Élection présidentielle française de 1965
L'élection présidentielle française de 1965, deuxième élection présidentielle de la Ve République, se tient les 5 et pour élire le président de la République française pour un mandat de sept ans.
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Élection présidentielle française de 1965 | ||||||||||||||
(1er tour) (2d tour) |
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Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
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Population | 48 952 282 | |||||||||||||
Inscrits | 28 910 581 (1er tour) 28 902 704 (2d tour) | |||||||||||||
Votants au 1er tour | 24 502 916 | |||||||||||||
84,75 % | ||||||||||||||
Votes exprimés au 1er tour | 24 254 556 | |||||||||||||
Votes blancs et nuls au 1er tour | 248 360 | |||||||||||||
Votants au 2d tour | 24 371 647 | |||||||||||||
84,32 % | ||||||||||||||
Votes exprimés au 2d tour | 23 703 434 | |||||||||||||
Votes blancs et nuls au 2d tour | 668 213 | |||||||||||||
Charles de Gaulle – UNR-UDT | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 10 828 521 | |||||||||||||
44,65 % | ||||||||||||||
Voix au 2e tour | 13 083 699 | |||||||||||||
55,20 % | ||||||||||||||
François Mitterrand – CIR | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 7 694 003 | |||||||||||||
31,72 % | ||||||||||||||
Voix au 2e tour | 10 619 735 | |||||||||||||
44,80 % | ||||||||||||||
Jean Lecanuet – MRP | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 3 777 120 | |||||||||||||
15,57 % | ||||||||||||||
Jean-Louis Tixier-Vignancour – CTV | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 1 260 208 | |||||||||||||
5,20 % | ||||||||||||||
Résultats du premier tour par département | ||||||||||||||
Résultats du second tour par département | ||||||||||||||
Président de la République française | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Charles de Gaulle UNR-UDT |
Charles de Gaulle UNR-UDT | |||||||||||||
Sous la Ve République, cette élection présidentielle est la première à se dérouler au suffrage universel direct, le premier président ayant été élu en 1958 par un collège électoral de grands électeurs. Le scrutin de 1965 a lieu à la suite de la victoire du « oui » au référendum de 1962 sur l'élection au suffrage universel du président de la République. Il s'agit alors de la seconde au suffrage universel direct sous un régime républicain en France (la première a lieu en 1848, sous la IIe République, mais seuls les hommes étaient autorisés à voter).
Au premier tour, la gauche se présente unie autour de la candidature de François Mitterrand, tandis que le centriste Jean Lecanuet voit les intentions de vote en sa faveur augmenter considérablement pendant la campagne. Dans ce contexte, après n’avoir quasiment pas fait campagne, le président sortant, Charles de Gaulle, longtemps donné vainqueur dès le premier tour, est mis en ballotage. Au second tour, il est réélu avec 55,2 % des suffrages exprimés face à François Mitterrand.
Contexte
Durant son septennat, le président sortant, Charles de Gaulle, parvient à mettre un terme à la guerre d'Algérie, dont l’enlisement avait conduit à son retour au pouvoir. Mais le conflit entraîne de fortes tensions en France métropolitaine et une série d'attentats de la part de l'OAS. Après le cessez-le-feu, en 1962, son traitement des rapatriés d’Algérie est très critiqué, tout comme l’absence de réactions de l’armée française lors des massacres de harkis et d’Européens en Algérie.
Après l’attentat du Petit-Clamart, qui a manqué de peu de lui coûter la vie, Charles de Gaulle décide de soumettre au peuple français une proposition d’élection du président de la République au suffrage universel direct. Il est alors très critiqué par la classe politique traditionnelle, qui dénonce une réduction des prérogatives des élus et le risque de plébiscite. Lors du référendum du , le « oui » l’emporte avec plus de 62 % des suffrages exprimés.
Dans le contexte des Trente Glorieuses, la France connaît une forte croissance économique, avec un PIB très élevé durant[1].
En matière extérieure et de défense, le pays est la quatrième puissance à mettre au point la force de dissuasion nucléaire et se réconcilie avec l'Allemagne de l'Ouest en signant le traité de l'Élysée. En 1964, la France reconnaît la République populaire de Chine.
Modalités
Conformément à l'article 6 de la Constitution, le président de la République française est élu pour un mandat de sept ans[2]. Si aucun candidat ne recueille la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour de scrutin, un second tour a lieu quatorze jours plus tard : seuls peuvent alors se présenter les deux candidats arrivés en tête au premier tour après retrait éventuel de candidats mieux placés.
