Jean-Claude Lenoir

Jean-Claude Lenoir est un homme politique français, né le à Mortagne-au-Perche (Orne), membre de l'UDF puis de l'UMP.

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Jean-Claude Lenoir

Jean-Claude Lenoir devant l'Arc de Triomphe.
Fonctions
Sénateur de l'Orne

(6 ans et 1 jour)
Élection 25 septembre 2011
Groupe politique UMP puis LR
Prédécesseur Alain Lambert
Président de la Commission des Affaires économiques du Sénat

(3 ans et 1 jour)
Élection
Prédécesseur Daniel Raoul
Successeur Sophie Primas
Député de la 2e circonscription de l'Orne

(18 ans, 5 mois et 28 jours)
Réélection 1er juin 1997
16 juin 2002
10 juin 2007
Législature Xe, XIe, XIIe et XIIIe
Prédécesseur Francis Geng
Successeur Véronique Louwagie
Maire de Mortagne-au-Perche

(25 ans et 5 jours)
Réélection 25 juin 1995
Prédécesseur Robert Tanné
Successeur Jacki Desouche
Conseiller général de l'Orne
élu dans le canton de Mortagne-au-Perche

(11 ans et 22 jours)
Prédécesseur Pierre du Breil de Pontbriand
Successeur Roland Caillaud
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Mortagne-au-Perche (Orne)
Nationalité Française
Parti politique UDF, UMP puis LR
Liste des députés de l'Orne
Liste des sénateurs de l'Orne

Biographie

Professeur au lycée Bignon de Mortagne-au-Perche, Il enseigne d’abord l’histoire de 1963 à 1970 avant d'entamer une carrière entièrement tournée vers la vie publique. Il devient l'assistant parlementaire du député Aymar Achille-Fould et l'administrateur du groupe centriste de l'Assemblée Nationale de 1970 à 1974. Il est ensuite Conseiller technique auprès de plusieurs ministres, Michel d’Ornano, René Monory et Alain Madelin de 1974 à 1988. De 1988 à 1993, il est chargé des relations avec le Parlement auprès de la direction générale d’EdF. Parallèlement, Il s'engage dans la vie locale, fait son entrée au conseil municipal de Mortagne-au-Perche où devient adjoint au maire en 1971. Il a depuis été réélu sans discontinuité dans cette ville dont il est maire entre 1989 et 2014 [1] ,[2]. En 1981, il succède à M. de Pontbriand comme conseiller général du canton de Mortagne-au-Perche. Il conserve ce mandat jusqu'en 1993, date de son élection comme député. Il siège également au Conseil régional de Basse-Normandie de 1986 à 2001. Élu député en 1993 (sans étiquette), il est réélu en 1997 (DL), en 2002 et en 2007 (UMP). Le , il est élu sénateur de l’Orne (UMP), et président de la commission des affaires économiques au Sénat ()[3]. Ses centres d'intérêt portent sur l'énergie, les questions touchant l'aménagement du territoire[4] et l’application de la loi Morin (reconnaissance et indemnisation des victimes des essais nucléaires français).

Il soutient François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[5].

Conseil supérieur de l'énergie

En 2002, le Conseil supérieur de l'énergie est créé. En novembre de la même année, le gouvernement Raffarin le nomme président du conseil. Il est renouvelé en , à la suite de son élection au Sénat le , par le gouvernement Fillon. Toutefois, en devenant un élu parlementaire de l'opposition, le mardi , il décide de démissionner de la présidence, tout en restant membre du conseil supérieur de l'énergie[6].

Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Membre de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, Jean-Claude Lenoir est chargé avec le député PS Christian Bataille d'un rapport sur « les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels », dont une « version d'étape » a été déposée le [7]. Ce rapport, qui conclut à la « nécessité de relancer les travaux de recherche afin de mieux connaître notre patrimoine géologique » et de « poursuivre l'exploration puis engager, dès que possible, l'exploitation du gaz de houille (gaz de couche) dans les anciens bassins miniers du Nord-Pas-de-Calais et de Lorraine dans la mesure où elle ne nécessite pas l'emploi de la fracturation hydraulique », a été critiqué par les opposants aux gaz de schiste pour ses approximations scientifiques et le manque d'équilibre de la liste des personnes auditionnées par les rapporteurs, parmi lesquelles deux seulement représentaient une association de défense de la nature[8].

Médiateur de l'énergie

Jean-Claude Lenoir a été nommé par arrêté ministériel du médiateur national à l'énergie. Cette nomination fait l'objet d'une contestation par le député François Brottes qui relève que le député UMP vient « d'être nommé au poste dont il a fait voter la création en y adjoignant les moyens nécessaires »[9]. Il renonce à cette fonction quelques mois plus tard et son successeur est nommé le .

Rapporteur de la commission sénatoriale sur l’application de la loi Morin (reconnaissance et indemnisation des victimes des essais nucléaires français)

Le , Jean-Claude Lenoir est chargé avec Corinne Bouchoux de faire un bilan de l'application de la loi Morin du sur la reconnaissance et l'indemnisation des victimes des essais nucléaires français, ceci dans le cadre de la commission sénatoriale pour le contrôle de l'application des lois.

Le , ils déposent un rapport d'information ayant pour titre : « L'indemnisation des victimes des essais nucléaires français : une loi qui n'a pas encore atteint ses objectifs », dans lequel ils rappellent le contenu de la loi Morin et dresse un état des lieux de son application formelle et pratique, qui, au dire des rapporteurs, "se révèle très en deçà des attentes initiales". Pour remédier à cette situation, les deux rapporteurs formulent un ensemble de préconisations afin que la loi de 2010 produise pleinement ses effets[10].

