Lugny (Saône-et-Loire)

Lugny, chef-lieu du canton de Lugny à partir de 1790 et jusqu'en 2015, siège de la communauté de communes du Mâconnais - Val de Saône de 2000 à 2014, est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire (arrondissement de Mâcon) et la région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Lugny.

Ne doit pas être confondu avec Lugny-lès-Charolles.

Lugny

Le bourg de Lugny, vu de la colline Saint-Pierre.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes Mâconnais-Tournugeois
Maire
Mandat
Guy Galéa
2020-2026
Code postal 71260
Code commune 71267
Démographie
Gentilé Lugnisois
Population
municipale
863 hab. (2018 )
Densité 62 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 28′ 24″ nord, 4° 48′ 37″ est
Altitude Min. 201 m
Max. 420 m
Superficie 13,88 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Hurigny
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Lugny
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Lugny
Géolocalisation sur la carte : France
Lugny
Géolocalisation sur la carte : France
Lugny
Liens
Site web lugny-en-maconnais.fr

    Géographie

    Vue panoramique de Lugny prise du Grand Bois en direction du nord-est (2018).

    Lugny, village viticole implanté au cœur du vignoble du Mâconnais, est la petite capitale du Haut-Mâconnais.

    Avec 1 388 hectares, Lugny est, par la superficie, l'une des plus vastes communes de la communauté de communes du Mâconnais-Tournugeois (en cinquième position, derrière Tournus, Montbellet, Boyer et Azé).

    En dehors de Macheron, isolé sur son plateau, et des quartiers contigus au bourg de Lugny (au nombre de trois : les quartiers de Saint-Pierre, du Terrillot et de Saint-Denis), les quatre hameaux du village que sont Poupot, Vermillat, Collongette et Fissy[Note 1] s’alignent le long de la départementale no 56, en direction de Tournus. Particulièrement peuplés, ces hameaux présentent la particularité de rassembler, au moins depuis le siècle dernier, plus de la moitié de la population de la commune.

    Lugny possède en outre deux « écarts », qui sont d'une part Le Grand Bois – qui résulte d'une coupe de bois effectuée vers 1720 dans les bois dépendant de la seigneurie de Lugny[1] – et, d'autre part, Le Bouchet.

    Enfin, plusieurs anciens moulins, relativement isolés, sont aujourd'hui encore habités, à savoir d'une part le moulin de l’Étang et le moulin Pernin sur l'Ail et, d'autre part, les moulins Burdeau (qui fut le dernier à être utilisé[2]), Vallerot et Chevalier (ancien moulin Guillet) construits sur la Bourbonne, rivière prenant sa source[Note 2] sur le territoire de la commune – au pied de la montagne du Château – et se jetant dans la Saône.

    Quartiers contigus au bourg, hameaux et lieux-dits habités (par ordre alphabétique)
    Quartiers contigus au bourg
    • Saint-Denis (S)
    • Saint-Pierre (N)
    • Le Terrillot (S-E)
    Hameaux
    • Collongette
    • Fissy (3 quartiers : Le Quart-Martin, La Ville, Saint-Laurent)
    • Macheron
    • Poupot
    • Vermillat
    Autres lieux-dits habités
    • Belzonnois
    • La Garenne
    • Le Grand Bois
    • Le Bouchet
    • Le Moulin Pernin
    • Le Moulin Burdeau
    • Le Moulin Vallerot
    • Le Moulin Chevalier (autrefois : Le Moulin Guillet)
    • Le Moulin de l'Étang

    Communes limitrophes

    Lugny a neuf communes limitrophes, qui sont :

    À noter : à la limite des communes de Lugny et de Montbellet, à proximité immédiate du moulin Chevalier et en contrebas du hameau de Thurissey (Montbellet), sont encore visibles deux bornes de pierre armoriées solidement fichées en terre[3] et remontant au Moyen Âge, sculptées d'un côté (ouest) des billettes et quintefeuilles du blason des seigneurs de Lugny et, de l'autre (est), des trois tours crénelées composant le blason des seigneurs de Montbellet (famille de La Tour de Montbellet)[4]. Ces bornes ont, selon toute vraisemblance, été taillées et placées entre 1367 et 1464[5].

    Voies de communication et transports

    Proche de la vallée de la Saône, Lugny est situé tout près de l'autoroute A6, à mi-chemin des sorties no 27 « Tournus » et no 28 « Mâcon Nord ». La commune est aussi localisée près de l'ancienne route nationale 6, aujourd'hui départementalisée et dénommée D 906 dans toute sa traversée de la Saône-et-Loire.

    Non loin de Lugny se trouvent les gares SNCF de Tournus, de Fleurville-Pont-de-Vaux et de Mâcon, implantées sur la ligne ferroviaire Paris-Lyon-Méditerranée[Note 3].

    Un service de cars quotidien desservant Lugny est aussi assuré entre les villes de Mâcon et Tournus[6].

    Géologie et relief

    le bourg de Lugny, blotti au pied de la montagne du Château, est niché en fond de vallon, dans un cirque de collines boisées ou recouvertes de vignoble qui le dominent de toutes parts. « La situation [du bourg] de Lugny, au pied d'un coteau couvert de bois au sud et à l'ouest et au débouché d'un étroit vallon très vert, lui donne un charme particulier, que ce soit au printemps quand la nature s'éveille, en été lorsque le soleil est chaud en plein champ ou à l'automne lorsque les bois voient leurs feuilles jaunir progressivement avant de prendre leur teinte hivernale plus sévère. » signale un guide touristique paru à la fin des années soixante[7].

    Avec 420 mètres d'altitude, le point culminant de la commune est la Grosse Roche (« sommet » que se partagent deux autres communes : Burgy et Péronne).

    Le mont de la Péralle, qui domine le bourg, culmine quant à lui à 404 mètres ; à ses flancs, entièrement recouverts de forêt, est accroché le bois des Sablières, qui est le plus vaste des trois massifs de bois dont la commune est propriétaire (avec le bois de la Reculée et le bois de Charvanson, qui totalisent à eux trois 270 hectares environ et représentent 20 % de la superficie de la commune[8]. C'est dans ce bois qu'une carrière est exploitée depuis 2005 par l'entreprise Grosne Terrassement de Mâcon[9].

    Hydrographie

    Le pont de pierre construit vers 1810 pour enjamber l'Ail, affluent de la Bourbonne.
    L'Ail telle qu'elle est signalée dans sa traversée du hameau de Vermillat.

    Plusieurs cours d'eau traversent le territoire de Lugny, le principal étant la Bourbonne, affluent de la rive droite de la Saône.

    Prenant sa source à Lugny même, au pied de la montagne du Château, la Bourbonne coule d'ouest en est, traversant successivement le territoire des communes de Lugny et de Montbellet avant de se jeter dans la Saône, près du hameau de Saint-Oyen, après avoir reçu dans la traversée de la commune de Lugny les eaux :

    • du ruisseau de Bissy (ruisseau prenant sa source sur le territoire de la commune de Bissy-la-Mâconnaise) ;
    • de l'Ail (rivière prenant sa source sur le territoire de la commune de Cruzille) ;
    • du ruisseau de Fissy (ruisseau prenant sa source à Fissy[Note 4]) ;
    • du ruisseau de Burgy.

    L'eau de la Bourbonne actionnait autrefois une douzaine de moulins, ce qui faisait de cette rivière l'un des premiers cours d'eau du département de Saône-et-Loire par la densité de ses moulins[10]. Citons, parmi les principaux :

    • le moulin Burdeau, le moulin Vallerot, le moulin Brûlé[11] et le moulin Guillet (devenu moulin Chevalier dans la seconde moitié du XXe siècle) sur le territoire de la commune de Lugny ;
    • le moulin des Essarts, le moulin Jouvent et le moulin Bourbon sur celui de Montbellet.

    Autrefois, la source de cette rivière – dite « source des Eaux bleues » – alimentait en eau les fossés du château de Lugny.

    Climat

    Le climat du Haut-Mâconnais est océanique tempéré à tendance continentale.

    Les précipitations y sont régulières tout au long de l'année, avec, toutefois, une hausse de celles-ci au printemps et à l'automne. Durant l’été, les précipitations sont peu fréquentes mais peuvent prendre la forme d’orages parfois violents engendrant d’importants cumuls de pluie. L'hiver est froid et humide, principalement en raison des bancs de brouillard et au froid continental. L'été, pour sa part, est chaud et sec, conséquence de l’influence méridionale (vent du midi).

    Le Mâconnais se situe immédiatement en dessous de la zone dite de « rupture climatique » entre le nord, l’ouest et le sud. Les monts du Mâconnais sont fortement influencés par cette croisée des climats (océanique, continental et méditerranéen) et bénéficient, à ce titre, d’une faune et d'une flore remarquable : plantes méditerranéennes et insectes résistant à une latitude élevée.

    Pour la ville de Mâcon, agglomération proche de Lugny, les valeurs climatiques enregistrées de 1981 à 2010 sont les suivantes.

    Relevés Mâcon 1981-2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0 1 3,5 6 10 13,5 15,5 15 11,5 8 3,5 1 7,5
    Température moyenne (°C) 2 4,5 8 11 15 19 21 20,5 17 12 7 3,5 12
    Température maximale moyenne (°C) 5,5 8 12 16 20 24 27 26 22 16,5 10 6 16
    Précipitations (mm) 59 53 49 75 88 75,5 71 72 79,5 85,5 84 70 861,5
    Source : Météo-France/Infoclimat : Mâcon (1981-2010)[12]

    Urbanisme

    Typologie

    Lugny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,5 %), cultures permanentes (27,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), zones urbanisées (8,3 %), prairies (4,5 %), terres arables (4,4 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].

    Toponymie

    Le toponyme Lugny tire son origine d'un mot provenant de l'époque romaine, créé à partir :

    • d'un gentilice dont le thème serait Luvinius ;
    • de la désinence acus caractérisant la propriété individuelle au temps de l'Empire.

    Un diplôme du roi des Francs Eudes de 894 et trois chartes de l'abbaye de Cluny datées de , et [Note 7] mentionnent une villa appelée Luviniacus.

    Histoire

    Le bourg, vers 1970.

    Moyen Âge

    Lugny fut au Moyen Âge le berceau d’une maison de chevalerie – la maison de Lugny – qui avait pour blason « D'azur à trois quintefeuilles d'or accompagnées de sept billettes de même, trois en chef, une en cœur et trois en pointe, posées deux et un »[20] et dont la devise était : « N’est oyseau de bon nid qui n’a plume de Lugny ». Celle-ci s’éteignit dans la seconde moitié du XVIe siècle avec Jean de Lugny (qui mourut en ne laissant qu'une fille, Françoise de Lugny) et la seigneurie passa, successivement, par mariage, entre les mains de trois autres prestigieuses familles nobles : celle des Chabot, des Saulx-Tavannes et des La Baume-Montrevel (cf. l'article sur le château de Lugny)[Note 8].

    Lugny dépendra jusqu'à la Révolution française du bailliage, de la recette et du diocèse de Mâcon, ainsi que de l'archiprêtré et de la châtellenie de Vérizet[21].

    En quelques dates...

    Début du XIVe siècle : Seguin de Lugny, le plus ancien des seigneurs connus de Lugny, est seigneur du lieu[22]. Vers 1368 : le château est pris par une compagnie d’Écorcheurs[23].

    Époque moderne

    Lugny et les villages du Haut-Mâconnais en 1759, d'après la carte de Cassini.

    À la veille de la Révolution française, la seigneurie était la propriété de Florent-Alexandre-Melchior de La Baume, quatorzième comte de Montrevel et dernier seigneur de Lugny, mis à mort à Paris, place de la Révolution, le 19 messidor an II (), avec 59 autres accusés[Note 9]. De sa forteresse autrefois flanquée de plusieurs tours de défense, ceinte de fossés remplis d'eau et dotée d’un donjon « fort élevé et très beau », Lugny n’a conservé que les deux tours rondes d’entrée (XIVe siècle) et une partie des communs[24]. En 1789, le château de Lugny fut en effet le premier du Mâconnais à être incendié par les « Brigands » – des habitants du Mâconnais révoltés – lors des troubles qui, dans les derniers jours de juillet, pendant la Grande Peur, agitèrent cette petite région. « Le château est flanqué de quatre tours, il est assez irrégulier. Le seigneur qui l'occupe est baron de cette contrée, ce château est dans un bas, à côté d'une montagne assez haute, les terrasses règnent sur tout le bourg. » avait écrit le curé de Lugny au milieu du XVIIIe siècle[25].

    En quelques dates...

    1558 : Françoise de Lugny, dame de Lugny, fille et héritière de Jean III de Lugny, épouse François Chabot ; la seigneurie passe de la maison de Lugny à la maison de Chabot.  : Catherine Chabot, dame de Lugny, fille et héritière de François Chabot, épouse Jean de Saulx, vicomte de Tavannes ; la seigneurie passe des Chabot à la maison de Saulx.  : Claire-Françoise de Saulx, dame de Lugny, fille et héritière de Charles de Saulx, épouse Charles-François de La Baume, comte de Montrevel ; la seigneurie passe de la maison de Saulx à la famille de La Baume de Montrevel, dans laquelle elle demeurera jusqu'à la Révolution.  : Nicolas Genost de Laforest, curé de la paroisse de Chapaize, connu pour ses chasses mémorables, meurt au château de Lugny.  : les « Brigands » pillent le château puis y mettent le feu.

    Époque contemporaine

    Le territoire de la commune de Lugny, chef-lieu de canton de Saône-et-Loire, d'après son cadastre Napoléon, dressé en 1809.

