Jean Chrétien

Jean Chrétien, né le à Shawinigan (Québec), est un homme d'État canadien. Il est le 20e premier ministre du Canada, en fonction du au , sous la bannière du Parti libéral du Canada.

Ne doit pas être confondu avec l'astronaute français Jean-Loup Chrétien.

Pour les articles homonymes, voir Chrétien (homonymie).

Jean Chrétien

Jean Chrétien, en 2010.
Fonctions
20e premier ministre du Canada

(10 ans, 1 mois et 8 jours)
Souverain Élisabeth II
Gouverneur Ray Hnatyshyn
Roméo LeBlanc
Adrienne Clarkson
Gouvernement 26e conseil des ministres
Législature 35e, 36e et 37e
Prédécesseur Kim Campbell
Successeur Paul Martin
Chef de l'opposition officielle

(2 ans, 10 mois et 4 jours)
Souverain Élisabeth II
Gouverneur Ray Hnatyshyn
Premier ministre Brian Mulroney
Kim Campbell
Législature 34e
Prédécesseur John Napier Turner
Herb Gray (intérim)
Successeur Lucien Bouchard
10e Chef du Parti libéral du Canada

(13 ans, 4 mois et 21 jours)
Prédécesseur John Turner
Successeur Paul Martin
Vice-premier ministre du Canada
Secrétaire d'État pour les Affaires extérieures

(2 mois et 18 jours)
Premier ministre John Turner
Gouvernement 23e conseil des ministres
Prédécesseur Allan MacEachen
Successeur Erik Nielsen (vice-PM)
Joe Clark (Affaires extérieures)
Ministre de l'Énergie, des Mines et des Ressources

(1 an, 9 mois et 19 jours)
Premier ministre Pierre Elliott Trudeau
Gouvernement 22e conseil des ministres
Prédécesseur Marc Lalonde
Successeur Gerald A. Regan
Ministre de la Justice

(2 ans, 6 mois et 6 jours)
Premier ministre Pierre Elliott Trudeau
Gouvernement 22e conseil des ministres
Prédécesseur Jacques Flynn
Successeur Mark MacGuigan
Ministre des Finances

(1 an, 8 mois et 19 jours)
Premier ministre Pierre Elliott Trudeau
Gouvernement 20e conseil des ministres
Prédécesseur Donald Stovel Macdonald
Successeur John Crosbie
Ministre de l'Industrie et du Commerce

(1 an et 1 jour)
Premier ministre Pierre Elliott Trudeau
Gouvernement 20e conseil des ministres
Prédécesseur Donald Campbell Jamieson
Successeur John Henry Horner
Président du Conseil du Trésor

(2 ans, 1 mois et 5 jours)
Premier ministre Pierre Elliott Trudeau
Gouvernement 20e conseil des ministres
Prédécesseur Charles Mills Drury
Successeur Robert Knight Andras
Ministre des Affaires indiennes
et du Développement du Nord

(6 ans, 1 mois et 2 jours)
Premier ministre Pierre Elliott Trudeau
Gouvernement 20e conseil des ministres
Prédécesseur Arthur Laing
Successeur J. Judd Buchanan
Ministre de la Fiscalité

(5 mois et 16 jours)
Premier ministre Lester B. Pearson
Pierre Elliott Trudeau
Gouvernement 19e et 20e conseil des ministres
Prédécesseur Edgar John Benson
Successeur Joseph Julien Jean-Pierre Côté
Biographie
Nom de naissance Joseph Jacques Jean Chrétien
Date de naissance
Lieu de naissance Shawinigan (Québec, Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Canada
Conjoint Aline Chaîné (1936-2020)
Diplômé de Université Laval
Profession Avocat


Premiers ministres du Canada
Ministres des Finances du Canada

Élu député lors des élections fédérales de 1963, il occupe différents postes ministériels au sein notamment des gouvernements de Lester B. Pearson et Pierre Elliott Trudeau, ainsi que celui de vice-premier ministre du Canada durant quelques mois en 1984 sous John Turner. Retiré de la vie politique depuis 2004, Chrétien est connu pour sa promotion de l'unité canadienne et lutte contre la souveraineté du Québec.

Jeunesse et carrière ministérielle

Né à Baie-de-Shawinigan (aujourd'hui Shawinigan), au Québec et dix-huitième d'une famille de dix-neuf enfants (dont 10 morts à la naissance), Jean Chrétien obtient son diplôme de droit à l'Université Laval, à Québec en 1958[1]. La même année, il est admis au Barreau du Québec et ouvre son cabinet d'avocat[1]. Il s'engage dans une carrière politique en 1963.

