Clermont-Ferrand

Clermont-Ferrand (prononcé : /klɛʁ.mɔ̃ fe.ʁɑ̃/[Note 1] ) est une ville du centre de la France située dans le Massif central et la région Auvergne-Rhône-Alpes. C'est la capitale historique de l'Auvergne et le chef-lieu du département du Puy-de-Dôme.

Clermont-Ferrand

En haut : le centre historique de Clermont vu depuis le parc de Montjuzet.
À gauche : l'entrée de la place de la Victoire et la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption, puis vient la statue de Vercingétorix et la rue des Chaussetiers.
En bas : le tramway de Clermont-Ferrand.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
(préfecture)
Arrondissement Clermont-Ferrand
(chef-lieu)
Intercommunalité Clermont Auvergne Métropole
(siège)
Maire
Mandat
Olivier Bianchi (PS)
2020-2026
Code postal 63000, 63100
Code commune 63113
Démographie
Gentilé Clermontois
Population
municipale
146 734 hab. (2018 )
Densité 3 439 hab./km2
Population
agglomération
268 696 hab. (2017 )
Géographie
Coordonnées 45° 46′ 59″ nord, 3° 04′ 56″ est
Altitude 358 m
Min. 321 m
Max. 602 m
Superficie 42,67 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Clermont-Ferrand
(ville-centre)
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Clermont-1, Clermont-2, Clermont-3, Clermont-4, Clermont-5 et Clermont-6
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Clermont-Ferrand
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Clermont-Ferrand
Géolocalisation sur la carte : France
Clermont-Ferrand
Géolocalisation sur la carte : France
Clermont-Ferrand
Liens
Site web clermont-ferrand.fr

    La ville moderne est née de l'union au XVIIe siècle de deux anciennes villes rivales, Clermont et Montferrand. La ville d'Augustonemetum apparaît après la disparition de la métropole arverne Nemossos. Elle prend ensuite le nom d'Arvernis puis de Clermont. Au début du XIIe siècle, les comtes d'Auvergne fondent la ville concurrente de Montferrand. En 1630, Louis XIII impose par l'édit de Troyes l'unification des deux villes voisines. Cette union sera réaffirmée par Louis XV en 1731.

    En 2020, Clermont-Ferrand est la 24e commune de France avec 144 751 habitants[1],[2],[INS2 1] et la 19e aire urbaine de France avec 485 315 habitants[INS2 2]. L’ensemble urbain a accédé au rang de métropole le sous le nom de Clermont Auvergne Métropole.

    Grand centre universitaire et de recherche français[3],[4],[5],[6],[7], la ville garde d’importantes fonctions administratives et de services intermédiaires. Avec plus de 40 000 étudiants[8], soit un quart de la population municipale[9], et 6 000 chercheurs, elle est la première ville de France à intégrer le réseau ville apprenante de l'UNESCO[10].

    Ville de tradition industrielle, siège d'un des deux plus grands fabricants mondiaux de pneumatiques[11], Clermont-Ferrand est également bien positionnée dans les industries pharmaceutique, agro-alimentaire et aéronautique. Elle accueille trois pôles de compétitivité[12].

    La ville est située au pied de la faille de Limagne et de la chaîne des Puys, site naturel inscrit depuis juillet 2018 comme « haut lieu tectonique » au patrimoine mondial de l'UNESCO[13].

    Géographie

    Localisation

    Le puy de Dôme vu depuis la place Sugny.

    À l'ouest, Clermont-Ferrand est surplombée par un plateau granitique (800 m en moyenne) sur lequel se trouve la chaîne des Puys et la faille de la Limagne, la plus grande chaîne de volcans d'Europe, parmi lesquels se dresse le plus célèbre, le puy de Dôme[Note 2].

    Au nord de l'agglomération, s'étend la plaine fertile de la Limagne baignée par l'Allier, la deuxième plaine céréalière de France, riche de ses résidus volcaniques accumulés sur 400 000 ans.

    Clermont-Ferrand est le carrefour des axes autoroutiers nord-sud ParisBéziers (A71 et A75) et transversal est-ouest LyonThiersUsselBrivePérigueuxBordeaux (A89).

    Par la route, Clermont-Ferrand est située à 420 km de Paris, 370 km de Bordeaux, 335 km de Montpellier, 300 km d'Orléans, 190 km de Bourges, 175 km de Limoges, 165 km de Lyon, 140 km de Saint-Étienne et 50 km de Vichy.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Onze communes (treize en incluant les quadripoints avec Malintrat et Orcines) sont limitrophes de Clermont-Ferrand[14] :

    Communes limitrophes de Clermont-Ferrand
    Durtol Blanzat
    Cébazat
    Gerzat
    Malintrat (quadripoint)
    Orcines (quadripoint) Aulnat
    Lempdes
    Chamalières Ceyrat
    Beaumont
    Cournon-d'Auvergne
    Aubière

    Géologie et relief

    Le plateau central de Clermont-Ferrand et les quartiers qui l'entourent.

    Une grande partie de Clermont-Ferrand se trouve au centre d'un ancien cirque volcanique. La ville est en fait bâtie au cœur d'un ancien volcan phréato-magmatique (lave puis lac volcanique) et au centre du cratère du maar de Jaude (de la place de Jaude au carrefour Europe de Chamalières) âgé d'environ 156 000 ans.

    Cet ancien cratère volcanique, probablement le plus ancien de la chaîne des Puys, mesure environ 1,5 km de diamètre et a été comblé par les alluvions nées du lac volcanique issu de la Tiretaine, petit cours d'eau qui traverse la ville en souterrain et par les coulées magmatiques du Pariou, volcan plus jeune, proche voisin de la chaîne des Puys à l'ouest.

    La ville s'est développée autour d'une butte volcanique dite plateau central sur laquelle sont construits les quartiers historiques et la cathédrale. Les autres coteaux à l'ouest, et notamment le Montjuzet (ancien mont aux Juifs), anciens coteaux viticoles, sont aussi des restes des bordures de ce cratère ancien érodé.

    Il y a aussi un neck, le puy de Crouel, à l'est de la ville.

    Hydrographie

    Plusieurs petits cours d'eau coulent sur son territoire : la Tiretaine, l'Artière et le Bédat.

    Au contraire de Vichy, Clermont-Ferrand est bâtie à l'écart de la vallée inondable de l'Allier.

    Les quartiers les Vergnes et la Plaine (au Nord) sont construits sur d'anciens marécages.

    Climat

    Clermont-Ferrand, avec 16,6 °C[Note 3], a une amplitude thermique annuelle plutôt moyenne en France métropolitaine, généralement typique du climat océanique. Cependant, située à l'est de la chaîne des Puys, elle possède d'importantes caractéristiques pluviométriques à caractère continental : de faibles précipitations hivernales (moins de 30 mm/mois), ainsi qu'un maximum de fin de printemps bien marqué (près de 80 mm en mai)[16]. Par ailleurs, le nombre de jours de précipitations hivernales est faible pour un climat océanique (entre 10,7 en février et 12,5 en janvier). Tout ceci amène à considérer ce climat comme un mélange entre océanique et continental, soit un climat semi-continental[17].

    L'été y est plutôt chaud (un peu plus de 20 °C en moyenne) et marqué par des orages violents et localisés, tandis que l'hiver est plutôt froid et sec. La ville se situe en zone de rusticité végétale 8a.

    Clermont connaît un nombre de 1 913 heures annuelles d'ensoleillement (moyenne sur les années 1991 à 2010)[18]. Grâce à l'ombre pluviométrique de la chaîne des Puys, c'est aussi l'une des villes les plus sèches du pays (hors zone méditerranéenne).

    Le record de froid date du , avec −29,0 °C tandis que le record de chaleur, du , est de 40,9 °C battant de 3,5 °C le précédent record mensuel de juin[19],[20].

    Station météorologique de Clermont-Ferrand - Aulnat, période 1981-2010 sauf soleil 1991-2010, record avant 1926 à cette année
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,1 0,3 2,7 4,7 8,7 11,9 14 13,7 10,6 7,9 3,3 0,8 6,5
    Température moyenne (°C) 3,7 4,8 7,9 10,2 14,3 17,6 20,3 19,9 16,5 12,8 7,3 4,4 11,6
    Température maximale moyenne (°C) 7,6 9,2 13,1 15,7 19,9 23,4 26,5 26,1 22,3 17,6 11,3 8 16,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −23,1
    05-01-1971
    −29
    14-02-1929
    −21,3
    11-03-1931
    −7,1
    08-04-2003
    −4,2
    02-05-1938
    1
    02-06-1975
    3,8
    03-07-1948
    2,4
    24-08-1980
    −3
    24-09-1928
    −9,2
    29-10-1997
    −11,8
    23-11-1993
    −25,8
    18-12-1933
    −29
    14-02-1929
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    22,1
    30-01-2002
    25,9
    28-02-1960
    26,6
    25-03-1981
    31,3
    16-04-1949
    33
    17-05-1945
    40,9
    26-06-2019
    40,7
    31-07-1983
    39,6
    02-08-1947
    36,8
    16-09-1987
    32,2
    12-10-1931
    30
    01-11-1935
    21,9
    30-12-1925
    40,9
    26-06-2019
    Ensoleillement (h) 88,9 108,4 161,4 173,5 197,8 225,2 249,2 234,8 185,4 135,1 84 69,2 1 913
    Précipitations (mm) 26,7 21,8 25,8 53,4 76,8 72,9 54,9 61,9 65,6 49 39,5 30,6 578,9
    Source : « Valeurs climatologiques », sur Infoclimat.fr (consulté le )
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    7,6
    −0,1
    26,7
     
     
     
    9,2
    0,3
    21,8
     
     
     
    13,1
    2,7
    25,8
     
     
     
    15,7
    4,7
    53,4
     
     
     
    19,9
    8,7
    76,8
     
     
     
    23,4
    11,9
    72,9
     
     
     
    26,5
    14
    54,9
     
     
     
    26,1
    13,7
    61,9
     
     
     
    22,3
    10,6
    65,6
     
     
     
    17,6
    7,9
    49
     
     
     
    11,3
    3,3
    39,5
     
     
     
    8
    0,8
    30,6
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Clermont-Ferrand[22] 1 914579202925
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    Liaisons routières

    Carte du réseau routier de l'agglomération.

    Quatre axes autoroutiers orientés nord-sud et est-ouest partent de Clermont :

    • vers le nord : Clermont – Paris par l'A71 (environ 4 heures) ;
    • vers le sud : Clermont – Béziers par l'A75 (environ 3 heures) ;
    • vers l'est : Clermont – Lyon par l'A89 (environ 2 heures) et Saint-Étienne par l'A89 et l'A72 (environ 1 heure 30) ;
    • vers l'ouest : Clermont – Bordeaux (A89, environ 4 heures).

    Les autoroutes A89 et A72 permettent également de relier Clermont aux Alpes et à Marseille, l'A89 à Limoges, Brive-la-Gaillarde, Périgueux et Toulouse, l'A71 à Bourges, Montluçon et Nevers et l'A75 à Montpellier, Perpignan et l'Espagne. La gratuité de l'autoroute A75 entre Clermont-Ferrand et Montpellier (environ 300 km (à l'exception du viaduc de Millau, payant) fait de cet axe une voie importante vers le sud (notamment l'Espagne).

    En outre, les liaisons routières sont bien développées. Depuis Riom ou l'échangeur de Pérignat-lès-Sarliève (sortie 2) de l'autoroute A75, la route métropolitaine (RM) 2009, partie de l'ancienne route nationale 9 aménagée à 2 × 2 voies, dessert le Nord de l'agglomération et les quartiers est et sud-est de Clermont jusqu'à Aubière. L'axe est-ouest, constitué par la route nationale 89, déclassée (en route départementale (RD) 2089 sur le contournement sud), dessert quant à lui le sud de la ville et son agglomération (de Pont-du-Château à Ceyrat en passant par le centre-ville).

    Vers la chaîne des Puys, les routes départementales 941 et 943 desservent l'Ouest de la ville, jusqu'à Pontgibaud et le Limousin (Aubusson et Limoges). La RD 942 constitue un axe alternatif à la RD 2089 en se rapprochant du sommet du puy de Dôme. Quant à la RD 944, elle assure une desserte des communes de l'ouest de l'agglomération, de Durtol à Ceyrat via Chamalières et Royat.

    Une voie rapide, la RM 69, est aménagée dans la continuité de l'autoroute A710W jusqu'au quartier Galaxie par le carrefour des Pistes afin de rejoindre plus rapidement ces deux dernières communes, et une autre existe correspondant au boulevard Jacques-Bingen (RM 771), pénétrante depuis l'autoroute de Thiers vers le quartier Saint-Jacques.

    Le territoire communal est également traversé par les routes métropolitaines 3 (vers Beaumont et Romagnat), 54 (vers Aulnat) et 54d (partie de la rue Élisée-Reclus), 765 (rue de l'Oradou et desserte des quartiers de La Pardieu et Ernest Cristal), 766 (vers Lempdes), 769 (vers l'aéroport), 772 (chemin de Beaulieu), 805 (vers Aubière) et 2099 (ancienne route nationale 9)[14].

    Rocade de Clermont-Ferrand
    Tracé de la rocade de Clermont-Ferrand (en vert).

