Chalon-sur-Saône
Chalon-sur-Saône (prononcé [ ʃa.lɔ̃.syʁ.soːn]) est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Chalon.
Avec ses 44 810 habitants au dernier recensement de 2018, il s'agit de la ville la plus peuplée du département (devant Mâcon, le chef-lieu), 4e ville la plus peuplée de la région (après Dijon, Besançon et Belfort, devant Auxerre et Nevers) et 2e plus grande ville de Bourgogne. Elle est classée 147e ville de France en nombre d'habitants (sur 35 357 communes). C'est également la plus densément peuplée du département avec près de 3 000 habitants/km2[2].
La communauté d'agglomération dénommée Le Grand Chalon comptait 113 920 habitants et son aire urbaine 135 499 habitants en 2017[1].
Géographie
Localisation
Chalon-sur-Saône est située à l'est de la France, à environ 55 km au nord de Mâcon[3], 60 km au sud de Dijon[4], 105 km au sud-ouest de Besançon[5], 115 km au nord de Lyon[6] et 300 km au sud-est de Paris[7] à vol d'oiseau. Elle se trouve également à seulement 100 km de la frontière franco-suisse et 120 km de la ville de Genève.
Bâtie sur les bords de Saône il y a plus de 2 000 ans, après avoir été base navale dans l'Antiquité, lieu de grandes foires pendant le Moyen Âge et centre de négoce des temps modernes et à l'époque contemporaine, Chalon-sur-Saône est aujourd'hui sous-préfecture de Saône-et-Loire, première ville du département en nombre d'habitants.
Communes limitrophes
Deux communes ont été rattachées à Chalon-sur-Saône : Saint-Cosme le 2 mai 1855[8] et Saint-Jean-des-Vignes le 15 janvier 1954.
Géologie
Les sols ont pour origine l'ère du quaternaire ancien et du quaternaire récent (bord de Saône)[9].
Hydrographie
La ville est arrosée par la Saône dont les crues ont parfois été dévastatrices, comme celle de novembre 1840 avec des hauteurs d'eau mesurées aux échelles à 7,28 m, soit plus de 6 m et 5,5 m au-dessus du niveau normal[10].
Le 26 mai 1991, les deux principaux ponts enjambant la Saône à Chalon-sur-Saône ont été baptisés :
- Pont de Bourgogne pour le pont Nord, sur proposition de Dominique Perben, maire de Chalon-sur-Saône ;
- Pont de Bresse pour le pont Sud, sur proposition de René Beaumont, président du Conseil général de Saône-et-Loire.
Climat
Chalon-sur-Saône est sous un climat tempéré à tendance continentale, avec des amplitudes thermiques assez importantes, des étés chauds et des hivers froids[11]. Les précipitations sont assez hétérogènes sur l'année, le mois de mai étant le plus pluvieux de l'année. Le vent qui souffle une partie de l'année est la bise.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,8 | −0,4 | 2,4 | 4,9 | 9,1 | 12,3 | 14,5 | 14,3 | 10,9 | 7,4 | 2,8 | 0,3 | 6,5 |
Température moyenne (°C) | 2 | 3,3 | 7,1 | 10,1 | 14,3 | 17,8 | 20,3 | 19,9 | 16 | 11,6 | 6 | 2,9 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,8 | 7 | 11,8 | 15,2 | 19,5 | 23,2 | 26,1 | 25,6 | 21,2 | 15,7 | 9,2 | 5,6 | 15,4 |
Ensoleillement (h) | 60,3 | 92,6 | 148,5 | 181,3 | 207 | 237,8 | 260,1 | 236,7 | 184,1 | 118,8 | 71,6 | 54 | 1 852,8 |
Précipitations (mm) | 58 | 43,8 | 48,3 | 58,2 | 86,6 | 68 | 66 | 59,7 | 64,5 | 70,9 | 72,9 | 62,9 | 759,8 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,2 | 0,8 | 3,5 | 6 | 10,2 | 13,5 | 15,6 | 14,9 | 11,5 | 8,4 | 3,8 | 1,3 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 2,8 | 4,2 | 8 | 10,9 | 15,2 | 18,7 | 21,1 | 20,6 | 16,7 | 12,5 | 6,8 | 3,7 | 11,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,5 | 7,6 | 12,4 | 15,8 | 20,2 | 24 | 26,7 | 26,2 | 21,9 | 16,5 | 9,9 | 6,1 | 16,1 |
Ensoleillement (h) | 63,9 | 94,4 | 158,5 | 185,3 | 203,9 | 261,1 | 261 | 229,6 | 193,9 | 130 | 75,2 | 51,4 | 1 908,2 |
Précipitations (mm) | 57,7 | 50,9 | 47,6 | 74 | 87 | 74,8 | 66,3 | 69,7 | 79 | 83,1 | 82,8 | 68,7 | 841,6 |
Voies routières
Les voies routières principales sont l'autoroute A6 et la route nationale 80 Chalon-Moulins.
Voies piétonnes et pistes cyclables
Le centre-ville est parcouru par des rues piétonnes. Chalon possède également des promenades cyclables et quelques pistes cyclables.
EuroVelo
L'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d' « eurovéloroute des fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Chalon-sur-Saône en reliant Saint-Nazaire à Constanţa[Note 1]. C'est la plus célèbre véloroute européenne, longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays, en suivant l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube.
Transports en commun
C'est la « STAC » qui exploite le réseau de bus « ZOOM »[14] (ce réseau dessert les 51 communes du Grand Chalon). Il y a plusieurs types de transports en commun en bus ou autres :
- la navette de bus gratuite nommée Le Pouce qui sert à se déplacer au centre-ville de Chalon-sur-Saône ;
- les lignes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, Navette Sud et Navette Ouest, qui servent à se déplacer dans les 7 communes principales du Grand Chalon (Chalon-sur-Saône, Champforgeuil, Châtenoy-le-Royal, Crissey, Lux, Saint-Marcel, Saint-Rémy, Sevrey et Dracy-le-Fort (Pôle santé))[15] ;
- les lignes A à M, pour les 31 autres communes du Grand Chalon qui veulent rejoindre le centre-ville de Chalon-sur-Saône[15]. La « STAC » affrète une partie de son activité à 4 autocaristes locaux : « Rapides de Saône et Loire », « Autocars Girardot », « Lux Voyages » et « Kéolis Val de Saône »[15] ;
- le réseau ZOOM propose quatre endroits de services de mobilité avec trois dessertes en transport à la demande nommé DECLIC (rue du Général-Giraud, des archives de Chalon et du centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand) et une desserte régulière du cimetière de Crissey[15] ;
- PIXEL pour le transport de personnes à mobilité réduite ;
- un réseau le dimanche et jour de fêtes (ligne 1).
Transport ferroviaire
Il y a une voie de chemin de fer Paris - Lyon - Marseille avec la gare de Chalon-sur-Saône, le TGV à 20 kilomètres (gare du Creusot TGV).
Transport aérien et accès à l'aéroport
L'accès à cette ville par avion se fait par l'aérodrome de Champforgeuil ou l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry.
Urbanisme
Typologie
Chalon-sur-Saône est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chalon-sur-Saône, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[19] et 79 506 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
La ville est située sur les bords de Saône sur son côté ouest (sauf pour l'île Saint-Laurent).
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (87,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (49,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (29,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,4 %), eaux continentales[Note 4] (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), prairies (2,5 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Morphologie urbaine
Il y a 29 quartiers : le plus au nord Z.I nord (ou communément appelé Saôneor), le quartier du Stade, la Fontaine au Loup, Clair Logis, Plateau Saint-Jean, Prés Saint-Jean[26], Citadelle, Les Aubépins, La Thalie, La Verrerie, Zone Verte, Les Charreaux, Boucicaut, Champ Fleuri, Bellevue, Saint-Cosme, Centre-ville, Quartier de la Gare, Saint-Laurent, Sainte-Marie, Les Chavannes, Z.I SUD, Saint-Jean des Vignes, Saint-Martin des Champs, Saint-Jean des Jardins, Colombière, Cité Saint-Gobain[27], Laënnec Nord et Sud, et Garibaldi.
Logement
Le nombre de logements de Chalon-sur-Saône a été estimé à 26 613 en 2007. Ces logements se composent de 23 804 résidences principales, 395 résidences secondaires ou occasionnelles ainsi que 2 414 logements vacants.
Avec une superficie de 15,22 km2, la densité de population est de 3 066,75 hab./km2 pour une densité de logements de 1 748,55 logements/km2[28].
Projet d'aménagement
La ville de Chalon-sur-Saône et Le Grand Chalon ont lancé des travaux de réhabilitation des quais de Saône, dont le quai Saint-Cosme avec la rénovation de la sucrerie rouge, la construction des nouveaux locaux de Chalon Formation ainsi que d'autres projets qui sont en cours de réflexion. La rénovation des prés Saint-Jean est aussi un projet important qui a commencé depuis quelques années déjà mais la transformation du quartier s'étalera sur encore plusieurs années[29].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Cavillonum, Cabillonum au Ier siècle av. J.-C. (Jules César), Cabiloninsis urbis en 779[30].
Le radical est Cav- / Cab- ou *Caball-, du ligure *cab « hauteur »[31] ou du celtique (gaulois) caballos « cheval »[32]. Le sens est peut-être « lieu sur la hauteur » ou « haras », les Gaulois s'étant consacrés avec passion à l'élevage des chevaux. D'ailleurs, le terme cheval est issu du bas latin caballus, emprunté au gaulois caballos, qui a supplanté le latin classique equus.
