Tour de France 2007
Le Tour de France 2007 est la 94e édition du Tour de France cycliste. Il s'est déroulé du 7 juillet au . Les coureurs sont partis de Londres, en Angleterre. L'Espagnol Alberto Contador de l'équipe Discovery Channel remporte la course.
Parcours
Le parcours du 94e Tour de France est dévoilé le [1]. Long de 3,553 kilomètres et composé de vingt étapes et d’un prologue, le Tour se déroule sur vingt-trois jours (dont deux journées de repos).
Celui-ci part de Londres où il effectue la boucle du prologue, et d’où il part le lendemain pour la première étape en Angleterre. La candidature officielle avait été remise en par le maire de Londres à Jean-Marie Leblanc (ancien directeur du Tour de France) à l’occasion des fêtes célébrant le centenaire de l'Entente cordiale entre la France et le Royaume-Uni (la « Grande Boucle » s’était déjà élancée d’une île en 1998 à l’occasion du départ de Dublin en Irlande, ou y a déjà fait étape comme à Noirmoutier).
À la suite du premier départ en France à Dunkerque, la course passe ensuite par la Belgique avec l'arrivée de la deuxième étape à Gand, avant de repartir le lendemain de la ville flamande de Waregem et retourner en France, en passant par la ville wallonne de Tournai. Lors de la 16e étape, il fait aussi une brève incursion en Espagne (Communauté forale de Navarre) pour franchir trois cols successifs pyrénéens entre Port de Larrau et le Col de la Pierre Saint-Martin à la frontière franco-espagnole.
Enfin les deux dernières étapes (27 et 28 juillet) arrivent à Angoulême (avec le contre-la-montre Cognac-Angoulême le 28), avant la traditionnelle dernière étape des « Champs » (qui part de Marcoussis).
Le Tour comprend trois arrivées en altitude, onze étapes de plaine et six étapes de montagne, ainsi que trois contre-la-montre individuels (y compris le prologue) ; il n'y a aucun contre-la-montre par équipe dans cette édition.
Enfin douze nouvelles villes deviennent des villes étapes pour leur première fois : Londres et Canterbury en Angleterre ; Waregem en Belgique ; Villers-Cotterêts, Joigny, Chablis, Semur-en-Auxois, Tignes, Tallard, Mazamet, Cognac et Marcoussis. Phénomène rare également, trois villes-étapes sont dans le même département, le Tarn (81, avec Albi, Castres et Mazamet).
Participation
Le 19 juin 2007, le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, annonce que tout coureur n'ayant pas signé avant le 7 juillet la charte anti-dopage établie par l'Union cycliste internationale et présentée le même jour à Genève, ne pourrait pas prendre part au Tour. Cette charte n'a toutefois pas de valeur juridique[2].
Équipes sélectionnées
Déroulement de la course
Le principal animateur de la première semaine de course est Fabian Cancellara, tout d'abord vainqueur du prologue londonien, puis de la troisième étape en s'échappant à la flamme rouge et en devançant les sprinteurs. Seul fait déterminant pour le classement général, la chute des leaders de la formation Astana – Alexandre Vinokourov et Andreas Klöden – lors de la cinquième étape.
Le premier changement de maillot jaune survient lors de la première étape de montagne, où Linus Gerdemann l'emporte après une longue échappée. Le lendemain, c'est encore l'équipe T-Mobile qui lance l'un des outsiders du tour, Michael Rogers en tout début d'étape. Aucune équipe ne réagit, mais il chute dans la descente du Cormet de Roselend. C'est finalement Michael Rasmussen, revenu sur le groupe de tête en cours d'étape, qui l'emporte et s'empare du maillot jaune et du maillot à pois.
Du côté des favoris, c'est Christophe Moreau qui porte les premières attaques, distançant Vinokourov, Klöden, Leipheimer, Menchov ou encore Sastre. Mais le groupe de tête qui comprend, outre Moreau, Valverde, Evans, Mayo, Schleck, Kashechkin et Contador ne coopère pas, et ne profite pas de la baisse de forme de Vinokourov en ne le reléguant qu'à une minute, tandis que Michael Rasmussen remporte l'étape avec une avance confortable. Vinokourov perd de nouveau trois minutes le lendemain, dans une étape qui ne verra pas de gros écarts se creuser entre les favoris. C'est le jeune Colombien Mauricio Soler qui remporte l'étape.