Chaque candidat doit satisfaire plusieurs conditions :
- être de nationalité française et ne pas être privé de ses droits civiques concernant l'éligibilité ;
- avoir au minimum 23 ans ;
- être inscrit sur une liste électorale ;
- recueillir 100 « parrainages » de parlementaires ou d'élus locaux : ces parrainages doivent provenir d'au moins trente départements ou collectivités d'outre-mer différents et pas plus d'un dixième des élus signataires ne doit provenir du même département ou de la même collectivité d'outre-mer.
La Constitution prévoit que[2] :
- en cas d'empêchement ou décès dans la dernière semaine de dépôt des candidatures d'une personne qui a annoncé son intention d'être candidate, le Conseil constitutionnel peut reporter l'élection ;
- en cas d'empêchement ou décès d'un candidat avant le premier tour, l'élection est reportée ;
- en cas d'empêchement ou décès d'un candidat qualifié pour le second tour, il est procédé de nouveau à l'ensemble des opérations électorales.
Le Conseil constitutionnel est, selon l'article 58 de la Constitution, garant de la régularité de l'élection, de l'examen des réclamations et de la proclamation des résultats.
Les dates du scrutin sont fixées en Conseil des ministres et publiées au Journal officiel[3]. Le scrutin est fixé au (premier tour) et au (second tour)[3].
Campagne
L'ouverture officielle de la campagne eut lieu le [4].
Le général de Gaulle choisit pour affiche de campagne une Marianne représentée en petite fille et dessinée par Lefor et Openo avec comme slogan : « J'ai sept ans, laissez-moi grandir », le présentant de fait comme le garant et le défenseur des nouvelles institutions de la Cinquième République.
La campagne montra par ailleurs l'importance de la télévision (la France comptant alors 6 385 000 récepteurs), chaque candidat ayant alors le même temps de parole lors de la campagne officielle. François Mitterrand et Jean Lecanuet avaient tous deux pris en compte le rôle de la télévision dans l'élection présidentielle américaine de 1960 : au cours de cette campagne, le débat télévisé était généralement considéré comme ayant aidé John Fitzgerald Kennedy à l'emporter sur Richard Nixon.
Candidats
Le , le Conseil constitutionnel arrête la liste des noms des six candidats à l'élection du Président de la République, établie par ordre alphabétique[5].
Candidat[6] | Fonctions politiques | Détails | ||
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Marcel Barbu (58 ans) |
Aucune (ancien député de l'Assemblée constituante de 1945) |
Il parvient au dernier moment à décrocher les parrainages, se déclarant à une demi-heure de la fin du dépôt des candidatures[7]. | ||
Charles de Gaulle (74 ans) Union pour la nouvelle République – Union démocratique du travail (UNR-UDT) |
Président de la République (1959-1969) Fonctions antérieures
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Il annonce sa candidature à un second mandat le . | ||
Jean Lecanuet (45 ans) |
Sénateur de la Seine-Maritime (1959-1973) Conseiller général de Seine-Maritime (1958-1993) Président du MRP (1963-1965) |
Il annonce sa candidature le . | ||
Pierre Marcilhacy (55 ans) Parti libéral européen (PLE) |
Sénateur de la Charente (1948-1980) |
Il est désigné candidat le . | ||
François Mitterrand (49 ans) |
Député de la Nièvre (1962-1981) Maire de Château-Chinon (1959-1981) Président du conseil général de la Nièvre (1964-1981) Fonctions antérieures
|
Il déclare sa candidature le . « Candidat unique de la gauche », il est investi par la SFIO, soutenu par le PCF, le Parti radical et le PSU. | ||
Jean-Louis Tixier-Vignancour (58 ans) |
Aucune (ancien député des Basses-Pyrénées) |
Il démarre sa « tournée des plages » le . |
Charles de Gaulle, président sortant
À l'origine d'un changement du mode de scrutin de l'élection du président de la République en 1962, Charles de Gaulle annonce sa candidature tardivement, le , lors d'une intervention télévisée à 20 h : « Que l'adhésion franche et massive des citoyens m'engage à rester en fonctions, l'avenir de la République nouvelle sera décidément assuré. Sinon, personne ne peut douter qu'elle s'écroulera aussitôt[8] ».
