Philippe Folliot

Philippe Folliot, né le à Albi (Tarn), est un homme politique français. Président de l'Alliance centriste, il est député de 2002 à 2020, puis sénateur depuis 2020.

Pour les articles homonymes, voir Folliot.

Philippe Folliot

Philippe Folliot en 2016.
Fonctions
Sénateur français
En fonction depuis le
(11 mois et 16 jours)
Élection 27 septembre 2020
Circonscription Tarn
Groupe politique UC
Président de l'Alliance centriste
En fonction depuis le
(5 ans et 14 jours)
Élection
Prédécesseur Jean Arthuis
Député français

(18 ans, 3 mois et 11 jours)
Élection 16 juin 2002
Réélection 17 juin 2007
17 juin 2012
18 juin 2017
Circonscription 3e du Tarn (2002-2012)
1re du Tarn (2012-2020)
Groupe politique app. UDF (2002-2007)
NC (2007-2012)
UDI (2012-2017)
LREM (2017-2020)
Prédécesseur Jacques Limouzy (2002)
Jacques Valax (2012)
Successeur Linda Gourjade (2012)
Muriel Roques-Étienne (2020)
Conseiller départemental du Tarn

(6 ans, 2 mois et 25 jours)
Avec Brigitte Pailhé-Fernandez
Élection 22 mars 2015
Circonscription Canton des Hautes Terres d'Oc
Prédécesseur Canton créé
Successeur Daniel Vidal
Maire de Saint-Pierre-de-Trivisy

(11 ans, 11 mois et 26 jours)
Successeur Nelly Barthès

(1 an et 12 jours)
Prédécesseur Nelly Barthès
Successeur Pascal Cavaillès
Conseiller général du Tarn

(13 ans, 11 mois et 18 jours)
Circonscription Canton de Vabre
Prédécesseur Jean-Marie Arnaud
Successeur Jacques Pagès
Conseiller régional de Midi-Pyrénées

(4 ans, 3 mois et 25 jours)
Conseiller municipal de Castres

(6 ans et 14 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Albi (France)
Nationalité Française
Parti politique UDI (2012-2017)
AC (depuis 2009)
LREM (depuis 2017)
Diplômé de IEP de Toulouse
Université Toulouse-I-Capitole

Biographie

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2020). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Diplômé de l'Institut d'études politiques de Toulouse en 1984[1] et titulaire d'un DEA d'études politiques à l'université Toulouse-I-Capitole, ce gaulliste social est maire de Saint-Pierre-de-Trivisy de 1989 (plus jeune maire de France) à 2000, conseiller général du canton de Vabre de 1994 à 2008 et conseiller régional de Midi-Pyrénées de 1998 à 2002.

Élu député, il est apparenté au groupe UDF à l'Assemblée nationale de 2002 à 2007. Durant cette législature, il est rapporteur pour avis du budget de la gendarmerie. Après avoir soutenu François Bayrou pendant l'élection présidentielle française de 2007[2], il est réélu député (64,78 % au second tour[3]) et devient apparenté au groupe Nouveau Centre tout en n'adhérant pas à ce parti.

Malgré un des meilleurs scores nationaux d'une liste centriste indépendante, il échoue dans sa tentative de conquête de la municipalité de Castres lors des élections municipales françaises de 2008[4].

Depuis 2002, il s'est rendu sur la quasi-totalité des théâtres d'opérations extérieures (Tchad, Mali, Liban, Kosovo) et cinq fois en Afghanistan notamment pour rencontrer les hommes du régiment de sa ville de Castres, le 8e RPIMA[5]. Il est élu en 2009 vice-président de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale.

En , il adhère au parti Alliance centriste[6],[7] et en devient le porte-parole national, puis le président exécutif le . Il préside cette composante fondatrice de l'UDI après avoir été élu à l'unanimité en .

Le , Philippe Folliot annonce qu'il est favorable à la candidature de François Bayrou pour la présidentielle de 2012[8],[9],[10],[11].