Après une étape de transition vers Marseille qui verra la victoire de Cédric Vasseur, les hostilités reprennent dès la onzième étape vers Montpellier, l'équipe Astana tentant de piéger des favoris en procédant à une bordure. À l'arrivée, seul Christophe Moreau, sixième au général, perdra plus de trois minutes lors de cette étape. L'équipe Astana confirme son renouveau lors du premier contre-la-montre du tour, en plaçant Vinokourov, Klöden et Kashechkin dans les quatre premiers. Cadel Evans se classe deuxième, mais ne parvient pas à reprendre le maillot jaune à Rasmussen, qui contre toute attente termine le chrono en onzième position, doublant même Valverde, parti trois minutes avant lui.
La première étape pyrénéenne entre Mazamet et le plateau de Beille est marquée par les défaillances de Christophe Moreau et d'Alexandre Vinokourov. Elle assoit la domination de Michael Rasmussen que seul Alberto Contador peut suivre dans l'ascension vers le plateau de Beille. La victoire d'étape revient à Contador. La seconde étape des Pyrénées entre Foix et Loudenvielle - Le Louron marque le retour en forme d'Alexandre Vinokourov qui remporte l'étape en solitaire, suivi en deuxième position par un étonnant Kim Kirchen. Michael Rasmussen conserve le maillot jaune en terminant à la 11e position juste derrière Alberto Contador, son dauphin au classement général.
Lors de la deuxième journée de repos, le mardi 24 juillet, l'équipe Astana se retire de la course à la suite du contrôle positif de son leader Alexandre Vinokourov.
Michael Rasmussen remporte la 16e étape, et dernière étape de montagne entre Orthez et Gourette - Col d'Aubisque, il conforte ainsi sa 1re place au classement général. Le même jour, l'Italien Cristian Moreni de l'équipe Cofidis est annoncé comme positif à la testostérone exogène. Son équipe se retira de la course par la suite.
Après sa victoire dans la 16e étape, Michael Rasmussen est limogé par son équipe, la Rabobank, pour s'être soustrait à des contrôles anti-dopage avant le départ du Tour de France et avoir menti sur son emploi du temps[3],[4],[5]. En conséquence, il ne prend pas le départ de la 17e étape.
Le quotidien L'Équipe révèlera plus tard que des traces d'EPO exogène de type "Dynepo" ont été trouvées dans les urines de Rasmussen, confirmant les doutes sur le caractère naturel de son écrasante supériorité[6].
Au soir de la 17e étape, c'est donc Alberto Contador qui endosse le maillot jaune, qu'il conservera jusqu'à Paris. Il réussit à garder une courte avance de 23 secondes sur Cadel Evans et de 31 secondes sur son coéquipier Levi Leipheimer à l'issue du dernier contre-la-montre. Ce podium est le plus serré de l'Histoire du Tour, les trois premiers se tenant en 31 secondes. En 2012, Leipheimer est déclassé après ses aveux de dopage, sa place sur le podium et sa victoire d'étape ne sont pas réattribuées[7].
Affaires de dopage et controverses
- Après l'annonce du contrôle positif de l'Allemand Patrik Sinkewitz[8] les chaînes publiques allemandes ZDF et ARD annoncent, le 18 juillet, qu'elles suspendent leur diffusion du Tour jusqu’à nouvel ordre[9]. Le lendemain la chaîne satellitaire Sat.1 assure la diffusion pour le pays.
- L'Union cycliste internationale (UCI) n'a pu contrôler Michael Rasmussen (contrôle anti-dopage) les 8 mai et , celui-ci n'ayant pas précisé ses lieux d'entraînement, contrairement à ce que stipule le règlement. Michael Rasmussen a reçu le 29 juin, un avertissement de l'UCI ayant pour motif le défaut de localisation pour ces deux contrôles. Le jeudi , au soir, il a été exclu officiellement, de l'équipe nationale par Jesper Worre, le président de l'Union cycliste danoise (DCU), il ne peut donc pas participer aux championnats du monde de cyclisme à Stuttgart en , ni aux Jeux olympiques de Pékin en 2008.
- Le Kazakh Alexandre Vinokourov[10], 33 ans, leader de l'équipe Astana, a été contrôlé positif aux transfusions homologues samedi 21 juillet à l'issue du contre-la-montre individuel du Tour de France qu'il a remporté à Albi. Le prélèvement sanguin opéré à l'arrivée a démontré, après analyse au sein du laboratoire de Châtenay-Malabry, la présence de deux populations distinctes de globules rouges dans l'échantillon A, ce qui, en clair, signifie que Vinokourov a eu recours à une transfusion homologue très peu de temps avant l'étape, en utilisant le sang d'un donneur compatible (groupe sanguin et rhésus). À la suite du contrôle positif, la formation Astana[11] dont il était le leader a accepté de quitter le Tour, mardi 24 juillet lors de la journée de repos.
