La Bourboule

La Bourboule (en occitan : La Borbola) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Bourboule.

La Bourboule

La Bourboule vue du puy Gros.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Communauté de communes du Massif du Sancy
Maire
Mandat
François Constantin
2020-2026
Code postal 63150
Code commune 63047
Démographie
Gentilé Bourbouliens
Population
municipale
1 778 hab. (2018 )
Densité 140 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 35′ 21″ nord, 2° 44′ 24″ est
Altitude Min. 812 m
Max. 1 408 m
Superficie 12,74 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Bourboule
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Sancy
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
La Bourboule
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
La Bourboule
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La Bourboule
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La Bourboule
Liens
Site web ville-labourboule.com

    Ses habitants sont appelés les Bourbouliens et les Bourbouliennes.

    Géographie

    Localisation

    La Bourboule est une ville de moyenne montagne située dans le sud-ouest du département du Puy-de-Dôme[1], dans un élargissement de la vallée de la Haute Dordogne. Plus précisément, elle est au confluent de cette rivière et du ruisseau du Vendeix (un de ses affluents de 7,2 km)[2]. Elle se situe dans une vallée glaciaire à une altitude moyenne de 852 mètres.

    Elle bénéficie des labels « station thermale », « station de tourisme », « station verte »[3], « village de neige » et « Famille Plus » depuis 2006[4]. Elle est aussi membre de l'association européenne des villes thermales historiques (EHTTA, European Historical Thermal Town Association[5],[6]).

    Quatre communes sont limitrophes de La Bourboule[7].

    Climat

    Son climat est typique de la moyenne montagne avec un effet de foehn marqué ce qui apporte une pluviométrie importante (1 200 à 1 400 mm/an) relativement bien répartie sur l'année.

    Une station météo a été installée par l'association Infoclimat[8], permettant des relevés précis dans les environs de La Bourboule, mais la station de Météo-France la plus proche est située à Aulnat, près de Clermont-Ferrand, en plaine[9].

    Hydrographie

    Le Vendeix.à La Bourboule.
    Le fleuve Dordogne à la Bourboule.

    Le système hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

    • la Dordogne, longue de 483 km[10] ;
    • le Vendeix 7,2 km[11], qui conflue avec la Dordogne ;
    • le ruisseau des Vernières ou ruisseau de cliergue 5,1 km[12], qui conflue avec la Dordogne ;
    • le ruisseau de la Vernouze[13].

    Voies routières

    Les routes départementales 996 et 130 en direction du Mont-Dore en mars 2011.

    La commune est traversée par la route départementale 996 (ancienne route nationale 496) reliant Saint-Sauves-d'Auvergne à Mont-Dore et à Issoire. La route départementale 130 permet aussi d'accéder au village voisin du Mont-Dore. L'avenue Guéneau-de-Mussy étant à sens unique, depuis Saint-Sauves, il faut emprunter également les RD 129 et 129a[7].

    La route départementale 88 relie du nord au sud Murat-le-Quaire à la RD 645 en direction de La Tour-d'Auvergne par Fenestre et le col de Vendeix. La RD 129 part de l'ouest du village en direction de La Tour-d'Auvergne par Liournat, hameau de Saint-Sauves-d'Auvergne où part la RD 610 menant à Charlannes[7] et à l'ancienne télécabine.

    En outre, La Bourboule bénéficie d'un accès autoroutier par l'A89 (échangeur 25 de Saint-Julien-Sancy).

    Transport ferroviaire

    La Bourboule était desservie par une gare ferroviaire de la ligne de Laqueuille au Mont-Dore, implantée au nord-est du centre-ville de la commune, à proximité de la route départementale 996. Une rotation autorail a existé jusqu'en qui s'est arrêté en raison des problèmes de déshuntage du matériel (X 73500) assurant cet aller-retour. Depuis le , ce dernier est remplacé par un autocar TER Auvergne.

    Urbanisme

    Typologie

    La Bourboule est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16].

    Elle appartient à l'unité urbaine de La Bourboule, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 2 261 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].

