Saint-Laurent-des-Bois (Loir-et-Cher)

Saint-Laurent-des-Bois est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Pour l’article homonyme, voir Saint-Laurent-des-Bois (Eure).

Pour les articles homonymes, voir Saint-Laurent.

Saint-Laurent-des-Bois

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Communauté de communes des Terres du Val de Loire
Maire
Mandat
Roger Bauné
2020-2026
Code postal 41240
Code commune 41219
Démographie
Population
municipale
299 hab. (2018 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 05″ nord, 1° 26′ 55″ est
Altitude Min. 123 m
Max. 152 m
Superficie 18,32 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Beauce
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Saint-Laurent-des-Bois
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Saint-Laurent-des-Bois
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Laurent-des-Bois
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Laurent-des-Bois

    Localisée au centre-nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par le Baignon et par divers petits cours d'eau.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 20 en 1988, à 8 en 2000, puis à 5 en 2010.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Saint-Laurent-des-Bois se trouve au centre-nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 30,6 km de Blois[3], préfecture du département et à 8,9 km de Beauce la Romaine, chef-lieu du canton de la Beauce dont dépend la commune depuis 2015[4]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[5].

    Les communes les plus proches sont[6] : Autainville (km), Le Plessis-l'Échelle (4,4 km), Lorges (4,8 km), Briou (4,9 km), Marchenoir (km), Saint-Léonard-en-Beauce (5,6 km), Binas (5,9 km), Roches (6,3 km) et Villermain (6,3 km).

    Paysages et relief

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[7]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[8]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[9].

    La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[10].

    L'altitude du territoire communal varie de 123 mètres à 152 mètres[11],[12].

    Hydrographie

    La commune est drainée par le Baignon (3,751 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10,01 km de longueur totale[13].

    Le Baignon, d'une longueur totale de 15,5 km, prend sa source dans la commune et se jette dans le Loir à Morée, après avoir traversé 6 communes[14]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[15].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 2,9 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,4 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 656 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[16].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[16]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Milieux naturels et biodiversité

    L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Laurent-des-Bois comprend deux ZNIEFF[17] :

    • la « Forêt de Marchenoir » (5 070,57 ha)[18] ;
    • les « Mares de la Fosse à la Chèvre (Forêt de Marchenoir) » (38,28 ha)[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Laurent-des-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[20],[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[23],[24].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Saint-Laurent-des-Bois.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (98,2 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (53,2 %), forêts (45 %), zones urbanisées (1,8 %)[13].

    Planification

    En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[25].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Laurent-des-Bois en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (15,5 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,9 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Saint-Laurent-des-Bois en 2016.
    Saint-Laurent-des-Bois[26] Loir-et-Cher[27] France entière[28]
    Résidences principales (en %) 75,5 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 15,5 18 9,6
    Logements vacants (en %) 8,9 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Saint-Laurent-des-Bois est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le risque nucléaire[29],[30].

    Risques naturels

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[29]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[31]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[32].

    Risques technologiques

    La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[33],[34].


    Histoire

    Nouvelle organisation territoriale

    Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[35], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Saint-Laurent-des-Bois devient formellement « commune de Saint-Laurent-des-Bois »[35],[36].

    En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Marchenoir et au district de Mer[36]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[37],[38]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[37]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[39]. Saint-Laurent-des-Bois est alors rattachée au canton de Marchenoir et à l'arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[40],[36],[41]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

    Époque contemporaine



    Le 7 novembre 1870, eut lieu, pendant la guerre franco-allemande les Combats de Vallière et de Saint-Laurent-des-Bois dans lesquels fut engagé le 3e bataillon de marche de chasseurs à pied composé de 3 compagnies constituées des 5e, 16e et 20e bataillons de chasseurs à pied.

    XXe et XXIe siècles

    Entre le 29 janvier 1939 et le 8 février, plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent dans le Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution[42], dont Saint-Laurent-des-Bois[43]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[44]. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)[45].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Saint-Laurent-des-Bois est membre de la communauté de communes des Terres du Val de Loire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [46].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[5], en tant que circonscriptions administratives[5]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Beauce depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[47] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[48].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Saint-Laurent-des-Bois, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[49] avec listes ouvertes et panachage[50]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[51].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Jean Reyrat PCF  
    mars 2014 mai 2020 Jean-Paul Arjona[52]   Industriel, chef d'entreprise
    mai 2020 En cours Roger Bauné[52],[53]   Ancien cadre

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[54].

