Philippe Plisson

Philippe Plisson, né le à Saint-Caprais-de-Blaye, est un homme politique français, membre du Parti socialiste, élu député de la 11e circonscription de Gironde le et réélu le [1].

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Philippe Plisson
Fonctions
Député de la 11e circonscription de la Gironde

(10 ans)
Élection
Réélection
Prédécesseur Bernard Madrelle
Successeur Véronique Hammerer
Maire de Saint-Caprais-de-Blaye

(35 ans, 9 mois et 18 jours)
Conseiller général du Canton de Saint-Ciers-sur-Gironde

(17 ans)
Prédécesseur Daniel Picotin
Successeur fonction supprimée
Conseiller régional d'Aquitaine

(3 ans et 15 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Caprais-de-Blaye (Gironde)
Parti politique PS
Diplômé de École normale d'instituteurs de Gironde

Biographie

Fils d'un agriculteur gabaye, issu d'une famille de droite, il passe une enfance heureuse à Saint-Caprais-de-Blaye où il est né en 1951. En , il est reçu au concours d'entrée à l'École normale d'instituteurs de Gironde de Mérignac.

En manifestant contre la centrale de Braud-et-Saint-Louis, au début des années 1970, il ressent ses premières émotions politiques. « Je luttais contre l'envahissement du marais. Mon opinion a depuis bien évolué... J'ai rencontré à ce moment-là des groupuscules d'extrême gauche et on passait des nuits à débattre. C'était juste après Mai 68 que je n'avais pas connu. Me sentant orphelin, je me suis dit « Ce monde est pourri, je dois m'engager ! » J'ai essayé le Parti communiste mais tout était verrouillé. Je suis donc entré au Parti socialiste, en 1976/77. »[2]

En 1992, il est battu aux élections régionales et cantonales.

Son épouse, Anne-Marie Plisson[3], a été maire de Saint-Ciers-sur-Gironde de 2008 à 2014 ainsi que 6e vice-présidente chargée du sport et de l'éducation dans la communauté de communes de l'Estuaire présidée par son mari.

Dans le cadre de la primaire citoyenne de 2017, il est un des rares élus PS à soutenir ouvertement l'écologiste François de Rugy[4].

Fonctions occupées

Il est un des fondateurs et animateurs du Pôle écologique du PS avec Géraud Guibert et Christophe Caresche.

Condamnations

Le , il est condamné à « Six mois de prison avec sursis pour faux en écriture publique et usage de faux, peine assortie d'une mesure de privation des droits civiques, civils et de famille pour une durée d'un an. »[5] pour avoir, comme président de la Communauté de communes de l'Estuaire, signé trois faux extraits de délibération permettant l'ouverture de lignes de crédit auprès de la Caisse d'épargne, en 1999, pour un montant global de plus de 250 000 euros.

Le , il comparaît en appel devant la cour de Bordeaux[6]. Son défenseur, qui est aussi un collègue socialiste, Me Alain Anziani, demande d'éviter au moins, en cas de condamnation, la peine d'inéligibilité. L'avocat général requiert la confirmation du premier jugement.

La cour confirme la décision de première instance[7], sans prononcer d'inéligibilité.

Notes et références

  1. fiche de Philippe Plisson, site de l'Assemblée nationale, consulté le 2 octobre 2012
  2. journal Sud-Ouest, 6 juin 2007
  3. Anne-Marie Plisson joue collectif, haute.gironde.fr du 14 octobre 2011.
  4. Mélanie Juvé, « Primaire de la gauche : le député girondin Philippe Plisson soutient François de Rugy », sur francebleu.fr, (consulté le )
  5. journal Sud-Ouest, 9 mars 2005
  6. journal Sud Ouest, 25 janvier 2006
  7. journal Sud Ouest, 15 mars 2006

Liens externes

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