    La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,3 %), prairies (18,7 %), zones urbanisées (12,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Logement

    En 2012, la commune comptait 2 591 logements, contre 2 622 en 2007. Parmi ces logements, 39 % étaient des résidences principales, 49,1 % des résidences secondaires et 12 % des logements vacants (en 2007, la ville comptait une majorité absolue de résidences secondaires, avec un taux de 55,3 %). Ces logements étaient pour 31 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 66,2 % des appartements[INS 1].

    Le nombre de résidences secondaires atteignait 1 449 en 2007, chiffre qui n'a cessé d'augmenter depuis 1968, avant de baisser à 1 271 en 2012. Enfin, le nombre de logements vacants, de 1 323 en 1968, est passé à 310 en 2012[INS 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 55,7 %, en hausse sensible par rapport à 2007 (53,9 %). La part de logements HLM loués vides était de 4,5 % (contre 4,7 %)[INS 3].

    Toponymie

    L'origine du nom de cette ville est encore actuellement incertaine.

    Certains pensent y voir la preuve de l'existence d'une ancienne zone boueuse (borbola, bourbe). Cette hypothèse se base sur le nom des lieux environnants comme Pessy (poisson), Murat (mur, barrage), Quaire (quai). En effet, les eaux thermales y rejoignaient la Dordogne pour y former une zone marécageuse. Une autre hypothèse veut que le nom de La Bourboule découle du nom celtique du dieu des sources Borvo. Cela démontrerait la grande ancienneté des sources thermales qui ont fait la renommée de la ville. Vers 1830, une cuve en bois (probablement un vestige d'une piscine gallo-romaine) a été découverte lors de fouilles. D'autre part, en 1463, un dénommé Jean Lacombe tenait un établissement de bains à La Bourboule et un certain Pierre Chanet prit sa suite. Ces informations apparaissent dans un bail passé avec Guillaume de La Tour, seigneur de Murat-le-Quaire[24].

    Cependant, pour Jacques Astor, La Bourboule vient d'un mot gaulois signifiant « source jaillissante » ou « source d'eau chaude »[25]. Cette explication n'exclut pas la précédente.

    Histoire

    Naissance et évolution de la station

    Affiche de Michel Simonidy (Mihail Simonidi) pour la station de La Bourboule.

    La Bourboule a obtenu le statut de commune autonome en 1875 avec le village du même nom et les hameaux de Quaire, Fenestre, Vendeix et du Pregnoux. Avant cette date, elle dépendait de la commune de Murat-le-Quaire. Cette date de 1875 a été le point de départ de son extension et de sa prospérité, qui a fait d'elle une « Grande ville d'eaux », qu'elle est devenue en quelques années.

    Elle s'est alors dotée d'équipements de soins importants dans les années 1870 (thermes Choussy, Grands thermes, etc.), d'une église néoromane construite dans les années 1880, de deux casinos construits entre 1890 et 1892, etc. Cette période de développement est marquée par la « guerre des puits » entre les familles Choussy et Mabru se déchirant sur la propriété des différentes sources thermales.

    Dans la 1re moitié du XXe siècle, elle est l'une des stations thermales les plus importantes du Massif central (seconde station après Vichy en 1969, mais aussi la première station thermale pédiatrique d'Europe jusque très récemment, avec une moyenne d'âge des curistes de 13 ans[réf. nécessaire]) en compétition déclarée avec l'autre station du massif du Puy de Sancy, Mont-Dore, dont les eaux ont d'autres propriétés que celles de la Bourboule. C'est l'âge d'or de la station thermale. La Bourboule accueille une élite bourgeoise venant de France et d'Europe, des stars de l'époque y séjournent comme Buster Keaton ou Sacha Guitry[26].

    De grands hôtels sont construits et le site de Charlannes (mont qui surplombe la Bourboule) est aménagé avec la construction d'un hôtel, d'un terrain de golf (qui fermera en 1939), d'un tramway et d'un funiculaire pour relier la station à ce sommet. Au cours des Trente Glorieuses, la Bourboule abandonne son costume de station mondaine pour devenir la plus importante station thermale de France pour enfants sous l'impulsion de la Sécurité sociale.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de La Bourboule est membre de la communauté de communes du Massif du Sancy[27], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est au Mont-Dore. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[28].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Issoire depuis 2017[Note 2], à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[27]. Jusqu'en , elle faisait partie du canton de Rochefort-Montagne[31].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Sancy (dont elle est le bureau centralisateur) pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[27], et de la troisième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[31].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de La Bourboule, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[32], pour un mandat de six ans renouvelable[33]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19[34]. Lors du premier tour, tenu le , aucun candidat n'a été élu. Les dix-neuf conseillers municipaux sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 70,40 %[35], se répartissant en : quinze sièges issus de la liste de François Constantin et quatre sièges issus de la liste de Jean-Marc Eyragne[35].

