Aurillac

Aurillac (/o.ʁi.jak/ ; en occitan : Orlhac[1]) est une ville française située au centre du Massif central, dans le département du Cantal dont elle est la préfecture, en région administrative Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Aurillac (homonymie).

Aurillac
De haut en bas : L'hôtel de ville d'Aurillac ; vue aérienne du grand-centre de la ville.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
(préfecture)
Arrondissement Aurillac
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac
(siège)
Maire
Mandat
Pierre Mathonier (PS)
2020-2026
Code postal 15000
Code commune 15014
Démographie
Gentilé Aurillacois
Population
municipale
25 531 hab. (2018 )
Densité 888 hab./km2
Population
agglomération
33 005 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 44° 55′ 34″ nord, 2° 26′ 26″ est
Altitude Min. 573 m
Max. 867 m
Superficie 28,76 km2
Unité urbaine Aurillac
(ville-centre)
Aire d'attraction Aurillac
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons d'Aurillac-1, Aurillac-2 et Aurillac-3
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Aurillac
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Aurillac
Géolocalisation sur la carte : France
Aurillac
Géolocalisation sur la carte : France
Aurillac
Liens
Site web www.aurillac.fr

    Le siège épiscopal se trouve, quant à lui à Saint-Flour. Ses habitants sont appelés les Aurillacois et les Aurillacoises.

    Géographie

    Situation

    À une moyenne de 680 mètres d'altitude, Aurillac est située au pied des monts du Cantal dans un petit bassin sédimentaire. Le « bassin d'Aurillac » se situe à l'intersection de plusieurs unités paysagères : à l'est, le massif cantallien composé d'une zone sommitale, en situation supra-forestière (hautes estives coiffées des crêtes qui constituent l’ossature et le centre géographique du massif), et d'un plateau entaillé par deux vallées qui débouchent toutes deux dans le bassin, la vallée de la Cère et de la Jordanne. Les vallées et gorges de la Cère traversent le bassin d'est en ouest. Au sud-ouest, la région est bordée par le plateau volcanique de Carladès et au sud par le plateau de la châtaigneraie cantalienne qui correspond à un socle cristallin[2].

    La ville est construite sur les rives de la Jordanne, affluent de la Cère qui coule à proximité.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Transports

    Par la route, la ville est desservie par la Route nationale 122, qui relie l'autoroute A75 à Figeac.

    Par le rail, la gare d'Aurillac se situe sur la ligne de Figeac à Arvant et est desservie par des TER Auvergne-Rhône-Alpes qui se rendent vers Toulouse-Matabiau, Clermont-Ferrand et Brive-la-Gaillarde.

    L'aéroport d'Aurillac est relié à Paris-Orly par trois vols quotidiens par la compagnie aérienne Air France Hop.

    Lieux-dits et écarts

    • Boudieu, sur la RN 122, dite route de Sansac-de-Marmiesse ou de Toulouse, se trouve être une ferme : une maison de ferme, bourgeoise des années 1900 et trois bâtiments agricoles, aussi une maison des années 1980.
    • Boudieu-Bas, sur la RN 122, est un ensemble de maisons construites dès les années 1960 et quelques bâtiments à usage commercial ou artisanal.
    • Guéret, sur la RN 122, est une ferme avec deux maisons et deux bâtiments agricoles. Ce hameau est traversé par l'ancien chemin vicinal allant de l'ancien lieu-dit « Julien », dont persiste le nom pour le pont SNCF : « pont de Julien » ; et allant jusqu'au château de Tronquières. Le lieu-dit de Julien se trouve dans l'agglomération d'Aurillac, sur l'avenue Charles-de-Gaulle, face au Centre médico-chirurgical (CMC). Cette ferme, avec maison et grange, a été absorbée par la ville à la création du quartier dans les années 1970 et jusqu'au milieu des années 1980. Le bâtiment à usage agricole a été détruit pour laisser place à un magasin.
    • La Sablière, sur la RN 122, est un ensemble d'habitations à grande majorité des années 1980. À l'origine, il n'y avait qu'une ferme. Ce lieu-dit est sur deux communes Aurillac et Arpajon-sur-Cère. D'ailleurs, la majorité des constructions se trouvent être sur le territoire de cette dernière commune.
    • Le Barra, près de l'avenue Aristide-Briand, ou dite Ancienne route de Vic ou ancienne RN 120. Il s'agit d'une ferme et habitations.
    • Les Quatre Chemins, sur les RD 120 et RD 922, limite des communes d'Aurillac, Naucelles et Ytrac. C'est un ensemble de constructions à usage commercial ou d'habitation sur un carrefour de deux anciennes routes nationales, la 120 et la 126.
    • Tronquières, sur une avenue, à l'origine, lieu d'une exploitation agricole avec son château, la maison de ferme et bâtiments agricoles (détruits en 2011). Aujourd'hui, les lieux sont un ensemble de logements spécialisés dans l'aide à l'insertion de handicapés (ADAPEI) et l'aéroport de la ville : Aurillac-Tronquières. De même, se trouve l'aire d'accueil des gens du voyage et l'ancien centre d'enfouissement d'ordures ménagères. Avant la construction de l'aéroport, les prairies étaient des terres de pacage estival pour les fermes des alentours, dont la ferme de Boudieu.