    En 1790, la commune devient le chef-lieu d'un canton : le canton de Lugny. Dix-neuf ans plus tard, de mars à , le territoire de la commune – soit 1 388 hectares – est cadastré[26],[Note 10].

    Tandis que de gros travaux sont réalisés en 1823 pour rénover et agrandir la chapelle Notre-Dame-de-Pitié du hameau de Fissy, l’actuelle église paroissiale est édifiée (de 1824 à 1826)[Note 11], à l'emplacement de l'ancienne église romane préalablement démolie.

    Au début des années 1870, c'est au tour de l’hôtel de ville – qui sera à la fois mairie, école de garçons et siège de la justice de paix – d'être construit[Note 12]. La décennie suivante, de 1880 à 1887, la totalité du vignoble de la commune – environ cinq cents hectares – est détruite par le phylloxéra. Une autre destruction – volontaire, celle-là – s'ensuit, en 1891 : celle des anciennes halles seigneuriales de bois, qui sont remplacées par des halles couvertes (avec salle des fêtes aménagée à l'étage). En 1893, un bâtiment est acquis par la commune et adapté à un usage scolaire dans le but de doter Fissy d'une école de hameau[27].

    À l'extrême fin du siècle, le , la ligne de chemin de fer à voie étroite Mâcon-Fleurville via Lugny est inaugurée (ligne qui fonctionnera, pour le trafic quotidien des voyageurs, jusqu'en 1931[28])[29]. Puis, le , sur la place de l'Église, a lieu l'inauguration du monument érigé à la mémoire des combattants du canton tombés lors de la guerre franco-allemande de 1870[30]. Un autre monument aux morts est inauguré le sur la place du Pâquier[31], élevé à la mémoire des trente-huit Lugnisois tombés pendant la Première Guerre mondiale[Note 13]

    En , après approbation des statuts en assemblée générale le précédent, la coopérative vinicole de Lugny est mise en service.

    Le est fondé le Syndicat intercommunal des eaux du Haut-Mâconnais, auquel appartiennent Lugny et neuf autres communes : Burgy, Clessé, Viré, Cruzille, Vérizet, Bissy-la-Mâconnaise, Cruzille, Saint-Maurice-de-Satonnay et Montbellet (rejointes le par Plottes, Chardonnay et Uchizy, puis par Farges-lès-Mâcon et Grevilly en 1938 et par Saint-Gengoux-de-Scissé, Azé et Igé après-guerre).

    À l'automne 1943, soucieuse de « contenir » les maquis qui se sont fortement développés en Haut-Mâconnais et en Tournugeois depuis l'invasion de la zone libre, l'armée allemande implante une petite garnison à Lugny, qui s'installe au château (commandement) et à la salle des fêtes (troupe) ; des patrouilles à vélo sillonnent dès lors les villages des environs. Après la Seconde Guerre mondiale, le , une plaque rendant hommage aux six soldats de la commune morts durant le conflit sera fixée au monument aux morts.

    Deux années plus tard, en 1948, la première foire-exposition annuelle des vins (dite aussi « des Rameaux ») attire ses premiers exposants (machinisme agricole, artisans, commerçants...). En , le secrétaire général de la préfecture de Saône-et-Loire, André Delmas, inaugure le « caveau de dégustation Saint Pierre »[32]. Trois ans plus tard, dans la nuit du 28 au 29 mai 1968, une partie du hameau de Fissy est dévastée par les eaux d'un violent orage qui frappa de nombreux villages du Tournugeois[33].

    Au milieu de l'année 1980, le , la commune officialise son jumelage avec Meckenheim, bourgade du Palatinat de République Fédérale d'Allemagne. C'est au cours de cette décennie qu'est découverte en 1985 la « pierre gravée de Lugny », plaquette calcaire représentant une scène de chasse[34]. En entre en service la caserne du centre de secours de Lugny (construite au quartier du Terrillot), centre dont dépendent alors six communes : Lugny, Azé, Péronne, Saint-Gengoux-de-Scissé, Bissy-la-Mâconnaise et Burgy (rattachement de Cruzille et de Grevilly en décembre 1997 puis de Saint-Maurice-de-Satonnay le ). Les 29 et , Lugny, avec les autres communes du canton, célèbre le bicentenaire de la Révolution française et la révolte des « Brigands », plantant à cette occasion un « arbre de la liberté »[35].

    En 1993 est fondée la communauté de communes du Haut-Mâconnais (avec Lugny pour siège), qui regroupe sept communes : Bissy-la-Mâconnaise, Burgy, Chardonnay, Cruzille, Grevilly, Lugny et Saint-Gengoux-de-Scissé. À cette première communauté de communes succédera, le 1er janvier 2003, la Communauté de communes du Mâconnais - Val de Saône (siège à Lugny), résultant de la fusion de trois intercommunalités (celles du Haut-Mâconnais, de la Haute-Mouge et du Mâconnais-Val de Saône) et totalisant une population de 7 336 habitants.

    Le , la commune accueille la vingt-neuvième Saint-Vincent cantonale tournante et la quarantième le .

    En 2011, Lugny reçoit le label Agenda 21 local « Notre village, terre d'avenir », devenant la première commune de Saône-et-Loire à se voir décerner cette distinction reconnaissant son engagement dans le domaine de la gestion durable.

    Le 10 juillet 2021, Lugny inaugure le rez-de-chaussée rénové de sa mairie et sa nouvelle salle événementielle, baptisée « Michelle Broutchoux » et installée dans le bâtiment des halles entièrement réhabilité[36].

    Politique et administration

    La commune de Lugny dispose d'un conseil municipal composé de quinze membres : maire, quatre adjoints au maire et conseillers municipaux.

    Quatorze commissions spécialisées ont été installées en juin 2020.

    Liste des maires

    Depuis 1871, les maires de Lugny ont successivement été :

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1871 1876
    (décès)
    Joseph-Adolphe Meunier   Notaire. Maire jusqu'à sa mort le . Chevalier de la Légion d'honneur.
    1876 1881 Claude Bonin    
    1881 10 mars 1906
    (décès)
    Jean-Marie Bouilloud-Maillet   Maire régulièrement réélu, décédé en cours de mandat.
    avril 1906 1910
    (démission)
    Claude-Louis Baboud   Maire d'avril 1906 à mai 1908 puis de mai 1908 jusqu'à sa démission et sa mort en 1910.
    1910 septembre 1944 Eugène Blanc (1876-1964)   Président de la coopérative vinicole de Lugny (jusqu'en 1959). Chevalier de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre du Mérite agricole. Maire à compter de juin 1910, réélu en mai 1912 puis en décembre 1919, mai 1925, mai 1929 et mai 1934. Repose au cimetière de Lugny.
    septembre 1944 novembre 1944
    (départ forcé)
    Pierre Rouillot   Conseil municipal remplacé le 9 septembre 1944 par un comité local de libération comprenant douze membres désignés par le préfet de Saône-et-Loire.
    novembre 1944 1945 Pierre Guillot    
    mai 1945 1964 Émile Blanc (1879-1964)   Viticulteur. Chevalier de la Légion d'honneur. Régulièrement réélu. Repose au cimetière de Lugny.
    mars 1964 décembre 1976
    (décès)
    Paul Margarit (1903-1976)   Inspecteur général de l'Agriculture (1940) puis directeur de l'enseignement et de la formation professionnelle agricoles (à partir de 1952). Officier de la Légion d’honneur. Maire de mars 1965 à mars 1971 puis de mars 1971 jusqu’à sa mort en décembre 1976. Repose au cimetière de Lugny.
    décembre 1976 mars 1983
    (décès)
    Louis Cotessat (1912-1984)   Maire de décembre 1976 à mars 1977 puis de mars 1977 à mars 1983. Décédé au cours de son mandat de maire. Repose au cimetière de Fissy.
    mars 1983 mars 2008 Guy Berthaud   Principal du collège public « Victor Hugo » de Lugny. Chevalier de l'ordre national du Mérite. Maire régulièrement réélu (mars 1989, juin 1995 et mars 2001).
    mars 2008 mars 2014 Daniel Conry   Retraité de l'Éducation nationale (enseignement secondaire).
    mars 2014 mai 2020 Guy Galéa   Coordinateur en matière de sécurité et de protection de la santé (CSPS).
    mai 2020 En cours Guy Galéa   Retraité. Autres mandats et présidences : 5e vice-président de la communauté de communes Mâconnais-Tournugeois (en charge des équipements, de l’entretien des bâtiments, de l’assainissement et de la Gemapi) et président du Syndicat des eaux du Haut-Mâconnais (réélu en juillet 2020)[37].
    Les données manquantes sont à compléter.
    La mairie, bâtiment de style néo-Renaissance bâti place du Pâquier vers 1870.
    Un bâtiment de pierre et de brique au fronton frappé du sigle de la République française : les halles, construites en 1891, entièrement rénovées en 2020-2021 pour abriter une salle événementielle.

    Il n'y eut pas d'élections municipales entre 1912 et 1919 ni entre 1935 et 1945 en raison des deux guerres mondiales. Dissout par arrêté préfectoral à la Libération, le conseil municipal de Lugny laissa la place le à un comité local de libération comprenant douze membres désignés par le préfet de Saône-et-Loire ; Albert Rouillot devint maire de Lugny (le ), bientôt remplacé par Pierre Guillot (à compter du ).

    De 1790, année de la création de la commune de Lugny, à la fin du XIXe siècle, les maires de Lugny ont successivement été :

    • Benoît Cotessat (en 1790) ;
    • Joseph Chaverot (en nivôse de l'an III) ;
    • Philibert Munier (en l'an V, puis maire du 7 floréal an VIII au 2 messidor an XIII) ;
    • Claude Melchior Esprit Alabernarde (maire du 7 messidor an XIII au ) ;
    • Jacques Latour (en 1814) ;
    • Claude Olivier (en 1814) ;
    • Claude Melchior Esprit Alabernarde (en 1815) ;
    • Henri-Joseph Tugnot de Lanoye (en 1815, maire jusqu'à sa mort le  ; chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis et de l’ordre royal de la Légion d’honneur) ;
    • Jean-Jacques Blanchet (en 1827) ;
    • Joseph-Adolphe Meunier (en 1830) ;
    • Claude Péchard (en 1846) ;
    • Antoine Tête (en 1848) ;
    • Joseph-Adolphe Meunier (en 1852) ;
    • Claude Péchard (en 1869) ;
    • Jean Léger (en 1870).

    Deux de ces maires de Lugny ont été conseillers généraux du canton de Lugny : Jean-Marie Bouilloud-Maillet (conseiller général du canton de 1871 à 1901) et Eugène Blanc (conseiller général du canton de 1910 à 1940).

    L'un de ces maires a exercé les fonctions de président de la communauté de communes du Haut-Mâconnais (jusqu'en 2003) puis de la communauté de communes du Mâconnais-Val-de-Saône (à partir de 2003) : Guy Berthaud.

    Budget et fiscalité

    En 2019, le budget de la commune de Lugny a été le suivant :

    Données 2019

    Chiffres clés En euros En euros par habitant
    Total des produits de fonctionnement = A 1 165 000 1 194
    Total des charges de fonctionnement = B 863 000 886
    Résultat comptable = A - B = R 301 000 309
    Total des ressources d'investissement = C 1 007 000 1 033
    Total des emplois d'investissement = D 550 000 564
    Besoin ou capacité de financement de la section d'investissement = E - 457 000 - 469
    Capacité d'autofinancement = CAF 323 000 331
    Fonds de roulement 943 000 967
    Endettement En euros euros par habitant
    Encours de la dette au 31/12/N 1 811 000 1 858
    Annuité de la dette

    Sources : Les comptes de la commune de Lugny sur le site www.impots.gouv.fr (Ministère de l'Action et des Comptes publics)

    A titre de comparaison, en 2018, le budget de la commune de Lugny avait été le suivant :

    Données 2018

    Chiffres clés En euros En euros par habitant
    Total des produits de fonctionnement = A 1 189 000 1 208
    Total des charges de fonctionnement = B 1 045 000 1 062
    Résultat comptable = A - B = R 143 000 146
    Total des ressources d'investissement = C 1 757 000 1 786
    Total des emplois d'investissement = D 897 000 912
    Besoin ou capacité de financement de la section d'investissement = E - 860 000 - 874
    Capacité d'autofinancement = CAF 152 000 155
    Fonds de roulement 288 000 293
    Endettement En euros euros par habitant
    Encours de la dette au 31/12/N 1 096 000 1 114
    Annuité de la dette

    Sources : Les comptes de la commune de Lugny sur le site www.impots.gouv.fr (Ministère de l'Action et des Comptes publics)

    Jumelage

    Blason de Meckenheim.

     Meckenheim (Rhénanie-Palatinat) (Allemagne)

    Depuis le , Lugny est officiellement jumelée avec Meckenheim, localité allemande de Rhénanie-Palatinat (verbandsgemeinde de Deidesheim, dans le landkreis de Bad Dürkheim) avec laquelle les échanges sont réguliers et chaleureux.

    Localisation de Lugny et de Meckenheim, communes jumelées.

