Cour de France

La cour de France était l'ensemble des personnes (appelées courtisans) qui vivaient dans l'entourage direct du roi, ou, sous le Premier et le Second Empire, de l'empereur. Ce monde curial se composait au Moyen Âge de grands seigneurs, mais également d'officiers royaux et ministériaux chargés de l'administration royale, ainsi que de conseillers. Au fur et à mesure de la disparition des grands féodaux, elle se mua en une réunion de courtisans qui cherchaient la faveur royale et les pensions. La cour comprit alors les membres de la famille royale (ou impériale), les courtisans et le personnel chargé de les servir.

Pour les articles homonymes, voir Cour.

Ambassade siamoise à la cour de Versailles de Louis XIV, menée par l'ambassadeur Kosa Pan en 1686.

La cour fut le centre de la vie politique en France jusqu'à la Révolution, et joua encore un rôle de premier plan au XIXe siècle avec les deux cours impériales. À la fin de l'Ancien Régime, le terme de cour désigne aussi le pouvoir royal dans son ensemble.

Des origines à 1870

La cour sous les Capétiens

Dénommée Curia regis à l'origine, la cour du roi de France était au Moyen Âge une administration royale à laquelle participaient les officiers de la couronne : le connétable, le sénéchal, le chancelier, etc. Ces derniers étaient choisis parmi les seigneurs en qui le roi mettait sa confiance. La justice royale, sous l'autorité du chancelier, finit par se séparer de la résidence royale au moment où les rois quittèrent le palais de la Cité, à Paris. Cette cour médiévale est déjà conséquente, le roi s'entourant de commensaux lors de ses repas[1].

La cour sous les Valois

La cour royale des Valois, s'inspirant de la cour de Bourgogne de Philippe II le Hardi et de l'esprit des cours italiennes, fut la plus somptueuse de la Renaissance. Catherine de Médicis demande à son fils Henri III de tenir une cour au Palais du Louvre avec des horaires réguliers pour que la noblesse puisse savoir à tout moment où le roi se trouve. Les premiers règlements de cour datent de 1578 et 1585 (cérémonial de cour et création de charges) en pleines guerres de Religion, période pendant laquelle les nobles recherchent la faveur du roi[2].

Régnant sur le pays le plus riche et le plus puissant de l'Europe, ces rois dont Charles Quint (pourtant grand ennemi de François Ier) dit qu'ils sont "plus puissants que Dieu car Dieu, lui, n'est pas obéi de tous ses sujets", ont tôt fait de découvrir les merveilles de la Renaissance dans l'Italie où ils font la guerre depuis 1494. Mais à l'inverse des familles de marchands qui y exercent le pouvoir (Medicis, Este, Sforza, Borromée), les Valois allient un rôle de grand mécène à une dignité royale millénaire et leur cour rassemble les plus grands noms de la noblesse européenne.

C'est une assemblée de princes, ducs, comtes, marquis, souverains étrangers, artistes, musiciens, savants et cardinaux qui traversent la France en d'interminables cortèges de carrosses, de charrettes emplies de joyaux, de malles d'où débordent les étoffes les plus riches et les meubles les plus précieux, séjournant tour à tour en un des magnifiques châteaux des bords de Loire, Chambord, Chenonceau ou Amboise, et dans un des fastueux palais d'Île-de-France, Fontainebleau, Saint Germain ou encore le Louvre. Les femmes sont réputées pour être les plus belles d'Europe et les souverains étrangers ne sont pas les derniers à les apprécier, faut-il rappeler qu'une Anne Boleyn est formée à la Cour des Valois ? Car les charmes ici se doivent d'être complétés par une éducation parfaite : musique, chant, danse, rhétorique, dialectique, philosophie, littérature, grec et latin, nulle part ailleurs les femmes de haute naissance ne sont tant émancipées par leur formation.[style à revoir]