    Le relief contraignant sur la partie nord et les réseaux d’infrastructures existants ont orienté l’urbanisation originelle. Un développement qui s’est d’abord fait selon un axe nord-est - sud-ouest dans les années 1980-1990, qui aujourd'hui forme un croissant sud–est, nord-ouest (suivant les voies de communication RN 120/RD 920)[2].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Aurillac
    Naucelles Saint-Simon
    Ytrac Giou-de-Mamou
    Arpajon-sur-Cère

    Géologie

    Butte-témoin calcaire boisée à la sortie de la ville à l'est.

    Comme la Limagne, le bassin d'Aurillac est un fossé tectonique de subsidence qui apparaît à l'oligocène lorsque le socle granitique se disloque en contrecoup du plissement alpin. Il est comblé de sédiments d'origine continentale : le remblaiement est successivement détritique (graviers, sables argileux, argiles issues principalement de l'altération de la chaîne hercynienne pénéplanée), saumâtre (marnes), puis lacustre (calcaires)[3]. Les formations sédimentaires de ce bassin sont principalement des argiles sableuses sur lesquelles peuvent affleurer des calcaires, témoins de l'avancée marine oligocène (butte témoin de Puy de Careizac[4]). Le Nord-Ouest du bassin est recouvert partiellement par un complexe de brèches volcaniques non stratifiées qui résulte des phases explosives (datées d'environ 8 millions d'années) liées à la mise en place du volcan cantalien. D'autres phases, parfois plus spectaculaires peuvent se lire et s'interpréter à partir des points les plus hauts de cette partie nord-ouest[5].

    Climat

    Le climat est de type océanique dégradé. Ce climat se situant à l’est du climat océanique, l’influence océanique est encore perceptible (pluviométrie supérieure à 1 200 mm d'eau par an), mais dû à l’éloignement de la côte, il est dégradé par un climat montagnard modéré (températures hivernales parfois basses, précipitations neigeuses plus abondantes qu'en plaine), d'où la palette des milieux présents et la transition de deux étages de végétations (océanique et montagnard) avec des plantes indicatrices pour chacun d'eux, répertoriées dans des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[5]. Réputée pour être une ville fraîche le matin, Aurillac se classe en 17e position des villes les plus ensoleillées de France. La cité d'Auvergne a connu 2 084 heures de soleil en moyenne par an entre 1970 et 2000. De par sa position géographique, Aurillac est bien souvent la seule ville de montagne présentée régulièrement sur les cartes météorologiques nationales. Située au pied des monts du Cantal, son altitude de 640 mètres lui coûte environ 2 °C par rapport à une ville de plaine puisqu'en moyenne, on perd un degré tous les 150 mètres. Il n'en reste pas moins qu'en plein hiver, la température ne descend que rarement en dessous de −10 °C, avec une moyenne de 70 jours avec gel. Ce climat reste toutefois à comparer avec celui de Coteaux du Lizon dans le Jura qui reste une des villes les plus enneigées de France en dessous de 600 m.

    Statistiques 1981-2010 et records Station AURILLAC (15) Alt: 632m 44° 53′ 24″ N, 2° 25′ 06″ E
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −1 −0,8 1,3 3,4 7,3 10,1 12,2 11,9 8,9 6,7 2,3 −0,2 5,2
    Température moyenne (°C) 2,9 3,6 6,2 8,5 12,6 15,8 18,3 18 14,6 11,4 6,3 3,6 10,2
    Température maximale moyenne (°C) 6,7 7,9 11,2 13,7 17,8 21,5 24,3 24 20,3 16 10,4 7,5 15,1
    Record de froid (°C)
    date du record
    −24,5
    09.1985
    −18
    12.2012
    −15,2
    05.1971
    −9,1
    12.1986
    −2,5
    05.1979
    0,1
    06.1989
    2,4
    03.1979
    0,7
    30.1986
    −2,9
    21.1977
    −8,1
    25.2003
    −11,6
    30.1978
    −15,9
    24.2001
    −24,5
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18,8
    29.2002
    23,3
    27.2019
    23,5
    15.2012
    26,5
    07.2011
    29,2
    30.2001
    38,1
    27.2019
    38
    30.1983
    37,7
    04.2003
    32,4
    03.2005
    26,6
    02.2011
    23,2
    06.1992
    20,7
    29.1983
    38,1
    2019
    Ensoleillement (h) 110 126,8 177,2 179,3 210,4 242,1 268 248,8 206,1 148,7 100,3 100 2 117,5
    Précipitations (mm) 91,7 83,2 84,7 115,5 118,4 88,7 67,1 84,2 109,3 114,3 108,7 108,2 1 174
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 12 10,6 11,1 12,1 12,7 9,7 8,1 9,5 8,8 11,4 12 11,8 130
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 6,5 5,8 6 7,1 7,3 5,5 3,7 4,5 5,5 6,9 7 7,3 73,1
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 3,2 2,8 3,2 3,9 4,5 2,8 2,1 2,6 3,8 4,2 3,9 4,1 41,1
    Nombre de jours avec neige 6,6 6,7 5 3,2 0,7 0 0 0 0 0,2 2,4 4,5 29,3
    Nombre de jours avec grêle 0,1 0,1 0,2 0,3 0,3 0,2 0,3 0,3 0,2 0,1 0,1 0 2,1
    Nombre de jours d'orage 0,2 0,2 0,6 1,9 4,6 4,3 5,1 5,6 3,3 1,6 0,3 0,3 27,9
    Nombre de jours avec brouillard 5,3 4 2,4 1,9 2,9 3,5 3,9 4,4 4,6 5 5,5 5 48,4
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 15014004 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/06/2021 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Aurillac est une commune urbaine[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aurillac, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[9] et 32 921 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[10],[11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,5 %), zones urbanisées (26,5 %), zones agricoles hétérogènes (15,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12 %), forêts (1,6 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Toponymie

    Le toponyme Aurillac s'est longtemps écrit Orlhac et on lui prêtait comme étymologie la poussière d'or qui était récoltée dans les eaux de la Jordanne.