Jean-Claude Lenoir a aidé plusieurs victimes des essais nucléaires afin qu’elles obtiennent la réparation de leurs préjudices. En particulier, il s’est impliqué dans le dossier de Jacques Lecoq, une victime qui a fait de nombreuses démarches qui, à ce jour, sont toutes restées vaines[11]. Le dossier de cette victime démontre pourtant que des faux en écritures publiques ont été produits par Marie-Eve Aubin, la première Présidente du CIVEN[12], et par le Médecin en Chef Frédéric Poirrier[13]. Jean-Claude Lenoir, a échangé de nombreux mails avec Jacques Lecoq[14]. À l’évidence, le Sénateur, convaincu que cet irradié, après avoir été victime des essais nucléaires, est victime de la Justice, a saisi Jacques Toubon, le Défenseur des Droits[15]. La victime a échangé plusieurs courriers avec le Défenseur des Droits. Dans sa dernière lettre, Monsieur Toubon lui écrivait : « Après avoir procédé à un examen approfondi de votre dossier, nous sommes au regret de vous informer qu'en application des dispositions de l'article 33 de la loi organique n°2011-333 du , "le Défenseur des droits ne peut remettre en cause une décision juridictionnelle".» Il ajoutait : « Dès lors, et bien que sensibles à votre situation, nous sommes contraints de procéder à la clôture de votre réclamation.»[16]

Mandats

Sénat
  • 01/10/2011 - 01/10/2017 : Sénateur du département de l'Orne
Assemblée nationale
  • 02/04/1993 - 21/04/1997 : Député de la deuxième circonscription de l'Orne
  • 01/06/1997 - 18/06/2002 : Député de la deuxième circonscription de l'Orne
  • 2002 - 2007 : Député de la deuxième circonscription de l'Orne
  • 10/06/2007 - 25/09/2011 : Député de la deuxième circonscription de l'Orne
Conseil régional de Basse-Normandie
  • 17/03/1986 - 22/03/1992 : Conseiller régional
  • 23/03/1992 - 15/03/1998 : Conseiller régional
  • 16/03/1998 - 12/04/2001 : Conseiller régional
Conseil général de l'Orne
Communauté de communes du Bassin de Mortagne-au-Perche
  • Depuis mars 2001 : Président de la communauté
Commune de Mortagne-au-Perche (Orne)
  • 14/03/1971 - 12/03/1977 : Adjoint au maire
  • 13/03/1977 - 06/03/1983 : Adjoint au maire
  • 06/03/1983 - 12/03/1989 : Adjoint au maire
  • 19/03/1989 - 18/06/1995 : Maire
  • 25/06/1995 - 18/03/2001 : Maire
  • 18/03/2001 - 16/03/2008 : Maire
  • 16/03/2008 -  : Maire

La réception de personnalités politiques dans le département de l'Orne

Au cours de ses mandats de maire de Mortagne, de député de la 2e circonscription de l'Orne et de sénateur de l'Orne, il a reçu des chefs d'État et des ministres :


Décoration

Notes et références

  1. « Jean-Claude Lenoir : « Pas encore d'actualité » », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  2. « Mortagne-au-Perche (61400) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  3. « Jean-Claude Lenoir prend du galon au Sénat », sur Le Perche, (consulté le ).
  4. http://www.jeanclaudelenoir.com/index.php/votre-senateur/portrait
  5. Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.
  6. "Pourquoi j'ai démissionné de la présidence du Conseil supérieur de l'énergie?", sur le site de www.jeanclaudelenoir.com, mis en ligne le mercredi 24 octobre 2012, consulté le 2 novembre 2012.
  7. « Les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels », sur le site du Sénat, (consulté le ).
  8. Le rapport définitif présenté le 26 novembre 2013 a été adopté à l'unanimité moins deux voix par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, qui est composé de Parlementaires représentant toutes les tendances politiques. Jade Lindgaard, « Gaz de schiste: le bêtisier du rapport parlementaire », sur le site du journal Mediapart, (consulté le ).
  9. Le député François Brottes conteste la nomination de Jean-Claude Lenoir.
  10. « L'indemnisation des victimes des essais nucl�aires fran�ais : une loi qui n'a pas encore atteint ses objectifs - rapport no 856 (2012-2013) », sur www.senat.fr (consulté le )
  11. « Irradié par l'armée française (1) », sur sites.google.com (consulté le )
  12. « 08. Ma plainte contre Madame AUBIN - Irradié par l'armée française (1) », sur sites.google.com (consulté le )
  13. « {07-3}. Le courrier du 22 juillet 2008 du Médecin Frédéric POIRRIER [7-27-(22)] - Irradié par l'armée française (1) », sur sites.google.com (consulté le )
  14. « 06. Les Politiques - Irradié par l'armée française (2) », sur sites.google.com (consulté le )
  15. « 11. Le Défenseur des droits - Irradié par l'armée française (2) », sur sites.google.com (consulté le )
  16. « 8b7f3ea8-a-62cb3a1a-s-sites.googlegroups.com », sur 8b7f3ea8-a-62cb3a1a-s-sites.googlegroups.com (consulté le )
  17. « Décret du 13 juillet 2018 portant promotion et nomination », sur legiondhonneur.fr (consulté le ).

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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