Longeville-lès-Metz

Longeville-lès-Metz est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est. Ses habitants sont appelés les Longevillois.

Pour les articles homonymes, voir Longeville-lès-Saint-Avold pour la commune du même département et Longeville (homonymie).

Longeville-lès-Metz

Longeville-lès-Metz, temple protestant réformé.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Metz
Intercommunalité Metz Métropole
Maire
Mandat
Manuel Brocart
2020-2026
Code postal 57050
Code commune 57412
Démographie
Gentilé Longevillois
Population
municipale
3 993 hab. (2018 )
Densité 1 473 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 55″ nord, 6° 08′ 10″ est
Altitude Min. 165 m
Max. 315 m
Superficie 2,71 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Metz
(banlieue)
Aire d'attraction Metz
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Montigny-lès-Metz
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Longeville-lès-Metz
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Longeville-lès-Metz
Géolocalisation sur la carte : France
Longeville-lès-Metz
Géolocalisation sur la carte : France
Longeville-lès-Metz

    Géographie

    Localisation

    Longeville-lès-Metz est une commune située sur la Moselle et contigüe à Metz.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Géologie et relief

    La commune est adossée au mont Saint-Quentin, point culminant de l’agglomération messine.

    Morphologie urbaine

    La commune est divisée en deux quartiers de taille voisine : l’Île Saint-Symphorien et Longeville-Centre. Le pont de Verdun, qui enjambe la Moselle, relie les quartiers entre eux. Les contours de l’île ont beaucoup évolué au cours du temps. La forme actuelle de l’île Saint-Symphorien date du XVIIIe siècle, quand deux îles séparées par un bras de la rivière ont été réunies[1].

    Communes limitrophes

    Le Ban-Saint-Martin
    Scy-Chazelles N Metz
    O    Longeville-lès-Metz    E
    S
    Montigny-lès-Metz

    Axes de communication

    Deux routes principales traversent la commune :

    Transports en commun

    Depuis le , trois lignes de bus du réseau Le Met' desservent la commune :

    • La ligne 5 passe par le centre-ville en provenance de l’ouest de l’agglomération (Jussy, Châtel-Saint-Germain) et à destination de Metz-Magny au sud. Un bus passe toutes les dix minutes en heure de pointe. Le niveau de service est comparable à celui de l'ancien réseau TCRM.
    • La ligne 11 passe par l’île Saint-Symphorien en partant de Metz-Devant-les-Ponts au nord-ouest. À l'origine à destination de Metz-Borny à l'est, elle dessert Saint-Julien-lès-Metz, au nord-est, depuis le . La fréquence de passage est d'un bus toutes les vingt minutes en heure de pointe et toutes les trente minutes en heure creuse. En comparaison avec l'ancienne ligne 4/34 qui desservait l'île et passait tous les quarts d'heure, les fréquences diminuent de 25 % à 50 %.
    • La miniligne 19 relie le centre-ville à l'île. Elle est accessible à la demande uniquement.

    Urbanisme

    Typologie

    Longeville-lès-Metz est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Metz, une agglomération intra-départementale regroupant 42 communes[5] et 285 918 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (62,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (19,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %), cultures permanentes (13,2 %), eaux continentales[Note 3] (6,5 %), forêts (3 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    L’étymologie du nom de la ville provient de sa situation géographique. À l’époque gallo-romaine, la ville était nommée 'Longa Villa’, la ville qui longe le mont Saint-Quentin.

    On rencontre les noms de Langevilla (910), Lungeville devant Mets (XVe siècle), Longueville (XVIIe siècle), Longeville-lès-Metz (1801). En lorrain, le nom de la commune est Longevelle.

    Le village de Longeville sur la planche de l'Atlas de Trudaine consacrée à Metz, XVIIIe siècle (Archives nationales).

    Histoire

    Époque gallo-romaine

    L’histoire de la ville remonte à l’époque gallo-romaine où Longa-Villa est traversée par une voie romaine. L’île Saint-Symphorien est une zone marécageuse et inondable. Elle complète les fortifications romaines qui la surplombent.