En effet, la Cour des Valois aime les femmes, mais les femmes sachant allier culture et beauté car la norme de l'entourage royal est celui de la culture humaniste. Alors qu'au-dehors règne encore obscurantisme, censure, intolérance religieuse et bientôt conflits religieux, les Valois n'ont que faire des diktats d'une Église qu'ils dominent, d'un clergé sur lequel ils ont acquis la mainmise et d'une ignorance qu'ils exècrent. Leur cour est le refuge des humanistes, la scène où se mêlent les arts et les lettres, plus qu'aucune cour souveraine de l'Europe d'alors.[non neutre] C'est dans des galeries couvertes de tableaux, de fresques maniéristes, dans des salons aux plafonds sculptés en bois rares, entourés de tapisseries, dans des parcs paysagers, où le roi se plait à recréer le paradis perdu et qu'il parsème de statues de marbre rivalisant avec les antiques, que se jouent les fastes de cette cour.

Tout est art et fête, les bals succèdent aux banquets que suivent les chasses, terminées en concerts et en parades et en carnavals poursuivis par les premières représentations artistiques à grande échelle, par exemple, c'est pour la reine Catherine qu'est créé le tout premier ballet. Ronsard, du Bellay, Clément Marot, Léonard de Vinci et tant d'autres s'illustrent sous la protection royale.

C'est aussi un lieu de réflexions intellectuelles et politiques intenses, un environnement propice aux découvertes et au progrès, Montaigne et Ambroise Paré y développent leurs thèses, Jacques Cartier est envoyé à la découverte du Canada par François Ier et Guillaume Budé parcourt l'Europe afin de rassembler les ouvrages de tous les plus grands penseurs. Contre le latin romain, on redécouvre le grec et c'est dans le texte que les ouvrages philosophiques et religieux de l'Antiquité sont redécouverts et diffusés par les imprimeries royales.

La cour de France est le cœur de l'Europe Renaissante.

Outre les rois François Ier, Henri II, les reines Catherine, Marguerite de Navarre, Marguerite de Valois, Marie Stuart, Marguerite d'Autriche, Anne Boleyn y vivent et y forment leur esprit. C'est aussi là que se retrouvent tous les souverains de l'Europe, avides de suivre les modes qui s'y font et défont et d'importer un peu de l'éclat des Valois sur leurs terres.

Madame de La Fayette en fait une description aux premières pages de La Princesse de Clèves, si celle-ci n'est qu'une invention littéraire, c'est également un écho de l'éclat immense de la cour des Valois :

«  La magnificence et la galanterie n'ont jamais paru en France avec tant d'éclat que dans les dernières années du règne de Henri second. Ce prince était galant, bien fait et amoureux ; quoique sa passion pour Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, eût commencé il y avait plus de vingt ans, elle n'en était pas moins violente, et il n'en donnait pas des témoignages moins éclatants.

Comme il réussissait admirablement dans tous les exercices du corps, il en faisait une de ses plus grandes occupations. C'étaient tous les jours des parties de chasse et de paume, des ballets, des courses de bagues, ou de semblables divertissements ; les couleurs et les chiffres de madame de Valentinois paraissaient partout, et elle paraissait elle-même avec tous les ajustements que pouvait avoir mademoiselle de La Marck, sa petite-fille, qui était alors à marier.

La présence de la reine autorisait la sienne. Cette princesse était belle, quoiqu'elle eût passé la première jeunesse ; elle aimait la grandeur, la magnificence et les plaisirs. Le roi l'avait épousée lorsqu'il était encore duc d'Orléans, et qu'il avait pour aîné le dauphin, qui mourut à Tournon, prince que sa naissance et ses grandes qualités destinaient à remplir dignement la place du roi François premier, son père.