    Ce jumelage a pour origine les contacts que nouèrent au milieu des années 1960 messieurs Paul Margarit et Otto Keller – respectivement maires de Lugny et de Meckenheim – dans le cadre de l’action que conduisait alors l’amicale Bourgogne-Rhénanie-Palatinat, association fondée en – soit moins d'un an après le jumelage de Mâcon avec la ville de Neustadt an der Weinstraße – pour rapprocher les habitants des deux régions. Découlèrent de ces contacts un certain nombre d'échanges organisés entre 1968 et 1979 – cinq en République fédérale d'Allemagne et deux en France – et, le , la signature d'une charte de jumelage, événement qui se déroula à Lugny en présence de messieurs Louis Cotessat et Walter Braun, maires des deux localités : « Les villes de Lugny et de Meckenheim décident de conclure un jumelage. Elles veulent par là consolider l'amitié franco-allemande, rapprocher les peuples par delà des frontières, échanger leurs connaissances, rapprocher les jeunes et mettre sur pied des échanges culturels. Les corps représentatifs et l'administration des deux villes s'engagent à conjuguer leurs efforts pour atteindre les objectifs de ce jumelage. » Lugny figure ainsi parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi – puis officialisé – des liens d'amitié avec une localité étrangère[38].

    Détail de la fontaine inaugurée à Meckenheim en 1991 pour célébrer le jumelage avec Lugny.

    1968 : les élèves des classes de quatrième et de troisième du collège de Lugny visitent Heidelberg (s’il s’agit du premier échange effectué par Lugny, les premiers contacts avec l’Allemagne remontent toutefois à 1963, dans le contexte du rapprochement entre la Bourgogne et la Rhénanie-Palatinat). 1978 : la municipalité de Lugny est reçue à Meckenheim, messieurs Louis Cotessat et Otto Keller étant respectivement maires de Lugny et de Meckenheim. 1979 : l’équipe de football de Lugny est reçue à Meckenheim ; l’échange donne lieu à plusieurs rencontres amicales disputées par les sportifs des deux localités. 1980 : Lugny reçoit Meckenheim et une charte de jumelage est officiellement signée entre les deux communes. 1981 : Lugny rend visite à Meckenheim ; à l’entrée de la localité allemande, un panneau a été planté pour promouvoir le jumelage signé un an plus tôt entre les communes bourguignonne et palatine. 1982 : les sapeurs-pompiers de Lugny reçoivent leurs homologues allemands de Meckenheim. 1983 : à leur tour, les pompiers de Lugny rendent visite à leurs collègues pompiers de Meckenheim. 1985 : les Allemands sont reçus à Lugny ; coïncidant avec l’inauguration du stade Saint-Pierre, cet échange concerne essentiellement les jeunes sportifs des deux localités, donnant lieu à plusieurs rencontres sportives. 1986 : un petit groupe de cyclistes de Meckenheim se rend à Lugny à vélo (dix ans plus tard, en , pour fêter leur « exploit », ces mêmes cyclistes feront de nouveau le déplacement à Lugny). 1991 : Lugny étant reçu en Allemagne, une fontaine est inaugurée au cœur de Meckenheim pour célébrer le jumelage entre les deux villages (sur une plaque a été gravé le texte suivant : « Fontaine dédiée aux maires et fondateurs du jumelage franco-allemand entre Meckenheim (Palatinat) et Lugny (Bourgogne) construite sur la place du village en 1991 à la mémoire d'une Europe unie et pacifique. »). 1996 : Lugny reçoit la visite des conseillers municipaux de Meckenheim, Eugen Braun et Guy Berthaud étant respectivement maires de Meckenheim et de Lugny. 1997 : les conseillers municipaux de Lugny rendent visite à leurs homologues de Meckenheim ; une amicale « Meckenheim-Lugny » vouée à la promotion du jumelage entre les deux localités est officiellement créée et une « Lugny-Allee » inaugurée. 1998 : les élèves de l’école primaire « Marcel Pagnol » de Lugny rendent visite à leurs camarades allemands de Meckenheim (les échanges entre les deux écoles ont toutefois débuté en 1992). 2000 : les vingt ans du jumelage donnent lieu, à Meckenheim, à un échange entre les écoles primaires des deux villages. 2000 : la municipalité de Meckenheim est invitée à Lugny à l’occasion des « Vendanges du Siècle », spectacle son et lumière monté à l’initiative de la cave coopérative de Lugny. 2001 : Lugny est reçu à Meckenheim pour la « Gasselkerwe », la traditionnelle fête annelle au cours de laquelle Meckenheim s’anime, les producteurs de vin ouvrant leurs portes et faisant déguster. 2002 : échange entre les deux écoles primaires, Lugny se rendant à Meckenheim. 2003 : nouvel échange entre les deux écoles primaires, Meckenheim étant reçu à Lugny. 2005 : Meckenheim reçoit Lugny pour célébrer les vingt-cinq ans du jumelage ; l’événement donne notamment lieu à une soirée organisée pour célébrer l'anniversaire de plusieurs sociétés et les vingt-cinq ans du jumelage. 2006 : les vingt-cinq ans du jumelage sont fêtés à Lugny ; l’échange coïncide avec la Saint-Vincent cantonale, traditionnelle fête des vignerons organisée cette année-là à Lugny, et donne lieu à l’inauguration d’une « rue de Meckenheim ». 7 mars 2020 : les quarante ans du jumelage sont fêtés à Lugny.

    Lugny-Meckenheim : eine lebendige Partnerschaft !

    Population et société

    Démographie

    Lugny est une commune qui, en 2017, totalisait 960 habitants (875 habitants pour la seule population municipale, auxquels s'ajoutent 85 habitants pour la population comptée à part)[39].

    Historiquement, la paroisse de Lugny totalisait cinq cents communiants en 1675 et cent quatre-vingts « feux cotisables » dix ans plus tard, en 1685. Le « Dénombrement du Duché de Bourgogne et pays adjacens, et des provinces de Bresse et Dombes, Bugey et Gex » que fit réaliser peu avant la Révolution française Antoine-Jean Amelot de Chaillou, intendant de Bourgogne, indique que la population de la paroisse s'élevait un siècle plus tard, en 1786 à huit cent quatre-vingt-six âmes. Au XIXe siècle, la population de Lugny ne cessa de croître et finit par atteindre mille trois cent soixante-huit habitants en 1872.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

    En 2018, la commune comptait 863 habitants[Note 14], en diminution de 3,47 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0041 1331 1461 1171 1451 1691 2471 2491 280
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2501 3021 3301 3681 3041 2801 1701 0971 027
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0821 0671 002862772803775846878
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    749716734725728798888901914
    2013 2018 - - - - - - -
    894863-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vie locale

    Lugny dispose notamment des services suivants :

    • agence postale et recette buraliste ;
    • caserne de gendarmerie ;
    • centre de secours et d'incendie ;
    • banque (avec distributeurs automatiques de billets) ;
    • deux garages automobiles (l'un avec station service) ;
    • deux garages agricoles ;
    • étude notariale ;
    • bibliothèque municipale ;
    • auto-école.

    Lugny, commune dont le territoire est desservi depuis 2005 par l'internet haut débit, bénéficie en outre depuis 2006 d'une couverture de qualité optimale en ce qui concerne la téléphonie mobile (avec le réseau 3G+/H+/4G pour l'internet mobile).

    Santé

    Une dizaine de praticiens sont regroupés dans la maison médicale pluridisciplinaire implantée depuis 2015 au quartier du Terrillot : trois médecins généralistes, deux ostéopathes, deux orthophonistes, une pédicure-podologue, une sage-femme, une diététicienne-nutritionniste et une psychologue-thérapeute familiale.

    Cabinet d'infirmiers (installé au sein de la maison médicale pluridisciplinaire).

    Pharmacien (rue du Pont), chirurgien-dentiste (rue de l’Église) et masseur-kinésithérapeute (rue du ).

    Antenne de l'ASSAD de Mâcon, association dédiée aux soins à la personne et aux services à domicile (place du Pâquier).

    Praticien en médecine holistique (magnétiseur), place du Pâquier.

    Hypnothérapeute et spécialiste reiki (place du Pâquier).

    L'année 2021 verra la mise en chantier, rue de la Folie, d'une résidence pour séniors composée de seize logements, construction complétée par celle de quatre pavillons.

    Enseignement

    Lugny dispose de quatre structures éducatives :

    • le groupe scolaire public « Marcel-Pagnol » (écoles maternelle, élémentaire et primaire), avec garderie périscolaire et cantine (rue de l'Abreuvoir) ;
    • les écoles maternelle et primaire privées, avec internat, du groupe scolaire « La Source » (rue de la Folie) ;
    • le collège public « Victor-Hugo » (rue de la Folie) ;
    • le collège privé, avec internat, du groupe scolaire « La Source » (rue du Château).

    Sports

    Lugny dispose d'un club de football qui, nommé « Viré-Lugny » (Viré étant le nom d'une commune voisine), évolue en 2e division du district du pays Saônnois (12e division nationale).

    Lugny, qui dispose d'un dojo construit il y a quelques années, possède également un club de judo réputé fondé en 1977 : l'association sportive Lugny Judo Ju Jitsu.

    En 1987, le village a accueilli le championnat de France de cyclisme sur route qui a vu gagner vainqueur Marc Madiot chez les coureurs professionnels et Jeannie Longo chez les dames. Le , Lugny devient le point de départ de la 21e et avant-dernière étape du Tour de France 199, le vainqueur fut Miguel Indurain en couvrant les 57 kilomètres séparant Lugny de Mâcon en 1h 11 minutes et 45 secondes.

    La 6e étape du Tour de France 2007, qui s'est courue entre Semur-en-Auxois et Bourg-en-Bresse, est passée par Lugny[44]. Le lendemain, le , Jeannie Longo remporte le soixantième Prix cycliste de Lugny, épreuve exceptionnellement réservée aux féminines.

    Cultes

    Lugny est le siège de l'une des sept paroisses composant le doyenné du Mâconnais (doyenné relevant du diocèse d'Autun, Chalon et Mâcon) : la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais[Note 15], paroisse qui regroupe la plupart des villages du Haut-Mâconnais.

    En 1984, la cure a quitté le château de Lugny – où celle-ci se trouvait depuis les premières années du XXe siècle – pour s'installer au no 56 de la rue du Pont, dans un bâtiment ayant abrité jusqu’au milieu du siècle dernier des religieuses garde-malades appartenant à la congrégation des sœurs de la Présentation de Marie de Châtel (religieuses qui, bénévolement, prodiguaient des soins aux malades de la commune).

    L’église de Lugny, construite entre 1824 et 1826 là où s'élevait autrefois l'église romane construite au Moyen Âge, est, comme l'ancienne, placée sous le vocable de saint Denis, patron de Lugny, saint ayant donné son nom à l'un des quartiers du bourg. Son clocher abrite deux cloches fondues dans la première moitié du XIXe siècle, la plus ancienne pesant une tonne et datant de 1825[45]. Parmi les objets ayant été conservés de l’ancienne église romane figurent notamment – outre le retable intitulé « Le Christ et les Apôtres » de style flamboyant (1528) – les fonts baptismaux, qui paraissent remonter au XIVe siècle. Dans l'avant-nef trône une plaque de marbre que le sculpteur Albert Libeau, futur chef de l'atelier de restauration des marbres du musée du Louvre, façonna à la demande de la paroisse pour rendre hommage aux Lugnisois morts au champ d'honneur au cours de la Première Guerre mondiale. Une Vierge à l'Enfant en bois du XVIIIe siècle est exposée dans la chapelle des fonts baptismaux.

    D'un point de vue pastoral, Lugny fut le lieu d'une expérience sans équivalent : avoir vu naître et se développer une communauté mêlant prêtres et laïcs, fondée avant-guerre à l'initiative de l'abbé Joseph Robert (1898-1987), nommé curé-archiprêtre de Lugny en 1935. À cette communauté – qui ne disparut que dans les années 1980 – appartinrent notamment les prêtres suivants (par ordre alphabétique) : Aimé Berkane (1911-1963), Honoré Berthillot (1913-1994), Jean Carimantran (1933-2015), Paul Clair (1914-1995), Georges Dufour (1924-2018)[46], Paul Durix (1901-1987), Gabriel Duru (1923-1994), Jean Dury (1913-1989), Pierre Fromageot (né en 1939), Jean Hermann (1923-2014), Robert Pléty (1921-2011) et Germain Signerat (1919-2005).

    Dans les années soixante-dix, avec l'aval de monseigneur Armand-François Le Bourgeois, évêque d'Autun, y fut lancée une expérience consistant à développer une pastorale d'accueil pour les sacrements de baptême, de mariage et pour les divorcés. Du fait de l'intervention des médias en 1974[47], cette pastorale prit pour nom l'expérience de Lugny[48].

    Lugny présente une particularité singulière : le fait de posséder deux cimetières, l'un étant situé à l'est du bourg, au hameau de La Garenne, l'autre au sommet du coteau dominant le hameau de Fissy (à l'est du hameau, lieux-dits Aux Chapuys et Aux Petites Teppes)[49].

    Manifestations culturelles et festivités

    Nombreuses, les associations de Lugny organisent tout au long de l’année des manifestations attrayantes.

    Elles s'associent notamment, en lien avec la municipalité, pour animer le (cérémonie suivie d'une retraite aux flambeaux, d'un feu d'artifice et d'un bal populaire) et, chaque au soir, la fête dite « des illuminations » ou « des lumières » (fête d'origine religieuse qui consiste à illuminer les maisons à l'aide de bougies placées notamment sur le bord des fenêtres et, de plus en plus, de guirlandes électriques).

    Chaque année en mai, la Cave de Lugny organise son traditionnel prix des Charmes (14e édition en 2018), manifestation qui repose sur une exposition rassemblant de nombreux artistes (sur le thème de la vigne et du vin), sur une visite de ses installations et une dégustation de ses cuvées.