    Les tronçons routiers autour de Clermont-Ferrand des autoroutes A71, A75 et de la route départementale 2089 réunis forment un aménagement routier assimilable à une rocade permettant de contourner la ville de Clermont-Ferrand. La rocade se compose alors de deux parties d'une longueur totale d'environ 22 kilomètres : la rocade Est, composée des autoroutes A71 et A75 depuis la gare de péage de Gerzat (ou de Clermont-Barrière) sur l'A71 jusqu'aux sorties no 2 et no 3 de l'A75 (aussi appelée échangeur de Pérignat-lès-Sarliève, puis la rocade Sud, composée de la route départementale 2089 qui s'étend de l'échangeur de Pérignat-lès-Sarliève jusqu'à la commune de Ceyrat.

    Liaisons ferroviaires

    Carte du réseau ferré (tramway sur pneus et train) de l'agglomération.
    Entrée principale et parvis rénové de la gare, en septembre 2017.

    En 2015, Clermont-Ferrand compte trois gares sur son territoire : une gare principale, point névralgique du trafic ferroviaire auvergnat, et trois haltes, plus modestes : celle de La Pardieu, permettant la correspondance entre les TER Auvergne-Rhône-Alpes, reliant Clermont au sud de l'Auvergne, et la ligne A du tramway clermontois, et celle de La Rotonde desservant le pôle universitaire éponyme. Celle d'Aulnat-Aéroport, sur la commune limitrophe d'Aulnat, dessert l'aéroport, permettant la correspondance entre les TER Auvergne-Rhône-Alpes. Une nouvelle gare se situant au quartier des Vergnes est en projet.

    Depuis le , les trains Téoz (puis Intercités depuis 2012) relient Clermont à Paris en 2 h 59 (pour la paire de trains sans arrêt) à 3 h 23 (trains avec quatre arrêts intermédiaires[Note 4]), grâce à des travaux de réfection et de sécurisation des voies (suppressions de passages à niveau) qui ont permis d'élever la vitesse maximale de 160 à 200 km/h sur certaines portions de ligne situées entre les gares de Saincaize et de Varennes-sur-Allier. La ligne Clermont – Paris a été la première équipée des voitures Intercités par la SNCF[Note 5] La desserte de base en semaine comporte huit aller-retour, intégralement assurée en voitures Corail Téoz depuis le service annuel 2008 (Intercités à partir de 2012). Elle bénéficie du cadencement : les départs de Clermont se font à +32, de Paris à l'heure pile[26], mais sont inégalement répartis à travers la journée ; au départ de Paris, une importante lacune subsiste entre 9 h et 13 h. Les travaux menés en gare de Clermont-Ferrand ont contraint à modifier les heures de départ de ces trains.

    En direction de l'ouest ou de l'est, les liaisons sont peu développées et les temps de trajet sont élevés (plus de 2 h 30 pour arriver à Lyon-Part-Dieu ou Lyon-Perrache). Le temps de trajet vers Lyon a cependant été réduit grâce au raccordement direct de Saint-Germain-des-Fossés, mis en service en , évitant ainsi le tête-à-queue qui pénalisait le temps de parcours de dix à vingt minutes. Le matériel régional neuf (X 73500 et AGC X 76500) explique aussi les gains obtenus sur ce parcours rendu difficile par le profil et par le tracé sinueux, surtout entre Roanne et Lozanne.

    La dégradation du service ferroviaire, généralisée dans le Massif central, diminue le nombre de relations : outre la suppression de nombreux trains fin 2012 en zone périurbaine, conséquence de la préparation des travaux dans la gare principale, la fermeture de la section entre Eygurande et Laqueuille en , faute d'entretien, a supprimé les liaisons ferroviaires entre la capitale auvergnate et Bordeaux (plus de 6 h) et Brive ou Limoges (4 h).

    Aucune ligne à grande vitesse ne dessert la ville malgré de multiples pressions des élus et des habitants. Plusieurs projets ont été proposés dont une ligne à grande vitesse vers Paris, la LGV Paris – Orléans – Clermont-Ferrand – Lyon (rejetée en 2005) ou la Transversale Alpes Auvergne Atlantique défendue par le conseil régional d'Auvergne.

    Le pôle d'échanges intermodal de la gare a été inauguré le en présence du président de la SNCF[27],[28] ; les travaux se sont poursuivis jusqu'en 2016[29].

    Liaisons aériennes

    Vue aérienne de l'aéroport de Clermont-Ferrand en 2007.

    L'aéroport international de Clermont-Ferrand se situe sur la commune d'Aulnat, à l'est de la métropole clermontoise. Il possède une piste d'une longueur de 3 015 m. Il a été géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Clermont-Ferrand / Issoire jusqu'en 2006, puis actuellement par un consortium Keolis/Vinci.

    L'aéroport a accueilli 430 958 passagers en 2018[30].

    L'aéroport a été relié entre le et le à Southampton (45 minutes de Londres en train) à raison de trois allers-retours par semaine avec la compagnie Flybe.

    De nombreux vols saisonniers directs s'ajoutent à cela (Autriche, Baléares, Canaries, Crète, Cuba, Sardaigne, Madère, Croatie, Espagne, Écosse, Grèce, Irlande, Italie, Malte, Portugal…).

    L'aéroport avait dépassé le million de passagers en 2002 grâce à un large éventail de destinations faisant de la plateforme le hub de l'ancienne compagnie Regional Airlines. On évoquait alors la construction d'une seconde piste en dur. Depuis, bon nombre de ces destinations nationales (Bordeaux, Limoges, Pau, Biarritz, Dijon, Bâle-Mulhouse…) et internationales (Londres, Genève, Bruxelles, Milan, Turin) ont été supprimées par le groupe Air France, entraînant une chute inéluctable du trafic (un peu moins de 400 000 passagers en 2009). À la suite d'une action judiciaire de l'État en 2010 remettant en cause le principe de délégation de service public des lignes vers Lille, Rennes, Toulouse, Marseille et Strasbourg et exploitées auparavant par la compagnie Chalair (reprise des lignes à Régional qui les avait abandonnées), ces destinations ont également été supprimées.

    Une filiale d'Iberia a exploité de début 2008 jusqu'à l'été 2009 des vols vers Madrid (six vols hebdomadaires).

    Depuis , deux nouvelles liaisons ont été mises en place avec Ryanair vers Porto ainsi que Charleroi[31]. Depuis 2015, le voyagiste Heliades propose des vols vers les îles grecques[32].

    L'aéroport de Clermont a reçu le Concorde (une première fois le et une deuxième le , ce deuxième accueil est rendu possible grâce à la pression de Michelin qui fournissait les pneumatiques du supersonique). L'aéroport a également accueilli le Beluga (avion cargo Airbus A300-600ST) en 1999 et 2013, ainsi que l'Airbus A380 pour un touch & Go. L'aéroport accueille aussi beaucoup d'avions qui viennent faire des tests, surtout pour le compte d'Airbus. Il peut recevoir des gros porteurs.

    Il accueille le centre de maintenance de la compagnie aérienne Régional, filiale du groupe Air France.

    La compagnie FlyKiss a exploité entre le et le des vols vers Londres, Lille, Nice, Strasbourg et Brest[33].

    Liaisons pédestres

    Clermont est le point de départ de la via Arvernha qui traverse les monts du Cantal, puis rejoint le camino francés jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Transports urbains

    Le réseau de transports clermontois est exploité par la régie EPIC T2C et géré par le SMTC. Le , T2C a changé de statut juridique, passant de celui de société d'économie mixte à celui d'établissement public à caractère industriel et commercial[34].

    La « colonne vertébrale » de ce réseau est le tramway sur pneus de technologie Translohr, dont une première tranche a été mise en service le (un mois de réglages techniques étant nécessaire après l'inauguration officielle du ) entre Champratel et le CHU Gabriel-Montpied. La ligne a été prolongée le vers la gare de la Pardieu, dans la technopole, au sud-est de la commune, puis fin 2013 jusqu'au quartier des Vergnes. La ligne suit un axe nord-sud en reliant le quartier des Vergnes à la gare de Clermont La-Pardieu.

    Depuis le , la ligne B (reliant Royat – place Allard au stade Marcel-Michelin) du réseau a été convertie en ligne de bus à haut niveau de service, de même que la ligne C (reliant le lycée René Descartes de Cournon-d'Auvergne à Tamaris à Clermont-Ferrand) le . Ces deux lignes assurent un desserte complémentaire par rapport au tramway en suivant un axe est-ouest.

    Outre ces lignes, le réseau T2C comporte aussi 24 lignes régulières d'autobus classiques.

    Depuis , le service MooviCité[35], initié par le Syndicat mixte des transports en commun de l'agglomération clermontoise (SMTC), propose des transports à la demande pour les personnes à mobilité réduite, ainsi que la location de vélos classiques et de vélos à assistance électrique (VAE), pour tous à l'intérieur de l'agglomération.

    Enfin, depuis le , un service de vélos en libre-service et de location longue durée appelé C.vélo, géré par le SMTC est disponible dans la capitale auvergnate. En , cinquante deux stations sont disponibles aux usagers pour un total de 520 vélos[36].

    Réseau cyclable

    Clermont-Ferrand est l'une des grandes agglomérations de France où la pratique du vélo est la plus faible[37], avec un taux de pratique quotidien du vélo inférieur à 2 % et un réseau cyclable assez peu développé[38].

    Urbanisme

    Typologie

    Clermont-Ferrand est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[39],[40],[41]. Elle appartient à l'unité urbaine de Clermont-Ferrand, une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes[42] et 268 696 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[43],[44].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[45],[46].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (79,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (30,1 %), terres arables (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), forêts (4,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %), prairies (0,9 %)[47].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[48].

    Plan local d'urbanisme

    Agglomération de Clermont-Ferrand, vue du sommet du puy de Dôme.

    En remplacement du plan d'occupation des sols (POS) adopté le et révisé plusieurs fois, la ville de Clermont-Ferrand élabore un plan local d'urbanisme (PLU), prescrit par le conseil municipal le [CLE 1]. Il doit être harmonisé avec le SCOT du Grand Clermont, approuvé fin 2011.

    Le PLU a été approuvé à la fin de l'année 2016[CLE 2].

    Morphologie urbaine et quartiers

    La ville est divisée en quatorze quartiers[49].

    Parcs et jardins urbains

    • Le jardin Lecoq, encore appelé le jardin des plantes, est l'œuvre, comme le petit parc de la gare, du paysagiste Paul de Lavenne, comte de Choulot. Il contient une porte fortifiée du XVIe siècle provenant du manoir, aujourd'hui disparu, de la famille de Blaise Pascal ;
    • le parc de Montjuzet est un parc de 26 hectares qui domine la ville. Créé à la fin du XXe siècle, il présente un surprenant jardin d'essences méditerranéennes ;
    • le parc du Creux de l'Enfer est un parc de quatre hectares. Il est situé au sud-est de la ville, entre le quartier de Jouve et le quartier de la Fontaine-du-Bac. Ce parc présente un parcours d'orientation ;
    • le parc de la Gauthière ;
    • le parc de la Fraternité ;
    • le jardin botanique de la Charme.

    L'arrière-pays

    Plusieurs espaces naturels entourent l'agglomération :

    De nombreux sites naturels situés sur le territoire de Clermont-Ferrand ou à proximité immédiate sont intégrés dans le réseau Natura 2000 et font à ce titre l'objet d'actions de préservation et de gestion.

    Le territoire de Clermont-Ferrand abrite également la source de la Poix. Il s'agit d'un des derniers affleurements naturels de bitume de France. Il se présente sous forme de cavité d'un mètre de diamètre dont la profondeur est supérieure à 40 centimètres. Son débit est très faible : un litre seulement d'hydrocarbure s'en dégage chaque jour[50]. Cette source unique est actuellement utilisée comme une décharge sauvage.

    Logement

    En 2012, la commune comptait 85 355 logements, contre 81 558 en 2007. Parmi ces logements, 88,3 % étaient des résidences principales, 2,7 % des résidences secondaires et 9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 17,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 80,9 % des appartements[INS 1].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 32,6 %, en hausse sensible par rapport à 2007 (31,3 %). La part de logements HLM loués vides était de 22,9 % (contre 24 %)[INS 2].

    Aménagements déjà réalisés

    Plusieurs aménagements ont déjà été réalisés à Clermont-Ferrand. Ne sont listés que les plus importants depuis 1999.

    En 1999, la place du 1er-Mai a été rénovée et le bâtiment Polydome est livré. La Coopérative de mai, salle de musiques actuelles, est inaugurée en 2000. Le stade nautique Pierre-de-Coubertin est livré en 2001, puis un autre équipement sportif, géré par la communauté d'agglomération, le stadium Jean-Pellez, ouvre l'année suivante sur la commune limitrophe d'Aubière.

    La place de Jaude est réaménagée jusqu'en 2005[51], en même temps que le chantier de la ligne A du tramway qui est mise en service en 2006. Le bâtiment de l'École supérieure d'art de Clermont Métropole est livré en 2006[52].

    En 2008, la basilique Notre-Dame-du-Port est restaurée ; le siège du journal La Montagne est déplacé à proximité de la place du 1er-Mai ; le centre commercial Jaude est agrandi et rénové.

    En 2009, le campus des Cézeaux est mis en valeur ; le centre muséographique de Michelin, L'Aventure Michelin, est inauguré le 23 janvier.

    En 2010, le FRAC Auvergne possède de nouveaux locaux, place du Terrail ; le nouvel hôpital d'Estaing est livré.

    En mars 2012, un hôtel de police est construit avenue de la République ; en août, le centre commercial Auchan Nord est agrandi et son carrefour à son entrée est modifié. Le stade Marcel-Michelin gagne 1 200 places.

    Depuis 2012 et jusqu'en 2016, la friche industrielle des laboratoires MSD est aménagée en centre commercial de 1 500 m2, cinéma de douze salles pour 2 600 sièges, parc tertiaire de 8 000 m2 et parking de 1 500 places (Ceetrus)[53].