L'humeur ambitieuse de la reine lui faisait trouver une grande douceur à régner ; il semblait qu'elle souffrît sans peine l'attachement du roi pour la duchesse de Valentinois, et elle n'en témoignait aucune jalousie ; mais elle avait une si profonde dissimulation, qu'il était difficile de juger de ses sentiments, et la politique l'obligeait d'approcher cette duchesse de sa personne, afin d'en approcher aussi le roi. Ce prince aimait le commerce des femmes, même de celles dont il n'était pas amoureux : il demeurait tous les jours chez la reine à l'heure du cercle, où tout ce qu'il y avait de plus beau et de mieux fait, de l'un et de l'autre sexe, ne manquait pas de se trouver… »

Le renouveau de la Renaissance

D'une part, la Renaissance marque l'arrivée du canon, qui multiplie pendant plusieurs décennies le nombre de guerres de siège car les canons sont lourds et se prêtent peu à la guerre de mouvement. Les anciennes forteresses aux murs élevés mais peu épais deviennent inutiles. Des ingénieurs sont alors recrutés pour dessiner les plans de nouveaux types de forteresses, et de fortifications pour les villes, aux murs plus bas mais très épais, pouvant résister aux boulets de canon  : c'est le renouveau de la poliorcétique. Ce système de défense se développe aux frontières, tandis que les demeures nobles et royales peuvent abattre leurs murailles devenues inutiles. Les architectes peuvent alors insérer dans leurs plans des éléments d'agrément et de confort, et ainsi faire des châteaux un lieu de vie, de détente et de divertissement.

François Ier était un roi très attiré par l'art. Il attirera en France de nombreux artistes, comme Léonard de Vinci, et décidera de nombreux mécénats. Cet afflux progressif d'intellectuels va peupler peu à peu la cour, et amènera avec lui des nobles de province. Des fonctionnaires, plus nombreux à la Renaissance viendront peupler également la cour. François Ier saura tirer les avantages des demeures de la Renaissance, et va embellir et faire construire des châteaux somptueux pour abriter la cour. Ainsi naîtront Chambord, Azay-le-Rideau, Blois, les embellissements apportés à Amboise, etc.

François Ier est un des premiers rois à développer un élément de cour qui restera gravé dans les traditions : le concubinage. Il s'entoure de femmes enjouées et agréables issues de la petite et de la moyenne noblesse, entraînant ainsi leurs familles et leurs gens.

Les zones de conflit s'étant déplacées aux frontières du royaume, et les querelles de seigneurs étant diminuées par la hausse de l'importance politique du roi, les nobles rassemblés à la cour de France s'adonneront à des fêtes très populaires et à des divertissements nouveaux. La cour deviendra ainsi un pôle majeur de vie et de prestige qui deviendra le symbole de la prospérité et de la gloire du royaume.

La cour sous les Bourbons

La cour de France[3] est l'ensemble des personnes qui approchent chaque jour le roi, qui vivent dans son entourage ou l'accompagnent dans ses déplacements. À partir de l'époque des derniers rois de la dynastie des Valois et des premiers Bourbons, elle va se structurer plus fortement en quatre parties :

  • les grands officiers de la couronne, qui dirigent les services de l'État,
  • la Maison du Roi, qui comprend tout le personnel servant le roi dans ses occupations quotidiennes,
  • les Maisons des Reines, des Enfants de France, des Princes et Princesses de la famille royale,
  • les particuliers, nobles et non nobles, venus près du roi, pour lui rendre des services dus à leurs obligations
  • (ou tenter d'obtenir des faveurs).

Cependant Henri IV et Louis XIII limiteront le développement de la cour, privilégiant leur vie privée[1].

La cour sous Louis XIV

La cour cesse véritablement d'être itinérante à compter de 1682 lorsqu'on lui ouvre les portes du château de Versailles dont les travaux ont été initiés par Louis XIV[4] (les extensions, aménagements et entretiens font que les travaux ne cesseront jamais définitivement tant que le château sera habité). Auparavant, Louis XIV a déjà commencé à fixer sa cour dans le Château de Saint-Germain-en-Laye. Il y complète les règlements de cour d'Henri III en 1661 et 1664.

