Francis Delattre
Francis Delattre, homme politique français, né le à Naours (Somme), a été maire de Franconville-la-Garenne de 1983 jusqu'au . Il a été député de la Nation de la VIIIe législature (1986) à la XIIe législature (2002). De 2003 à 2008, il a été vice-président de la communauté d'agglomération Val-et-Forêt. Il est membre de l'UMP. Il est élu sénateur le et vice-président de la Commission des finances à partir d'.
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Francis Delattre | |
Fonctions | |
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Maire de Franconville | |
– (34 ans, 9 mois et 8 jours) |
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Prédécesseur | Annie Brunet |
Successeur | Xavier Melki |
Sénateur du Val-d'Oise | |
– (6 ans) |
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Élection | 25 septembre 2011 |
Groupe politique | UMP (2011-2015) LR (2015-2017) |
Prédécesseur | Lucienne Malovry |
Successeur | Arnaud Bazin |
Député de la 4e circonscription du Val-d'Oise | |
– (18 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Législature | IXe, Xe, XIe et XIIe |
Groupe politique | UDF (1988-1993) UDFC (1993-1997) UDF (1997-2002) UMP (2002-2007) |
Prédécesseur | Aucun (recréation) |
Successeur | Claude Bodin |
Député du Val-d'Oise | |
– (2 ans, 1 mois et 12 jours) |
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Législature | VIIIe |
Groupe politique | UDF |
Conseiller général du Val-d'Oise élu dans le canton de Franconville | |
– (9 ans, 6 mois et 7 jours) |
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Prédécesseur | Annie Brunet |
Successeur | René Di Piazza |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Naours (Somme, France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UDF UMP Les Républicains |
Profession | Attaché principal d'administration |
Biographie
En 2004, alors député, il propose un abandon total des emballages plastiques, notamment ceux entourant les packs de bouteilles d'eau. Dans le cadre du projet de loi d'orientation agricole, il propose un amendement qui vise à interdire les emballages non biodégradables[note 1],[1],[2].
Le , dans le cadre de l'affaire Fillon, il renonce à soutenir le candidat LR François Fillon à l'élection présidentielle[3].
Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti[4].
Mandats politiques
Mandats nationaux
Député du Val-d'Oise (4e circonscription) :
- Du 2 avril 1986 au 14 mai 1988 (VIIIe législature).
- Du 13 juin 1988 au 1er avril 1993 (IXe législature).
- Du 2 avril 1993 au 21 avril 1997 (Xe législature).
- Du 1er juin 1997 au 18 juin 2002 (XIe législature).
- Du 19 juin 2002 au 19 juin 2007 (XIIe législature).
Mandats départementaux
Conseiller général du Val-d'Oise (canton de Franconville) :
- De 1979 à 1985.
- Du 18 mars 1985 au 27 juin 1988 (vice-président du conseil général).
Mandats municipaux et intercommunaux
Francis Delattre remporte les élections municipales de au premier tour avec 54 % des voix des franconvillois.
Conseiller municipal et maire de Franconville (Val-d'Oise)[5] :
- Du 14 mars 1983 au 12 mars 1989 (élu maire).
- Du 17 mars 1989 au 18 juin 1995 (réélu maire).
- Du 25 juin 1995 au 18 mars 2001 (réélu maire le ).
- Du 19 mars 2001 au 9 mars 2008 (réélu maire le ).
- Du 9 mars 2008 au 23 mars 2014 (réélu maire le ).
- Du 24 mars 2014 au (réélu maire le )[6].
Conseiller communautaire de l'agglomération Val-et-Forêt :
- De 2003 à 2008 (5e vice-président, chargé de l'habitat et de l'aménagement).
Autres activités
- membre du Comité directeur de l’Association des maires de France depuis 1983 ;
- membre de la Commission nationale de l’informatique et des libertés d'août 2002 à 2007 ; il a également été rapporteur de la loi de 2004 modifiant la loi Informatique et libertés de 1978[7] ;
- membre fondateur du Groupe Cheval à l’Assemblée nationale ;
- Francis Delattre est éleveur de chevaux de sport et organisateur du concours de saut d'obstacles de Franconville. Il annonce le la création de la Fédération des sports équestres[8].
Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[9].
Polémiques
Lors de la campagne pour les élections régionales françaises de 2010 en Île-de-France, il a créé la polémique avec Sébastien Meurant, maire UMP de Saint-Leu-la-Forêt, relayé par Axel Poniatowski député maire de l'Isle Adam en affirmant qu'Ali Soumaré, candidat tête de liste socialiste aux élections régionales dans le Val-d'Oise, était un « délinquant mutirécidiviste chevronné »[10],[11], en mentionnant cinq affaires judiciaires dans lesquelles était impliqué selon lui Ali Soumaré ; une partie des accusations s'est révélée fausse[7] par la suite, l'une d'entre elles notamment étant celle d'un homonyme[12]. En outre, M. Delattre n'était pas censé avoir accès par ses fonctions aux informations divulguées. Cette démarche d'accusation hâtive entraîna une polémique aux répercussions locales et nationales. M. Delattre fut critiqué aussi bien par la gauche que par des membres de l'UMP[13],[14].
Le groupe UMP du conseil général du Val-d’Oise a demandé aux instances régionales de relever Francis Delattre, maire de Franconville et conseiller général, de ses fonctions au sein de l’UMP à la suite de la polémique qu’il a lancée sur le passé judiciaire de Ali Soumaré, tête de liste PS dans ce département du nord de Paris aux élections régionales. Selon Arnaud Bazin, le président du groupe UMP-UVO au Conseil Général, cette polémique va durablement entacher l’image de l’UMP[15].
Dans le cadre de l'affaire Soumaré, il est condamné le avec Sébastien Meurant à une amende de 1 000 euros avec sursis, à verser un euro de dommages et intérêts à Ali Soumaré, à 3 000 euros de frais de justice et à publier le jugement dans trois organes de presse[16].
Dans le cadre des élections législatives 2012, Francis Delattre, devenu sénateur, crée à nouveau la polémique en prononçant la phrase suivante lors d'une réunion publique « nous [la droite au pouvoir sous le mandat de Nicolas Sarkozy] avons gavé un certain nombre de ces personnalités, nous avons gavé les Bouygues, nous avons gavé les Bolloré [...] Toute la mansuétude que nous avons eu, avec un certain nombre de ces groupes, n’emmènent pas beaucoup de reconnaissance. Jamais. »[17] L'information est mise en lumière par le Lab d'Europe 1, qui souligne que la vidéo est retirée du compte Dailymotion deux jours plus tard, même si elle est toujours disponible ailleurs sur Internet[18].
Note
- L'interdiction sera finalement votée en 2010, mais ne sera pas appliquée[1].
Références
- « Francis Delattre, pionnier de la loi anti sacs plastiques », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Au secours, le sac en plastique est toujours là ! », sur L'Obs, (consulté le )
- « Le compteur des lâcheurs de Fillon », liberation.fr
- Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.
- « L'histoire de Franconville », sur Franconville (consulté le )
- « Laurent Wauquiez en campagne à Franconville », sur actu.fr, (consulté le )
- Francis Delattre et le Big Bazar des fichiers policiers, Bug Brother, 25 février 2010
- « L'équitation en crise en dépit de sa renommée », sur Les Echos, (consulté le )
- « Serge Dassault et Patrick Balkany parmi les parlementaires qui soutiennent Nicolas Sarkozy », lemonde.fr, 9 septembre 2016.
- Marie Poussel. L’UMP accuse un candidat PS d’être un « délinquant »., Le Parisien, 20 février 2010.
- « Le "casier politique" d'Ali Soumaré », sur Le Point, (consulté le )
- « Les accusations de l'UMP contre Soumaré sont en partie fausses », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
- Béatrice Jérôme. Francis Delattre, un maire UMP aux méthodes "peu stylées"., Le Monde, 25 février 2010.
- « L’"affaire Ali Soumaré" crée de vives tensions au sein de l’UMP », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Le Figaro 03 03 2010
- Ali Soumaré : deux élus UMP condamnés, Le Figaro, 10 janvier 2012.
- , Europe 1, 27 mai 2012.
- , Europe 1, 29 mai 2012.
Sources
- Site de la Fédération des Sports Équestres
- Ressources relatives à la vie publique :
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