    En septembre 2013, l'opéra municipal, rebaptisé Opéra-Théâtre, rouvre après plus de six années de rénovation[54]. En novembre de la même année, le complexe Grand Carré de Jaude est inauguré tandis que près du CHU Estaing, une nouvelle faculté dentaire est livrée pour un coût de 26 millions d'euros. La ligne A du tramway est prolongée de Champratel aux Vergnes, pour une mise en service le et la place des Droits-de-l'Homme est réaménagée pour un coût de 29,6 millions d'euros[55].

    Depuis fin 2013, Michelin construit un ensemble de bureaux « Campus RDI » pour son centre international de recherche « Urbalad » sur le site de Ladoux (Cébazat). L'investissement sera de 270 millions d'euros au total pour ce qui deviendra le plus gros bâtiment d'Auvergne : 67 000 m2 pour 1 600 personnes y travaillant[56]. L'ensemble sera livré en deux temps, à l'automne 2015 puis en 2017 ; elle comprend une ombrière, la plus grande de France, fabriquée près de Metz par Eiffage Énergie[57]. Plus de trois mille salariés travaillent sur le site R&D de Ladoux[58]. Le campus a été inauguré le 16 septembre 2016[59].

    En juin 2014, le nouvel hôtel de région (conseil régional d'Auvergne) à Montferrand est livré, pour 85 millions d'euros ; Ikea s'implante dans la zone des Gravanches (le magasin ouvre le , mais le projet de pôle commercial, un retail park de plus de 22 000 m2, qui a fait l'objet de recours auprès de la commission nationale d'aménagement commercial (CNAC) qui a refusé ce projet en juin 2013, a été rejeté, le Conseil d'État invoquant la trop grande proximité avec Croix-de-Neyrat[60]) ; la patinoire a été modernisée entre 2013 et août 2014.

    Entre 2013 et fin 2014, l'autoroute A71 (et indirectement une partie de l'A89) a été élargie entre la barrière de péage « de Clermont-Barrière » (Gerzat) et l'échangeur avec les autoroutes A711 et A75. Cette réalisation de la société d'autoroutes APRR a coûté 100 millions d'euros.

    En complément du réaménagement d'une partie de l'avenue de l'Union-Soviétique, dont le parvis, le pôle d'échanges intermodal a été inauguré le .

    L'école d'architecture est implantée sur le site de l'ancien hôpital-sanatorium Sabourin, en septembre 2015[CLE 3].

    Le quartier Kessler-Rabanesse, situé entre les rues du même nom, à proximité de l'école d'art, et englobant la tour Pascal, a été inauguré le 2 février 2019. Lancé en 2001, ce projet inclut la construction de 75 logements[61].

    En cours de réalisation

    Portion orientale des remparts de Montferrand.

    Montferrand est en cours de réhabilitation avec mise en valeur des remparts de la ville médiévale.

    Commencés en 2010, les travaux du nouvel écoquartier de Trémonteix, dont les bâtiments sont certifiés HQE, se poursuivent. La seconde résidence est livrée au printemps 2015[62]. L'écoquartier doit accueillir deux mille habitants à terme[63].

    En projet

    Outre les réalisations, totales ou partielles, déjà évoquée supra, la ville mène plusieurs projets :

    • la découverte et la renaturation de la rivière Tiretaine ;
    • la réalisation de la ligne B est-ouest du tramway via la gare SNCF ;
    • l'agrandissement du stade Gabriel-Montpied à 30 000 places, un projet relancé lors des élections municipales de 2014 par le candidat élu ;
    • le réaménagement du site de l'Hôtel-Dieu, concours Europan (2009-2010) ;
    • la construction de City stade à Herbet (RB) ;
    • une grande bibliothèque dans l'Hôtel-Dieu pour 2024[64] ;
    • la transformation du site des pistes Michelin en Cité de la mobilité, comprenant un parc-musée des transports, un lieu à vocation culturel et des logements ;
    • le centre commercial de la Plaine de Sarliève (68 000 m2, à Cournon-d'Auvergne) : en suspens ;
    • la construction d'un nouveau lycée professionnel aux Vergnes qui regrouperait les formations du lycée Camille-Claudel et les formations de services du lycée Marie-Curie.

    Risques naturels et technologiques

    La commune de Clermont-Ferrand est soumise à des risques naturels et technologiques. Elle a élaboré un DICRIM en 2006[65] révisé[CLE 4].

    Risques naturels

    Bien que située à l'écart de la rivière Allier, la ville court le risque d'une inondation par ruissellement urbain[66]. Trois plans de prévention du risque inondation sur les trois cours d'eau irriguant le territoire communal ont été élaborés et approuvés par un arrêté préfectoral du [66]. Clermont-Ferrand se situe dans un territoire à risque important d'inondation par arrêté du [65].

    Le risque mouvement de terrain, par affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines et par glissement de terrain[65], concerne aussi la commune. De tels glissements de terrain par retrait-gonflement des sols argileux se sont produits entre le et le (arrêté de catastrophe naturelle du ) et en 2002 (arrêté du )[66], ainsi qu'un effondrement de cavité le , du fait de la présence de nombreuses caves[66].

    Aucune des 467 communes du département du Puy-de-Dôme n'est en zone de risque sismique nul. La commune de Clermont-Ferrand appartient à la zone de sismicité modérée (niveau 3) selon la classification en vigueur depuis le . Elle a toutefois été frappée par un séisme meurtrier le dont l'épicentre était situé à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Clermont[66]. Une station sismologique est en place dans le quartier des Cézeaux, ainsi qu'un accéléromètre « pour l'étude des mouvements forts et des normes parasismiques » dans le secteur Ledru[66].

    Le risque feu de forêt existe également[66].

    La commune est également concernée par le risque tempête. Aucune partie du territoire n'est épargnée depuis les tempêtes de 1999. Des vents allant jusqu'à 169 km/h ont été relevés en 1951, 129 km/h en novembre 1982, 159 km/h juste avant l'an 2000[66].

    Risques technologiques

    Concernant le risque industriel, Clermont-Ferrand possède une usine SEVESO seuil bas (Michelin) spécialisée dans l'industrie du caoutchouc. Le , un incendie se déclara dans « une société spécialisée dans la transformation du papier pour l'industrie et l'alimentaire », engendrant la destruction de la quasi-totalité du stock  700 tonnes  et de 3 500 m2 de bâtiments[66].

    La commune est également soumise au risque « transport de marchandises dangereuses ». Autoroutes et voies ferrées, tout comme une canalisation de gaz naturel, passent dans la commune[66].

    Toponymie

    Appellations historiques

    Voici la liste des noms sous lesquels la ville est attestée au cours de son histoire[67] :

    • Augustonemetum du Ier au IIIe siècle, le sanctuaire d'Auguste (empereur romain)[68] ;
    • Arvernis à la fin de l'Antiquité[69], à partir du IIIe siècle et pour plusieurs siècles ;
    • Clermont au moins depuis l'époque carolingienne, nom usuel s'opposant à Arvernis qui reste le nom officiel pendant encore plusieurs siècles (au XIVe siècle, les deniers portent encore la mention Arvernis) ;
    • Clermont-Ferrand à partir du XVIIe siècle (1630 et 1731).

    La ville moderne de Clermont-Ferrand est née de l'union de deux anciennes villes, Clermont et Montferrand.

    Toponymie occitane

    La ville est appelée Clarmont ou Clarmont-Ferrand en occitan auvergnat[70]. De ce nom Clarmont / Clarmont-Ferrand dérive le nom des habitants en langue occitane : Clarmontés[71]. De nombreux noms de rues, de quartiers et autres noms de lieux dérivent directement de l'occitan[72], et ce depuis le début du Moyen Âge[73]. De même, l'occitan a influencé localement le français ce qui est à l'origine du parler clermontois actuel[74].

    La forme Clarmont est l’appellation la plus répandue localement en langue occitane, et ce, depuis le Moyen Âge avec l'ancien occitan[75],[76]. Certains troubadours, sont par ailleurs originaires de Clermont ou passés à Montfèrrand à la cour littéraire de Robert IV Dalfi d'Auvèrnha qui y siégeait[77].

    Concernant les autres formes, Clarmont-Ferrand est quant à elle une forme neutre et contemporaine tandis que la forme « Clarmont d'Auvèrnha » est une forme purement littéraire[78]. Cette dernière, est, en effet un néologisme dû à l'écrivain Joan Bodon pour son roman Lo libre dels Grands Jorns[79]. Les textes plus anciens, y compris littéraires, reprennent la forme vernaculaire Clarmont, comme le fait l'écrivain clermontois Benezet Vidal dans son roman Lo Vièlh Clarmont qui se passe dans la vieille ville de Clermont comme son nom l'indique[80].

    L'écriture auvergnate unifiée, graphie très minoritaire créée à la fin des années 1970, utilise Clharmou-Faran ou plus communément Clharmou[81].

    Histoire

    Le tramway sur la place de Jaude en 2007.

    Préhistoire et protohistoire

    L'occupation du territoire de la commune est attestée dès le Néolithique comme en témoignent l'érection de plusieurs menhirs (Brézet, Sainte-Anne, Puy-de-la-Poix) et du dolmen du Puy-de-Crouël. La culture cardiale (Néolithique ancien), typique du midi de la France mais présente aussi en Auvergne et dans la région lyonnaise, est attestée sur les sites du Brézet et de la rue des Quatre Passeports[82].

    Il existe aussi quelques signes d'occupation protohistorique au pied de la butte sur laquelle sera édifiée la ville antique[83].

    Époque romaine

    Augustonemetum (le sanctuaire d'Auguste, empereur romain) est une ville neuve[84] qui aurait été créée au cours du Ier siècle av. J.-C.[68] Le forum de la ville romaine est placé au sommet de la butte de Clermont, à l'emplacement des actuelles cathédrale et place de la Victoire[85]. La population de Nemossos s'y transfère et elle est estimée entre 15 000 à 30 000 personnes au IIe siècle, ce qui en fait une des villes les plus peuplées de la Gaule romaine[86]. La phase d'expansion d'Augustonemetum se termine au milieu du IIIe siècle, moment où la ville se replie fortement et se fortifie autour du forum.

    Au IVe siècle, alors que le christianisme s'implante, la population n'est plus estimée qu'à environ 700 habitants[86]. La ville prend alors le nom d'Arvernis, du nom du peuple gaulois habitant la région. Les fortifications sont à l'époque percées de cinq portes qui existeront durant tout le Moyen Âge[87]. Les restes de la ville antique sont abandonnés à la ruine ou réduits à l'état de petits faubourgs comme celui de Fontgiève. Néanmoins, le tracé des cardo et decumanus maximus, ainsi que le tramage des rues romaines en découlant, a survécu partiellement jusqu'à nos jours, où certaines rues et voies en forment la continuation directe, notamment en centre-ville[88].

    Moyen Âge

    Le prêche du pape Urbain II au concile de Clermont. Miniature de Jean Colombe, extraite des Passages d'outremer, vers 1474, BNF, Fr.5594.

    Les Wisigoths assiègent plusieurs fois Arvernis entre 471 et 475. Malgré la défense du patrice Ecdicius et de l'évêque Sidoine Apollinaire, la ville est cédée aux Wisigoths par l'empereur Julius Nepos, et fait partie du royaume wisigoth jusqu'en 507.

    Le haut Moyen Âge est marqué par les pillages dont elle est l'objet de la part des peuples qui envahissent la Gaule et n’aurait pas été épargnée par les Vikings lors de l'affaiblissement de l'Empire carolingien.

    Le pape Urbain II prêchant la première croisade sur la place de Clermont, tableau de Francesco Hayez (1835).

    En 761, Pépin le Bref pille l'« Urbem Arvernam » (la ville des Arvernes) et prend son château fort « Claremontem Castrum » (le « château du mont clair »)[89]. Au fil du temps, la ville prend dans le langage oral un nom dérivé de celui de la forteresse, Clermont, même si officiellement le nom Arvernis restera longtemps utilisé, comme en témoignent encore les deniers du XIVe siècle[90]. La ville aurait ensuite été ravagée par les Normands du chef Hasting en 862[91]. L'évêque Sigon entreprend sa reconstruction, mais elle est de nouveau ravagée en 898 ou 910 (la date n'est pas connue avec précision) : seule la tradition moderne accorde crédit à ces hypothèses, tant les sources médiévales manquent et les chroniques carolingiennes ont donné lieu à surinterprétation.

    L'évêque Étienne II fait bâtir une cathédrale romane ; du moins la consacre-t-il à une date indéterminée mais que la tradition locale place en 946 à l'emplacement de la cathédrale actuelle. Elle sera détruite lors de la construction de la cathédrale gothique actuelle.

    En 1095, lors du concile de Clermont, le pape Urbain II prêche la première croisade sur la place du Champ Herm, que les actuelles recherches tendent à placer au niveau de l'actuelle place Delille[92].

    Siège de Clermont de 1122 par les troupes françaises du roi Louis VI le Gros ; à gauche Aimeric mande l'aide au roi.Chroniques de Saint-Denis, British Library.

    En 1120, pour contrecarrer le pouvoir des évêques, les comtes d'Auvergne fondent à proximité de la ville épiscopale la cité de Montferrand selon un plan orthogonal[93]. Pendant tout le Moyen Âge et jusqu'à l'époque moderne, Clermont et l'actuel quartier de Montferrand sont deux villes distinctes : Clermont est la cité épiscopale, Montferrand, la ville comtale.

