Buster Keaton

Joseph Frank Keaton Junior, dit Buster Keaton, est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur américain né le à Piqua (Kansas) et mort le à Hollywood (Californie).

Pour les articles homonymes, voir Keaton (homonymie).

Buster Keaton
Buster Keaton dans les années 1920.
Nom de naissance Joseph Frank Keaton
Naissance
Piqua (Kansas)
Nationalité Américaine
Décès
Hollywood (Californie)
Profession réalisateur
acteur
scénariste
producteur
Films notables Sherlock, Jr.
La Croisière du Navigator
Le Mécano de la « General »
Cadet d'eau douce
L'Opérateur

Humoriste célèbre pour son flegme, artiste ayant marqué le cinéma muet américain, il fut entre autres surnommé « l'homme qui ne rit jamais »[1] par contraste avec Charlie Chaplin. « Buster » est un surnom générique (« pote ») signifiant aussi « casse-cou »[2].

Il est classé vingt et unième acteur de légende par l'American Film Institute.

Biographie

Premiers pas

The Three Keatons : Buster Keaton, à 6 ans, avec ses parents Myra et Joe Keaton.
Buster Keaton pendant son service militaire en 1918.

Joseph Frank Keaton[3],[4] naît dans une petite ville agricole du comté de Woodson, dans le sud-est du Kansas, de Joseph Hallie Keaton et Myra Edith Cutler, acteurs de cabaret[5]. Un an plus tard, le surnom « Buster » lui est attribué. D'après la légende, Harry Houdini en serait à l'origine, mais il est plus vraisemblable qu'il fut inventé par son père[6]. Dès octobre 1900[7], il rejoint ses parents sur la scène du Bill Dockstader's Wonderland Theatre de Wilmington (Delaware) et devient un membre salarié de leurs numéros[8].

Carrière hollywoodienne

Comptant parmi les références du film comique et burlesque[9],[10],[11], il fut souvent cité comme son modèle par Charlie Chaplin.

Il apprend le métier de comique dès son plus jeune âge avec son père et forme, à partir de 1907, un numéro de spectacles burlesques à cinq avec ses parents, son frère Harry Stanley et sa sœur Louise (nés respectivement en 1904 et 1906). Engagé en 1917 à Broadway dans la revue musicale The Passing Show, il ne se présente pas à la première, il a signé un contrat quelque temps auparavant avec la Comique Film Corporation[12]. Il fait ses grands débuts d'acteur de cinéma muet avec Roscoe « Fatty » Arbuckle. Son expérience sur les planches lui a permis d'acquérir une technique corporelle exceptionnelle, mais la piètre qualité de ses premiers spectacles lui a donné le désir de faire des films dont les mises en scènes sont soignées. Durant les années 1920[13], Keaton réalise et interprète une dizaine de films qui feront date dans l'histoire du cinéma. Il y crée un personnage introverti mais téméraire, toujours en quête d'amour.

En 1928, Buster Keaton passe outre ses craintes et les mises en garde de Charlie Chaplin, à qui il demande conseil, et signe un contrat avec la MGM, cédant à l'insistance d'un beau-frère. Sa créativité est alors étouffée par Louis B. Mayer et ses studios[14],[15]. Buster Keaton ne peut plus exprimer sa fantaisie et son génie. En quelques années, Hollywood fait de lui un réalisateur dépassé, et le mène à la ruine. Son épouse demande le divorce et fait changer le nom de ses fils.

Déclin

Buster Keaton vers 1939.

Buster Keaton souffre terriblement de cette perte de son autonomie artistique, dès 1930, après son dernier chef-d'œuvre, L'Opérateur. Sa vie conjugale avec Natalie Talmadge (fille d'un grand producteur hollywoodien) bat de l'aile, il est mis à l'écart des studios et plonge dans la dépression et l'alcool. Pour ses films suivants, Keaton se voit imposer un partenaire, comme Jimmy Durante, comique respectable mais envahissant et bavard.

Durant presque quarante ans, Buster Keaton ne fait plus que des films contrôlés voire corrigés par les producteurs, il n'est plus réalisateur mais simple faire-valoir, sur l'écran et à l'affiche. Des réalisateurs sont chargés de le chaperonner (Edward Sedgwick notamment). On le retrouve parfois dans de petits rôles : il joue au bridge dans Boulevard du crépuscule de Billy Wilder avec un autre rescapé du muet, Erich von Stroheim. Chaplin fait appel à lui pour Les Feux de la rampe, où les deux stars du muet en vieux clowns vieillissants offrent quelques scènes bouleversantes.

