Drancy

Drancy (prononcé /dʁɑ̃.si/ ) est une commune française de la Métropole du Grand Paris située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Drancéens[1].

Cet article possède un paronyme, voir Grancy.

Drancy

L'hôtel de ville.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Le Raincy
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris Terres d'Envol
Maire
Mandat
Aude Lagarde (UDI)
2020-2026
Code postal 93700
Code commune 93029
Démographie
Gentilé Drancéens
Population
municipale
72 109 hab. (2018 )
Densité 9 292 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 55′ 24″ nord, 2° 26′ 42″ est
Altitude Min. 39 m
Max. 54 m
Superficie 7,76 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Cantons de Le Blanc-Mesnil et de Drancy
Législatives 5e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Drancy
Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
Drancy
Géolocalisation sur la carte : France
Drancy
Géolocalisation sur la carte : France
Drancy
Liens
Site web https://www.drancy.fr

    Deuxième ville la plus peuplée de l'arrondissement du Raincy après Aulnay-sous-Bois et devant Noisy-le-Grand, 5e sur le plan départemental et 18e sur le plan régional, elle était la 73e ville de France en 2015[2].

    Bien que l'histoire de Drancy remonte à la fin de l'Antiquité, la ville est surtout connue pour avoir été de 1941 à 1944 le site du camp d'internement de Drancy, principal lieu de déportation des Juifs parisiens vers les camps d'extermination nazis, pour la majorité des convois vers Auschwitz[3].

    Géographie

    Localisation

    La commune de Drancy, en rouge, sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France.

    Drancy fait partie de la banlieue nord de Paris et plus largement de la petite couronne de l'Île-de-France. Elle est à 14,3 kilomètres au nord-est de la cathédrale Notre-Dame de Paris, centre de la capitale française, à 3,71 kilomètres de Bobigny, à 6,13 kilomètres du Raincy, à 6,7 kilomètres de Saint-Denis, à 3,9 kilomètres de Bonneuil en France dans le département du Val-d'Oise, à 8,88 kilomètres de Sarcelles dans le département du Val-d'Oise [4]. Drancy s'étend à quelques kilomètres du département voisin du Val-d'Oise, 8 kilomètres de l'Aéroport Roissy Charles-de -Gaulle[5] et de sa zone aéroportuaire. Elle avoisine d'autres pôles économiques importants : la Plaine Saint-Denis et l'aéroport du Bourget.

    La commune est située dans le pays de France[6], dans sa partie méridionale fortement urbanisée. La ville est également située dans l'ouest du pays d'Aulnoye.

    Drancy est entourée par cinq communes, Bobigny au sud, Bondy au sud-est, le Blanc-Mesnil à l'est et au nord-est, Le Bourget au nord et La Courneuve à l'ouest[7],[8]. La limite septentrionale que Drancy partage avec le Blanc-Mesnil est la Molette, un ruisseau qui a été canalisé et dont le cours est devenu souterrain[9].

    Géologie et hydrologie

    Le pont sur la Molette, ruisseau maintenant souterrain.

    À l'époque glaciaire, le territoire était traversé par les berges et les lits de la Marne et de la Seine[a 1]. Aussi le sol de la commune est-il composé en partie de limons et de marnes.

    Son altitude est de 37 mètres pour le point le plus bas et de 54 mètres pour le point le plus haut.

    Avant son industrialisation et l'urbanisation, Drancy était assez marécageuse. Par exemple, le quartier de l'Économie était une zone marécageuse et il doit son nom au faible prix des terrains. La seigneurie du Petit Drancy était aussi surnommée « Noues » (marais)[a 2]. La rue Anatole-France dans le quartier des Oiseaux s'appelait même le chemin des marais[10].

    La commune comportait également plusieurs mares : l'une d'elles a donné le nom de la Mare à un quartier. Un ruisseau qui a été busé, la Molette, la traversait avant de rejoindre le Rouillon à Dugny.

