Chronologie de la guerre franco-allemande de 1870-1871
La chronologie de la guerre franco-prussienne de 1870-71 permet d'appréhender l'histoire de cette guerre par les événements selon leur ordre temporel.
Cette chronologie s'appuie sur différents rapports, extraits du Journal officiel de la République, journaux, ouvrages bibliographiques, et de nombreux mémoires de, journal de… et autres articles.
Date |
du au |
---|---|
Lieu | France et Allemagne |
Casus belli | Dépêche d'Ems |
Issue |
Victoire allemande Traité de Francfort Annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne Proclamation de l'empire allemand Chute de l'empire français et capture de Napoléon III |
Empire français, puis France (Gouvernement de la Défense nationale) | Confédération de l'Allemagne du Nord Royaume de Prusse[1] Royaume de Bavière Grand-duché de Bade Royaume de Wurtemberg |
Napoléon III puis Louis Jules Trochu Léon Gambetta | Guillaume Ier Otto von Bismarck Helmuth von Moltke |
900 000 hommes | 1 200 000 hommes |
139 000 morts 143 000 blessés 320 000 malades 475 000 prisonniers | 120 000 morts 128 000 blessés 300 000 malades |
Batailles
- Chronologie de la guerre franco-prussienne de 1870
- Sarrebruck (08-1870)
- Wissembourg (08-1870)
- Forbach-Spicheren (08-1870)
- Wœrth (08-1870)
- Bitche (08-1870)
- Borny-Colombey (08-1870)
- Mars-la-Tour (08-1870)
- Toul (08-1870)
- Gravelotte (08-1870)
- Metz (08-1870)
- Strasbourg (08-1870)
- Beaumont (08-1870)
- Noisseville (08-1870)
- Sedan (08-1870)
- Montmédy (09-1870)
- Soissons (09-1870)
- Siège de Paris et Chronologie du siège (09-1870)
- Bellevue (10-1870)
- Châteaudun (10-1870)
- Dijon (10-1870)
- Belfort (11-1870)
- La Fère (11-1870)
- Bouvet et Meteor (navale) (11-1870)
- Coulmiers (11-1870)
- Thionville (11-1870)
- Villers-Bretonneux (11-1870)
- Beaune-la-Rolande (11-1870)
- Champigny (11-1870)
- Orléans (12-1870)
- Loigny (12-1870)
- Longeau (12-1870)
- l’Hallue (12-1870)
- Bapaume (01-1871)
- Villersexel (01-1871)
- Le Mans (01-1871)
- Héricourt (01-1871)
- Saint-Quentin (01-1871)
- Buzenval (01-1871)
Elle est succincte concernant les évènements du siège de Paris car on trouvera des explications et une chronologie complète dans l'article concernant la chronologie du siège de Paris.
1870
Juillet
- 20 juillet :
- Le maréchal Le Bœuf est nommé major général de l'armée du Rhin.
- 25 juillet :
- Combat aux avant-postes de Bouzonville (Armée du Rhin)
- 27 juillet :
- L'impératrice Eugénie est nommée régente.
- 28 juillet :
- Napoléon III, accompagné du prince impérial, le sous-lieutenant Louis-Napoléon Bonaparte âgé de 14 ans, se rend à Metz pour prendre la tête de l'armée.
Août
- 2 août :
- Combats de Sarrebruck, auxquels assiste le jeune prince impérial (Armée du Rhin).
- 4 août :
- Bataille de Wissembourg dans le Bas-Rhin, première bataille qui se solde par la retraite des troupes françaises du maréchal de Mac-Mahon (division Douay) devant les troupes prussiennes du Kronprinz. (Armée du Rhin)
- 6 août :
- Bataille de Frœschwiller-Wœrth lors de laquelle la IIIe armée allemande du Kronprinz de Prusse met en déroute les troupes françaises du Maréchal de Mac-Mahon. (Armée du Rhin)
- Charges de Reichshoffen : charges vaines des cuirassiers français sur les villages de Morsbronn (où ils sont anéantis) et de Elsasshausen. (Armée du Rhin)
- Bataille de Forbach-Spicheren : la division du général Frossard est écrasée, à cause de l'inaction du maréchal Bazaine (jaloux de Frossard). (Armée du Rhin)
- Affaire de Rosbruck (Armée du Rhin)
- 8 août :
- Début du siège de Bitche[2]
- 9 août :
- Affaire de Grostenquin (Armée du Rhin)
- Combat de Boulay (Armée du Rhin)
- 10 août :
- Début du siège de Phalsbourg
- 12 août :
- Napoléon III, malade, laisse le maréchal Bazaine prendre la tête de l'armée.
- 13 août :
- 14 août :
- Combats indécis de l'armée du maréchal Bazaine à Borny-Colombey. (Armée de Metz)
- L'Empereur quitte Metz avec le Prince Impérial en direction de Verdun[3]
- Dans les Vosges, le génie fait sauter deux ponts sur la Moselle tandis que les mobiles des Vosges marchent sur Vesoul.
- Les troupes ennemies sont signalées à Vigneulles
- Les correspondances télégraphiques entre Nancy et Paris sont interrompues.
- 15 août :
- Combat de Longeville-lès-Metz (Armée de Metz)
- Affaire de Mars-la-Tour (Armée de Metz)
- 16 août :
- Début du siège de Strasbourg par l'armée prussienne.
- Bataille de Rezonville en Moselle (Armée de Metz).
- les restes de l'armée du maréchal de Mac-Mahon se replient sur Châlons.
- Combats indécis à Gravelotte, où le Maréchal Bazaine, à la tête de deux armées aurait pu faire capituler une armée allemande isolée.
- Les Allemands mettent le siège devant Toul.
- 16 août-14 septembre :
- 18 août :
- Bataille de Saint-Privat, d'Amanvillers au nord-ouest de Metz, en Moselle, où les troupes du maréchal Bazaine subissent une défaite qui lui retire toute possibilité de sortir de Metz (Armée de Metz).
- 20 août :
- Début du siège de Metz par la IIe armée prussienne.
- 24 août au 28 octobre
- Défense de Verdun dans la Meuse
- 25 août :
- Ayant reconstitué une armée, le maréchal de Mac-Mahon accompagné de Napoléon III passe à l'offensive avec 120 000 soldats pour tenter de percer les troupes prussiennes et dégager le maréchal Bazaine de Metz. Il doit cependant prendre la direction de Sedan, car la route directe est barrée par les armées prussiennes.
- Affaire de Passavant (Armée de Châlons)
- Affaire de Sivry-sur-Ante (Armée de Châlons)
- 26 août :
- Affaire de Lauvallières (Armée de Metz)
- Combat aux avant-postes de Metz (Armée de Metz)
- 27 août :
- Combat aux avant-postes de Metz (Armée de Metz)
- Combat de Buzancy (Armée de Châlons)
- 29 août :
- Combat de Bois-des-Dames (Armée de Châlons)
- 30 août :
- Bataille de Beaumont un corps d'armée chargé de défendre le flanc de l'armée de Mac-Mahon est défait par l'armée du prince de Saxe. L'armée Mac-Mahon se retire sur la citadelle de Sedan.
- Affaire de Poix (Armée de Châlons)
- 31 août :
- Deux armées prussiennes, avec 240 000 hommes et 700 canons, sous les ordres des princes royaux de Prusse et de Saxe à la poursuite des troupes françaises du maréchal de Mac-Mahon, la bataille de Sedan commence (le Roi de Prusse et le Chancelier Bismarck sont présents) (Armée de Châlons).
- Début de la Bataille de Bazeilles (Armée de Châlons)
- Début de la bataille de Noisseville-Servigny qui durera jusqu'au 1er septembre (Armée de Metz).
Septembre
- 1er septembre :
- Affaire de Mohon près Mézières (Armée de Châlons)
- Bataille de Sedan (Armée de Châlons)
- Dès le début, en observant les combats de Bazeilles (flanc est) sur une colline du village de Balan, le maréchal de Mac-Mahon est blessé, et remplacé par le Général Ducrot puis par le général Wimpffen qui invoque un ordre du gouvernement de remplacer le commandant en chef en cas de d'empêchement. Cette succession de chefs engendre un plan de bataille incohérent.
