Emmanuel Félix de Wimpffen
Le baron Emmanuel Félix de Wimpffen, né le à Laon (fils naturel de Cornélie Bréda, reconnu par son père le à Laon) et mort à Paris, est un général français de la guerre franco-prussienne de 1870.
Pour les articles homonymes, voir Wimpffen.
Emmanuel Félix de Wimpffen | ||
Naissance | Laon |
|
---|---|---|
Décès | (à 72 ans) Paris |
|
Origine | France | |
Arme | infanterie | |
Grade | général d'armée | |
Commandement | Armée du camp de Châlons | |
Conflits | Conquête de l'Algérie Campagne d'Italie Guerre franco-prussienne de 1870 |
|
Faits d'armes | Bataille de Sedan | |
Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur | |
Famille | Wimpffen : - Grand-père : Georges Félix de Wimpffen - Père : Félix Victor Charles Emmanuel de Wimpffen |
|
Issu de l'une des plus anciennes familles de la noblesse européenne (on en trouve des branches en Hongrie, Pologne, Allemagne, Alsace, etc.), il est le petit-fils du général Georges Félix de Wimpffen. Son père, Félix Victor Charles Emmanuel de Wimpffen[1],[2] (, château de Bornburg (ville libre de Francfort dans l'Empire) ✝ , Paris), général de brigade (), était colonel du 2e régiment de ligne sous le Premier Empire et avait été créé 1er baron de Wimpffen et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris))[3].
Sous le Second Empire, Emmanuel Félix eut une certaine influence dans la conquête de l'Algérie, aux côtés des figures militaires de l'époque (Chanzy, Mac-Mahon, Palikao, Cavaignac…)
Il fut promu général de brigade le , puis général de division le . Il commandait une brigade d'infanterie de la garde impériale durant la campagne d'Italie (1859). Il fut nommé grand officier de la Légion d'honneur le . Il commandait la province d'Oran lors de la déclaration de guerre de 1870.
Les circonstances malheureuses de la guerre de 1870 et son retour d'Afrique du Nord à ce moment, le conduisirent, après la blessure du maréchal de Mac-Mahon, à prendre le commandement de l'armée de Châlons lors de la bataille de Sedan. À ce titre, il signa la capitulation de son armée le au château de Bellevue près de Sedan.
On peut encore en lire les mots signés de son nom, sur l'affiche présentée au musée d'Orsay.
Conduit en Allemagne comme prisonnier, il dut à son retour lutter contre une cabale incriminant, jusqu'à le mener au procès, sa responsabilité dans la défaite de 1870, dont il ne fut à l'évidence qu'un instrument fortuit.
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 47)[4].
Liens externes
Notes et références
- « roglo.eu » (consulté le ).
- « gw4.geneanet.org » (consulté le ).
- Il avait reçu comme armoiries :
Écartelé ; au premier d'azur au bélier grimpant, tenant une croix d'argent, soutenu du même ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième de gueules au faisceau, casque, bouclier et épée d'or, en trophée ; au quatrième de sinople au coq d'argent barbé, crêté et armé de gueules becquetant sur une terrasse d'or.
- Livrées : les couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement.
- Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 785-786.
- Portail de l’histoire militaire
- Portail du Second Empire
- Portail de l’Aisne