Jean Mallot

Jean Mallot est un haut fonctionnaire et homme politique français, né le à Nizerolles (Allier). Il est marié et père de trois enfants.

Jean Mallot

Jean Mallot en 2012.
Fonctions
Conseiller régional d'Auvergne
Président du groupe socialiste et républicain

(17 ans, 8 mois et 24 jours)
Élection 15 mars 1998
Président René Souchon
Successeur Jean-François Debat (indirectement)
Député français

(4 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection
Circonscription 3e de l'Allier
Prédécesseur Yves Simon
Successeur Guy Chambefort
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Nizerolles (Allier)
Parti politique PS (1993-2017 ; depuis 2018)
Diplômé de ENTPE
Cornell University
ENA
Profession Chef de mission de contrôle général économique et financier au ministère de l'Économie et des Finances(retraité)

Formation et profession

Ingénieur des travaux publics de l'État (ENTPE), titulaire d'un MBA de l'université Cornell (USA), ancien élève de l'ENA (promotion 1984 « Louise Michel »), ancien sous-préfet, Jean Mallot est chef de mission de contrôle général économique et financier au ministère de l'Économie et des Finances (retraité).

Vie professionnelle et politique

Membre du Parti socialiste, il en a été le premier secrétaire de la fédération de l'Allier de 1994 à [1]. Il a siègé au conseil national et au bureau national jusqu'en .

Ayant débuté en 1978, après son retour des États-Unis, comme enseignant-chercheur à l’École nationale des travaux publics de l’État où il a notamment créé la voie d'approfondissement "gestion des entreprises", Jean Mallot a intégré l'ENA par la voie du concours interne. Il a effectué ses stages à la mairie de Marseille et au Consulat général de France à Jérusalem. Au cours de sa scolarité (1983-1984) il était délégué des élèves, élu au titre de la CFDT.

À la sortie de l'école, il a occupé plusieurs postes de sous-préfet (à Saint-Brieuc et Mende) puis de chef de bureau des affaires immobilières de l'administration territoriale au ministère de l'intérieur. Il a ensuite été notamment conseiller parlementaire du Garde des sceaux Pierre Arpaillange (1989-1990) puis directeur du cabinet des ministres des relations avec le Parlement Jean Poperen et Martin Malvy (1990-1992).

Candidat pour la première fois à l'élection législative de mars 1993 sur la 3e circonscription de l'Allier (Gannat/Saint-Pourçain) dont le député sortant était André Lajoinie (PCF), il échoue. Il rejoint le Service du Contrôle d’État au ministère des Finances, où il est chargé du contrôle financier sur les agences sanitaires (Agence française du sang, Agence du médicament ...) et le GIE SESAM-Vitale, puis sur la CNAMTS.

Il siège au conseil municipal de Saint-Pourçaint sur Sioule à partir de (jusqu'en )puis, élu conseiller régional en 1998, il siège au Conseil régional d'Auvergne jusqu'en 2015. Il appartient à l'opposition régionale de gauche jusqu'en 2004, Valéry Giscard d'Estaing étant président. Puis, sous la présidence de Pierre-Joël Bonté et celle de René Souchon, il assume les fonctions de vice-président chargé de l'agriculture et celles de premier vice-président chargé des finances du Conseil régional. Il quitte l'exécutif de la région en 2007 pour assumer pleinement son mandat de député et présider le groupe socialiste du Conseil régional. Il est réélu à cette présidence de groupe en 2010. Il ne figure pas dans la liste conduite par Jean-Jack Queyranne pour les élections de décembre 2015 dans la nouvelle grande région Auvergne-Rhône-Alpes.

En lien direct avec son mandat de conseiller régional d'Auvergne, il est, de 2006 à 2016, président directeur général de la SEM Volcans qui gère Vulcania, parc touristique et de médiation scientifique traitant du volcanisme (plus de 330 000 visiteurs par an), qu'il contribue à redresser après des débuts difficiles entre l'ouverture en 2002 et la saison 2006, pour en faire un équipement attractif jouant pleinement son rôle dans le développement du territoire.