    En 1202, le comte Guy II d'Auvergne abandonne à l'évêque les droits qu'il possède sur la cité de Clermont. Désormais et jusqu'au milieu du XVIe siècle, l'évêque et le chapitre cathédral sont les maîtres de la ville. Les trois juridictions sont ecclésiastiques, entre les mains de l'évêque (justice correspondant approximativement à l'actuelle partie occidentale de la commune de Clermont-Ferrand), du chapitre cathédral (justice personnelle, non territoriale, exercée par les chanoines sur le chapitre et sur leurs dépendants) et de l'abbé de Saint-Alyre (petite justice abbatiale enclavée dans celle de l'évêque). À partir du milieu du XIIIe siècle commence le chantier de la cathédrale gothique, qui se poursuit lors des siècles suivants[94].

    En août 1480, par ses lettres patentes, le roi Louis XI crée un consulat à Clermont[95].

    En 1490, la ville de Clermont subit de gros dommages à cause d'un tremblement de terre. Douze tours de l'enceinte s'effondrent totalement ou partiellement ainsi qu'une tour de la basilique Notre-Dame-du-Port. La cathédrale subit également des dommages (une fissure sur le portail sud est toujours visible).

    En 1551, Clermont devient ville royale, puis en 1610, propriété inséparable de la Couronne. Henri II transforme l’administration de Clermont en échevinage le (quatre échevins puis trois en 1559).

    En 1557, Clermont reçoit le titre de Chef et ville capitale du pays d'Auvergne alors que Riom devient Chef du duché d'Auvergne et pays pour l'exercice de la justice prenant ainsi l'avantage pour les fonctions judiciaires. Cependant, la création, en 1582 à Clermont, d'un présidial de dix magistrats rétablit l'équilibre.

    XVIIe siècle

    Maison de Blaise-Pascal à Clermont-Ferrand. L'emplacement actuel correspond au point de rencontre entre la place de la Victoire et la place Edmond Lemaigre.

    Blaise Pascal naît à Clermont en 1623 où il vit jusqu'en 1655[96].

    Le , l'édit de Troyes (1er édit d'Union) rassemble autoritairement Clermont et Montferrand. Cette union est confirmée en 1731, sous Louis XV, par Daniel-Charles Trudaine, avec le 2e édit d'Union.

    XVIIIe siècle

    En 1789, la région de Clermont est représentée aux états généraux par :

    XIXe siècle

    Eugène Isabey : Rue des Gras à Clermont (1833, Metropolitan Museum of Art).

    En 1832, Aristide Barbier et Édouard Daubrée fondent une usine de balles en caoutchouc et de machines agricoles. Cette usine sera à l'origine du groupe Michelin. La première usine, construite place des Carmes en 1889, fabrique des patins de frein pour vélo. Le premier brevet de pneu pour vélo est déposé en 1891. Le siège du groupe se trouve encore à cette adresse.

    Le peintre paysagiste Paul Huet en voyage en Auvergne, réalise vers 1835, le tableau Clermont-Ferrand vu depuis Royat conservée au Musée d'Art Roger-Quilliot[97].

    Les 9, 10 et 11 septembre 1841, Clermont fut en proie à de violentes émeutes provoquées par le recensement décidé en vue d'une réforme fiscale par le ministre Humann. Les émeutiers, auxquels s'étaient joints des habitants de localités rurales voisines (Aubière, Beaumont), manifestèrent leur colère à l'encontre des autorités municipales. Dépassée par l'ampleur de la révolte, la municipalité présidée par Hippolyte Conchon fut contrainte d'annoncer la suspension des opérations de recensement, qu'elle ne faisait pourtant qu'encadrer. En allant au-devant des insurgés réunis sur la place de Jaude, le maire fut agressé, on lui jeta des pierres et il dut fuir pour échapper au lynchage. La maison de Conchon, située sur cette même place, fut pillée et incendiée.

    La gare de Clermont en 1908.

    La première gare ferroviaire est construite entre 1855 et 1857[réf. nécessaire].

    Développement de Michelin

    L'expansion de Michelin provoque la création des cités Michelin où était logé le personnel. Ces cités répondent aux objectifs de paternalisme, marqué de catholicisme dans le cas de la famille Michelin, typique du patronat de l'époque, de contrôle social du personnel. Mais plus simplement, cela permet de faire face à la très forte augmentation de la population clermontoise liée à l'expansion de l'activité industrielle  elle passe de 52 000 en 1900 à 82 000 en 1921  et aux très mauvaises conditions de logement des ouvriers qui viennent travailler à la « manufacture ». Il y a 3 000 logements Michelin pendant la décennie 1930. De nouveaux quartiers ouvriers sont donc entièrement construits, à l'instar du typique lieu qu'est la plaine avec ses rues strictement symétriques et ses blocs de maisons divisés en quatre logements familiaux. Des rues qui ne portent pas le nom de personnages célèbres ou de lieux mais de qualité ou de vertus rue de la Bonté ou la rue de la Foi. Ces noms reflétaient les valeurs défendues par la famille Michelin à cette époque.

    Le développement de ces cités s'accompagne de la création de cliniques, d'écoles, d'une église, de coopératives où le personnel va faire ses courses. Pierre-Jules Boulanger, PDG de Citroën et cogérant de Michelin, achète ses costumes à la coopérative Michelin. Le groupe finance un club omnisports : l'Association sportive Michelin. Une vie s'organise à l'intérieur de l'institution Michelin.

    Seconde Guerre mondiale

    Tract de l'Union des étudiants patriotes à la suite de la rafle du 25 novembre 1943

    Le Clermont-Ferrand accueille l'université de Strasbourg (française), chassée de la capitale alsacienne par les autorités nazies qui y ont installé la Reichsuniversität Straßburg (l'Alsace étant annexée de fait).

    Alors que les autorités françaises négocient l'armistice à Rethondes, la division SS Adolf Hitler investit la ville le et cherche à y débusquer[98] les éléments de résistance subsistants.

    Le , le gouvernement qui vient tout juste de signer l'armistice se replie de Bordeaux à Clermont qui devient de fait capitale de la France. Mais la ville se révèle rapidement peu adaptée et ne plait pas aux ministres et fonctionnaires[99]. Manquant de logements adaptés, les autorités sont dispersées : le président de la République est ainsi logé à Royat, les présidents de la Chambre des députés et du Sénat à La Bourboule (dans les villas Paradiso et San Pedro)[99]. Les ministres étaient mal installés et se plaignaient des difficultés à travailler[99]. Ainsi le ministère des Affaires étrangères se retrouve dans une maison clermontoise de quelques pièces seulement, avec une capacité téléphonique et électrique insuffisante[99]. Finalement, le gouvernement se transfère dans les 1ers jours de juillet à Vichy, à l'exception de l'armée qui restera 2 ans à Clermont[99].

    Le tribunal militaire de Clermont-Ferrand a eu à juger quatre des hommes politiques, passagers du Massilia arrêtés le à Casablanca et accusés de désertion. Il condamna le Pierre Viénot, Alex Wiltzer et Jean Zay, puis le Pierre Mendès France, alors lieutenant de l'Armée de l'air française. Ce dernier, condamné à six ans de prison, s'évade le de l'hôpital militaire pour rejoindre le général de Gaulle à Londres. Le même tribunal rapportera ces condamnations en 1946.

    La Résistance à Clermont s'articule autour du quotidien La Montagne. Son fondateur, le socialiste Alexandre Varenne ayant déclaré qu'il « préférait briser sa plume » plutôt que de la mettre au service de l'ennemi. Le journal subit régulièrement la censure. Il est interdit de publication à plusieurs reprises. À la Libération, La Montagne aura le bonheur de pouvoir ressortir sous le même nom.

    En 1944, le 92e régiment d'infanterie de ligne s'installe définitivement dans la ville. Dans les années 1960, Clermont devient une ville universitaire importante, avec un afflux d'étudiants qui vivront une version originale de Mai 68.

    XXIe siècle

    La place de Jaude de nuit et son reflet dans une fontaine.

    L'entreprise Michelin perd de son poids en termes d'emplois. Clermont-Ferrand connaît ainsi un rééquilibrage au profit du secteur tertiaire.

    Une politique de grands travaux est menée par la municipalité : la place de Jaude est réaménagée, une ligne de tramway est inaugurée en octobre 2006 (la ville avait eu le premier tramway électrique de France, et que celui-ci avait été démantelé en 1956). Le conseil régional d'Auvergne construit dans l'agglomération clermontoise, une salle de spectacles de grande capacité, le Zénith d'Auvergne ainsi qu'une gigantesque halle d'exposition, la Grande Halle d'Auvergne, tous deux inaugurés en fin d'année 2003.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    La ville a longtemps été tournée à gauche, au vu des résultats des dernières élections présidentielles, notamment en 2007 et 2012, ainsi qu'aux élections régionales et municipales.

    Élections nationales

    Aux élections présidentielles de 2002, Jacques Chirac a recueilli 88,45 % des voix au second tour. Pourtant, au premier tour, Lionel Jospin avait obtenu 18,86 % des suffrages, devançant légèrement Chirac de 134 voix. 79,52 % des électeurs ont voté au second tour contre 71,02 % au premier[MIN 1]. En 2007, le PS domine la ville avec 57,43 % des voix attribuées à Ségolène Royal (mais Nicolas Sarkozy remporte l'élection) avec un taux de participation de 83,43 %[MIN 2]. En 2012, François Hollande est élu président de la République grâce au vote des Clermontois, avec 65,32 % des voix. 79,82 % des électeurs ont voté[MIN 3].

    Aux élections européennes, les listes de gauche ont recueilli le plus de voix en 2004 (36,33 % pour Catherine Guy-Quint[MIN 4]) et en 2014[MIN 5], mais pas en 2009 (23,99 % pour Jean-Pierre Audy contre 20,73 % pour Henri Weber[MIN 6]). Les taux de participation sont très faibles : 41,31 % en 2004[MIN 4], 39,53 % en 2009[MIN 6] et 40,00 % en 2014[MIN 5].

    Élections locales

    Aux élections régionales de 2004 en Auvergne, Pierre-Joël Bonté a recueilli 56,95 % des suffrages exprimés, devançant Valéry Giscard d'Estaing. Ce premier est élu à la tête du conseil régional d'Auvergne jusqu'à son décès en janvier 2006. 63,22 % des électeurs ont voté[MIN 7]. En 2010, René Souchon obtient 68,11 % des voix et est réélu président de la région, mais avec un taux de participation plus faible (50,05 %)[MIN 8]. En 2015, dans la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne obtient 50,69 % des suffrages exprimés contre 38,60 % pour Laurent Wauquiez élu au conseil régional[MIN 9].

    Aux élections municipales de 2008, Serge Godard (liste « Vivre Clermont, réussir »)[MIN 10] a été élu au second tour avec 51,69 % des suffrages exprimés et 42 sièges sur les 55[MIN 11]. Il était opposé à Anne Courtillé (« L'avenir à grande vitesse »[MIN 10], 22,34 % des voix et six sièges[MIN 11]), Alain Laffont (« À gauche 100 % »[MIN 10], 15,34 % et quatre sièges[MIN 11]) et Michel Fanget (« Bougeons la ville »[MIN 10], 10,63 % et trois sièges[MIN 11]). 51,44 % des électeurs ont voté, soit 37 931 votants sur 73 739 inscrits[MIN 11].

    En 2014, le maire sortant, Serge Godard, ne s'est pas représenté. Huit candidats étaient opposés au 1er tour. Olivier Bianchi a été élu au second tour à l'occasion d'une triangulaire, avec 47,82 % des voix. Il bat Jean-Pierre-Brenas (UMP), qui obtient 41,31 % des voix, et Antoine Rechagneux (FN) qui n'obtient que 10,85 % des voix. Le taux de participation est de 55,33 %, soit 40 476 votants sur 73 156 inscrits[MIN 12]. Il est réélu le [100].

    Les circonscriptions législatives

    En 2007, les électeurs votaient dans les 1re, 2e et 3e circonscriptions du Puy-de-Dôme. Les députés respectifs étaient Odile Saugues[MIN 13], Alain Néri[MIN 14] et Louis Giscard d'Estaing[MIN 15].

    La commune fut concernée par les redécoupage des circonscriptions législatives de 2010. Les électeurs votaient dans les 1re, 3e et 4e circonscriptions du Puy-de-Dôme, avec comme députés respectifs Odile Saugues[MIN 16], Danielle Auroi[MIN 17] et Jean-Paul Bacquet[MIN 18].