    Tous les ans depuis 2007, Lugny, grâce à l'association Lugny Patrimoine, participe à la mi-septembre aux Journées européennes du patrimoine, organisant des visites de son église et du quartier du château ainsi que de la chapelle Notre-Dame-de-Pitié de Fissy. Lugny participe également chaque été à la « Nuit des églises ».

    Chaque année en décembre, à l'occasion des fêtes de Noël, l'UCAL (Union commerciale et artisanale de Lugny) organise sa traditionnelle quinzaine commerciale.

    Chaque année en mars, l'association locale de pêcheurs Les Amis de la Bourbonne organise une fête pour l'ouverture de la truite. Chaque année en mai, Les Amis de la Bourbonne organisent la fête de la pêche des enfants qui connaissent alors le plaisir de s'initier à la pêche à la suite d'un lâcher de truites dans un espace confiné créé dans la rivière pour l'occasion.

    Développement durable

    Déchetteries intercommunales à Péronne et Tournus.

    Points d'apport volontaire (PAV) répartis sur le territoire de la commune (impasse du Terrillot, chemin de la Prairie, rue de Saint-Pierre et route de Macheron).

    Aire de collecte et d'entreposage du Creux à la Reine (déchets d'élagage, de taille, de jardins potagers ou d'agrément ; gravats inertes).

    Point de collecte de piles et de cartouches d'imprimante usagées (hall de la mairie).

    Bornes de recharge pour véhicules électriques sur le parking du magasin de vente de la Cave de Lugny (Collongette).

    Bornes Le Relais de type « colonne » destinées à la collecte des textiles, du linge de maison et des chaussures (impasse du Terrillot).

    Aire de service municipale gratuite pour camping-cars, avec espace vidange eaux grises et eaux noires (rue du Tinailler).

    Site de compostage (rue du Tinailler).

    Économie

    Commerces

    Lugny est une commune qui, en son centre-ville, a conservé un grand nombre de commerces :

    • une supérette ;
    • une boulangerie-pâtisserie ;
    • une boucherie-charcuterie ;
    • un tabac-presse ;
    • un fleuriste ;
    • deux salons de coiffure ;
    • un magasin d'électro-ménager;
    • deux jardineries ;
    • une auto-école ;
    • un opticien ;
    • une pharmacie ;
    • camion à pizzas ;
    • une agence bancaire avec distributeurs de billets ;
    • bureau d'assurances ;
    • , etc.

    Lugny possède de surcroît un artisanat varié[Note 16].

    Chef-lieu de canton jusqu'en 2015, Lugny dispose en outre d'administrations et de services répondant à un grand nombre de besoins.

    Viticulture

    La cave coopérative vinicole de Lugny.

    La vie économique de Lugny, village appartenant au vignoble du Mâconnais, repose en grande partie sur la viticulture ; un peu plus du quart du territoire de la commune – trois cent soixante-trois hectares très exactement – est d'ailleurs planté en vigne. Y sont cultivés trois cépages : le chardonnay donnant les vins blancs et constituant la majeure partie de l'encépagement, le gamay produisant le mâcon rouge et le pinot noir, cépage des vins de l'appellation Bourgogne.

    Lugny est ainsi le cœur de l'appellation d'origine contrôlée « Mâcon-Lugny », qui est l'une des 27 dénominations géographiques complémentaires de l’appellation régionale « Mâcon » (appellation totalisant 484 hectares pour une récolte annuelle de 4,1 millions de bouteilles[50], dont l'aire délimitée est comprise, depuis un décret de 2005, à l’intérieur des communes de Lugny, Bissy-la-Mâconnaise, Saint-Gengoux-de-Scissé et Cruzille pour partie).

    Les vignes de Lugny, déjà réputées au XVIIIe siècle où l’on considérait comme « fins » les vins des Crêts, de la Grande Vigne et de Saint Pierre, furent à la fin du siècle suivant décimées par le phylloxéra, petit insecte qui, en sept ans, de 1880 à 1887, détruisit les cinq cents hectares de vignoble de la commune. La vigne, une fois reconstituée grâce à des porte-greffes américains, redevint toutefois rapidement la principale activité des Lugnisois et le vignoble de Lugny ne comptait pas moins de deux cent cinquante hectares en 1935 – dont une trentaine en vignes nouvellement plantées ne produisant pas encore de vendange.

    Les vignobles du Mâconnais.

    Construite en lisière du hameau de Collongette et entrée en service pour les vendanges de 1927, la coopérative vinicole de Lugny, deuxième cave coopérative fondée en Mâconnais, fruit d’efforts constants de la part de viticulteurs entreprenants et prévoyants, a sans cesse été agrandie et modernisée. Par souci de qualité, on l'a toujours dotée d'un matériel des plus perfectionnés. Capable de stocker huit mille hectolitres de vin à sa création, elle atteignait une capacité de vingt-quatre mille hectolitres à la veille de la Seconde Guerre mondiale[51]. Eugène Blanc, son président fondateur, la dirigea de 1927 à 1959. Jumelée depuis 1966 avec celle de Saint-Gengoux-de-Scissé, elle a absorbé en 1994 la cave coopérative de Chardonnay. S'appuyant sur trois chais dédiés à la vinification et à l'élevage des vins, la cave coopérative de Lugny est aujourd’hui la plus importante de Bourgogne et l’une des toutes premières de France en vins d'appellation d'origine contrôlée[52] avec 1 366 hectares exploités par 232 exploitations réparties sur le territoire de vingt-sept communes (dont 1 180 plantés en chardonnay), une récolte de 93 231 hectolitres et 5,7 millions de bouteilles commercialisées (30 millions d'euros de chiffre d'affaires)[53]. La Cave de Lugny occupe ainsi, depuis plusieurs années, la première place au classement des producteurs de vin de Bourgogne (6 % environ)[54]. On y produit des vins blancs et rouges renommés. En ce qui concerne le vin blanc, le mâcon-lugny « Les Charmes », cuvée existant depuis le milieu des années 1960 et tirant son nom du plateau du même nom, est le fleuron du groupement. On y produit aussi, depuis 1975, du crémant-de-bourgogne, vin effervescent élaboré selon la méthode traditionnelle (un million de litres commercialisés chaque année).

    Si la vendange des vignes de Lugny est majoritairement vinifiée à la cave coopérative, Lugny dispose toutefois de plusieurs vignerons indépendants répartis sur le territoire de la commune : Domaine de Saint-Denis (bourg), Domaine Joseph Lafarge (Le Grand Bois), Domaine Édouard Vincent (Collongette), Domaine Clo Point (Fissy) et Domaine de Quintefeuille (Poupot)[55].

    En 2012, dans l'objectif de monter dans la hiérarchie des vins de Bourgogne, les producteurs de l'aire du mâcon-lugny (environ 750 hectares répartis sur le territoire de sept communes du Haut-Mâconnais, parmi lesquelles, outre Lugny : Saint-Gengoux-de-Scissé, Bissy-la-Mâconnaise, Cruzille...) ont créé un syndicat ayant pour but d'obtenir de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) l'accès au rang d'appellation communale. L'aboutissement de ce projet ferait du « lugny » la sixième appellation communale du vignoble du Mâconnais (après le pouilly-fuissé, le pouilly-vinzelles, le pouilly-loché, le saint-Véran et le viré-clessé, ce dernier créé en 1999) et la cent-unième de Bourgogne.

    Au printemps 2018, pour souligner la vocation viticole de la commune, un vieux pressoir vertical à vis[Note 17] a été installé par la municipalité à l'entrée du bourg de Lugny, en lisière de la gare routière des Nièvres[56].

    Tourisme

    Le vieux pressoir installé à l'entrée de Lugny au printemps 2018.

    Lugny a été le siège jusqu'en 2014 de l'une des quatre communautés de communes composant le pays d'art et d'histoire « entre Cluny et Tournus » (labellisé en 2010 par le ministère de la Culture).

    La petite capitale du Haut-Mâconnais est par ailleurs l'une des étapes obligées sur la Route des vins Mâconnais-Beaujolais créée en 1986 (circuit numéro 2, boucle d'une soixantaine de kilomètres conduisant à découvrir le vignoble de onze villages du Haut-Mâconnais).

    Aménagé dans les années 1960 au sommet de la colline Saint-Pierre et dominant le bourg, son camping ombragé, classé « 2 étoiles » et disposant de vingt emplacements, offre un panorama apprécié donnant sur le vignoble – en particulier le fameux plateau des Charmes –, mais aussi sur la vallée de la Saône et, par-delà, sur la Bresse puis les contreforts du Jura (ouvert du 1er mai au )[57].

    Un restaurant et bar : Le Bistrot Saint-Pierre (au sommet de la colline de Saint-Pierre).

    Chambres d'hôtes (au Grand Bois et au bourg), gîtes (à Vermillat et à Fissy) et hébergements insolites sous forme de tonneaux (au Grand Bois).

    Salle de séminaire équipée au Clos du Grand Bois.

    Marché hebdomadaire chaque vendredi matin au cœur du bourg (place des Halles).

    Outre la Cave de Lugny, qui s'est hissée à la première place des caves coopératives de Bourgogne et symbolise la coopération viti-vinicole telle qu'elle apparut en Mâconnais dans les années 1920, cinq caves particulières de producteurs indépendants sont implantées sur le territoire de Lugny :

    • le Domaine Saint-Denis, au bourg (Hubert Lafferrère) ;
    • le Domaine Joseph Lafarge, au Grand Bois (Anthony Lafarge) ;
    • le Domaine de Quintefeuille, à Poupot (Serge Lespinasse) ;
    • le Domaine Édouard Vincent, à Collongette (Édouard Vincent) ;
    • le Domaine Clo Point, à Fissy (Patrick Point).

    Un parcours accrobranche, « Lugny Accro », est aménagé sur le flanc ouest du mont de la Péralle, dans le bois des Sablières surplombant le bourg (parcours d'aventure en forêt totalisant 13 parcours de différents niveaux et proposant plus de 150 ateliers).

    Depuis 2020 : activité, été comme hiver, de « cani-rando » (chiens de traîneaux : huskys de Sibérie et chiens du Groenland).

    2021 : dans le cadre d'un partenariat Cave de Lugny/Lugny Acro, lancement, au départ de la boutique de la Cave, d'une activité œnotouristique de découverte du terroir de Lugny (« Rando Vignes »), reposant sur des balades organisées en trottinette électrique dans le vignoble du plateau des Charmes (parcours d'une à deux heures en présence d'un guide, avec découverte familiale et ludique de sentiers balisés puis dégustation)[58].

    Nouvelles technologies

    Fondée en 2005, l'entreprise QUALUP SAS est implantée à Lugny, rue du Château. Cette société conçoit et vend dans le monde entier des imprimantes 3D, commercialisant par ailleurs des services dans le domaine de l'impression 3D.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Les tours du château (détail).
    • Le bourg de Lugny

    Lugny est un village ayant conservé un patrimoine riche où abondent les typiques maisons à galerie du Mâconnais, les lavoirs[Note 18], les vieux puits et les détails architecturaux tels que blasons de pierre ou fenêtres à meneaux. Dans la rue de l'Église, à deux pas des halles mêlant pierre et brique achevées en 1891, est notamment visible un beau cadran solaire daté de 1707 et orné de l'inscription latine « Volat velut umbra ». Sur la place de l’Église – place occupant l’emplacement de l’ancien cimetière (transféré hors du bourg, au hameau de La Garenne, vers 1855) et qui fut plantée de marronniers en 1877 – s'élève depuis 1909 un monument érigé à la mémoire des soixante-dix-neuf combattants du canton de Lugny tombés lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871 et « depuis 1871 », fait extrêmement rare en milieu rural[Note 19]. Remarquable par son bel hôtel de ville de style néo-Renaissance bâti vers 1870 et par ses maisons typiques du Mâconnais, la belle place du Pâquier, principale place du bourg, est un endroit attachant où le temps semble s'être arrêté et où le visiteur a plaisir à s'arrêter ; à l'ombre de quatre vieux platanes plantés peu après 1850, y coule l'eau d'une fontaine inaugurée en 2011. Construites au pied de la Montagne du Château et de la colline de Saint-Pierre, quelques maisons bourgeoises bâties au XIXe siècle ont gardé fière allure, notamment la « maison Bassecourt » visible à l'angle de la Grande Rue et de la rue des Eaux Bleues, la « maison Jacques » (aujourd'hui occupée par le collège privé) ou le « Chalet », belle demeure érigée rue du Perthuis du Mont. Rue du 19-Mars-1962, une ample maison de maître du XVIIIe siècle se distingue par sa façade, orientée au soleil levant et caractérisée par une galerie aux hautes colonnes de bois tourné et par son pavillon à comble aigu, « tardive réminiscence des tours seigneuriales »[59].

    Le hêtre pourpre bicentenaire de Lugny, labellisé en 2018 « Arbre remarquable de France ».

    Brûlé lors de la Révolution française, le château de Lugny ne subsiste plus que par la présence de ses deux tours d’entrée (datées du XIVe siècle) et d'une partie des bâtiments de l'ancienne basse-cour, constructions à proximité desquelles, à l'intérieur du parc Monseigneur Joseph Robert, pousse un majestueux hêtre pourpre bicentenaire haut de 30 mètres labellisé « Arbre remarquable de France » en 2018[60].

    L’église Saint-Denis de Lugny, bâtie au début du XIXe siècle, abrite deux œuvres remarquables : le retable « Le Christ et les Apôtres », retable en pierre représentant le Christ et les Apôtres daté de 1528[61], et une Vierge à l’Enfant exécutée au XVe siècle (œuvres respectivement classées aux Monuments historiques en 1903 et 1979) ; y sont également visibles un tableau exécuté vers 1950 par l'artiste Michel Bouillot, intitulé « L'Annonce de la Parole en Mâconnais »[62], et, du même artiste, une croix peinte inspirée du crucifix de Saint-Damien visible en la basilique Sainte-Claire d'Assise[63].