    Il s'agit d'un nom de domaine gallo-romain composé du nom du propriétaire suivi du suffixe gaulois -acum, datant de l'époque de la réforme du cadastre par Dioclétien[16]. Aurillac désigne la « propriété d'Aurelius » ou le « domaine d'Aurelius »[17]. Cette origine est confirmée par le fanum polygonal d'Aron construit au Ier siècle et découvert en 1977 à Lescudillier.

    Cette terminologie correspond au suffixe gaulois -acon/-acum, qui définit un lieu et est largement utilisé dans le quart sud ouest de la Gaule ou il constitue la terminaison de nombreux toponymes (ex. : Cognac, Armagnac, Jarnac, Jensac, Poursac etc.).

    La ville se nomme Orlhac en occitan aurillacois.

    Histoire

    On peut penser qu'à l'époque gauloise, le site régional primitif de la cité était sur les hauteurs qui dominent la ville à Saint-Jean-de-Dône Dône » = dunum) et que, comme la plupart des oppida, il a été abandonné après la conquête romaine au profit d'une ville nouvelle établie dans la plaine. Avec le retour de l'insécurité du Bas-Empire, on assiste au mouvement d'enchâtellement : un nouveau site fortifié est établi à mi-pente entre l'ancien oppidum et l'ancienne ville gallo-romaine, là où se trouve aujourd'hui le château Saint-Étienne.

    L'histoire de la ville n'est réellement connue qu'à partir de 856, année de naissance du comte Géraud d'Aurillac, au château dont son père, nommé aussi Géraud, était le seigneur. Vers 885, celui-ci fonde une abbaye bénédictine qui portera plus tard son nom.

    C’est dans ce monastère, reconstruit au XIe siècle[18], qu’étudiera Gerbert[19], premier pape français sous le nom de Sylvestre II.

    La ville s’est constituée sur un territoire de sauveté qui est situé entre quatre croix et qui a été fondée en 898 par Géraud, peu après l'abbaye. De forme circulaire, la première unité urbaine s'est formée à proximité immédiate de l’abbaye d'Aurillac. Géraud meurt vers 910 mais son rayonnement est tel qu’au fil des siècles, Géraud est toujours resté un prénom de baptême répandu dans la population d'Aurillac et des environs.

    Aurillac. Maisons au bord de la Jordanne.
    La Jordanne vue du Pont Rouge.

    C’est au XIIIe siècle que l'on commence à bien connaître les coutumes municipales grâce à un conflit entre les consuls et les abbés. Après la prise du château Saint-Étienne en 1255 et deux sentences arbitrales appelées les Paix d'Aurillac, les relations se normaliseront.

    Aux XIIIe et XIVe siècles, Aurillac soutient plusieurs sièges contre les Anglais et au XVIe siècle, continue à subir les guerres civiles et religieuses.

    L'influence de l'abbaye décline avec sa sécularisation et sa mise en commende.

    En 1569, la ville est livrée par trahison aux protestants, les habitants torturés, rançonnés et l'abbaye saccagée. Toute sa bibliothèque et toutes ses archives sont brûlées.

    Avant la Révolution, Aurillac abrite un présidial et porte le titre de capitale de la Haute-Auvergne. En 1794, après une période d'alternance avec Saint-Flour, Aurillac devient définitivement le chef-lieu du Cantal.

    C’est l'arrivée de la voie ferrée, en 1866, qui accélère le développement de la cité.

    Au premier recensement, en 1759, Aurillac comptait 6 268 habitants, elle en compte aujourd'hui environ 25 000.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 20 000 habitants et 29 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de trente cinq[20].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Aurillac est chef-lieu du département du Cantal (siège de la préfecture), de l'arrondissement d'Aurillac de la communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac et bureau centralisateur de trois cantons depuis le redécoupage cantonal de 2014 :

    Récapitulatif de résultats électoraux récents

    Scrutin 1er tour 2d tour
    1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
    Municipales 2014 PS 51,05 UMP 40,50 DVG 8,43 Pas de 4e Pas de 2d tour
    Européennes 2014[21] PS 23,21 UMP 22,37 FN 14,87 UDI 10,80 Tour unique
    Régionales 2015[22] LR 34,69 PS 31,39 FN 14,14 PCF 7,38 PS 44,63 LR 43,36 FN 12,01
    Présidentielle 2017[23] EM 31,86 LFI 19,97 LR 19,24 FN 13,43 EM 78,10 FN 21,90 Pas de 3e
    Législatives 2017[24] LREM 39,35 LR 26,99 LFI 11,99 EELV-PS 7,11 LREM 54,19 LR 45,81 Pas de 3e
    Européennes 2019[25] LREM 25,48 RN 16,40 EELV 12,20 LR 10,91 Tour unique
    Municipales 2020[26] PS-PCF-EELV-MoDem 48,01 LR 42,35 MRSL-LREM 9,64 Pas de 4e PS-PCF-EELV-MoDem 59,24 LR-MRSL-LREM 40,75 Pas de 3e

    Politique de développement durable

    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[27].