    Les cantons

    Jusqu'en 1982, la ville de Clermont-Ferrand était divisée en plusieurs cantons englobant des communes périphériques. Un décret crée plusieurs cantons limités à la commune elle-même[101],[102]. La ville est alors divisée en neuf cantons :

    Cantons de Clermont-Ferrand de 1982 à 2015
    Canton Population 2012[INS2 3] Dernier conseiller général Étiquette Qualité
    Clermont-Ferrand-Centre18 342 hab.Patricia GuilhotPG
    Clermont-Ferrand-Est14 361 hab.Mireille LacombePS
    Clermont-Ferrand-Nord16 407 hab.Alexandre PourchonPS
    Clermont-Ferrand-Nord-Ouest16 356 hab.Michèle AndréPSSénatrice du Puy-de-Dôme
    Clermont-Ferrand-Ouest12 438 hab.Jean-Yves GouttebelDVGPrésident du conseil général du Puy-de-Dôme (2004-2015)
    Clermont-Ferrand-Sud12 495 hab.Serge LesbreDVG
    Clermont-Ferrand-Sud-Est19 508 hab.Sylvie MaisonnetPS
    Clermont-Ferrand-Sud-Ouest20 445 hab.Dominique BriatPS
    Montferrand11 045 hab.Nadine DéatPS

    À la suite du redécoupage des cantons du département appliqué par décret en 2014[103], applicable depuis les élections départementales de 2015, Clermont-Ferrand ne compte plus que six cantons :

    Cantons de Clermont-Ferrand depuis 2015
    Canton Population 2012[INS2 4] Conseillers départementaux Étiquette Qualité
    Clermont-Ferrand-121 953 hab. Valérie BernardG.s
    Alexandre PourchonPS 1er vice-président du conseil départemental[104]
    Clermont-Ferrand-224 501 hab. Gérald CourtadonG.s 11e vice-président du conseil départemental[104]
    Manuela Ferreira de Sousaapp PS 4e adjointe à la Ville[CLE 5]
    Clermont-Ferrand-323 497 hab. Pierre DanelPS
    Sylvie MaisonnetPS 4e vice-présidente du conseil départemental[104]
    Clermont-Ferrand-422 021 hab. Damien BaldyPS
    Dominique BriatPS 10e vice-présidente du conseil départemental[104]
    Clermont-Ferrand-525 082 hab. Jean-Yves GouttebelMR Président du conseil départemental[104]
    Élise SerinDVG
    Clermont-Ferrand-624 515 hab. Nadine DéatPS12e vice-présidente du conseil départemental[104]
    Patrick RaynaudPS

    Clermont-Ferrand est la seule commune du département comportant plusieurs cantons.

    Administration municipale

    En 2011, Clermont-Ferrand comptait 140 957 habitants[INS2 5]. Ce chiffre a été retenu pour déterminer le nombre de membres au conseil municipal. Compris entre 100 000 et 149 999, ce nombre de membres du conseil municipal s'élève à 55.

    Le conseil municipal a désigné dix-sept adjoints (dont un de quartier) par délibération du conseil municipal du [CLE 6] dans les domaines suivants[CLE 5] :

    1. finances et évaluation des politiques publiques ;
    2. sports, grands événements et promotion de la ville ;
    3. espace public et embellissement de la ville ;
    4. tourisme et égalité des droits ;
    5. vie associative ;
    6. politique de la ville, jeunesse et animation ;
    7. politique culturelle ;
    8. urbanisme, habitat et logement ;
    9. éducation, enfance et petite enfance ;
    10. sécurité ;
    11. transports et circulation ;
    12. enseignement supérieur, recherche, vie étudiante et relations internationales ;
    13. solidarité et action sociale ;
    14. économie, économie sociale et solidaire et congrès ;
    15. commerce et artisanat ;
    16. démocratie de proximité ;
    17. écologie urbaine, développement durable, eau et assainissement.

    Liste des maires

    L'hôtel de ville.

    Le maire actuel de la ville est Olivier Bianchi (PS), élu le [CLE 6] et réélu le [100].

    Liste des maires successifs depuis 1935
    Période Identité Étiquette Qualité
    1935 1944 Paul Pochet-Lagaye radical-socialiste également maire sous l'État Français
    1944 1973 Gabriel Montpied SFIO puis PS Sénateur du Puy-de-Dôme
    1973 1997 Roger Quilliot PS Sénateur du Puy-de-Dôme
    1997 2014 Serge Godard PS Sénateur du Puy-de-Dôme
    2014 En cours Olivier Bianchi PS  

    En 2010, la commune de Clermont-Ferrand a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[105],[106].

    Politique de développement durable

    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2003[107]. L'agenda 21 local est renouvelé tous les ans[108]. Le plan climat est obligatoire dans une commune de plus de 50 000 habitants ; Clermont-Ferrand est donc concernée. Des concertations ont lieu dans les différents quartiers[CLE 7].

    Instances judiciaires et administratives

    Clermont-Ferrand est le siège d'un tribunal judiciaire, d'un tribunal de commerce, d'un tribunal administratif, d'un tribunal pour enfants, d'un tribunal des pensions, d'un tribunal paritaire des baux ruraux et d'un conseil de prud'hommes.

    Elle relève de la cour administrative d'appel de Lyon, de la cour d'appel de Riom et de la cour d'assises du Puy-de-Dôme à Riom[109].

    Jumelages et accords de coopération

    Clermont-Ferrand est jumelée avec onze villes[110],[111] :

    Le nom de Clermont a été donné à la ville de Clermont au Québec, en hommage à Blaise Pascal[112].

    Population et société

    Évolutions

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[113],[Note 8]

    En 2018, la commune comptait 146 734 habitants[Note 9], en augmentation de 3,73 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    30 00030 00030 98230 01028 25732 42735 15234 08333 516
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    38 16037 27537 46137 35741 77243 03346 71850 11950 870
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    52 93358 36365 38682 577111 711103 143101 128108 090113 391
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    127 547148 759156 763147 224136 181137 140138 992140 957142 686
    2018 - - - - - - - -
    146 734--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[114] puis Insee à partir de 2006[115].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2012 Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21 %)[INS 3] est en effet inférieur au taux national (23,6 %) et au taux départemental (25,8 %).

    À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine.

    Répartition de la population de la commune par tranches d'âge en 2016
    Tranche d'âge 0 à 14 ans 15 à 29 ans 30 à 44 ans 45 à 59 ans 60 à 74 ans 75 à 89 ans 90 ans ou plus
    47,5 % d'hommes 15,1 %31,5 %19 %15,8 %12,4 %5,7 %0,5 %
    52,5 % de femmes 13,7 %29,4 %16,4 %16 %14 %8,9 %1,7 %
    Pyramide des âges de Clermont-Ferrand en 2016 en pourcentage[116]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ans ou +
    1,7 
    5,7 
    75 à 89 ans
    8,9 
    12,4 
    60 à 74 ans
    14 
    15,8 
    45 à 59 ans
    16 
    19 
    30 à 44 ans
    16,4 
    31,5 
    15 à 29 ans
    29,4 
    15,1 
    0 à 14 ans
    13,7 
    Pyramide des âges du Département du Puy-de-Dôme en 2015 en pourcentage[117]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ans ou +
    1,8 
    7 
    75 à 89 ans
    10,5 
    16,7 
    60 à 74 ans
    17,2 
    20,5 
    45 à 59 ans
    19,8 
    19,1 
    30 à 44 ans
    17,8 
    18,9 
    15 à 29 ans
    17,3 
    17,2 
    0 à 14 ans
    15,6 

    Établissements d'enseignement supérieur

    La faculté de lettres et sciences humaines.

    Clermont abrite près de 40 000 étudiants répartis, jusqu'en 2016, dans deux universités, l'université d'Auvergne (Clermont-I, environ 15 200 étudiants en 2012-2013[Note 10]) et l'université Blaise-Pascal (Clermont-II, environ 14 500 étudiants en 2012-2013[118]) ainsi que six écoles d'ingénieurs ou de management. Les deux universités précitées ont fusionné le . La nouvelle université se dénomme « Université Clermont-Auvergne »[119], elle a obtenu la marque d'excellence « Label I-Site » en 2017[120].

    La ville se situe au 8e rang national et au 1er rang au classement des grandes villes pour l'enseignement supérieur, selon le palmarès établi par le magazine L'Étudiant en 2015 à partir de critères ayant « trait à la formation, à la vie étudiante, au cadre de vie et à l'emploi »[121].

    Entrée du centre des langues et du multimédia sur le campus Carnot.

    Près de 15 % de la population étudiante (4 900) vient de l'étranger. On rencontre de nombreux Européens accueillis grâce aux programmes d'échanges type Erasmus[122]. Cette population comprend également des Américains, des Chinois, ainsi que des étudiants venant de plusieurs pays d'Afrique (en particulier dans les cursus d'Économie du Développement). La population estudiantine chinoise est en pleine expansion grâce à des partenariats avec plusieurs campus chinois.

    Les principales écoles supérieures :

    Les universités et écoles sont dispersées dans différents sites en centre-ville ainsi que sur le campus des Cézeaux.

    Le bâtiment de l'avenue Carnot, siège de l'université Blaise-Pascal, a accueilli l'université de Strasbourg pendant l'occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale. Les cours de droit et de sciences politiques sont dispensés dans le pôle tertiaire de La Rotonde, un bâtiment d'architecture moderne.

    Les universités de Clermont-I et Clermont-II ont constitué un pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) avec l'ENITAC, l'IFMA et l'École nationale de chimie : Clermont Université, créé par un décret de 2008[123], et dissous en 2014[124].

    Les deux universités de Clermont ont été retenues pour faire partie des audits lancés par le gouvernement Fillon en 2008 en vue de l'autonomie des universités françaises.

    Dans le cadre de l'adoption de ses nouveaux statuts, conformément à la loi LRU de 2007, l'université d'Auvergne a créé en avril 2008 la première fondation universitaire de France.

    Établissements primaires et secondaires

    Outre les établissements d'enseignement supérieur, la commune de Clermont-Ferrand, dont la commune et son département, ainsi que la région, dépendent de l'académie de Clermont-Ferrand, gère 66 écoles publiques (maternelle et/ou élémentaire) dont 3 d'application[125] et cinq écoles privées sous contrat[126].

    Le conseil départemental du Puy-de-Dôme gère huit collèges publics (Albert-Camus, Blaise-Pascal, Charles-Baudelaire, Gérard-Philipe, Jeanne-d'Arc, La Charme, Lucie-Aubrac[Note 11] et Roger-Quilliot)[128]. Il existe aussi six collèges privés sous contrat (Fénelon, Franc-Rosier, Massillon, Monanges, Saint-Alyre et Sainte-Thérèse-les-Cordeliers)[129].

    Le conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes gère les lycées publics (Ambroise-Brugière, Blaise-Pascal, Jeanne-d'Arc, La Fayette  avec section professionnelle , Sidoine-Apollinaire, ainsi que les lycées professionnels Amédée-Gasquet, Camille-Claudel, Marie-Curie et Roger-Claustres  avec section professionnelle pour ces deux derniers )[130]. Il existe aussi des lycées privés sous contrat (Fénelon, Godefroy-de-Bouillon, Massillon, Saint-Alyre, ainsi que les lycées professionnels Anna-Rodier, Godefroy-de-Bouillon, René-Rambaud, Saint-Alyre et Sainte-Thérèse-les-Cordeliers)[131]. Un nouveau lycée verra le jour dans le quartier Saint-Jean ; il ouvrira en 2019 ou 2020. Il sera axé sur « les métiers de la qualité de vie et le bien-être »[132].

    En outre, la ville possède deux centres d'information et d'orientation (CIO) : à Clermont Centre et à Clermont Nord[133].

    Formation

    Par ailleurs, la ville de Clermont-Ferrand accueille l’une des principales antennes de l'École nationale des Finances publiques (ENFiP), destinée à la formation initiale des inspecteurs et des contrôleurs du réseau de la Direction Générale des Finances publiques (DGFiP).

    Généralités vagues à classer

    Clermont est la ville de France qui abrite le plus de groupes de musiques actuelles[134],[135], comme Cocoon, Squeeze Groove, Sabayo ou Wazoo.

    De nombreux artistes du mouvement street art sont présents à Clermont. On peut ainsi observer de nombreux collages ou graffitis artistiques dans les rues de la ville (Ziquicks de Maxime Tauban[136], Space Invaders[137], œuvres de Keymi[138]), en particulier dans l'hypercentre de Clermont.

    • Semaine de la poésie, depuis 26 ans, parrain de la manifestation en 2013, le poète Tahar Bekri[139].

    Festivals

    Saisons musicales

    Santé

    Les deux principaux hôpitaux clermontois sont l'hôpital Gabriel Montpied et l'hôpital d'Estaing.

    Le CHU Gabriel–Montpied, qui succède à l'Hôtel-Dieu, fondé au XVIIIe siècle et aujourd'hui réaffecté à des missions culturelles, est en cours de restructuration avec le désamiantage des bâtiments datant des années 1970.

    Les soins psychiatriques sont dispensés par le Centre hospitalier Sainte-Marie (appartenant à l'Association hospitalière Sainte-Marie).