    Cadole visible au hameau de Fissy.

    Au hameau de Fissy, la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, entièrement restaurée de 2009 à 2013[64] et désormais ouverte au pubic chaque week-end, est un édifice qui, en dépit de remaniements, a conservé l’esprit et les volumes du roman primitif[65]. Fissy a également conservé un lavoir construit en 1823 et particulièrement digne d'intérêt (dont la restauration s'est achevée en 2015) : le « lavoir-abreuvoir » du Quart-Martin, dont le bassin est alimenté par l'eau d'un « puits-source » (donnant naissance au ruisseau de Fissy, affluent de la Bourbonne) et dont la toiture pyramidale est supportée par une remarquable – et fort complexe – charpente de chêne[66].

    Le promeneur sensible au patrimoine naturel se rendra à Collongette, sur le site naturel protégé de la Boucherette, zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ou « znieff ») d'une centaine d'hectares créée dans les années 1980[67] que gère la direction régionale de l'Environnement de Bourgogne. Aménagé il y a quelques années en lisière du bois de Charvençon, ce site naturel remarquable caractérisé par une pelouse calcaire sèche (pelouse appelée « teppe »), une lande à buis et un lisier forestier – et aussi d'anciennes carrière et lavière – se découvre en empruntant un sentier nature et découverte balisé qui, réservé aux piétons, a été équipé de panneaux (signalétique qui a fait peau neuve fin 2020[68]) permettant la découverte d'une flore et d'une faune remarquables (une douzaine d'orchidées recensées, une cinquantaine d'espèces d'arbres répertoriées, le lézard vert, la mante religieuse ainsi que de très nombreux oiseaux...)[69].

    Statue de l'apôtre Pierre.
    • Le site Saint-Pierre et sa statue de l'apôtre (XVe siècle).

    Montant à Saint-Pierre, le promeneur jouira d’un panorama remarquable donnant sur le vignoble et, par-delà, sur la vallée de la Saône et les monts du Jura. Cheminant à travers le vignoble du plateau des Charmes auquel on accède en gravissant la « montée de la croix de bois » (Collongette), il contemplera ces vignes qui ont conquis une place prépondérante dans l’économie locale, comme en témoigne le développement de la coopérative vinicole de Lugny, devenue la Cave de Lugny, la plus importante de Bourgogne, et la troisième de France pour les vins d'appellation d'origine contrôlée (30 % de la production totale du Mâconnais, 6 % de la production totale de Bourgogne). La statue de saint Pierre, datée du XVe siècle et classée aux Monuments historiques en 1928, que l'on peut voir dans sa niche au sommet de la colline de Saint-Pierre, est l’un des plus beaux fleurons de « l'imagerie » mâconnaise selon Gabriel Jeanton qui la qualifia d'œuvre d’art « très remarquable [dépassant] l’art populaire courant »[70] – est le dernier vestige d’une chapelle dont les ruines dominaient encore Lugny à la fin du XVIIIe siècle ; deux ermites, Jean Forêt (ou Fourré) et Pierre-Romain Commerçon, s’y succédèrent aux XVIIe et XVIIIe siècles. Cette sculpture en pierre constitue une œuvre d’art remarquable. De sa main gauche, saint Pierre tient le Livre, attribut ordinaire des apôtres rappelant la parole du Christ : « Allez enseigner toutes les nations. » ; sa main droite est quant à elle levée dans un geste d'enseignement. Sur les pages du livre figure une inscription aujourd’hui difficilement lisible : « Restauré par J. Fleurii Tropenat de Lion en (illisible) sous le règne de notre bon roi Louis XVIII le Désiré ».

    Le visage figé dans la mort de l'abbé Brun.
    • La tombe avec gisant de l'abbé Jacques Brun.

    Au cimetière de Lugny, transféré hors du bourg dans les années 1850, se découvre une sépulture particulièrement digne d'intérêt : celle de l'abbé Jacques Brun (1814-1880), curé-archiprêtre de Lugny de 1854 à sa mort, prêtre dont le tombeau, sorti de l'atelier de l'abbé Georges François Richter[71], est caractérisé par le gisant en marbre de carrare qui le compose et qui représente ce prêtre figé dans son dernier sommeil, dûment revêtu de ses habits liturgiques[72].

    • Le pavillon de vignes de Macheron.

    En contrebas du célèbre plateau des Charmes couvert de vignes, presque à l'aplomb de la grotte de Macheron – grotte qui fut fouillée en 1919 puis, de nouveau, au milieu des années 1950[73] – et à deux pas de la Bourbonne s’élève un type d’édifice relativement rare : un « pavillon de vigne » qui, construit au XVIIIe siècle, est remarquable par la ravissante toiture en dôme[Note 20] – avec girouette – dont il est coiffé[Note 21]. Entre Macheron et le bourg de Lugny, un élégant pont de pierre construit vers 1810 enjambe l’Ail, peu avant que ce ruisseau ne se jette dans la Bourbonne[74].

    Personnalités liées à la commune

    Parmi les personnalités ayant marqué l'histoire de Lugny figurent principalement l'ancien maire et président de la cave coopérative Eugène Blanc, le docteur Charles Caix, la romancière Jeanne Moreau-Jousseaud, le pionnier de l'aviation Louis Janoir, monseigneur Joseph Robert, l'abbé Robert Pléty, le céramiste Jacques-Gabriel Jeandet, le marbrier Albert Libeau, l'artiste Michel Bouillot et l'épicière Madeleine Soboul, ainsi que, pour la période plus ancienne, Florent-Alexandre-Melchior de La Baume, Nicolas Genost de Laforest et Jean de Lugny.

    • Eugène Blanc, né à Lugny le , maire SFIO (socialiste) de Lugny de 1910 à 1940[Note 22], fut conseiller général du canton de Lugny jusqu'en 1940. Cet homme politique de Saône-et-Loire joua dans les années 1920 et 1930 un rôle de premier plan aux côtés du député Henri Boulay dans la création et le développement du mouvement coopératif vinicole en Mâconnais et fonda en la coopérative vinicole de Lugny[75]. En 1927 toujours, Eugène Blanc fut choisi pour présider la Fédération des caves coopératives de Saône-et-Loire, structure créée cette même année pour défendre les intérêts des caves coopératives fondées en Mâconnais, Chalonnais et Beaujolais. Il occupa ces deux présidences pendant de nombreuses années. Eugène Blanc décéda à Lugny le . Il repose au cimetière de Lugny. Commandeur du Mérite agricole, Eugène Blanc avait été fait chevalier de la Légion d'honneur[Note 23].
    • Charles Caix, né à Asnan (Nièvre) le , docteur en médecine, installa son cabinet à Lugny en 1942, après avoir exercé treize ans à Azé. Entré dans la Résistance cette même année, responsable du secteur de Lugny, il devint « médecin des maquis » en 1943[76] ; mais, recherché en raison de ses activités, il dut fuir Lugny début 1944 et se cacher plusieurs mois avant de pouvoir y revenir et siéger au comité départemental de libération de Saône-et-Loire. Conseiller municipal de 1945 jusqu’à sa mort, Charles Caix, qui habitait la « maison Bassecourt », décéda à Lugny le [77].
    Monseigneur Joseph Robert à Rome, place Saint-Pierre, en octobre 1979.
    • Joseph Robert, né le à Besançon, prêtre formé à Rome (au séminaire français de Rome, où il fut séminariste de 1920 à 1927) qui fut nommé curé de Lugny en 1935 (après l’avoir été quelques années à Briant), y fonda cette même année la « communauté de prêtres de Lugny », communauté qui, créée au cœur du Mâconnais, dans une région particulièrement déchristianisée, fut le premier groupe communautaire de prêtres du diocèse d’Autun (groupe qui devait notamment déboucher, après guerre, sur la création d’une école puis d’un collège, ainsi que sur l'ouverture d'un centre d'organisation de pèlerinages). Curé-archiprêtre de Lugny, auteur d’un catéchisme (« Mon premier catéchisme » publié peu avant la guerre et plusieurs fois réédité), Joseph Robert, qui avait été fait chanoine honoraire de la cathédrale Saint-Lazare d’Autun par Monseigneur Lucien-Sidroine Lebrun en 1946, mourut le à l'hôpital de Chambéry. Il repose au cimetière de Digoin.
    L'abbé Robert Pléty, membre de la communauté de prêtres de Lugny de 1947 à 1986.
    • Robert Pléty, né le à Rully, formé au petit séminaire de Rimont puis au grand séminaire d'Autun, fut ordonné prêtre en 1947 et aussitôt nommé au sein de la communauté de prêtres de Lugny, où il demeura jusqu’en 1986, douze ans après avoir succédé à l'abbé Joseph Robert à la tête de cette communauté. Outre ses fonctions pastorales, il fut chargé, aussitôt nommé, d’enseigner au sein de l’école fondée par cette communauté, d’abord comme instituteur puis en tant que professeur de mathématiques et de sciences, avant, finalement, de prendre la direction de cet établissement au début des années 1970 et de le faire évoluer en école et collège sous contrat. Au début des années 1960, il avait entamé des études de biologie, amorce d’un parcours universitaire qui le conduisit en 1985 à un doctorat d’État ès sciences en éthologie, ses recherches portant sur le rôle du groupe dans l’apprentissage scolaire[78]. Après un séjour aux États-Unis (Californie) de 1986 à 1987, il fut nommé délégué diocésain à la communication par monseigneur Armand Le Bourgeois, fonctions qu’il occupa pendant dix ans. Robert Pléty mourut le à l’hôpital de Chalon-sur-Saône. Il repose au cimetière de Rully. Il avait été fait chevalier dans l'ordre des palmes académiques et honoré en 2004 par la ville de Montceau-les-Mines pour son activité dans la Résistance et son rôle dans la libération de la ville[79].
    • Louis Janoir, né à Lugny le [Note 24], est un pionnier de l'aviation. Diplômé des Arts et Métiers (Châlons-sur-Marne, promotion 1901), il fut breveté pilote[Note 25] et participa à de nombreuses compétitions aériennes. Puis, après avoir passé quelques années en Russie (1914-1916), il intégra la SPAD, où il fut l'un des principaux collaborateurs de l'ingénieur Louis Béchereau. Il fonda en 1917 les ateliers d’aviation Janoir (construction de chasseurs biplans Spad), puis les Chantiers aéro-maritimes de la Seine. Louis Janoir décéda en 1968.
    • Jacques-Gabriel Jeandet, né à Mâcon le , est un céramiste qui jouit d’une certaine renommée. En 1926, cet artiste qui avait appris le dessin et la poterie à l’école des beaux-arts de Mâcon puis à celle de Lyon installa son atelier de potier dans une maison qu’il loua à l’angle de la rue de Mâcon et de l’impasse Néronde ; il y tourna pendant une dizaine d’années, s’adonnant également à la peinture (aquarelle). Jacques-Gabriel Jeandet décéda à Lugny le [80]. Il repose au cimetière de Lugny.
    • Albert Libeau, né à Mâcon le , est un artisan qui, après plusieurs années passées à Lugny à tenir un commerce de « marbrerie, sculptures et couronnes mortuaires » (de 1919 à 1925)[Note 26], alla s’installer en région parisienne, entra au musée du Louvre et en sortit trente ans plus tard, après avoir dirigé pendant de nombreuses années l’atelier de restauration des marbres de ce musée. Albert Libeau décéda à Villejuif le [81].
    • Paul Margarit, né en 1903, fut maire de Lugny à compter de 1964, et le resta jusqu'à sa mort, en 1976. Il occupa d'importantes fonctions au sein du ministère de l'Agriculture, d'abord en tant qu'inspecteur général de l'Agriculture (1940) puis que directeur de l'enseignement et de la formation professionnelle agricoles (à partir de 1952)[Note 27]. Paul Margarit avait été fait officier de la Légion d’honneur. Il repose au cimetière de Lugny.
    Michel Bouillot en 2004, lors d'une séance de dédicace organisée à Cluny.
    • Michel Bouillot (1929-2007), érudit dont la passion fut le patrimoine de la Bourgogne-du-Sud, connut bien Lugny. Il y enseigna en effet le dessin de 1949 à 1952 (et fut surveillant d'internat) auprès de la communauté éducative rassemblée à la fin de la guerre autour du père Joseph Robert, curé du lieu (actuel groupe scolaire privé « La Source »).
    • Madeleine Soboul (1914-2017), commerçante de Lugny qui, au moment de son décès, survenu le , avait 103 ans et tenait toujours l'épicerie familiale qu'elle avait reprise soixante ans plus tôt (ce qui faisait d'elle, alors, la plus âgée des commeçantes de France en activité)[82].
    • Christian Oddoux, sculpteur connu, entre autres, pour avoir exposé à plusieurs reprises à l'abbaye Saint-Philibert de Tournus (notamment, d'avril à , une Déposition de Croix faite de sculptures mêlant bois et acier[85]).
    • Nicolas Genost de Laforest, né à Tournus le , curé de la paroisse de Chapaize à partir de 1751, veneur de talent, mourut le au château de Lugny des suites d'un accident de chasse. Ses chasses mémorables inspirèrent au marquis Théodore de Foudras une œuvre cynégétique publiée dans la première moitié du XIXe siècle et plusieurs fois rééditée.
    • Jean de Lugny fut le « dernier héritier mâle de la maison de Lugny ». Chevalier, seigneur de Lugny, il était aussi comte de Brancion (aujourd'hui hameau de Martailly-lès-Brancion) en tant que seigneur engagiste, baron de Saint-Trivier (Saint-Trivier-en-Dombes, aujourd’hui Saint-Trivier-sur-Moignans, chef-lieu de canton du département de l’Ain), de Branges (commune du canton et de l’arrondissement de Louhans dans le département de Saône-et-Loire), de Blaignac, de Lessard (Lessard-en-Bresse, commune du canton de Saint-Germain-du-Plain dans l’arrondissement de Chalon-sur-Saône) et de Sagy. Il donna le l’aveu pour sa terre de Lugny, à savoir huit cents livres de rente y compris deux cents livres pour la seigneurie de Bissy et cent livres pour les dîmes de Lugny tenues en fief de l’évêque de Mâcon. Il testa le .