    Budget et fiscalité 2015

    En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[28] :

    • total des produits de fonctionnement : 40 215 000 , soit 1 394  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 35 495 000 , soit 1 230  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 13 766 000 , soit 477  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 12 286 000 , soit 426  par habitant ;
    • endettement : 25 276 000 , soit 876  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 21,77 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 27,94 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 115,64 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Jumelages

    Depuis 1972, Aurillac et sa voisine Arpajon-sur-Cère ont un comité de jumelage commun et sont conjointement jumelées avec :

    Population et société

    Démographie

    La communauté d'agglomération du bassin d'Aurillac compte 25 communes et 53 551 habitants en 2013.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[29],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 25 531 habitants[Note 4], en diminution de 3,92 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    10 47010 35710 5239 1909 76610 8899 7539 60910 917
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9 8469 83110 99811 09811 21113 72714 61315 82416 886
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    17 45917 77218 03616 38917 15317 64319 04122 17422 224
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    24 56328 22630 86330 96330 77330 55129 47727 33825 954
    2018 - - - - - - - -
    25 531--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Onze établissements d'enseignement supérieur[32] proposent des formations parfois atypiques ou d'intérêt national et international à quelque 1 500 étudiants[33] :

    • Le Cursus Métiers de la Danse du centre international La Manufacture[34]
    • Le Centre National de Formation au très haut débit[35]

    La commune d'Aurillac possède deux antennes de l'université Clermont Auvergne dont les formations sont orientées dans le domaine de la biologie et comprend trois départements :

    • Le département biologie propose un DUT Agronomie, un DUT Environnement et un DUT Bioinformatique
    • Le département GEA (Gestion-Administration) propose un DUT GEA une licence professionnelle GRH et une licence professionnelle métiers de la gestion et de la comptabilité option Révision Comptable[36]
    • Le département STID (Statistique et Informatique Décisionnelle)

    La commune d'Aurillac accueille cinq grands lycées :

    • Deux lycées privés Le lycée de la communication Saint-Géraud lycée d'enseignement privé axé sur les formations dans la communication et les arts appliqués qui compte en 2016, environ 700 élèves venant de toute la France. Bac pro (30 élèves en moyenne), CAP (20 élèves en moyenne), STD2A (30 élèves en moyenne), BTS communication (30-40 élèves par classe), DN MADE (Options textile, graphisme, numérique) (18 élèves par classe), BMA, etc. L'ensemble scolaire Gerbert dispose d'un lycée général et technologique et un lycée professionnel : CAP Ventes, Bac Pro ASSP, Bac général, STMG, etc.[37].
    • Quatre lycées publics : Le lycée Emile Duclaux qui dispenses des formations générales[38], Le lycée Raymont Cortat qui dispense des formations professionnelles : bac pro Gestion Administration, Cuisine, CSR et Commerce. Il dispense également un BTS Hotêlerie Restauration et une 3e prépa-pro[39]. Le Lycée Monnet-mermoz séparé en un lycée général et technologique et un lycée professionnel.
    • Et le lycée agricole Georges Pompidou.

    Manifestations culturelles et festivités

    Le festival de théâtre de rue d'Aurillac.
    • Le festival d'Aurillac (Festival international de théâtre de rue d'Aurillac), d'une durée de quatre jours, se tient chaque année depuis 1986 à la fin du mois d'août. Depuis 2004, ce festival est précédé par « Les préalables », d'une durée variable (souvent de début août au festival), pré-festival proposant des spectacles de rues dans tout le Cantal (et parfois même en Corrèze) avec le soutien de l'association éclat. 2008 inaugure la première « université des arts de rues ».
    • Les européennes du goût/Les goudots gourmands Les Européennes du goût Pendant trois jours en juin, a lieu un festival gastronomique et culturel durant lequel sont décernés divers prix (Les Goudots gourmands) et où il est mis en place des cours de cuisine (thèmes différents chaque année 2008 : Slow Food) assuré par des grands chefs et un partage de recettes entre festivaliers (Les blogs gourmands).
    • Le Théâtre d'Aurillac, 4 rue de La Coste.
    • 2007 marque le renouveau du Festival Danse d'Aurillac avec la première édition des 36 Heures d'Aurillac[40], solos et petites pièces dansées.

    Santé

    La ville dispose d'un hôpital public : le centre hospitalier Henri Mondor, du nom de l'homme de lettres et humaniste, qu'il porte depuis 1964. Il dispose d'un institut de formation en soins infirmiers, 2 IRM, 1 scanner, 1 plateau de coronarographie, un laboratoire central d’analyses médicales ainsi qu'un 1 héliSMUR[41].

    Avec un total de 892 lits au sein de l’hôpital, il est le premier employeur du Cantal dénombrant 1 800 emplois dont 150 médecins[42].

    Sports

    Tribune honneur du stade Jean-Alric, enceinte du Stade aurillacois.

