François Groslière

François Groslière est un peintre et plasticien français, né en 1961 à Clermont-Ferrand.

Biographie

François Groslière est né le 13 septembre 1961 à Clermont-Ferrand en Auvergne. Bien que daltonien[1], il se passionne pour les couleurs, l'art et la peinture.

Après avoir suivi des cours du soir aux beaux-arts de Clermont-Ferrand, François Groslière étudie le génie civil à Riom (Puy-de-Dôme), puis Toulon (Var)[2]. Il apprend ensuite le dessin publicitaire à l'école Brassart[2] de Tours de 1981 à 1983[3]. Puis, il part pour Paris où il devient publicitaire, avant de revenir en Auvergne en 1987[4] en tant que directeur artistique dans le groupe Publicis[5].

En 1995, le plasticien expose ses tableaux pour la première fois à la Place aux arts à Clermont-Ferrand[4]. La même année, il troque le support papier pour du papier kraft puis la toile et peint à l'acrylique et au pastel gras[4].

En 2000, François Groslière réalise une série de madones aux « formes généreuses [et] silhouettes sensuelles », selon La Montagne[6].

En 2007, les femmes pulpeuses cèdent la place pour quelque temps aux rugbymen, représentés en plein match[7].

En 2009, il expose ses œuvres lors du festival d'Avignon.

L'artiste offre La goutte d'eau et le colibri au Secours populaire[8]. Il donne également l'une de ses toiles aux Blouses roses en 2013 à l'occasion des 70 ans de l'association[9]. La même année, il est président du jury du Prix des peintres de rue de Clermont-Ferrand[10].

En 2013, il dessine et peint plus de 800 m2 de tapis et fresques pour la Caisse d’épargne d’Auvergne et du Limousin, à la demande des architectes clermontois CHR[11].

En 2014, il est présent au 14e Salon international de l'art contemporain à Marseille[1]. L'artiste expose ses toiles à Clermont-Ferrand, Lyon, Montpellier, Toulouse. Si le plasticien participe à des salons d'art à Paris ou Marseille, il présente aussi ses collections dans des villes plus modestes comme à Figeac[12] ou Sarlat.

L'artiste inaugure une nouvelle exposition tous les deux mois dans de nouveaux lieux : hôpitaux[13], cafés[14], casinos[15], crèches[16], magasins[17], mairies, etc.[8],[18],[19]

En 2019, dans le cadre des 40 ans de l’ONG Mains ouvertes, François Groslière pilote le projet d’une bande dessinée[20].

En avril 2020, à l’occasion du premier confinement relatif au Covid-19, François Groslière remet une toile à l'Ehpad Ambroise Croizat au Cendre (Puy-de-Dôme)[21]. Le tableau, dénommé « Mère Nature », représente le portrait d’une femme « sans masque, puisqu'elle seule n'en a pas besoin »[21]. Pendant la crise sanitaire, il offre également une toile, intitulée « Merci » au CHU Estaing de Clermont-Ferrand. En 2014, il avait déjà exposé une série de portraits dans cet hôpital[22].

En août 2020, à l’occasion du salon ART3F de Monaco, il réalise une toile représentant la princesse Grace et l’offre ensuite au Palais princier.

Pendant le Covid, François Groslière réalise aussi une fresque animalière de 60 m de long pour les enfants malades du Centre médical infantile de Romagnat[23].

Œuvres

Les femmes

François Groslière s'est fait connaître par une série de tableaux représentant des femmes aux formes généreuses. C'est en 2000 qu'il expose pour la première fois ses madones aux courbes sensuelles.

Côté couleurs, l'artiste privilégie le fuchsia, le turquoise et le rouge vif[24],[25]. Ces femmes aux cuisses proéminentes et au port de tête altier, arborent souvent des robes à pois, des chapeaux à rayures ou encore des vestes à carreaux. Elles adoptent des attitudes tantôt dynamiques, parfois lascives[26].

L'autre particularité de ces femmes peintes par François Groslière, est l'absence de regard. L'artiste préfère « laisser à chacun le soin de l'imaginer »[3].

