Petit-Croix

Petit-Croix est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est administrativement rattachée au canton de Fontaine. Ses habitants sont appelés les Petitcruciens[1].

Petit-Croix

L'église Notre-Dame à Petit-Croix.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Territoire de Belfort
Arrondissement Belfort
Intercommunalité Grand Belfort
Maire
Mandat
Alain Fiori
2020-2026
Code postal 90130
Code commune 90077
Démographie
Gentilé Petitcruciens
Population
municipale
298 hab. (2018 )
Densité 79 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 36′ 49″ nord, 6° 58′ 36″ est
Altitude Min. 336 m
Max. 346 m
Superficie 3,79 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Belfort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grandvillars
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Petit-Croix
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
Petit-Croix
Géolocalisation sur la carte : France
Petit-Croix
Géolocalisation sur la carte : France
Petit-Croix
Liens
Site web Site de la salle intercommunale

    Géographie

    Le village est situé en bordure de la voie de chemin de fer reliant Belfort à Mulhouse. Depuis 2011, il est le lieu de raccordement de cette voie et de la ligne du TGV Rhin-Rhône, qui passe entre Fontenelle et Petit-Croix.

    Le territoire de la commune s'étend sur 379 ha, il est traversé par la Madeleine, petite rivière qui prend sa source dans le massif des Vosges. Le village est à 346 m d'altitude.

    La partie ancienne du village est composée de fermes bicentenaires, dont certaines portent encore des colombages. Elles s'étendent le long de la départementale 28 qui relie Pérouse à Montreux-Château. Construit beaucoup plus récemment, le lotissement Pégoud se trouve à l'est du village, vers Montreux-Château. Il est composé de maisons récentes.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Petit-Croix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (26,2 %), terres arables (25,8 %), zones agricoles hétérogènes (22,8 %), prairies (18,2 %), zones urbanisées (7 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    • Capellam de Pilicors (1105), Petit Creux (1295), petit Cropt et petit gropt (1390), Piticorp (1492), Petitcrocq (1613), Petitcrop (1655).
    • En allemand : Klein-Kreuz[9].

    Histoire

    On rencontre le nom de Pilicors pour la première fois en 1105 dans une charte signée par Ermentrude, veuve de Thierry Ier, comte de Montbéliard-Ferrette, dotant le prieuré de Froidefontaine qu'elle venait de fonder. Petit-Croix se résumait alors à une simple chapelle près de laquelle se développa un hameau rattaché à la mairie de la Haute-Assise, un des cinq districts qui composaient la seigneurie de Belfort. Au XIIIe siècle le village était partagé en deux fiefs appartenant, l'un à Richard de Belfort, l'autre au seigneur de Montreux. L'un et l'autre favorisèrent l'implantation de nouvelles exploitations. Au XIVe siècle La chapelle de Petit Cropt était devenue église paroissiale dédiée à Notre Dame. En 1441, le village est appelé Bittikropff et la paroisse dépend du diocèse de Bâle car ce n'est qu'en 1782 qu'elle est rattachée au diocèse de Besançon. L'église est alors dédiée à la Nativité de la Sainte-Vierge. En 1750, le village abritait un peu plus d'une centaine d'habitants.

    Le nom du village provient d'une erreur de compréhension : l'origine en est Petit Creux (le village est installé dans petit vallon). L'administration germanique a lu Creux comme Kreuz et a interprété le nom du village en Kleinkreuz. Petit-Croix est la traduction de ce Kleinkreuz.

    Le , l'as de l'aviation Adolphe Pégoud fut abattu dans le ciel de Petit-Croix par un adversaire allemand et son Nieuport s'écrasa dans un champ proche de la route menant à Cunelières. Un monument placé au centre du village commémore cette fin tragique.

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    D'argent à une fleurdelys de gueules; au chef d'azur chargé de trois croissants d'argent

    Politique et administration

    La mairie-école.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Paul Didier ... ...
    mars 2008 En cours Alain Fiori ... ...

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

    En 2018, la commune comptait 298 habitants[Note 3], en diminution de 1,32 % par rapport à 2013 (Territoire de Belfort : −1,71 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    245288281329343313326264282
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    267243260256293240221255267
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    212220217204204203204168156
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    154164222260308307327331302
    2017 2018 - - - - - - -
    299298-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Personnalités liées à la commune

    Adolphe Pégoud, aviateur de la Première Guerre mondiale abattu au-dessus du village.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Gentilé, Territoire de Belfort, habitants.fr
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Belfort », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868)
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    • Portail des communes de France
    • Portail du Territoire de Belfort
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.