Députés et premiers postes au cabinet

Il est élu député du Parti libéral à la chambre basse du Parlement du Canada pour Saint-Maurice en 1963 et conserve son siège lors des sept élections subséquentes (1965, 1968, 1972, 1974, 1979, 1980, 1984). Il devient le secrétaire parlementaire du premier ministre Lester Pearson en 1966, puis secrétaire du ministre des Finances Mitchell Sharp. Il obtient son premier poste au cabinet de Pearson en 1967 en tant que ministre sans portefeuille attaché aux finances.

Ministre de Trudeau

Lorsque Pearson démissionne, en 1968, Pierre Elliott Trudeau lui succède et déclenche les 28e élections générales, qu'il remporte. Il confie alors à Jean Chrétien le poste de ministre des Affaires amérindiennes et du Nord canadien, qu'il occupera pendant toute la durée du 28e Parlement.

En 1974, Trudeau le nomme secrétaire du Conseil du Trésor, où il acquerra le surnom de « Doctor No », en raison de sa tendance à souvent dire non aux demandes coûteuses des ministres du cabinet Trudeau. Nommé ministre de l'Industrie et du Commerce le , il accède un an plus tard au ministère des Finances du Canada et demeure jusqu'au . Il est ainsi le premier titulaire francophone du ministère des Finances du Canada.

Jean Chrétien conserve son siège lors des élections du 22 mai 1979, mais les libéraux de Pierre Trudeau sont défaits par les conservateurs de Joe Clark. Lorsque le gouvernement est renversé neuf mois plus tard, les libéraux reviennent au pouvoir, et à l'approche du référendum sur la souveraineté-association au Québec, Jean Chrétien est nommé ministre de la Justice, ministre d'État au Développement social et ministre responsable des négociations constitutionnelles.

Lorsque Trudeau annonce sa démission, le , Jean Chrétien se lance dans la course à la succession du Parti libéral mais ne réussit pas à l'emporter devant l'immense popularité de John Turner au sein du caucus libéral. En 1986, il démissionne de son siège et quitte le devant de la scène politique pour aller exercer le droit.

Chef du Parti libéral

Après la démission de John Turner en 1990, il est élu pour lui succéder à la tête du Parti libéral du Canada. Entre 1990 et 1993, il concentre toute son énergie à la reconstruction du parti, qui n'a pas été au pouvoir depuis 1984. Lors de l'élection générale du 25 octobre 1993, les libéraux profitent de la division du vote de l'opposition ainsi que de la débâcle du Parti progressiste conservateur au pouvoir (réduit à seulement 2 députés) pour remporter une majorité. Ils remportent, en effet, 177 des 294 sièges de la Chambre des communes.

Premier ministre

En , Jean Chrétien devient premier ministre du Canada, son parti défaisant le Parti progressiste-conservateur du Canada de Kim Campbell. Il est réélu aux élections de 1997 et en 2000, créant trois majorités consécutives et gouvernant le pays durant dix ans. Avant lui, seul Wilfrid Laurier avait gouverné sans interruption durant un plus long terme, gagnant quatre élections consécutives en quinze ans — le record de longévité à la tête du pays est toutefois détenu par William Lyon Mackenzie King qui est au pouvoir durant vingt-deux ans, avec des interruptions entre les mandats, suivi par John A. Macdonald qui l'est durant dix-neuf ans, en remportant six élections, puis Pierre Elliott Trudeau, qui gouverne durant seize ans, en remportant quatre élections.

Alors que Trudeau, Joe Clark et Brian Mulroney sont relativement nouveaux sur la scène politique lors de leur installation au 24 Sussex, Jean Chrétien pouvait compter sur 30 ans d'expérience en politique. Elles lui donnent une connaissance remarquable du système parlementaire canadien, ce qui l'incite à fortement centraliser le gouvernement. En dépit des bons résultats obtenus, bon nombre de commentateurs accusent Chrétien d'être intolérant face aux critiques internes.

Une politique budgétaire rigoureuse

Chrétien a hérité d'un pays largement endetté et proche d'une faillite. Avec l'aide de son ministre des finances, Paul Martin, le gouvernement a procédé à des compressions budgétaires importantes dans les transferts aux provinces, ainsi que dans tous les domaines du gouvernement fédéral. Pendant qu'il était premier ministre, Jean Chrétien a éliminé un déficit budgétaire de 42 milliards de dollars, 5 budgets excédentaires ont été enregistrés, 36 milliards de dollars ont été remboursés sur la dette nationale du Canada et les impôts des particuliers et des entreprises ont été réduits de 100 milliards de dollars en 5 ans, la plus grande baisse d'impôt de l'histoire canadienne. Les réductions budgétaires, appliquées pour la plupart vers la fin du règne de Chrétien, ont aussi entraîné un fléchissement dans la prestation de services, notamment dans le domaine de la santé qui, outre la baisse de ses budgets, subit le contrecoup du vieillissement de la population canadienne.