Il fait aussi quelques « caméras cachées » où éclate, au détour de quelques gags, son vrai visage.

En 1955, Raymond Rohauer (en) (1924-87), un distributeur et collectionneur américain, commence à rassembler les films de Buster Keaton et contribue à la rediffusion de ses meilleurs films au début des années 1960. James Mason, qui a racheté la luxueuse Italian Villa, découvre dans la buanderie quelques négatifs de courts et longs-métrages[16]. Le Mécano de la « General », Sherlock Junior, La Croisière du Navigator ressortent et connaissent un très grand succès auprès du jeune public. De jeunes réalisateurs comme Richard Lester s'entêtent à retrouver les négatifs originaux pour pouvoir toucher un nouveau public.

Dernières années

La tombe de Buster Keaton.

En 1940, il épouse en troisièmes noces Eleanor Norris (1918-1998)[17] qui reste son épouse jusqu'à sa mort.

Dans les années 1950, il passe en vedette à Paris au cirque Medrano dans un numéro muet[18]. Redécouvert, Buster Keaton reçoit un Oscar en 1960 pour l'ensemble de sa carrière. Un an plus tard, dans un épisode de La Quatrième Dimension, il joue le rôle d'un balayeur grincheux qui se plaint de son époque, 1890, et imagine que la vie en 1961 sera bien plus agréable.

Le , Buster Keaton meurt à 70 ans d'un cancer du poumon[19] à Woodland Hills[20] en Californie. La gravité de son état ne lui a jamais été expliquée et il pensait souffrir d'une simple bronchite. Confiné à l'hôpital les derniers jours de sa vie, il parcourt sa chambre sans trouver le repos. Quelques années plus tôt, il avait installé dans son garage un train électrique assez long et, pour arrêter de fumer, sur les bons conseils d'Eleanor, il posait sa cigarette dans un des petits wagons et ne prenait qu'une bouffée au passage du train, tous les quatre tours. Eleanor meurt en 1998, également d'un cancer du poumon.

Lors d'une conversation avec Peter Bogdanovich (qui lui a consacré un documentaire de référence[21],[22]), Buster Keaton avait confié : « je souhaiterais être mis en terre avec un jeu de cartes et un chapelet afin d'être prêt à toute éventualité… ».

Analyse

Buster Keaton pratique le gag avec une précision d'orfèvre ; la scène où la façade de la maison lui tombe dessus dans Cadet d'eau douce (gag mis au point huit ans plus tôt dans One week (La Maison démontable)[23]), ou la précision du tir du boulet de canon dans Le Mécano de la « General », sont des sommets de la mécanique keatonienne. Buster Keaton sait se trouver là où l'on ne l'attend pas, amorcer son gag, emmener le public à deviner ce qui va se passer et le surprendre finalement avec un gag complètement différent de celui attendu, comme dans La Maison démontable où il se démène pour enlever sa maison démontable de la voie du chemin de fer, car un train point au loin. N'y arrivant pas, il se retire avec sa compagne pour éviter le choc mais le train passe en réalité sur la voie d'à côté. C'est alors que sa maison est réduite en miettes par un autre train arrivant en sens opposé. Keaton a également un sens de l'espace : ses grands travellings sont toujours des modèles du genre, comme dans Les Fiancées en folie. La totale maîtrise d'un film comme Sherlock Junior, au montage et aux effets visuels complexes, montre les qualités de metteur en scène de Buster Keaton.

Durant cette époque, les grands cinéastes du monde du comique, du « burlesque », se servent de personnages à la silhouette immédiatement reconnaissable par le spectateur ; Chaplin avec son costume de Tramp (le vagabond, rebaptisé « Charlot » en France), Buster Keaton avec son chapeau canotier et son costume relativement souple, Harold Lloyd et ses lunettes. Le français Max Linder, « dandy » charmeur et gaffeur, instaure, au tout début des années 1910, cette variété de personnage.

Affiche de Convict 13 (titre original de Malec champion de golf).