Appelant les électeurs à lui renouveler sa confiance et refusant d'entrer en compétition avec les autres candidats, Charles de Gaulle, confiant, renonce d'abord à utiliser son temps de parole de campagne à la télévision[9], avant d'y recourir le et le [10], face à la baisse des intentions de vote en sa faveur (il était initialement donné largement élu dès le premier tour[11]). Mais il refuse de participer à des débats contradictoires alors que les autres candidats acclimatent l'opinion au style nouveau des campagnes présidentielles « à l'américaine »[12]. Ses prestations audiovisuelles, au cours desquelles il fustige le régime des partis, n'empêchent cependant pas sa mise en ballottage et la tenue d'un second tour. Lors de la réunion du Conseil des ministres le , de Gaulle reconnaît « Je me suis trompé… C'est moi, et moi seul, qui ai confondu élection et référendum[13] ». Dans l'entre-deux-tours, il est interrogé par Michel Droit, au cours d'entretiens durant lesquels il use de son talent oratoire, et surprend le public par sa décontraction et sa liberté de ton.
Pendant la campagne, il interdit au ministre de l'Intérieur, Roger Frey, d'utiliser le passé de François Mitterrand pour le déstabiliser (le général de Gaulle s'oppose notamment à la publication d'une photo de François Mitterrand aux côtés du maréchal Pétain et à toute enquête sur ses liens avec René Bousquet)[14].
François Mitterrand, candidat de l’union de la gauche
Face à lui, François Mitterrand, président de la Convention des institutions républicaines (CIR) et de la coalition Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS), entre en lice le , à la suite de l'échec de la candidature de Gaston Defferre, sans solliciter l'avis des grands partis de la gauche parlementaire[15]. Il obtient rapidement l'investiture et le soutien du parti socialiste SFIO, alors même qu'il n'en était pas membre, du Parti radical, du Parti socialiste unifié (PSU) et du Parti communiste français, ce dernier se méfiant de l'élection présidentielle au suffrage universel direct. Attaché à l'idée d'union de la gauche sans exclusive et à une stratégie de fédération de ses différentes organisations, Mitterrand était un des rares hommes de gauche à promouvoir une alliance incluant les communistes[15]. Le député de la Nièvre alors âgé de 49 ans, ancien ministre de la Quatrième République, devient ainsi candidat unique de toute la gauche.
Opposant de la première heure au général De Gaulle ainsi qu'aux institutions de la Ve République, il mène une campagne vigoureuse, se voulant être celle des opposants sans complexes au gaullisme[16] : il joue de son âge et se présente sur ses affiches comme « un président jeune pour une France moderne ». Entre les deux tours, André Malraux l'accuse d'être « le candidat unique de quatre gauches, dont l'extrême droite »[17].
Jean Lecanuet, candidat de centre droit
Troisième grande figure de la campagne, le président du Mouvement républicain populaire (MRP) et sénateur de Seine-Maritime, Jean Lecanuet, joue de son image de renouveau au centre droit, face à De Gaulle. Comme Mitterrand, Jean Lecanuet tire un argument de sa jeunesse : peu connu des Français avant l'élection, il se présente en outre comme un homme neuf. Il a étudié le rôle de la télévision dans l'élection présidentielle américaine de 1960 et fait appel à des méthodes modernes incluant sondages et utilisation d'entreprises de conseils en communication. Ses prestations télévisées, au cours desquelles il est notamment interrogé par le populaire journaliste Léon Zitrone, sont très suivies et assurent en particulier sa notoriété auprès du grand public urbain et des classes moyennes. Lecanuet obtient un peu plus de 15 % des suffrages, en deçà de son objectif et loin derrière Mitterrand. Son score contribue néanmoins à la mise en ballottage de Charles de Gaulle. Il regrette par la suite de ne pas avoir appelé à voter en faveur de ce dernier au second tour[18].
Autres candidats
D'autres candidatures ont des conséquences moindres :
- Malgré une tournée des plages très médiatisée, la campagne de Jean-Louis Tixier-Vignancour dirigée par Jean-Marie Le Pen ne décolle pas et il ne fédère guère au-delà de l'électorat traditionnel de l'extrême droite et des rapatriés d'Algérie[réf. nécessaire] ; 60 % des électeurs se situant à l'extrême droite votent directement pour le général de Gaulle[19] ;
- Candidat du Parti libéral européen, le sénateur de Charente Pierre Marcilhacy n'a pas une popularité dépassant sa région ;
- Marcel Barbu, candidat d'inspiration autogestionnaire, est le candidat surprise de 1965 et se présente comme le défenseur des citoyens ordinaires.