    Climat

    Le climat de Drancy est semblable au climat de Paris. La ville possède donc un climat de type océanique dégradé, l'influence océanique est prépondérante à l'influence continentale. De manière générale, les étés sont plutôt frais (18 °C en moyenne), et les hivers sont plutôt doux (6 °C en moyenne) avec des pluies de même importance en toute saison (en précipitations), plus faibles (647 millimètres) que sur les côtes.

    La localisation de la commune au sein de l'urbanisation dense de l'agglomération parisienne explique une légère élévation de la température d'un ou deux degrés en fonction des conditions climatiques par rapport aux zones rurales d'Île-de-France, en particulier par temps calme et anticyclonique. Cet écart est particulièrement notable au lever du jour. La température moyenne annuelle est de 12 °C, le mois le plus le froid est janvier avec + 4 °C. Les mois les plus chauds sont juillet et août avec une moyenne à 19 °C (moyenne journalière). Le nombre moyen de jours où la température dépasse 25 °C est de 43, dont 9 au-delà de 30 °C[11].

      Relevés des températures, des précipitations et de l'ensoleillement au Bourget (Seine-Saint-Denis) 1971-2000[12],[13],[Note 1]
    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures minimales moyennes (°C) 0,9 1,3 2,9 5 8,3 11,2 12,9 12,7 10,6 7,7 3,8 1,7 6,6
    Températures moyennes (°C) 4 4,5 7,3 9,7 13,7 16,5 18,9 18,8 15,5 11,5 7 5 11,9
    Températures maximales moyennes (°C) 6 7,6 10,8 14,4 18,2 21,5 24 23,8 20,9 16 10,1 6,8 15
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 54.3 46.1 53.5 46.5 63.3 57.8 53.6 51.6 53.8 55.5 55.8 55.6 647.3
    Moyennes mensuelles d'ensoleillement (h) 55.6 87.5 129.4 172.8 201.4 218.8 239.1 221.1 173.3 125.8 75.2 50.6 1749.5
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Drancy 1 749647env. 15env. 19env. 13
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    Réseaux routiers et stationnement

    Viaduc autoroutier de l'A86 à Drancy.

    La ville est desservie par la RN 186, par l'autoroute A3 à l'est et par l'autoroute A86 à l'ouest et au sud, qui traverse en partie la ville grâce à un viaduc couvert. L'autoroute A86 est très fréquentée par les Franciliens aux heures de pointe, elle permet de se déplacer de banlieue à banlieue et de contourner Paris en évitant le périphérique et a permis de remplacer dans cette fonction la RN 186[14].

    La commune est située à proximité de la RN 2, de la RN 3, de la RN 17 mais surtout de l'autoroute A1, qui est l’autoroute française la plus fréquentée[15].

    Depuis le 15 septembre 2010, certaines zones de la ville sont en zone bleue du lundi au samedi de h à 19 h et à l'exception du mois d'août et des jours fériés. Dans ces zones bleues, les durées de stationnement autorisées vont de h à h et sont à indiquer avec un disque de stationnement ou avec un ticket d'horodateur non payant suivant les zones. La création de ces zones bleues a été faite pour améliorer le stationnement sur les axes centraux de la ville : l'avenue Henri-Barbusse (Route des Petits Ponts), les Quatre-Routes, l'avenue Jean-Jaurès, la rue Sadi-Carnot et l'avenue Marceau ainsi que les rues alentour. Il en est de même pour certains parkings avec une restriction de stationnement moins importante. Les parkings du marché des Quatre-Routes, du stade nautique et de l'espace culturel du Parc sont concernés[16],[17].

    Pistes cyclables et zones piétonnes

    Piste cyclable, rue de la République.

    La ville de Drancy a aménagé plusieurs pistes et bandes cyclables notamment sur une partie des rues de la République et Roger-Salengro, entre les quartiers du centre-ville et du Petit Drancy. Il existe également dans la commune des rues piétonnes et semi-piétonnes, des allées piétonnes ainsi que des passerelles piétonnes pour faciliter la circulation des passants au sein de la commune. Lors du marché, les Quatre-routes deviennent en partie piétonnes.