    Héraldique

    Blason
    D'azur à trois quintefeuilles d'or accompagnées de sept billettes de même, trois en chef, une en cœur, et trois en pointe[87].
    Détails
    Armoiries de la famille de Lugny, seigneur du lieu jusqu'à l'extinction de la branche aînée à la fin du XVIe siècle[Note 28].

    Blason historique utilisé par la municipalité et par la coopérative vinicole de Lugny, devenue Cave de Lugny.

    Ci-après, les blasons des trois autres familles nobles ayant successivement possédé la seigneurie de Lugny, de la fin du XVIe siècle à la Révolution française :

    Pour approfondir

    Ouvrages traitant de Lugny

    • Léonce Lex : « Notice historique sur Lugny et ses hameaux », Belhomme Libraire Éditeur, Mâcon, 1892. Cette monographie de quatre-vingts pages écrite par Léonce Lex, archiviste du département de Saône-et-Loire de 1885 à 1925, a été réimprimée en pour le compte de la bibliothèque municipale de Lugny.
    • Frédéric Lafarge, Paulette Berthaud : « Si Lugny m'était conté... en images », Bibliothèque municipale de Lugny, Lugny, 1999 (ISBN 2-9514028-0-5). Cet ouvrage de cent quatorze pages, écrit par Frédéric Lafarge et Paulette Berthaud, préfacé par Michel Bouillot (délégué départemental de l’association Maisons paysannes de France), rassemble une sélection de cartes postales et de photographies anciennes qui, toutes commentées, montrent ce que fut Lugny entre 1900 et 1950.
    • Frédéric Lafarge, Paulette Berthaud : « Lugny, mémoire de pierres, mémoire d'hommes », Bibliothèque municipale de Lugny, Lugny, 2006 (ISBN 2-9514028-1-3). Écrit par Frédéric Lafarge et Paulette Berthaud, préfacé par Fernand Nicolas (président du Groupe 71, directeur de la revue « Images de Saône-et-Loire » et ancien président de l'Académie de Mâcon), cet ouvrage de cent quarante-huit pages, enrichi d'aquarelles et de vues aériennes, rassemble près de trois cents photographies légendées relatives au patrimoine architectural, historique et naturel de Lugny. Cinq Lugnisois ayant passé leur jeunesse à Lugny – ou une partie seulement – y évoquent le Lugny d'avant 1950.

    Ouvrage traitant de la révolte des Brigands en Haut-Mâconnais en 1789

    • « La ronde des « Brigands » en Haut-Mâconnais », Vive 89, 1990. Ouvrage collectif de cent quarante-cinq pages édité par l'association ayant organisé en 1989 dans le canton de Lugny les festivités du bicentenaire de la Révolution française.

    Ouvrage traitant de l'école privée « La Source » de Lugny

    • « Mémoire de l'école privée de Lugny "La Source" : 1943-2013, 70 ans d'aventure humaine », 2013. Ouvrage collectif de cent douze pages (+ CD-ROM de 700 photographies) édité par l'Amicale des anciens élèves de l'école libre de Lugny pour le 70e anniversaire de la fondation de l'école privée de Lugny ().

    Ouvrage traitant d'une personnalité de Lugny

    • Frédéric Lafarge, Monseigneur Joseph Robert (1898-1987), Une communauté missionnaire en Mâconnais : Lugny, Les Foyers communautaires et l'Amicale des anciens élèves de l'école « La Source », Lugny, 2019 (ISBN 978-2-9570533-0-8).

    Ouvrage traitant de Lugny au sein du pays d'art et d'histoire

    • Pierre-Michel Delpeuch, Raconter, tome 2 de la collection « Les Essentiels du Pays d’Art et d’Histoire Entre Cluny et Tournus », Pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus », Tournus, 2020 (ISBN 978-2-9558953-4-4). Ouvrage de 100 pages publié sous la forme d'un leporello comportant sur une face quatre frises historiques consacrées à Cluny, Lugny, Saint-Gengoux-le-National et Tournus (Cluny, rayonnement dans l'Europe de l'an mil ; Lugny, capitale de la vigne en Haut-Mâconnais ; Saint-Gengoux-le-National, cité médiévale au sud de la Côte chalonnaise ; Tournus, abbaye millénaire en rive de Saône) et, sur l'autre face, sept chapitres donnant « les clés de compréhension des patrimoines caractéristiques des grandes époques de ce territoire ».

    Articles portant sur Lugny

    • Paulette Berthaud : « Lugny, hier », revue Images de Saône-et-Loire no 69, printemps 1987, pages 5 à 8.
    • Paulette Berthaud et Frédéric Lafarge, « Une chapelle en Haut-Mâconnais : Notre-Dame-de-Pitié de Fissy (Lugny) », revue Images de Saône-et-Loire, no 162, , pages 7 à 9.
    • Jean Combier, « La pierre gravée de Lugny : une scène de chasse attribuée au Haut Moyen Âge », revue Images de Saône-et-Loire, no 172, , pages 12 à 14.
    • Michel Bouillot, « Fissy, hameau de Lugny, village vigneron du 19e siècle », revue Images de Saône-et-Loire no 105, , pages 15 à 20.
    • Daniel Conry, « La Boucherette : un espace naturel typique du Haut-Mâconnais », revue Images de Saône-et-Loire no 175, , pages 14 à 18.
    • Frédéric Lafarge, « Une importante cave du Mâconnais : la coopérative vinicole de Lugny », revue Images de Saône-et-Loire, no 165, , pages 9 à 11.
    • Frédéric Lafarge, « Le battage du blé à Lugny dans l'entre-deux-guerres », revue Images de Saône-et-Loire no 178, , pages 22 et 23.
    • Frédéric Lafarge, « Un passionnant document d'archives restauré : le "cadastre napoléonien" de Lugny », revue Images de Saône-et-Loire, no 181, , pages 10 et 11.
    • Frédéric Lafarge, « Le tombeau de l'abbé Jacques Brun, ancien curé-archiprêtre de Lugny », revue Images de Saône-et-Loire, no 182, , pages 20 et 21.
    • Frédéric Lafarge, « Il y a 50 ans, Lugny inaugurait son caveau de dégustation », revue Images de Saône-et-Loire, no 187, , pages 16 et 17.
    • Frédéric Lafarge, « Madeleine Soboul, l'épicière centenaire de Lugny, s'en est allée », revue Images de Saône-et-Loire, no 194, , pages 20 à 24.
    • Fernand Nicolas, « Le retable de Lugny », revue Images de Saône-et-Loire, no 149, , page 9.
    • Henri Parriat, « La faune de la Grotte de Macheron près de Lugny (S.-&-L.) » revue La Physiophile, no 49, , pages 14 à 38.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Hameau qui se subdivise en trois « quartiers » : Le Quart-Martin (ou « Fissy-le-Haut »), La Ville (ou « Fissy-le-Bas ») et Saint-Laurent.
    2. Source dite « des Eaux bleues ».
    3. La section reliant Chalon-sur-Saône à Lyon-Vaise étant entrée en service à l'été 1854.
    4. Très exactement au lavoir du Quart-Martin, qui se trouve être alimenté par un « puits-source ».
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Chartes portant les numéros : no 1561 (Charta qua Wilibertus, filius Wiliberti, dat monasterio Cluniacensi mansum et alias res servosque in villis Luviniaco et Ipgiaco), no 1611 (Charta qua Robertus sacerdos dat monasterio Cluniacensi res suas in villa Luviniacus) et no 1615 (Charta permutationis terrarum in villis Luviniaco et Cassanias, inter monachos Cluniacenses, ex una parte, et Dodonem uxovemque ejus Girbergam, ex altera).
    8. Curieusement, les La Baume-Montrevel puis les Saulx-Tavannes (donc dans l'ordre inverse mais aussi par mariage) ont possédé la vicomté paronyme de Ligny
    9. Dans le cadre de la conspiration des prisons, qui comportera deux autres fournées (21 et 22 messidor).
    10. Lugny figure ainsi parmi les cinq cents premières communes de France à avoir été cadastrées après la Révolution française.
    11. D'après des plans de l'architecte Roch fils de Mâcon.
    12. D'après des plans de l'architecte Adrien Guillemin, à qui l'on doit de nombreux autres bâtiments publics et, notamment, une autre mairie-école-justice de paix : celle de La Chapelle-de-Guinchay.
    13. Ce monument est surmonté de la statue d’un soldat montant fièrement la garde et à qui rien ne manque du parfait équipement du « poilu » de la Grande Guerre : casque Adrian, capote, ceinturon avec cartouchière et bidon, besace, culotte, bandes molletières, brodequins et fusil Lebel. La statue, qui représente un « poilu vainqueur » et a été sculptée dans un bloc de pierre de Chauvigny, est l’œuvre de Pierre Curillon (1866-1954), sculpteur originaire de Tournus. Y est gravée l'identité des trente-huit Lugnisois qui trouvèrent la mort au cours de la Première Guerre mondiale.
    14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    15. Paroisse dont dépendent Azé, Bissy-la-Mâconnaise, Burgy, Charbonnières, Chardonnay, Clessé, Cruzille, Fleurville, Grevilly, La Salle, Lugny, Montbellet, Péronne, Saint-Albain, Saint-Gengoux-de-Scissé, Saint-Martin-Belleroche, Saint-Maurice-de-Satonnay, Senozan et Viré.
    16. Commerçants et artisans sont réunis au sein d'une union commerciale et artisanale : l'UCAL (Union commerciale et artisanale de Lugny).
    17. Pressoir provenant de la grange d'une habitation du hameau de Vermillat (sur lequel a été fixée une plaque de laiton comportant le texte suivant : « Merci à Mademoiselle Michèle Broutchoux qui a fait don de ce pressoir en faisant la commune de Lugny son légataire universel. »).
    18. Il en subsiste cinq, que l'on peut voir au centre du bourg (rue de la Fontaine), au hameau de Collongette (rue de la Boucherette), au nord du hameau de Macheron et au hameau de Fissy (deux lavoirs : le lavoir-abreuvoir du Quart-Martin et le lavoir de Saint-Laurent).
    19. Monument inauguré le 28 novembre 1909. Pour la commune de Lugny, sept morts : Claude Massu (zouave au 1er régiment de zouaves inscrit sous le no 7394 au registre matricule, disparu le 6 août 1870 lors de la bataille de Frœschwiller-Wœrth dans le Bas-Rhin), Jean Frérot (soldat de 2e classe au 93e régiment d'infanterie inscrit sous le no 3729 au registre matricule, disparu le 18 août 1870 lors de la bataille de Gravelotte-Saint-Privat dans la Moselle), Henri Boulay (soldat de 2e classe au 47e régiment d'infanterie de ligne inscrit sous le no 9638 au registre matricule, disparu le 9 janvier 1871 lors de la bataille de Villersexel dans la Haute-Saône), Claude Artaud (soldat au 6e régiment d'artillerie, décédé le 24 février 1871 à Neuchâtel, en Suisse, de la fièvre typhoïde), Philippe Vulcain, Edouard Rabuel et Désiré Nonain. Pour les autres communes du canton de Lugny, soixante-douze morts : neuf pour Azé, huit pour Bissy-la-Mâconnaise, aucun pour Burgy, quatre pour Chardonnay, neuf pour Clessé, six pour Cruzille, aucun pour Grevilly, six pour La Salle, deux pour Montbellet, cinq pour Péronne, sept pour Saint-Albain, huit pour Saint-Gengoux-de-Scissé, trois pour Saint-Maurice-de-Satonnay, quatre pour Vérizet (Vérizet, aujourd'hui simple hameau de Viré, est alors une commune et d'elle dépend l'actuelle commune de Fleurville) et un pour Viré.
    20. Toiture qui, restaurée il y a quelques années avec le soutien de la Fondation du patrimoine, a valu à son propriétaire de recevoir des mains du président du conseil régional de Bourgogne le diplôme lui conférant la 3e place ex-æquo au titre de l'édition 2005 du prix régional du patrimoine.
    21. Isolé au milieu des vignes en contrebas de la route autrefois dite « de Saint-Oyen à Lugny », l’édifice est réputé avoir été un ancien « pavillon de vignes » qui aurait été bâti avant la Révolution française par un propriétaire terrien soucieux de valoriser son domaine ou, tout au moins, de « s’en rapprocher » pour mieux le surveiller. La présence d’une cheminée, les linteaux sculptés et la fenêtre percée au nord en direction des vignes témoignent du soin avec lequel il fut édifié.
    22. Après avoir été élu en juin 1910, il fut régulièrement reconduit à la tête de la commune, d'abord en mai 1912 puis en décembre 1919, mai 1925, mai 1929 et mai 1934.
    23. L'un des espaces publics de Lugny porte officiellement son nom depuis 2011 et conserve son souvenir : l'esplanade Eugène Blanc, qui jouxte l'ancien caveau de dégustation Saint Pierre inauguré en 1965 à l'initiative de la cave coopérative de Lugny.
    24. Place du Pâquier, dans la maison de ses parents Pierre Janoir, peintre plâtrier, et Suzanne Nonain.
    25. Brevet de pilote no 553, délivré par l'Aéro-Club de France le 28 juillet 1911, à Orléans.
    26. Commerce qui était installé à l'angle de la rue du Pont et de la rue de la Croix Nérin.
    27. Fonctions au cours desquelles il publia : en 1932 La Race charollaise en Saône-et-Loire (monographie rédigée à l'occasion de l'enquête agricole de 1932), en 1936 Voyages d'études agricoles en Tunisie (compte-rendu du onzième voyage d'études de l'Union des Syndicats agricoles vosgiens) et en 1960 Les jus de fruits en France métropolitaine (étude présentée à Monsieur le Ministre de l'agriculture).
    28. Symbole qu'elle partage avec la cave de Lugny, qui l'a également adopté.

