Alex Wiltzer

Avocat au barreau de Metz, Alex Wiltzer est élu le 8 mai 1932, au second tour des élections législatives, député de la Moselle, avec 8 762 voix contre 5 280 à son adversaire. Il est réélu le 3 mai 1936 avec 7 864 voix. À la Chambre, il s'intéresse notamment aux conditions de travail des mineurs lorrains et à la protection du petit commerce.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il sert dans l'Intendance dans la région de Boulay, avec le grade de colonel[1].

Le 19 juin 1940, il fait partie des parlementaires qui embarquent à bord du Massilia. Arrêté plus de deux mois après, il est jugé avec Jean Zay, Pierre Mendès France et Pierre Viénot par le tribunal militaire permanent de la 13^e division militaire, siégeant à Clermont-Ferrand, qui prononce un non-lieu.

Délégué à l'Assemblée consultative provisoire, il devient membre, en décembre 1944, du comité départemental de Libération de la Moselle[2].

En novembre 1946, il se présente, aux côtés d'un autre ancien député IAP, Arthur Heid, sur une liste de droite aux élections législatives, mais il est battu. Le MRP l'emporte avec quatre sièges, suivi par l'UDSR, qui en obtient 2, et le PC, qui en a un. En novembre 1958, il est battu par Félix Mayer, candidat MRP.

Il est l'oncle de Pierre-André Wiltzer, ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie (2002-2004).

• Moselle, du 8 mai 1932 au 31 mai 1936 : Indépendants d'action économique, sociale et paysanne[3]
• Moselle, du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 : Indépendants d'action populaire

• Jean Jolly (dir.), Dictionnaire des parlementaires français, notices biographiques sur les ministres, sénateurs et députés français de 1889 à 1940, Paris, PUF, 1960, lettre W, p. 3228

• Ressource relative à la vie publique :
  • Base Sycomore
• Décision n° 58-48 du 6 janvier 1959 du Conseil constitutionnel

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