Jean Chrétien cherche à étoffer la politique étrangère de son pays afin que le Canada puisse remplir un rôle à sa mesure sur la scène internationale et contrebalancer le poids des États-Unis et de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), vis-à-vis duquel le Parti libéral a manifesté quelque réticence. Sur le plan intérieur, sa politique se consacre à la réduction du déficit annuel du gouvernement fédéral

Promotion de l'unité canadienne et référendum sur la séparation du Québec en 1995

Une des priorités de Chrétien était la promotion de l'unité nationale canadienne[1]. Ainsi fut-il lui aussi de la lutte contre la séparation du Québec en 1995. Pour se faire, Jean Chrétien utilisait les discours pour en faire la promotion, « À tous les peuples du monde qui sont venus ici au Canada parce que c’était le pays de l’espoir, le pays de la liberté et le pays du succès. Des quelques milliers qu’il y avait au moment de la conquête, nous sommes devenus un peuple fier de 7 millions de francophones, dont 1 million hors Québec. […] Et c’est pourquoi je répète avec fierté les mots prononcés par Jean Lesage, le père de la Révolution tranquille, il y a 15 ans: “Le Canada, c’est mon pays, le Québec, c’est ma patrie.” Merci beaucoup, thank you very much. »[2] Mr. Chrétien appliquait cette promotion dans ses discours, aux couleurs fédérales, mais sans jamais oublier la place du Québec dans ses déclarations. Les discours qu’utilisaient Jean Chrétien pour promouvoir le Canada cherchaient à provoquer une crainte à l’égard du OUI. Chrétien était reconnu pour donner des discours enlevants, même émotifs, « Demeurer canadiens ou ne plus l’être, rester ou partir, voilà l’enjeu du référendum. »[3] Dans la même pensée, il qualifie la décision du Québec comme « sérieuse » et « irréversible»[3].


Le camp du NON et la montée du OUI

À une semaine du référendum, le camp du NON met à la tête de leur groupe Jean Chrétien[2]. Chrétien était donc à la fois premier ministre du Canada et principal porte-parole du camp du NON. À la suite de la forte montée du OUI, l’ancien premier ministre fait différentes promesses[4] au peuple québécois: le reconnaître comme une société distincte, laisser au Québec et aux autres provinces une certaine autonomie et finalement la constitution canadienne et ce qu’elle représente pour le Québec (refus par le Québec, depuis 1981, de consentir à l'adoption de la Loi constitutionnelle de 1982)


Le programme de commandites

À la suite du référendum de 1995, le premier ministre Chrétien instaure le programme de commandites. Le programme avait comme rôle premier, d’augmenter la visibilité du gouvernement canadien au Québec. Par le biais d’agences publicitaires, Chrétien voulait s’assurer qu’un troisième référendum n’aurait jamais lieu. Les agences publicitaires octroyaient par la suite de l’argent à des organisateurs d’évènements, de festivals ou de rassemblements. En échange, ils devaient mettre l’accent sur des symboles canadiens ou l’unité canadienne[5]. Le programme était sous la tutelle de Chuck Guité, un fonctionnaire des travaux publics et des services gouvernementaux. C’est par faute de personnel, que Guité donna des contrats à des firmes privées[6].


Option Canada

Aussi, Jean-chrétien participa à la création d’Option Canada, qui fera la promotion du Canada et de l’unité canadienne, mais à quelques semaines du référendum. Dans la même pensée que le programme de commandites, Option Canada, profitera de campagne publicitaire pour soutenir le camp du NON. Un rapport d’enquête au sujet des activités d’Option Canada à l’occasion du référendum tenu au Québec en octobre 1995 par Me Bernard Grenier, commissaire-enquêteur, fera la lumière sur les activités d’Option Canada, qui sont illégales pour la plupart[7].


Il faut noter que durant le règne de Chrétien, le Parti québécois était au pouvoir au Québec et que le Bloc québécois, un parti fédéral souverainiste québécois, était l'opposition officielle au Parlement du Canada de 1993 à 1997.