- À la suite du contrôle positif à la testostérone de Cristian Moreni[12] sur la 11e étape, son équipe Cofidis[13] se retire du Tour de France, le .
- L'équipe Rabobank demande à son coureur Michael Rasmussen de se retirer de l'épreuve avant la 17e étape après avoir appris qu'il avait menti sur sa préparation au Mexique. L'ancien maillot jaune du Tour aurait en fait été en Italie au mois de juin, ce mensonge laisserait donc présager d'un possible dopage dit « de préparation », c'est-à-dire une prise intensive de stupéfiants avant une compétition, afin de débuter l'épreuve avec une condition physique de synthèse. Ce faux planning et les contrôles inopinés de l'UCI ont donc entraîné, au soir du , son limogeage par la formation néerlandaise.
- À la suite de toutes ces affaires, la crise qui couvait entre l'Union cycliste internationale et Amaury Sport Organisation, société organisatrice du Tour de France, est maintenant ouverte.[réf. nécessaire]
- Lundi 30 juillet, les journaux espagnols[14] annoncent que le coureur espagnol Iban Mayo a été contrôlé positif à l'EPO durant la journée de repos du 24 juillet. Cette annonce est ensuite confirmée[15] à l'encontre de celui qui a terminé à la 16e place du Tour.
- Le 28 septembre, le quotidien L'Équipe révèle que des traces d'EPO exogène de type « Dynepo » ont été trouvées dans les urines de Michael Rasmussen[6].
- Ce n'est qu'en que Rasmussen reconnaitra avoir fait usage de substances dopantes de 1998 à 2010[16].
- En 2012, Levi Leipheimer fait partie des anciens coureurs de l'US Postal/Discovery Channel témoignant devant l'USADA des pratiques de dopage au sein de cette équipe. Il avoue s'être dopé entre 1999 et 2007. L'USADA le suspend pour six mois à compter du et lui retire les résultats sportifs obtenus du au , et du 7 au [7],[17]. Il perd le bénéfice de sa victoire d'étape et de son podium sur ce Tour.
Étapes
Classements
Classement général final
Durant le Tour, Iban Mayo est contrôlé positif. Après deux contre-expertises et un recours au Tribunal arbitral du sport, la sanction à l’encontre d’Iban Mayo (initialement classé 16e à 27 min 9 s) est confirmée en aout 2008 et Mayo déclassé de sa 16e place. Le règlement de l’UCI en vigueur du au réattribue normalement les vingt premières places au général en cas de déclassement et laisse, à partir de la 21e place, autant de places vacantes que de coureurs initialement dans les vingt premiers et par la suite déclassés : ainsi du Luxembourgeois Fränk Schleck (initialement 17e) à l’Espagnol Juan Manuel Gárate (initialement 21e), chaque coureur aurait dû gagner une place au général.
Le , Levi Leipheimer (initialement 3e à 31 s) est déclassé par l’UCI pour dopage. Ses résultats entre les et le et entre les 7 et sont annulés. Quatre jours plus tard, le , l’UCI annonce qu’à titre exceptionnel les dernières annulations de résultats jusqu’en 2005, contrairement au règlement alors en vigueur, n’entraîneront pas de reclassement des coureurs qui suivent au classement. Ainsi pour 2007, édition postérieure à la période courant jusqu’en 2005, l’annulation de la 3e place aurait dû entraîner le reclassement de tous les coureurs suivants de telle sorte de remplir les vingt premières places et l’Espagnol Carlos Sastre (initialement 4e) à l’Espagnol Iván Gutiérrez (initialement 22e) de se voir reclassés de manière à occuper les vingt premières places.
Le , Michael Boogerd perd ses résultats acquis de 2005 à 2007. Initialement 12e (ou 11e après le reclassement ci-dessus, à 21 min 15 s), la place qu’il occupait reste vacante conformément au nouveau règlement en vigueur depuis le qui, à l’exception du podium, ne prévoit plus de reclassement si le déclassement touche un coureur classé quatrième ou au-delà.