    Clubs majeurs

    La statue équestre de Vercingétorix à Clermont-Ferrand arborant le drapeau de l'ASM Clermont Auvergne après le championnat de 2010.
    • Le club de rugby ASM Clermont Auvergne, champion de France de rugby en 2010 et 2017. Il a également été vice-champion du Championnat de France douze fois depuis la création du club en 1911 (1936, 1937, 1970, 1978, 1994, 1999, 2001, 2007, 2008, 2009, 2015 et 2019). Il évolue actuellement en Top 14 et dans l'élite du championnat de France sans interruption depuis 1925 ;
    • le club de football Clermont Foot 63, quart de finaliste de la Coupe de France en 1997 et 2005. Le club joue en Ligue 1 après avoir été sacré deux fois champion de National ;
    • la JA Vichy-Clermont Métropole Basket (JAVCM), nouveau club de basket-ball évoluant en Pro B issu de la fusion du Stade clermontois (basket-ball), qui évoluait en Nationale masculine 2 depuis 2012-2013, et de la Jeanne d'Arc de Vichy Val d'Allier Auvergne Basket, promu de Nationale masculine 1 ;
    • le SCAB 63 (basket-ball, féminines) a évolué en Ligue féminine jusqu'en juin 2009 ;
    • le Clermont-Auvergne Hockey Club (CAHC) rebaptisé Hockey Clermont Communauté Auvergne (HCCA) en 2005. Évolue en D1 ;
    • le Stade clermontois Handball dont l'équipe féminine évoluait en championnat de Nationale 3 (5e échelon national) et les hommes en excellence régionale (7e échelon) en 2011-2012. Rebaptisé Handball Clermont Auvergne Métropole 63 (HBCAM63) l'équipe féminine évolue en Nationale 1.
    • le Clermont Judo ;
    • le Karaté Club Gorinkan[152] dont le dojo se trouve au gymnase Ferdinand-Buisson présente de nombreux compétiteurs au niveau national. Sensei trois fois champion de France vétéran en kata par exemple. De nombreux jeunes juniors et séniors, masculins comme féminins se sont dotés de médailles d'or au niveau départemental et de bronze au niveau national en combat, comme en kata ;
    • les Arvernes de Clermont-Ferrand (baseball) évoluent en Élite (huit meilleures équipes françaises) après avoir été champions de National 1 en 2007 ;
    • les Servals, club clermontois de football américain, champion de France de division 2 (casque d'Or) en 1998, 2002 et 2006 ;
    • le club Clermont Athlétisme Auvergne ;
    • le Stade clermontois tennis de table ;
    • le Stade clermontois natation ;
    • le Stade clermontois tir à l'arc (Sébastien Flute) ;
    • le club de lutte de l'ASM (Association sportive montferrandaise) ;
    • le club de gymnastique UFOLEP Clermont Saint-Jacques Gym (maintes fois finaliste pour les championnats de France) ;
    • le club de cyclisme toutes disciplines et tous âges l'Étoile cycliste de Clermont-Ferrand (podium au championnat du monde) ;
    • le Clermont Université Club (CUC) multisport situé au stade universitaire ;
    • le club de Roller Hockey, Les « Volcanix » de Clermont-Ferrand ;
    • le club de Clermont basket évolue en Nationale masculine 3 (entre les saisons 2010-2011 et 2014-2015) et accède à la Nationale masculine 2 pour la saison 2015-2016 ;
    • le club d'échecs Clermont-Ferrand Échecs[153] qui évolue depuis de nombreuses années en Nationale 2 (avec des équipes aussi en Nationale 3 et Nationale 4), ainsi qu'en Nationale 2 féminine (descente de Nationale 1 lors de la saison 2013-2014).

    Infrastructures sportives

    • le stade Gabriel-Montpied (football et judo) ;
    • le stade nautique Pierre-de-Coubertin ;
    • le parc des sports Marcel-Michelin (stade de rugby à XV de l'ASM Clermont Auvergne) ;
    • le stadium Jean-Pellez (stade couvert d'athlétisme de 6 462 m2, commune d'Aubière) ;
    • le stade Philippe-Marcombes ;
    • la Maison des Sports ;
    • le gymnase Honoré et Jean Fleury ;
    • le circuit de Charade (commune de Saint-Genès-Champanelle) ;
    • la patinoire de Clermont Communauté ;
    • le stade Camille et Edmond Leclanché, situé à la Plaine et rénové en 2007, qui abrite des terrains de football et de rugby bordés d'allées plantées de grands arbres, constituant un cadre de verdure très agréable. Il est ouvert librement aux promeneurs, familles ou joggeurs dans la journée ;
    • l'Arténium, centre couvert de tennis de table et d'arts martiaux (commune de Ceyrat).
    • la piscine Jaques-Magnier, située à Flamina est une des dernières Piscine Tournesol encore en activité de France. Créée en 1975, son bassin mesure 25 m avec toit ouvrant, parc et solarium.
    • Le Complex sportif omnisports de la Gauthiere (ASM)
    • Le Stade des Gravanches

    Presse écrite

    • La Montagne, journal régional du groupe Centre-France ;
    • Info Magazine, hebdomadaire gratuit comportant un magazine et des petites annonces ;
    • Le Semeur Hebdo, hebdomadaire régional ;
    • Sports Auvergne, magazine bimestriel spécialisé du groupe Centre-France ;
    • Zap63, mensuel culturel gratuit ;
    • Cyberbougnat, site internet traitant de l'actualité locale ;
    • 7 Jours à Clermont, magazine numérique culturel et d'information sur la semaine à venir.

    Télévision locale

    • TV8 Clermont-Ferrand, chaîne municipale clermontoise. Elle émet uniquement sur le réseau Numéricable clermontois ;
    • France 3 Auvergne est présente sur la région. Ses studios se trouvent dans l'agglomération, à Chamalières ;
    • iC1 (anciennement Clermont Première) était la chaîne locale clermontoise privée. Elle a cessé d'émettre le 1er juin 2015 après avoir arrêté la production d'émissions 1 an et demi avant[154]. Elle a souffert de pertes budgétaires allant jusqu'à 12 millions d'euros en 2009, ce qui a provoqué une restructuration tant en suppression de postes qu'en réduction des programmes[155].

    Clermont-Ferrand reçoit les chaînes de la TNT grâce au site de diffusion du puy de Dôme mais aussi à 2 réémetteurs TDF chargés de couvrir les zones blanches du puy de Dôme[156] :

    • le site du puy de Gravenoire à Royat, qui émet aussi quelques radios FM. Il couvre une partie à l'ouest de Clermont-Ferrand ;
    • le site du Puy Blanc à Romagnat. Il émet sur une partie au sud de Clermont, vers Ceyrat.

    Radio

    Clermont-Ferrand, comme de nombreuses grandes villes, dispose de plusieurs radios locales :

    • Radio Altitude, radio associative, émet sur 97,0 MHz ;
    • Radio Arverne, radio associative basée à Gerzat, qui émet sur 100,2 MHz ;
    • Radio Campus Clermont-Ferrand, radio étudiante de Clermont-Ferrand adhérente de l'IASTAR (groupement des radios campus de France) qui diffuse ses programmes sur 93,3 MHz ;
    • RCF Puy-de-Dôme, antenne clermontoise de RCF, captable sur 91,6 MHz et dans tout le département du Puy-de-Dôme ;
    • Radio Espérance, radio catholique, dispose aussi d'une fréquence clermontoise (91,2) ;
    • Logos FM, radio musicale pop-rock émettant sur 101,6 MHz à Clermont-Ferrand. Ses studios se trouvent à Chamalières et elle diffuse aussi son programme à Issoire sur 94,7 MHz et dans l'Allier à Moulins sur 92,1 et à Vichy sur 93,8 ;
    • RVA, radio régionale commerciale appartenant au groupe lyonnais Espace émettant sur 92,0 MHz à Clermont-Ferrand et un peu partout en Auvergne ;
    • Radio Scoop est une radio locale commerciale basée près de Lyon émettant sur plusieurs fréquences rhônalpines (à Lyon, Bourg-en-Bresse, Saint-Étienne…) et auvergnates : Clermont-Ferrand 98,8, Vichy 98,8, Le Puy-en-Velay 104,0 et Yssingeaux 88,2. Elle possède un bureau au centre-ville de Clermont-Ferrand lui permettant de vendre des écrans publicitaires. Elle émet sur toutes ses fréquences avec un programme local quotidien, dont à Clermont-Ferrand, qui est aussi diffusé à Vichy. Le Puy-en-Velay et Yssingeaux disposent d'un programme indépendant ;
    • France Bleu Pays d'Auvergne est la radio locale publique de la région, elle émet sur Clermont-Ferrand et aux alentours sur 102,5 MHz depuis le puy de Dôme. Elle possède aussi d'autres réémetteurs sur l'Auvergne et émettait anciennement à Roanne sur 100,2 MHz et au Puy-en-Velay sur 101,1 MHz. Ces fréquences émettent aujourd'hui le programme de France Bleu Saint-Étienne Loire ;
    • Virgin Radio (89,6) possède une antenne locale sur Clermont-Ferrand proposant un décrochage local entendu partout dans l'Allier et dans la Haute-Loire ;
    • NRJ (101,2), Nostalgie (87,7) et Chérie FM (100,8) émettent aussi avec un décrochage local sur Clermont-Ferrand.

    Et enfin, de nombreux réseaux nationaux (RTL, Europe 1, RMC, Fun Radio, RTL2, RFM, Skyrock, Radio FG, Rire & Chansons…) diffusent aussi leur programme sur Clermont-Ferrand.

    Vie militaire

    Les unités militaires ayant tenu garnison à Clermont :

    L'unité militaire actuellement stationnée à Clermont est le 92e régiment d'infanterie, depuis 1887.

    Depuis le , Clermont-Ferrand abrite l'état major de la 4e brigade d'aérocombat.

    Cultes, associations humanistes et philosophiques

    Église du Sacré-Cœur
    Vie religieuse

    Établissements

    Dans le diocèse, qui compte 32 paroisses[157], la vie religieuse féminine possède neuf congrégations, réparties en 42 maisons, 19 congrégations réparties en 26 maisons et trois monastères de vie contemplative. Pour les hommes, on compte un monastère de vie contemplative et quatre congrégations de vie apostolique.

    Organismes

    Le Centre diocésain de Pastorale est un lieu de rencontre entre les responsables des mouvements qui y tiennent leurs permanences et entre les chrétiens du diocèse qui s'y retrouvent à l'occasion de réunions de formation et d'échanges. Depuis 1988, une radio chrétienne, Réseau RCF, fonctionne sous la responsabilité d'un directeur nommé par l'évêque.

    Le bulletin diocésain, Les Nouvelles du diocèse de Clermont, est un hebdomadaire chrétien d'actualité qui tire à 11 500 exemplaires. L'Institut théologique d'Auvergne forme à la théologie chrétienne.

    Fête de Notre-Dame-du-Port : arrivée dans la cathédrale.
    Le chœur de la cathédrale de Clermont.

    Les offices de la cathédrale

    La cathédrale ne possède plus de maîtrise. Aucun office canonial n'est effectué dans la cathédrale. La messe est célébrée à 8 h chaque jour dans la chapelle du Saint Sacrement. Les offices du dimanche dans la cathédrale sont célébrés à 10 h et à 18 h 30. Chaque messe est accompagnée par le Grand Orgue.

    Le maître autel tridentin de la cathédrale.

    Les messes dans la ville

    Chaque jour, la messe est célébrée entre autres, à la cathédrale à 8 h (chapelle du Saint Sacrement), à l'église des Minimes à 18 h 30, à la chapelle des capucins à 19 h (liturgie ordinaire). Les vêpres sont accessibles à la chapelle des capucins à 18 h 30. Enfin l'adoration du Saint Sacrement est revenue dans la ville grâce aux capucins, chaque vendredi après-midi, dans la chapelle des capucins.

    La liturgie traditionnelle

    La forme tridentine du rite romain est célébrée en la chapelle des Capucins le dimanche matin (par la Fraternité Saint Pierre) mais aussi en la chapelle Notre-Dame de la Merci. Pour des offices menés par des clercs réguliers, le plus proche monastère est l'abbaye de Randol.

    Fêtes annuelles

    En mai, les fêtes du Port sont un pèlerinage qui attire des pèlerins de tout le diocèse durant plusieurs jours. Une procession se déroule entre la basilique Notre-Dame-du-Port et la cathédrale.

    La procession sort de la cathédrale par la porte nord pour descendre jusqu'à Notre-Dame du Port. Elle remonte ensuite pour rentrer par la porte sud.

    La fête de Fatima est l'occasion pour la communauté portugaise de réaliser une procession. Organisée derrière la Vierge, la procession monte jusqu'à la cathédrale depuis l'église des Minimes.

    Organisation

    Mgr François Kalist est l'archevêque de l'archidiocèse de Clermont depuis 2016[158].

    Culte orthodoxe

    • Paroisse de l'Annonciation de la Mère de Dieu (rattachée au patriarcat de Constantinople) ;
    • église orthodoxe roumaine Saint-Nicolas (rattachée au patriarcat de Roumanie), rue Morée.

    Culte musulman

    La ville compte seize mosquées ou salles de prières[159].

    Une grande mosquée a été construite rue du Docteur-Nivet, à noter la construction d'un hammam et un centre culturel.

    Culte mormon

    L'église de Jésus-Christ des saints des derniers jours compte un lieu de culte, la paroisse de Clermont-Ferrand, rue de la Gantière

    Culte israélite

    La synagogue, datant de la deuxième moitié du XIXe siècle, est protégée auprès des monuments historiques[160]. Elle est située rue des Quatre-Passeports et a récemment été rachetée par la communauté juive de Clermont-Ferrand[161][précision nécessaire].

    Loges maçonniques

    Clermont-Ferrand accueille depuis plusieurs siècles des loges maçonniques[162],[163], parmi lesquelles :

    Économie

    Le siège de l'entreprise Michelin.

    Depuis le milieu du XXe siècle, l'économie de Clermont est étroitement liée à la manufacture française de pneumatiques Michelin qui a fortement influencé le développement de la ville. La famille Michelin, très paternaliste, a fait construire de nombreux bâtiments publics (écoles, crèches, stade, etc.). À partir des années 1910, l'entreprise est l'une des premières à verser des allocations familiales à ses employés surnommés « Bibs » (de Bibendum, le nom de la mascotte de la société). En 1970, Michelin emploie jusqu'à 30 000 salariés. Depuis les grandes phases de licenciement de la fin du XXe siècle, son poids au sein de la ville est moindre, même si le nombre d'employés est encore d'environ 14 000, principalement dans les services administratifs, en ce début de XXIe siècle.

    Clermont ou son agglomération sont un centre administratif d'importance. De nombreux emplois sont liés aux collectivités locales (région, conseil départemental, ville…), au secteur hospitalier ou d'enseignement ou aux services déconcentrés de l'État comme l'École nationale des impôts, l'Institut national de la formation de la police nationale ou l'Imprimerie nationale de la Banque de France (Chamalières).

    Clermont est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Clermont-Ferrand / Issoire.

    La ville a été le siège de « Pharmaciens sans frontières », organisation non gouvernementale créée en 1985 par des médecins de la région clermontoise[169].

