Sébastien Pissavy

Sébastien Pissavy, né le , à Aurillac (Cantal), est un entrepreneur français, cocréateur du site Jeuxvideo.com, leader français et européen des sites d'information sur les jeux vidéo[1].

Biographie

Après des études d'informatique (Baccalauréat +4)[2], Sébastien Pissavy lance en 1995, un projet numérique d'Encyclopédie des Trucs et Astuces de Jeux Vidéo[3]. Il déclare alors :

« J'ai réalisé que les joueurs bloquaient tous au même endroit d'un jeu vidéo. Pour les aider à avancer, j'ai rassemblé des astuces dans un document électronique au format texte que j'ai distribué sur disquettes à mes connaissances. »

— Sylvie Jolivet, Les Échos – Sébastien Pissavy, un joueur professionnel[4].

La première version de l'ETAJV sort en 1995 et ne compte à l'époque que des astuces pour 13 jeux vidéo [2]. Devant le succès, il quitte alors son emploi et crée avec François Claustres et Jérôme Stolfo L'Odyssée Interactive en 1997, qui va éditer le serveur minitel 3615 ETAJV qui leur permet de financer le site Jeuxvideo.com[5]. Le site peine cependant à trouver son audience et les revenus ne sont possibles que grâce au minitel. Les fonds injectés dans l'entreprise ne sont par ailleurs financés que par ses fondateurs[6]. En , Sébastien Pissavy embauche son tout premier salarié de l'entreprise. François Claustres, de son côté, quitte la société en 2000.

Fin 1999, Sébastien Pissavy figure parmi les « 100 Français qui feront les années 2000 », selon Le Point[7].

En 2000, Gameloft, rachète 80 % de l'Odyssée intéractive, qui devient alors société anonyme.

Début 2000, Sébastien Pissavy est élu « Auvergnat de l'Année » par les jeunes chambres économiques d'Auvergne, prix qui lui est remis par Valéry Giscard d'Estaing[8].

En 2006, le groupe Hi-Media rachète Jeuxvideo.com à Gameloft[9].

Fin , Sébastien Pissavy quitte son poste de directeur de L'Odyssée Interactive ainsi que la présidence de la SAS[10],[11].

En 2014, Webedia rachète Jeuxvideo.com pour 90 millions d'euros et propose à ses salariés de venir s'installer à Paris. Sébastien Pissavy déplore alors que l'entreprise soit davantage dans une logique financière[12].

En 2017, avec 10 autres fondateurs bénévoles, il crée Catapulte, un incubateur d'entreprises à Aurillac[13].

Bibliographie
  • Jeuxvideo.com - Une Odyssée Interactive, Éditions Pix'n Love, 2013 (ISBN 978-2918272649)

Liens externes

Notes et références
  1. http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/2011/12/22/base-a-aurillac-jeuxvideo-com-est-le-leader-europeen-de-son-secteur-130173.html
  2. Etienne Gless, « "Mieux vaut se planter, que de ne pas avoir essayé" (Sébastien Pissavy, jeuxvideo.com) », sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le ).
  3. « Sébastien Pissavy, un joueur professionnel », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Sylvie Jolivet, Les Echos – Sébastien Pissavy, un joueur professionnel, 20/12/2002.
  5. « JeuxVideo.com (informations sur la société) », sur AFJV (consulté le ).
  6. David Doucet, « Jeuxvideo.com: histoire d'une odyssée », Les Inrockuptibles,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Le Point – Actualité Politique, Monde, France, Économie, High-Tech, Culture », sur Le Point.fr (consulté le ).
  8. http://www.cyberbougnat.net/actus/depart-sebastien-pissavy-jeuxvideocom-cantal-aurillac,6479.html
  9. http://archives.lesechos.fr/archives/2006/LesEchos/19687-157-ECH.htm
  10. http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/2012/09/28/laurillacois-quitte-la-direction-de-jeuxvideo-com-lentreprise-quil-a-cofondee-sur-internet-1279672.html
  11. « Sébastien Pissavy Cofondateur du site Jeuxvideo.com », sur Dynamique-Mag.com, (consulté le ).
  12. Alexandre Piquard, « Aurillac ou Paris : l’heure du choix pour les salariés de Jeuxvideo.com », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  13. Centre France, « Économie - Catapulte, l'incubateur d'entreprises du Cantal », sur www.lamontagne.fr (consulté le )
  • Portail d’Internet
  • Portail du journalisme
  • Portail de la France
  • Portail du jeu vidéo
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.