    XIXe et XXe siècles

    Comme les autres communes de Moselle, Longeville-lès-Metz est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918 et de 1940 à 1944. Le développement de la ville prend véritablement son essor fin XIXe siècle-début XXe siècle avec la création de casernes au centre-ville et l’urbanisation progressive de l’Île Saint-Symphorien, le long du boulevard du même nom.

    La construction du pont du Sauvage en 1906 (l’ancêtre du pont de Verdun) et l’assèchement des marécages de l’île lance son développement. En effet, les fréquentes crues de la Moselle, la piètre qualité des terrains et le caractère militaire de l’endroit (utilisé comme terrain d’exercice) rendaient l’endroit peu attractif. Les pâturages sont remplacés peu à peu par des habitations. Horticulteurs et pépiniéristes font leur apparition sur l’île après la mise en service du pont. Les pépinières disparaissent en 2010, mais laissent toujours leurs traces dans le nom de plusieurs rues de la commune (rue des Pépinières, rue de l’Horticulture).

    Lors de la seconde annexion, le , la commune de Longeville-lès-Metz, rebaptisée « Langenheim » intègre le district urbain de Metz ou « Stadtkreis Metz ». Le pont du Sauvage est détruit par les Allemands le , pendant la libération de Metz. Il est remplacé peu après par un ouvrage provisoire de construction américaine[12]. Malgré la combativité des troupes allemandes de la 462e Volks-Grenadier-Division de l'armée de Knobelsdorff, Longeville-lès-Metz est libérée par la 5e DI de l'armée Patton le [13], à la fin de la bataille de Metz.

    Les travaux de canalisation de la Moselle qui débutent à la fin des années 1950 et se terminent en 1964 rendent nécessaire le remplacement du pont provisoire. Le pont de Verdun est mis en construction en 1965 et inauguré le . La canalisation de la Moselle limite alors l’impact des inondations et facilite le développement de l’île.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
     ?  ? Pierre-François Hennocque    
    1955 août 1987
    (décès)
    Robert Henry[14] (1919-1987)   Employé de bureau puis directeur de CAF
    1987 mars 1989 Henri Château[15]    
    mars 1989 mars 2001 Pierre Rodesch DVD  
    mars 2001 mai 2020 Alain Chapelain[16] DVD Expert automobile retraité
    Vice-président de Metz Métropole
    mai 2020 En cours Manuel Brocart DVD Expert qualité dans l'automobile

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

    En 2018, la commune comptait 3 993 habitants[Note 4], en diminution de 0,03 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    477508442524751657652704751
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    6047237677791 5471 9212 2061 5071 380
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    1 9722 1623 1742 9104 5054 0584 3794 1364 078
    1990 1999 2004 2009 2014 2018 - - -
    4 1344 0123 9713 8504 0923 993---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Loisir

    La majeure partie du plan d’eau de Metz, où les Messins aiment se retrouver les week-ends ensoleillés, est située sur le ban de la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    La ville héberge deux installations sportives situées sur l’île Saint-Symphorien à proximité du centre-ville et de Metz:

    • le complexe sportif Saint-Symphorien qui correspond à l’ancien Palais des sports de Metz, détruit la nuit du 6 au par un incendie criminel[21]. Le complexe est la propriété de la ville de Metz ;
    • le stade Saint-Symphorien où évolue le FC Metz. Les architectes de la tribune Nord inaugurée en 1987 sont Jean-Luc Gibert et Gérard Hypolite, ceux des tribunes Ouest et Est inaugurées en 1999 et 2001 sont Patrick Triacca et Roland Carta [22]. La tribune Sud actuellement en reconstruction est due au cabinet Fiebiger[23]. Ce stade a appartenu à la ville de Metz jusque sa revente au FC Metz en mars 2018 via la signature d'un bail emphytéotique de 50 ans[24];
    • le plan d’eau Saint-Symphorien (ou du Saulcy)  ;
    • la tour Bismarck, sur la pente du mont Saint-Quentin. C’est la seule, parmi les très nombreuses tours Bismarck érigées dans l’empire allemand, qui soit située en France. À l’origine, sa silhouette altière, bien visible depuis Metz, dominait la vallée de la Moselle. Aujourd’hui, noyée dans la forêt, elle est régulièrement victime d’actes de vandalisme ;
    • demeure où Napoléon III a séjourné