- Fin de la Bataille de Bazeilles où les Marsouins de l'infanterie de marine opposent une résistance héroïque contre les troupes bavaroises.
- Afin d'éviter l'encerclement de la citadelle, les chasseurs d’Afrique du général Margueritte effectuent d'héroïques mais vaines charges sur le plateau de Floing (flanc ouest).
- Finalement, les troupes désorganisées se replient sur la citadelle de Sedan. Encerclées et sous le feu de l'artillerie des États Allemands qui tire sur la ville citadelle, Napoléon III fait hisser le drapeau blanc, pour éviter un massacre. Il est 16h30 la bataille est perdue. Le général de Wimpffen commande la reddition de la ville.
- Fin de la bataille de Noisseville-Servigny (Armée de Metz)
- Affaire de Chalampé-sur-le-Rhin (Armée de Metz)
- 1er septembre au 10 novembre :
- Défense de Neuf-Brisach dans le Haut-Rhin
- 2 septembre :
- L'empereur Napoléon III est fait prisonnier. Signature de l'acte de reddition par De Wimpffen et Von Molkte au château de Bellevue situé à 2 km au sud de Sedan.
- Bilan de la bataille de Sedan : 15 000 Français tués ou blessés, 91 000 prisonniers internés sur la presqu'île d'Iges bordée par la Meuse et un canal (ce lieu d'internement fut appelé "le camp de la misère"), 10 000 ont réussi à se replier sur Paris et 3 000 sont internés en Belgique ; du côté allemand, 10 000 morts ou blessés sur 250 000 hommes.
- 3 septembre :
- Napoléon III est emmené en captivité en Allemagne (au château Wilhelmshöhe, à Cassel).
- À partir du 4 septembre les troupes allemandes se dirigent vers Paris pour l'investir
- 5 septembre :
- Affaire de la ferme de Bellecroix[4] (Armée de Metz)
- Défense de Montmédy
- 9 septembre :
- 11 septembre-16 octobre :
- 14 septembre :
- 17 septembre :
- 18 septembre :
- Affaire du bois de Woippy (Armée de Metz)
- Paris est désormais totalement investie
- 19 septembre :
- Début du siège de Paris (Armée de Paris)
- Reconnaissance sur Chevilly
- Première bataille de Châtillon (Armée de Paris)
- 20 septembre :
- Affaire de Bobigny (Armée de Paris)
- 20 septembre au 24 novembre
- 21 septembre :
- Combat du bois de Vigneulles (Armée de Metz)
- 22 septembre :
- Affaire de Nouilly (Armée de Metz)
- Combat de Colombey (Armée de Metz)
- Affaire de Maison-Rouge[6] (Armée de Metz)
- Affaire de Maisons-Alfort (Armée de Paris)
- 23 septembre :
- Combat d'avant postes au Bourget (Armée de Paris)
- Combat de Villejuif (Armée de Paris)
- Défense de la redoute des Hautes-Bruyères (Armée de Paris)
- Combat de Pierrefitte (Armée de Paris)
- Reconnaissance sur Chilleurs-aux-Bois dans le Loiret (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Vany (Armée de Metz)
- Affaire de Chieulles (Armée de Metz)
- Affaire de Peltre (Armée de Metz)
- 24 septembre :
- Engagement de Crouy-en-Thelle dans l'Oise (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 24 septembre au 14 octobre
- Défense de Soissons dans l'Aisne
- 25 septembre :
- Affaire de Celles-sur-Plaine dans les Vosges (Armée de l'Est)
- 26 septembre :
- Affaire de la Croix-Briquet dans le Loiret[7] (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 27 septembre :
- Capitulation de Strasbourg.
- Combat de Peltre (Armée de Metz)
- Combat de Colombey-Mercy (Armée de Metz)
- Affaire des Maxes (Armée de Metz)
- Combat de Raon-l'Etape dans les Vosges (Armée de l'Est)
- 30 septembre :
- Combat d'avant postes à Créteil (Armée de Paris)
- Combat de Clamart (Armée de Paris)
- Combat de Chevilly (Armée de Paris)
- Combat de Notre-Dame-des-Mèches (Armée de Paris)
- Combat du Moulin de Saquet (Armée de Paris)
- Escarmouche des Alluets en Seine-et-Oise-Yvelines (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Escarmouche du bois de Vigneulles (Armée de Metz)
- Escarmouche aux Maxes (Armée de Metz)
Octobre
- 1er octobre :
- Combat aux avant-postes de Drancy (Armée de Paris)
- Combat à Neuville-aux-Bois dans le Loiret (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie).
- Embuscade au lieu-dit les Pins-du-Phalanstère entre Saint-Léger-en-Yvelines et Condé-sur-Vesgre[8],[9]. (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie).
- Escarmouche de Lessy (Armée de Metz)
- Affaire du Chalet Billaudel (Armée de Metz)
- 1er combat de Ladonchamps (Armée de Metz)
- 4 octobre :
- Affaire d'Épernon en Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Défense du château de Ladonchamps (Armée de Metz)
- 5 octobre :
- Combat de Toury en Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 6 octobre :
- Combat aux avant-postes en avant de Bondy (Armée de Paris)
- Combat de la Bourgonce dans les Vosges (Armée de l'Est)
- 7 octobre :
- Bataille de Ladonchamps de Bellevue et des Trappes (Armée de Metz)
- Combat aux avant-postes de Villetaneuse (Armée de Paris)
- Combat aux avant-postes de Bezons : Les éclaireurs de la garde nationale de la Seine du commandant Ribeaux, les éclaireurs volontaires de la 1re division d’infanterie et 4 escadrons du 2e régiment de dragons et du 1er régiment de gendarmerie à cheval, soutenus par 4 batteries d’artillerie, s’avancent dans la plaine de Gennevilliers jusqu’aux bords de la Seine, ou ils engagent une vive fusillade avec les tirailleurs ennemis embusqués sur l’autre rive entre Bezons et Argenteuil (Armée de Paris) .
- 8 octobre :
- Combat en avant du fort de Vanves (Armée de Paris)
- Un détachement des francs-tireurs de Paris, un détachement des tirailleurs des Ternes sous les ordres du commandant Thierrard ainsi que 600 gardes mobiles des 7e bataillon de la Seine, 4e bataillon d’Ille-et-Vilaine et 1er bataillon de l’Aisne sous le commandement du général Martenot effectuent une reconnaissance sur la Malmaison en passant par Nanterre et Rueil et entrent dans le parc en effectuant une brèche.
Dans le même temps, 4 compagnies de gardes mobiles de la garnison du Mont-Valérien et les éclaireurs volontaires entrent également dans le parc par le Sud-Ouest (Armée de Paris). - Affaire de Fontaine-la-Rivière de l'Essonne (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Les Allemands incendient Chérisy[10],[11] (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 9 octobre :
- Combat de Rambervillers dans les Vosges (Armée de l'Est)
- 10 octobre :
- Combat d'Artenay dans le Loiret (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat aux avant-postes de Woippy (Armée de Metz)
- Défense de Civry
- 11 octobre :
- Combats aux avant-postes de Stains (Armée de Paris)
- Combat d'Orléans (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 12 octobre :
- Combat de Breteuil dans l'Oise (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Défense du château de Ladonchamps (Armée de Metz)
- Combat d'Épinal dans les Vosges (Armée de l'Est)
- 12 octobre au 18 novembre :
- Défense de Montmédy dans la Meuse
- 13 octobre :
- Deuxième bataille de Châtillon (Armée de Paris)
- Combat de Bagneux (Armée de Paris)
- Combats aux avant-postes de Fontenay-sous-Bois (Armée de Paris)
- 14 octobre :
- Combat d'Ecouis dans l'Eure (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Défense de Civry
- 15 octobre :
- Combats aux avant-postes du Raincy (Armée de Paris)
- Reconnaissance près de Labaroche dans le Haut-Rhin (Armée de l'Est)
- Défense de Civry
- 18 octobre :
- Combats aux avant-postes de Bondy (Armée de Paris)
- Bataille de Châteaudun en Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 19 octobre :
- Escarmouche d'Etrépagny dans l'Eure (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 21 octobre :
- Première bataille de Buzenval (Armée de Paris)
- Combats aux avant-postes de Champigny (Armée de Paris)
- Défense du Moulin-Cachan (Armée de Paris)
- Combats devant Maisons-Alfort (Armée de Paris)
- Combat de Grandpuits en Seine-et-Marne (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Dreux en l'Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat devant Chartres en l'Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Luisant en l'Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Jouy en l'Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat aux avant-postes de Moulins-lès-Metz (Armée de Metz)
- Premier combat de Cussey-sur-l'Oignon dans le Doubs (Armée de l'Est)
- 22 octobre :
- Combat de Châtillon-le-Duc dans les Doubs (Armée de l'Est)
- Combat d'Auxon-Dessus dans les Doubs (Armée de l'Est)
- 23 octobre :
- Deuxième combat de Cussey-sur-l'Oignon dans le Doubs[12] (Armée de l'Est)
- Lettre du roi de Prusse Guillaume Ier en réponse au courrier de l'ex-impératrice, Eugénie de Montijo, réfugiée en Angleterre.