Sous Louis XIV, on estime que la cour comptait environ dix mille courtisans[5] pour un budget évalué[6] entre 5 et 10 % du budget total (loin derrière le budget de la guerre[1]). C'était un lieu de pouvoir, d'intrigues et de représentation, où l'étiquette joua un rôle sans cesse grandissant. En instituant un code complexe autour de ses moindres faits et gestes, le roi se mettait en scène et peuplait de symboles chaque étape de la vie quotidienne.

De nombreux artistes étaient conviés à la cour, dont les écrivains et poètes Molière, La Fontaine, Corneille, Racine, Boileau... On les appelait poètes de cour. Des musiciens (Lully) étaient aussi fréquemment invités.

Selon Norbert Elias (La société de cour et Sur le processus de civilisation), la cour de Versailles était alors le modèle des cours européennes. Elle aurait notamment joué un rôle décisif dans ce qu'Elias appelle « processus de civilisation », c'est-à-dire l'intériorisation des normes morales par les individus et la répression des pulsions agressives. En effet, les usages de la cour, l'étiquette, l'interdiction du duel, etc., se seraient répandus à travers la société via un procès de « curialisation » de celle-ci, c'est-à-dire de généralisation du modèle moral de la cour à l'ensemble de la vie sociale.

La cour sous la Régence

Après la mort de Louis XIV et ses dernières années de règne marquées par les décès et une rigueur morale autant que religieuse, la période de la Régence de Philippe d'Orléans marque un retour à la légèreté et aux plaisirs. La Cour renoue avec les fêtes et l'insouciance.

La cour sous Louis XV

Louis XV se réinstalle à Versailles en 1723 où la cour devient numériquement la plus importante. Il donne beaucoup d'ampleur aux cours féminines dont les principaux loisirs sont l'activité cynégétique, les promenades et les tables de jeux (de nombreuses dauphines y tiennent des cercles de jeu). Cependant, il abandonne les « tables royales » en 1724 (perte de la commensalité) au profit de « petits soupers » à partir des années 1735[1].

La cour sous Louis XVI

La cour coûtant très cher au roi, les dépenses ont été réduites avec l'arrivée de Louis XVI. Mais le gaspillage restait important. Le total des dépenses de la Cour en 1789 était de plus de 35 millions de livres, soit le quinzième de l'ensemble des revenus de l'État. Ainsi, la cour était très impopulaire et a contribué à la chute du pouvoir royal sous la Révolution, d'autant plus que Louis XVI, en voulant supprimer les charges inutiles, doit les racheter au prix fort[7] et donner des suppléments de gages aux officiers pour leurs frais de bouche.

La cour sous la Restauration

L'usage de la Cour n'ayant pas retrouvé l'ampleur de celle sous Louis XV (essentiellement pour des causes de budget), les règles de l'étiquette se perdent si bien que la comtesse de Genlis doit écrire en 1818 un Dictionnaire critique et raisonné des étiquettes de la Cour ou l’esprit des étiquettes et des usages anciens à l'usage de la noblesse.

La cour sous le Second Empire

La cour à Fontainebleau vers 1860

Durant le Second Empire, l'empereur Napoléon III s’entoure d’une cour organisée et animée par son épouse par l'impératrice Eugénie de Montijo.

Considérée comme cosmopolite, cette cour est composée de la famille impériale, de la Maison de l’empereur, de la maison militaire, de la Maison de l’impératrice, de la Maison du prince impérial et de celles du prince Napoléon, de la princesse Marie-Clotilde et de la princesse Mathilde[8].

Cour du comte de Provence (1791-1814 ; 1815)

Durant la période de la révolution, les royalistes sont exilés un peu partout en Europe.

Lors du retour de Napoléon lors des Cent-jours, Louis XVIII s'exile avec sa cour à Gand.

Cour de Napoléon III (après 1870)


Les charges à la cour de France

Sous l'Ancien Régime

Voir Grand office de la maison du roi de France, Grand office de la couronne de France.