Histoire
Antiquité
Malgré de très nombreux vestiges archéologiques trouvés dans le lit de la Saône (Bronze tardif et La Tène ou second Âge du Fer), on ne connait pas de traces archéologiques de la ville de Chalon pour la période antique. Elle est mentionnée pour la première fois dans la Guerre des Gaules de Jules César (VII, 42 et 90) sous le nom de Cavillonum[33]. La ville bénéficie, tout au long de son histoire, de ses importantes voies de communication[34]. Elle constitue un nœud sur la via Agrippa allant de Lugdunum (Lyon) à Augustodunum (Autun) puis vers Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer) - mentionnée dans l'Itinéraire d'Antonin et sur la table de Peutinger. Elle reliait aussi les voies dirigées vers Andemantunnum (Langres), vers Besançon et Mayence[35].
Cavillonum est le plus important centre commercial et artisanal des Éduens et son port de commerce principal. L'axe principal des Eduens relie leur capitale Bibracte à Cavillonum. Cette artère pré-romaine sera partiellement remplacée par la voie vers Augustodunum (Autun). Les Romains construisent à Cavillonum des entrepôts et un port fluvial stratégique sur la Saône[34].
Au Bas-Empire, une enceinte est construite pour défendre la ville, qui se trouve réduite à 15 ha[36]. Au Ve siècle, un évêché est établi[34].
Moyen Âge
Chalon est une capitale du royaume durant l'indépendance du royaume des Burgondes, elle garde toute son importance en revenant dans les royaumes francs[34].
Chalon est, du Ve au XIIIe siècle, le théâtre de douze conciles, de 470 à 1073[37]. Les principaux sont :
- celui de 647/649, où paraissent saint Ouen, saint Médard et saint Éloi, qui impose à la Gaule les conclusions du concile de Nicée ;
- celui de 813, qui oblige les évêques à fonder des écoles pour les clercs, interdit de baptiser plusieurs fois les pénitents, et impose à tous les moines la règle de saint Benoît ;
- celui de 886 tente en vain de réconcilier entre eux les princes Carolingiens.
La ville est détruite par les Sarrasins en 732, rebâtie par Charlemagne un demi-siècle plus tard, incendiée en 834 par Lothaire ; prise d'assaut par les Hongrois en 937 et de nouveau en 1168 par Louis VII le Jeune, irrité contre le comte Guillaume[34].
Jean Ier de Chalon, dit Jean l'Antique ou Jean le Sage, (1190-1267), en 1237, échange avec Hugues IV le Pacifique, duc de Bourgogne, les comtés de Chalon et d'Auxonne contre les seigneuries de Salins, de Bracon, de Vuillafans et d'Ornans, et conserve jusqu'à sa mort (1267) le titre de comte de Chalon qu'il transmet à ses descendants[37]. Au milieu du XIIe siècle, Chalon obtient une charte communale[37].
Un tournoi en 1273 entre le roi anglais Édouard Ier et le comte de Chalon est appelé « Petite guerre de Chalon »[37].
La ville est encore assiégée en 1478 par les troupes de Louis XI, puis revient, grâce à ce dernier prince, à la couronne de France, après avoir appartenu, de 938 à 1237, aux comtes de Chalon et, de 1237 à 1477, aux ducs de Bourgogne[34].
Renaissance
La frontière du Chalonnais est désormais, pour deux siècles, celle du royaume de France et des Ėtats des Habsbourg. C'est pourquoi cette ville joue encore un assez grand rôle comme place forte durant les guerres de Religion du XVIe siècle. En 1552, les églises sont pillées lors des affrontements qui opposent catholiques et protestants[38]. Une citadelle est finalement construite à partir de 1560 sous la conduite de l'architecte italien Girolamo Bellarmato[39]. Commencée en 1547, elle ne sera terminée qu'en 1591. Charles IX (roi de France) entre dans la ville le lors de son tour de France royal (1564-1566), et y reçoit, accompagné de la Cour et des Grands du royaume, un accueil triomphal[40]. Chalon, ville de passage, est touchée très tôt par les idées nouvelles. Proches de Genève, appuyés par les armées huguenotes, les calvinistes de Chalon prennent brièvement le pouvoir. Enfin la réaction catholique, la Ligue, s'appuient sur la citadelle toute neuve : Chalon sera l'ultime bastion de résistance à Henri IV (roi de France). Une nouvelle bourgeoisie émerge et s'enrichit, qui, après avoir été tentée par la Réforme, se rallie rapidement à Henri IV[41].
Période moderne
Le XVIIe siècle voit, avec la Contre-Réforme, un foisonnement d'ordres religieux qui couvrent la ville de nombreux couvents, dont les bâtiments marquent encore l'architecture urbaine contemporaine[42]. L'hôpital de l'île Saint-Laurent, fondé au milieu du XVIe siècle, est agrandi sous l'égide d'Abigaïl Mathieu. Les travaux se poursuivront de 1635 à 1688. L'hospice Saint-Louis est construit à Sainte-Marie en 1692.
À cette époque, la ville est toujours ceinturée de murailles et, en 1704, on estime qu'il est nécessaire de maintenir en bon état les pont-levis des portes : de Beaune, du Grand Pont de Saône, de Sainte-Marie et de Saint-Jean de Maizel[43].
Pour améliorer le trafic du port de la ville, de véritables quais sont construits au XVIIIe siècle[44]. À la fin du même siècle, l'ingénieur Émiland Gauthey achève le canal du Centre, dont le bassin final aboutissait au pied de l'obélisque actuel[44]. Ce canal apporta à Chalon-sur-Saône, un nouvel atout économique[44],[45], grâce à l'accès à la Saône du bassin Le Creusot-Montceau-les-Mines.
Sous le Premier Empire, le blocus continental donne un grand essor à son commerce[37].
En 1814, Chalon résiste à l'invasion autrichienne[Note 5]. Ce fait d'armes vaudra à la ville d'être décorée de la Légion d'honneur par l'Empereur lors de son séjour du 14 au 15 mars 1815[46] (décret impérial du 22 mai 1815), décoration que recevront dans le même temps – et pour les mêmes motivations – les villes de Tournus et de Saint-Jean-de-Losne[47].
À partir de 1827, avec la mise au point de la machine à vapeur, les transports fluviaux[48] se développent entre Chalon et Lyon, notamment à partir de 1849, avec l'arrivée du chemin de fer depuis Paris. En 1854, avec le chemin de fer raccordé à Lyon[49], ces transports vont disparaître[50].
Durant toute la première moitié du XIXe siècle, Chalon-sur-Saône dispose d'une station (ou poste télégraphique aérien) du télégraphe Chappe, implantée dans la « maison Belleville », rue de la Colombière. Grâce à un « embranchement » (nécessitant quatre stations intermédiaires : Châtenoy-le-Royal, Givry, Buxy et Saint-Martin-du-Tartre), la ville était en effet reliée à la ligne Paris-Toulon, installation qui cessa de fonctionner en 1853, remplacée par la télégraphie électrique[51]. Le 1er novembre 1891, Chalon-sur-Saône entre dans la modernité en mettant officiellement en service son réseau téléphonique urbain (50 abonnés en 1894, 98 en 1900)[52].
1856 : après trente-cinq ans de discussion, Chalon se dote d'une halle aux grains (actuelle place de Gaulle), halle qui sera transformée par le Comité des fêtes en 1913. Salle de cinéma puis « salle à tout faire », cet espace a accueilli toutes les festivités chalonnaises et plus particulièrement les grands bals de carnaval. Elle a été nommée « Marcel Sembat » en 1932 et sa démolition a été décidée par la municipalité en 1970[53].
C'est la création en 1839 des chantiers « Le Petit Creusot » par Adolphe Schneider, codirigeant de Schneider et Cie, qui lancera le développement industriel de la cité[54] et engendrera un tissu serré d'entreprises de constructions mécaniques[55]. La ville à vocation commerçante se transforma en un pôle industriel majeur pour le département et contribua à son expansion démographique (voir ci-dessous "Histoire industrielle").
En 1901, sous le gouvernement Waldeck-Rousseau, la ville connaît une grève importante. La troupe est envoyée pour la réprimer.
Période contemporaine
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Chalon-sur-Saône, située sur la ligne de démarcation, est scindée en deux et la partie nord occupée à partir du 17 juin 1940. La Saône joue alors le rôle de frontière entre zone libre et zone occupée. C'est ainsi qu'une famille habitant à Saint-Marcel, au sud de Chalon en zone libre, se retrouvait coupée du reste de leur famille habitant à Champforgeuil, au nord-est de Chalon en zone occupée. De nombreux faits de résistance se sont produits dans les alentours et également beaucoup d'exécutions[réf. nécessaire]. De nombreuses rues actuelles portent le nom de résistants chalonnais et de personnes ayant eu un rôle majeur dans la continuité de la guerre en France. Chalon est libérée le 5 septembre 1944 par les troupes de la 3e division d'infanterie algérienne qui avaient débarqué en Provence[56]. Quelques jours plus tôt, le 25 août, un train rempli de troupes allemandes stationné en gare de triage de Saint-Rémy a été mitraillé par des avions alliés, causant son explosion en deux temps (il était rempli de cheddite) et infligeant à la ville, du fait des déflagrations violentes, de nombreux dégâts[57].
Histoire industrielle
Après l'implantation du "Petit Creusot" en 1839, la première société d'importance dans la construction mécanique fut fondée par Gustave Pinette (1863)[58]. Elle se développa grâce à l'essor de l'industrie minière, des briqueteries et des tuileries. Cette société existe aujourd'hui sous le sigle PEI (« Pinette Emidecau Industries ») située en zone industrielle Nord.
L'activité mécanique a suscité l'apparition de sociétés de négoce de métaux, en particulier la société « Gros » (1857), puis de fournitures industrielles comme « Tremeau-Jambon » en 1900. Une floraison de sociétés se créèrent à partir du début du XXe siècle autour des activités métallurgiques et mécaniques. On peut citer la « Société industrielle de ferblanterie » (1900), « Brunet-Meige » (1912), « Niepce et Fetterer » (1918), « Fonderie Mathieu Fils et Cie » (1925), « Dussau » (1926), devenu « Ventec » en 1937[59].