Le scandale de commandites

Le scandale des commandites est en lien direct avec le programme de commandites, mais aussi avec Option Canada. Il est question d’ingérence fédérale dans le référendum québécois de 1995 (et après le référendum), mais aussi de sommes perçues par des firmes de publicité privées. Plus de 100 millions dollars, payés par le gouvernement canadien, ont été échangés contre très peu ou pas de services par les firmes[6] en question. Pour faire la lumière sur cette affaire, le premier ministre canadien Paul Martin crée en 2004 la Commission Gomery ou Commission d’enquête sur le programme de commandites. Parmi les conclusions, le rapport Gomery met l’accent sur l’utilisation abusive de fonds publics dans le programme de commandites[6]. Jean Chrétien ne sera jamais impliqué directement dans le scandale, mais il porte une part de responsabilité, selon le juge Gomery. La commission se termine avec quelques recommandations visant à éviter une utilisation malsaine des fonds publics fédéraux dans l'avenir. Jean Chrétien n'a jamais admis le moindre lien entre lui et le dérapage du programme de commandites[8]. Pour lui, les seuls responsables sont quelques individus qui ont abusé du système.

À la suite de différentes révélations faites après le référendum de 1995, le Parti libéral du Canada écopera dans l’opinion populaire des Canadiens et Canadiennes. Le programme des commandites et Option Canada qui mènera au scandale des commandites aura eu un impact important dans l’histoire de la communication politique canadienne.

Jean Chrétien participera à la campagne contre la séparation du Québec en 1995.

Politique internationale

Sous la gouverne de Chrétien, le Canada ne participe pas à la guerre en Irak de 2003. Il préfère la sanction de l'ONU avant d'engager le Canada. Même si le Canada n'est pas membre du Conseil de sécurité, il tente de bâtir un consensus autour d'une résolution qui aurait permis l'usage de la force après une courte prolongation (de deux à trois mois) des mesures d'inspection de l'ONU au sujet des supposées armes de destruction massives irakiennes. Certains observateurs ont souligné que Chrétien, alors chef de l'opposition, était aussi opposé à la première guerre du Golfe.

Sur le plan international, la dernière année au pouvoir de Jean Chrétien est marquée par la volonté de se dissocier des positions américaines. Cette détermination se manifeste notamment en matière d’environnement lorsque le premier ministre canadien s’engage à ratifier le protocole de Kyōto sur les changements climatiques. Après les attentats du 11 septembre 2001 contre les États-Unis et le soutien apporté par le Canada dans la lutte contre le terrorisme (notamment l’envoi de troupes en Afghanistan), le gouvernement canadien se démarque de la politique américaine en refusant de participer, en 2003, à une guerre en Irak sans l’aval de l’ONU[9],[10],[11]. Cette décision vaut à Jean Chrétien un regain d’estime auprès de la population canadienne, majoritairement opposée à ce conflit.

Une fin de mandat difficile

Affaibli par une série de remaniements ministériels liés notamment à des scandales financiers, le premier ministre canadien doit faire face au cours de son troisième mandat au mécontentement grandissant des gouvernements provinciaux : tandis que le gouvernement fédéral est parvenu à réaliser des excédents financiers importants, les provinces se disent victimes d’un déséquilibre fiscal et réclament plus de moyens alors que leurs besoins augmentent (en matière de santé et d’éducation notamment).

Ce mandat est également marqué par les tensions qui opposent Jean Chrétien et Paul Martin, son rival au sein du Parti libéral. Elles culminent en juin 2002 avec le limogeage de Paul Martin de son poste de ministre des Finances. Cette manœuvre ne permet cependant pas à Jean Chrétien de sauvegarder son leadership. Il annonce de manière anticipée son retrait de la vie politique en août 2002.

Après sa retraite

Jean Chrétien quitte le pouvoir en décembre 2003. Paul Martin, élu à la tête du Parti libéral, lui succède au poste de premier ministre.

En janvier 2004, il se joint au cabinet d’avocats Heenan Blaikie[12].

En 2005, il comparaît devant la Commission Gomery qui enquête sur le scandale des commandites. Il tente par la suite de faire destituer le juge Gomery, mais sans succès. Le premier rapport du juge Gomery, émis le , blâme Jean Chrétien et quelques collaborateurs pour l'absence de vérifications.

Il est membre de Bilderberg[13].

Il est également membre du comité d'honneur de la fondation Chirac[14], lancée en 2008 pour agir en faveur de la paix dans le monde.

Le , il devient conseiller international de la société pétrolière et gazière Ivanhoe Energy[15],[16].

