Aubenas

Aubenas [ob(ə)na] (Aubenàs en occitan) est une commune française située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est chef-lieu de canton et se trouve dans le sud du département.

Pour les articles homonymes, voir Aubenas (homonymie).

Aubenas

Vue du centre historique d'Aubenas.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes du Bassin d'Aubenas
Maire
Mandat
Jean-Yves Meyer
2020-2026
Code postal 07200
Code commune 07019
Démographie
Gentilé Albenassiens
Population
municipale
12 253 hab. (2018 )
Densité 856 hab./km2
Population
agglomération
41 681 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 44° 37′ 14″ nord, 4° 23′ 28″ est
Altitude Min. 170 m
Max. 421 m
Superficie 14,32 km2
Unité urbaine Aubenas
(ville-centre)
Aire d'attraction Aubenas
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons d'Aubenas-1 et d'Aubenas-2
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Aubenas
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Aubenas
Géolocalisation sur la carte : France
Aubenas
Géolocalisation sur la carte : France
Aubenas
Liens
Site web aubenas.fr

    On trouve dans ses environs de nombreux sites touristiques : les gorges de l'Ardèche, la montagne ardéchoise avec le mont Gerbier de Jonc et les Cévennes, la cité médiévale de Largentière, les villages de Vogüé, de Balazuc, de Ruoms, d'Antraigues, la station thermale de Vals-les-Bains...

    Les habitants sont appelés les Albenassiens.

    En 1963, la ville a reçu le Prix de l'Europe.

    Géographie

    Localisation

    La commune d'Aubenas se situe en Ardèche du Sud à 630 km de Paris, 190 km de Lyon, 200 km de Marseille, 90 km du Puy-en-Velay, 70 km de Valence, 45 km de Montélimar et 30 km de Privas (préfecture de l'Ardèche). La rivière Ardèche traverse ou borde la commune sur environ km en trois portions distinctes, les communes de Ucel, Saint-Privat et Saint-Didier-sous-Aubenas étant intercalées.

    Placée sur un éperon rocheux, la ville d'Aubenas domine la vallée de l'Ardèche. Sa position géographique, entre Massif central et Provence, Lyonnais et Languedoc, offre à cette commune un attrait touristique. Elle est la principale commune de l'Ardèche du sud. Elle est située au croisement de deux anciennes routes, l'une qui lie Le Puy au Rhône par le col de la Chavade, et la seconde, qui relie Privas à Alès par le col de l'Escrinet.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[1].

    Climat

    Aubenas bénéficie d'un climat méditerranéen « d'intérieur », ou supra-méditerranéen. L'hiver est très doux et ouvre la voie à un printemps parfois précoce. La proximité des Cévennes apporte la touche montagnarde. La ville connait deux périodes humides (au printemps et en automne) et une sèche (en été). Les précipitations, en particulier en automne, peuvent être particulièrement abondantes.

    La station météo se situe à l'aérodrome d'Aubenas Ardèche méridionale, à environ 10 kilomètres au sud du centre-ville.

    Données météorologiques d'Aubenas de 1981 à 2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1 1,4 4,2 6,8 10,6 14,3 16,7 16,4 12,6 9,3 4,7 1,6 8,3
    Température moyenne (°C) 5 6,1 9,6 12,2 16,4 20,4 23,1 22,8 18,1 13,8 8,7 5,3 13,5
    Température maximale moyenne (°C) 9,1 10,8 14,9 17,6 22,1 26,5 29,6 29,3 23,5 18,2 12,6 9,1 18,6
    Record de froid (°C) −10,4 −10,6 −10 −2,8 1,7 6,3 8,4 8,7 3,3 −3,1 −7,1 −9,6 −10,6
    Record de chaleur (°C) 20,3 23,2 26,9 28,7 33 41,5 39 40,8 34,2 30,3 23,9 18,6 41,5
    Ensoleillement (h) 132,1 152,5 208,4 208,1 242 285,2 314,6 280 218,3 151,8 127,3 123,2 2 443,5
    Précipitations (mm) 83,4 52,8 46,9 81,7 97 74,6 41,4 65,2 157,6 157,8 124,8 91,1 1 074,3
    Source : Relevés météorologiques d'Aubenas, (Ardèche), de 1981 à 2010[2]
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    9,1
    1
    83,4
     
     
     