Considéré comme « l'homme qui ne riait jamais », Keaton se sert de cette façade au visage impassible[24] pour mettre ses personnages dans des situations dans lesquelles ils n'ont pas de place au départ mais sont toujours prêts à faire face. Dans La Croisière du Navigator, Keaton doit, après un chassé-croisé avec sa future bien-aimée, apprendre à vivre à deux, et même à trois, car le bateau, trait d'union entre les protagonistes, fait partie intégrante de l'action. Cet apprentissage fait du personnage de Keaton l'homme d'une seule femme. Keaton rajoute davantage à cette vision monogamique dans Les Fiancées en folie où il est pris entre une avalanche de pierre et une ruée massive de femmes voulant l'épouser. Pour ce film, Keaton a été taxé de misogynie, alors qu'il voulait simplement souligner la cupidité des êtres. Ce qui, dans le film, s'applique aux femmes peut également s'appliquer aux hommes. Keaton, au bas d'une colline, voit débouler sur lui, d'un côté des pierres et de l'autre des femmes. Il s'en sort par une pirouette purement « keatonienne » et trouve l'amour.

Dans la vie réelle, Buster Keaton est à l'opposé de ses personnages. Il s'est marié plusieurs fois. Cette « expiation » cinématographique est pour lui un exutoire aux complications de la vie de couple. À l'écran, son personnage n'a pas de position sociale bien définie (à part quelques rares exemples, comme La croisière du Navigator où son personnage est très riche), ou plus exactement l'argent ne compte pas pour lui : dans Sherlock Junior, il est projectionniste et s'évade au travers des films qu'il projette mais, dans sa quête d'amour, il fait passer la réussite sociale au deuxième plan. Idem dans L'Opérateur[25] où seule compte celle qu'il aime : dans une scène où, dans l'attente du coup de téléphone de son amour, il fait des dizaines d'allers-retours entre le téléphone, situé en bas de son immeuble, et son logement, tout en haut. Et quand, enfin, son aimée téléphone pour lui donner rendez-vous, elle n'a pas le temps de finir ses phrases, que Keaton, au terme d'une course effrénée et de maints périples, se présente chez elle au moment où elle raccroche.

Pour Buster Keaton seul compte l'amour. Il n'évoque pas, en revanche, la suite de cet instant. Bien sûr, finalement cela est suggéré, mais Keaton ne développe pas la vie en couple ni n'aborde (ou peu) la famille, la sienne, ou celle qu'il va fonder.

Dans Cadet d'eau douce (1928), toutefois, Buster Keaton vient au secours de son père emprisonné. Buster se démène pour faire évader son père de prison au moment où un cyclone vient frapper la ville. Cette tornade peut symboliser la « sanction » divine s'abattant sur le fils d'un mauvais père. Buster, au prix d'éprouvantes prouesses physiques parviendra une nouvelle fois à se sortir de toutes les situations. C'est aussi, dans le même temps, un test « grandeur nature » pour faire son apprentissage de la navigation, et se préparer, une fois en mer, à déjouer ses pièges (sauf que dans le cas présent, ce sont les maisons qui flottent). Chez Keaton, se trouve également un besoin de reconnaissance et d'affirmation. En effet, son personnage (comme lui-même d'ailleurs) est quelqu'un de frêle et pas très grand. Keaton est prêt à tout pour l'obtention de ce statut « d'homme », pour être aimé et reconnu, comme étant un héros de guerre, par Anabelle dans Le Mécano de la « General »[26]. Keaton, après avoir été refoulé par l'armée, ne peut assumer son étiquette de (futur) lâche, mais prouvera pourtant sa bravoure avec une « associée » non moins négligeable, une locomotive. Ce besoin d'être reconnu fera à nouveau surface dans College, L'Opérateur (avec un final sur fond de guerre de gangs), et comme toujours, Keaton faisant fi de tous les dangers afin d'exister aux yeux de celle qu'il aime.