Il est élu député le , pour la XIIIe législature (2007-2012), dans la 3e circonscription de l'Allier en battant, au deuxième tour, le député sortant Yves Simon (apparenté UMP) avec 50,80 % des suffrages. Il prend part aux débats de plusieurs commissions de l'Assemblée nationale, dont la commission des affaires sociales (PLFSS, loi "hôpital patients santé territoires", réforme des retraites, droit du travail, etc.) et fait partie des députés socialistes les plus souvent chargés d'interpeller les ministres de Nicolas Sarkozy et Françons Fillon lors des séances des questions au gouvernement.

Le , il publie un communiqué sur son blog pour annoncer sa candidature à la primaire présidentielle socialiste de 2011[2]. Jean Mallot utilise le ton de l'humour[3] pour présenter le comité de soutien à sa candidature[4],[5],[6]. Il renonce finalement à se présenter et apporte son soutien à la candidature de Martine Aubry[7] dont il intègre en l'équipe de campagne pour l'élection présidentielle de 2012 chargé avec Brigitte Dormont et Alain Fischer de la thématique « Santé et Sécurité sociale[8] ».

Sa circonscription ayant été supprimée en 2011 lors du redécoupage électoral[9], et Guy Chambefort ayant décidé, contrairement aux engagements pris, de briguer un second mandat sur la 1ère circonscription, Jean Mallot tente d'obtenir l'investiture du Parti Socialiste dans la deuxième circonscription de l'Allier mais est devancé par Bernard Lesterlin, député sortant de la circonscription, lors d'un vote interne des militants socialistes.

Après les élections présidentielles et législatives de 2012, il devient le directeur du cabinet du Ministre délégué aux Relations avec le Parlement Alain Vidalies, fonction qu'il cumule avec celle de conseiller aux affaires politiques du Premier ministre Jean-Marc Ayrault[10],[1]. Ayant rejoint le Contrôle général économique et financier au Ministère de l'économie et des finances après le remaniement ministériel d', il retrouve en un poste en cabinet ministériel comme conseiller spécial auprès d'Alain Vidalies, secrétaire d'État aux transports, à la mer et à la pêche[1].

En , il est exclu momentanément du PS pour avoir maintenu sa candidature à l'élection législative sur la 1ère circonscription de l'Allier après que le parti eut décidé de réserver l'investiture à une femme, Magali Alexandre, par ailleurs conseillère régionale d'Île-de-France. Son exclusion sera annulée lors du Congrès national du PS à Aubervilliers en .

En , il participe à la création de l'association "Novallia" dont l'objet est d'animer dans l'Allier une réflexion collective de gauche.

Il est, depuis 2018, vice-président du Collectif Hubertine Auclert (du nom de la célèbre féministe née en 1848 dans l'Allier).

En 2019, il participe à la création et à l'animation de ProjEchanger, club de réflexion et de débat.

Depuis 2018, Jean Mallot enseigne à l'Institut catholique de Paris (Master 2 affaires publiques).

Membre de la mission “fondations reconnues d'utilité publique” du Contrôle général économique et financier (CGefi) depuis l'été 2017, il est promu en chef de mission au sein de ce service et chargé de contrôler quelque 400 organismes[1]. Retraité depuis le , il est contrôleur général honoraire.

Mandats politiques

Député

  • -  : député de la troisième circonscription de l'Allier
  • Secrétaire de la Commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, coprésident de la Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (MECSS), vice-président du comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques. Auteur du Rapport sur l'hôpital public : mieux gérer pour mieux soigner () et, avec Jean-Pierre Gorges, député UMP d'Eure-et-Loir, du Rapport d'évaluation sur la défiscalisation des heures supplémentaires : travailler plus pour gagner plus ().
  • Vice-président de l'Assemblée nationale d' à .

Conseiller régional

Conseiller municipal

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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