    10,8
    1,4
    52,8
     
     
     
    14,9
    4,2
    46,9
     
     
     
    17,6
    6,8
    81,7
     
     
     
    22,1
    10,6
    97
     
     
     
    26,5
    14,3
    74,6
     
     
     
    29,6
    16,7
    41,4
     
     
     
    29,3
    16,4
    65,2
     
     
     
    23,5
    12,6
    157,6
     
     
     
    18,2
    9,3
    157,8
     
     
     
    12,6
    4,7
    124,8
     
     
     
    9,1
    1,6
    91,1
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Médiane nationale 1 852835
    Aubenas 2443.51074.3
    Paris 1 662637
    Nice 2 724733
    Strasbourg 1 693665
    Brest 1 5301 210
    Bordeaux 2 035944

    Urbanisme

    Typologie

    Aubenas est une commune urbaine[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubenas, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[6] et 41 440 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (39 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (40,4 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,5 %), cultures permanentes (12,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,3 %), forêts (3,3 %), prairies (2,7 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Logement

    En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 7 172.

    Parmi ces logements, 81,5 % étaient des résidences principales, 3,7 % des résidences secondaires et 14,8 % des logements vacants.

    La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 44,3 %[13].

    Toponymie

    Aubenas tire son nom de sa position particulière : le terme romain d'origine celte, "Albenate", signifie "le lieu d'en haut, la racine alb désignant une hauteur (latin Albenate, ancien occitan Albenàs, occitan moderne Aubenàs)[14]. En effet, la ville est perchée sur un rocher calcaire qui domine la moyenne vallée de l'Ardèche. La contrepartie en est son éloignement de toute source d'eau. La cité fut d'ailleurs longtemps appelée la ville sans eau jusqu'à l'acheminement au XIXe siècle d'eau provenant d'une source extérieure qui alimenta 50 fontaines réparties dans la ville.

    Une autre étymologie est couramment admise mais pas attestée : Aubenas aurait été construite peu après la destruction d'Alba Augusta, capitale des Helviens, et aurait donc été nommée Alba Nascens (Alba (re)naissante), Alba Nascens devenant au fil du temps villa Albanense en 945, puis Albanate palatium en 950 (formes attestées), puis Albena, puis Aubenas (un habitant d'Aubenas étant appelé un albenassien)[15],[16].

    Une autre origine est parfois avancée : Aubenas viendrait d'Albanus, nom de personne romain.

    Le s final d'Aubenas ne se prononce pas, on prononce Aubena[17].

    Histoire

    Moyen Âge

    Date de fondation : dès le Ve siècle, la colline est l'objet d'une lutte tenace entre les évêques du Puy et ceux de Viviers pour la construction d'une place forte. Finalement l'évêque du Puy sort victorieux de ce long conflit et au XIe siècle (1084) inféode cette nouvelle possession au baron de Montlaur (ou Montlor), héritier des Ucel et originaire de la montagne ardéchoise (les Montlaur/Montlor dominaient le centre-ouest de l'actuel département de l'Ardèche, entre le lac d'Issarlès et la haute vallée de l'Ardèche : châteaux dits de(s) « Montlaur ou Montlor » à Coucouron, Mayres, Montpezat).

    Cette famille règne de 1084 à 1441 et construit le donjon, le mur d'enceinte et les deux grosses tours rondes du château qui est alors entouré de fossés. C'est pourquoi l'on appelle Aubenas « la cité des Montlaur », seigneurs qui furent à l'origine non seulement de l'essor économique de la ville, mais aussi du développement social et matériel de ses habitants. Leur devise était : « Montlaur, au plus haut ! »

    La Manufacture royale de la famille Deydier

    Aubenas est connu pour avoir été un haut-lieu de la confection de soie.[18] En effet, la famille Deydier de Sauveroche y implanta une manufacture dont la soie fut reconnue par de nombreuses cours occidentales.

    Le 5 septembre 1752, le roi "en son conseil" demande la création de la manufacture royale de filage et dévidage de la soie à Aubenas. Celle-ci sera équipée de moulins conçus par Jacques de Vaucanson (1709 - 1782) et commandés par le Roi.[19]

    Henri Deydier appartenait à la famille Deydier de Sauveroche, issue de la Maison Deydier, notamment liée à Louis Deydier de Pierrefeu.