Néanmoins, si certaines publications ont appliqué partiellement ces reclassements[24], la documentation en ligne du Tour de France sur letour.fr a laissé vacante la troisième place et Boogerd et Mayo classés à leurs 12e et 16e places.
Classements annexes finals
Classement du meilleur jeune
|
Classement par équipes
|
Prix de la combativité
Évolution des classements
Étape | Vainqueur | Classement général |
Classement par points |
Classement de la montagne |
Classement du meilleur jeune |
Classement par équipes |
Prix de la combativité |
---|---|---|---|---|---|---|---|
P | Fabian Cancellara | Fabian Cancellara | Fabian Cancellara | Non décerné | Vladimir Gusev | Astana | Non décerné |
1 | Robbie McEwen | Robbie McEwen | David Millar | Stéphane Augé | |||
2 | Gert Steegmans | Tom Boonen | Marcel Sieberg | ||||
3 | Fabian Cancellara | Stéphane Augé | Mathieu Ladagnous | ||||
4 | Thor Hushovd | Matthieu Sprick | |||||
5 | Filippo Pozzato | Erik Zabel | Sylvain Chavanel | CSC | Sylvain Chavanel | ||
6 | Tom Boonen | Tom Boonen | Bradley Wiggins | ||||
7 | Linus Gerdemann | Linus Gerdemann | Linus Gerdemann | T-Mobile | Linus Gerdemann | ||
8 | Michael Rasmussen | Michael Rasmussen | Michael Rasmussen | Rabobank | Michael Rasmussen | ||
9 | Mauricio Soler | Alberto Contador | Caisse d’Épargne | Yaroslav Popovych | |||
10 | Cédric Vasseur | CSC | Patrice Halgand | ||||
11 | Robert Hunter | Benoît Vaugrenard | |||||
12 | Tom Boonen | Amets Txurruka | |||||
13 | Cadel Evans[M 1] | Astana | Non décerné | ||||
14 | Alberto Contador | Discovery Channel | Antonio Colom | ||||
15 | Kim Kirchen[M 2] | Astana | |||||
16 | Michael Rasmussen | Mauricio Soler | Discovery Channel | Mauricio Soler | |||
17 | Daniele Bennati | Alberto Contador | Jens Voigt | ||||
18 | Sandy Casar | Sandy Casar | |||||
19 | Non décerné | ||||||
20 | Daniele Bennati | Freddy Bichot | |||||
Classements finals | Alberto Contador | Tom Boonen | Mauricio Soler | Alberto Contador | Discovery Channel | Amets Txurruka |
- Bien que remportée par Alexandre Vinokourov, la victoire d'étape a été attribuée en avril 2008 à Cadel Evans en raison du contrôle anti-dopage positif dont a fait l'objet Vinokourov durant ce Tour.
- Bien que remportée par Alexandre Vinokourov, la victoire d'étape a été attribuée en avril 2008 à Kim Kirchen en raison du contrôle anti-dopage positif dont a fait l'objet Vinokourov durant ce Tour.
Points UCI
Le Tour de France 2007 a rapporté un certain nombre de points UCI[31] à une partie des coureurs du peloton. Ne sont concernés par ces points que les membres d'une équipe UCI Pro Tour. Les équipes invitées (Barloworld et Agritubel) n'entrent donc pas dans ce classement. Le vainqueur d'étape empoche 10 points, 5 pour le 2e et 3 pour le 3e. Le vainqueur final du Tour glane 100 points, le deuxième en obtient 75, le troisième 60, le quatrième 55 et ainsi de suite jusqu'à la 12e place en retranchant 5 points à chaque fois, le 13e obtient 12 points, le 14e 10 points et ainsi de suite jusqu'à la 20e place en retranchant 2 points à chaque fois[32].