Certains de ses « partenaires-objets » sont souvent, par rapport à lui, gigantesques : la locomotive dans Le Mécano de la « General », le paquebot dans La croisière du Navigator, le troupeau de vaches dans Go West mais aussi sa compagne qui s'avère être bien plus masculine, physiquement parlant, que lui dans Les Trois Âges. Finalement, Keaton domine ses encombrants partenaires avec simplement un peu d'intelligence. Selon Keaton, les gros objets ne sont pas plus dangereux que les petits. Le danger n'effraie pas Keaton, il fait parvenir son personnage à une dimension humaine concrète qu'il n'aurait pas eu sans le braver. Keaton nous enseigne qu'il est vain de se battre pour des causes qui ne sont pas les nôtres.

Gags éclairs

Chez Buster Keaton, certains gags[27],[28] étaient instantanés et faisaient prendre à son récit une tournure différente. Pour emmener le public sur son propre terrain, Keaton se servait de certains gags éclairs sans tomber dans une transition cinématographique assez longue. Plusieurs exemples illustrent ce propos et le gag de la transformation de Keaton en une vieille femme dans Sherlock Junior restera l'un des sommets du cinéma keatonien. Le film tout entier est une balade entre le réel et la magie, sa façon d'entrer et de sortir de l'écran quand il est dans son cinéma (dans le film), le gag où son associé est contre une palissade et où il lui passe à travers pour échapper au méchant voulant le saisir, son ami repartant intact comme si rien ne s'était passé. Tout le film est bâti sur cette sensation d'étrangeté et de magie.

Bon nombre d'exemples sont présents dans les films de Buster Keaton à propos de ces gags très rapides, lorsqu'il est dans la diligence dans Les lois de l'hospitalité et, pourvu d'un chapeau un peu trop grand pour lui, au passage d'une bosse, la diligence saute et ce n'est pas le chapeau qui s'enfonce sur la tête de Buster, c'est Buster qui vient s'engouffrer dans son chapeau. Cet autre gag rapide, une nouvelle fois, en dit long sur le talent de Keaton, il a eu l'idée de surbaisser le toit de la diligence avant le tournage de cette scène pour que justement le chapeau n'aille pas à Buster mais que ce soit Buster qui aille au chapeau.

Détournement

Buster Keaton a une façon très personnelle de détourner les objets de leur fonction initiale. Les objets détournés font « grains de sable » dans la mécanique keatonienne, le propulsant dans un contexte différent de la logique réelle où il se retrouve dans une situation qu'il n'a pas choisie et où il doit faire face. Dans Le Mécano de la « General » par exemple, Buster Keaton joue une partie de Mikado géant avec des traverses de chemin de fer.

Chez Buster Keaton la matière aussi, revêt une importance primordiale. Elle est palpable visuellement. Dans Les Trois Âges, Buster joue au baseball ; avec un coup sa partenaire expédie une balle en pierre sur lui (elle est à une dizaine de mètres, et la réalisation de ce gag a demandé des heures de préparation et un grand nombre de prises), lorsque Keaton tombe sous le choc de cette balle, il veut faire ressentir la matière dont la balle est constituée. Dans Sherlock Junior, lorsque le héros suit comme son ombre le « méchant », celui-ci jette sa cigarette en l'air, et une nouvelle fois, Keaton récupère avec précision la cigarette en plein vol et se met à la fumer. Il devient alors l'ombre physique du méchant et ce transfert se concrétise en récupérant et détournant l'objet qui différencie le héros du méchant ; la cigarette. Dans Les Fiancées en folie, Buster Keaton adresse par écrit une demande en mariage à une parfaite inconnue, dont la réponse tombe comme une pluie de refus, puisqu'elle décline la proposition en déchirant sa lettre. Au-delà de ce geste (celui de déchirer la lettre), le refus se multiplie en autant de morceaux déchirés : cette fois encore la matière (ces dizaines de petits bouts de papier déchirés) vient renforcer l'émotion.

À cause de ces objets ou de certaines situations, Buster Keaton est l'élément parachuté dans un conflit qui n'est pas le sien, il ne compte pas interférer avec ce conflit, sauf si cela fait aboutir sa propre cause. Ceci n'est en rien de la lâcheté ou de la peur, Keaton veut simplement souligner l'inutilité de ce conflit, pour ne pas aggraver la situation (dans L'Opérateur, Le Mécano de la « General » ou dans une moindre mesure, Sherlock Junior). Par cela même, Buster Keaton ne livre aucun message politique, idéologique ou religieux.