    L'implantation de cette manufacture se situe à Ucel, en bordure de la rivière Ardèche, tout près d'Aubenas. Elle est assortie d'une école de formation pour les fileuses et moulineuses, aux nouvelles machines dans le cadre du programme de rénovation de l'industrie de la soie lancé en France par Trudaine. Les travaux commencèrent sur les espaces nécessaires : terrain de la veuve Tailhand au Boisset, moulins du nommé Grandpré, le tout pour 11 000 livres. Le devis qu'avait fait exécuter Vaucanson par un architecte de Paris atteignait 100 000 écus pour la construction.

    Sur la porte principale, au-dessous des armes du roi, figuraient les armoiries de la famille Deydier.

    Vaucanson vint sur place pour édifier la Manufacture, dont les perfectionnements techniques sont unanimement reconnus.

    Le moulinage se détachait particulièrement avec ses deux avant-corps latéraux et son atelier voûté qui inspirera d'autres constructions industrielles. Les plans avaient été dessinés par l'académicien Guillot Aubry. Les bois provenaient de Suède. La clarté, l'aération de salles étaient prévues. Les tours de tirage (filature) réduisaient les déchets. Les moulins, certes couteux, économisaient la force motrice et donnaient une très belle soie.

    Réputation de la manufacture royale de la famille Deydier de Sauveroche

    La manufacture jouissait d'une grande réputation, si bien que le Roi offrit à la famille Deydier la construction de nouveaux Moulins et du Château d'Ucel.

    Les Organsins Deydier (sortes de soie qui s'emploient dans les étoffes de soie), de qualité supérieure, se vendaient à Lyon plus cher que ceux du Piémont. Holker (1756) et Rodier (1758), inspecteurs des manufactures, signalèrent superbement la qualité des mécaniques de Vaucanson ainsi que la valeur de celui-ci et de Deydier. Holker qualifie les machines de Vaucanson de "plus bel ouvrage" qu'il ait jamais vu de sa vie "dans ce genre".

    Rodier déclare : "S'il a fallu un Vaucanson pour mettre (cet établissement) sur pied en présidant en personne aux travaux, s'il fallait un tel génie pour désoler les Piémontais, il fallait aussi un Deydier pour saisir le but de chaque innovation… pour étendre et soutenir chez lui ce nouveau genre de fabrication".

    Vaucanson place dans cet atelier, 25 moulins d'organsinage, autant de moulins de dévidage et 60 tours de tirage : de quoi faire pendant dix ans au moins six milliers d'organsins chaque année. Le bassin d'Aubenas comptait déjà deux autres Manufactures Royales, une de laine et une de coton. Une "condition de soie" y est encore implantée par décret impérial en 1854, pour contrôler les produits utilisés par les industriels.

    Le volume des matières traitées situe alors Aubenas parmi les plus grandes places européennes, derrière Lyon et Saint-Etienne mais devant Avignon.

    La "condition des soies" qui fonctionnera jusqu'au début du XXe siècle sera à l'origine de la Chambre de Commerce et d'Industrie créée en 1869. Les machines, très performantes, nécessitaient un entretien et des réglages minutieux. Il fallait former des techniciens. Les décideurs des États du Languedoc refusèrent d'investir davantage et la belle manufacture périclita. Toutefois, Bourceret, élève de Vaucanson apporta plus tard, des modifications qui réduisirent les coûts de maintenance. Les machines modernes d'aujourd'hui comportent des engrenages créés par Vaucanson.

    Renaissance

    La ville se convertit au protestantisme. Après la troisième guerre de religion, elle ne laisse plus les garnisons royales entrer dans ses murs[20].

    Par des mariages, Aubenas passe aux Maubec, aux Raimond de Modène, aux d’Ornano, aux Lorraine-Harcourt, aux Vogüé (ces derniers par les Grimoard de Beauvoir du Roure).

    Se sont aussi installés à Aubenas les Ytier de Géorand seigneurs du Trabe (du Trau), et les seigneurs de Taulignan et de Barris.

    Jean-Baptiste d'Ornano, époux de la comtesse de Maubec-Montlaur, fut vers 1628 l'organisateur des premières dragonnades, mettant en garnison cinq cents soldats corses à Aubenas, Vals-les-Bains et dans les environs. Au début de 1629, ces villes étaient pacifiées.[réf. nécessaire]

    La révolte du Roure

    Le 30 avril 1670, le quartier Saint-Antoine d'Aubenas se soulève, déclenchant une jacquerie dans tout le Bas-Vivarais. Anthoine du Roure, originaire de Lachapelle-sous-Aubenas en prendra la tête, ce sera la révolte de Roure.