    Les six sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes du Massif du Sancy se répartissent en : cinq sièges issus de la liste de François Constantin et un siège issu de la liste de Jean-Marc Eyragne[35].

    Chronologie des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1875 1884 Guillaume Duliège[36]    
    1884 1896 Antoine Gardin    
    1896 1907 Lucien Pipet    
    1907 1908 Mathieu Brugière    
    1908 1910 Henri Rebois    
    1910 1910 Mathieu Brugière    
    1910 1919 Henri Rebois    
    1919 1922 Frédéric Lequime    
    1922 1925 Octave Chadefaux    
    1925 1941 Jean-Baptiste Gachon    
    1941 1944 Pierre Mille    
    1944 1947 Jean-Baptiste Gachon    
    1947 1948 Pierre Mille    
    1948 1955 Jean-Baptiste Brut    
    1955 1971 Georges Lamirand    
    1971 1977 Paul Constantin    
    1977 1989 Daniel Segarra    
    mars 1989 mars 2001 Serge Teillot DVD  
    mars 2001 avril 2012 Jean Falgoux PS  
    mai 2012
    (démission[Note 3])
    Éric Brut[38] PS 1er vice-président de la CC du Massif du Sancy[39]

    (réélu en 2020)
    En cours
    (au )
    François Constantin[40]   Dirigeant d'une société de production audiovisuelle[41]

    Politique environnementale

    La gestion des déchets est assurée par le syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères de la Haute Dordogne, composé de 35 communes[BOU 1].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1876. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[43].

    En 2018, la commune comptait 1 778 habitants[Note 4], en diminution de 4 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    8401 1001 6161 7081 9961 9471 9961 9051 780
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    2 7003 1543 0973 0653 1872 3362 4962 3922 384
    1990 1999 2005 2010 2015 2018 - - -
    2 1132 0432 0611 9251 7861 778---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,9 %)[INS 4] est en effet supérieur au taux national (25 %) et au taux départemental (27,3 %).

    À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,5 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

    Répartition de la population de la commune par grandes tranches d'âge en 2016
    Tranche d'âge 0 à 14 ans 15 à 29 ans 30 à 44 ans 45 à 59 ans 60 ans et plus
    46,5 % d'hommes 14 %16,1 %13,3 %28,1 %28,4 %
    53,5 % de femmes 15 %12,7 %13,1 %24 %35,1 %
    Pyramide des âges de La Bourboule en 2016 en pourcentage[INS 5]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ans ou +
    2,3 
    8,1 
    75 à 89 ans
    13,7 
    19,5 
    60 à 74 ans
    19,1 
    28,1 
    45 à 59 ans
    24 
    13,3 
    30 à 44 ans
    13,1 
    16,1 
    15 à 29 ans
    12,7 
    14 
    0 à 14 ans
    15 
    Pyramide des âges du Puy-de-Dôme en 2016 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ans ou +
    1,8 
    7,1 
    75 à 89 ans
    10,4 
    17,0 
    60 à 74 ans
    17,5 
    20,5 
    45 à 59 ans
    19,8 
    18,9 
    30 à 44 ans
    17,7 
    18,7 
    15 à 29 ans
    17,2 
    17,2 
    0 à 14 ans
    15,6 

    Enseignement

    La Bourboule dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école maternelle et une école élémentaire, toutes deux publiques[47].

    Les élèves poursuivent leur scolarité au collège Marcel-Bony de Murat-le-Quaire[48], puis à Clermont-Ferrand, au lycée Ambroise-Brugière pour les filières générales et STMG, ou au lycée La-Fayette pour la filière STI2D[49].