Hommage

Prix

  • Prix de l'« Homme d’État de l’année » en 2002 : « honore les dirigeants qui soutiennent la paix et la liberté, par la promotion de la tolérance, la dignité humaine et les droits de l’homme ». Prix remis par la fondation Appeal of Conscience.

Distinction

Nominations à la Cour suprême

Au Canada, le premier ministre du Canada nomme les juges à la Cour suprême du Canada, instance judiciaire suprême du pays. Ces nominations sont importantes, car tout jugement émis par cette cour a une incidence sur l'ensemble de la jurisprudence canadienne.

Chrétien a nommé les juges suivants à la Cour suprême du Canada :

Nominations du gouverneur général

Jean Chrétien a nommé les deux gouverneurs généraux suivants :

Résultats électoraux

Chambre des communes

Élection Circonscription Parti Voix  % Résultats
Fédérales de 1963 Saint-Maurice—Laflèche Libéral 16 358 45,7 Élu
Fédérales de 1965 Saint-Maurice—Laflèche Libéral 14 395 44,1 Élu
Fédérales de 1968 Saint-Maurice Libéral 13 895 44,5 Élu
Fédérales de 1972 Saint-Maurice Libéral 19 840 56,7 Élu
Fédérales de 1974 Saint-Maurice Libéral 20 465 65,3 Élu
Fédérales de 1979 Saint-Maurice Libéral 27 243 71,1 Élu
Fédérales de 1980 Saint-Maurice Libéral 27 356 76,7 Élu
Fédérales de 1984 Saint-Maurice Libéral 24 050 58,9 Élu
Partielles de 1990 Beauséjour Libéral 17 332 51,5 Élu
Fédérales de 1993 Saint-Maurice Libéral 25 200 54,1 Élu
Fédérales de 1997 Saint-Maurice Libéral 22 266 47,3 Élu
Fédérales de 2000 Saint-Maurice Libéral 23 345 54,1 Élu

Archives

Il y a un fonds d'archives Jean Chrétien à Bibliothèque et Archives Canada[19].

Références

  1. https://www.ulaval.ca/notre-universite/prix-et-distinctions/doctorats-honoris-causa-de-luniversite-laval/recipiendaires-doctorat-honoris-causa-2016-2017/le-tres-honorable-jean-chretien.html
  2. « Biographie de Jean Chrétien, Point de rupture », sur Radio-Canada.
  3. Jean-François Lisée, « 1995 Versant Non: Les 15 ans du grand mensonge », L’actualité, (lire en ligne).
  4. Houle, François « Les propositions de Jean Chrétien ». Bulletin d'histoire politique 4, no 3 (1996) : 41–43. DOI:10.7202/1063548a
  5. Radio-Canada. « Scandale des commandites », Radio-Canada, 18 janvier 2005
  6. Stéphane Azzi, « Commission d'enquête sur le programme de commandites et les activités publicitaires », dans L’Encyclopédie canadienne, (lire en ligne).
  7. Me Bernard Grenier, commissaire-enquêteur, « Rapport d'enquête au sujet des activités d'Option Canada à l'occasion du référendum tenu au Québec en octobre 1995 », (consulté le ) [PDF]
  8. « Commission Gomery - Jean Chrétien se voit accorder 200 000$ à titre de dédommagement », Le devoir, (lire en ligne).
  9. « Irak, 10 ans plus tard: le «Non» de Jean Chrétien demeure un moment marquant pour le Canada », sur HuffPost Québec, (consulté le )
  10. « Irak: les 10 ans du non canadien - Jean Chrétien ne regrette rien », sur Le Devoir, (consulté le )
  11. « Guerre en Irak: quand Chrétien a tenu tête à Bush et Blair », sur La Presse, (consulté le )
  12. (en) « Jean Chrétien joins another law firm as Heenan Blaikie winds up », sur www.cbc.ca (consulté le )
  13. (en) Daniel Estulin, « The Bilderberg Club: a secret society of the richest and most influential people conspiring to achieve a world government », Michael, (lire en ligne).
  14. Comité d'honneur de la Fondation Chirac
  15. Ivanhoe Energy appoints Jean Chretien, former Canadian Prime Minister, as senior international adviser, CNW, 8 juillet 2009
  16. Jean Chrétien chez Ivanhoe Energy, Le Devoir, 9 juillet 2009
  17. https://www.canada.ca/fr/conseil-prive/services/reine.html#xC
  18. Site web de la monarchie du Royaume-Uni, New appointment to the Order of Merit
  19. « Fonds Jean Chrétien, Bibliothèque et Archives Canada » (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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