    Transports en commun

    Tramway 1 à Escadrille Normandie-Niémen.

    Drancy est en zone 3 de la carte Orange. La commune est desservie par de nombreux moyens de transports. Elle est desservie par les transports ferroviaires avec le RER B et les gares du Bourget et de Drancy[18], ainsi que par le tram-train T11 Express, également à la gare du Bourget, mais aussi par le Tramway 1 sur une portion de la ligne avec 4 stations[19].

    De nombreuses lignes de bus sillonnent la ville et la relient aux communes alentour[20]. Elle est desservie par huit lignes du réseau RATP (les bus 143 Rosny-La Courneuve, 146 Le Bourget-Montfermeil, 148 Bobigny-Blanc-Mesnil, 151 Bondy-Paris, 247 Drancy-Aulnay, 248 Aubervilliers-Drancy, 251 Bobigny-Aulnay, 346 Rosny-Blanc-Mesnil), deux lignes du réseau de bus TRA (les bus 609 Drancy-Villepinte et 620), une ligne du réseau de bus Autobus du Fort (le 703) et 2 lignes du réseau Noctilien (le N42 et le N140)

    Transports ferroviaires

    La façade de la gare de Drancy.

    Drancy est traversée et desservie par la ligne B du RER ainsi que la ligne 11 Express du tramway et est traversée par deux autres voies, la ligne Paris-Soissons et la ligne de Grande Ceinture. La première ligne est également celle du Transilien K et du TER Picardie. La seconde ligne est longée par le T11 Express. Les deux lignes servent également au transport de fret. La gare de triage du Bourget et gare du Bourget « Grande Ceinture » sont situées sur le territoire drancéen[b 1]. La ville est très liée à l'activité ferroviaire, puisque celle-ci couvre plus d'un septième du territoire communal en 2003[b 1].

    Par le RER B, Drancy est proche des gares parisiennes. De la gare de Drancy, on atteint de manière directe la gare du Nord en une quinzaine de minutes et, par les correspondances, on atteint la gare de Lyon et la gare Saint-Lazare en une vingtaine de minutes. De même, la commune est proche de l'aéroport Charles-de-Gaulle atteint en trente minutes par le RER B.

    Projets de transports

    Vue du pont entre Drancy (à gauche) et le Bourget et sa gare (à droite).

    Il existe plusieurs projets de transports en commun à Drancy et dans les villes limitrophes :

    La ligne 15 du Grand Paris Express desservira Drancy à la station Drancy-Bobigny à l'horizon 2030[21].

    Dans le cadre du projet du Grand Paris imaginé par Christian Blanc, la ligne 5 devrait être prolongée au nord de Bobigny à la mairie de Drancy[22]. Cette proposition est également retenue dans un rapport au successeur de Christian Blanc, Maurice Leroy, publié fin [23]. Sa mise en service est envisagée au-delà de 2030 par le SDRIF, adopté par le conseil régional d'Île-de-France le et approuvé par décret après avis du Conseil d'État le [24].

    Un hypothétique prolongement de la ligne 7 du métro de Paris est possible au nord, jusqu'au Musée de l'air et de l'espace au Bourget et profiterait aux Drancéens puisqu'une station serait prévue à la gare du Bourget, située aux abords de Drancy[25].

    Les lignes 16 et 17 prévues pour 2024 comprendront deux arrêts au Bourget, une située à l'aéroport du Bourget et l'autre à la gare du Bourget qui servira de bifurcation entre les deux lignes[21].

    Autolib'

    Station Autolib', rue Jean-Jaurès.

    Drancy et Le Bourget, dans le cadre de la communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget, font partie des 46 communes d'Île-de-France à se lancer dans le projet Autolib' tout comme cinq autres villes de la Seine-Saint-Denis[26]. Drancy possède déjà deux stations fonctionnelles qui se situent boulevard Paul-Vaillant-Couturier et avenue Jean-Jaurès. Dix à treize autres devraient être implantées dans différents quartiers de la ville. Ainsi, la commune deviendrait l'une des mieux desservies par le dispositif[27],[28].