    En 2016, parmi la population non scolarisée âgée de 15 ans ou plus (1 438 personnes), 37 % n'étaient titulaires d'aucun diplôme ou au plus d'un BEPC ou brevet des collèges, 28,8 % d'un CAP ou d'un BEP, 15,6 % d'un baccalauréat et 18,6 % d'un diplôme de l'enseignement supérieur[INS 6].

    Sports

    La Bourboule compte plusieurs installations sportives. Elle possède un club d'équitation, de tennis, un terrain de football, une salle de musculation, ainsi qu'une salle polyvalente[BOU 2].

    Il existe une station de ski à Charlannes[BOU 2].

    Le pôle aqualudique est une réalisation de la communauté de communes du Massif du Sancy, implantée sur le territoire de la commune de La Bourboule en remplacement de l'ancienne piscine devenue vétuste. Les travaux, commencés en , ont duré deux ans, après plusieurs retards dus à une annulation de permis de construire sur ordres préfectoraux ou encore une pollution découverte sur l'ancienne piscine. Ce pôle comprend un bassin polyvalent de 338 m2, un bassin de 100 m2, ainsi qu'un espace bien-être[BOU 3].

    Économie

    Le thermalisme

    Station thermale, porteurs et baigneuses.

    La ville est connue essentiellement comme station thermale.

    Le thermalisme bourboulien est spécialisé dans le traitement des affections des voies respiratoires de l'enfant et de l'adulte, de l'asthme, des problèmes de peau (eczéma, psoriasis notamment) ainsi que les troubles du développement de l'enfant.

    L'âge d'or du thermalisme, à La Bourboule, reste l'entre-deux-guerres, durant laquelle une clientèle de luxe (émirs, sultans, etc.) venait s'y détendre. L'architecture de l'artère principale de la ville s'en ressent.

    Une certaine mélancolie en est ainsi ressortie, avec ce mythe de « l'âge d'or du thermalisme », vantant les fastes de cette période (tapis rouges pour accueillir la clientèle) et accusant la Sécurité sociale d'avoir attiré les classes populaires dans la cité thermale, qui, de ce fait, remplaçaient la riche clientèle à partir des années 1950. Mais, depuis quelques années, la station a encore perdu de son éclat en ayant vu progressivement disparaître les cohortes d'enfants descendant des maisons de soins pour se rendre du printemps à l'automne aux thermes.

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2016, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 18 309 [50].

    Emploi

    En 2016, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 103 personnes, parmi lesquelles on comptait 74,7 % d'actifs dont 63,4 % ayant un emploi et 11,3 % de chômeurs[INS 7].

    On comptait 969 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 711, l'indicateur de concentration d'emploi est de 136,4 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif[INS 8].

    568 des 711 personnes âgées de 15 ans ou plus (soit 79,9 %) sont des salariés[INS 9]. Près des deux tiers (65,9 %) de cette population travaillent dans la commune de résidence[INS 10].

    Entreprises et établissements

    Au , La Bourboule comptait 241 entreprises : 10 dans l'industrie, 30 dans la construction, 108 dans le commerce, transport, hébergement et restauration, 41 dans les services marchands aux entreprises et 52 dans les services marchands aux particuliers[INS 11].

    En outre, elle comptait 302 établissements[INS 12].

    Tourisme

    Au , la commune comptait 9 hôtels (deux classés deux étoiles, cinq classés trois étoiles et deux autres non classés), totalisant 266 chambres[INS 13] ; 5 campings (dont trois classés trois étoiles), totalisant 550 emplacements[INS 14] ; une résidence de tourisme ou hôtelière de 160 places lit ainsi que deux villages vacances ou maisons familiales comptabilisant 260 places lit[INS 15].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Source : Inventaire du Patrimoine thermal - Route des Villes d'eaux du Massif central ()

