Saint-Véran

Saint-Véran (en occitan Sant-Veran ou Sent-Veran, prononcé localement San-Vran) est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Saint-Vérannais.

Pour les articles ayant des titres homophones, voir Saint Véran et Saint-Vérand.

Pour le vin, voir saint-véran (AOC).

Saint-Véran

Saint-Véran en hiver.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Briançon
Intercommunalité Communauté de communes du Guillestrois et du Queyras
Maire
Mandat
Mathieu Antoine
2020-2026
Code postal 05350
Code commune 05157
Démographie
Population
municipale
214 hab. (2018 )
Densité 4,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 42′ 03″ nord, 6° 52′ 06″ est
Altitude Min. 1 756 m
Max. 3 175 m
Superficie 44,75 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Guillestre
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Saint-Véran
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Saint-Véran
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Véran
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Véran

    Géographie

    Vue de Saint-Véran depuis la tête de la Cula.

    Cette commune des Hautes-Alpes d’environ 200 habitants est entièrement située dans le parc naturel régional du Queyras.

    Le centre du village (église) est situé à 2 042 m d'altitude et Saint-Véran est parfois qualifiée comme étant « la plus haute commune d'Europe »[1].

    Tignes, commune située en Savoie (France), a un clocher à 1 790 m, mais la mairie, ainsi que sa seconde église et le cœur du village, se trouvent à 2 100 m pour une altitude communale allant de 1 440 à 3 747 m.

    Saint-Véran est également précédé par Juf en Suisse (2 133 m) et Trepalle en Italie (2 069 m), mais ce sont des hameaux dépendant de communes dont le bourg principal est plus bas dans la vallée.

    La devise ne porte pas seulement sur l'altitude à proprement parler, mais aussi sur la relation entre l'altitude et la culture du seigle, servant à faire le pain. Dans l'esprit des anciens habitants, Saint-Véran est le plus haut village où se mange le pain fait avec les céréales cultivées dans les champs alentour : « Lou plus aouto coumunoutas inte se mangeu lou pan de Diou » (« La plus haute commune où l'on mange le pain de Dieu » — inscription sur le cadran solaire sur le mur de l'église). Cependant, depuis les inondations de 1957 qui ont détruit les canalisations amenant l'eau au moulin, ce moulin n'existe plus et la farine n'est plus produite à Saint-Véran. La culture du seigle s'est aussi arrêtée après 1957.

    L'altitude minimale de la commune est de 1 756 m et son altitude maximale de 3 175 m. Les communes de Saint-Gervais-les-Bains et de Chamonix en Haute-Savoie, qui ont en commun le sommet du mont Blanc sur leur territoire, culminent en conséquence à 4 810 m, mais leur centre est plus bas que celui de Saint-Véran. La station de sports d'hiver de Val Thorens, située à 2 300 m sur la commune de Saint-Martin-de-Belleville, est probablement la localité, habitée à l'année, la plus élevée des Alpes françaises.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Véran est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 0,7 % 31
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 3,0 % 132
    Forêts de conifères 12,9 % 577
    Pelouses et pâturages naturels 50,1 % 2243
    Forêt et végétation arbustive en mutation 1,5 % 68
    Roches nues 20,5 % 917
    Végétation clairsemée 11,3 % 505
    Source : Corine Land Cover[7]

    L'occupation des sols met en évidence la prédominance des alpages sur la forêt et les espaces ouverts avec peu ou sans végétation. Ceux-ci occupent la moitié du territoire.

    Toponymie

    Rentrée des transhumants de la Tête-de-Longet, carte postale du début du XXe siècle.

    Sant Veran en occitan, doit son nom à l'un des deux évêques qui furent canonisés : Véran de Cavaillon († 589), ou Wrain latinisé en Veranus ou Uranus, évêque de Cavaillon, fêté le 19 octobre et Véran de Vence († 449), évêque de Vence.

    Les bergers de ce territoire se placèrent, ainsi que leurs troupeaux, sous la protection de saint Véran, le protecteur des bergers et de leurs troupeaux.

    Histoire

    Des mines de cuivre étaient exploitées dès l’âge du bronze (IIe millénaire av. J.-C.) sur le territoire de la commune[8]. La bornite y était extraite : certaines excavations y sont encore visibles (comme la Tranchée des Anciens)[9], ou des entrées de galeries, beaucoup plus récentes.

    Le village alpin reconstitué à Grenoble en 1925, lors de l'Exposition internationale de la houille blanche.

    La légende de saint Véran de Cavaillon raconte que, l'évêque de Cavaillon, né dans le Gévaudan au VIe siècle, blessa un dragon[10] qui ravageait la région de Cavaillon, dans le Sud du département du Vaucluse, et le chassa en lui ordonnant d'aller mourir dans les Alpes. Ce Coulobre, saignant lors de sa retraite, a laissé tomber des gouttes de sang ; d'où la présence en France d'autres villages nommés Saint-Vérand, dans le Vaucluse, l'Isère et le Rhône.