Candidatures n'ayant pas abouti
D'autres personnalités ont été pressenties à la candidature, mais ne sont pas présentées :
- Antoine Pinay, président du Conseil en 1952, qui reprochait au Général son anti-américanisme et sa politique de la chaise vide avec les partenaires européens ;
- Paul Antier, président du Parti paysan d'union sociale ;
- Gaston Defferre est présenté comme Monsieur X par l'hebdomadaire L'Express dirigé par Jean-Jacques Servan-Schreiber en [20]. Le maire socialiste de Marseille veut mener une campagne centriste, en s'efforçant de rassembler des réformateurs venus d'horizons variés, sans tenir compte de leur étiquette politique. Vertement critiqué par le PCF et l'aile gauche de la SFIO, il ne parvient pas à obtenir le soutien du MRP, qui refuse toute référence au socialisme et à la laïcité, indispensables aux yeux de son parti[15]. Il est investi par ce dernier en [21] pour former une « grande fédération démocrate et socialiste », allant des socialistes aux démocrates-chrétiens, dans l'objectif de mettre fin aux clivages partisans hérités de la IVe République pour transformer le paysage politique français autour d'un programme politique inédit. Malgré une campagne très active au cours de l'été 1965, son équipe finit par reconnaître son échec par manque de soutiens, et le projet est abandonné en juin[15] ;
- En , Pierre Dac présente sa candidature satirique avec son Mouvement ondulatoire unifié (MOU), dont le slogan était « Les temps sont durs, votez MOU ! ». En septembre, il renonce à la demande de l'Élysée[22].
Sondages
Ces élections de 1965 sont les premières en France qui donnent lieu à une « opération-estimation » au soir des deux scrutins des et . Profitant des progrès réalisés par les calculateurs électroniques, l'institut de sondage Ifop, en association avec le Centre français de recherche opérationnelle (CFRO) organise sur les antennes d'Europe 1 des estimations des résultats électoraux[23].
Premier tour
Évolution des intentions de vote |
Sondeur | Date | Marcel Barbu | François Mitterrand | Jean Lecanuet | Pierre Marcilhacy | Charles de Gaulle | Jean-Louis Tixier-Vignancour |
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Ifop | 22 oct. - 5 nov. | – | 23 % | 5 % | 1 % | 66 % | 5 % |
Ifop | 6-16 nov. | – | 24 % | 7 % | 1 % | 61 % | 7 % |
Ifop | 17-27 nov. | 1,5 % | 28 % | 14 % | 3 % | 46,5 % | 7 % |
Ifop | 1-2 déc. | 1 % | 27 % | 20 % | 2 % | 43 % | 7 % |
Second tour
Sondeur | Date | ||
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Charles de Gaulle | François Mitterrand | ||
Ifop | 1-2 déc. | 60 % | 40 % |
Ifop | 8-11 déc. | 55 % | 45 % |
Ifop | 14-16 déc. | 55 % | 45 % |
Résultats
Premier tour le |
Second tour le | ||||||
Nombre | % des inscrits | % des votants |
Nombre | % des inscrits | % des votants | ||
Inscrits | 28 910 581 | 28 902 704 | |||||
Votants | 24 502 916 | 84,75 % | 24 371 647 | 84,32 % | |||
suffrages exprimés | 24 254 556 | 98,99 % | 23 703 434 | 97,26 % | |||
bulletins blancs ou nuls | 248 360 | 1,01 % | 668 213 | 2,74 % | |||
Abstentions | 4 407 665 | 15,25 % | 4 531 057 | 15,68 % | |||
Candidat Parti politique |
Voix | % des exprimés | Voix | % des exprimés | |||
Charles de Gaulle Union pour la nouvelle République - Union démocratique du travail | 10 828 521 | 44,65 % | 13 083 699 | 55,20 % | |||
François Mitterrand Convention des institutions républicaines, soutenu par la Section française de l'Internationale ouvrière, le Parti communiste français, le Parti radical et le Parti socialiste unifié | 7 694 005 | 31,72 % | 10 619 735 | 44,80 % | |||
Jean Lecanuet Mouvement républicain populaire, soutenu par le Centre national des indépendants et paysans | 3 777 120 | 15,57 % | |||||
Jean-Louis Tixier-Vignancour Comités Tixier-Vignancour | 1 260 208 | 5,20 % | |||||
Pierre Marcilhacy Parti libéral européen | 415 017 | 1,71 % | |||||
Marcel Barbu Divers gauche | 279 685 | 1,15 % | |||||
Sources : site du Conseil constitutionnel (premier tour, second tour) |
Charles de Gaulle (55,20 %) |
François Mitterrand (44,80 %) | ||
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Notes et références
- En moyenne de 5,5 % par an. Cf Antoine Prost, « Le temps de la prospérité », L'Histoire, no 102 spécial sur « Les années de Gaulle », , p. 55.