    Dès 2017, la société Autolib' se révélait fortement déficitaire. Le 15 juin 2018, Catherine Baratti-Elbaz, présidente du syndicat Autolib' et Vélib' Métropole (SAVM), annonce vouloir proposer au comité syndical de résilier le contrat avec le groupe Bolloré[29]. Le 21 juin 2018, en raison de la dette considérable, le syndicat Autolib' et Vélib' Métropole a voté la résiliation anticipée du contrat. Le contrat a pris fin le 31 juillet 2018[30] à 23 h 59. Dès lors, les bornes autolib' à Drancy, comme dans les autres communes d'ïle-de-France qui proposaient ce service, restent vides[31].

    Urbanisme

    Typologie

    Drancy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[32],[33],[34]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[35] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[36],[37].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[38],[39].

    Morphologie urbaine

    Occupation des sols à Drancy en 2008
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 93,6 % 726,76
    Espace urbain non construit 6 % 46
    Espace rural 0,4 % 3,34
    Source : Iaurif-MOS 2008[40]

    En 2008, Drancy a une surface de 776,70 hectares, principalement répartis entre l'habitat individuel et l'habitat collectif, avec respectivement 426,87 ha et 88,37 ha. Ils sont également couverts par les voies de circulation (rues, voies ferrées, etc.) avec 114,28 ha, et par les entreprises (bureaux, commerces, etc.) avec 47,06 ha.

    Les espaces verts occupent 33,98 ha, soit près de 4,4 % du territoire. Les équipements sportifs ouverts couvrent 17,02 ha et quant aux autres équipements, ils occupent 67,74 ha[41].

    Quartiers

    Les neuf quartiers de Drancy.
    Le pont de Drancy entre les quartiers des Oiseaux et de l'Économie.

    La ville de Drancy est divisée en neuf quartiers :

    • le quartier Avenir Parisien, à l'ouest de la ville, est limitrophe des villes de La Courneuve, du Bourget et de Bobigny. C'est dans ce quartier que se situe le centre commercial de Drancy nommé Avenir. On y retrouve aussi la Cité Youri Gagarine et la Cité de la Résistance. Ce quartier est desservi par la ligne 1 du tramway d'Île-de-France,les lignes 248 et 609 et à proximité par la ligne ligne 7 du métro de Paris par la station La Courneuve - 8 Mai 1945.
    • le quartier Paris Campagne, au nord-ouest, est limitrophe du Bourget et La Courneuve. On y trouve la médiathèque centrale de la communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget, baptisée Georges-Brassens, ainsi que l'église Saint-Jean. Ce quartier comprend aussi la Cité du nord et celui de la rue de la Butte (composé de deux rues), qui est coupé du reste de la ville par les voies de chemins de fer et est accessible par le souterrain de la gare du Bourget via Drancy ou Le Bourget ou par la route nationale 2 via La Courneuve. Ce quartier est desservi par la ligne B du RER, Tram Express Nord, les lignes 143 et 146 ;
    • le quartier du Petit Drancy, au sud, est quant à lui limitrophe de Bobigny. Il comprend les Cités Gaston Roulaud (autrefois nommée Roger Salengro), Paul Eluard et la résidence Danièle Casanova. Ce quartier est desservi par la ligne 1 du tramway d'Île-de-France,les lignes 146, 148, 151 et 248. Le nom du quartier reprend celui de l'ancien hameau ;
    • le quartier du Centre (ou Vieux Drancy), n'est autre que celui du centre-ville où se trouve l'hôtel de ville, la Cité Paul-Vaillant-Couturier, les tours jumelles Salvador Allende et Paul Neruda (parmi les plus hautes constructions de la ville), l'église Sainte-Louise[42], le parc de Ladoucette et le château. Ce quartier est desservi par les lignes 143, 146, 148, 151, 248 et 251 ;
    • le quartier de l'Économie se trouve au nord et accueille la gare de Drancy. Il est limitrophe du Blanc-Mesnil et du Bourget et doit son nom au faible prix des terrains qui étaient marécageux. C'est ici que se trouve l'église Saint-Louis. Ce quartier est desservi par la ligne B du RER, les lignes 247, 248, 346 et 703. On y retrouve aussi l'Hôpital privé de la Seine-Saint-Denis ;
    • le quartier des Oiseaux, au nord-est, est limitrophe du Blanc-Mesnil. Ce quartier est desservi par la ligne B du RER, les lignes 247, 248, 346 et 251. Les deux lycées de la ville s'y trouvent ;
    • le quartier de la Muette, au centre-est, est limitrophe du Blanc-Mesnil, il tire son nom de la Cité de la Muette qui est tristement célèbre pour avoir été camp de concentration durant la Seconde Guerre mondiale. Ce quartier est desservi les lignes 143, 151, 248 et 251 ;
    • le quartier du Village Parisien, à l'est de la ville est limitrophe de Bobigny, de Bondy et du Blanc-Mesnil et à proximité du sud d'Aulnay-sous-Bois. On y retrouve les Cités Jules Auffret, Marcel Cachin et une partie de l'Abreuvoir. Ce quartier est desservi les lignes 151 et 620 et par la sortie 4 (Bondy-Nord et Aulnay-Nonneville) de l'autoroute A3 (uniquement accessible en provenance et en direction de Paris) ;
    • le quartier de la Mare, au sud-est, est limitrophe de Bobigny.Ce quartier est desservi par les lignes 143,148 (Scolaire) et 620 et à proximité par la ligne 5 du métro de Paris par la station Bobigny - Pablo Picasso et ligne 1 du tramway d'Île-de-France. Le quartier tire son nom d'une ancienne mare de Drancy. On y trouve notamment la Clinique du Bois d'Amour.