Réélu député de la nouvelle Première circonscription du Tarn en 2012, il est membre fondateur de l'UDI aux côtés de son président Jean-Louis Borloo et siège au comité exécutif. À partir de , il est désigné troisième vice-président du parti chargé des questions de défense nationale et de sécurité. À l'Assemblée nationale, il est élu secrétaire de la commission de la Défense nationale et des forces armées et devient président du Groupe d'études Granit, pierres naturelles, carrières et matériaux de construction et du Groupe d'amitié France-Égypte. À ce titre, il s'est rendu plusieurs fois dans ce pays dans le cadre de la diplomatie parlementaire afin de renforcer les relations entre les deux pays.

En , il est élu maire de Saint-Pierre-de-Trivisy (Tarn) avant de céder sa place un an plus tard à Pascal Cavaillès, qui devient le benjamin des maires du Tarn. En , il devient président de la communauté de communes Val et Plateau Mont-de-Lacaune jusqu'à sa fusion avec la communauté de communes Sidobre-Val d'Agout le .

En mars 2015, en tandem avec Brigitte Pailhé-Fernandez dans le canton des Hautes Terres d'Oc, ils sont les deux seuls conseillers départementaux élus[12],[13] dès le premier tour[14],[15],[16].

Lors de ces élections départementales de 2015 dans le Tarn, il prend la tête d'une coalition UMP-UDI-DVD en vue de faire basculer le département. Cet objectif n'est finalement pas atteint, mais il se présente tout de même à la présidence du conseil départemental. Il est battu par Thierry Carcenac (PS) avec 18 voix contre 28[17].

Spécialiste des questions de la mer et de l'outre-mer, auteur en 2009 de « France-sur-mer : un empire oublié », en 2015, il est le premier élu de la République française à poser le pied sur l'île de Clipperton, unique territoire français du Pacifique nord. Il soutient la valorisation de cette île inoccupée du Pacifique, notamment par l'implantation d'une base scientifique internationale. Ses propositions sont consignées dans un rapport ( « Valoriser l’île de la Passion (Clipperton) par l’implantation d’une station scientifique à caractère international ») remis à la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin en [18]. Il fait adopter en novembre de la même année, à l’unanimité, sa proposition de loi visant à donner un statut particulier[évasif] à cette île par l’Assemblée nationale[19].

Ayant visité la quasi-totalité des départements et collectivités d'outre-mer et étant un des rares parlementaires à s'être rendu dans les Terres australes et antarctiques françaises (l'archipel Crozet, les îles Kerguelen, île Amsterdam, les îles Eparses (île Tromelin), il est pour cette dernière à l'initiative avec ses collègues Laurent Furst (LR) et Gilbert Le Bris (PS) de la fronde parlementaire contre la ratification du traité de cogestion avec l'île Maurice. Il s'agit à ce jour de l'unique traité non ratifié par le Parlement.[réf. nécessaire]

En 2016, il est élu à l’unanimité président de l’Alliance centriste à la place de Jean Arthuis. Il soutient Nathalie Kosciusko-Morizet dans le cadre de la primaire de la droite et du centre où ni l'Alliance centriste ni l'UDI n'ont présenté de candidats. Il annonce finalement, en , son soutien à Emmanuel Macron à l'élection présidentielle suivante et s'implique dans cette campagne en étant le seul député de l'opposition à l'avoir soutenu avant le premier tour[20].

Le , il est réélu député de la première circonscription du Tarn dans le cadre de la majorité présidentielle. Il reçoit 70,71 % des voix au 2d tour[21].

En , il coécrit avec le professeur Christian Jost un livre intitulé La Passion - Clipperton, l'île sacrifiée il intègre la délégation aux Outre-mer de l'Assemblée nationale et est désigné membre du conseil consultatif des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Il est, peu après, à l'initatiative d'une tribune cosignée par 50 député de toutes tendances politiques relative à la défense de la souveraineté dans les Îles Éparses.

En 2019, il devient président du Groupe Alliance des démocrates et libéraux avant d'être désigné par ses pairs vice-président de l'Assemblée Parlementaire de l'OTAN.

En septembre, il devient auditeur de la première session nationale du Cycle des Hautes Études de la Culture qui a pour thème les « Territoires de Culture ». Ce parcours de formation de haut niveau a notamment pour objectifs le décloisonnement, le partage et le renouvellement des approches en matière culturelle. Il doit permettre aux auditeurs de construire une vision stratégique et partagée sur les grands enjeux des politiques culturelles face aux mutations contemporaines.