    Architecture thermale

    Les Grands Thermes.
    • Les « Grands Thermes »[51], reconnaissables à ses étonnantes coupoles orientales furent commandés en 1876 par la Compagnie des Eaux Minérales de La Bourboule à l'architecte Agis-Léon Ledru (ouverture en 1877)[52]. Il était important que l'architecture soit vue et qu'elle se distingue : symbole de prospérité et transport de l'imaginaire. Sitôt arrivé à la station, le dépaysement devait être total. Par l'évocation d'une « Byzance » perchée sur les hauteurs du paysage auvergnat, le séjour promettait d'être somptueux avec sa part de rêve et d'exotisme. Plus d'un siècle plus tard, la magie opère toujours. Les Grands Thermes de La Bourboule sont les thermes municipaux de la ville.
    • Thermes de Choussy[53] : Le premier établissement date de 1821 et correspond actuellement aux Thermes Choussy ; reconstruit cinquante ans plus tard, il a été remanié en 1964 sur une idée de Le Corbusier. À l'emplacement des Thermes historiques de la Bourboule, la première construction datait de 1463 ; une reproduction du bail, en latin, cédant l'exploitation « des hospices » de la Bourboule est représentée sur la buvette en pierre de lave située dans le hall principal des Thermes de Choussy (réalisation en 2005 par le tailleur de pierre Courtadon, le Cratère). Ce bâtiment présente une architecture particulière pour un établissement thermal se composant de deux parties principales : une première, très ancienne faite de reconstruction successive au fil du temps (1463, 1810, 1828, 1862) et une partie plus récente datant de 1964 (architecture due à un élève de Le Corbusier). Une partie des Thermes Choussy dès 1860 a été utilisée en tant que laboratoire d'embouteillage de l'eau thermale à destination des pharmacies françaises et européennes. Cette activité importante à l'époque perdure jusqu'en 1940.
    • Hôtel Médicis
    • Les anciennes maisons d'enfants en cure thermale : La Bourboule est une station thermale réputée déjà depuis presque deux siècles avec comme spécialité la pédiatrie pour soigner notamment l'asthme et l'eczéma. Les maisons d'enfants se sont donc multipliées au cours de la seconde moitié du XXe siècle, la Bourboule ayant acquis cette image d'une station de soins pour enfants. Mais elles ont pratiquement toutes disparues ces dix dernières années[Quand ?] : il a été demandé aux maisons d'enfants pour cures thermales d'avoir le même nombre de personnel que dans les hôpitaux, sans pour autant augmenter leur prix de journée déjà très inférieur à celui de l'hôpital. La majorité des maisons d'enfants ont alors été obligées de vendre leurs lits. Les deux seules maisons d'enfants encore en activité sont L'île aux enfants et Volcana. Tza-Nou a changé d'activité. La plupart des autres maisons se sont tournées vers l'hébergement collectif (gîtes de groupes, accueil scolaire, colonies de vacances).[réf. nécessaire]

    Église Saint-Joseph

    L'église Saint-Joseph.

    L'église actuelle de La Bourboule a été construite entre 1885 et 1888 par l'architecte Gardin, ancien maire de La Bourboule. Elle est fortement inspirée de la basilique d'Orcival. Elle est de style néoroman auvergnat. Elle a été construite en lave blanche agglomérée de divers matériaux volcaniques. 20 chapiteaux ont été sculptés en 1941 par Henri Charlier, artiste bourguignon[54].

    Statue devant l'église la mère et l'enfant

    La statue est associée à cette inscription :

    « Dis-moi maman adorée,
    Comment vas-tu t'y prendre,
    Pour que l'on me rende,
    Ce que l'on m'a coupé ? »

    Parc Fenestre

    Entrée du parc Fenestre.

    Ce parc pour enfants de 12 hectares a été créé dès les débuts du thermalisme à la Bourboule, au XIXe siècle. Il est niché entre le mont Charlannes et le quartier haut de Fenestre au sud de la Bourboule. Il se compose de vastes pelouses, de bassins, de bosquets, d'espaces arborés, d'allées bitumées, de chemins et d'un café-bar. Les attractions phares du parc sont :

    • le toboggan (l'un des plus hauts d'Europe) qui comprend trois pistes reliées par un escalier à vis métallique (la jaune étant la plus haute en surpassant les 8 mètres, l'orange est la médiane avec plus de 5 mètres et la mauve, la plus petite qui atteint plus de 3 mètres) recouvertes, ces dernières années et sur une bonne partie, par des tunnels pour la mise en sécurité (attraction gratuite) ;
    • le petit train du Far West dont le trajet de 20 minutes borde le parc de bas en haut (attraction payante) ;
    • le télécabine qui relie la Bourboule au mont Charlannes par des câbles. Inauguré en 1975 en présence du président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, il surplombe le parc Fenestre et la ville de la Bourboule sur plus de 300 mètres pour son point le plus haut. Exploité en régie directe depuis 1984, ce télécabine a cessé de fonctionner le sur décision de la municipalité. Sa fermeture a été justifiée par la mauvaise situation financière de la commune et les coûts d'exploitation et d'entretien[55],[56][réf. incomplète],[57].