L'étiquette

L'étiquette de la cour de France a été profondément modifiée à partir du XVIe siècle (les Valois y ont introduit les usages italiens) et surtout au XVIIe siècle (avec l'apport d'usages de la cour d'Espagne).

Voir aussi tabouret, honneurs de la Cour.

L'administration quotidienne de la cour

Les « marchands et artisans privilégiés suivant la cour » (itinérants puis tenant des baraques lorsque la cour se fixe à Versailles) et les « marchands et artisans ordinaires du roi » (fixés dans des lieux précis), munis de brevets de jouissance ou de lettres patentes[9], sont chargés d'approvisionner la cour en nourriture (charcutier, épicier), boisson (limonadier, vinaigrier et distillateur), fourniture (armurier, mercier, fleuriste, vendeur de tissus, fagots de bois, livres) et services (perruquier, repasseuse, tapissier)[10].

Les divertissements à la cour

La cour de France a vu se développer successivement plusieurs genres musicaux autour du ballet : le ballet de cour, la comédie-ballet, l'opéra-ballet, et l'acte de ballet.

Dans la littérature

Les mémorialistes de la cour

Les romans

Au cinéma

Notes et références

  1. Les courtisans émission Deux mille ans d'Histoire sur France Inter du 29 octobre 2010
  2. N. Le Roux, La Faveur du roi. Mignons et courtisans au temps des derniers Valois (vers 1547-vers 1589), Ed. Champ Vallon, 2001.
  3. Roland Mousnier - Les institutions de la France sous la monarchie absolue. 1598-1789 - PUF - Paris - 1974 - (ISBN 9782130548362)
  4. Décision dès sa prise du pouvoir en 1661.
  5. Nicolas Le Roux, La faveur du roi, Ed. Champ Vallon, 2001, p. 186
  6. Les différents coûts se répartissent sur plusieurs comptes, budget ordinaire et extraordinaire, d'où une comptabilité approximative
  7. Les anciens bénéficiaires n'avançant plus les fonds au nom du Roi, ce dernier doit payer comptant
  8. site histoire-image.org, page sur la cour impériale à Fontainebleau, consulté le 13 septembre 2019
  9. Lettres patentes 29 octobre 1725 sur gallica
  10. Emma Delpeuch, Les marchands et artisans privilégiés suivant la cour, revue historique de droit français et étranger, Paris, 1974, 379-413