Filmographie

Lors des premières sorties françaises, Buster est renommé Frigo ou Malec. Du fait de la multiplicité de titres différents attribués à ses films, le titre retenu, français ou anglais, est le plus utilisé et reconnu, notamment dans le cadre de récentes restaurations.

Courts-métrages

Longs-métrages

Comme réalisateur uniquement

Comme scénariste uniquement

Télévision

Documentaires sur Buster Keaton

Notes et références

  1. « L'homme qui ne rit jamais, Visage de marbre, Tête de buis, Figure de cire, Frigo et même Masque tragique, voilà comment on m'a toujours surnommé. En apothéose, le célèbre écrivain et critique James Agee a décrit mon visage en ces termes ; « Il rivalise presque avec celui d'Abraham Lincoln en tant qu'archétype américain : hiératique, fier, presque sublime ; inoubliable. » Je n'ose imaginer ce que notre Grand Pionnier eût pensé d'une semblable comparaison. Quant à moi, elle me comble d'aise. » - Extrait de Slapstick de Buster Keaton et Charles Samuels (en) (traduction de l'autobiographie My Wonderful World of Slapstick)
  2. « A staged fall, used in theatrical and film comedy » allwords.com ; « an unusually sturdy child » merriam-webster
  3. (en) « Buster Keaton | Biography, Movies, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  4. (en) « Encyclopedia of the Great Plains | KEATON, BUSTER (1895-1966) », sur plainshumanities.unl.edu (consulté le )
  5. « Buster Keaton », sur www.oocities.org (consulté le )
  6. « Buster KEATON », sur encinematheque.fr (consulté le )
  7. selon le biographe Peter Kravanja, il monte pour la première fois sur scène le 11 mars 1901 à New York, op. cit., p. 20
  8. Buster Keaton Interviews, recueil d'entretiens avec l'acteur-réalisateur de 1921 à 1965 sous la direction de Kevin W. Sweeney
  9. (en) « TSPDT - Buster Keaton », sur TSPDT (consulté le )
  10. (en-GB) « Buster Keaton obituary:'something of a genius' – archive, 2 February 1966 », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  11. « Buster Keaton - Cinémathèque française », sur cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr (consulté le )
  12. Peter Kravanja Buster Keaton éd. Portaparole 2005 p. 26 (ISBN 88-89421-15-0)
  13. (en) « Buster Keaton », sur www.oocities.org (consulté le )
  14. (en-US) Janet Maslin, « Critic's Choice/Film; Keaton Reconsidered », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  15. (en) « Buster Keaton », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  16. Buster Keaton’s Italian Villa
  17. (en) Anthony Lane, « THE FALL GUY », The New Yorker, (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le )
  18. Fiche de paye de Buster Keaton au cirque Medrano en janvier 1954
  19. (en) Henry Sutherland, Times Staff Writer, « From the Archives: Films' Buster Keaton Dies of Cancer at 70 », sur latimes.com (consulté le )
  20. (en) « Buster Keaton, 70, Dies on Coast; Poker-Faced Comedian of Films », sur movies2.nytimes.com (consulté le )
  21. (en-US) A. O. Scott, « Review: ‘The Great Buster’ Brings a Deadpan Genius Back to Life », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  22. (en) Kenneth Turan, « Review: Get an authoritative look at silent star Buster Keaton in 'The Great Buster: A Celebration' », sur latimes.com (consulté le )
  23. [vidéo] One Week sur YouTube
  24. (en) Roger Ebert, « The Films of Buster Keaton Movie Review () | Roger Ebert », sur www.rogerebert.com (consulté le )
  25. « Critique : Le Caméraman, de Buster Keaton et Edward Sedgwick », sur critikat.com - le site de critique de films, (consulté le )
  26. « The General (analyse) »
  27. Sylvain Du Pasquier, « Les gags de Buster Keaton », Communications, vol. 15, no 1, , p. 132–144 (DOI 10.3406/comm.1970.1218, lire en ligne, consulté le )
  28. « A la rencontre de... Buster Keaton (1895-1966) », sur A la rencontre du Septième Art, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Publications en français :

Publications en anglais :

  • Buster Keaton Interviews, recueil d'entretiens avec l'acteur-réalisateur de 1921 à 1965 sous la direction de Kevin W. Sweeney, collection Conversations with Filmmakers, éditions University Press of Mississippi.

Liens externes

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