La verrerie « Aupècle » se développa au XIXe siècle dans la fabrication de flaconnage. La société Saint-Gobain s'implanta à Chalon pour la fabrication de verre à vitre et verre imprimé. Elle entraîna la création de la « SEVA » en 1924[59](équipements pour la verrerie) qui se diversifia par la création d'une filiale « Le Bouchage Mécanique », spécialisée dans le bouchon de flaconnage. Saint Gobain s'étendit dans les années 1960 en créant l'UVEX, centre de recherches sur le verre, reconverti en usine de fabrication de bouteilles. Ce groupe a également créé une usine de fabrication de fibre de verre pour l'isolation ainsi qu'une unité d'assemblage de vitrages isolants.
Après la deuxième guerre mondiale et au début des années 1950 fut entrepris la création de la zone industrielle Nord. Elle fut complétée en 1974 par la zone industrielle Sud implantée autour du nouveau port fluvial créé à l'occasion de la construction de l'usine Framatome de Saint-Marcel[60] qui s'est révélée indispensable à la réalisation du programme de construction de centrales nucléaires décidé en 1974. En effet l'usine Framatome d'origine, située au sein du Petit Creusot (groupe Schneider puis Creusot-Loire) était trop petite. Inutilisée elle a été transformée en « CETIC », Centre d'expérimentation des techniques d'intervention sur les chaudières nucléaires (GIE Framatome-EDF).
D'autres industries se sont implantées et développées : « FRLE » (tubes fluorescents), « Delle » (équipements électriques moyenne tension), « Gardy » (disjoncteurs basse tension)[61].
La société Kodak Pathé sélectionne en 1954 la ville de Chalon-sur-Saône pour l'implantation de son nouveau site industriel, lui permettant de transférer les activités de son usine de Vincennes en province. Ce campus industriel, démarré en 1962, se développe très vite et va compter jusqu'à plus de 3 000 emplois. Au début des années 2000, l'évolution technologique de la pellicule argentique vers la photo numérique a conduit à un déclin rapide de son activité et à sa fermeture en 2008[62].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune est chef-lieu de l'arrondissement de Chalon-sur-Saône.du département de Saône-et-Loire.
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 des quatrième (ancien canton de Chalon-sur-Saône-Nord) et cinquième circonscription de Saône-et-Loire.
Elle était de 1801 à 1973 le chef-lieu des cantons de Chalon-sur-Saône-Nord et de Chalon-sur-Saône-Sud, année où ils sont remplacés par les cantons de Chalon-sur-Saône-Ville, Chalon-sur-Saône-Périphérie et de Chalon-sur-Saône-Sud. En 1984, la répartition est à nouveau modifiée et la ville est répartie entre les cantons de Chalon-sur-Saône-Centre, de Chalon-sur-Saône-Nord, de Chalon-sur-Saône-Sud et de Chalon-sur-Saône-Ouest[63].
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville est désormais le bureau centralisateur des cantons de Chalon-sur-Saône-1, Chalon-sur-Saône-2 et de Chalon-sur-Saône-3.
Intercommunalité
La ville est le siège de la Le Grand Chalon, créée en 1994 sous la dénomination de communauté de communes de Chalon Val de Bourgogne et qui s'est transformée en communauté d'agglomération en 2001. Elle prend en 2004 le nom de communauté d'agglomération Chalon Val de Bourgogne puis son nom actuel du Grand Chalon.
Tendances politiques et résultats
La ville est historiquement ancrée à gauche, et même considérée comme un bastion socialiste (SFIO puis PS) durant toute l'après-guerre notamment à cause de son orientation alors essentiellement industrielle, mais Dominique Perben parvient à s'emparer de la mairie en 1983, puis à être élu député de la cinquième circonscription de Saône-et-Loire avant de devenir ministre du Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (1).
En 2008, la ville repasse à gauche après 25 ans de gestion de droite, avec l'élection à la mairie de Christophe Sirugue, déjà élu député aux élections législatives françaises de 2007.
Cependant, lors des élections municipales de 2014 en Saône-et-Loire, la ville bascule à nouveau à droite, le député-maire sortant étant battu dès le premier tour[64] ce qui amène l'élection de Gilles Platret au poste de maire[65].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 en Saône-et-Loire, la liste menée par Gilles Platret, vice-président national du parti Les Républicains et président des Républicains de Saône-et-Loire obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 007 voix, soit 52,93 % et obtient 34 conseillers municipaux, dont 28 communautaires, devançant largement les listes menées respectivement par[66],[67]. :
- Mourad Laouès (EELV, Alliance écologiste indépendante, Urgence écologie, GE), 13,94 %, 1 319 voix, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Nathalie Leblanc (PS, 12,48 %, 1 181 voix, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Isabelle Dechaume (divers centre, 8,44 %, 799 voix, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Alain Rousselot-Pailley (LREM, , 6,34 %, 600 voix, 1 conseiller municipal et communautaire élu)
- Franck Diop (RN, 3,36 %, 318 voix, pas d'élus)
- Pascal Dufraigne (LO, 2,48 %, 235 voix, pas d'élus)
Lors de ce scrutin, marqué par la Pandémie de Covid-19 en France, 62,64 % des électeurs se sont abstenus.
Administration municipale
Le conseil municipal de Chalon-sur-Saône comporte 45 sièges, compte tenu de la population de la ville.
Liste des maires
- Gilles Platret.
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[81].
Jumelages, parrainages
- Jumelages
Chalon-sur-Saône figure parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi – puis officialisé – des liens d'amitié avec une localité étrangère[82].
À ce jour, la ville est jumelée avec :
- Solingen (Allemagne) ;
- Novare (Italie) ;
- Saint Helens (Royaume-Uni) depuis 1964 ;
- Næstved (Danemark) ;
- Gatineau (Québec) depuis 1975.
- Parrainages
Chalon-sur-Saône parraine la frégate française Aconit, de classe La Fayette, depuis le [83].
Population et société
Démographie
- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[84],[Note 6]
En 2018, la commune comptait 44 810 habitants[Note 7], en diminution de 0,79 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
La commune de Chalon-sur-Saône perd des habitants depuis la fin des années 1970 au profit de sa proche banlieue et, plus encore, de sa périphérie. Ainsi Saint-Marcel, à l'est de Chalon-sur-Saône, a vu sa population augmenter de 26,1 % entre 1999 et 2012, passant de 4 705 habitants à 5 932 habitants. Tout comme Saint-Rémy, au sud de Chalon-sur-Saône, a vu passer sa population de 5 961 habitants à 6 476 habitants entre 1999 et 2012, soit une augmentation de 8,6 %.
En 2012, la population de l'unité urbaine est 73 509 habitants[86], celle de la communauté d'agglomération Chalon - Val de Bourgogne est de 105 164 habitants[87], enfin celle de l'aire urbaine est de 133 557 habitants[88].
- Pyramide des âges en 2007
Enseignement
En 2009, la ville possède 25 écoles maternelles[91], 22 écoles primaires[92], 7 collèges[93], 10 lycées[94] et 15 établissements d'enseignement supérieur (compris pour certains dans des lycées) dont un IUT[95].
Elle accueille également un des instituts de recherche de l'école d'ingénieurs Arts et Métiers ParisTech (ENSAM). Cet institut, ouvert en 1997, offre des programmes d'études doctorales et des mastères spécialisés dans le domaine de la réalité virtuelle et de l'imagerie numérique.
Cinémas
- Megarama Axel (complexe 4 salles)
- Megarama Chalon-sur-Saône (multiplexe 12 salles inauguré le 16 novembre 2018)
- L'Espace des Arts (EPCC – 1 salle de projection)
Bibliothèques
La bibliothèque municipale, qui a son siège à l'hôtel de ville, se compose de quatre bibliothèques réparties sur la ville. Elle dispose d'un fonds ancien qui compte plus de 238 cotes de manuscrits, parmi lesquels 37 manuscrits d'époque médiévale[96].
Sports
En 2012, 17 000 licenciés sont répartis dans les 118 clubs sportifs de la commune[97]. Les principales infrastructures sportives sont Le Colisée, le stade Léo-Lagrange, la Maison des sports, l'Espace nautique, le stade et le gymnase Garibaldi, le gymnase de la Verrerie et le parcours de golf.
L'Élan Chalon (basket-ball) est la tête d'affiche du sport chalonnais en 2019. Le club évolue en Pro A depuis 1996. L'Élan Chalon a remporté deux titres de Champion de France en 2012 contre Le Mans sur le score de 95 à 76[98] et en 2017 contre Strasbourg trois victoires à deux[99], la Coupe de France en 2011 contre Limoges à Bercy sur le score de 79 à 71[100] et 2012 en battant Limoges 83 à 75 à Bercy[101] et la Semaine des As en 2012 sur le score de 73 à 66 contre Gravelines-Dunkerque[102]. En 2011, le club a atteint la finale de la Semaine des As en perdant contre Gravelines-Dunkerque 79 à 71. Le club compte déjà 5 demi-finales du Championnat de France de Pro A et 19 saisons parmi l'élite. Il a atteint la finale de la Coupe Saporta (Coupe d'Europe) en 2001[103], la finale de l'EuroChallenge perdu contre le Besiktas Istanbul 91 à 86[104] et la finale de la Coupe d'Europe FIBA en 2017[105]. L'Elan Chalon a évolué une saison en Euroligue (l'élite du basket en Europe). Le club a aussi des titres de champions de France de Nationale 4 (1989), Nationale 3 (1978) et Nationale 2 (1994). Le club évolue actuellement au Colisée, une salle d'une capacité de 4 540 places en 2017, auparavant le club évoluait à la Maison des Sports jusqu'en 2001. L'Élan Chalon est depuis 1994 structuré pour l'équipe professionnelle en Société d'économie mixte (SEM). Son président depuis 1993 est Dominique Juillot.