Rang | Coureur | Équipe | Points |
---|---|---|---|
1 | Alberto Contador | Discovery Channel | 113 |
2 | Cadel Evans | Predictor-Lotto | 88 |
3 | Levi Leipheimer | Discovery Channel | 75 |
4 | Carlos Sastre | CSC | 55 |
5 | Alejandro Valverde | Caisse d'Épargne-Illes Balears | 53 |
5 | Haimar Zubeldia | Euskaltel-Euskadi | 53 |
7 | Kim Kirchen | T-Mobile | 45 |
8 | Yaroslav Popovych | Discovery Channel | 35 |
9 | Mikel Astarloza | Euskaltel-Euskadi | 30 |
10 | Tom Boonen | Quick Step-Innergetic | 28 |
11 | Fabian Cancellara | CSC | 25 |
11 | Óscar Pereiro | Caisse d'Épargne-Illes Balears | 25 |
11 | Michael Rasmussen | Rabobank | 25 |
14 | Daniele Bennati | Lampre-Fondital | 23 |
15 | Thor Hushovd | Crédit agricole | 20 |
15 | Alexandre Vinokourov | Astana | 20 |
17 | Erik Zabel | Milram | 16 |
18 | Sandy Casar | La Française des jeux | 15 |
18 | |
Rabobank | 15 |
20 | Óscar Freire | Rabobank | 13 |
20 | Vladimir Karpets | Caisse d'Épargne-Illes Balears | 13 |
20 | Filippo Pozzato | Liquigas | 13 |
23 | David Arroyo | Caisse d'Épargne-Illes Balears | 12 |
24 | Iban Mayo | Saunier Duval-Prodir | 11 |
25 | Linus Gerdemann | T-Mobile | 10 |
25 | Robbie McEwen | Predictor-Lotto | 10 |
25 | Gert Steegmans | Quick Step-Innergetic | 10 |
25 | Cédric Vasseur | Quick Step-Innergetic | 10 |
29 | Christopher Horner | Predictor-Lotto | 8 |
29 | Andreas Klöden | Astana | 8 |
31 | Markus Fothen | Gerolsteiner | 5 |
31 | Íñigo Landaluze | Euskaltel-Euskadi | 5 |
31 | Axel Merckx | T-Mobile | 5 |
31 | Fränk Schleck | CSC | 5 |
35 | Manuel Beltrán | Liquigas | 4 |
36 | Michael Albasini | Liquigas | 3 |
36 | Martin Elmiger | AG2R Prévoyance | 3 |
36 | Murilo Fischer | Liquigas | 3 |
36 | David de la Fuente | Saunier Duval-Prodir | 3 |
36 | George Hincapie | Discovery Channel | 3 |
36 | Laurent Lefèvre | AG2R Prévoyance | 3 |
36 | Danilo Napolitano | Lampre-Fondital | 3 |
36 | Tadej Valjavec | Lampre-Fondital | 3 |
44 | Juan José Cobo | Saunier Duval-Prodir | 2 |
Liste des coureurs
Le numéro 001 n'est pas attribué (ni les numéros 002 à 009). En effet, le vainqueur de l'édition précédente Floyd Landis et son équipe de l'époque Phonak, qui n'existe plus aujourd'hui, ne participent pas à cette édition.
Légende | |||
---|---|---|---|
Num | Dossard de départ porté par le coureur sur ce Tour de France | Pos | Position finale au classement général |
Indique le vainqueur du classement général | Indique le vainqueur du classement par points | ||
Indique le vainqueur du classement de la montagne | Indique le vainqueur du classement du meilleur jeune | ||
Indique la meilleure équipe | Indique le super combatif | ||
Indique un maillot de champion national ou mondial, suivi de sa spécialité |
NP | Indique un coureur qui n'a pas pris le départ d'une étape, suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré | |
AB | Indique un coureur qui n'a pas terminé une étape, suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré |
HD | Indique un coureur qui a terminé une étape hors des délais, suivi du numéro de l'étape |
EX | Coureur exclu pour non-respect du règlement, suivi du numéro de l'étape |
* | Indique un coureur en lice pour le classement du meilleur jeune (coureurs nés après le 1er janvier 1982) |
|
L'autre tour
En raison des polémiques sur le dopage entourant le cyclisme depuis de nombreuses années, Guillaume Prébois a effectué le tour de France 2007 « à l'eau claire » en parcourant chaque étape la veille de l'étape officielle[34]. Il est accompagné de Fabio Biasiolo, suivi et contrôlé par un médecin chaque jour. Tout ceci pour montrer qu'il est tout à fait possible, pour une personne suffisamment entraînée, de réaliser le Tour de France avec une moyenne proche de 30 km/h (inférieure d'environ 10 km/h par rapport à la course officielle[35]) sans avoir recours à des pratiques illicites. Il faut préciser que ce tour a été fait en respectant les usages de la route (intersections, circulation automobile, feux rouges, etc.), contrairement au peloton professionnel pour qui la circulation est bloquée. Le fait de rouler en peloton fait également augmenter la moyenne. Cependant, cet autre Tour a pu s'effectuer à un rythme régulier, contrairement à la course dont le rythme varie de manière importante du fait des attaques.