    Seconde Guerre mondiale

    Durant la Seconde Guerre mondiale, dans la nuit du 31 décembre 1940 au 1er janvier 1941, Paul Reynaud fut transféré de Pellevoisin à Aubenas, en détention. Il faisait partie de ceux que le maréchal Pétain jugeait responsables de la défaite de 1940. Il est transféré dès le 13 janvier à Vals-les-Bains[21].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    août 1944 octobre 1947 Henri Constant Radical-socialiste Agriculteur
    octobre 1947 28 mars 1965 Marcel Molle MRP Notaire
    Sénateur (1946-1958 puis 1959-1971)
    28 mars 1965 27 mars 1971 Pierre Charnay DVD Chirurgien
    27 mars 1971 7 mars 1973
    (démission)
    Jean Moulin CDP Vétérinaire
    Député de 1962 à 1968
    11 mars 1973 26 juin 1995 Bernard Hugo CDS puis RPR Proviseur de lycée
    Sénateur de 1980 à 1998
    Conseiller général
    26 juin 1995 23 avril 2000
    Stéphane Alaize PS Professeur
    conseiller général de 1994 à 2001
    Député de 1997 à 2002
    La démission de conseillers municipaux de sa majorité entraîne des
    élections partielles les 9 et 16 avril 2000
    23 avril 2000 17 juillet 2006
    (démission)
    Jeanne Chaussabel RPR puis UMP Chef d'entreprise
    17 juillet 2006 19 mai 2018
    (démission)
    Jean-Pierre Constant[22] UMP puis LR Agriculteur
    Conseiller général puis départemental
    28 mai 2018 En cours
    (au 8 juillet 2020)
    Jean-Yves Meyer UDI Dermatologue, conseiller départemental depuis 2021

    Intercommunalité

    La Ville d'Aubenas fait aujourd'hui partie de la communauté de communes du Bassin d'Aubenas.

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'aire urbaine d'Aubenas avec ses 57 805 habitants est l'agglomération la plus peuplée de l'Ardèche (information Insee) en 2010. Elle est classée 161e sur 356 des aires urbaines françaises.

    Le pôle urbain d'Aubenas compte 28 135 habitants (2013) .

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[23],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 12 253 habitants[Note 4], en augmentation de 3,81 % par rapport à 2013 (Ardèche : +1,94 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 7963 3153 5433 9124 7594 8654 8896 7767 410
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8 0108 5297 6947 4317 7818 2608 1127 8248 224
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8 3627 0647 2066 6827 3787 5258 0208 1958 655
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9 23510 76312 05011 54311 10511 01811 77311 58612 189
    2018 - - - - - - - -
    12 253--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (26,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,2 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,9 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

    • 45,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,4 %, 15 à 29 ans = 20,5 %, 30 à 44 ans = 16,6 %, 45 à 59 ans = 18,1 %, plus de 60 ans = 26,3 %) ;
    • 54,2 % de femmes (0 à 14 ans = 14,8 %, 15 à 29 ans = 15,8 %, 30 à 44 ans = 16,7 %, 45 à 59 ans = 16,8 %, plus de 60 ans = 35,9 %).
    Pyramide des âges à Aubenas en 2008 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90  ans ou +
    3,5 
    10,0 
    75 à 89 ans
    15,8 
    15,4 
    60 à 74 ans
    16,6 
    18,1 
    45 à 59 ans
    16,8 
    16,6 
    30 à 44 ans
    16,7 
    20,5 
    15 à 29 ans
    15,8 
    18,4 
    0 à 14 ans
    14,8 
    Pyramide des âges du département de l'Ardèche en 2008 en pourcentage[27].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,5 
    7,8 
    75 à 89 ans
    11,6 
    15,7 
    60 à 74 ans
    16,0 
    21,7 
    45 à 59 ans
    20,6 
    20,2 
    30 à 44 ans
    19,2 
    15,5 
    15 à 29 ans
    14,2 
    18,7 
    0 à 14 ans
    16,9 

    Festivités et évènements

    • Les Rencontres des cinémas d'Europe d'Aubenas, festival de cinéma qui accueille chaque année des metteurs en scène et acteurs européens, et qui se déroule traditionnellement la 3e semaine du mois de novembre.
    • Le Premier Carrefour du 9e art et de l'image (du 14 au 17 juin 2007), festival de Bande dessinée dont le directeur artistique est Claude Moliterni.