    Une grande partie de la population fut protestante et avait fui les persécutions comme en atteste le temple et les versets bibliques inscrits au-dessus des portes. Autrefois, le village avait une activité artisanale importante : vannerie, outillage, ébénisterie, charpentes et agricole, élevage (chèvres, vaches). Il avait aussi une activité d'ardoise à partir des galeries creusées dans la falaise.

    En 1925, le village est choisi pour être reconstitué lors de l'exposition internationale de la houille blanche qui se déroule à Grenoble.

    En 1996, l'émission de France 3, C'est pas sorcier y a tourné deux émissions pour le noël 1995 et le reveillon 1996.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 1983 André Lantier    
        Pierre Marrou   ébéniste
      2001 Jean-Pierre Weber   hôtelier
    mars 2001 août 2006 Jean-Marc Plichon    
    août 2006 mars 2008 Jacqueline Turina    
    mars 2008 juin 2020 Danielle Guignard[11] DVD  
    juillet 2020 En cours
    (au 15 septembre 2020)
    Mathieu Antoine    

    Intercommunalité

    Saint-Véran fait partie :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

    En 2018, la commune comptait 214 habitants[Note 2], en diminution de 18,32 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    724520562640800831874842839
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    748751740668641639664633598
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    579536539451404422412379255
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    236220232275257267290257236
    2018 - - - - - - - -
    214--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Les élèves commencent leur scolarité à l'école primaire de Saint-Véran, qui accueille 25 élèves. Elle dépend de l'académie Aix-Marseille[16]. Ils poursuivent leur étude au collège de Guillestre[17].

    Sports

    Comme de nombreux villages des Alpes, les sports d'hivers sont présents à Saint-Véran, avec la présence d’équipements spécifiques et pistes[18]. Le sport est également praticable l'été, notamment avec des activités d'accrobranches, ou de multiples sports proposés par l'UCPA[19].

    Cultes

    Les membres de l'église catholique disposent de plusieurs lieux de cultes, dont l'église paroissiale. Des messes sont également organisées dans les chapelles de la commune[20]. La paroisse dépend du diocèse de Gap et d'Embrun.

    Les membres de l'église protestante unie de France dispose d'un temple à Villar-Saint-Pancrace, le plus proche de Saint Véran[21].

    Économie

    Comme de nombreux villages alpins, Saint-Véran s'est peu à peu métamorphosé au cours du XXe siècle grâce au tourisme. C'est ainsi une station de sports d'hiver familiale qui peut accueillir environ 1 800 personnes. En décembre 2012, l'ouverture d'un complexe hôtelier (Hôtel Alta Peyra) sur les hauteurs du village a suscité quelque polémique, tant le projet était ambitieux (59 chambres, hôtel 4 étoiles avec spa, prestations très haute gamme). Néanmoins, il a dynamisé l'économie touristique et créé une quarantaine d'emplois.

    De nombreux commerces restent installés, dans la commune, tant en termes d'épiceries, que d'artisanat, ou services à la personne ou aux touristes[22],[23]. Cinq restaurateurs sont installés sur la commune[24].

    Au niveau agricole, la commune fait partie de la zone d’appellation de l'agneau de Sisteron, ainsi que de plusieurs IGP viticoles, notamment les vins Hautes-alpes (IGP)[25].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Porche d'entrée de l'église Saint-Véran.

    L'église paroissiale Saint-Véran[26], classée monument historique, est située dans le centre du village ; à l'extérieur, on retrouve des lions sculptés dont l'un tenant entre ses pattes un enfant. À l’intérieur de l'édifice, différentes statues en bois sculptées par les habitants du village représentent certains saints ; une crèche en bois datant des années 1950 a été réalisée par les habitants du village, chaque famille ayant réalisé une pièce. L'église est entourée du cimetière dans lequel reposent les Saint-Vérannais de confession catholique. Les habitants de confession protestante reposent quant à eux dans un cimetière situé dans le hameau du Raux.

    On trouve dans le village une vingtaine de cadrans solaires muraux qui datent de la Renaissance. Un cadran solaire réalisé par le peintre Zarbula, en 1840, sur une maison du quartier des Forannes[27] a été inscrit en 1996 sur l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

    Un observatoire astronomique a été créé en 1974, à 3 000 mètres d'altitude et est, depuis 1990, mis à disposition des astronomes amateurs, et au public, pour visite, depuis août 2015. L'association gestionnaire du site, Association Astroqueyras, propose régulièrement un calendrier de manifestations et visites[28].

    Temple de Saint-Véran.

    Le village possède une église réformée[29] (temple protestant). L'ancien temple avait été détruit à la suite de l'édit de Fontainebleau, en 1685. Le temple actuel a été construit en 1804. Le clocher date de 1843.