- 24 octobre :
- Combats aux avant-postes de Bondy (Armée de Paris)
- Méprise de Dreux : Fusillade entre mobiles et francs tireurs se prenant les uns et les autres pour des Prussiens (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie).
- Affaire de la forêt d'Hécourt dans l'Eure (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 25 octobre :
- Combat de Binas dans le Loir-et-Cher (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Nogent-sur-Seine dans l'Aube (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 27 octobre :
- Combat de Saint-Seine-sur-Vingeanne en Côte-d'Or (Armée de l'Est)
- Combat de Talmay en Côte-d'Or (Armée de l'Est)
- 28 octobre :
- Capitulation du maréchal Bazaine à Metz livrant à l'ennemi près de 150 000 prisonniers et un matériel considérable (Armée de Metz).
- Combat de Formerie dans l'Oise[13] (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 28 octobre-30 octobre :
- 29 octobre :
- Affaire du Mont-Rolant, près Dole dans le Jura (Armée de l'Est)
- 30 octobre :
- Première bataille de Dijon en Côte-d'Or (Armée de l'Est)
- Combats aux avant-postes de la plâtrière de Vitry (Armée de Paris)
- 31 octobre :
- Combat d'Illiers en Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
Novembre
- 3 novembre :
- Combats en avant du fort de Nogent (Armée de Paris)
- 5 novembre :
- Combat de Germigney en Haute-Saône (Armée de l'Est)
- 7 novembre :
- Combats de Vallière et de Saint-Laurent-des-Bois en Loir-et-Cher (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de Brethenay en Haute-Marne (Armée de l'Est)
- Affaire de Provenchères en Haute-Marne (Armée de l'Est)
- 7 novembre au :
- Défense de Langres en Haute-Marne (Armée de l'Est)
- 9 novembre :
- Combat naval entre le Bouvet et le Meteor au large de La Havane
- Bataille de Coulmiers (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combats aux avant-postes d'Arcueil-Cachan (Armée de Paris)
- 13 novembre au :
- Siège de La Fère dans l'Aisne
- 13 novembre au 1er janvier 1871 :
- 15 novembre :
- Combats à la barricade de Vitry (Armée de Paris)
- 16 novembre :
- Combats en avant de La Varenne-Saint-Hilaire (Armée de Paris)
- 17 novembre :
- Combat de Tréon en Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 18 novembre :
- Affaire d'Illiers en Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de Chevannes dans le Loiret (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de Jaudrais en Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Torçay en Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de Villeneuve-sur-Yonne dans l'Yonne (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de Mantoche en Haute-Saône (Armée de l'Est)
- 19 novembre :
- Combats au Petit-Bry (Armée de Paris)
- 20 novembre :
- Combats au fort de Nogent (Armée de Paris)
- Combat de Chagny en Saône-et-Loire (Armée de l'Est)
- Affaire de Vouël et de Terngier, près de La Fère dans l'Aisne (Armée du Nord)
- 21 novembre :
- Affaire de Thiron-Gardais en Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combats de la Fourche, de la Madeleine et de Bretoncelles[14] dans l'Orne
- 22 novembre :
- Affaire de La Ferté-Bernard dans la Sarthe (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Vougeot en Côte-d'Or (Armée de l'Est)
- Défense de Longwy en Meurthe
- 23 novembre :
- Combat d'Arnay-le-Duc en Côte-d'Or (Armée de l'Est)
- 24 novembre :
- Combats aux avant-postes de Bondy (Armée de Paris)
- Combats de Chilleurs, Ladon, Boiscommun, Neuville-aux-Bois et Maizières dans le Loiret[15] (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Reconnaissance sur Démuin, dans la Somme (Armée du Nord)
- Capitulation de Thionville dans la Moselle
- 25 novembre :
- Affaire de la barricade du Pont de Sèvres (Armée de Paris)
- Affaire de Broué en Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de Connerré dans la Sarthe (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire d'Auxon dans l'Aube (Armée de l'Est)
- Défense de La Fère dans l'Aisne (Armée du Nord)
- Défense de Phalsbourg dans la Meurthe
- 26 novembre :
- Affaire de Maulu dans l'Eure[16],[17] (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Lorcy dans le Loiret (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Reconnaissance en avant de Châteaudun en Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combats de Pasques, Prenois et Hauteville en Côte-d'Or (Armée de l'Est)
- Combat de Gentelles, dans la Somme (Armée du Nord)
- Engagement de Couzon, près Langres, en Haute-Marne (Armée de l'Est)
- 27 novembre :
- Bataille d'Amiens, 27 novembre-1er décembre 1870 (Armée du Nord)
- Bataille de Villers-Bretonneux, dans la Somme (Armée du Nord)
- Combats de Talant, Pasques et Lantenay en Côte-d'Or (Armée de l'Est)
- Reddition de La Fère dans l'Aisne
- 28 novembre :
- Bataille de Beaune-la-Rolande (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 29 novembre :
- Combat de la Gare-aux-Bœufs (Armée de Paris)
- Combat de l'Haÿ (Armée de Paris)
- Affaire de Saint-Denis-le-Ferment dans l'Eure (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de La Chapelle-Onzerain dans le Loiret (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Défense du pont de Varize en Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 29 novembre-3 décembre :
- Bataille de Champigny également appelée bataille de Villiers (Armée de Paris)
- Nuit du 29-30 novembre :
- Combat d'Etrépagny dans l'Eure (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 30 novembre :
- Combat de Choisy-le-Roi (Armée de Paris)
- Combat de Boiscommun dans le Loiret (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Nuits en Côte-d'Or (Armée de l'Est)
Décembre
- 1er décembre
- Combats de Terminiers et de Villepion en Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Bellegarde dans le Loiret (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat d'Autun en Saône-et-Loire (Armée de l'Est)
- 2 décembre-4 décembre :
- Bataille d'Orléans dans le Loiret (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 2 décembre :
- Bataille de Loigny en Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat aux avant-postes de Montmesly entre le 117e régiment d'infanterie et l'ennemi (Armée de Paris)
- 3 décembre :
- Début du siège de Belfort
- Combats d'Artenay-Chevilly-Cercottes dans le Loiret (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Châteauneuf en Côte-d'Or (Armée de l'Est)
- 4 décembre :
- Bataille autour d'Orléans dans le Loiret (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Buchy en Seine-Inférieure (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 6 décembre :
- Affaire de la ferme du Tremblay[18],[19] ou est engagé le régiment des mobiles de la Vienne (Armée de Paris)
- Combat de Meung dans le Loiret (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de Sully-sur-Loire dans le Loiret (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Nuit du 9 au 10 décembre
- Surprise de Ham, dans la Somme (Armée du Nord). Le fort de Ham, Occupé par les Prussiens, capitule et tombe aux mains des troupes françaises. C'est la seule capitulation Prussienne dans cette guerre.