Annexes

Bibliographie

  • Jacqueline Boucher, Société et mentalités autour de Henri III, vol. 1-4, Lille, Atelier Reproduction des thèses, Université de Lille III, (présentation en ligne).
    Réédition : Jacqueline Boucher, Société et mentalités autour de Henri III, Paris, Honoré Champion, coll. « Bibliothèque littéraire de la Renaissance / 3 » (no 67), , 2e éd., 1273 p. (ISBN 978-2-7453-1440-6, présentation en ligne).
  • Jacqueline Boucher, La cour de Henri III, Rennes, Ouest-France, coll. « Ouest-France université. De mémoire d'homme », , 213 p. (ISBN 2-7373-0019-3, présentation en ligne).
  • Boris Bove, Le temps de la guerre de Cent ans : 1328-1453, Paris, Belin, coll. « Histoire de France », , 669 p. (ISBN 978-2-7011-3361-4), chap. 6 (« L'âge d'or curial de la fin du XIVe siècle »), p. 189-233.
  • Boris Bove, « Les palais royaux à Paris au Moyen Âge (XIe-XVe siècles) », dans Marie-France Auzépy et Joël Cornette (dir.), Palais et pouvoir, de Constantinople à Versailles, Saint-Denis, Presses universitaires de Vincennes, coll. « Temps & espaces », , 370 p. (ISBN 2-84292-131-3, lire en ligne), p. 45-79.
  • Boris Bove, Murielle Gaude-Ferragu et Cédric Michon (trad. oui), Paris, ville de cour (XIIIe-XVIIIe siècle), Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire. Aulica. L'univers de la cour », , 384 p. (ISBN 978-2-7535-5910-3, présentation en ligne).
  • (en) Lawrence M. Bryant, Ritual, Ceremony and the Changing Monarchy in France, 1350-1789, Aldershot, Ashgate, coll. « Variorum Collected Studies Series » (no 937), , VIII-340 p. (ISBN 978-0-7546-6846-6).
  • Monique Chatenet, La Cour de France au XVIe siècle : vie sociale et architecture, Paris, Picard, coll. « De architectura », , 387 p. (ISBN 2-7084-0626-4, présentation en ligne), [présentation en ligne], [entretien en ligne].
  • Norbert Elias (trad. de l'allemand par Pierre Kamnitzer et Jeanne Étoré, préf. Roger Chartier), La société de cour [« Die höfische Gesellschaft »], Paris, Flammarion, coll. « Champs. Essais », (1re éd. 1974, Calmann-Lévy), LXXVII-330 p. (ISBN 978-2-08-121802-4, présentation en ligne).
  • Murielle Gaude-Ferragu (dir.), Bruno Laurioux (dir.) et Jacques Paviot (dir.) (préf. Philippe Contamine), La cour du prince : cour de France, cours d'Europe, XIIe-XVe siècle, Paris, Honoré Champion, coll. « Études d'histoire médiévale » (no 13), , 658 p. (ISBN 978-2-7453-2244-9, présentation en ligne), [présentation en ligne].
  • Ralph E. Giesey (trad. Jeannie Carlier), Cérémonial et puissance souveraine : France, XVe-XVIIe siècles, Paris, Armand Colin, coll. « Cahiers des Annales » (no 41), , 170 p. (ISBN 2-7132-1036-4 et 978-2-71-321036-5, présentation en ligne).
  • Pierre-Gilles Girault (dir.) et Mathieu Mercier (dir.), Fêtes & crimes à la Renaissance : la cour d'Henri III mécène des arts, des sciences et des lettres, Paris / Blois, Somogy éditions d'art / Château royal de Blois, , 151 p. (ISBN 978-2-7572-0379-8, présentation en ligne).
  • Chantal Grell (dir.) et Benoît Pellistrandi (dir.), Les cours d'Espagne et de France au XVIIe siècle, Madrid, Casa de Velázquez, coll. « Collection de la Casa de Velázquez » (no 98), , XIX-331 p. (ISBN 978-84-95555-78-6, présentation en ligne).
  • Leonhard Horowski (trad. de l'allemand par Serge Niémetz), Au cœur du palais : pouvoir et carrières à la cour de France, 1661-1789 [« Die Belagerung des Thrones : Machtstrukturen und Karrieremechanismen am Hof von Frankreich, 1661-1789 »], Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 466 p. (ISBN 978-2-7535-7617-9, présentation en ligne).
  • Bernard Hours, Louis XV et sa cour : le roi, l'étiquette et le courtisan : essai historique, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Le nœud gordien », , 302 p. (ISBN 2-13-051987-3, présentation en ligne), [présentation en ligne], [présentation en ligne], [présentation en ligne].
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    Réédition : Nicolas Le Roux, La faveur du Roi : mignons et courtisans au temps des derniers Valois, Seyssel, Champ Vallon, coll. « Les classiques de Champ Vallon », , 2e éd. (1re éd. 2001), 805 p. (ISBN 978-2-87673-907-9, présentation en ligne).
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  • Corinne Thépaut-Cabasset (éd.), L'esprit des modes au Grand Siècle, Paris, Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, coll. « CTHS format » (no 66), , 252 p. (ISBN 978-2-7355-0715-3, présentation en ligne).
  • Caroline Zum Kolk (dir.) et Kathleen Wilson-Chevalier (dir.), Femmes à la cour de France : charges et fonctions, XVe-XIXe siècle, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », , 404 p. (ISBN 978-2-7574-2361-5).

Articles connexes

Liens externes

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