« Quand on parle de Chalon, on commence maintenant par parler de son équipe de basket[106]. »
Dominique Juillot pour la finale aller de Coupe d'Europe FIBA en 2017 :
« Tout le monde ne parle que de ça. C'est notre deuxième victoire. Tout le monde s'intéresse maintenant au basket quels que soient sa condition et son intérêt pour le sport[107]. »
- Match de Pro A à la Maison des Sports en 1999.
- Match amical de l'Élan Chalon contre Bourg en 2011.
- Match de FIBA Europe Cup 2015-2016 entre l'Élan Chalon et Den Bosch.
Le Racing Club Chalonnais (rugby à XV), après une période faste dans les années 1970 et 1980, est redescendu en niveau mais a essayé de retrouver le chemin du haut niveau à la fin des années 2000 (pour une montée en Pro D2) et évolue actuellement en fédérale 1. Le club a subi un dépôt de bilan le 10 juin 2010 (renommé Association Sportive Racing Club Chalonnais) qui l'a fait redescendre en fédérale 3 mais une année entièrement remplie de victoires a amené le RCC au titre de champion de France de Fédéral 3 en 2011, puis une remontée en fédérale 1 à la suite de sa demi-finale de fédérale 2 en 2012. En 2015-2016, en Fédérale 1 le club se retrouve en janvier 2016 avec environ 1 million d'euros de dette[108], le club dépose le bilan, est forfait général pour le reste de cette saison 2015-2016[109] avec liquidation judiciaire le 16 février 2016[110] et est repartit en série régionales.
Une nouvelle association est lancée le 1er février 2016 nommée Rugby Tango Chalonnais[111] qui devient vice champion de France promotion honneur 2017 et vice champion de France honneur 2018. Le club évolue en fédérale 3 en 2019-2020.
Le Handball Club Chalonnais (handball) est revenu en force dans le sport chalonnais en évoluant en Nationale 1 (3e division) de 2007 à 2011 mais redescendu en « Régionale 1 » en 2011 (problèmes financiers) pour remonter en Nationale 3 en 2012-2013 puis en Nationale 2 en 2013-2014, division ou est évolue toujours. Le Football Club Chalonnais (football) fait la navette depuis de nombreuses années entre la CFA 2 et la Division d'Honneur, ainsi en 2019-2020 l'équipe A évolue en Division d'Honneur de Bourgogne. En basket-ball féminin, le Chalon Basket Club (CBC) évolue en Pré-Nationale en 2019-2020, après avoir joué de 1994 à 2002 en deuxième division française (Nationale 1B puis appelé Nationale féminine 1). Le VBCC Volley-ball Club Chalon[112] (volley-ball) qui évolue en 2019-2020 en Nationale 2 (Garçons) et Nationale 3 (Filles).
Le Cercle de l'aviron de Chalon-sur-Saône (CAC)[113] (aviron).
Le CAC compte dans ses rangs de nombreux internationaux, dont Adrien Hardy, champion olympique à Athènes en 2004, double champion du monde et champion d'Europe. Le club totalise 7 titres mondiaux. Ses rameuses et rameurs ont remporté 24 titres de champion de France depuis 2000, dans toutes les catégories (senior, junior, cadet et minime). En 1975, 1976 et 1977, André Picard, André Coupat, Michel Picard et Francis Pelegri sont champions du monde en quatre de pointe poids légers. En 2001, Sidney Chouraqui est champion du monde en quatre de pointe avec barreur et Jean-Baptiste Dupy est champion du monde en huit. En 2003 et 2006, Adrien Hardy est champion du monde en deux de couple. En 2008, Adrien Hardy est champion d'Europe en huit. En 2009, Fabrice Moreau est champion d'Europe en quatre de pointe poids légers.
Le Cercle nautique chalonnais (natation) se perfectionne depuis plusieurs années et accueille des compétitions nationales, comme les Championnats de France de natation en petit bassin 2005. En 2010-2011, ce club de natation se classe 3e au niveau français[114].
Les Vikings de Chalon[115] (baseball). Tennis club Chalon et son école de tennis[116] (tennis). Le Chalon sur Saône Badminton Club (badminton) avec loisir et compétition[117]. Le Roller Hockey Chalonnais (roller hockey) (RHC) possède son équipe sénior en Nationale 2[118].
Chalon possède aussi un club de football américain : les Centurions de Chalon-sur-Saône qui a une équipe de junior a très fort potentiel: La running back Leslie Grappin, Le running back/ receveur Léo Sauvage, Le quarterback numéro 15 Nathan Hawley, Le receveur Maxime Saulze, Le tight-end numéro 30 Théo Breton et pour finir la paire de linebacker qui fait peur à toutes les attaques adverses le Middle numéro 55 Lucas Brusson et Le Strong numéro 47 Samuel Jacquet—Musler [119] (football américain), qui compte une cinquantaine de licenciés.
Les Francs Archers Chalonnais (Tir à l'arc), créé en 1969.
- Élan Chalon : match de Pro A au Colisée en 2008.
- Match du HBCC en 2009 contre Martigues en Nationale 1
- Match du HBCC en 2009 contre Martigues en Nationale 1.
- Match de handball du HBCC en 2009 (Nationale 1).
- Vue du stade Léo-Lagrange.
Santé
En 2009, la ville dispose d'un centre hospitalier (William-Morey) et d'une clinique (Sainte-Marie). Il est répertorié en 2009 la présence de 56 médecins-généralistes[120].
Le nouveau centre hospitalier William-Morey a été inauguré en septembre 2011. dans un parc d'une superficie de 5 hectares, géré par le Grand Chalon. Ce bâtiment monospace de 100 × 200 m sur 5 niveaux, est une construction hospitalière innovante, répondant aux spécificités d'un établissement de santé moderne, durable et vivant[121].
L'ancien hôpital, datant de 1549, ne sera pas entièrement détruit car il est en partie classé monument historique.
L'hôpital est le siège du service d'accueil des urgences et du SAMU départemental. L'organisation générale du nouvel hôpital de Chalon-sur-Saône repose sur des pôles d'activités intégrant sur un même plateau les activités de jour (consultations) et l'hospitalisation. Elle a anticipé en cela les textes de la réforme hospitalière - « Nouvelle Gouvernance » -. Elle limite ainsi les déplacements des patients et des soignants et favorise les collaborations des équipes médicales.
L'organisation regroupe neuf pôles médicaux-techniques et un pôle de gestion / formation[122] :
- pôle 1 : cardiologie, neurologie, diabétologie, endocrinologie ;
- pôle 2 : maladies digestives, chirurgie générale et spécialités ;
- pôle 3 : pneumologie, cancérologie ;
- pôle 4 : médecines, hémodialyse ;
- pôle 5 : mère – enfant ;
- pôle 6 : SAU, SAMU – SMUR ;
- pôle 7 : bloc, anesthésie, réanimation, ortho-traumatologie ;
- pôle 8 : gérontologie ;
- pôle 9 : médico-technique et de rééducation.
Caractéristiques principales[123] :
- un service d'accueil des urgences adultes et pédiatriques dimensionné pour plus de 40 000 passages par an avec 3 postes de déchoquage et 16 postes d'examens[124], le SAMU 71 ;
- 8 salles d'opération ;
- 24 lits de réanimation - surveillance continue ;
- 6 salles d'accouchements ;
- 12 salles d'imagerie, un scanner et une IRM ;
- un plateau de laboratoires ;
- une hélistation en toiture.
Un hôpital technologique : équipement « high tech » du bloc opératoire (luminosité, température, système de visioconférence…), système d'information intégrant la téléphonie, terminaux multimédias au lit du malade, nouvelle chaîne préanalytique en biologie, dotation d'un scanner 128 barrettes, nouvel équipement de restauration, réseau de transport pneumatique (transport automatique des médicaments, des prélèvements et poches de sang) et une nouvelle IRM dans le cadre du GIE Vallée de l'image[125].
Sécurité
On peut noter la présence de la Police Nationale : Hôtel de police (sécurité publique) et CRS no 43, et d'un peloton motorisé (PMO) assurant la sécurité sur l'Autoroute A6 et dans le Chalonnais.
La prison de Chalon-sur-Saône a définitivement fermé ses portes le 25 octobre 1991, après 147 ans de fonctionnement (elle avait été inaugurée le 20 octobre 1844).
Médias
La ville accueille le siège central du Journal de Saône-et-Loire.
Plusieurs radios sont implantées dans la ville :
- RCF en Bourgogne (88.3 FM) : radio locale chrétienne du Diocèse de Dijon[126],
- NRJ Saône-et-Loire (91.9 FM) : antenne locale d'NRJ à Chalon-sur-Saône. Elle émet aussi ses décrochages locaux au Creusot (104.5 FM)[127] ;
- Fréquence Plus Chalon-sur-Saône (94.0 FM) : radio régionale basée à Dole. Elle émet sur la Côte-d'Or, la Nièvre, la Saône-et-Loire et le Jura ;
- Virgin Radio Chalon-sur-Saône (97.8 FM) : programme local dijonnais de Virgin Radio avec des infos locales et publicités de Chalon ;
- Chérie FM Chalon-sur-Saône (102.4 FM) : antenne locale de Chérie FM à Chalon-sur-Saône. Elle partage ses locaux avec NRJ Saône-et-Loire. Elle diffuse aussi son programme local au Creusot (100.0 FM) et à Lons-le-Saunier (105.2 FM) ;
- France Bleu Bourgogne (103.1 FM) : radio locale publique de Dijon. Elle est aussi audible sur 103.7 FM car cette fréquence émet depuis le site des Clos Dames Huguettes à Nuits-Saint-Georges ;
- Radio Prévert (105.9 FM) : radio associative du Collège Jacques Prévert de Chalon[128] ;
- Tonic Radio (91.1 FM), radio basée à Lyon.