    Emploi

    En 2012, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 99 949 personnes, parmi lesquelles on comptait 66,8 % d'actifs dont 55,7 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs[INS 4]. Sur les 66 706 actifs, la majorité (20 836) étaient des employés[INS 5].

    On comptait 100 045 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 56 142, l'indicateur de concentration d'emploi est de 178,2 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif[INS 6]. 92,6 % de ces emplois sont salariés et la moitié de ceux-ci sont occupés par des femmes[INS 7].

    La répartition des 98 209 emplois par catégorie socio-professionnelle et par secteur d'activité est la suivante :

    Répartition des emplois selon la catégorie socio-professionnelle en 2012
    Échelle Agriculteurs exploitants Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres et professions intellectuelles supérieures Professions intermédiaires Employés Ouvriers
    Commune[INS 8] 0,1 %3,8 %20,9 %28,4 %29,2 %17,7 %
    Département[INS2 6] 2,5 %6,5 %15 %24,6 %28,3 %23,1 %
    France[INS2 7] 1,8 %6,4 %17 %25,5 %28,2 %21,1 %

    Les employés (au nombre de 28 632) sont les plus représentés dans la commune, suivant les tendances départementale et nationale. Suivent ensuite les professions intermédiaires (27 859 emplois), les cadres ou professions intellectuelles supérieures (20 510) les ouvriers (17 394), les artisans, commerçants et les chefs d'entreprise (3 711 emplois). Seuls 104 emplois sont affectés à l'agriculture.

    Répartition des emplois selon le secteur d'activité en 2012
    Échelle Agriculture Industrie Construction Commerce, transports, services divers Administration publique, enseignement, santé, action sociale
    Commune[INS 9] 0,6 %13,9 %4,5 %45 %36 %
    Département[INS2 6] 3,5 %16,1 %6,9 %41,1 %32,4 %
    France[INS2 7] 2,8 %12,8 %6,9 %46 %31,4 %

    Le secteur du commerce est le plus représenté dans la commune, avec plus de 44 000 emplois.

    51 293 des 56 119 personnes âgées de 15 ans ou plus (soit 91,4 %) sont des salariés[INS 10]. La majorité des actifs (70,1 %) travaillent dans la commune de résidence[INS 11].

    Entreprises

    En 2001, les cinq principaux employeurs de l'agglomération clermontoise étaient[170] :

    • dans le secteur secondaire, Michelin, avec 13 000 salariés, l'imprimerie de la Banque de France (1 900), l'AIA (maintenance aéronautique, 1 300), Merck - Sharp - Dohme (MSD) (pharmacie, 1 000) et Trelleborg (650) ;
    • dans le secteur tertiaire, les hôpitaux publics de la ville (7 000 salariés), l'enseignement supérieur (4 000), les hôpitaux privés et cliniques (3 000), les directions régionales de la SNCF (1 700) et de France Télécom (1 350).

    D'autres entreprises nationales et internationales ont leur siège social dans l'agglomération clermontoise. Clermont-Ferrand abrite le siège social français du groupe japonais Fuji Electric S.A., Babymoov, la banque Chalus, le siège européen d'Euromaster, VVF Villages ainsi que les bureaux de la délégation générale de l'association des Plus Beaux Villages de France. Prizee, site Internet spécialisé dans les jeux primés en ligne, lancé en 2000, a été racheté par Digital Virgo en 2012 ; le plan de sauvegarde de l'emploi s'est traduit par la fermeture définitive du site clermontois, installé dans le parc de la Pardieu, en raison « d'un chiffre d'affaires en forte baisse » ou « d'une chute de la rentabilité globale »[171].

    La ville voisine d'Aubière abrite le siège de Besson Chaussures ainsi que la chaîne d'hôtels Arena. Babou et Touslesprix.com siègent à Cournon-d'Auvergne.

    D'autres secteurs économiques sont aussi développés dans l'agglomération :

    Au , Clermont-Ferrand comptait 7 718 entreprises : 392 dans l'industrie, 714 dans la construction, 5 320 dans le commerce, les transports et les services divers et 1 292 dans le secteur administratif[INS 12]. Par ailleurs, la ville comptait 9 575 établissements en 2013[INS 13].

    Agriculture

    Au recensement agricole de 2010, Clermont-Ferrand comptait dix exploitations agricoles. Ce nombre est en diminution par rapport à 2000 (14) et à 1988 (25). La surface agricole utile était de 505 hectares, aussi en diminution par rapport à 2000 (577 hectares et autant qu'en 1988)[172].

    Commerce

    La base permanente des équipements de 2014 recense au moins un commerce par catégorie, dont quatre hypermarchés, 23 supermarchés, cinq grandes surfaces de bricolage, huit supérettes et 47 épiceries[INS2 8].

    Tourisme

    Vue aérienne de Clermont-Ferrand montrant la proximité immédiate avec le Puy-de-Dôme (en bas à gauche).

    Le profil de la fréquentation touristique de Clermont-Ferrand et de son agglomération est essentiellement estival, les pics de fréquentations sont atteints en juillet et en août[173].

    Elle comptait 44 hôtels totalisant 2 367 chambres (dont trois hôtels classés une étoile, seize classés deux étoiles, quinze trois étoiles et cinq quatre étoiles)[INS 14], cinq résidences de tourisme ou hôtelières comptabilisant 1 354 places lit ainsi qu'une auberge de jeunesse ou un centre sportif avec 123 places lit[INS 15] au .

    Culture et patrimoine

    Beaucoup de monuments peuvent déconcerter par leurs teintes sombres qui s'étendent du gris clair au noir intense. Le matériau de construction traditionnel est en effet la pierre de Volvic — issue des « cheyres » basaltiques de la chaîne des Puys. De nombreux monuments de la ville sont classés ou inscrits comme monuments historiques.

    Édifices religieux

    Le chevet et le clocher de la basilique Notre-Dame-du-Port.
    La chapelle de l'ancien hôpital général.
    • La basilique romane Notre-Dame-du-Port, construite au XIIe siècle, à l'emplacement (selon la légende) d'une église du VIe siècle. Elle a été classée au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1998. Après avoir subi de lourds travaux de restauration intérieure de 2006 à 2008, elle a rouvert ses portes au public le 20 décembre 2008[174]. De proportions modestes mais parfaites, elle possède une nef majestueuse. Elle abrite une série de magnifiques chapiteaux en pierre et notamment La Tentation d'Adam et Ève par le serpent. Il est prévu d'achever sa restauration extérieure et de réaménager les abords de la basilique afin de mieux la mettre en valeur et de répondre aux exigences du label Unesco.
    • L'église Saint-Laurent (rue Saint-Laurent) : à l'origine une très ancienne église (Grégoire de Tours mentionne en 551 que son oncle l'évêque Gallus de Clermont y est enterré). Elle est aujourd'hui encastrée dans les immeubles du quartier du Port et n'est pas visible de l'extérieur. L'église actuelle est en arkose comme la basilique Notre-Dame-du-Port. Elle comporte une nef de deux travées et un chœur avec une travée droite et une abside semi-circulaire en cul-de-four. Elle est utilisée comme église pour les messes des enfants, mais aussi comme salle de réunion et d'exposition par la paroisse.
    • La chapelle des Cordeliers : construite probablement en 1241. Remarquable pour ses grands vitraux, elle est aujourd'hui la propriété du conseil général du Puy-de-Dôme et sert notamment de salle d'expositions ;
    • La cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption a été construite entre 1248 et 1902 en pierre de Volvic, noire, issue des éruptions volcaniques des « jeunes » volcans auvergnats (4 000 à 8 000 ans). Elle abrite entre autres deux immenses et magnifiques rosaces en vitraux, de très rares peintures murales datant des XIIIe et XIVe siècles dans les chapelles Sainte-Madeleine et Sainte-Agathe découvertes et restaurées en 1992-1993[175], ainsi qu'une horloge très ancienne sonnant toutes les demi-heures. Ses deux tours, hautes de 108 mètres, achevées par Viollet-le-Duc au XIXe siècle, sont visibles de très loin et sont l'un des symboles de la ville. Remarquer également, adossée au nord de la nef, la tour de l'horloge dite de « la bayette ». Elle est surmontée d'une tourelle comportant un campanile en fer forgé.
    • L'église Notre-Dame-de-la-Prospérité, dans le quartier de Montferrand, construite entre le XIVe et le XVIe siècle. De style gothique méridional, rare dans la région, l'extérieur de l'édifice oit se terminer une importante campagne de restauration qui vise à mettre l'église en valeur. De plus, il est prévu par la municipalité de restaurer l'intérieur dont les peintures murales ont été restaurées dans les années 1990 par le plasticien Christian Karoutzos[176].
    • L'église des Carmes déchaussés, construite au XVIIIe siècle sur l'emplacement de l'ancienne abbaye de Chantoin donnée par l'évêque Joachim d'Estaing aux Carmes déchaux en 1653. Les travaux furent réalisés à partir de 1752 avec d'autres interventions plus tard. Elle est de style baroque. Son plan est dit en quatrefeuille. L'église jouxte le cimetière des Carmes où sont enterrées de nombreuses personnalités clermontoises. L'église a perdu sa vocation religieuse au début du XXe siècle et est aujourd'hui utilisée comme entrepôt.
    • L'église Saint-Eutrope, construite sur l'emplacement d'une basilique dédiée à saint Étienne et détruite par les Normands. Une première église fut construite au XIIe siècle. Elle fut détruite partiellement en 1827 puis complètement en 1858. L'église actuelle a été construite entre 1858 et 1862.
    • L'église Saint-Joseph, construite entre 1883 et 1897 sous l'impulsion de l'évêque Joseph Boyer par les architectes Banier et Mitton (ce dernier pour la façade). Le style imite les églises romanes auvergnates. Elle comporte, entre autres, des vitraux datant de la première moitié du XXe siècle et une Adoration des mages du sculpteur Émile Gourgouillon visible au-dessus du portail d'entrée.
    • L'église Saint-Pierre-des-Minimes, située en plein centre de la ville, place de Jaude, abrite un magnifique retable et présente régulièrement dans une chapelle à gauche de l'entrée des œuvres d'art à caractère religieux.
    • La chapelle des Capucins située en face du Jardin Lecoq, est une petite église ouverte au public et toujours utilisée et entretenue par le couvent des frères capucins attenant à l'église. La chapelle date du milieu du XIXe siècle est son intérieur a été récemment restauré. Plusieurs peintures à fresques dans le chœur, dans les chapelles latérales et au revers de la façade relatent les textes bibliques ou représentent des saints anciens ou récents. L'ensemble du mobilier en accord avec les récentes conception de l'espace ecclésial sont de très grande qualité. Une partie de l'extérieur est en cours de restauration.
    • La chapelle de l'ancien hôpital général est un édifice de style néoclassique datant du milieu du XIXe siècle et dédié à saint Vincent de Paul. Cette chapelle fut bâtie pour accueillir les pensionnaires de l'ancien gôpital général et les populations alentours. La chapelle possède de remarquables peintures représentant les quatre évangiles, ainsi qu'une série de vitraux signés Émile Thibaud, célèbre maître verrier de la région. Depuis 2010, elle est rouverte au public, notamment pendant l'été et elle sert de lieu d'exposition pour la ville de Clermont-Ferrand et l'hôtel de Fontfreyde.
    • L'église Saint-Genès des Carmes.
    • La synagogue de Clermont-Ferrand.
    • La grande mosquée.

    Monuments et lieux civils

    L'hôtel de Chazerat en relief.

    Architecture du XIXe siècle

    L'Opéra-Théâtre en 2015.
    • l'Opéra-Théâtre (boulevard Desaix) : construit entre 1891 et 1894. (Architecture de Jean Teillard et façade d'Henri Gourgouillon).
      À la suite de chutes de parties du plafond dans les couloirs, la municipalité a décidé de fermer par précaution le bâtiment. L'Opéra de Clermont est fermé au public entre 2007 et 2013. De vastes travaux de rénovation ont été engagés de 2011 à 2013. Ils ont permis de redonner l'éclat d'origine aux œuvres, de remettre aux normes le bâtiment et de moderniser la machinerie scénique. L'Opéra-Théâtre a rouvert à l'occasion d'une inauguration officielle le 20 septembre 2013 ;
    • l'hôtel Cote-Blatin : construit en 1897 par Émile Camut pour Joseph Cote-Blatin. Il est inscrit depuis 2010 au titre des monuments historiques.

    Architecture du XXe siècle

    Les anciennes Galeries de Jaude.
    Gare de Clermont-Ferrand.

    Clermont-Ferrand a vu sa population augmenter au cours du XXe siècle avec de nombreux magasins, infrastructures, voies de communication, hôpitaux qui se sont créés.