- « Loi n° 62-1292 du 6 novembre 1962 relative à l'élection du Président de la République au suffrage universel », sur Conseil constitutionnel, (consulté le )
- [PDF] Décret no 65-908 du 28 octobre 1965 portant convocation des électeurs pour l'élection du Président de la République, publié au JORF du , p. 9555.
- L'Élection présidentielle des 5 et 19 décembre 1965, Presses de la fondation nationale des sciences politiques, , p. 20.
- « Décision n° 65-3 PDR du 18 novembre 1965 », sur Conseil-Constitutionnel.fr (consulté le ).
- Par convention, l'âge des candidats est calculé à la date de publication officielle par le Conseil constitutionnel le 18 novembre 1965.
- Pierre Carrey, « Présidentielle de 1965: Marcel Barbu, un «petit» candidat au poil », sur Libération.fr, (consulté le )
- Cité par Le Monde, , page 14.
- L'article 12 du décret du 14 mars 1964 attribue à chaque candidat au premier tour, sur les antennes nationales, « deux heures de radio et de télévision et définit les règles de tournage et de passage dans un strict souci d'égalité au sort. En deux semaines de campagne, les candidats pénètrent dans les foyers à six reprises (après les journaux de mi-journée et du soir), laissant aux Français le temps de se familiariser avec des visages inconnus ». Cf Yannick Dehée et Agnès Chauveau, Dictionnaire de la télévision française, Éditions Nouveau Monde, , p. 121.
- Soit 23 minutes sur les deux heures de radio et de télévision dont il disposait.
- Jean-Jérôme Bertolus, Frédérique Bredin, Tir à vue - la folle histoire des présidentielles, éditions Fayard, 2011, p. 139.
- Institut Charles de Gaulle, De Gaulle en son siècle, La Documentation Française, , p. 203.
- Jean Lacouture, De Gaulle. Le souverain 1959-1970, Éditions du Seuil, , p. 637.
- Jean-Jérôme Bertolus, Frédérique Bredin, Tir à vue - la folle histoire des présidentielles, éditions Fayard, 2011, p. 21.
- Jean-François Sirinelli, La France de 1914 à nos jours, p. 347.
- Jean-François Sirinelli, La France de 1914 à nos jours, p. 348.
- Laurent de Boissieu, « Malraux, Fillon et les "quatre gauches" », sur ipolitique.fr, (consulté le ).
- Georges Valance, VGE - Une vie, Flammarion, 2011, p. 394.
- René Chiroux, L'extrême droite sous la Ve République, Paris, Librairie générale de droit et de jurisprudence, , p. 104. Cité dans Nicolas Lebourg et Joseph Beauregard, Dans l'ombre des Le Pen : Une histoire des numéros 2 du FN, Paris, Nouveau Monde, , 390 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2365833271), p. 43.
- Jean-François Sirinelli, La France de 1914 à nos jours, p. 346.
- Le Monde, , page 15.
- Jérôme Garcin, « Pierre Dac président ! », sur L'Express, .
- Jean-Luc Parodi, « 1965, la première estimation électorale de l’Agence France Presse », in J.-M. Donegani, S. Duchesne, F. Haegel (dir.), Aux frontières des attitudes entre le politique et le religieux. Textes en hommage à Guy Michelat, Paris, L’Harmattan, 2002.
- « Retour sur l’élection présidentielle de 1965 » [PDF], IFOP, .
Voir aussi
Bibliographie
- Alain Bergounioux et Gérard Grunberg, L'Ambition et le remords : les socialistes français et le pouvoir (1905-2005), Fayard, coll. « L'Espace du politique », , 610 p.
- Alain Bergounioux (dir.) et Danielle Tartakowsky (dir.), L'Union sans unité : le programme commun de la gauche (1963-1978), Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 307 p.