    Le Stade aurillacois Cantal Auvergne est une équipe de rugby à XV qui a fêté en 2004 ses 100 ans et qui évolue en Pro D2 depuis 2001, hormis l’année 2006-2007 où le "purgatoire" en Fédérale 1 se solda par un titre de champion de France. Depuis la Seconde Guerre mondiale, le club a toujours évolué soit dans l'élite (jusqu'en 1986 hormis 1949 et 1955), soit par la suite en groupe A, groupe B ou Pro D2[43].

    L'Athlétic Club Vélocipédique Aurillacois est une équipe cycliste fondée en 1978 par Pierre Labro[44], dirigée depuis 1983 par André Valadou[45]. En 2011 et 2012, c'est le plus gros club cycliste auvergnat en nombre de licenciés. En 2016, trois coureurs issus de ses rangs sont au plus haut niveau avec Christophe Laborie ( Delko-Marseille Provence-KTM) et François Bidard (AG2R La Mondiale) chez les professionnels, enfin, Pierre Bonnet (Team Pro Immo Nicolas Roux) en première division amateurs. Il est axé sur la formation.

    L'Aurillac Football Cantal Auvergne est une équipe de football qui évolue en National 3. Son centre de formation performant lui permet d'avoir trois équipes jeunes qui évoluent dans les championnats nationaux (14 ans, 16 ans et 18 ans - le plus haut niveau pour ces catégories).[réf. nécessaire]

    L'Aurillac Handball Cantal Auvergne est une équipe de handball professionnelle qui accède à la première division pour la saison 2008-2009 pour la première fois de son histoire. Le club est toutefois forcé au dépôt de bilan après une deuxième saison passée dans l'élite à l'issue de laquelle il est relégué. Il évolue pour la saison 2017-2018 en Championnat de France de Nationale 3 (D5)[46].

    Le Basket-ball à Aurillac s'organise autour du BAAG (Basket club Aurillac Arpajon Géraldienne). L'équipe 1 fille évolue au plus haut régional[47]. C'est le plus gros club de la ville en termes de licenciés et de résultats. Deux brevetés d'états encadrent quotidiennement les enfants. Il y a aussi le club de la Cantalienne[48].

    Le Stade Jean-Alric est le stade municipal de la ville d'Aurillac et de son club de rugby, le Stade aurillacois Cantal Auvergne. Il doit son nom à Jean Alric, ancien joueur du club, fusillé à Aurillac par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale.

    Aurillac possède un club de volley-ball (A.V.B.). Les seniors masculins ainsi que les féminins évoluent en Régional 1. Le club comporte des équipes UFOLEP et des équipes jeunes. Le club organise trois tournois ouverts à tout le monde : le tournoi de rentrée en septembre ; la nuit du volley en décembre (la plus grande d'Auvergne) ; le tournoi d'été en juin.[réf. nécessaire]

    En 2011, Aurillac a accueilli le départ de la 10e étape du Tour de France 2011[49].

    Presse locale

    • La Montagne est le quotidien régional diffusé à Aurillac, elle propose une édition sur le Cantal. La Voix du Cantal et L'Union du Cantal sont des titres de presse écrite basés à Aurillac.

    Radios locales

    • Aurillac possède des radios locales :
    • RCF Corrèze (89.4 FM) émet sur Aurillac en raison de sa proximité avec la Corrèze. C'est la radio du diocèse de Tulle[50].
    • Totem (92.8 FM) est présente sur Aurillac avec sa rédaction locale[51].
    • Jordanne FM (97.2 FM) est une radio locale commerciale basée à Aurillac. Elle émet dans une partie du Limousin et au nord du Midi-Pyrénées (dans le Lot notamment).
    • Sud Radio (101.0 FM )est aussi sur Aurillac.
    • Radio Pays d'Aurillac (107.4 FM) est la radio associative d'Aurillac. Elle y émet depuis 2007[52].

    Télévision

    Le principal émetteur de télévision sur Aurillac est celui de Caussac[53]. Il émet toutes les chaînes de la TNT, dont France 3 Auvergne, qui possède un bureau local à Aurillac au 1, rue Jean-Moulin, à deux pas des studios de Radio Pays d'Aurillac. France 3 Midi-Pyrénées peut également être reçue dans l'agglomération en raison de sa proximité avec les régions du Quercy et du Rouergue.

    Économie

    Commerces

    • Aurillac est une ville commerçante disposant de plusieurs centaines de boutiques de commerçants et d'artisans.
    • Une communauté Emmaüs s'est créée en 1989[54].

    Industrie

    • Activité de transformation de produits agricoles, particulièrement du lait et de la viande. Fabrication et conditionnement du fromage de Cantal.
    • Capitale française historique du parapluie, Aurillac est à l'origine de plus de la moitié de la production française, ce qui représentait 250 000 unités en 1999, et fournissait 100 emplois. Cette industrie a subi plusieurs décennies de déclin à la fin du XXe siècle. Pour se renforcer, les fabricants de parapluie aurillacois se sont regroupés en 1997 au sein d'un GIE et d'un label, L'Aurillac Parapluie.
    • Aurillac est aussi le siège de ce qu'était le leader européen des couettes et oreillers santé Abeil[55] et du plasturgiste Qualipac Aurillac spécialisé dans le vernissage des pièces plastiques, l'injection et la galvanoplastie.
    • On trouve également à Aurillac différents acteurs dans des domaines variés de l'agro-alimentaire (distillerie Couderc avec sa célèbre liqueur de gentiane et des maisons célèbres comme la fromageries Leroux et Bonal ainsi que Morin (affineur), les établissements de charcuterie MAS, Teil salaisons appartenant au groupe Altitude, les transports frigorifiques Olano-Ladoux.
    • Aurillac est surtout connu par son Pôle fromager basé sur les hauteurs d'Aurillac, proche du château Saint-Étienne :