François Groslière décrit sa peinture : « Ma peinture est le reflet de ce que je suis : elle est vive, généreuse, malicieuse et parfois maladroite »[5].

En 2018, il présente ses toiles lors de l’exposition « Eclats de femmes »[27].

Les rugbymen

François Groslière réalise une série de toiles sur le thème des rugbymen, et notamment des joueurs de l’ASM et du stade Marcel Michelin[28].

Objets dérivés

En 2010, la société Incidence demande alors au peintre de réaliser des dessins originaux pour les reproduire sur des produits dérivés[29][source insuffisante]. Le plasticien décline ses œuvres en calendriers[30], assiettes, coques de téléphone portable[24], sacs à main[26]...

En 2012, François Groslière signe pour la marque une collection d'objets de décoration intitulée « J'aime la France »[31].

Liste des œuvres

  • 2000 : Strip-tease
  • 2001 : Sexo
  • 2002 : Cerise câline
  • 2003 : La Madone bleue[4]
  • 2004 : Ciel mon poisson
  • 2005 : Fleur de lotus
  • 2006 : Reine de Saba
  • 2007 : Scoot toujours
  • 2008 : So sexe
  • 2009 : Cage à l'eau
  • 2010 : Bouche à bouche
  • 2011 : Marguerite
  • 2012 : Déhanché de folie
  • 2013 : La goutte d'eau et le colibri
  • 2014 : Blouse rose

Notes et références

  1. « François Groslière »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur Salon international de l'art contemporain,
  2. « François Groslière en exclusivité aux Galeries Lafayette ! », sur clermont.maville.com (consulté le )
  3. « Des œuvres originales à voir », sur Sud Ouest
  4. « François Groslière », sur Place aux arts
  5. « Soirée blanche et artistique à Clermont-Ferrand », sur www.auvergnat.biz
  6. « Femmes : les cartes maîtresses de François Groslière », sur La Montagne,
  7. « François Grosliere s’adonne au rugby », sur Presse Edition,
  8. « François Groslière expose ses femmes en formes », sur La Montagne,
  9. « Une toile pour les 70 ans des Blouses roses », sur La Montagne,
  10. « Cœur de ville organise le Prix des peintres de rue », sur La Montagne,
  11. « So Good ID !, la boîte à idées de François Groslière ! | Le Journal de l’Éco », (consulté le )
  12. « Figeac a dit : Exposition vernissage de François Groslière », sur Place aux arts,
  13. « François Groslière égaye le hall de l'hôpital », sur La Montagne,
  14. « François Groslière expose plusieurs œuvres au Caffé Mazzo », sur La Montagne,
  15. « François Groslière au Casino de Royat | Octopus Magazine », sur www.octopusmag.fr (consulté le )
  16. « Parade d'animaux très colorés », sur La Montagne,
  17. « François Groslière en exclusivité aux Galeries Lafayette ! », sur clermont.maville.com (consulté le )
  18. « Une quarantaine de toiles sont exposées à Royat », sur La Montagne,
  19. « François Groslière en exclusivité aux Galeries Lafayette », sur clermont.maville.com,
  20. 7 Jours à Clermont, « Mains Ouvertes : Une BD pour les 40 ans », sur 7 Jours à Clermont, (consulté le )
  21. Centre France, « Beau Geste - François Groslière offre un tableau à l’Ehpad du Cendre », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
  22. Centre France, « François Groslière égaye le hall de l’hôpital », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
  23. « Comment Romagnat a fait face au coronavirus », sur La vie du Rail
  24. « Le relooking pop des objets du quotidien », sur La Montagne,
  25. « Clermont-Ferrand, escapades en Puy-de-Dôme », sur Le Petit Futé,
  26. « Groslière dévoile ses femmes », sur La Montagne,
  27. Centre France, « François Groslière expose « Eclats de femmes » », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
  28. « François Groslière, peintre et plasticien Clermontois nous parle de sa relation avec l'ASM. », sur France Bleu (consulté le )
  29. « François Groslière », sur Incidence
  30. « L'artiste décline ses tableaux dans un calendrier », sur La Montagne,
  31. « Les objets qui aiment la France passent par Saumur », sur Le Courrier de l'Ouest,

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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