Briant (Saône-et-Loire)
Briant est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Briant | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Charolles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Canton de Semur-en-Brionnais | ||||
Maire Mandat |
Charles Vernay 2020-2026 |
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Code postal | 71110 | ||||
Code commune | 71060 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
226 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 18′ 03″ nord, 4° 08′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 280 m Max. 548 m |
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Superficie | 13,31 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Chauffailles | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Briant fait partie du Brionnais. La commune comporte plusieurs lieux-dits dont Frontigny, le Cray, la Beluse, les Sertines.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Briant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (95,8 %), forêts (3,2 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
De par sa situation sur un coteau propice à se défendre aisément, Briant est sans doute peuplé depuis très longtemps. Ce lieu paraît être le berceau des Brannovii, premiers habitants du pays, dont parle Jules César comme clients des Éduens. Cependant rien à ce jour ne nous est parvenu de ce passé.
Le nom du village est à l'origine du pays du Brionnais dont il est la capitale historique.
Toponymie
Branovium, Brianeum, Brienna sont les noms qui, dans les anciennes chartes, désignent Briant.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2018, la commune comptait 226 habitants[Note 2], en augmentation de 0,44 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église (XIe-XIXe ); en partie romane, placée sous le vocable des saints Nazaire et Celse. Le transept, l'abside et le clocher remontent à la fin du XIe - début du XIIe siècle puisqu'en en 1103, elle fut donnée par le seigneur de Semur à l'abbaye de Cluny, au profit du monastère de Marcigny. Si transept, abside et clocher sont de l'époque romane, la nef, quant à elle, a été rebâtie au XIXe siècle.
- Ruines du château d'Essertines[13]. Présents à Briant depuis XIe siècle les seigneurs d'Essertines, vassaux des seigneurs de Semur, ont fait construire la tour carrée du château. Au XIVe siècle le château passe à la famille Lespinasse, puis à celle de Gevingey et, en 1542, à Pierre de Chaugy. Au XVIe siècle il devient la propriété de François Molière, fermier de la seigneurie de Sancenay, à Oyé. En 1719 le château est au comte de Vauban. Comme bien national il est vendu, lors de la Révolution française, à Pierre Ravier. Des quatre tours dont disposait le château à l'origine, une seule est encore partiellement debout.
Personnalités liées à la commune
- François-Hugues de Molière, sieur d'Essertines (1600-1624), poète et romancier mort assassiné à Paris[14].
- Monseigneur Joseph Robert, né le 12 avril 1898 à Besançon, prêtre formé à Rome (au séminaire pontifical français, où il fut séminariste de 1920 à 1927) qui fut nommé curé de Briant en 1929 et qui le demeura jusqu'en 1935, année de sa nomination en tant que curé-archiprêtre à Lugny. Il y fonda cette même année la « communauté de prêtres de Lugny », communauté qui, créée au cœur du Mâconnais, dans une région particulièrement déchristianisée, fut le premier groupe communautaire de prêtres du diocèse d’Autun (groupe qui devait notamment déboucher, après guerre, sur la création d’une école puis d’un collège, ainsi que sur l'ouverture d'un centre d'organisation de pèlerinages). Auteur d’un catéchisme (« Mon premier catéchisme » publié peu avant la guerre et plusieurs fois réédité), Joseph Robert, qui avait été fait chanoine honoraire de la cathédrale Saint-Lazare d’Autun par monseigneur Lucien-Sidroine Lebrun en 1946, mourut le 16 mars 1987 à l'hôpital de Chambéry, quinze ans après avoir été fait prélat de Sa Sainteté par le pape Paul VI. Il repose au cimetière de Digoin[15].
- Joseph Jolinon, écrivain français mort le 17 février 1971 à Briant, lauréat du grand prix du roman de l'Académie française en 1950.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Le Journal de Saône-et-Loire, édition du 17 avril 2014, p. 2
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Jean-Marie Jal, Les châteaux du brionnais : Xe-XVIIIe siècles, Saint-Christophe-en-Brionnais, Editions du Centre d'Etudes des patrimoines, , 50 p. (ISBN 979-10-91041-01-0).
- « Essertines ou "notre" Molière », article de Claus-Peter Haverkamp paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 187 de septembre 2016, pages 2 à 6.
- Frédéric Lafarge, Monseigneur Joseph Robert (1898-1987), Une communauté missionnaire en Mâconnais : Lugny, Les Foyers communautaires et l'Amicale des anciens élèves de l'école « La Source », Lugny, 2019 (ISBN 978-2-9570533-0-8).
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