Jean de Bonnefon

Jean de Bonnefon est un journaliste né le à Calvinet[1] et décédé le à Paris 6e .

Pour les articles homonymes, voir Bonnefon.

Archives généalogiques de François Jean de Bernardon de Bouville 1874-1930

Famille

Jean de Bonnefon appartient à une famille de la bourgeoisie auvergnate[2]. Il est le fils de Charles Bonnefon et de Gabrielle Marie Valentin, sa seconde épouse.

Charles Bonnefon obtient, par jugement du , l'autorisation de porter à nouveau la particule de abandonnée à la Révolution[3]. Jean de Bonnefon est également autorisé, par jugement du tribunal de 1re instance de Mauriac en date du , à écrire son nom sous la forme de Bonnefon [4].

Jean de Bonnefon est aussi connu sous le nom de Bonnefon de Puyverdier.

Il reste célibataire [5].

Biographie

Licencié ès lettres, il est membre de la Société des gens de lettres. Journaliste au Gaulois, directeur du Triboulet, de la revue L'Art et l'autel, revue mensuelle de Beauté chrétienne, il est auteur de nombreux articles critiques, à la tonalité parfois polémique, sur la politique religieuse et le clergé.

Se définissant comme catholique anti-clérical, Jean de Bonnefon a joué un rôle décisif dans la rédaction de la Loi de séparation des Églises et de l'État. En effet, c'est chez lui que, le , fut réalisé le compromis sur le fameux article 4 entre Aristide Briand, rapporteur de la loi, et Monseigneur Fuzet, évêque modéré de Rouen, qu'il avait conviés à dîner.

Il avait beaucoup vécu à Vienne, dans l'intimité de la Hofburg, dont il connaissait les secrets les plus dramatiques et, au Vatican, dont il savait les intrigues [6].

Maire de Calvinet depuis 1908 jusqu'à sa mort, il est officier de la Légion d'honneur. À son décès, il est inhumé à Calvinet, dont la place centrale porte son nom.

Ouvrages de Jean de Bonnefon

  • Les cas de conscience modernes, sans date, Ambert & Cie, 1 vol. in 12°, 276 p. (lire en ligne sur Gallica)
  • Drame impérial. Ce que l'on ne peut pas dire à Berlin, 1888 , Paris, Dentu, 1 vol. in 12°, 276 p. (lire en ligne sur Gallica)
  • Lourdes et ses tenanciers, sans date [1905] , Paris, Louis Michaud, 1 vol. in 12°, 275 p. (lire en ligne sur Gallica)
  • La Ménagerie du Vatican ou le livre de la Noblesse Pontificale, 1906, Paris, société d'Editions de Paroles françaises et romaines, 1 vol. in 4°, 151 p. (lire en ligne sur Gallica) ;
  • La Noblesse de France et les Anoblis de la République, liste complète des familles pourvues de noble parure par le Conseil d'État de 1870 à 1906, sans date [1907], Paris, Michaud, 1 vol. in 12°, 311 p.
  • M. Auguste Maurice Barrès, 1908, Paris, Société d'Editions, 1 vol. in 12°, 61 p. ;
  • Les Dédicaces à la main de M. J. Barbey d'Aurevilly, 1908, Paris, A. Blaizot, 1 vol. in 4°, 237 p. ;
  • La Corbeille des Roses ou les Dames de Lettres, 1909, Paris, Bouville, 1 vol. in 12°, 199 p. ;
  • La Vérité sur Louis XVII, souvenirs inédits de la comtesse d'Apchier, [1912], Paris, Dorbon aîné, 1 vol. in 8°, 344 p. ;
  • Les Curiosités Héraldiques, 1912, Paris, société d'Editions, 1 vol. in 8°, 179 p. ;
  • Le baron de Richemont, fils de Louis XVI, sans date, 1 vol. in 8°, 288 p. ;
  • Les Belles Oeuvres...et les autres, sans date, Paris, Flammarion, 1 vol. in 12°, 368 p. ;
  • Guillaume II et ses ancêtres, 1917, Paris, société d'Edition, 1 vol. in 16°, 76 p. ;
  • Triptyque d'âmes, Chopin, Rodin, Barbey d'Aurevilly, 1926, Paris, Picart, 1 vol. in 8°, 78 p. ;

Pour approfondir

Bibliographie

  • B. de Fossenez, M. Jean de Bonnefon, héraldiste, 1905, Rome, imprimerie de l'Unione Cooperativa, 1 fasc in 8°, 11 p. (tiré à part de la Rivista Araldica 1905) ;
  • Edouard Bouyé, Plume d'aigle ou langue de vipère, Jean de Bonnefon (1867-1928) entre Rome, Paris et Calvinet - Chronique du Veinazès - n° 33 - 2008 (disponible sur pays-veinazes.com)
  • Christian Gury, L'étrange Jean de Bonnefon ou le journalisme à l'estomac, 2016, Cassaniouze, éditions ErosOnyx, 108 p. (ISBN 978 2 918444 30 5)

Article connexe

Liens externes

Notes et références

  1. Jean de Bonnefon, journaliste et poète local, a donné son nom à la place centrale du village.
  2. Pierre-Marie Dioudonnat, Le simili-nobiliaire français, Sedopols 2002, p.93
  3. Base généalogique Roglo
  4. « Pays du Veinazès », sur Pays du Veinazès (consulté le ).
  5. Son acte de décès (n° 795) vue 23/31, Archives de Paris 6 D 223 (consulté le 7 janvier 2018).
  6. Gabriel Louis Pringué, Trente ans de diners en ville, , p. 37
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