    Constitué en 1993, à l'initiative de la DDAF du Cantal, de l'ENILV d'Aurillac et des professionnels des filières AOC. La structure est constituée d'une association rassemblant les opérateurs de la filière AOC et les partenaires institutionnels et politiques ainsi que d'un GIS regroupant les organismes de recherche-développement et d'enseignement chargés d'élaborer les programmes scientifiques (INRA unité d’Aurillac) et ENILV (École nationale de laiterie d'industrie du lait et de la viande). Il élabore les programmes scientifiques relatifs au pôle fromager. On trouve autour de ce pôle les formations suivantes à l'IUT d'Aurillac : DUT génie biologique, option agronomie, DUT génie biologique, option génie de l'environnement, DUT génie biologique, option bio-informatique, licence pro. systèmes d'information et de modélisation appliqués à la bio-informatique, licence pro. produits alimentaires de terroir : innovation et valorisation, licence pro. expertise agro-environnementale et conduite de projets.

    Informatique

    • Aurillac est le siège de plusieurs sites internet : liés aux camions avec Net-truck[56] ou aux véhicules utilitaires ainsi qu'un site d'accessoires aéronautiques avec Aerodiscount[57].
    • Aurillac était également le siège du site Jeuxvideo.com, avant son rachat et son déménagement à Paris en 2015.
    • Aurillac est également le siège de l'éditeur d'ERP Qualiac[58] depuis 1979.

    Culture locale et patrimoine

    Panorama d'Aurillac.
    Panorama d'Aurillac.

    Tournages

    C'est à Aurillac qu'ont été tournées des scènes du film amateur Le Hobbit : Le Retour du roi du Cantal de Léo Pons entre les mois d'août 2015 et d'avril 2016[59].

    Lieux et monuments

    Située à proximité de la confluence de la Cère (rivière) et de la Jordanne, Aurillac est une bonne porte d'entrée pour la découverte des monts du Cantal via la route des crêtes et la vallée de la Jordanne. À l'ouest de la ville s'étend le bassin d'Aurillac : ce secteur abrite une vaste zone humide de grand intérêt : le marais du Cassan Prentegarde situé sur les communes de Saint-Étienne-Cantalès, Saint-Paul-des-Landes et Lacapelle-Viescamp.

    La région d'Aurillac est également riche en châteaux que l'on peut visiter.

    Édifices religieux

    Patrimoine civil

    • le château Saint-Étienne[74], qui surplombe la ville.
    • le Haras national d'Aurillac.
    • le musée d'Art et d'Archéologie d'Aurillac, ancien haras, 37 rue des Carmes[75].
    • le muséum des Volcans[76], au château Saint-Étienne.
    • l'ancienne maison consulaire d'Aurillac[77],[78].
    • l'ancien présidial d'Aurillac (ISMH).
    • l'ancien collège des jésuites d'Aurillac[79] (MH)[80].
    • l'ancienne abbaye du Buis[81].
    • le palais de Justice, la maison d'arrêt et l'ancien groupement de gendarmerie du Cantal à Aurillac [82] (ISMH).
    • le théâtre d'Aurillac (ISMH).
    • la mairie d'Aurillac (ISMH)[83].
    • la préfecture du Cantal à Aurillac[84] (ISMH).
    • le kiosque à musique aurillacois[85].
    • L'ancien hôpital roman, XIe et XIIe siècles, place Saint-Géraud, présente trois arcades romanes à chapiteaux sculptés selon l'école dite d'Aurillac.
    • Monuments commémoratifs[86],[87],[88].

    Parcs et jardins[89] :

    • Square dit jardin des Carmes[90],
    • Jardin dit Cours Angoulême[91],
    • Jardin potager des chantiers de Peyrolles et d'Aynès[92].
    • Cour jardin de l'hôtel Lasmol[93],
    • Square de Vic[94],
    • Jardin de l'Esplanade dite Le Gravier[95],
    • Jardin de la Préfecture[96],
    • Jardin du Moulin Decrin[97],
    • Parc du château de Fabrègues[98],
    • Parc de Tronquière[99],
    • Jardin d'agrément du château de Noalhac[100],
    • Parc du château de Saint-Etienne[101],
    • Jardin potager du chantier de Me Jean Casse[102].

    Fontaines et lavoirs

    • Fontaine des Droits-de-l'Homme[103],
    • Place des Carmes, sa fontaine,
    • Lavoir sur les bords de la Jordanne
    • Fontaine aux grenouilles[104].