    Économie

    Généralités

    Aubenas est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie Ardèche Méridionale. Elle gère le CFA et un centre de formation continue.

    Aubenas est une ville qui vit aujourd'hui du commerce, du tourisme et des entreprises agroalimentaires fabriquant des marrons glacés et en conserve, de la charcuterie, des fromages. De plus, la commune est proche de Lanas. Cette dernière possède un aérodrome : il s'agit de l'aérodrome d'Aubenas Ardèche méridionale.

    La ville a accueilli une arrivée du Tour de France 2009 le 24 juillet, la veille de l'ascension du mont Ventoux et un sprint intermédiaire dans la 15e étape du Tour 2015, le 19 juillet.[réf. nécessaire]

    Revenus de la population et fiscalité

    Le revenu médian de la ville se chiffre à 16 380 € par an, un total moins élevé (-20,79 %) que le revenu médian français (19 785 €).

    La commune affiche un taux de pauvreté de 21,9 %, nettement plus important que celui de la France (13,9 %) et avec 54,7 % de foyers fiscaux non imposables[28].

    Emploi

    Le taux de chômage à Aubenas est passé de 10 % avant le début de la crise économique à 14 % aujourd'hui[29].

    Grandes entreprises

    Aubenas abrite le siège de 14 grandes entreprises[30] (réalisant plus de 10 M€ de chiffre d'affaires).

    La ville

    La place de l'Hôtel de Ville.

    La place de l'Hôtel-de-Ville située au cœur de la ville est desservie par un dédale de rues pavées. Cette place occupe le point le plus élevé de la ville. Elle donne sur le château féodal qui domine la vallée de l'Ardèche.

    La commune d'Aubenas en quelques chiffres :

    1 médiathèque, 2 stades, 2 gymnases, 1 centre multi-sports, 1 base nautique, 1 centre aquatique couvert ;

    scolaire (secteurs public et privé confondus) : 8 écoles maternelles, 8 écoles élémentaires, 4 collèges, 5 lycées, 1 CFA.

    Voies de communication et transports

    Depuis le 4 juin 2007, le service de transport « Tout'enbus » de la communauté de communes du Bassin d'Aubenas fonctionne sur les communes d’Aubenas, Fons, Labégude, Lachapelle-sous-Aubenas, Lavilledieu, Saint-Didier-sous-Aubenas, Saint-Etienne-de-Fonbellon, Saint-Privat, Ucel, Vals-les-Bains et Vesseaux. Ce réseau comporte 7 lignes régulières et plusieurs lignes scolaires.

    La ville était desservie par le rail entre 1879 et 1969 pour les voyageurs et 1988 pour les marchandises sur la Ligne Vogüé - Lalevade. L'ancienne gare d'Aubenas est fermée, la desserte est assurée par car venant essentiellement de Valence ou Montélimar. La gare sert encore de billetterie pour la SNCF. Depuis le , ce service a été transféré à la Maison de la Mobilité d'Aubenas.

    Entre 1897 et 1932, la ville était reliée à Vals-les-Bains par le tramway d'Aubenas à Vals-les-Bains.

    Le projet d’autoroute A79 (La Cévenole) reliant Saint-Exupéry (aéroport de Lyon) à Narbonne en doublant l'A7 et l'A9, officiellement abandonné, devait desservir la ville d'Aubenas en la contournant.

    Culture locale et patrimoine

    La ville d'Aubenas a conservé de nombreux vestiges architecturaux, témoins de son passé chargé d'histoire. Huit des monuments de la ville sont classés ou inscrits monuments historiques.

    Patrimoine religieux

    • L'église Saint-Laurent a subi de nombreuses transformations au cours des différentes périodes de l'histoire : chaire du XVIIe siècle, boiseries, façades, chœur baroque avec trois retables du XVIIIe siècle. Il subsiste toutefois dans son intégralité, la chapelle des Martyrs, édifiée au XVe siècle. D'autres vestiges architecturaux peuvent être visités.
    • L'église Saint-Jean-Baptiste, dans le quartier de Pont d'Aubenas.
    • La chapelle Notre-Dame-des-Oliviers, située dans le quartier des « Oliviers » a été ouverte au culte en 1974. Elle est une annexe de l'église paroissiale Saint-Laurent.