    Édifices religieux

    Longeville-lès-Metz compte trois lieux de culte :

    Édifices militaires

    Plusieurs édifices témoignent du passé militaires de la ville :

    • la caserne Roques, élevée par les Allemands fin XIXe siècle pendant l’annexion, au pied du mont Saint-Quentin et bordant la Moselle. Cette caserne est transformée en cité universitaire à la fin des années 1970. Elle se nomme désormais Résidence Saint-Quentin ;
    • le groupe fortifié du Saint-Quentin, construit sur les flancs du mont. Les premiers bâtiments sont une initiative de Napoléon III. Les ouvrages sont achevés par les Allemands. Un grand projet de mise en valeur du secteur est en cours. Il ne devrait pas voir le jour avant le début des années 2020. Les acquisitions foncières par la communauté d’agglomération de Metz Métropole ont commencé début 2008. Les premiers travaux de dépollution et de débroussaillage du site ont été lancés en décembre de cette année. Le fort de Plappeville est également concerné[26] ;
    • le château construit au XVIIe siècle, démoli en 1970. Une salle des fêtes l’a remplacé depuis ;
    • l’ancien donjon des Gournay, des XIIe siècle-XVIe siècle, situé 78-80 rue du Général-de-Gaulle, est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [27].

    Personnalités liées à la commune

    • Ludovic Obraniak, footballeur né à Longeville-lès-Metz.
    • Jean-François Clervoy, spationaute français, né en 1958 à Longeville-lès-Metz ; frère jumeau de Patrick Clervoy.
    • Patrick Clervoy, médecin psychiatre français, né en 1958 à Longeville-lès-Metz ; frère jumeau de Jean-Francois Clervoy.
    • Olivier Krumbholz, entraîneur de l’équipe de France féminine de handball, né en 1958 à Longeville-lès-Metz ;
    • René Fuchs, ancien footballeur français de 1949 à 1963, né en 1928 à Longeville-lès-Metz ;
    • Auguste Migette, peintre français né à Trèves, a vécu à Longeville-lès-Metz.

    Héraldique

    Blason
    D'argent à la tour de sable, ouverte et maçonnée du champ, posée sur un mont de neuf coupeaux de sinople, mouvant d'une rivière d'azur; au chef de gueules chargé de trois besants d'or, le premier surchargé d'une croisette pattée en ombre de sable.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Olivier Hallez d'Arros, « Notice sur Longeville-lès-Metz », dans Bulletin de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, 1860, p. 103-108 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « L’Île Saint-Symphorien », dans Carte des balades nature Metz Métropole, édition 2007
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Metz », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. 95th Infantry Division, le pont du Sauvage
    13. 1944-1945:Les années liberté, Le républicain Lorrain, 1994 (p.14:Recensement préfectoral sur les dates de libération)
    14. Notice HENRY Robert par Éric Belouet, Jean-Marie Conraud, version mise en ligne le 7 septembre 2010, dernière modification le 7 septembre 2010
    15. La Gazette Longevilloise n°75, p.20, octobre 2016.
    16. « Après trois mandats, Alain Chapelain range son écharpe », Le Républicain Lorrain, (lire en ligne).
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    21. Laura MAURICE, « Handball », Le Républicain lorrain, (lire en ligne, consulté le ).
    22. Structurae, « Stade Saint-Symphorien (Metz, 1923) », sur Structurae.net, (consulté le ).
    23. « La rénovation du Stade Saint-Symphorien dévoilée ! », sur Football Club de Metz, (consulté le ).
    24. Arnaud Demmerlé, « Le FC Metz devient « propriétaire » du stade Saint-Symphorien et c’est rare en France », sur Lasemaine.fr, (consulté le ).
    25. L’île Saint-Symphorien. Consulté le 10 octobre 2009.
    26. « Attention travaux », dans Metz Métropole, numéro 31, novembre 2008, p. 8
    27. « Donjon des Gournay (ancien) », notice no PA00107033, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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