D'autres radios émettent en passif sur Chalon : Nostalgie (88.7 FM), RMC (94.8 FM), RFM (99.7 FM), RTL (101.5 FM), Europe 1 (106.7 FM) et Skyrock (107.1 FM). Des radios publiques sont reçues grâce au site d'émission de Nuits-Saint-Georges : France Inter (95.9 FM), France Musique (99.2 FM) et France Culture (93.7 FM). France Info (105.0 FM) possède un réémetteur sur Chalon sur Saône et Autoroute info (107.7)
France 3 Bourgogne est reçu sur Chalon grâce à deux émetteurs : celui de Nuits-Saint-Georges et celui du Mont-Saint-Vincent. À noter que le site du Mont Rond, situé sur un massif du Jura dans le département de l'Ain, est recevable sur Chalon mais diffuse France 3 Rhône-Alpes et France 3 Alpes.
Chalon compte depuis septembre 2016 une WebTélévision association dite IPAC (pour « Indépendante, Participative, Associative et Citoyenne ») : « chalontv.info ». Elle traite, en vidéo, des thématiques de l'actualité sur le Grand Chalon. Ce média a été labellisé « média d'information sociale de proximité » par le ministère de la Culture (août 2017 et août 2018). Il est porté par l'association TYPO, créée en 1996 et qui a réalisé jusqu'en 2015 un média lycéen sur la Bourgogne (pages dans la PQD, site internet, magazine à l'étranger…).
Associations
En 2009, on compte environ 800 associations dans la ville[129].
Manifestations culturelles et festivités
- Chalon dans la rue : festival annuel de spectacle de rue créé en 1987 qui accueille plus de 200 000 spectateurs en 5 jours, fin juillet, ce qui en fait l'un des plus importants festivals d'arts de la rue organisé en France. En 2003, à la suite des changements par le gouvernement des droits des intermittents du spectacle, et contrairement à la volonté des organisateurs, traitant ceux-ci de « poignée d'agitateurs », la majorité des acteurs du festival firent grève et continuèrent le mouvement après les « dates limites » en présentant concerts, spectacles, restauration gratuits dans les différentes cités (Le Stade, les Prés St Jean), etc.
- Le carnaval de Chalon[130] qui a lieu tous les ans de fin février à début mars, soit deux dimanches[131].
- Les montgolfiades qui sont organisées chaque début d'été pour marquer le début des grandes manifestations des mois de juillet et d'août. C'est un rassemblement de nombreuses montgolfières.
- La foire de Chalon qui a lieu chaque année début octobre.
- Le Salon du Livre Jeunesse de Chalon, chaque année à la fin du mois de mai depuis 2016 aux Salons du Colisée.
- Carnaval de Chalon-sur-Saone - 1936 - La Famille Terrot.
- Carnaval : char des reines - 1995.
- Chalon dans la rue : ambiance au coin d'une rue - 2004.
- Carnaval (place de Beaune) - 2008.
- Carnaval : les zingeunerinsel sur le devant de la mairie - 2008.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2012, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 970 euros.
Emploi, industrie, services
L'agglomération de Chalon-sur-Saône est le deuxième pôle économique de Bourgogne avec plus de 43 400 emplois en 2012. Elle entretient des liens très forts avec l'agglomération du Creusot-Montceau qui est aussi en Saône-et-Loire. Chalon-sur-Saône est une ville économiquement indépendante mais depuis plusieurs années, l'influence de Lyon se fait de plus en plus présente comme à Mâcon.
Les principaux domaines d'emplois sont spécialisés dans le nucléaire, la chimie (plasturgie, photographie), la métallurgie et la mécanique.
On note la présence du Bureau de la Chambre de commerce et d'industrie de Saône-et-Loire qui gère l'École de Gestion et de Commerce de Chalon-sur-Saône ainsi que le port fluvial de commerce de Chalon-sur-Saône.
Il y a en tout 2 472 établissements économiques dans cette ville : 764 commerces, 454 services aux particuliers, 409 établissements d'éducation, de santé et d'action social, 378 services aux entreprises, 122 entreprises de construction, 69 industries agricoles et alimentaires, 64 entreprises d'activités immobilières, 60 entreprises de transport, 49 industries de biens intermédiaires, 35 industries de biens de consommations, 34 entreprises d'énergie, 33 industries de biens d'équipements et 1 industrie automobile[132][Quand ?].
Les entreprises les plus importantes sont Areva, Saint-Gobain, Nordeon, Cartonnerie Laurent (International Paper), Chalondis, Carrefour 2000, Géant Casino, Comptoirs des Fers, Cayon, Le journal de Saône-et-Loire, Gerresheimer, Alfa Laval… Kodak était jusqu'au début des années 2000, la plus grosse industrie de cette ville. Ce site de production a été transformé en Campus industriel Le Grand Chalon en Bourgogne à partir de 2005.
On constate depuis quelques années[évasif] un fort développement de l'activité logistique à Chalon-sur-Saône et dans son agglomération. En effet, en 2009, Honeywell a choisi d'y installer une plate-forme logistique avec 90 emplois permanents. En 2012, c'est au tour du géant américain du commerce en ligne Amazon d'y établir sa troisième plate-forme logistique de France, 40 000 m2, au détriment de Beaune. Le site emploie 400 personnes en CDI et s'approche des 500 emplois permanents. Enfin, en 2015, les entreprises allemandes Zooplus et Rhenus, associées dans un projet commun, s'installent dans l'agglomération chalonnaise et envisagent d'y créer 200 emplois en CDI d'ici la fin de l'année 2015 mais ont déjà l'ambition de dépasser ce seuil. Parmi les sociétés de ce secteur, on peut citer aussi les groupes Sobotram (820 salariés) et Cayon (650 salariés) qui ont tous deux leurs sièges sociaux dans l'agglomération chalonnaise[réf. nécessaire].
L'agglomération chalonnaise accueille aussi de nombreux sièges sociaux dont celui de la société Nextalis, à La Loyère, plus connue sous le nom de ses salles de sports qui sont Amazonia, Gigagym et Wideclub, ainsi que de plusieurs PME et de grandes entreprises comme Arcom, PEI, Cayon, Nextis, Groupe Sobotram, Escofier, René Pierre...[réf. nécessaire]
Zones d'activités
Commerces
La ville de Chalon-sur-Saône est, en 2018, le premier pôle commercial de Saône-et-Loire et le deuxième de Bourgogne-Franche-Comté[133]. Les commerces se situent :
- en centre-ville avec des enseignes comme Monoprix, Sephora, Micromania, Armand Thiery ;
- en zone commerciale la Thalie avec comme enseignes Géant, Conforama, Bricoman, Go Sport... ;
- et en zone commerciale Chalon Sud qui est en plein développement avec les enseignes Carrefour, Boulanger, Celio, Sport 2000, Devred et Kiabi entre autres.
Tourisme
La ville attire des touristes venant pour plusieurs raisons : l'attrait historique, l'art, la gastronomie et les vins (vignobles de la côte chalonnaise).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Chalon-sur-Saône est classée Ville d'art et d'histoire.
Monuments civils
- Nicéphore Cité : plateforme de ressources en images et sons.
- L'Abattoir : ancien abattoir régional, l'Abattoir est devenu une structure culturelle qui accompagne et soutient les artistes de rue au fil de leurs créations. Il est l'un des quatorze centres nationaux des arts de la rue et de l'espace public de France (label attribué par le ministère de la Culture et de la Communication en 2005) et organise le festival transnational des artistes de la rue, Chalon dans la rue, créé en 1987.
- Le Conservatoire à rayonnement régional de musique, de danse et de théâtre.
- LaPéniche. Salle de musiques actuelles. Hébergée dans l'enceinte de L'Abattoir, une salle conventionnée de concert (L'Abatt') est créée en 1994. Elle change de nom en 1999 et devient LaPéniche.
- L'arrosoir. Jazz-club créé en 1971.
- L'Espace des Arts. anciennement maison de la culture de 1971[134] à 1984. Théâtre, danse, musique, arts plastiques, cinéma… et sur le même bloc, la Maison des Sports (sports : basket-ball, handball…).
- Théâtre municipal. Théâtre à l'italienne (façade terminée en 1783).
- Théâtre Grain de Sel. Petit théâtre mis à la disposition de Jacques Baillard (Théâtre de Saône et Loire) en 1982. Il est actuellement géré par Jean-Jacques Parquier (le Théâtre à Cran) depuis 2006.
- Le parc des expositions[135] et le Colisée.
- La maison des vins de la côte Chalonnaise.
- Ancien palais épiscopal, sur des vestiges gallo-romains et médiévaux, ensemble des XVIIe et XVIIIe siècles.
- Le pont Saint-Laurent qui a été partiellement détruit dans la nuit du 5 septembre 1944. Il a été entièrement détruit pour le reconstruire légèrement déplacé. Cette reconstruction a permis d'étudier le pont ancien dont les éléments archéologiques avaient été déposés entre 1946 et 1952 au musée municipal. Le conservateur du musée, L. Armand-Calliat, avait supposé que le pont médiéval avait été construit à l'emplacement d'un pont romain fait de piles en pierre et de tablier en bois construit suivant le même principe que les premiers ponts romains construits à Trèves[136].
- L'hôpital de l'île Saint-Laurent, construit en 1526, ainsi que sa chapelle du XIXe siècle. Il a conservé, dans un édifice de style néoclassique, une pharmacie qui a été terminée en 1786 et a remplacé une apothicairerie du XVIIIe siècle (collection de pots en faïence de Dijon, Nevers et Paris montrant la diversité des productions bourguignonnes)[137].