- Serge Berstein, Histoire du gaullisme, Perrin, coll. « Tempus », , 574 p.
- Serge Berstein, La France de l'expansion : la République gaullienne, t. 17, Éditions du Seuil, coll. « Points Histoire », , 375 p.
- Serge Berstein et Pierre Milza, Histoire de la France au XXe siècle : de 1958 à nos jours, t. 3, Perrin, coll. « Tempus », , 878 p.
- Thierry Bouclier, Tixier-Vignancour, Éditions Rémi Perrin, , 330 p.
- Centre d'études de la vie politique française, L'Élection présidentielle des 5 et 19 décembre 1965, Armand Colin, coll. « Cahiers de la Fondation nationale des sciences politiques », , 548 p.
- Michèle Cotta, Carnets secrets de la Ve République : 1965-1977, t. 1, Fayard, , 874 p.
- Gaston Defferre, Un nouvel horizon : le travail d'une équipe, Gallimard, coll. « Idées », , 183 p.
- Christian Delporte, La France dans les yeux : une histoire de la communication politique de 1930 à aujourd'hui, Flammarion, , 490 p.
- Jacques Derogy et Jean-François Kahn, Les Secrets du ballottage, Fayard, , 283 p.
- Alain Duhamel, Une histoire personnelle de la Ve République, Plon, , 326 p.
- Olivier Duhamel, La Gauche et la Ve République, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », , 589 p.
- Franz-Olivier Giesbert, François Mitterrand : une vie, Éditions du Seuil, , 762 p.
- Jean Lacouture, Charles de Gaulle : Le souverain, t. 3, Éditions du Seuil, coll. « Points Histoire », , 865 p.
- Jean Lacouture, François Mitterrand, une histoire de Français : les risques de l'escalade, t. 1, Éditions du Seuil, , 434 p.
- Jacques Julliard, Les Gauches françaises : 1762-2012, histoire et politique, Flammarion, coll. « Champs Histoire », , 904 p.
- François Lafon, Guy Mollet : itinéraire d'un socialiste controversé, Fayard, , 960 p.
- Georges Marion, Gaston Defferre, Albin Michel, , 361 p.
- Henri Mendras, La Seconde Révolution française : 1965-1984, Gallimard, coll. « Folio Essais », , 456 p.
- François Mitterrand, Le Coup d'État permanent, Plon, coll. « Les débats de notre temps », , 283 p.
- Alain Peyrefitte, C'était de Gaulle, Gallimard, coll. « Quarto », , 1954 p.
- Hugues Portelli, La Ve République, Grasset, coll. « Références », , 573 p.
- Philippe Priol, Jean Lecanuet : le vol de l'albatros, Maître Jacques, , 314 p.
- Éric Roussel, Charles de Gaulle, t. 1, Perrin, coll. « Tempus », , 708 p.
- Éric Roussel, Charles de Gaulle, t. 2, Perrin, coll. « Tempus », , 777 p.
- Éric Roussel, François Mitterrand : de l'intime au politique, Robert Laffont, , 657 p.
- Robert Schneider, De Gaulle et Mitterrand : la bataille des deux France, Perrin, , 300 p. (lire en ligne)
- Roger-Gérard Schwartzenberg, La Campagne présidentielle de 1965, Presses universitaires de France, , 182 p.
- Jean-François Sirinelli (dir.), La France de 1914 à nos jours, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », , 554 p.
- Arnaud Teyssier, Histoire politique de la Ve République : 1958-2011, Perrin, coll. « Tempus », , 837 p.
- Jean Vigreux, Croissance et contestations : 1958-1981, t. 9, Éditions du Seuil, coll. « L'Univers historique (Histoire de la France contemporaine) », , 471 p.
- Gérard Unger, Gaston Defferre, Fayard, , 391 p.
- Michel Winock, François Mitterrand, Gallimard, coll. « Folio Histoire », , 509 p.
- Michel Winock, Les Élections présidentielles en France : 1958-2012, Perrin, coll. « Tempus », , 299 p.
Documentaire
- 1965, la première campagne pour l'Élysée réalisé et narré par Cédric Tourbe, 2015.
Articles connexes
Liens externes
- Élection & télévision : la présidentielle 1965 (Acte I – Premier tour) et (Acte II – Second tour) (articles sur la campagne électorale à l'ORTF).
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