- 7 au 11 décembre
- Combats de Villarceau, Josnes, Cravant, Lorges et Beaugency dans le Loiret (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 11 décembre :
- Reconnaissance en avant d'Oiselay en Haute-Saône (Armée de l'Est)
- 12 décembre :
- Fin du siège de Phalsbourg
- 13 décembre :
- Occupation de Blois par les troupes Prussiennes
- Reconnaissance près de Vierzon dans le Cher (Armée de l'Est)
- 14 décembre :
- Combats de Frétéval et de Morée dans le Loir-et-Cher (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Capitulation de Montmédy
- 15 décembre :
- Prise de la ferme de la Thibaudière (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Vendôme dans le Loir-et-Cher (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 16 décembre :
- Combat aux avant-postes de Pezou dans le Loir-et-Cher (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat du château de la Tuilerie (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Morée dans le Loir-et-Cher (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Longeau en Haute-Marne (Armée de l'Est)
- 17 décembre :
- Combat de Droué dans le Loir-et-Cher (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Sédition à Bernay (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 18 décembre :
- Deuxième bataille de Dijon également appelée bataille de Nuits en Côte-d'Or (Armée de l'Est)
- Reconnaissance sur Montrambert sur la rive gauche de l'Ognon dans le Doubs (Armée de l'Est)
- Combat aux avant-postes de La Folie-Nanterre[20] (Armée de Paris).
- Affaire devant Langres, en Haute-Marne (Armée de l'Est)
- 19 décembre :
- 20 décembre :
- Combat de Monnaie en Indre-et-Loire (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 21 décembre :
- Deuxième bataille du Bourget (Armée de Paris)
- Combat du Moulin de Saquet ou se trouve engagé le 111e régiment d'infanterie (Armée de Paris)
- Combat de Ville-Evrard ou se trouve engagé le 112e régiment d'infanterie et dans lequel le général Favé sera blessé et le général Blaise succombera à ses blessures le 22 décembre (Armée de Paris).
- Affaire près de La Ferté-Bernard dans la Sarthe (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 21 décembre-22 décembre :
- Combats aux avant-postes de l'île du Chiard à Nanterre (Armée de Paris).
- 22 décembre :
- Combats au parc de Maison-Blanche (Armée de Paris)
- L'artillerie allemande bombarde le plateau d'Avron (Armée de Paris)
- Combat d'avant-postes à Clamart (Armée de Paris)
- 23 décembre :
- Bataille de Pont-Noyelles, dans la Somme (Armée du Nord)
- Affaire devant Langres, en Haute-Marne (Armée de l'Est)
- 23 décembre-24 décembre :
- Bataille de l'Hallue également appelée de bataille de Pont-Noyelles
- 24 décembre :
- Affaire de Nointot-Bolbec en Seine-Maritime (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 25 décembre :
- Affaire de Nouzon, dans les Ardennes (Armée du Nord)
- Affaire de Bricon près de Langres, en Haute-Marne (Armée de l'Est)
- 26 décembre :
- Affaire de la Maison-Blanche (Armée de Paris)
- 27 décembre :
- Début du siège de Péronne (Armée du Nord)
- L'artillerie allemande bombarde le plateau d'Avron (Armée de Paris)
- Combat d'avant-postes à Vitry (Armée de Paris)
- Combat d'avant-postes à Meudon (Armée de Paris)
- Combat de Montoire dans le Loir-et-Cher (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Saint-Quentin-lès-Trôo dans le Loir-et-Cher (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire d'Essertine (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 28 décembre :
- L'artillerie allemande bombarde le plateau d'Avron (Armée de Paris)
- Défense du fort de Rosny (Armée de Paris)
- Affaire de Longpré, près d'Abbeville, dans la Somme (Armée du Nord)
- 29 décembre :
- L'artillerie allemande bombarde le plateau d'Avron (Armée de Paris)
- Défense du fort de Nogent (Armée de Paris)
- Affaire de Bondy (Armée de Paris)
- Embuscade près de Montmirail dans la Sarthe (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 30 décembre :
- Combat des Moulineaux en Seine-Inférieure (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 31 décembre :
- Combat de Châtillon-sur-Loire dans le Loiret (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de la Tuilerie (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de Bourgtheroulde dans l'Eure (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Château-Robert en Seine-Inférieure (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combats de Vendôme, Bel-Air et Danzé dans le Loir-et-Cher (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de Crésancey en Haute-Saône (Armée de l'Est)
1871
Janvier
- 1er janvier :
- Combat d'avant-postes à Rueil (Armée de Paris)
- Reddition de Mézières (Ardennes)
- 2 janvier :
- Affaire de Conflans-sur-Seine dans la Marne (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Reconnaissance sur Lancé dans le Loir-et-Cher (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire du village de Courceaux dans l'Yonne (Armée de l'Est)
- Affaire d'Abbévillers dans le Doubs (Armée de l'Est)
- Combat d'Achiet-le-Grand-Béhagnies, dans le Pas-de-Calais (Armée du Nord)
- 3 janvier :
- Bataille de Bapaume dans le Pas-de-Calais (Armée du Nord)
- Combat d'avant-postes à La Folie-Nanterre (Armée de Paris)
- 4 janvier :
- Combats de Robert-le-Diable et du Bourgtheroulde dans l'Eure (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de La Londe en Seine-Inférieure (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 5 janvier :
- Combat aux avant-postes de Boulogne (Armée de Paris)
- Combat aux avant-postes de Villejuif (Armée de Paris)
- Combat aux avant-postes de Noisy (Armée de Paris)
- Les redoutes des Hautes-Bruyères et du Moulin-Saquet ont eu à supporter un véritable bombardement (Armée de Paris).
- Combat de Lévrecy en Haute-Saône (Armée de l'Est)
- Du 5 janvier au 22 janvier :
- Bombardement quotidien du fort de Vanves (Armée de Paris)
- 6 janvier :
- Combat aux avant-postes du Bas-Meudon (Armée de Paris)
- Affaire des Roches en Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire du Gué du Loir en Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de La Fourche en Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de Lunay en Loir-et-Cher (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat d'Epuisay en Loir-et-Cher (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Azé-Mazangé en Loir-et-Cher (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de la forêt de Vendôme en Loir-et-Cher (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Mont-Levernois en Haute-Saône (Armée de l'Est)
- Du 7 janvier au 27 janvier :
- Bombardement quotidien du fort d'Issy (Armée de Paris)
- Bombardement quotidien du fort de Montrouge (Armée de Paris)
- 7 janvier :
- Le bombardement allemand touche le lycée de Vanves et la courtine 68-69 faisant plusieurs victimes (Armée de Paris)
- Combat de Villeporcher en Loir-et-Cher (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat près de Nogent-le-Rotrou en Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Villechauve en Loir-et-Cher (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire près de Châteaurenault en Indre-et-Loire (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Clerval dans le Doubs (Armée de l'Est)
- 8 janvier :
- Affaire en avant de Saint-Laurent dans l'Indre (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Bellême dans l'Orne (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Villechaumont dans le Loiret (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Vancé dans la Sarthe (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 9 janvier :
- Bataille de Villersexel en Haute-Saône (Armée de l'Est)
- Affaire de Villers-la-Ville en Haute-Saône (Armée de l'Est)
- Combat d'Ardenay dans la Sarthe (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Duneau dans la Sarthe (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de Brives dans la Sarthe (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de Saint-Pierre-du-Lorouer dans la Sarthe (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de Saint-Georges dans la Sarthe (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 10 janvier :
- Fin du siège de Péronne (capitulation française)
- Combat au Moulin de Pierre (Armée de Paris)
- Combats de Parigné-l'Evêque, de Changé et de Champagné dans la Sarthe (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 11 janvier-12 janvier :
- Bataille du Mans dans la Sarthe (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Défense de Saint-Denis et de la batterie de la Courneuve (Armée de Paris)
- 12 janvier :
- Combat aux avant-postes de Créteil (Armée de Paris)
- Défense de la redoute de la Boissière (Armée de Paris) (Armée de Paris)
- 13 janvier :
- Coup de main sur le Moulin de Pierre
- Combat d'Yvré-l'Evêque dans la Sarthe (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Chassillé dans la Sarthe (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat d'Arcey-Sainte-Marie dans le Doubs (Armée de l'Est)
- Combat de Croix dans le Doubs (Armée de l'Est)
- 14 janvier :
- Combat de Beaumont-sur-Sarthe dans la Sarthe (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Troisième bataille de Dijon
- 15 janvier :
- Combat de Sillé-le-Guillaume dans la Sarthe (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de Saint-Remy-le-Guillaume dans la Sarthe (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de Nonneville en Eure-et-Loir (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de Meslay en Mayenne (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat d'Alençon dans l'Orne (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Saint-Jean-sur-Erve en Mayenne (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de Pozières dans la Somme (Armée du Nord)
- Combat de Masnières dans le Nord (Armée du Nord)
- 15 janvier-17 janvier :
- 16 janvier :
- Le bombardement allemand touche le bastion 65 faisant plusieurs victimes (Armée de Paris).