    Ces deux lieux de culte sont rattachés à la paroisse catholique Saint-Benoit d'Aubenas[31].

    • La chapelle des Cordeliers, attenante à un couvent de moines, aujourd'hui détruit. Elle renferme des ornementations et tableaux du XVIIe siècle, à découvrir en écoutant l'histoire des moines de Saint-Antoine.
    • Le temple protestant, situé allée de la Guinguette. Inauguré en juin 1890, c'est une petite construction de style néo-gothique.

    Patrimoine civil

    Photos

    Gastronomie

    La région d'Aubenas abonde en produits du terroir. On y retrouve toutes les spécificités de la cuisine ardéchoise : spécialités issues de la châtaigne, charcuterie de montagne, champignons, miel et confitures, fromages fermiers. Parmi ces spécialités, la châtaigne ardéchoise, la maouche et la pouytrolle, la saucisse d'herbes et les myrtilles des Cévennes restent les plus typiques.

    Personnalités liées à la commune

    • Olivier de Serres (1539-1619), agronome, installa une usine à soie près d'Aubenas. Le lycée agricole de la commune porte son nom.
    • Louis Nicolas (1634-1682), jésuite, missionnaire au Canada, linguiste et naturaliste, y est né.
    • Jacques-Joseph-François de Vogüé (1740-1787), prélat catholique, évêque de Dijon, y est né.
    • Jean-Paul Delichères (1752-1820), homme politique, est né et mort dans la commune.
    • Jean Mathon, (1807-1865), ancien maire de la ville nommé en 1858, il fit amener l'eau courante au centre-ville[32].
    • Léonce Verny (1837-1908), ingénieur et industriel qui dirigea la construction de l'arsenal naval de Yokosuka, y est né et mort.
    • Albert Seibel (1844-1936), ingénieur agronome, viticulteur et créateur de nombreux hybrides de vigne, est né Aubenas.
    • Georges Couderc (1850-1928), ingénieur agronome et viticulteur, créateur de nombreux hybrides de vigne ou de porte-greffes hybrides, né et mort dans la commune.
    • Léon Barry (1878-1913), égyptologue, y est né.
    • Pierre-Marie Auzas (1914-1992), inspecteur général des monuments historiques, y est né.
    • Jean Charay (1916-1997), prêtre, historien, archéologue, écrivain et humaniste, est mort et enterré à Aubenas.
    • Jean Saussac (1922-2005), artiste peintre et décorateur de théâtre et de cinéma, y est mort.
    • Jean Ferrat (1930-2010), auteur, compositeur, interprète, est décédé à l'hôpital d'Aubenas.
    • Jacques Espérandieu (1949-), journaliste connu pour avoir été le directeur de la rédaction du Journal du dimanche entre 2005 et 2008, y est né.
    • Laurent Paganelli (1962-), footballeur reconverti comme consultant télé pour Canal+, champion de France en 1981 et finaliste de la Coupe de France en 1981 et 1982 avec l'AS Saint-Étienne, est né à Aubenas.
    • Jean-Marc Gounon (1963-), pilote automobile, vice-champion intercontinental de F3000, pilote de F1 en 1993, y est né.
    • Franck Sauzée (1965-), footballeur, notamment vainqueur, avec l'Olympique de Marseille, de la Ligue des Champions en 1993 et du championnat de France en 1989, 1990 et en 1992, vainqueur de la Coupe de France en 1989 avec l'Olympique de Marseille et en 1991 avec l'AS Monaco, reconverti en consultant sportif, est né à Aubenas.
    • Dominique Guillo (1966?-), comédien, metteur en scène, chanteur, et producteur, est né à Aubenas.
    • Delphine Combe (1974-), athlète, médaille de bronze du relais 4 × 100 m des Championnats du monde en 1997 et médaille d'or du relais 4 × 100 m des championnats d'Europe en 2002, est née à Aubenas.
    • Cherokee Parks (1972-), basketteur, joueur à l'US Aubenas Basket pour la saison 2011-2012.
    • Cédric Barbosa (1976-), footballeur, vainqueur de la Coupe Intertoto en 1999 avec le Montpellier HSC, champion de France de National en 2010 puis champion de France de Ligue 2 en 2011 avec Évian Thonon Gaillard FC avec qui il est également finaliste de la Coupe de France en 2013, y est né.
    • Xavier Dupré (1977-), graphiste et créateur de caractères, y est né.
    • Thomas Andrieux (1977-), basketteur, joueur puis entraîneur, vainqueur de la coupe de France en 1997 avec l'ASVEL, y est né.
    • Sylvain Flauto (1977- ), footballeur, vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2000 avec le FC Gueugnon, est né à Aubenas.
    • Rémy Martin (1979-), joueur de rugby à XV, champion de France en 2003, 2004 et 2007, et finaliste de la coupe d'Europe en 2005 avec le Stade français, est né à Aubenas.
    • Renaud Cohade (1984), footballeur, vainqueur de la coupe de la Ligue en 2013 avec l'AS Saint-Étienne, est né à Aubenas.
    • Amandine Leynaud (1986-), handballeuse internationale, gardienne de but, vice-championne olympique en 2016, championne du monde 2017, championne d'Europe 2018, y est née.
    • Anthony Mounier (1987-), footballeur, champion de France en 2008 avec l'Olympique lyonnais, y est né.