    Références

    1. Conformément aux dispositions d'un acte passé devant notaire le 11 août 1717, par lequel, en son hôtel particulier de Mâcon, Melchior-Esprit de La Baume (1679-1740), treizième comte de Montrevel et seigneur baron de Lugny, mestre de camp de cavalerie et chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, après en avoir reçu la permission du roi (par autorisation royale du 5 février 1715), vendit à Jean Olivier, marchand de Saint-Oyen (Montbellet), pour « 25 000 livres en principal et 500 livres d’estraines pour [l’] intendant dudit seigneur », la « coupe de tous les bois d’haut de futay et le taillis qui est dessous appelé Les Grands Bois de Lugny, de contenüe d’environ douze cents pozes si ils estoient en terre labourable ». Source : Frédéric Lafarge, Il y a trois siècles naissait Le Grand Bois, bulletin municipal de Lugny pour l'année 2020, pages 17 et 18.
    2. En 1930, si l'on n'y produisait déjà plus de farine, ce moulin fonctionnait encore, ayant été reconverti en scierie. Source : « Le battage du blé à Lugny dans l'entre-deux-guerres », article de Frédéric Lafarge paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 178 de juin 2014, pages 22 et 23.
    3. « Des deux bornes [...], l'une est à sa place d'origine, en plein pré, à une trentaine de mètres de l'angle du bâtiment le plus proche, l'autre côtoie la clôture nord, séparée de la première de 73 mètres. La deuxième a été déplacée de quelques mètres, pour une raison de commodité, par le propriétaire actuel du terrain, dans l'alignement approximatif avec la troisième borne. » Source : Gam Info, bulletin périodique du Groupement archéologique du Mâconnais, article « Bornes armoriées en Mâconnais », 1993 (page 9 et suivantes).
    4. Jean Combier, Les bornes armoriées dans l'histoire du Mâconnais, revue « Images de Saône-et-Loire » no 176 de décembre 2013, p. 19-22.
    5. Source : Armorial des communes, données consultables sur le site internet des Archives départementales de Saône-et-Loire.
    6. « Réseau Buscéphale - Ligne régulière 14 : Châlon-sur-Saône - Tournus - Mâcon », sur saoneetloire71.fr.
    7. La Saône-et-Loire : la Bourgogne-du-Sud, guide officiel du groupement des syndicats d'initiative de Saône-et-Loire (édité sous le patronage des chambres de commerce et d'industrie de Mâcon-Charolles-Tournus), Éditions Larrieu-Bonnel, Toulouse, 1968.
    8. Massifs auxquels s'ajoutent plusieurs parcelles de bois dont la commune est également propriétaire : le bois du Fiez, le bois de Raras, le bois de l'Essard Martin et le bois de Sapins. Source : Daniel Conry, Les forêts de Lugny, article paru dans le bulletin municipal de Lugny pour l'année 2013, p. 32-33.
    9. Par autorisation préfectorale no 05/578/2-3 du 8 mars 2005, portant sur une durée de quinze ans et une surface de 7 ha 48 a.
    10. Source : Pierre Ponsot, Cartographie des moulins de Saône-et-Loire au 19e siècle, revue « Images de Saône-et-Loire » no 63 (automne 1985), p. 5-7.
    11. Également dénommé moulin de la Maigrette, qui disparut au XIXe siècle et dont il ne reste plus de trace.
    12. « Normes et records 1961-1990 : Mâcon - Charnay (71) - altitude 216m », sur infoclimat.fr.
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    19. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    20. Henri Beaune et Jules d'Arbaumont, La noblesse aux États de Bourgogne de 1350 à 1789, Lamarche libraire-éditeur, Dijon, 1864.
    21. Camille Ragut, Statistique du département de Saône-et-Loire, Imprimerie de Dejussieu, Mâcon, 1838.
    22. François Perraud, « Le Mâconnais historique », Protat frères Imprimeurs, Mâcon, 1921.
    23. Signalé par Léonce Lex d’après : Monnier, Annuaire de Saône-et-Loire pour 1829, Mâcon, 1829. L’annuaire n'indique pas les sources sur lesquelles reposent cette affirmation.
    24. Ce qu'il reste du château de Lugny est parfaitement décrit dans : Françoise Vignier (sous la direction de), Le Guide des Châteaux de France, 71 Saône-et-Loire, Editions Hermé, Paris, 1985.
    25. Alain Dessertenne et Françoise Geoffray, La carte de Cassini en Saône-et-Loire : description topographique des paroisses. Transcription intégrale des réponses données par les curés pour la plupart des paroisses de l’actuelle Saône-et-Loire lors de l’enquête lancée pour établir la carte de Cassini en 1757, Cercle généalogique de Saône-et-Loire, 2015, page 254.
    26. Cadastre dont les plans parcellaires (neuf planches), conservés dans les archives de Lugny, ont été restaurés à l'automne 2013 par Malaurie Auliac, spécialiste en restauration d'arts et documents graphiques alors installée à Lugny. Au sujet de ce cadastre et de sa restauration, lire : Frédéric Lafarge, Un passionnant document d'archives restauré : le "cadastre napoléonien" de Lugny, revue « Images de Saône-et-Loire » no 181, décembre 2014, pages 10 et 11.
    27. Alain Dessertenne, Les écoles de hameaux en Saône-et-Loire, revue « Images de Saône-et-Loire » no 145, mars 2006, pages 14 à 18.
    28. Source : Les petits tacots sont morts... Que vivent les petits tacots !, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 20, décembre 1973, pages 29 et 30.
    29. Inaugurée le dimanche 11 novembre 1900, cette ligne s’imposa progressivement comme un moyen de transport commode des voyageurs et des marchandises et son petit train, vite adopté sous le nom de « Tacot de Fleurville », connut un succès ininterrompu jusqu’à sa disparition dans les années 1930, effectuant plusieurs allers-retours quotidiens. Venant de Bissy-la-Mâconnaise, il parvenait à Lugny en contournant la montagne du Château ; il empruntait la route des Eaux Bleues jusque devant l’église où il marquait un arrêt avant de s’engager dans la rue de l’Abreuvoir et l’actuelle rue du Tacot pour finalement arriver en gare, au pied de la colline du Terrillot. Outre des voyageurs, le Tacot transportait du vin, du charbon, du bétail, du bois ou bien encore de la pierre de taille. Il se composait de deux ou trois voitures de voyageurs, d’un fourgon à bagages et d’un wagon de marchandises. Lors du démantèlement de la ligne, les rails, dit-on, furent envoyés sur la frontière où, fichés dans le sol, ils servirent à la réalisation des tronçons d’obstacles antichars de la ligne Maginot. La gare, ses dépendances et les terrains attenants furent quant à eux rachetés par la commune en septembre 1940. Au sujet de cette ligne de chemin de fer à voie étroite, lire : Le Tacot de Fleurville, revue « Images de Saône-et-Loire » no 92, hiver 1992-1993, pages 9 à 15.
    30. Inauguration relatée dans un article paru dans Le Progrès de Saône-et-Loire du mardi 30 novembre 1909. Source : Frédéric Lafarge, Guerre franco-allemande de 1870-1871 : un monument pour se souvenir, bulletin municipal de Lugny pour l'année 2009, pages 26 et 27.
    31. Conformément au décret présidentiel du 10 mars 1922 « approuvant la délibération par laquelle le conseil municipal de Lugny a décidé l'érection d'un monument à la mémoire des enfants de la commune morts pour la France ». Source : Frédéric Lafarge, Centenaire de 14-18 : un monument pour se souvenir, bulletin municipal de Lugny pour l'année 2014, pages 15, 18 et 19.
    32. Inauguration dont a rendu compte un article paru dans Le Courrier de Saône-et-Loire daté du lundi 27 septembre 1965. Au sujet de cette cérémonie, lire : Frédéric Lafarge, Il y a 50 ans, Lugny inaugurait son caveau de dégustation, revue « Images de Saône-et-Loire » no 187, septembre 2016, pages 16 et 17.
    33. Eaux qui dévalèrent le thalweg situé entre ce hameau et le village de Grevilly, comme l'a relaté le général Henri de Benoist de Gentissart, habitant de Grevilly : « Dans cette gorge, les Combes, le torrent s'est développé en hauteur et vitesse, venant frapper de plein fouet les premières maisons et les faire écrouler en partie : à gauche la maison Piguet, la vague jaillissant ensuite presque jusqu'au toit de la maison Nonain (de 3 à 4 m), puis à droite la grange de M. Nonain. Sous les décombres, deux tracteurs, quatre-vingts poulets prêts à être livrés, deux cochons. Les différents niveaux atteints restent marqués sur les murs. [...] Le flot ensuite renversait les murs entre les jardins, emportant quantité de matériel, une tonne, une citerne avec 600 l. de mazout jusqu'à Macheron. La cour du moulin Guillet à 2 km en aval était pleine d'outils divers et débris de tous ordres. » Source : Georges Bellicot, L'orage du 28 mai 1968 dans le Tournugeois, bulletin de la Société des amis des arts et des sciences de Tournus, Tome LXVII.
    34. Jean Combier, La pierre gravée de Lugny : une scène de chasse attribuée au Haut Moyen Âge, revue « Images de Saône-et-Loire » no 172, décembre 2012, pages 12 à 14.
    35. Arbre planté sur la place du hameau de Vermillat. Source : Frédéric Lafarge, Quand la place de Vermillat n'existait pas, bulletin municipal de Lugny pour l'année 2020, page 19.
    36. Travaux s'élevant à un montant total de 940 000 euros couverts à 52 % par diverses subventions. Source : « Mairie et salle événementielle inaugurées en grande pompe », article signé Alain Boudier paru dans Le Journal de Saône-et-Loire daté du 12 juillet 2021.
    37. Source : « Guy Galéa réélu président du syndicat des eaux », article de Marie-Thérèse Laffay paru dans Le Journal de Saône-et-Loire du 31 juillet 2020.
    38. Bernard Humblot, « Quand la Saône-et-Loire s'intéresse aussi aux pays voisins », revue « Images de Saône-et-Loire » no 16 de décembre 1972, p. 9-11.
    39. https://www.insee.fr/fr/statistiques/4269674?geo=COM-71267
    40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    44. Site du Tour de France, page sur l'itinéraire de la 6e étape du Tour de France 2007, consulté le 6 juillet 2011.
    45. Source : « Fêlé de cloches ! Entretien avec le père Christophe Lagrange, correspondant de la Société française de campanologie pour la Saône-et-Loire », article de Frédéric Lafarge paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 190 de juin 2017, pages 17 à 21.
    46. Source : « Le portrait sous forme d'hommage au père Georges Dufour », revue Église d'Autun no 12 du 22 juin 2018, p. 350-353.
    47. À la suite de la parution d'un article dans le magazine hebdomadaire Paris-Match du 14 septembre 1974 (rubrique Demain, à la une) : « Les prêtres d'une paroisse près de Mâcon ont été autorisés par Mgr Lebourgeois, évêque d'Autun, à faire l'expérience du mariage religieux par étapes : ils pourront marier sans donner le sacrement indissoluble. La régularisation ultérieure sera facultative. » (source : Denis Baudot, L'inséparabilité entre le contrat et le sacrement de mariage : la discussion après le concile Vatican II, Éditrice Pontificia Università Gregoriana, Rome, 1987).
    48. (Source : père Robert Pléty, « Quand sciences humaines et foi chrétienne se côtoient », Connaître, revue semestrielle de l’association Foi et culture scientifique, no 15, )
    49. Cimetière dont l'aménagement donna lieu à la découverte, en 1882, d'un ancien cimetière mérovingien, qui fut exploré par l'archéologue et préhistorien Alexandre-Charles-Étienne Le Grand de Mercey (1828-1884), qui y découvrit de nombreuses sépultures (cercueil monolithe, sépultures sous dalles à parois maçonnés, corps ensevelis à même la terre). Source : communication d'Alexandre-Charles-Étienne Le Grand de Mercey publiée dans le bulletin de la Société des amis des arts et des sciences de Tournus pour l'année 1882, page 13 et suivantes.
    50. Source : https://www.vins-macon.com/les-macon/macon-lugny/ La page consacrée au Mâcon-Lugny sur le site internet de l'Union des producteurs de vins Mâcon (UPVM), syndicat professionnel.
    51. « Une importante cave du Mâconnais : la coopérative vinicole de Lugny », article de Frédéric Lafarge paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 165 de mars 2011, pages 9 à 11.
    52. Situation qu'elle occupait déjà dans les années 90, comme l'a écrit Jean-François Bazin dans son livre Le vin de Bourgogne paru en 1996 (Éditions Hachette) : « Avec 1360 ha de vigne et 240 adhérents, 145 millions de francs de chiffre d'affaires en 1995, la Cave de Lugny occupe le premier rang en Bourgogne et l'une des premières places en France. ».
    53. Chiffres pour l'année 2015. Source : « la page consacrée à l'identité de la Cave de Lugny sur le site internet de la Cave de Lugny »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    54. Voir la page consacrée à la Cave de Lugny sur le site internet du guide touristique « Le Petit Futé » (mise à jour 2016) https://www.petitfute.com/v7622-lugny-71260/c650-produits-gourmands-vins/c1117-vins-alcools/c715-caves-maisons-des-vins/270526-cave-de-lugny.html.