    Équipements culturels

    Aurillac bénéficie de la présence de plusieurs centres de danse :

    • Danse folklorique : danseurs et chanteurs de l'École auvergnate
    • Campus chorégraphique La Manufacture, lieu de création, formation et représentations créée par Vendetta Mathea en 1992.
    • Conservatoire : École nationale de musique et de danse d'Aurillac
    • Arabesque
    • École de danse Katy Bardy
    • École de danse modern jazz et classique Chorège
    • Musée des volcans, au château Saint-Étienne
    • Musée d'Art et d'Archéologie d'Aurillac, 37 rue des Carmes
    • Société de la Haute-Auvergne (Société des lettres, sciences et arts "La Haute-Auvergne")
    • Le Théâtre 4, rue de la Coste à côté de la Maison Consulaire
    • Le Prisme (salle de congrès et de spectacle)

    Vie militaire

    Unités militaires ayant tenu garnison à Aurillac :

    • 139e Régiment d'infanterie, 1906
    • Escadron 2/16 de gendarmerie mobile devenu le 33/5 en 1991 à la suite de la création des légions de gendarmerie mobile et enfin le 18/5 en 2011 après la dissolution du groupement de GM de Clermont-Ferrand.

    Aurillac a longtemps été une ville de garnison, avec le 139e régiment d'infanterie (France) qui se remarque par ses faits d'armes durant la bataille de la Somme, une chronologie remarquable et une armoire à trophées étaient encore présentes dans la salle d'honneur de la Délégation militaire départementale qui a depuis déménagé en oubliant de préserver et de sauvegarder ce pan d'histoire.

    Sa place d'armes large et aérée et caractéristique de l'architecture militaire de cette époque, aujourd'hui dénommée zone de la Paix, est actuellement aménagée en parking, ce qui laisse la vue libre sur les trois bâtiments qui l'entourent, l'entrée de la caserne a été détruit et remplacé par un bâtiment moderne mal intégré sans style en biais. Il héberge des services administratifs, Trésor public, CABA, Hypothèques, Cadastre... Les anciens bâtiments militaires dans les années 1950 deviennent "Cité Administrative", le nouveau bâtiment est implanté à cet endroit dans cette logique.

    Le bâtiment de l'Horloge est dénommé ainsi à cause de la grande horloge qui l'orne, ce bâtiment est aussi communément appelé Maison des syndicats et des associations. À remarquer l'aménagement et la transformation des bâtiments éloignés de cette place dont le manège à chevaux, les écuries et la sellerie. Initialement ces bâtiments étaient l'ancien couvent des visitandines, construit en 1682. le couvent se transforme en 1792 en casernes pour l'infanterie qui occupe la moitié des bâtiments et ce jusqu'en 1922, d’où la transformation en bâtiments à l'usage équestre. Aujourd'hui le centre culturel Pierre-Mendès-France occupe les lieux, il regroupe le musée d'Art et d'Archéologie, le Conservatoire départemental de musique et de danse, le service d'animations jeunesse de la ville d'Aurillac, et une halte-garderie pour enfants Le manège à chevaux dans l'ancienne chapelle transformé de manière remarquable afin de lui laisser son caractère abrite aujourd'hui l'auditorium du Conservatoire (à voir les fresques murales). Les écuries quant à elles sont alors utilisées par un des haras nationaux établi par Napoléon à partir de 1806 ; un dépôt d'étalons est alors créé à Aurillac. À la bataille d'Austerlitz, Napoléon monte Cantal, un cheval gris truité dont le tableau est visible au Musée d'art et d'archéologie. Lorsque les Haras nationaux déménagent, les écuries sont transformées en salle d’exposition - galerie et de présentation polyvalente, s'y tient notamment tous les ans le Salon des Métiers d'Art d'Aurillac.

    Personnalités nées à Aurillac

    Sylvestre II, pape de l'an mille et mathématicien connu sous le nom de Gerbert d'Aurillac.
    David d'Angers, bronze, 1851. Aurillac, place Gerbert[105],[106].

    Personnalités liées à Aurillac

    Aurillac dans la littérature

    L'action du roman Les Amours Auvergnates de Charles Exbrayat se déroule à Aurillac.

    Héraldique

    Blason d'Aurillac

    Blasonnement des armes traditionnelles de la ville d'Aurillac :

    « De gueules, à trois coquilles d'argent, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or »

     Malte-Brun, la France illustrée (1882)

    .

    Les trois coquilles d'argent, qui étaient à l'origine sur une seule ligne, sont traditionnellement associées au fait qu'Aurillac étai un lieu d'étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle en venant de Clermont-Ferrand (actuellement la via Arvernha)[108]. En réalité, ces trois coquilles sont les armes des Astorg, une famille influente d'Aurillac dont certains sont allés en croisade. Le lien avec la ville de Compostelle ne remonte qu'au XIVe siècle avec la Grande Chanson qui met en scène des pèlerins partis d'Aurillac pour Compostelle[109].

    Le chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or indique les bonnes villes et date de l'époque où Aurillac avait fourni un corps de deux cents hommes d'élite au roi Charles VII pour combattre les Anglais.

    Armoiries (hypothétiques) de Saint :fr:Géraud d'Aurillac Géraud d'Aurillac : Parti d'or à l'engrêlure de sinople en chef, et de sinople à l'engrêlure d'or tout autour

    Blasonnement des armes traditionnelles de l'abbaye et comté d'Aurillac :

    « Parti d'or et de sinople, à la bordure engrêlée de l'un en l'autre. »

    Ces armes étaient à l'origine la bannière de l'abbaye représentant un carré d'herbe, évocation d'un fait miraculeux relaté par Odon de Cluny dans la Vie de Saint Géraud d'Aurillac.