    • les Galeries de Jaude, aujourd'hui Galeries Lafayette. Le bâtiment date de 1907. Sa façade domine la place de Jaude ;
    • la polyclinique, située dans le complexe hospitalier de l'Hôtel-Dieu, date des années 1920, construite sous l'impulsion de Philippe-Marcombes ;
    • l'hôpital-sanatorium Sabourin[180] (rue du Docteur-Bousquet) : construit par l'architecte clermontois Albéric Aubert dans les années 1930, et nettement influencé par les théories récentes de Le Corbusier[181]. Il constitue le seul exemple d'architecture moderne de l'entre-deux-guerres en Auvergne. En 1997, le bâtiment est désaffecté après restructuration des services hospitaliers de la région. L'hôpital est classé monument historique en 2000. Au début des années 2010 des travaux de restauration sont entrepris et permettent le transfert de l'école d'architecture à l'hôpital-sanatorium Sabourin en 2015 ;
    • la gare routière[182] (boulevard François-Mitterrand) a été construite entre 1961 et 1964 par Valentin Vigneron. Son style est inspiré par celui d'Auguste Perret. Le bâtiment forme un ensemble cohérent avec les immeubles voisins de la Maison des Congrès et de la Culture, de la chambre d'agriculture, de la mutualité sociale agricole et du Crédit agricole qui borde la place des Salins[183]. Au milieu des années 2000, le projet de la transformer en grande bibliothèque est lancé[184]. Les fouilles archéologiques révèlent des éléments majeurs (dont le pied d'une statue de métal[185]) et repoussent le lancement des travaux. Finalement le projet est abandonné. En 2016, un nouveau projet de transformation est confié à l'architecte Eduardo Souto de Moura afin de créer un lieu en propre de la Comédie de Clermont-Ferrand Scène nationale. Ce lieu est inauguré en septembre 2020, avec un bâtiment proposant une salle de 878 places, une salle modulable de 336 places, un hall d’exposition, un espace de médiation culturelle, deux foyers, et une brasserie[186],[187] ;
    • la Maison des Congrès et de la Culture, intégrée à l'ensemble architectural de la gare routière et de la MSA, dans le quartier des Salins ;
    • la jetée (place Michel de L'Hospital) abrite l'association Sauve qui peut le court-métrage organisatrice du Festival international du court-métrage. Son architecture, ressemblant à un bateau, allie tradition et modernité ;
    • le marché Saint-Pierre (place Saint-Pierre) est un marché couvert destiné à la vente de produits alimentaires. Le bâtiment actuel a été construit entre 1985 et 1987 (inauguration le 4 mai 1987) par les architectes clermontois André Bosser et Jean-Claude Marquet. Un premier bâtiment de type Baltard avait été construit en 1873 sur l'emplacement d'un marché en plein air, puis détruit en 1931 et remplacé par un bâtiment en béton et en verre conçu par l'architecte clermontois Aubert.

    Architecture du XXIe siècle

    La place de Jaude en avril 2007.
    Centre Jaude 2, au printemps 2017.

    L'école supérieure d'art de Clermont Métropole, naguère située dans l'ancien bâtiment XVIIIe siècle de la halle au blé, se situe, depuis janvier 2006, dans un bâtiment contemporain qui a été conçu par l'agence d'architecture Architecture-Studio, dans la rue Kessler, au sud du centre-ville.

    La piscine Pierre-de-Coubertin est agrandie et dotée d'une toiture ouvrante, cela en fait une structure novatrice et des plus agréables en été.

    La place de Jaude a été urbanisée aux XIXe et XXe siècles. Elle a été complètement rénovée entre 2003 et 2005.

    Le Carré Jaude 2, mis en service en novembre 2013, est un important projet d'urbanisation du centre-ville. Il se situe le long de l'avenue Julien, et est contigu au Centre-Jaude. Il s'agit d'ailleurs d'une extension de ce dernier. Seule la ligne de tramway sépare l'ancien centre Jaude du nouveau. Sa surface de 51 000 m2 permet d'accueillir un hôtel quatre étoiles de 123 chambres, des commerces, un cinéma de sept salles comprenant 1 199 places[188], et divers locaux pour le secteur tertiaire.

    Le Polydome, place du 1er-Mai, est le nouveau centre des congrès et d'exposition de la ville. Le bâtiment a pris la place d'une ancienne coopérative Michelin. Une partie du bâtiment est une salle de concert de musiques actuelles, la Coopérative de mai, nom en hommage à l'ancienne fonction du bâtiment.

    La Carsat, avec un habillage complet en zinc, fait aussi partie de la régénération du secteur « Avenue de la République ».

    Musées et lieux d'exposition

    Trois espaces d'exposition sont gérés par la ville de Clermont-Ferrand : l'hôtel de Fontfreyde, qui après avoir abrité le musée du Ranquet est devenu Centre photographique, la Tôlerie, Espace d'art contemporain, et l'espace patrimoine de l'Office de Tourisme.

    Un Parcours Musées permet de visiter les trois musées labellisés Musée de France transférés à Clermont Auvergne Métropole : musée d'art Roger-Quilliot, le musée Bargoin et le muséum d'histoire naturelle Henri-Lecoq accompagnés par une médiatrice culturelle[189].

    Le FRAC Auvergne (Fonds régional d'art contemporain), dont le lieu d'exposition permanent est depuis janvier 2010 un immeuble de trois étages à proximité immédiate de la cathédrale (après avoir été abrité de nombreuses années par les Écuries de Chazerat) déménagera en 2022 dans l'ancienne Halle aux blés de Clermont-Ferrand[190].

    L'Aventure Michelin, est un musée de la marque Michelin ouvert depuis janvier 2009.

    Un particulier a ouvert un musée dans sa cave en 2014 : le musée « Art et Artisanat des Combattants 14/18 »[191].

    Bibliothèques et médiathèques

    La médiathèque de Jaude, la médiathèque Croix de Neyrat, trois annexes et deux bibliobus, la bibliothèque du Patrimoine, le Centre de documentation du cinéma et du court-métrage La Jetée et la bibliothèque de l'École supérieure d'art font partie d'un réseau de bibliothèques à l'échelle de la Métropole.

    Une Grande bibliothèque devrait voir le jour vers 2024 sur le site de l’ancien Hôtel-Dieu[192].

    Opéras, théâtres, salles et lieux de spectacles

    Clermont-Ferrand dispose de plusieurs salles de spectacle et concerts, dont :

    Cinéma

    Clermont-Ferrand compte huit cinémas en 2021 : Ciné Jaude, Le Paris, les complexes du CGR Clermont Val Arena et Ciné Dôme, le CinéFac, dont trois d'art et essai : Les Ambiances, Ciné Capitole et Le Rio.

    Chansons

    Une chanson humoristique a été composée par Jean Maupoint sur Clermont, La Tiretaine[194]. C'est une petite valse romantique rendant hommage à l'éponyme rivière clermontoise, qui a longtemps servi d'égout communal.

    Plusieurs textes chantés par Jacques Brel font référence à l'Auvergne et à Clermont, en particulier La chanson de Jacky ; tout comme Georges Brassens avec L'Auvergnat.

    Le groupe Wazoo, originaire de Clermont, fait plusieurs références à la vie locale dans sa chanson La manivelle.

    Coluche a chanté The Blues In Clermont-Ferrand[195].

    Romans

    • L’Œuvre, roman d'Émile Zola, évoque rue de l’Éclache, qui descend au Jardin-des-Plantes (aujourd'hui rue Bardoux et jardin Lecoq) où habite Christine avec ses parents, mais aussi la place de Jaude ou encore la rue des Gras[196].
    • Les Vingt ans du jeune homme vert, roman de Michel Déon, paru en 1977, se déroule à Clermont-Ferrand durant la Seconde Guerre mondiale.
    • Vies minuscules, roman de Pierre Michon, 1984, évoque le début des années 1970 à Clermont-Ferrand à travers les personnages de Marianne et du Père Foucault rencontré à l'Hôtel-Dieu.
    • L'Exposition coloniale, roman d'Erik Orsenna, prix Goncourt 1985, se passe en partie à Clermont-Ferrand.
    • Colette Stern, roman de Georges Conchon paru en 1987, a en partie pour cadre Clermont-Ferrand.
    • Paradis noirs, roman de Pierre Jourde, paru en 2009.
    • Pascale et Christophe, de Christophe Masson, 2009, récit d'une jeunesse clermontoise dans les années 1975-85.
    • Le Livre perdu des sortilèges, roman de Deborah Harkness, Orbit/Calmann-Lévy 2011, dont l'un des personnages principaux est natif de Clermont-Ferrand, se passe en partie à Clermont[197].
    • En vieillissant les hommes pleurent, de Jean-Luc Seigle, Grand Prix RTL-Lire 2012.
    • Ombre Chinoise, de Christophe Masson, 2014, sur la communauté chinoise à Clermont-Ferrand.
    • Un beau début, Éric Laurrent, Prix Alexandre-Vialatte 2016.
    • Sous la ville, roman policier de Sylvain Forge, 2016.
    • Blanc nocturne, Laurent Léonard, 2017.
    • Des poignards dans les sourires, roman policier de Cécile Cabanac, 2019.
    • Impasse Verlaine de Dalie Farah, roman de 2019, raconte l'histoire de Vendredi, la mère de la narratrice débarquée d'Algérie pour vivre dans un HLM de l'impasse Verlaine à Clermont-Ferrand.
    • Le Dragon de Jade, de Christophe Masson, 2019, dont la 1re partie se déroule à Clermont-Ferrand.
    • Parasite, roman policier de Sylvain Forge, 2019.
    • L'Année du gel, Agathe Portail, 2020.
    • L'Architecture, roman de Marien Defalvard, 2021.

    Films

    Nés à Clermont

    Résidents célèbres

    Henri Bergson, philosophe et prix Nobel de littérature en 1927, a enseigné à Clermont de 1883 à 1888.
    Gilbert du Motier de La Fayette a siégé à la grande salle du collège royal de Clermont.

    Devise

    La devise de Clermont est Arverna Civitas Nobilissima La plus noble cité arverne »). Elle est écrite dans plusieurs églises et apparaît dans le blason végétal du Parc Lecoq.

    Héraldique

    Les armes traditionnelles de la ville de Clermont-Ferrand se blasonnent ainsi : d'azur, à la croix pleine de gueules orlée d'or, cantonnée de quatre fleurs de lis aussi d'or.

    Pendant le Premier Empire, le blason de Clermont-Ferrand était différent : Sous le chef des bonnes villes de l'Empire : d'azur à une croix cousue de gueules cantonnée : aux I et IV d'un fer de lance d'or ; aux II et III d'un écu d'or chargé d'un gonfanon de gueules franché de sinople, qui est d'Auvergne[198].

    En 1960 le conseil municipal adopte les "grandes armes de la ville", qui fixent les ornements extérieurs de l'écu[199].

    Logotype

    Le logo actuel de la commune représente une boucle de deux virgules, bleue et rouge. Il a été créé en 1987 par l’Atelier Michel-Queyriaux[200].

    Logo de la ville


    Voir aussi

    Bibliographie

    • André-Georges Manry, Histoire de Clermont-Ferrand, Bouhdida éditeur, [détail des éditions] (ISBN 978-2-903377-15-1).
    • Louis Passelaigue, Histoire des rues de Clermont et Montferrand, Clermont-Ferrand, Éditions de Borée, , 207 p. (ISBN 978-2-908592-58-0).
    • Denis Couders, Marie Deschamps et Christophe Camus, Clermont-Ferrand, le guide, Clermont-Ferrand, Les éditions du Dimanche, (ISBN 978-2-85395-049-7).
    • Ambroise Tardieu, Histoire de la ville de Clermont-Ferrand, Éditions de la Tour du Gile, (réédition de l'ouvrage de 1870-1872).
    • Michelle Audoin, Clermont-Ferrand sous l'occupation, éditions Ouest-France, .
    • John Sweets (trad. de l'anglais par René Guyonnet), Clermont-Ferrand à l'heure allemande [« Choices in Vichy France: The French Under Nazi Occupation »] [« Choix dans la France de Vichy : les Français sous l'occupation nazie »], Paris, Plon, , 286 p. (ISBN 2-259-18336-0, EAN 978-2259183369)
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    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, (réimpr. 1991), 1287 p. (ISBN 2-86535-070-3)
      Une vision d'ensemble de l'architecture castrale. Pages 340-341 : Clermont-Ferrand.
    • Charles-Laurent Salch et Roland Pont, Nouvel Atlas Châteaux et fortifications du Puy-de-Dôme (63), Strasbourg, Châteaux-forts d'Europe, , 210 p. (ISSN 1253-6008)
      Atlas nos 49/50/51/52, 2009, réalisé en collaboration avec Danielle Fèvre et Jérôme-M. Michel. Clermont-Ferrand p. 57-62.
    • François Taillandier et Bernard Deubelbeiss, Clermont-Ferrand : absolu, Clermont-Ferrand, Éditions page centrale, , 128 p. (ISBN 979-10-90367-01-2).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
    2. Si chacun des volcans de la chaîne des Puys peut être considéré comme éteint, la chaîne elle-même ne l'est à priori pas, vu la chambre magmatique active découverte récemment et le fait que les dernières éruptions datent de moins de 10 000 ans.
    3. Écart entre la température moyenne de juillet (20,3 °C) et celle de janvier (3,7 °C)[15].
    4. Riom, Vichy, Moulins et Nevers.
    5. La première rame composée de voitures Corail rénovées a été présentée le [23] et le premier train commercial a circulé le [24]. Ces trains rénovés, d'un meilleur confort[25], devaient cohabiter avec les Téoz.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    10. Le nombre d'étudiants est arrondi à la centaine. Pour l'université Clermont-I, ce chiffre inclut les étudiants inscrits dans le diplôme universitaire Institut de formation en soins infirmiers[118].
    11. Anciennement collège de l'Oradou, l'établissement scolaire a changé de nom le 30 mai 2016[127].

      Insee

      1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
      2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
      3. POP T0 – Population par grandes tranches d'âges.
      4. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
      5. EMP T3 – Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socio-professionnelle.
      6. EMP T5 – Emploi et activité.
      7. EMP T6 – Emplois selon le statut professionnel.
      8. EMP T7 – Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2012.
      9. EMP T8 – Emplois par secteur d'activité.
      10. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2012.
      11. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
      12. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
      13. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
      14. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
      15. TOU T3 – Nombre d'autres hébergements collectifs au .
      • Autres références :

      Ministère de l'Intérieur

      Site de la mairie

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      Autres références

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