    Le parc Fenestre comprend d'autres jeux pour enfants gratuits (petits toboggans, balançoires, etc.) et d'autres attractions payantes (la Chenille fantastique, les chevaux sur rail, un théâtre de Guignol, les auto-tamponneuses, un château gonflable, etc.).

    Le parc Fenestre contient aussi un nombre important de grands arbres dont des séquoias géants.

    Casinos

    Le casino Chardon est le casino actuel de la Bourboule. Construit à partir de 1892 pour monsieur Chardon par les architectes parisiens Émile Camut (fin XIXe siècle) et Georges Vimort (extensions des années 1920). Ses façades sont ornées de mosaïques et le décor intérieur de la salle de jeu est stuqué en plus de comprendre des chapiteaux, colonnes et pilastres. Le hall est couvert par deux fausses coupoles sur pendentif. Il remplaçait le tout premier casino, ouvert dans les années 1870, construit en bois et aux allures de saloon.

    Le casino des Thermes est actuellement occupé par la mairie de La Bourboule, avec une partie occupée par l'office de tourisme. Il fut construit en 1891 par l'architecte Harvey-Picard sur commande de la Compagnie des Eaux Minérales. Il fut racheté en 1910 par la municipalité pour y installer la mairie dès 1913. C'est un monument remarquable pour sa façade et son balcon soutenu par quatre Cariatides, pour la mosaïque du hall d'entrée et pour son imposant escalier d'honneur richement sculpté et orné.

    Autres monuments

    Le kiosque à musique, de style Belle Époque, a été installé dès l'origine dans le parc Fenestre, à la fin du XIXe ou au début du XXe siècle, puis fut remonté sur la grande place de la Bourboule en 1920.

    Le pont sur le Vendeix a été réalisé par l'architecte Louis Jarrier ; les bornes du parapet sont ornées de mosaïques.

    Ce même architecte a construit la pâtisserie Rozier. Elle arbore une façade Art déco composée de mosaïques réalisées par Alphonse Gentil et François Eugène Bourdet ainsi qu'une loggia s'ouvrant sur la rue. La bâtisse est inscrite aux Monuments Historiques en 2001[58].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur semé de fleurs de lys d'or, à la tour d'argent maçonnée de sable brochant, au bâton de gueules brochant sur le tout, au chef tiercé en pal d'azur, d'argent et de gueules.
    Commentaires : Ces armoiries sont issues de celles des La Tour d'Auvergne auxquelles on a ajouté la bande de gueules et le chef tricolore.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les limites territoriales des cinq arrondissements du Puy-de-Dôme ont été modifiées afin que chaque nouvel établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre soit rattaché à un seul arrondissement au [29]. La communauté de communes du Massif du Sancy à laquelle appartient la commune est rattachée à l'arrondissement d'Issoire ; ainsi, La Bourboule est passée le de l'arrondissement de Clermont-Ferrand à celui d'Issoire[30].
    3. Éric Brut démissionne le pour des raisons personnelles et professionnelles ; le poste de directeur administratif et financier d'Auvergne Thermale est incompatible avec la fonction de maire[37].
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    INSEE

    Dossier local relatif à la commune sur le site de l'Insee :

    1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
    2. LOG T1M – Évolution du nombre de logements par catégorie.
    3. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. POP T0 – Population par grandes tranches d'âges.
    5. POP T3 – Population par sexe et âge en 2016.
    6. FOR T2 – Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus selon le sexe en 2016.
    7. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    8. EMP T5 – Emploi et activité.
    9. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2016.
    10. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
    11. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
    12. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
    13. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
    14. TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .
    15. TOU T3 – Nombre d'autres hébergements collectifs au .