- Obélisque commémoratif de la construction du canal du centre.
Ville d'art et d'histoire, Chalon-sur-Saône possède un important quartier historique avec des vieilles maisons à colombages, de nombreuses ruelles, des tours et des tourelles : Tourelle de l'impasse de la Gravière, tour du Beffroi datant du XVe siècle, en brique (cloches XVe et XVIe siècles), Tour d'enceinte de l'ancien évêché, Tour du Doyenné, hexagonale, du XVe siècle, remontée sur l'île Saint-Laurent, Tour de Saudon, à base romaine, Tour de Coco-Louvrier du XVe siècle, Tour des Lombards du XVe siècle, Tour de l'Évêché médiévale[138], et Tour de Marcilly. La Tour de la Chancellerie qui fut la propriété de Nicolas Rolin est aujourd'hui complètement détruite.
La ville comprend d'autres fortifications avec les bastions du XVIe siècle (Saint-Pierre et Royal) bâtis sous Henri II.
- Vue de l'obélisque.
- Espace des Arts.
- Le Colisée.
Catholiques
Dans la ville, en dehors des chapelles ou anciennes chapelles catholiques d'établissements scolaires ou médicaux, on trouve huit édifices affectés au culte, partagés entre trois paroisses. Avant la Révolution, la ville possédait beaucoup plus de sanctuaires et de couvents catholiques, dont beaucoup situés hors les murs, mais le patrimoine chrétien a eu beaucoup a souffrir de cette période.
- La cathédrale Saint-Vincent, place Saint-Vincent, bâtie entre 1090 et 1520, possède une façade néogothique datant de 1827, un cloître des XIVe et XVe siècles. On y remarque la présence de la tombe de l'évêque saint Loup de Chalon au début du VIIe siècle[139], qui a notamment donné son nom à la petite ville de Saint-Loup-de-Varennes, toute proche. Les tours contiennent deux cloches qui pèsent environ 500 kg et 1 000 kg, ainsi qu'un bourdon de 4,3 tonnes, qui actuellement ne peut plus sonner à la volée, mais seulement en tintements (notamment pour des obsèques).
- L'imposante église baroque Saint-Pierre, située place de l'Hôtel-de-Ville. Elle possède sept cloches : trois petites tintant les heures, et quatre grosses sonnant à la volée pour les messes, suivant le motif du Salve-Regina.
- L'église néogothique Saint-Cosme, rue du 11 Novembre 1918, proche de la gare, était l'église paroissiale de l'ancienne commune de Saint-Côme, absorbée par Chalon-sur-Saône[140].
- La chapelle de la citadelle, rue Doneau, est flanquée d'une tour surmontée d'une statue votive de la Vierge Marie, élevée en remerciement à la Sainte Vierge pour avoir protégé la ville des Prussiens en 1870, exauçant ainsi un vœu fait par les habitants. Une plaque apposée sur la façade rappelle également que la ville a été solennellement mise sous la protection de la Vierge en 1940. Cette chapelle est un des rares vestiges de l'ancienne abbaye Saint-Pierre de Chalon, saccagée lors des guerres de religion. Les moines sont ensuite venus s'installer du côté de l'actuelle église Saint-Pierre, place de l'Hôtel-de-Ville.
- L'abbaye Saint-Pierre de Chalon-sur-Saône.
- L'église du Sacré-Cœur, rue de la Verrerie, est une église du XXe siècle située au cœur du quartier des Aubépins, installée dans un ancien hangar SNCF largement remanié. Elle est actuellement en cours de rénovation (2015). Elle dispose de trois cloches dont une seule sonne régulièrement en volée manuelle pour les offices.
- L'église Saint-Jean-de-Vignes, rue du Four des Chênes, qui était l'église paroissiale de l'ancienne commune de Saint-Jean-des-Vignes, absorbée par Chalon-sur-Saône[Note 8].
- L'église moderne Notre-Dame-de-Lumière qui se situe le long de l'avenue de Paris, à proximité du quartier du Stade.
- L'église moderne Saint-Paul qui se trouve rue Winston Churchill, dans le quartier des Prés-Saint-Jean.
- La chapelle de la Colombière, rue d'Autun, construite en béton armé brut en 1928-1929 (pour l'école La Colombière) d'après des plans de l'architecte Auguste Perret, ornée de vitraux colorés de Marguerite Huré (1895-1967)[141].
- Le cloître capitulaire de Saint-Vincent.
- Ancienne chapelle du carmel, rue de la Motte.
- Ancienne chapelle des carmes, rue de Lyon.
- Ancienne chapelle du couvent des ursulines, place de l'Hôtel de Ville.
- Chapelle de l'institut Saint-Dominique, rue du Professeur Leriche.
- Ancienne chapelle du lycée Émiland Gauthey, rue de Belfort.
- Ancienne église des templiers, rue du Temple.
- Chapelle de l'hôpital, rue Édmé Vadot sur l'Île Saint-Laurent.
La ville de Chalon accueille aussi La maîtrise de la cathédrale qui se produit régulièrement en concert ou lors de célébrations.
Protestants
- Le temple de l'Église réformée de France, aujourd'hui Église Protestante Unie, qui regroupe les paroissiens de Chalon, Tournus, et des environs, situé rue Carnot, fut édifié entre 1838 et 1839 à l'emplacement d'un ancien cimetière réformé utilisé entre 1600 et 1770. Son architecture est de style néo-classique.
- Il existe également à Chalon une église évangélique protestante, rue Gauthey, une église évangélique, rue Philibert-Léon-Couturier : ce dernier est aussi un espace culturel dédié aux arts bibliques, un centre évangélique, rue de Dijon et une assemblée chrétienne, place Saint-Laurent.
Orthodoxe
- La ville dispose d'une chapelle orthodoxe Saint Césaire et Saint-Marcel du patriarcat de Serbie, située rue du Rempart-Saint-Vincent.
Autres
- L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours possède son église rue de la Motte.
Mosquées
- Le Centre culturel islamique El-Fath est installé rue Edgard-Quinet ;
- La mosquée Es-Salam, rue de Bourgogne ;
- La mosquée du Savoir, au centre commercial du Stade.
Synagogue
- La Synagogue de Chalon-sur-Saône se trouve rue de Germigny.
Autre chrétienne
- Salle du royaume des témoins de jehovah, rue Racine.
Musées
La ville possède trois musées :
- le musée Nicéphore-Niépce. Situé dans l'ancien hôtel des Messageries royales. Depuis 2000, le musée présente des photographies contemporaines ;
- le musée Denon (figure marquante du monde des arts à la fin de l'Ancien Régime). Il se situe sur la place de l'Hôtel-de-Ville de Chalon-sur-Saône ;
- le musée du Souvenir du combattant, consacré aux souvenirs des guerres afin de préserver la mémoire. Il est situé dans la chapelle des Templiers.
Espaces verts
Le plus grand espace vert de la ville se nomme la roseraie Saint-Nicolas. Le parc Georges-Nouelle et le square Chabas sont deux autres endroits verts à Chalon-sur-Saône. En projet, une coulée verte le long de l'avenue Niépce là où était envisagé le passage du BHNS[Quoi ?].
La ville a été récompensée par trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[142].
Personnalités contemporaines
- Maurice Copreaux (1908-1995), graveur ;
- Jean Monneret (1922-), peintre, président fondateur de la Fondation des Salons historiques du Grand Palais (Paris) ;
- Mark di Suvero (1933-), sculpteur américain du mouvement expressionnisme abstrait ayant vécu à Chalon et continuant à y résider ;
- André Fort (1935-), évêque ;
- Pef (1939-), auteur et illustrateur pour la jeunesse ;
- Dominique Perben (1945-), homme politique (RPR puis UMP), ancien garde des Sceaux, maire de Chalon-sur-Saône de 1983 à 2002 ;
- Gérard Collomb (1947-), homme politique (PS), maire de Lyon de 2001 à 2020 ;
- Jean-Pierre Adams (1948-), footballeur ;
- Alain Longet (1950- ), meilleur ouvrier de France, artiste sculpteur et peintre ;
- Antoine Volodine (1950-), écrivain ;
- André Coupat (1951-), champion du monde d'aviron en 1975, 1976 et 1977, ancien président de la Communauté de communes du Sud de la Côte chalonnaise (CCSCC) ;
- Françoise Branget (1953-), femme politique (UMP), députée du Doubs de 2004 à 2012 ;
- Dominique Juillot (1954-), président de l'Élan Chalon et homme politique (UMP), médaillé de la ville de Chalon[143] ;
- Michel Verjux (1956-), artiste contemporain ;
- Gregor Beugnot (1957-), entraîneur de basket-ball de l'Elan Chalon, médaillé de la ville de Chalon[143] ;
- Patrick Rey (1959-), footballeur, a vécu plusieurs années à Chalon dans le quartier de la Fontaine aux Loups[144] ;
- Florent Pagny (1961-), chanteur ;
- Arnaud Montebourg (1962-), ancien ministre du Redressement productif, ancien député de la sixième circonscription de Saône-et-Loire et ancien président du conseil général de Saône-et-Loire ;
- Rachida Dati (1965-), femme politique (UMP), ancienne Garde des Sceaux, députée européenne ;
- Claudine Loquen (1965-), peintre, sculptrice, illustratrice, a vécu à Chalon-sur-Saône, cité Saint-Jean-des-Vignes (de 1971 à 1976)[145] ;
- Christophe Sirugue (1966-), homme politique (PS), maire de Chalon-sur-Saône de 2008 à 2014, député ;
- Adrien Hardy (1978-), médaillé d'or d'aviron (en deux de couple) aux Jeux olympiques d'été de 2004, champion du Monde en 2003 et 2006, champion d'Europe en 2008 ;
- Steed Tchicamboud (1981-), joueur de basket-ball de l'Elan Chalon, médaillé de la ville de Chalon[143] ;
- Blake Schilb (1983-), joueur de basket-ball de l'Elan Chalon, médaillé de la ville de Chalon[143] ;
- Steeve Guénot (1985-), médaillé d'or en lutte gréco-romaine dans la catégorie des moins de 66 kg aux Jeux olympiques d'été de 2008.