    Héraldique logotype et devise

    Écartelé : au premier de gueules à la balance d'or, au deuxième d'argent à l'arbre de sinople, au troisième d'argent au lion de gueules, au quatrième de gueules à la tour d'or ; le tout enfermé dans une bordure d'or chargée de huit écussons d'azur.

    Sport

    En rugby, le Rugby Club Aubenas Vals, qui est partagé avec la commune voisine de Vals-les-Bains, dispute la Nationale lors de la saison 2020-2021.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean Charay, Aubenas-le-Château, Paris, Nouvelles éditions latines, , 32 p. (ISBN 978-2-7233-0051-3)
    • Jean Volane, Histoire d'Aubenas, Paris, Le livre d'Histoire, , 94 p. (ISBN 978-2-87760-342-3), Histoire d'Aubenas sur le site de l'éditeur
    • Pierre Ribon, D'Artagnan en Ardèche : La révolte de Roure en 1670, d'après les archives authentiques et inédites du Roi Louis XIV, Valence, E&R, (ISBN 978-2-910669-90-4)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Plan séisme consulté le 5 juillet 2016 »
    2. Normales et records pour la période 1981-2010 à Aubenas
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 d'Aubenas », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. / Statistiques officielles de l’INSEE.
    14. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire des noms de lieux de France (Larousse), p. 8. Charles Rostaing, Toponymie de la Provence (Éditions Jeanne Laffitte), p. 49
    15. Album du Vivarais, ou Itinéraire historique et descriptif de cette ancienne province par M. Albert Du Boys
    16. Chronique religieuse du vieil Aubenas de Albin Mazon
    17. En occitan le -s s'est maintenu, la déformation française est récente (seconde moitié du XXe siècle)
    18. « Famille DEYDIER (Jean, Jacques, Jacques, Henri) », sur www.medarus.org (consulté le )
    19. « Manufacture royale de soie. Ucel, Ardèche », sur data.bnf.fr (consulté le )
    20. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, lire en ligne)., p. 289
    21. Christophe Lastécouères, « La République « embastillée » et « déportée » au fort du Portalet. Errances d’une justice politique ordinaire en temps d’exception (1940-1942) », Criminocorpus, Justice et détention politique, Répressions politiques en situation de guerre, mis en ligne le 01 avril 2014, consulté le 02 septembre 2019.
    22. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. « Évolution et structure de la population à Aubenas en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    27. « Résultats du recensement de la population de l'Ardèche en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    28. « Proportion de la population dans les 10% des régions avec la plus forte concentration de population » (consulté le )
    29. chomage Aubenas sur ville-data.com, « Taux de chomage Aubenas 7 classement évolution », sur ville-data.com (consulté le )
    30. « Créer des listes personnalisées d'entreprises avec Verif.com », sur www.verif.com (consulté le )
    31. site de la paroisse Saint-Benoit d'Aubenas
    32. « Jean Mathon, un maire qui se mouille pour sa ville », sur leprogres.fr, (consulté le )
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