    Alimentation en eau potable

    Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[55]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable d' Autainville qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [56].

    Assainissement des eaux usées

    En 2019, la commune de Saint-Laurent-des-Bois ne dispose pas d'assainissement collectif[57].

    Sécurité, justice et secours

    La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Marchenoir qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[58].

    En matière de justice, Saint-Laurent-des-Bois relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[59], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[60].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[62].

    En 2018, la commune comptait 299 habitants[Note 8], en augmentation de 0,34 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    512510479494538544560628680
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    671653652615601590602608574
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    555550516455426411431430361
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    336312271250209227250296288
    2018 - - - - - - - -
    299--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007
    Pyramide des âges à Saint-Laurent-des-Bois en 2007 en pourcentage[65]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    0,8 
    7,3 
    75 à 89 ans
    7,9 
    19,4 
    60 à 74 ans
    23,0 
    22,6 
    45 à 59 ans
    19,8 
    21,8 
    30 à 44 ans
    15,9 
    12,9 
    15 à 29 ans
    17,5 
    16,1 
    0 à 14 ans
    15,1 
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2007 en pourcentage[66]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,3 
    75 à 89 ans
    11,5 
    14,8 
    60 à 74 ans
    15,7 
    21,4 
    45 à 59 ans
    20,6 
    20,3 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,2 
    15 à 29 ans
    14,7 
    18,5 
    0 à 14 ans
    16,7 

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,6 % d'hommes (0 à 14 ans = 16,1 %, 15 à 29 ans = 12,9 %, 30 à 44 ans = 21,8 %, 45 à 59 ans = 22,6 %, plus de 60 ans = 26,7 %) ;
    • 50,4 % de femmes (0 à 14 ans = 15,1 %, 15 à 29 ans = 17,5 %, 30 à 44 ans = 15,9 %, 45 à 59 ans = 19,8 %, plus de 60 ans = 31,7 %).

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Saint-Laurent-des-Bois selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[67] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[68]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 22 100,0 (100) 17 5 0 0 0
    Agriculture, sylviculture et pêche 8 36,4 (11,8) 8 0 0 0 0
    Industrie 1 4,5 (6,5) 1 0 0 0 0
    Construction 4 18,2 (10,3) 1 3 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 5 22,7 (57,9) 5 0 0 0 0
    dont commerce et réparation automobile 1 4,5 (17,5) 1 0 0 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 4 18,2 (13,5) 2 2 0 0 0
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur agricole est important puisqu'il représente 36,4 % du nombre d'entreprises de la commune (8 sur 22), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 22 entreprises implantées à Saint-Laurent-des-Bois en 2016, 17 ne font appel à aucun salarié et 5 comptent 1 à 9 salariés.

    Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[69]

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[70]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[71]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 14 en 1988 à 8 en 2000 puis à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 64 ha en 1988 à 141 ha en 2010[70]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Laurent-des-Bois, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Saint-Laurent-des-Bois (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[70]
    Nombre d'exploitations (u) 14 8 5
    Travail (UTA) 19 10 8
    Surface agricole utilisée (ha) 902 709 707
    Cultures[72]
    Terres labourables (ha) 899 707 706
    Céréales (ha) 599 407 416
    dont blé tendre (ha) 302 159 151
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 48 s 55
    Tournesol (ha) 133 s 49
    Colza et navette (ha) 64 127 144
    Élevage[70]
    Cheptel (UGBTA[Note 9]) 49 49 47

    .

    Produits labellisés

    Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[73] et les volailles de l’Orléanais[74],[75].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Laurent, du XIIe siècle[76].

    Héraldique

    Les armoiries de Saint-Laurent-des-Bois se blasonnent ainsi :

    D'or aux quatre pals de sinople, à la champagne de même chargé d'un pal du champ.

    Création J.-P. Fernon (1995).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    9. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

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