Froidefontaine

Froidefontaine est une commune française située dans le département du territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Froidefontainiens.

Froidefontaine

L'église romane Saint-Pierre-et-Saint-Paul à Froidefontaine.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Territoire de Belfort
Arrondissement Belfort
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Territoire
Maire
Mandat
Bernard Viatte
2020-2026
Code postal 90140
Code commune 90051
Démographie
Gentilé Froidefontainiens
Population
municipale
458 hab. (2018 )
Densité 101 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 33′ 57″ nord, 6° 56′ 53″ est
Altitude Min. 330 m
Max. 388 m
Superficie 4,55 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Belfort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grandvillars
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Froidefontaine
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
Froidefontaine
Géolocalisation sur la carte : France
Froidefontaine
Géolocalisation sur la carte : France
Froidefontaine

    Géographie

    Le village est situé sur les bords de la Bourbeuse, rivière née de l'union de la Madeleine et de la Saint-Nicolas.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Froidefontaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (31,2 %), zones agricoles hétérogènes (30,8 %), forêts (27,8 %), zones urbanisées (9,7 %), terres arables (0,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    • Frigidus fons (1105), Frigido fonte (1144 & 1290), Kaltenbvrnen (1303), Froide Fontaine (1793), Froid-Fontaine (1801).

    Allemand: Kaltenbrunn

    Histoire

    Froidefontaine, qui connut la renommée à partir du début du XIIe siècle grâce à son prieuré, a le privilège de devoir son existence à un mythe fondateur. En fait de mythe, il s'agit plutôt d'une légende, celle de saint Maimbœuf qui aurait été assassiné au VIIIe ou IXe siècle par des mécréants à proximité de la froide fontaine près de laquelle il fut enterré. Les miracles qui se seraient produits par la suite sur sa tombe impressionnèrent tant les gens du pays qu'Ermentrude, veuve de Thierry 1er, comte de Montbéliard-Ferrette, donna le à l'abbaye de Cluny ses possessions de Froidefontaine pour la fondation d'un prieuré. Elle compléta ensuite cette dotation avec le domaine et la paroisse de Grosne qui couvrait alors un large territoire incluant Vellescot, Boron, Brebotte, Eschêne, Recouvrance, Normanvillars et la chapelle de Petit-Croix. Le prieuré prospéra pendant des siècles, du moins quand les bandes de routiers du XIVe siècle ou les Suédois (en 1632) ne pillaient pas les monastères. De 1621 à 1756, le prieuré appartenait aux jésuites d'Ensisheim, puis fut donné par Louis XIV au collège royal de Colmar. À la Révolution, les bâtiments furent vendus comme biens nationaux. Pendant la période où le pays dépendait du Saint Empire jusqu'en 1648, Froidefontaine était connu sous le nom de Kaltenbrunn.

    Jusqu'à la fin du siècle dernier a fonctionné une tuilerie importante située sur la route de Morvillars. Le canal du Rhône au Rhin longe le village et la route de Charmois est équipée d'un pont tournant pour le traverser.

    En 1999, 451 habitants étaient recensés alors que la population du village était de 385 en 1803.

    Héraldique

    Blason
    D'azur à trois glands d'or rangés en fasce[8].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    La mairie et l'école.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001   Hervé Frachisse    
    mars 2001 En cours Bernard Viatte[9]    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

    En 2018, la commune comptait 458 habitants[Note 3], en augmentation de 0,44 % par rapport à 2013 (Territoire de Belfort : −1,71 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    270271285227289319343349374
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    291290283256282257292289294
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    283392363393383354370328394
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    399408431431437444460462462
    2017 2018 - - - - - - -
    456458-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune fait partie du regroupement pédagogique intercommunal de Froidefontaine-Charmois.

    L'école du village compte en 2020 une classe à trois niveaux : CE2-CM1-CM2.

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Pierre, église romane, partie d'un ancien prieuré clunisien XIIe siècle. L'église a conservé des éléments qui ont vu la fondation du prieuré[14].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Belfort », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. http://armorialdefrance.fr/departement_communes.php?dept=90
    9. élu le 28 mai 2020 selon l'Est Républicain du 8 juin 2020
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. « Notice n°PA00101150 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
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