Saint-Paul-des-Landes

Saint-Paul-des-Landes (Sant Pau de las Landas en occitan) est une commune française, située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Paul.

Saint-Paul-des-Landes

L'église.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Aurillac
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac
Maire
Mandat
Patricia Bénito
2020-2026
Code postal 15250
Code commune 15204
Démographie
Gentilé Saint-Paulois
Population
municipale
1 531 hab. (2018 )
Densité 81 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 56′ 40″ nord, 2° 18′ 55″ est
Altitude Min. 536 m
Max. 664 m
Superficie 19,00 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aurillac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Paul-des-Landes
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Paul-des-Landes
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Saint-Paul-des-Landes
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Paul-des-Landes
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Paul-des-Landes
Liens
Site web http://www.saint-paul-des-landes.fr

    Géographie

    Généralités

    Dans le Massif central, à l'ouest du département du Cantal, la commune de Saint-Paul-des-Landes est bordée au sud sur un peu plus d'un kilomètre par l'Authre, un affluent de la Cère.

    Le bourg de Saint-Paul-des-Landes, implanté à l'intersection des routes départementales (RD) 53, 120 et 353, se situe, en distances orthodromiques, dix kilomètres à l'ouest-nord-ouest d'Aurillac.

    Le territoire communal est également desservi par les RD 59, 64, 461 et 553.

    Matin et soir, le bourg est relié par bus à Aurillac et au collège de Laroquebrou.

    La commune se situe dans la plaine de Saint-Paul-des-Landes qui constitue la partie centrale du bassin sédimentaire d’Aurillac. Les formations sédimentaires de ce bassin sont des argiles sableuses sur lesquelles peuvent affleurer des calcaires, témoins de l'avancée marine oligocène (butte-témoin de Puy de Careizac). Les paysages sont à la fois marqués par l’empreinte de l’homme (au travers de l’activité agricole et de l’urbanisation) ainsi que par la présence de l’eau, sous ses aspects les moins dynamiques : bords des rivières souvent dépourvus de végétation, nombreux bas-fonds humides (fonds de vallon) où se développe une végétation spécifique (tourbières), aux alentours de Saint-Paul-des-Landes[1].

    Communes limitrophes

    Saint-Paul-des-Landes est limitrophe de huit autres communes, dont Saint-Victor au nord-ouest par une vingtaine de mètres, et Teissières-de-Cornet au nord-est par moins de cent mètres.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Paul-des-Landes est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,1 %), zones agricoles hétérogènes (36,5 %), forêts (7,9 %), zones urbanisées (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    • En 1283, Bernard de Viescamps, chevalier, fils de Guillaume Gaucelin, seigneur de Viescamps, donne au roi la moitié d'un affar[Quoi ?] qu'il possède et ne tient de personne[Note 3] sur la paroisse de Saint-Paul, afin d'y établir une ville franche. La donation est acceptée par Jacques Lemoine, bailli des Montagnes, mais il semble qu'elle ne fut jamais fondée.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[9]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1800 1813 Antoine Lafage    
    1813 1820 Laurent Noyrit    
    1821 1843 François Lafarge    
    1844 1852 Pierre-Auguste Cruège    
    1852 1857 Louis Laporte    
    1857 1865 Pierre Peyrac    
    1865 1871 Antoine-Arsène Garrouge    
    1871 1873 Auguste Cruège    
    1874 1876 Gabriel de Raffin    
    1877 1887 Pierre-Auguste Cruège    
    1887 1908 Joseph Combes    
    1908 1926 Victor Roquetanière    
    1927 1939 Joseph Volpihac    
    1939 1945 Valentin Clamagirand    
    1945 1946 Jean Roquetanière    
    1947 1964 Isidore Aulhac    
    1965 1977 Pierre Capel    
    1977 1982 Antoine Faure    
    1983 1996 Jean-Louis Soulier    
    1996 2001 Patricia Rumin    
    mars 2001 mai 2020 Jean-Pierre Dabernat DVG Retraité de l'enseignement
    mai 2020 En cours Patricia Bénito[10] PRG Conseillère départementale
    du canton de Saint-Paul-des-Landes (2015- )

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2018, la commune comptait 1 531 habitants[Note 4], en augmentation de 0,2 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    626648645687655720663657602
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    689663684644629601633631634
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    604630654601619609600618557
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    5396157891 0031 1051 1001 3321 3661 399
    2013 2018 - - - - - - -
    1 5281 531-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune regroupe de nombreux commerces, artisans et services : une boulangerie-pâtisserie, une boucherie, une épicerie, une supérette, deux cafés, un restaurant, un distributeur[De quoi ?], deux salons de coiffure et un coiffeur à domicile, un salon d'esthétique, une pharmacie, un cabinet médical avec trois médecins généralistes et un kinésithérapeute, un couvreur, un plombier, un maçon, un charpentier, des paysans, une entreprise de motoculture et de matériel agricole, une entreprise de travaux agricoles, la mairie (un hall d'exposition), une école, une médiathèque, une salle des fêtes, une station-service/lavage, une aire de camping-cars avec prises, un club de foot et de rugby,… (source : mairie de Saint-Paul-des-Landes).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Leybros, qui a appartenu à la famille Fortet ;
    • Château de L'Hospital, appelé autrefois L'Hospital d'Albinhac / L'Hopital d'Albinac, qui a appartenu à la famille Raffin de La Raffinie (Mansus Hospitalis de Albinhaco, 1307)[15],[18] ;
    • Église.

    Patrimoine naturel

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Ce qui montre le caractère allodial de nombreuses seigneuries de Haute Auvergne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Schéma de cohérence territoriale du Bassin d'Aurillac, du Carladès et de la Châtaigneraie », sur scotbacc.fr, .
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Liste des maires de Saint-Paul-des-Landes, sur FranceGenWeb.
    10. « La nouvelle maire a installé son conseil », sur La Montagne, (consulté le )
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. Émile Amé, Dictionnaire topographique du département du Cantal : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, , p. 251, lire en ligne sur Gallica
    16. Jacques Bousquet, Le Rouergue au premier Moyen Âge (vers 800 - vers 1250) : les pouvoirs, leurs rapports et leurs domaines, vol. 2, Société des lettres des sciences et des arts de l'Aveyron, , 896 p. (présentation en ligne), p. 782
    17. Amédée-Louis-Alexandre Trudon des Ormes, « Liste des maisons et de quelques dignitaires de l'ordre du Temple, en Syrie, en Chypre et en France », dans Charles-Jean-Melchior de Vogüé, Revue de l'Orient latin, vol. VII., Paris, Ernest Leroux, (réimpr. 1964) (ISSN 2017-716X, lire en ligne), p. 565, lire en ligne sur Gallica
    18. La forme sous laquelle ce lieu est cité en 1307 (Mansus Hospitalis…) ôte toute possibilité qu'il ait pu appartenir aux templiers contrairement à ce que suggérait Hyppolite Bouffet dans l'article « Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean en Haute-Auvergne », Revue de la Haute-Auvergne, Aurillac, t. XVI, 1914, p. 93, lire en ligne sur Gallica. Il confond avec la maison du Temple d'Albinhac du diocèse de Rodez qui se situait commune de Brommat dans le département de l'Aveyron[16],[17]: « Domus Templi de Albinhaco, Ruthenensis diocesis », 1307. On retrouve ensuite Albinhac parmi les rentes de la commanderie de Carlat à l'époque des Hospitaliers.
    19. [PDF] Marais du Cassan et de Prentegarde, sur INPN, consulté le 29 mars 2018.
    20. « Découverte du marais du Cassan », sur www.cantalpassion.com (consulté le )
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