En , il est réélu au conseil municipal de Saint-Pierre de Trivisy.

Philippe Folliot est le président fondateur de l'association culturelle Marcel Guiraud qui a initié le 1er restaurant-bibliothèque de France La Biblioteca à Saint-Pierre-de-Trivisy et l'auteur, avec le photographe Max Armengaud, d'un ouvrage référence sur la Montagne Tarnaise, Nostra Montanha.[22]

Supporteur du Castres olympique et du Sporting club albigeois, et du XV de France, il est président de l'Amicale de rugby, talonneur du XV parlementaire.

Détail des mandats et fonctions

Mandats en cours

  • Depuis le  : premier adjoint de Saint-Pierre-de-Trivisy ;
  • Depuis le  : sénateur du Tarn.

Anciens mandats

Publications

  • Philippe Folliot et Xavier Louy, France-sur-Mer : un empire oublié, Éditions du Rocher, 2009
  • Philippe Folliot et Max Armengaud, Nòstra Montanha, la montagne Tarnaise, Éditions la Bibliotèca, 2015
  • Philippe Folliot, Ma France – Chroniques des temps présents et futurs, Éditions la Bibliotèca, 2016
  • Philippe Folliot et Christian Jost La Passion - Clipperton, l'île sacrifiée, Éditions la Bibliotèca, 2018
  • Philippe Folliot, Ma France – Cent discours pour convaincre, Éditions la Bibliotèca, 2019

Notes et références

  1. Annuaire des diplômés : Édition du cinquantenaire 2007-2009, Association des diplômés de l'Institut d'études politiques de Toulouse, 3e trimestre 2009, 488 p., p. 127
  2. Le président de l'UDF compte ses soutiens, La Croix, 30 avril 2007.
  3. Élections législatives de 2007 - résultats dans la 3e circonscription du Tarn sur le site du ministère de l'Intérieur
  4. Résultats des élections municipales de 2008 à Castres sur le site officiel du ministère de l'Intérieur
  5. « http://www.lcp.fr/emissions/jaimerais-vous-y-voir/2736-philippe-folliot-chez-les-paras »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  6. « La semaine du député », sur Philippe Folliot (consulté le )
  7. « Le bureau exécutif », sur Alliance centriste (consulté le )
  8. http://www.philippe-folliot.fr/wp-content/uploads/2011/11/semaine-du-6-au-13-novembre.pdf
  9. Les lieutenants de François Bayrou pour 2012, Le Figaro, 16 novembre 2011.
  10. Le député Philippe Folliot rejoint François Bayrou, toulouse7.com, 13 décembre 2011.
  11. À droite, de plus en plus de ralliements à François Bayrou, Le Figaro, 8 janvier 2012.
  12. http://www.tarn.fr/fr/conseil-general/institution-departementale/pages/cantons-carte.aspx
  13. http://www.tarn.fr/Fr/conseil-general/assemblee-departementale/Documents/Redecoupage-des-cantons-du-Tarn_carte.pdf
  14. http://www.tarn.fr/Fr/conseil-general/assemblee-departementale/Pages/assembleedep/conseillers-generaux.aspx
  15. http://www.tarn.fr/Fr/conseil-general/assemblee-departementale/Documents/Trombinoscope-Elus-2015-2021.pdf
  16. http://fr.calameo.com/read/001547609029185baf6f5
  17. Thierry Tchukriel, « Tarn : Thierry Carcenac réélu président par 28 voix contre 18 voix à Philippe Folliot », sur Le Tarn Libre, (consulté le )
  18. Philippe Folliot, « Valoriser l'île de La Passion (Clipperton) par l'implantation d'une station scientifique à caractère international », sur www.ladocumentationfrancaise.fr (consulté le )
  19. « La proposition de loi sur l’île de Clipperton de Philippe FOLLIOT adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale – Philippe FOLLIOT – Sénateur du Tarn », sur www.philippe-folliot.fr (consulté le )
  20. « L'UDI excommunie l'Alliance centriste pour son ralliement à Emmanuel Macron », sur Europe1,
  21. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  22. « Asso. Culturelle Marcel Guiraud | La Biblioteca », sur www.labiblioteca.fr (consulté le )

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

  • Portail de la politique française
  • Portail du Tarn
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.