    55. http://www.vins-bourgogne.fr Les pages consacrées aux producteurs de vin sur le site internet du bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB).
    56. Source : Le pressoir, article publié dans le bulletin municipal de Lugny pour l'année 2018, page 25.
    57. D'où le nom de Site Saint-Pierre, apparu rapidement et qui eut très tôt les honneurs d'une flamme postale permanente diffusée par le bureau de poste de Lugny (l'une des trente-deux flammes permanentes en circulation dans le département de Saône-et-Loire en 1986). Source : François Nosjean, « Saône-et-Loire à travers les flammes postales », Images de Saône-et-Loire, no 71 (octobre 1987), p. 21-24.
    58. Source : la page « Œnotourisme » du site internet de la Cave de Lugny.
    59. BOUILLOT Michel, « L'habitat rural autour de Mâcon », Collection « Au cœur de nos terroirs », Foyers ruraux de Saône-et-Loire, La Roche-Vineuse, 1991.
    60. Par décision en date du 21 juin 2018 de l'association ARBRES faisant suite à une démarche de labellisation initiée par les associations Les Foyers communautaires et Lugny Patrimoine (source : La Feuille d'A.R.B.R.E.S., bulletin trimestriel de l'association A.R.B.R.E.S., no 93, décembre 2018). Ce hêtre pourpre – qui se trouve être le 570e arbre à avoir reçu le label « Arbre remarquable de France » depuis sa création en l'an 2000 – figure parmi les quatre arbres labellisés « Arbre remarquable de France » par l’association A.R.B.R.E.S. en Saône-et-Loire, avec : l'orme bicentenaire de Martailly-lès-Brancion labellisé en juin 2000, les douglas de la Roche Guillaume à La Petite-Verrière labellisés en octobre 2007 (groupe de douglas d’exception : les premiers plantés en Morvan, vers 1880) et le chêne pédonculé poussant au bas du parc du château de Saint-Germain-lès-Buxy labellisé en novembre 2011 (source : Frédéric Lafarge, Le hêtre pourpre bicentenaire de Lugny labellisé "Arbre remarquable de France", bulletin municipal de Lugny pour l'année 2018, p. 20-21.).
    61. Haut de quatre-vingt-neuf centimètres et large de cent quatre-vingt-six, ce bas-relief daté de 1528 montre le Christ entouré des douze Apôtres, ceux-ci tenant un livre ouvert ou fermé – l’Evangile qu’ils annoncent – et leur emblème habituel ou l’instrument de leur martyre. Nommés et placés sous un dais de style flamboyant, les treize personnages représentés apparaissent dans l’ordre suivant : saint Thomas (appuyé peut-être sur la hampe d’une pique), saint Barthélemy tenant le couteau avec lequel il fut écorché vif, saint Mathieu avec une équerre, saint Jacques le Mineur avec une massue, saint André (appuyé peut-être sur sa croix), saint Pierre avec ses clefs, le Christ tenant le globe du monde, saint Jude avec un calice au-dessus duquel apparaît un petit animal fantastique représentant sans doute le démon, saint Paul avec son épée, saint Jacques le Majeur muni de son bâton de voyage et coiffé d’un bonnet arborant la coquille du pèlerin, saint Philippe (tenant probablement le bâton d’une croix), saint Simon tenant la scie avec laquelle il fut coupé en deux et saint Mathias tenant peut-être le manche de la hache qui servit à le décapiter. L’imagier qui a sculpté ce retable l’a signé de son monogramme sur la scie de saint Simon et l’a daté par deux fois, d’abord sur l’équerre de saint Mathieu puis sous le Christ. À côté de cette date apparaît un blason qui, composé de trois croissants posés deux et un, paraît être celui de la famille Cadot originaire de Tournus. À propos de ce retable, consulter : NICOLAS Fernand, « Le retable de Lugny » paru dans « 71-Images de Saône-et-Loire » no 149 de mars 2007, p. 9.
    62. Œuvre résultant « d'une commande du père Joseph Robert, fondateur de la communauté de prêtres de Lugny et créateur d'une école visant à répondre aux besoins de la population pendant la Seconde Guerre mondiale », restaurée début 2016 et visible depuis dans le collatéral nord (dimensions : m x m). Source : « Sur les pas de Michel Bouillot : six circuits à découvrir en Bourgogne-du-Sud », livret édité par la Fédération des associations partenaires du pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus » (FAPPAH), juin 2018 (ISBN 978-2-9556826-1-6).
    63. Œuvre installée dans le collatéral sud en janvier 2018 (dimensions : 2,68 m x 1,86 m). Source : « Sur les pas de Michel Bouillot : six circuits à découvrir en Bourgogne-du-Sud », livret édité par la Fédération des associations partenaires du pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus » (FAPPAH), juin 2018 (ISBN 978-2-9556826-1-6).
    64. Travaux ayant donné lieu à l'organisation d'une cérémonie d'inauguration organisée le 5 octobre 2013 à l'initiative de la commune de Lugny, de l'association Lugny Patrimoine et de la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais. Source : Frédéric Lafarge, Notre-Dame-de-Pitié inaugurée !, bulletin municipal de Lugny pour l'année 2013, p. 28-29.
    65. BERTHAUD Paulette et LAFARGE Frédéric, « Une chapelle en Haut-Mâconnais : Notre-Dame-de-Pitié de Fissy (Lugny) », article paru dans « 71-Images de Saône-et-Loire » no 162 de juin 2010, pages 7 à 9.
    66. « Fissy, hameau de Lugny, village vigneron du 19e siècle », article de Michel Bouillot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 105 de juin 1996, pages 15 à 20.
    67. Znieff qui eut longtemps pour responsable Renée Conry, membre du Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne et conservatrice bénévole. Source : Le cœur du Sabot (la lettre aux adhérents du Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne), « 1986-2011 : 25 ans de protection de la nature », no 9, 2011.
    68. Source : brochure de présentation du site naturel protégé de la Boucherette (version 2021) intitulée « La teppe de La Boucherette » téléchargeable sur le site internet du conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne, à l'adresse : https://www.cen-bourgogne.fr/fichiers/depliant-boucherette-2021.pdf
    69. « La Boucherette : un espace naturel typique du Haut-Mâconnais », article de Daniel Conry paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 175 de septembre 2013, pages 14 à 18.
    70. Gabriel Jeanton, Charles Dard (conservateur et conservateur adjoint du musée de Tournus), « L'imagerie populaire en Mâconnais et en Bresse », bulletin de la Société des amis des arts et des sciences de Tournus, tome XLIII, 1943, pages 53 à 99.
    71. L'abbé Georges François Richter (1808-1889), prêtre nommé en 1839 pour occuper les fonctions de curé de Saint-Laurent-lès-Mâcon, fut un sculpteur de grand talent. Voir : « Le tombeau de l'abbé Jacques Brun, ancien curé-archiprêtre de Lugny », article de Frédéric Lafarge paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 182 de juin 2015, pages 20 et 21.
    72. Sculpture dont l'auteur est peut-être Pierre Jules Cordier : « On peut penser que le buste de l'abbé Brun a été réalisé par Pierre Jules Cordier qui réalisa de nombreux bustes à la ressemblance frappante. Ouvrier pendant 15 ans, professeur de dessin, il exposa entre 1882 et 1885 au Salon des artistes français à Paris. » (Source : Patrice Vachon, « L'abbé Richter », revue trimestrielle Pays de Bourgogne, page 319).
    73. PARRIAT Henri, « La faune de la Grotte de Macheron près de Lugny (S.-&-L.) » paru dans « La Physiophile » no 49 d’octobre 1958, p. 14-38.
    74. Construit d'après des plans signés Vaillant, architecte des ponts et chaussées. Source : Notice de Frédéric Lafarge publiée dans « Itinérances en Bourgogne-du-Sud : 10 circuits-découverte des ponts sur les rivières Grosne, Guye, Saône, Seille », livret de 104 pages édité par la Fédération des associations partenaires du pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus » (FAPPAH), 2020 (ISBN 978-2-9556826-2-3).
    75. BLETON-RUGET Annie, « Le mouvement coopératif et la défense des vins et des vignobles de Saône-et-Loire », actes du colloque du 24 avril 2014 organisé à Mâcon, consultable ici, sur le site de l'Institut de recherche du Val-de-Saône-Mâconnais.
    76. Une infirmerie étant installée à Bissy-la-Mâconnaise, dans la petite maison jouxtant le chevet de l'église, où des soins étaient prodigués aux blessés et malades. Source : Lieux de résistance 1940-1944 en Saône-et-Loire/Bourgogne-du-Sud : sentiers de la mémoire Mâconnais-Tournugeois, livret édité par Les Amis de la Résistance ANACR avec la participation de l'ancien résistant Séraphin Effernelli, 20 pages.
    77. Cité dans : « Mémorial de la Résistance en Saône-et-Loire : biographie des résistants », ouvrage écrit par André Jeannet et paru en 2005 aux éditions JPM (Cluny).
    78. Le titre de sa thèse de doctorat (rédigée sous la direction de Jacques Cosnier), présentée devant l'Université Claude-Bernard-Lyon-I, étant : Éthologie de l'interaction chez des enfants du premier cycle de l'enseignement secondaire au cours d'un apprentissage des mathématiques en groupes dans la résolution de problèmes. Onze ans plus tard, en 1996, Robert Pléty publia L'Apprentissage coopérant, ouvrage édité aux Presses Universitaires de Lyon (217 pages).
    79. À l'occasion des cérémonies du 60e anniversaire de la libération, Didier Mathus étant maire de Montceau-les-Mines.
    80. Paulette Berthaud et Frédéric Lafarge, Un artiste lugnisois oublié : le céramiste Jacques-Gabriel Jeandet (1873-1945), bulletin municipal de Lugny pour l'année 2007, p. 25-26.
    81. Frédéric Lafarge, Un nom gravé dans la pierre : Albert Libeau, bulletin municipal de Lugny pour l'année 2011, p. 30-31.
    82. « Le magasin que je tiens a été fondé par mon grand-père, Célestin Bourion, dans les années 1870. Celui-ci, originaire des Vosges, faisait son tour de France comme tailleur d’habits ; passant à Lugny, il y rencontra ma grand-mère Marguerite, l’épousa, et… ne quitta plus le Mâconnais ! S’il continua son métier de tailleur, il décida d’ouvrir ce magasin qui, rapidement, devint une supérette où les clients – qui venaient de tout le canton – pouvaient trouver de l’épicerie mais aussi de la vaisselle, de la mercerie, du tissu, des chaussures… À la différence de ce qui se fait aujourd’hui, bien des choses se vendaient alors en vrac : la farine, le riz, les haricots secs, les pois chiches… mais aussi les pâtes, les gâteaux, et jusqu’à l’huile, qui était conservée en bonbonne. Je me souviens aussi des pains de sucre, recouverts de papier bleu et qui se cassaient à l’aide d’une hachette ! Quant au café, papa l’achetait vert et le torréfiait toutes les semaines sur le trottoir dans un grilloir, parfumant ainsi la rue de l’Église d’un arôme incomparable ! » Source : Frédéric Lafarge, Madeleine Soboul, l'épicière centenaire de Lugny, s'en est allée, revue « Images de Saône-et-Loire » no 194 (juin 2018), p. 18-22.
    83. Au nom des Faisceaux nationalistes révolutionnaires, groupuscule d'extrême-droite, reconstitution de la Fédération d'action nationale et européenne (FANE) qui avait été dissoute par le gouvernement le 3 septembre 1980. Un commando de militants sionistes débarquera chez lui et, menotté, il subira des injections d’un mélange mi-huile, mi-œstrogènes. Interpellé par la police, il reconnaîtra avoir faussement revendiqué l'attentat et avouera être en fait un militant sioniste ayant infiltré l'organisation, déclarant au journal Le Matin : « On m'a demandé d'infiltrer la FANE. » (édition du 28 novembre 1980).
    84. La vie de Jean-Yves Pellay est racontée dans un livre publié par sa sœur : Maryvonne Pellay, Exécuté à blanc, éditions 7 écrit, Paris, 2014, 356 pages (ISBN 2368495444).
    85. Après avoir été présentée, successivement, à la chapelle Saint-Louis de l'hôpital de la Salpêtrière puis à la cathédrale Saint-Lazare d'Autun. Source : Anne-Marie Picard et Martine Petrini-Poli, Guide de visite de Saint-Philibert de Tournus. 10 regards sur l'abbatiale. (préface du père Dominique Oudot, recteur de l'abbatiale), Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs du diocèse d'Autun, Chalon et Mâcon (PRTL 71), Tournus, 2018, 53 p. (ISBN 978-2-9565416-0-8).
    86. Biographie détaillée dans : « Le comte de Montrevel (1736-1794) », article écrit par Henri Gloria et paru en 1878 dans les Annales de l’Académie de Mâcon (2e série, tome I).
    87. « 27267 Lugny (Saône-et-Loire) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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