- Affaire d'Avallon dans l'Yonne (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 17 janvier
- Combat à Arcueil-Cachan (Armée de Paris)
- Combat de Bolbec en Seine-Inférieure (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de Saint-Romain en Seine-Inférieure (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 18 janvier :
- Le bombardement allemand touche le bastion 67 faisant plusieurs victimes (Armée de Paris).
- Affaire de Sainte-Mélaine près Laval en Mayenne (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat d'Abbévillers dans le Doubs (Armée de l'Est)
- Affaire de Brennes près Langres, en Haute-Marne (Armée de l'Est)
- 19 janvier :
- Bataille de Saint-Quentin dans l'Aisne (Armée du Nord)
- Seconde bataille de Buzenval (Armée de Paris)
- La redoute des Hautes-Bruyères est bombardée (Armée de Paris).
- Combat de Vesoul en Haute-Saône (Armée de l'Est)
- 20 janvier :
- Combat devant Le Bourget (Armée de Paris)
- 21 janvier :
- Le fort de l'Est est bombardé (Armée de Paris)
- Affaire de La Flèche dans la Sarthe (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Bernay dans l'Eure (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Combat de Dôle dans le Jura (Armée de l'Est)
- Affaire de Villiers-sur-Suize près de Langres, en Haute-Marne (Armée de l'Est)
- 21-25 janvier
- Défense de Salins dans le Jura
- 23 janvier :
- Combat aux avant-postes du Bas-Meudon (Armée de Paris)
- Surprise de la Roche-sur-Yonne dans l'Yonne (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- 23 janvier-26 janvier :
- Défense de Besançon
- 24 janvier :
- Combat de Prauthoy près de Langres, en Haute-Marne (Armée de l'Est)
- 25 janvier :
- Le fort de l'Est est bombardé (Armée de Paris)
- 21 janvier-23 janvier :
- Combat autour de Dijon en Côte-d'Or (Armée de l'Est)
- 21 janvier-26 janvier :
- Bataille du Mans
- Bombardement de Saint-Denis (Armée de Paris)
- 23 janvier :
- 26 janvier :
- Le gouvernement fait pressentir l'armistice.
- Combat devant La Courneuve (Armée de Paris)
- Combat de Vorges dans le Doubs (Armée de l'Est)
- 27 janvier :
- Reconnaissance sur Blois en Loir-et-Cher (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Affaire de Bricon, en Haute-Marne (Armée de l'Est)
- 28 janvier :
- Combat du faubourg de Vienne[21] à Blois en Loir-et-Cher (Armée de la Loire et corps de troupe en Normandie)
- Capitulation de Paris et signature de l'armistice.
- 29 janvier :
- 31 janvier :
- Combat de Vaux dans le Doubs (Armée de l'Est)
Convention d'armistice
Une convention d'armistice est arrêtée entre Otto von Bismarck, et Jules Favre, ministre des affaires étrangères du gouvernement de la Défense nationale :
« CONVENTION
Entre M. le comte de Bismarck, chancelier de la Confédération germanique, stipulant au nom de S. M. l'empereur d'Allemagne, roi de Prusse, et M. Jules Favre, ministre des affaires étrangères du gouvernement de la Défense nationale, munis de pouvoirs réguliers,
Ont été arrêtées les conventions suivantes:
- ARTICLE PREMIER.
Un armistice général, sur toute la ligne des opérations militaires eu cours d'exécution entre les armées allemandes et les armées françaises, commencera pour Paris aujourd'hui même, pour les départements dans un délai de trois jours ; la durée de l'armistice sera de vingt et un jours, à dater d'aujourd'hui, de manière que, sauf le cas où il serait renouvelé, l'armistice se terminera partout le 19 février, à midi.
Les armées belligérantes conserveront leurs positions respectives, qui seront séparées par une ligne de démarcation. Cette ligne partira de Pont I'Ëvèque, sur les côtes du département du Calvados, se dirigera sur Lignières, dans le Nord-Est du département de la Mayenne, en passant outre Briouze et Fromentel en touchant au département de la Mayenne à Lignières, elle suivra la limite qui sépare ce département de celui de l'Orne et de la Sarthe, jusqu'au nord de Morannes, et sera continuée de manière à laisser à l'occupation allemande les départements de la Sarthe, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, du Loiret, de l'Yonne, jusqu'au point où, à l'Est de Quarré-les-Tombes, se touchent les départements de la Côte-d'Or, de la Nièvre et de l'Yonne. À partir de ce point, le tracé de la ligne sera réservé à une entente qui aura lieu aussitôt que les parties contractantes seront renseignées sur la situation actuelle des opérations militaires en exécution dans les départements de la Côte-d'Or, du Doubs et du Jura. Dans tous les cas, elle traversera le territoire composé de ces trois départements, en laissant à l'occupation allemande les départements situés au Nord, à l'armée française ceux situés au Midi de ce territoire.
Les départements du Nord et du Pas de Calais, les forteresses de Givet et de Langres, avec le terrain qui les entoure à une distance de dix kilomètres, et la péninsule du Havre jusqu'à une ligne à tirer d'Étretat, dans la direction, de Saint Romain, resteront en dehors de l'occupation allemande.
Les deux armées belligérantes, et leurs avant postes de part et d'autre, se tiendront à une distance de dix kilomètres au moins des lignes tracées pour séparer leurs positions.
Chacune des deux armées se réserve le droit de maintenir son autorité dans le territoire qu'elle occupe, et d'employer les moyens que ses commandants jugeront nécessaires pour arriver à ce but.
L'armistice s'applique également aux forces navales des deux pays, en adoptant le méridien de Dunkerque comme ligne de démarcation, à l'Ouest de laquelle se tiendra la flotte française, et à l'est de laquelle se retireront, aussitôt qu'ils pourront être avertis, les bâtiments de guerre allemands qui se trouvent dans les eaux occidentales. Les captures qui seraient faites après la conclusion et avant la notification de l'armistice, seront restituées, de même que les prisonniers qui pourraient être faits de part et d'autre, dans des engagements qui auraient en lieu dans l'intervalle indiqué.
Les opérations militaires sur le terrain des départements du Doubs, du Jura et de la Côte-d'Or, ainsi que le siège de Belfort, se continueront indépendamment de l'armistice, jusqu'au moment ou l'on se sera mis d'accord sur la ligne de démarcation dont le tracé à travers les trois départements mentionnés a été réservé à une entente ultérieure.
- ARTICLE 2.
L'armistice ainsi convenu a pour but de permettre au gouvernement de la défense nationale de convoquer une Assemblée librement élue qui se prononcera sur la question de savoir : si la guerre doit être continuée, ou à quelles conditions a paix doit être faite.
L'Assemblée se réunira dans la ville de Bordeaux.
Toutes les facilités seront données par les commandants des armées allemandes pour l'élection et la réunion des députés qui la composeront.
- ARTICLE 3.
Il sera fait immédiatement remise à l'armée allemande, par l'autorité militaire française, de tous les forts formant le périmètre de la défense extérieure de Paris, ainsi que de leur matériel de guerre. Les communes et les maisons situées en dehors de ce périmètre ou entre les forts pourront être occupées par les troupes allemandes, jusqu'à une ligne à tracer par des commissaires militaires. Le terrain restant entre cette ligne et l'enceinte fortifiée de la ville de Paris sera interdit aux forces armées des deux parties. La manière de rendre les forts, et le tracé de la ligne mentionnée formeront l'objet d'un protocole à annexer à la présente convention.
- ARTICLE 4.
Pendant la durée de l'armistice, l'armée allemande n'entrera pas dans la ville de Paris.
- ARTICLE 5.
