bertrand, élu de la 2e circonscription depuis sa création en 1988.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | DVG | Christiane Taubira, sortante | 36,67 % | 63,41 % | UMP | Rémy-Louis Budoc | 23,68 % | 36,59 % | ||
2e | DVG | Chantal Berthelot | 23,22 % | 52,87 % | UMP | Léon Bertrand, sortant | 42,04 % | 47,13 % |
Réunion
Didier Robert, qui succède à André Thien Ah Koon, frappé d'inégibilité, dans la 3e circonscription est le candidat le mieux élu alors qu'il est opposé au président de la région, Paul Vergès. Le PS renforce ses positions en conservant la 4e circonscription et en s'emparant de la 5e.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | René-Paul Victoria, sortant | 28,55 % | 51,46 % | PS | Gilbert Annette | 25,28 % | 48,54 % | ||
2e | PCR | Huguette Bello, sortante | 46,67 % | 59,61 % | DVD | Alain Bénard | 35,77 % | 40,39 % | ||
3e | UMP | Didier Robert | 44,71 % | 62,42 % | PCR | Paul Vergès | 20,80 % | 37,58 % | ||
4e | PS | Patrick Lebreton | 33,06 % | 58,51 % | UMP | Michel Fontaine | 31,64 % | 41,79 % | ||
5e | PS | Jean-Claude Fruteau | 32,55 % | 59,95 % | UMP | Bertho Audifax, sortant | 31,27 % | 40,05 % |
Saint-Pierre-et-Miquelon
La chute est brutale pour le député sortant qui perd plus de vingt points par rapport à 2002 et laisse son siège à Annick Girardin.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PRG | Annick Girardin | 31,06 % | 51,27 % | UMP | Gérard Grignon, sortant | 35,31 % | 48,73 % |
Mayotte
Abdoulatifou Aly, soutenu par le MoDem, l'emporte sur le député UMP sortant.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | DIV | Abdoulatifou Aly | 21,39 % | 56,28 % | UMP | Mansour Kamardine, sortant | 27,92 % | 43,72 % |
Wallis-et-Futuna
Comme dans la majorité des DOM-TOM, les législatives sont fatales au député UMP sortant.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | PS | Albert Likuvalu | 31,14 % | 51,79 % | UMP | Victor Brial, sortant | 33,72 % | 48,21 % |
Nouvelle-Calédonie
Jacques Lafleur chute de manière spectaculaire dans la 1re circonscription : il termine cinquième du premier tour avec seulement 11,74 % des voix. La présence au second tour d'un candidat indépendantiste (une première depuis la création de cette circonscription très anti-indépendantiste en 1988) permet à Gaël Yanno d'être élu largement.
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | UMP | Gaël Yanno | 30,89 % | 69,21 % | IND | Charles Washetine | 15,78 % | 30,79 % | ||
2e | UMP | Pierre Frogier, sortant | 34,53 % | 54,13 % | IND | Charles Pidjot | 30,38 % | 45,87 % |
Polynésie française
Circonscription | Élu(e) | Battu(e) (seconde place) | ||||||||
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Parti | Nom | % suf. expr. | Parti | Nom | % suf. expr. | |||||
1er tour | 2e tour | 1er tour | 2e tour | |||||||
1re | DVD | Michel Buillard, sortant | 41,52 % | 54,07 % | DVG | Oscar Temaru | 40,15 % | 45,93 % | ||
2e | UMP | Bruno Sandras | 36,98 % | 56,94 % | DVG | Pierre Aroarii Frebault | 29,73 % | 43,06 % |
Références et notes
- Il a succédé à Jacques Barrot lors d'une législative partielle en 2004
- Député depuis 2006 à la suite du décès d'Édouard Landrain.
- Elle a succédé à Gérard Léonard en 2006 à la suite de son décès
- la faiblesse de la participation n'a pas permis au candidat d'atteindre le seuil de 25 % des électeurs inscrits nécessaire à une élection au premier tour.
- suppléant de Jean Besson, il lui a succédé en 2003.
- Candidat Majorité Présidentielle
- soutenu par le MPF
- suppléante de Pierre-André Wiltzer, elle lui a succédé dès 2002, lors de sa nomination au gouvernement.
- suppléante de Nicolas Sarkozy, elle l'a remplacé pendant toute la législature sauf entre janvier et juin 2005, en raison de ses fonctions gouvernementales.
- suppléant de Pierre Samot, il lui a succédé à partir de 2003, à la suite d'une décision du Conseil constitutionnel.
Liens externes, sources
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