    Site de la mairie

    1. « Tri sélectif » (consulté le ).
    2. « Installations sportives » (consulté le ).
    3. « Pôle aqualudique de La Bourboule » (consulté le ).
    4. « Le maire et les élus » (consulté le ).

    Autres références

    1. « La Bourboule », sur Lion 1906.
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - le Vendeix (P0000640) » (consulté le ).
    3. « La Bourboule Station verte ».
    4. « La Bourboule », sur familleplus.fr (consulté le ).
    5. « EHTTA » (consulté le ).
    6. (en) « Présentation de La Bourboule », sur ehtta.eu (consulté le ).
    7. Carte de La Bourboule sur Géoportail.
    8. « La Bourboule - Relevés météo en temps réel », sur Infoclimat.
    9. « Une station météo à La Bourboule », sur La Montagne, (consulté le ).
    10. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Dordogne (P---0000) ».
    11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Vendeix (P0000640) ».
    12. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau des Vernières (P0000610) ».
    13. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de la Vernouze (0501238) ».
    14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de La Bourboule », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. D'après le Guide Cany, 1930 ; réédité en 2006.
    25. J. Astor, Dictionnaire des noms de familles et noms de lieux du Midi de la France, éd. du Beffroi, , p. 896.
    26. Joël Graveline, Il était une fois la Bourboule, Freeway, , p. 51.
    27. « Commune de La Bourboule (63047) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    28. « CC du Massif du Sancy (No SIREN : 246300966) », sur la base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
    29. « Modification des limites territoriales des arrondissements du Puy-de-Dôme au  », sur puy-de-dome.gouv.fr, Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
    30. Préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « Arrêté no 16-536 du 21 décembre 2016 portant sur les modifications des limites territoriales des cinq arrondissements du Puy-de-Dôme » [PDF], Recueil des actes administratifs no 63-2016-065, sur puy-de-dome.gouv.fr, Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ), p. 211-214.
    31. « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
    32. Loi no 2013-403 du relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51, et son décret d'application no 2013-938 du .
    33. « Election des conseillers municipaux et du maire », sur le site de la DGCL.
    34. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    35. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    36. « Rôle des docteurs Chabory, Tardieu et Duliège sur le développement de deux stations thermales du Sancy », Laurent Beaudonnat. le Gonfanon 2016. Argha
    37. Nicolas Jacquet, « Le maire de La Bourboule (Puy-de-Dôme) démissionne », sur La Montagne, (consulté le ).
    38. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
    39. Lionel Gay (dir.), « Un Conseil Communautaire renouvelé », Sancy Mag, Communauté de communes du Massif du Sancy, no 19, , p. 4-6 (lire en ligne [PDF]).
    40. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
    41. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 28 (édition du Puy-de-Dôme).
    42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    46. « Dossier complet Évolution et structure de la population - Département du Puy-de-Dôme (63) », Insee, (consulté le ).
    47. Annuaire des établissements scolaires de La Bourboule sur le site du Ministère de l'Éducation nationale (consulté le 3 novembre 2014).
    48. « Sectorisation », sur puy-de-dome.fr, Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le ). Taper « LA BOURBOULE » dans le formulaire de saisie.
    49. Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], sur ac-clermont.fr, Académie de Clermont-Ferrand (consulté le ), p. 3.
    50. « Chiffres-clés Commune de la Bourboule (63047). », sur Insee, (consulté le ).
    51. Les Grands Thermes de La Bourboule, le cœur de la ville
    52. Baury, L'établissement thermal Choussy à la Bourboule, le Gonfanon n°74, Argha
    53. Les Thermes de Choussy, les plus anciens Thermes de la Bourboule
    54. Site officiel de l'Office du tourisme du massif du Sancy
    55. Stéphane Moccozet, « Mort annoncée des télécabines de Charlannes », sur France 3 Auvergne, (consulté le ).
    56. La Montagne, (éditions du Puy-de-Dôme).
    57. Éric Brut (dir.), « Télécabines », Lettre d'informations municipales de la Bourboule, , p. 3 (lire en ligne).
    58. Notice no PA63000034, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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