L'enceinte sera désarmée de ses canons, dont les affûts seront transportés dans les forts à désigner par le commissaire de l'armée allemande (*).
(*) Dans le protocole, cette condition du transport des affûts dans les forts a été abandonnée par les commissaires allemands, sur la demande des commissaires français.
- ARTICLE 6
Les garnisons (armée de ligne, garde mobile et marins) des forts de Paris seront prisonnières de guerre, sauf une division de douze mille hommes que l'autorité militaire dans Paris conservera pour le service intérieur.
Les troupes prisonnières de guerre déposeront leurs armes, qui seront réunies dans des lieux désignés et livrées suivant règlement par des commissaires suivant l'usage. Ces troupes resteront dans l'intérieur de la ville, dont elles ne pourront pas franchir l'enceinte pendant l'armistice. Les autorités françaises s'engagent à veiller à ce que tout individu appartenant à l'armée et à la garde mobile reste consigné dans l'intérieur de la ville. Les officiers des troupes prisonnières seront désignés par une liste à remettre aux autorités allemandes.
À l'expiration de l'armistice, tous les militaires appartenant à l'armée consignée dans Paris, auront à se constituer prisonniers de guerre de l'armée allemande, si la paix n'est pas conclue jusque-là.
Les officiers prisonniers conserveront leurs armes.
- ARTICLE 7.
La garde nationale conservera ses armes. Elle sera chargée de la garde de Paris et du maintien de l'ordre. Il en sera de même de la gendarmerie et des troupes assimilées, employées dans le service municipal, telles que la garde républicaine, les douaniers et les pompiers ; la totalité de cette catégorie n'excède pas trois mille cinq cents hommes.
Tous les corps de francs-tireurs seront dissous par une ordonnance du gouvernement français.
- ARTICLE 8.
Aussitôt après les signatures des présentes et avant la prise de possession des forts, le commandant en chef des armées allemandes donnera toutes facilités aux commissaires que le gouvernement français enverra, tant dans les départements qu'à l'étranger, pour préparer le ravitaillement et faire approcher de la ville les marchandises qui y sont destinées.
- ARTICLE 9.
Après la remise des forts et après le désarmement de l'enceinte et de la garnison, stipulés dans les articles 5 et 6, le ravitaillement de Paris s'opérera librement par la circulation sur les voies ferrées et fluviales. Les provisions destinées à ce ravitaillement ne pourront être puisées dans le terrain occupé par les troupes allemandes, et le gouvernement français s'engage à en faire l'acquisition en dehors de la ligne de démarcation qui entoure les positions des armées allemandes, à moins d'autorisation contraire donnée par les commandants de ces dernières.
- ARTICLE 10.
Toute personne qui voudra quitter la ville de Paris devra être munie de permis réguliers délivrés par l'autorité militaire française, et soumis au visa des avant postes allemands. Ces permis et visas seront accordés de droit aux candidats à la députation en province et aux députés à l'Assemblée.
La circulation des personnes qui auront obtenu l'autorisation indiquée, ne sera admise qu'entre six heures du matin et six heures du soir.
- ARTICLE 11.
La ville de Paris payera une contribution municipale de guerre, de la somme de deux cents millions de francs. Ce payement devra être effectué avant le quinzième jour de l'armistice. Le mode de payement sera déterminé par une commission mixte, allemande et française.
- ARTICLE 12
Pendant la durée de l'armistice, il ne sera rien distrait des valeurs publiques pouvant servir de gages au recouvrement des contributions de guerre.
- ARTICLE 13.
L'importation dans Paris d'armes, de munitions ou de matières servant à leur fabrication, sera interdite pendant la durée de l'armistice.
- ARTICLE 14.
Il sera procédé immédiatement à l'échange de tous les prisonniers de guerre qui ont été faits par l'armée française depuis le commencement de la guerre. Dans ce but, les autorités françaises remettront, dans le plus bref délai, des listes nominatives des prisonniers de guerre allemands aux autorités militaires allemandes à Amiens, au Mans, à Orléans et à Vesoul. La mise en liberté des prisonniers de guerre allemands s'effectuera sur les points les plus rapprochés de la frontière. Les autorités allemandes remettront en échange, sur les mêmes points, et dans le plus bref délai possible, un nombre pareil de prisonniers français, de grades correspondants, aux autorités militaires françaises.
L'échange s'étendra aux prisonniers de condition bourgeoise, tels que les capitaines de navires de la marine marchande allemande, et les prisonniers français civils qui ont été internés en Allemagne.
- ARTICLE 15
Un service postal pour des lettres non cachetées sera organisé entre Paris et les départements, par l'intermédiaire du quartier général de Versailles.
En foi de quoi les soussignés ont revêtu de leurs signatures et de leur sceau les présentes conventions.
Fait à Versailles, le vingt huit janvier mil huit cent soixante et onze.
Signé : Jules Favre - Bismark »Février
- 1er février - 2 février :
- Combat de la Cluse dans le Doubs (Armée de l'Est)
- 6 février :
- À Bordeaux, Léon Gambetta démissionne de ses fonctions.
« Ma conscience me fait un devoir de résigner mes fonctions de membre du gouvernement avec lequel je ne suis plus en communion d'idées ni d'espérance.
J'ai l'honneur de vous informer que j'ai remis ma démission aujourd'hui même, en vous remerciant du concours patriotique et dévoué que j'ai toujours trouvé en vous pour mener à bonne fin l'œuvre que j'avais entreprise.
Je vous prie de me laisser vous dire que mon opinion profondément réfléchie est qu'à raison de la brièveté des délais et des graves intérêts qui sont en jeu, vous rendrez un suprême service à la République en faisant procéder aux élections du 8 février, et vous réservant, après ce délai, de prendre telles déterminations qui vous conviendront. Je vous prie d'agréer l'expression de mes sentiments fraternels.
Bordeaux, le , 3 heures.
- 15 février :
- Les Prussiens ajoutent 5 articles additionnels à la Convention d'armistice. D'autre part l'armistice, qui devait expirer le 19 février à midi, est prorogé au 24, « avec faculté de renouveler cette prorogation, si les circonstances l'exigent ».
Articles additionnels à la Convention d'armistice
« Les soussignés, munis de pouvoirs en vertu desquels ils ont conclu la convention du 28 janvier, considérant que par ladite convention il était réservé à une entente ultérieure de faire cesser les opérations militaires dans les départements du Doubs, du Jura et de la Côte-d'Or, et devant Belfort, et de tracer la ligne de démarcation entre l'occupation allemande et les positions de l'armée française à partir de Quarré-les-Tombes, dans le département de l'Yonne, ont conclu la convention additionnelle suivante :
Art. 1er La forteresse de Belfort sera rendue au commandant de l'armée de siège avec le matériel de guerre faisant partie de l'armement de la place.
La garnison de Belfort sortira de la place avec les honneurs de la guerre, en conservant ses armes, ses équipages et le matériel de guerre appartenant à la troupe, ainsi que les archives militaires.
Les commandants de Belfort et de l'armée de siège se mettront d'accord sur l'exécution des stipulations qui précèdent, ainsi que sur les détails qui n'y sont pas prévus, et sur la direction et sur les étapes dans lesquelles la garnison de Belfort rejoindra l'armée française au-delà de la ligne de démarcation.
Art. 2. Les prisonniers allemands se trouvant à Belfort seront mis en liberté.
Art 3. La ligne de démarcation, arrêtée jusqu'au point où se touchent les trois départements de l'Yonne, de la Nièvre et de la Côte-d'Or, sera continuée le long de la limite méridionale du département de la Côte-d'Or jusqu'au point où le chemin de fer qui, de Nevers, par Autun et Chagny, conduit à Chalon-sur-Saône, franchit la limite dudit département. Ce chemin de fer restera en dehors de l'occupation allemande, de manière que la ligne de démarcation, en se tenant à la distance d'un kilomètre de la ligne ferrée, rejoindra la limite méridionale du département de la Cote-d’Or à l'Est de Chagny, et suivra la limite qui sépare le département de Saône-et-Loire des départements de la Côte-d'Or et du Jura.