Notes et références
- (fr) Article sur passionveloblog.com
- Yahoo Sport
- (fr) « Tour de France : fin de parcours pour Michael Rasmussen »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Le Monde, 25 juillet 2007.
- (fr) « Rasmussen quitte le Tour de France à la demande de son équipe », rtlinfo.be, 25 juillet 2007.
- (fr) « Rasmussen exclu du Tour », rtlinfo.be, 26 juillet 2007.
- (fr) « Rasmussen non négatif à l'EPO », lequipe.fr, 28 septembre 2007.
- (en) « Leipheimer accepts USADA sanction following doping admission », sur cyclingnews.com, (consulté le )
- (fr) fil info , sur sport24.com
- (de) Site consacré au tour, sur ard.de
- (fr) fil info, sur sport24.com
- (fr) fil info, sur sport24.com
- (fr) fil info, sur sport24.com
- (fr) fil info, sur sport24.com
- (es) « Iban Mayo da positivo por EPO en el Tour de Francia », Marca, 30 juillet 2007.
- (fr) « Cyclisme - TDF - Mayo positif et suspendu », L'Équipe, 30 juillet 2007.
- (fr) « Rasmussen a avoué », L'Équipe, 31 janvier 2013.
- « Leipheimer ne se cache plus », sur lequipe.fr, (consulté le )
- « Tour de France 2007 – The Tour 2007 » [archive du ], sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
- « 94ème Tour de France 2007 » [« 94th Tour de France 2007 »], sur Mémoire du cyclisme (consulté le )
- « The history of the Tour de France – Year 2007 – The stage winners », sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
- Bien que remportée par Alexandre Vinokourov, la victoire d'étape a été attribuée en avril 2008 à Cadel Evans en raison du contrôle anti-dopage positif dont a fait l'objet Vinokourov durant ce Tour (Classement de la 13e étape du Tour de France 2007, sur le site de l'UCI ProTour).
- Bien que remportée par Alexandre Vinokourov, la victoire d'étape a été attribuée en avril 2008 à Kim Kirchen en raison du contrôle anti-dopage positif dont a fait l'objet Vinokourov durant ce Tour (Classement de la 15e étape du Tour de France 2007, sur le site de l'UCI ProTour).
- À l’issue de la seizième étape, Rasmussen est bien maillot jaune. Ce n’est que plus tard qu’il a été exclu par son équipe (la modification éventuelle du classement de l’étape et la réattribution des prix dépendant de l’enquête et de la décision ultérieure des instances sportives). Voir le site officiel du Tour de France
- Comme le Dico du Tour qui a reclassé les coureurs de la 16e place à la 20e place en laissant la 21e vacante () ou CyclingRanking qui a remonté tous les coureurs d’un cran à partir de la 16e place ().
- « Tour de France 2007 – Standings – Stage 20 » [archive du ], sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
- « The history of the Tour de France – Year 2007 – Stage 20 Marcoussis > Paris Champs-Élysées », sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
- Gregor Brown, « Alberto Contador crowned Tour de France champion », Cyclingnews.com, (lire en ligne[archive du ], consulté le )
- Augendre 2016, p. 98.
- « Tour de France 2007 – Leaders overview » [archive du ], sur ProCyclingStats (consulté le )
- (nl) Pieter van den Akker, « Informatie over de Tour de France van 2007 » [« Information about the Tour de France from 2007 »] [archive du ], sur TourDeFranceStatistieken.nl (consulté le )
- (en) (fr) Classements officiels
- (en) [PDF]UCI Points scale for the individual ranking
- En décembre 2015, Michael Boogerd qui a reconnu s'être dopé, perd le bénéfice de tous ses résultats acquis entre 2005 et 2007 (« Michael Boogerd est suspendu deux ans et perd les victoires acquises entre 2005 et 2007 », sur lequipe.fr, (consulté le ))
- (fr) « Suivez jour après jour l'"Autre Tour" de Guillaume Prébois » , Le Monde.fr.
- « Le deuxième tiers de l'Autre Tour s'amorce dans de bonnes conditions », Le Monde, 16 juillet 2007.
Bibliographie
- Jacques Augendre, Guide historique [« Historical guide »], Paris, Amaury Sport Organisation, (lire en ligne[archive du ])
Liens externes
- Tour de France 2007 sur letour.fr
- (en) Tour de France 2007 sur bikeraceinfo.com
- Le dico du Tour / Le Tour de France 2007
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