    La municipalité, avec l'aide des habitants du village et la fondation du patrimoine, a entrepris depuis maintenant plus de deux ans la rénovation des chapelles du village dont la superbe chapelle de Clausis située dans le fond de la vallée de la Blanche. Les chapelles sont ouvertes une fois par semaine au public durant la période estivale.

    À La Chalp, on peut voir l'église paroissiale Sainte-Agathe[30]. Elle a été reconstruite vers 1845 à la suite d'une inondation.

    Musée « Le Soum ».

    À visiter également, un musée de la vie paysanne du XIXe au XXe siècle, dans une vieille fuste, le musée « Le Soum »[31]. La maison a été construite en 1641. Elle a été achetée en 1993 par des personnes nées à Saint-Véran collectionneurs d'objets de la vie quotidienne et du travail de la terre dans les montagnes du Queyras. Elle permet de voir l'organisation d'une maison-ferme où vivaient hommes et bêtes en autarcie pendant les longs mois d'hiver.

    Les maisons traditionnelles saint-vérannaises ont un plan particulier adapté à la vie montagnarde. Le rez-de-chaussée est construit en murs de pierre de 50 à 70 cm d'épaisseur. La partie supérieure appelée « fuste » est faite en troncs d'arbres empilés croisés aux angles et toit de bardeaux en mélèze. Le bâtiment est relié à un plus petit en pierres couvert de lauzes appelé « caset ». Hommes et bêtes accédaient au rez-de-chaussée par une porte à double-battants. On trouve à cet étage :

    Croix de mission.
    • la fougagno, ou cuisine ;
    • la carotto, ou cave ;
    • le peil, pièce voûtée placée contre le mur de la fougagno où est placé l'âtre ;
    • l'étable ou l'écurie, qui est une pièce commune aux hommes et aux bêtes. La table, les chaises et le lit clos étaient placés près de la fenêtre et les hommes profitaient de la chaleur animale. Les bêtes se trouvaient au fond de la pièce.

    Saint-Véran possédait six croix de mission[32]. Une croix était dressée à chaque passage d'un missionnaire venant apporter la bonne parole aux paroissiens. Chacune des croix portait les symboles de la Passion du Christ.

    Saint-Véran dans les beaux-arts

    Le peintre français Charles-Henri Contencin (1898-1955) a réalisé un tableau nommé St Véran[33].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blasonnement
    de sinople à l'aigle de sable membrée et lampassée de gueules


    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Page 505, chapitre Hautes Alpes, France, Collection Guide vert, éditeur Le Michelin, 2009
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    8. Claude Gouron (photographe), Hélène Vésian (auteur), Serre-Ponçon : voyage photographique au confluent de l’Ubaye et de la Durance, Le Pontet : Éditions Barthélemy et Hangar, 2004. (ISBN 2-87923-165-5), p. 41
    9. [PDF]David Bourgarit, Pierre Rostan, Laurent Carozza, Benoît Mille et Gilberto Artioli, « Vingt ans de recherches à Saint-Véran, Hautes Alpes: état des connaissances de l’activité de production de cuivre à l’âge du Bronze ancien », Trabajos de Prehistoria, no 2, , p. 269-285 (ISSN 0082-5638, lire en ligne)
    10. Guillaume Oudaer, avec la collaboration de Dominique Hollard, Bernard Sergent – Les Dragons. Mythes, rites et légendes (compte rendu), nouvellemythologiecomparee.hautetfort.com, 30 octobre 2019
    11. « Liste des maires du département des Hautes-Alpes », sur le site de la préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. école primaire de la commune
    17. collège des Hautes vallées
    18. domaine skiable de Saint Véran
    19. sports d'été à Saint Véran
    20. Messes à Saint Véran
    21. Temple protestant
    22. Commerces à Saint-Véran
    23. artisans de la commune
    24. Restaurants de la commune
    25. zones d'appellations à Saint Véran
    26. « Inventaire général : Église Paroissiale Saint-Véran », notice no IA00124948, base Mérimée, ministère français de la Culture
    27. « Maison, sise aux Forannes », notice no PA05000004, base Mérimée, ministère français de la Culture
    28. Observatoire de Saint-Véran
    29. « Inventaire général : temple évangélique », notice no IA00124949, base Mérimée, ministère français de la Culture
    30. « Inventaire général : Église paroissiale Sainte-Agathe », notice no IA00124963, base Mérimée, ministère français de la Culture
    31. « Inventaire général : Ferme », notice no IA00124956, base Mérimée, ministère français de la Culture
    32. « Inventaire général : Croix Monumentale dite Croix de la Passion », notice no IA00124975, base Mérimée, ministère français de la Culture
    33. gazette-drouot.com, « Ventes aux enchères Charles-Henri CONTENCIN (1898-1955) », sur catalogue.gazette-drouot.com (consulté le )
    34. Il mourra assassiné au retour du congrès de Rastadt. Source : revue bimensuelle Église d'Autun, Chalon & Mâcon, n° 16-17 du 21 juillet 1989, p. 430.
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