Après avoir traversé la route qui conduit de Louhans à Lons-le-Saulnier, elle quittera la limite départementale à la hauteur du village de Melleret, d'où elle se continuera de manière à couper le chemin de fer de Lons-le-Saulnier à Bourg, à une distance de onze kilomètres sud de Lons-le-Saulnier, se dirigeant de là sur le pont de l'Ain, sur la route de Clairveaux, d'où elle suivra la limite nord de l'arrondissement de Saint-Claude jusqu'à la frontière suisse.
Art. 4. La forteresse de Besançon conservera un rayon de dix kilomètres à la disposition de sa garnison.
La place forte d'Auxonne sera entourée d'un terrain neutre de trois kilomètres, à l'intérieur duquel la circulation sur les chemins de fer qui, de Dijon conduisent à Gray et à Dôle, sera libre pour les trains militaires et d'administration allemands.
Les commandants de troupes, de part et d'autre, regleront le ravitaillement des deux forteresses et des forts qui, dans les départements du Doubs et du Jura, se trouvent en possession de troupes françaises et la délimitation des rayons de ces forts, qui seront de trois kilomètres chacun. La circulation sur les routes ou chemins de fer qui traversent ces rayons sera libre.
Art. 5 Les départements du Jura, du Doubs et de la Côte-d'Or seront compris dès à présent dans l'armistice conclu le 28 janvier, en y appliquant, pour la durée de l'armistice et pour les autres conditions, la totalité des stipulations consignées dans la convention du 28 janvier dernier. Versailles le 15 février 1871.
Jules Favre - von Bismarck »- 18 février :
- Après 104 jours de siège, le colonel Denfert-Rochereau est contraint de se rendre sur ordre d'Adolphe Thiers.
- 26 février :
Base préliminaire à la paix définitive à conclure ultérieurement
La base préliminaire d'un traité de paix définitif entre l'Empire allemand et la France est signé, le 26 février. Guillaume Ier et Otto von Bismarck exigent la cession de l'Alsace, sous prétexte que cette région était une ancienne possession du Saint-Empire romain germanique, avant les traités de Westphalie et la conquête de Louis XIV ainsi que la partie Nord de la Lorraine avec la place forte de Metz, correspondant à l'actuel département de la Moselle, sur simple demande chef d'état-major von Moltke.
Aux revendications territoriales, une indemnité de guerre de cinq milliards de francs[22] est ajoutée.
Adolphe Thiers obtient que la place forte de Belfort, non prise et défendue par le colonel Denfert-Rochereau reste à la France en échange du droit pour les Allemands de défiler dans Paris.
« Teneur des préliminaires de paix, dont lecture été faite à l'Assemblée nationale et dont l'instrument authentique reste déposé aux archives du ministère des affaires étrangéres.
Entre le chef du pouvoir exécutif de la République française, M. Thiers, et le ministre des affaires étrangères, M. Jules Favre, représentant la France, d'un côté,
Et de l'autre, le chancelier de l'empire germanique, M. le comte Otto de Bismarck Schonhauson, muni des pleins pouvoirs de S. M. l'empereur d'Allemagne, roi de Prusse;
Le ministre d'Etat et des affaires étrangères de S. M. le roi de Bavière, M. le comte Otto von Bray-Steinburg
Le ministre des affaires étrangères de S. M. le roi de Wurtemberg, M. le baron August von Wächter (de);
Le ministre d'Etat, président du conseil des ministres de S. A. R. Mgr le grand-duc de Bade, M. Jules Jolly ; Représentant l'Empire germanique.
Les pleins pouvoirs des deux parties contractantes ayant été trouvés en bonne et due forme, il a été convenu ce qui suit pour servir de base préliminaire à la paix définitive à conclure ultérieurement.
ARTICLE PREMIER.
La France renonce en faveur de l'Empire allemand à tous ses droits et titres sur les territoires situés à l'est de la frontière ci-après désignée :
La ligne de démarcation commence à la frontière Nord-Ouest du canton de Cattenom, vers le Grand-Duché de Luxembourg, suit, vers le sud, les frontières occidentales des cantons de Cattenom et Thionville, passe par le canton de Briey en longeant les frontières occidentales des communes de Montois-la-Montagne et Roncourt, ainsi que les frontières orientales des communes de Sainte-Marie-aux-Chênes, Saint-Ail, atteint la frontière du canton de Gorze qu'elle traverse le long des frontières communales de Vionville, Chambley et Onville, suit la frontière sud-ouest et sud de l'arrondissement de Metz, la frontière occidentale de l'arrondissement de Château-Salins jusqu'à la commune de Pettoncourt dont elle embrasse les frontières occidentale et méridionale, pour suivre la crête des montagnes entre la Seille et Moncel, jusqu'à la frontière de l'arrondissement de Sarrebourg au Sud de Garde.
La démarcation coïncide ensuite avec la frontière de cet arrondissement jusqu'à la commune de Tanconville dont elle atteint la frontière au Nord. De là elle suit la crête des montagnes entre les sources de la Sarre blanche et de la Vezouze jusqu'à la frontière du canton de Schirmeck, longe la frontière occidentale de ce canton, embrasse les communes de Saales, Bourg-Bruche, Colroy-la-Roche, Plaine, Ranrupt, Saulxures et Saint-Blaise-la-Roche du canton de Saales, et coïncide avec la frontière occidentale des départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin jusqu'au canton de Belfort dont elle quitte la frontière méridionale non loin de Vourvenans pour traverser le canton de Delle, aux limites méridionales des communes de Bourogne et Froidefontaine, et atteindre la frontière Suisse, en longeant les frontières orientales des communes de Joncherey et Delle.
L'empire allemand possédera ces territoires à perpétuité en toute souveraineté et propriété. Une commission internationale, composée de représentants des hautes parties contractantes, en nombre égal des deux côtés, sera chargée, immédiatement après l'échange des ratifications du présent traité, d'exécuter sur le terrain le tracé de la nouvelle frontière, conformément aux stipulations précédentes.
Cette commission présidera au partage des biens fonds et capitaux qui jusqu'ici ont appartenu en commun à des districts ou des communes séparés par la nouvelle frontière. En cas de désaccord sur le tracé et les mesures d'exécution les membres de la commission en référeront à leurs gouvernements respectifs.
La frontière, telle qu'elle vient d'être décrite, se trouve marquée en vert sur deux exemplaires conformes de la carte du territoire formant le gouvernement général d'Alsace publiée, à Berlin, en septembre 1870, par la division géographique et statistique de l'état-major général, et dont un exemplaire sera joint à chacune des deux expéditions du présent traité.
Toutefois, le tracé indiqué a subi les modifications suivantes, de l'accord des deux parties contractantes :
Dans l'ancien département de la Moselle, le village de Sainte-Marie-aux-Mines, près de Saint-Privat-la-Montagne, et de Vionville, à l'ouest de Rezonville, seront cédés à l'Allemagne.
Par contre la ville et les fortifications de Belfort resteront à la France avec un rayon qui sera déterminé ultérieurement.
ARTICLE 2
La France payera à S. M. l'empereur d'Allemagne la somme de cinq milliards de francs. Le payement d'au moins un milliard de francs aura lieu dans le courant de l'année 1871, et celui de tout le reste de la dette, dans un espace de trois années, à partir de la ratification des présentes.
ARTICLE 3
L'évacuation des territoires français occupés par les troupes allemandes commencera après la ratification du présent traité par l'Assemblée nationale, siégeant à Bordeaux.
Immédiatement après cette ratification, les troupes allemandes quitteront l'intérieur de la ville de Paris, ainsi que les forts situés sur la rive gauche de la Seine, et, dans le plus bref délai possible fixé par une entente entre les autorités militaires des deux pays, elles évacueront entièrement les départements du Calvados, de l'Orne, de la Sarthe, d'Eure-et-Loir, du Loiret, de Loir-et-Cher, d'Indre-et-Loire, de l'Yonne, et, de plus, les départements de la Seine-Inférieure, de l'Eure, de Seine-et-Oise, de Seine-et-Marne, de l'Aube et de la Côte-d'Or, jusqu'à la rive gauche de la Seine. Les troupes françaises se retireront en même temps derrière la Loire qu'elles ne pourront dépasser avant la signature du traité de paix définitif.