    La couronne de comte rappelle que ce sont les armes de la région qui correspondait à l'ancien domaine du Comte Géraud, c'est-à-dire d'un territoire qui comprenait le Cantalès et le Carladès.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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    2. « Schéma de cohérence territoriale du Bassin d'Aurillac, du Carladès et de la Châtaigneraie », sur scotbacc.fr, .
    3. Géologie de la France. Les Grands Articles d'Universalis, Encyclopaedia Universalis, (lire en ligne), p. 17.
    4. Une ancienne carrière d'argile y est en voie de recolonisation végétale.
    5. Christophe Viguier, ABC Biodiversité de la commune d'Ayrens, CPIE Auvergne, , p. 23.
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    19. Un pape à Aurillac
    20. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    21. « Résultats des élections européennes 2014 »
    22. « Résultats des élections régionales 2015 »
    23. « Résultats de l'élection présidentielle 2017 »
    24. « Résultats des élections législatives 2017 »
    25. « Résultats des élections européennes 2019 »
    26. Élections municipales de 2020 dans le Cantal
    27. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Aurillac, consultée le 27 octobre 2017
    28. Les comptes de la commune
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    51. Coordonnées de Totem Auvergne
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    55. Abeil
    56. Net-truck
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    62. Base Mérimée : Église Notre-Dame-aux-Bois
    63. Notre-Dame-aux-Neiges
    64. Base Mérimée : Abbatiale Saint-Géraud
    65. La peinture murale du XIIe au XVIIe siècle
    66. L’orgue Rabiny de l’abbatiale St Géraud d’Aurillac
    67. Notice no PM15000760, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune
    68. Notice no PM15000072, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue
    69. Base Mérimée : Église du Sacré Cœur
    70. Base Mérimée : Chapelle d'Aurinques
    71. Notice no PM15000080, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la chapelle d'Auringues
    72. Église réformée - Aurillac.
    73. Église évangélique de Pentecôte
    74. Base Mérimée : Ancien château fort Saint-Étienne
    75. Le musée d'Art et d'Archéologie d'Aurillac
    76. Le Muséum des Volcans
    77. Base Mérimée : Maison consulaire
    78. Maison des Consuls à Aurillac
    79. Clocheton de l'ancien collège des jésuites, actuel collége Jeanne-de-la-Treihe
    80. « Musée », notice no PA00093465, base Mérimée, ministère français de la Culture
    81. « Abbatiale Saint-Géraud », notice no PA00093448, base Mérimée, ministère français de la Culture
    82. Base Mérimée : Gendarmerie
    83. « Hôtel de Malras (nouvelle mairie) », notice no PA00093459, base Mérimée, ministère français de la Culture
    84. Base Mérimée : Hôtel de la Préfecture
    85. Kiosque à musique aurillacois
    86. Monument aux morts de la ville
    87. Monument aux Morts, Plaque commémorative Église Saint-Géraud, Plaque commémorative 1939-1945, Monument commémoratif, Monument commémoratif 1870-1871 départemental, Plaque commémorative SNCF, Plaques commémoratives du Lycée Émile Duclaux, Mémorial, Sépulture collective
    88. Monument aux morts
    89. pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable)
    90. « square dit jardin des Carmes », notice no IA15000289, base Mérimée, ministère français de la Culture
    91. « jardin dit Cours Angoulême », notice no IA15000290, base Mérimée, ministère français de la Culture
    92. « jardin potager des chantiers de Peyrolles et d'Aynès », notice no IA15000267, base Mérimée, ministère français de la Culture
    93. « cour jardin de l'hôtel Lasmol », notice no IA15000300, base Mérimée, ministère français de la Culture
    94. « square de Vic », notice no IA15000341, base Mérimée, ministère français de la Culture
    95. « jardin de l'Esplanade dite Le Gravier », notice no IA15000291, base Mérimée, ministère français de la Culture
    96. « jardin de la Préfecture », notice no IA15000327, base Mérimée, ministère français de la Culture
    97. « jardin du Moulin Decrin », notice no IA15000294, base Mérimée, ministère français de la Culture
    98. « parc du château de Fabrègues », notice no IA15000328, base Mérimée, ministère français de la Culture
    99. « parc de Tronquière », notice no IA15000288, base Mérimée, ministère français de la Culture
    100. « jardin d'agrément du château de Noalhac », notice no IA15000338, base Mérimée, ministère français de la Culture
    101. « parc du château de Saint-Etienne », notice no IA15000331, base Mérimée, ministère français de la Culture
    102. « jardin potager du chantier de Me Jean Casse », notice no IA15000268, base Mérimée, ministère français de la Culture
    103. Fontaine des Droits de l'Homme
    104. Fontaine aux grenouilles
    105. Notice sur e-monumen.net : Monument au pape Gerbert
    106. Base Mérimée : Statue du pape Gerbert.
    107. Claude Barthe, Joseph Malègue et le « roman d'idées » dans la crise moderniste in Les romanciers et le catholicisme, Éditions de Paris, 2004, p. 83-97, p. 92. (ISBN 2-85162-107-6)
    108. Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. De l'Auvergne au Quercy : Clermont-Ferrand - Aurillac : Cahors, Chamina, , p. 7.
    109. Denise Péricard-Méa, Louis Mollaret, Dictionnaire de saint Jacques et Compostelle, Éditions Jean-Paul Gisserot, , p. 18.
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