Autres personnalités
- Césaire d'Arles (470-543), moine ;
- Gontran (545-592), roi mérovingien ;
- Saint Arey, évêque de Gap de 579 à 614, y est né ;
- Abélard (1079-1142), théologien ;
- Philibert Guide (1535-1595), poète et protestant ;
- Pontus de Tyard (1521-1605), poète de l'école lyonnaise, promu en 1578 évêque ;
- Claude-Enoch Virey (1566-1636), maire de Chalon à cinq reprises entre 1627 et 1634, qui se fit construire en 1612 un hôtel particulier devenu, en 1860, la sous-préfecture[146] ;
- Nicolas Chalon du Blé (1652-1730), militaire ;
- Joseph Touchemoulin (1727-1801), musicien et compositeur ;
- Émiland Gauthey, y est né en 1732 et mort à Paris en 1806, ingénieur civil et architecte. On lui doit entre autres l'aménagement de la ville (théâtre, pont Saint-Laurent, obélisque…) et la réalisation du Canal du centre de Digoin à Chalon ;
- Dominique-Vivant Denon (1747 à Givry, 1825 à Paris), grand maître des arts pour Napoléon ;
- Léopold Prosper Philibert Sionville (1748-1808), général français de la Révolution et de l'Empire.
- Antoine François Poncet de La Cour de Maupas (1750-1825), général français de la Révolution et de l'Empire.
- Pierre Poinsot de Chansac (1764-1833), général français de la Révolution et de l'Empire.
- Joseph Nicéphore Niépce né à Chalon-sur-Saône (1765-1833), inventeur de la photographie et du moteur à combustion interne[147] ;
- André Jullien (1766-1832), œnologue ;
- Jacques Étienne Caumartin (1769-1815), industriel et député ;
- Jean-Baptiste Leschenault de La Tour (1773-1826), botaniste et ornithologue français ;
- David François Etienne Pierre Laurent Niépce (1781-1869), né le 12 septembre à Chalon-sur-Saône, mort le 28 janvier 1869 à Sennecey-le-Grand, colonel de la Révolution et de l'Empire, maire de Sennecey-le-Grand et conseiller général du canton. Cousin de Nicéphore Niépce ;
- Louis-Vivant Lagneau (1781-1867), Chirurgien militaire ayant participé aux campagnes napoléoniennes. - Médecin vénérologue
- Fortuné Joseph Petiot-Groffier (1788-1855), industriel, député et pionnier de la photographie ;
- Joseph Bard (1805-1861), écrivain beaunois ;
- Jean-Baptiste Bressant, acteur de théâtre français (1815-1886), y naquit le 23 octobre 1815 ;
- Henri Prosper Alfred Destailleur (1816-1901), conservateur du Musée communal ;
- Marguerite Boucicaut (1816-1887) née Guérin à Verjux et décédée à Cannes. Bienfaitrice. Créatrice du Bon Marché à Paris. Pour la ville, le legs Boucicaut permet la construction d'un établissement situé au no 136 de l'avenue Boucicaut : inauguré le , il a par la suite été transformé en maternité, celle-ci est rattachée aujourd'hui au groupe hospitalier de la ville[148] ;
- Auguste Henri Jacob (1828-1913), guérisseur.
- Jules Chevrier (1816-1883), conseiller municipal, 1er adjoint, graveur, archéologue ;
- Pierre Trémaux (1818-1895), architecte (second Prix de Rome), orientaliste et photographe ;
- Léon-Vivant Moissenet (1831-1906), polytechnicien, ingénieur des mines de Paris ;
- Just de Bretenières (1838-1866), prêtre missionnaire, martyr de Corée canonisé en 1984 ;
- Édouard Benjamin Baillaud (1848-1934), astronome français, créateur de l'observatoire du Pic du Midi ;
- Louis Coin (1858-1933) peintre, dessinateur et musicien né ici ;
- Philippe Martinon (1859-1917), grammairien et linguiste français y est né ;
- Claudius Gambey (1868-sd), militaire, infirmier, moniteur, colon, planteur (caférie dès 1895), commerçant, qui a fait souche à Maré (Nouvelle-Calédonie) ;
- Émile Mauchamp (1870-1907), médecin français assassiné au Maroc ;
- Omer Letorey (1873-1938), compositeur de musique, Premier Grand Prix de Rome en 1895 ;
- Léon Deshairs (1874-1967), historien de l'art, écrivain et dessinateur ;
- Georges Bugnet (1879-1981), journaliste et écrivain ;
- Léon Gambey (1883-1914), artiste né dans cette ville, tué au combat en 1914 ;
- Georges Nouelle (1887-1966), homme politique (SFIO) et maire de 1926 à 1946 et de 1952 à 1965 ;
- Pierre Chenu, aquarelliste et dessinateur, historien de Chalon-sur-Saône, né à Nuits-Saint-Georges en 1894 (décédé à Chalon-sur-Saône en 1986)[149] ;
- Charles Lacheroy (1906-2005), militaire ;
- Georges Pâques (1914-1993), haut fonctionnaire, espion ;
- Claude Rochat (1917-2009) alias Commandant Guillaume, responsable de l'Armée secrète en Saône-et-Loire, sous-préfet de Chalon à la libération.
- Roger Marchi (1919-1946), as français de la Seconde Guerre mondiale y est né le 26 juillet 1919 ;
- Roger Grosjean (1920-1975), espion, archéologue ;
- Michel Bouillot (1929-2007), artiste et écrivain ;
- Alexandre Bonnier (1932-1992), artiste peintre y est né ;
- Roland Carraz (1943-1999), homme politique (PS puis MDC) et maire de Chenôve de 1983 à 1999.
Vie militaire
Liste des unités militaires ayant tenu garnison à Chalon-sur-Saône :
- 56e régiment d'infanterie, (avant) 1906-1914 ;
- 134e régiment d'infanterie, 1939-1940 ;
- 711e compagnie militaire des essences de (…) à (1973).
À Chalon-sur-Saône est installée la caserne nommée Caserne militaire Carnot, qui accueille la base pétrolière interarmées (rattachée au Service des essences des armées).
Films tournés dans la ville
- La Bataille du rail (1946) de René Clément, consacré aux résistants pendant la Deuxième Guerre mondiale : le film est tourné et se déroule à Chalon-sur-Saône.
- Trois Huit (2001) de Philippe Le Guay : le film est tourné essentiellement à l'usine de bouteilles Saint-Gobain.
- Jusqu'à la garde (2017) de Xavier Legrand.
Héraldique
|
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : |
---|
Le blason est de couleur azur avec 3 annelets d'or.
Voir aussi
Bibliographie
- [Les 573 communes] (Collectif), La Saône-et-Loire - les 573 communes, Granvilliers, éd. Daniel Delattre, , 256 p. (ISBN 2-915907-23-4), p. 41.
- Josyane Piffaut et Michel Limoges, Objectif Chalon-sur-Saône, Siloe-Éditeur, novembre 1995, 96 p., (ISBN 2-908924-90-0)
- Michel Limoges et Josyane Piffaut, Saône-et-Loire, Siloë-Éditeur, novembre 1989, 144 p., (ISBN 2-905259-58-2)
- Martine Chauney, Chalon-sur-Saône dans la guerre 1939/1945, Éditions Horvath, 1986, 110 p., (ISBN 2-7171-0471-2)
- [Gras 1950] Pierre Gras, « Note sur les évêques de Chalons », Mémoire de la Société d'histoire et d'archéologie de Chalon-sur-Saône, t. 32, no 2, .
- Raoul Violot, « Église St Pierre de Chalon, ses origines Italiennes », Mémoire de la Société d'histoire et d'archéologie de Chalon-sur-Saône, t. 32, fasc 2, Mâcon, impr Buget-Comptour, 1950.
- [Lévêque 2005] Pierre Lévêque (dir.), Histoire de Chalon-sur-Saône, Éditions Universitaires de Dijon, , 313 p. (ISBN 2-915552-37-1).
- Il y a 150 ans… Saint-Cosme devenait un quartier de Chalon..., numéro spécial des Chroniques chalonnaises, Société d'histoire et d'archéologie de Chalon-sur-Saône, septembre 2005 (42 pages).
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Site de l'office de tourisme
- Site du musée Nicéphore Nièpce
- Fiche sur le musée Vivant-Denon
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- EV6 c'est quoi ? - Eurovelo6.org Site édité par le Conseil régional du Centre. L'EuroVelo 6 Atlantique-mer Noire est l'un des 12 itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l'initiative de la Fédération cycliste européenne (ECF) (…). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l'Allemagne, l'Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie..
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Fait d'armes que rappelle, place de la République, le « monument de la Défense de Chalon-sur-Saône en 1814 » inauguré le 8 septembre 1907 par Henry Chéron, sous-secrétaire d'État à la Guerre, en y associant les enfants de l'arrondissement de Chalon-sur-Saône morts pour la patrie en 1870-1871 (raison pour laquelle la statue équestre représente un cuirassier (ou un dragon) du Premier Empire ramenant sur l'encolure de son cheval un jeune mobile de 1870 mort serrant la hampe brisée du drapeau national. À ce sujet, lire Claude Elly, « Un ch'val et des cérémonies », Images de Saône-et-Loire, no 181, mars 2015, p. 20-22.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Église qui a la particularité de disposer d'un orgue. Dans Henri Martinet, « L'orgue en Saône-et-Loire », Images de Saône-et-Loire, no 2, octobre 1969, p. 9 ; et no 6, octobre 1970, p. 14-15.