Sont exceptées de cette disposition, la garnison de Paris dont le nombre ne pourra pas dépasse quarante mille hommes, et les garnisons indispensables à la sûreté des places fortes. L'évacuation des départements situés entre la rive droite de la Seine et la frontière de l'est par les troupes allemandes, s'opérera graduellement après la ratification du traité de paix définitif, et le payement du premier demi-milliard de la contribution stipulée par l'article 2, en commençant par les départements les plus rapprochés de Paris, et se continuera au fur et à mesure que les versements de la contribution seront effectués.
Après le premier versement d'un demi-milliard, cette évacuation aura lieu dans les départements suivants :
Somme, Oise, et les parties des départements de la Seine-Inférieure, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne, situés sur la rive droite de la Seine, ainsi que la partie du département de la Seine et les forts situés sur la rive droite.
Après le payement de deux milliards, l'occupation allemande ne comprendra plus que les départements de la Marne, des Ardennes, de la Haute-Marne, de la Meuse, des Vosges, de la Meurthe ainsi que la forteresse de Belfort avec son territoire, qui serviront de gage pour les trois milliards restants, et où le nombre des troupes allemandes ne dépassera pas cinquante mille hommes.
Sa Majesté l'empereur sera disposée à substituer à la garantie territoriale, consistant dans l'occupation partielle du territoire français, une garantie financière si elle est offerte par le gouvernement français dans des conditions reconnues suffisantes par Sa Majesté l'empereur et roi pour les intérêts de l'Allemagne. Les trois milliards dont l'acquittement aura été différé porteront intérêt à cinq pour cent à partir de la ratification de la présente convention.
ARTICLE 4
Les troupes allemandes s'abstiendront de faire des réquisitions, soit en argent, soit en nature, dans les départements occupés. Par contre, l'alimentation des troupes allemandes qui resteront en France aura lieu aux frais du gouvernement français, dans la mesure convenue par une entente avec l'intendance militaire allemande.
ARTICLE 5
Les intérêts des habitants des territoires cédés, par la France, en tout ce qui concerne leur commerce et leurs droits civils, seront réglés aussi favorablement que possible lorsque seront arrêtées les conditions de la paix définitive. Il sera fixé à cet effet un espace de temps pendant lequel ils jouiront de facilités particulières pour la circulation de leurs produits. Le gouvernement allemand n'apportera aucun obstacle à la libre émigration des habitants des territoires cédés, et ne pourra prendre contre eux aucune mesure atteignant leurs personnes ou leurs propriétés.
ARTICLE 6
Les prisonniers de guerre qui n'auront pas déjà été mis en liberté par voie d'échange seront rendus immédiatement après la ratification des présents préliminaires. Afin d'accélérer le transport des prisonniers français, le gouvernement français mettra à la disposition des autorités allemandes, à l'intérieur du territoire allemand, une partie du matériel roulant de ses chemins de fer, dans une mesure qui sera déterminée par des arrangements spéciaux, et aux prix payés en France par le gouvernement français pour les transports militaires.
ARTICLE 7
L'ouverture des négociations pour le traité à paix définitif à conclure sur la base des présents préliminaires aura lieu à Bruxelles immédiatement après la ratification de ces derniers par l'Assemblée nationale et par S. M. l'empereur d'Allemagne.
ARTICLE 8
Après la conclusion et la ratification du traité de paix définitif l'administration des départements devant encore rester occupés par les troupes allemandes sera remise aux autorités françaises, mais ces dernières seront tenues de se conformer aux ordres que le commandant des troupes allemandes croirait devoir donner dans l'intérêt de la sûreté, de l'entretien et de la distribution des troupes.
Dans les départements occupés, la perception des impôts, après la ratification du présent traité, s'opérera pour le compte du gouvernement français et par le moyen de ses employés.
ARTICLE 9
Il est bien entendu que les présentes ne peuvent donner à l'autorité militaire allemande aucun droit sur les parties du territoire qu'elles n’occupent point actuellement.
ARTICLE 10
Les présentes seront immédiatement soumises à la ratification de l'Assemblée nationale française siégeant à Bordeaux et de Sa Majesté l'empereur d'Allemagne.
En foi de quoi les soussignés ont revêtu le présent traité préliminaire de leurs signatures et de leurs sceaux.
Fait à Versailles, le
von Bismarck - A Thiers - Jules Favre
Les royaumes de Bavière et de Wurtemberg et le grand-duché de Bade ayant pris part à la guerre actuelle comme alliés de la Prusse et faisant partie maintenant de l'empire germanique, les sous-signés adhèrent à la présente convention au nom de leurs souverains respectifs.
Versailles, .
Mars
Mai
- 10 mai :
- Le Traité de Francfort est signé. Il met fin à la guerre franco-allemande de 1870-1871
Bibliographie
Témoignages
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Études historiques
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- Aristide Martinien : Guerre de 1870-1871 : État nominatif par affaires et par corps des officiers tués ou blessés du 25 juillet au 29 octobre 1870
- Aristide Martinien : Guerre de 1870-1871 : État nominatif, par affaires et par corps, des officiers tués du 15 septembre 1870 au 12 février 1871
- Pierre Milza, L'année terrible, Paris, Perrin, , Vol. 1 La guerre franco-prussienne, (septembre 1870-mars 1871). Vol. 2 La Commune, [mars-juin 1871]. (ISBN 978-2-262-02498-7 et 978-2-262-03073-5) ;
- François Roth, La guerre de 1870, France, Fayard, , 778 p. (ISBN 978-2-213-02321-2) ;
- Lt-Colonel Léonce Rousset, Histoire générale de la guerre franco-allemande (1870-1871), Librairie illustrée Jules Tallandier, 1911 (deux tomes) ;
- Capitaine Alfred-Oscar Wachter, Histoire de la Guerre Franco-Allemande 1870-71, Histoire politique, diplomatique et militaire, Imprimerie et Librairie militaires de L. Baudoin, 1895 (deux tomes);
Articles connexes
- Adolphe Yvon, peintre lors de la guerre franco-prussienne
- Alphonse de Neuville, peintre lors de la guerre franco-prussienne
- Édouard Detaille, peintre lors de la guerre franco-prussienne
- Déroulement de la guerre franco-prussienne de 1870
- Camp de Conlie
- Alsace-Lorraine
- La Strasbourgeoise
- Médaille commémorative de la guerre 1870-1871
- Chronologie du siège de Paris (1870)
- Monument aux morts de la guerre de 1870 en France
- Lettre du roi de Prusse Guillaume Ier
Liens externes
Notes sources et références
- Intègre la confédération au cours du conflit
- Les causes du conflit
- Journal officiel de la République française du 15 août 1870
- la ferme de Bellecroix est à 6 kilomètres de Metz
- L’explosion de la citadelle de Laon le 9 septembre 1870
- La Maison Rouge était une ancienne auberge, transformée au début du XIXe siècle transformée en brasserie et qui était située le long de la route de Metz à Thionville, sur le ban de Woippy
- Le conflit franco-prussien 1870-1871 - L'armée de la Loire sur loire1870.fr
- La guerre dans l'ouest : campagne de 1870-1871 par Louis Paul Rollin pages 57 et 58
- Monographie communale de Saint-Léger-en-Yvelines page 10
- « L'incendie de Cherisy en 1870 » (consulté le )
- « octobre 1870, Chérisy brûlé par les Prussiens », sur mairie-cherisy (consulté le )
- Le souvenir Française du Doubs
- « Les combats de Formerie, 28 octobre 1870 », sur http://crdp.ac-amiens.fr (consulté le )
- La bataille sur mairie.coulonges.free
- Correspondances, décrets et proclamations sur loire1870.fr
- Le hameau de Maulu est situé à la limite des départements de l'Eure et des Yvelines et sur la commune de Blaru
- Dictionnaire topographique des environs de Paris Par Charles Oudiette
- La 1re occupation allemande de Tremblay : Septembre 1870 sur histoire-tremblay.org
- La ferme du Tremblay propriété des Turgot sur histoire-tremblay.org
- Ateliers de la Folie à Nanterre
- Inauguration du Monument commémoratif du combat du 28 janvier 1871 dans le faubourg de Vienne
- cinq milliards de francs de l'époque. C'était une somme colossale
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