- Citation dont le texte est : « [La ville de Chalon-sur-Saône] a prêté aide et assistance aux passages clandestins de milliers de prisonniers évadés ou de civils fuyant l'Occupation. Douloureusement meurtrie, elle a vu, de 1939 à 1944, mourir 300 de ses enfants dont 60 fusillés, déporter 500 des siens et anéantir 400 immeubles. A fourni, en outre, une contribution exceptionnelle à la Résistance-Fer. » Dans Louis Armand-Calliat, « Petite histoire de Chalon », Images de Saône-et-Loire, (no 17, mars 1973, p. 3-7 ; et no 19, octobre 1973, p. 3-6).
Références
- « Comparateur de territoire − Comparez les territoires de votre choix - Résultats pour les communes, départements, régions, intercommunalités... », sur www.insee.fr (consulté le ).
- INSEE, « Population légale 2017 ».
- « Distance à vol d'oiseau entre Chalon-sur-Saône et Mâcon », sur www.lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Chalon-sur-Saône et Dijon », sur www.lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Chalon-sur-Saône et Besançon », sur www.lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Chalon-sur-Saône et Lyon », sur www.lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Chalon-sur-Saône et Paris », sur www.lion1906.com (consulté le ).
- Conséquence d'un vote des députés du Corps législatif, par lequel, en séance du 7 avril 1855, il fut décidé : « Le territoire de la commune Saint-Cosme, canton et arrondissement de Chalon-sur-Saône, département de Saône-et-Loire, est réuni à la commune de Chalon-sur-Saône, même canton. » Au sujet de Saint-Cosme, commune de 1790 à 1855, lire « Une ancienne commune : Saint-Cosme, actuellement quartier de Chalon », Images de Saône-et-Loire, no 138, juin 2004, p. 6-7).
- Terroirs et vins de France. Itinéraires œnologiques et géologiques, Éditions BRGM, Carte géologique du vignoble bourguignon (Bourgogne et Beaujolais), p. 68 et 69.
- L'équipe du blog, « La Saône - Génération Montmerle », Génération Montmerle, publié le 18 mai 2015 (lire en ligne, consulté le ).
- André Dominé : Le vin, « La Bourgogne », p. 181.
- Normales climatiques 1981-2010 : Dijon sur www.lameteo.org, consulté le 22 janvier 2017.
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- « Site du Bus ZOOM », sur buszoom.com (consulté en ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Zone à urbaniser en priorité de 120 hectares créée le 23 juin 1966, avec pour objectif de réaliser 2 858 logements collectifs, ainsi que les équipements propres à ce nouveau quartier (scolaires, sociaux, sportifs, commerciaux, etc.). Dans Nicolas Muller, « Quelques aspects de l'urbanisation à Chalon-sur-Saône », Images de Saône-et-Loire no 23, octobre 1974, p. 20-22.
- Consistant en 102 pavillons construits près de l'usine de 1914 à 1934. Dans Nicolas Muller, « L'urbanisme à Chalon-sur-Saône jusqu'en 1980 », Images de Saône-et-Loire, no 45, printemps 1981, p. 9-13.
- « LOGEMENT CHALON-SUR-SAONE : statistiques de l'immobilier de Chalon-sur-Saône 71530 ou 71100 », sur www.cartesfrance.fr (consulté le ).
- « Une véritable mue pour Chalon sur Saône ? », Info Chalon, publié le 26 septembre 2017 à 19:13 (lire en ligne, consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 157a sous 'Cavaillon.
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- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éditions Errance, , 440 p. (ISBN 2-87772-237-6), p. 95 - 96.
- Lévêque 2005, p. 17.
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- Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris, éd. Errance, coll. « Hespérides », , <!sur xxx (ISBN 2-87772-331-3), p. 21.
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- Sébastien Lambert, Conforgien, une maison forte Bourguignonne, dans Places fortes et centres d'échanges, Actes du 21e colloque de l'A.B.S.S, Semur-en-Auxois (15-16 octobre 2011), Société des sciences historiques et naturelles de Semur-en-Auxois, 2014, (ISSN 0989-9200), p. 75.
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- Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, lire en ligne)., p. 252.
- Lévêque 2005, p. 61.
- Lévêque 2005, p. 78.
- Max Josserand, Pont-levis et ponts-levis de Chalon-sur-Saône, Société d'histoire et d'archéologie de Chalon-sur-Saône, septembre 2005.
- Michel Limoges et Josyane Piffaut, Saône-et-Loire, p. 42.
- [Mallard & Gandrey 2012] Jean-Claude Mallard et Lucien Gandrey, Chalon-sur-Saône - Le Canal du Centre et l'essor des industries mécaniques de la fin du XVIIIe siècle à 1984, éd. Université pour tous de Bourgogne, Centre de Chalon-sur-Saône, , IV-167 p. (résumé), p. 32.
- Il logea en bord de Saône, dans une chambre du premier étage de l'hôtel du Parc, installé dans un bâtiment construit pendant le Directoire entre la rue de Lyon, la place de Port-Villiers et le quai Gambetta. Dans Claude Garino, « Le vol de l'Aigle en Bourgogne », Pays de Bourgogne, no 224, février 2010, p. 23-33.
- Pour la première fois, une distinction réservée à des personnes physiques était accordée à une personne morale. Au sujet de cette décoration, lire Robert Tatheraux, « Et les Chalonnais obtinrent la Légion d'honneur pour deux cents francs après avoir estimé qu'elle n'en méritait pas six cents », Images de Saône-et-Loire, no 80, automne 1989, p. 22-23.
- Mallard & Gandrey 2012, p. 20.
- Jusqu'à ce raccordement, soit pendant cinq ans, les voyageurs qui débarquaient dans la gare (située place de l'Obélisque) durent traverser la ville pour prendre le bateau au Port-Villiers. Dans Louis Armand-Calliat, « Petite histoire de Chalon », Images de Saône-et-Loire, no 19, octobre 1973, p. 3-6.
- Paul Bouché-Leclerq, « Coches, diligences, gondoles et paquebots de la Saône », Images de Saône-et-Loire, no 77, printemps 1989, p. 15-19.
- Pierre Laffont, « Le télégraphe Chappe en Saône-et-Loire (1799-1853) », Images de Saône-et-Loire, no 84, hiver 1990-1991, p. 17-24.
- Pierre Laffont, « Les débuts du téléphone en Saône-et-Loire », Images de Saône-et-Loire, no 111, septembre 1997, p. 13-17.
- « La salle Marcel-Sembat », Chroniques chalonnaises, Société d'histoire et d'archéologie de Chalon-sur-Saône, n° 80, octobre 2020, 28 p.
- Mallard & Gandrey 2012, p. 68.
- René Nonin, « Le Petit Creusot », Images de Saône-et-Loire, no 84, hiver 1990-1991, p. 3-6.
- Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, notice BnF no FRBNF39169074), p. 35.
- « Une grande partie de Chalon en souffrit. [...] Une roue de wagon (600 kg) traversa la Saône ! et des conduites furent tordues dans une usine d'outre-Saône. » Source : Fernand Nicolas, Saône-et-Loire en 600 questions, Paris, Archives & culture, 1996.
- Mallard & Gandrey 2012, p. 98-99.
- Mallard & Gandrey 2012, p. 101.
- Mallard & Gandrey 2012, p. 102.
- Mallard & Gandrey 2012, p. 103.
- « La chute de Kodak », site Joomla(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur hebergement.u-psud.fr (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Cahier spécial Le Journal de Saône-et-Loire du 24 mars 2014, Municipales 2014, p. 3.
- « Chalon-sur-Saône : Salle du conseil municipal blindée pour la passation de pouvoir », sur Info-Chalon.com, (consulté le ).
- Laurent Guillaumé, « Municipales - Gilles Platret réélu pour la 2e fois au premier tour : Le duo, constitué de Gilles Platret et Sébastien Martin, peut avoir le sourire. Contre toute attente, et face à 6 autres listes, ils ont réussi le pari quasi impossible... celui de s'imposer au 1er tour », Info Chalon, (lire en ligne, consulté le ).
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- Église qui dispose d'un orgue, petit instrument de sept jeux sur un clavier signé Cavaillé-Coll. Au sujet de cet orgue, lire Henri Martinet, « Les orgues », Images de Saône-et-Loire no 174, juin 2013, p. 2-6.
- L'un des rares édifices du XXe s. classé au titre des Monuments historiques en Saône-et-Loire. Dans Marie-Thérèse Suhard, « La chapelle de la Colombière : Auguste Perret à Chalon », Images de Saône-et-Loire, no 197, mars 2019, p. 22-24.
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- Pour le footballeur Patrick Rey « Chalon c'est ma ville », Le Journal de Saône-et-Loire - Chalon, mercredi 15 août 2012, p. 5.
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- Claude Elly, « Les trois sous-préfectures de Chalon », Images de Saône-et-Loire, no 158, juin 2009, p. 16-17).
- Une statue de Nicéphore Niépce (due au sculpteur Eugène Guillaume) a été érigée en 1885 à Chalon-sur-Saône, place du Port Villiers (statue qui fut replacée en 1946, après avoir été mise en sécurité pendant l'Occupation). Dans Alain Dessertenne, « Les statues publiques en Saône-et-Loire », 1re partie : « Les statues aux illustres », Images de Saône-et-Loire, no 205, mars 2021, p. 6-11.
- « Un relais symbolique du grand Chalon », sur lejsl.com, (consulté le ).
- Martine Chauney (ingénieur d'études au CNRS, Dijon), « Pierre Chenu (1894-1986) », Images de Saône-et-Loire, no 70, été 1987, p. 10.
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