    Les quartiers de l'Économie, Avenir parisien et de la rue de la Butte (inclus dans le quartier Paris Campagne) constituent des quartiers assez particuliers car coupés du reste de la ville par les voies ferrées. Le quartier de la rue de la Butte, petit îlot enclavé par rapport au reste de la ville en est l'exemple le plus flagrant notamment de par sa petite taille. L'une des caractéristiques spécifiques de ces quartiers est le fait qu'ils soient en partie tournés vers d'autres villes que Drancy du fait de leur enclavement. Ainsi l'Avenir Parisien est tourné en partie sur Bobigny et la Courneuve et le quartier de l'Économie vers Blanc-Mesnil. Ceci étant cela reste à nuancer notamment pour le quartier de l'Économie, du fait du pont routier et piétonnier et de la passerelle et pour le quartier Avenir Parisien du fait de la passerelle mais aussi de la RN 2 en dehors de la ville et la RN 186 à la limite entre Bobigny et Drancy[43],[44],[45].

    La municipalité a formé, en 2010, des conseils de quartier pour discuter de la ville, des quartiers et des projets d'aménagement, notamment dans le cadre du Grand Paris ainsi que de la création du quartier du Baillet à la suite de l'acquisition courant 2009-2010 d'un nouveau terrain de 6,5 ha au bord des voies de chemin de fer vers l'avenue Marceau[46],[47].

    Environnement et espaces verts

    Le parc de Ladoucette, son bassin et au fond son château.

    La ville de Drancy possède un parc, le parc de Ladoucette[48],[49] qui est de 1976 à 2006 baptisé Jacques Duclos en l'honneur du député communiste de la circonscription de 1945 à 1956. Il renferme sur ses 5,5 hectares un bassin, un parcours sportif, une ferme pédagogique et le château de Ladoucette, construit au XIXe siècle[50], ainsi que le mausolée de la baronne de Ladoucette. Longtemps propriété de la famille de Ladoucette, la baronne met un terme à cette tradition familiale en juin 1892 en le cédant à l'asile de Drancy qu'elle avait fondé. Le parc est progressivement racheté par la commune entre 1969 et 1974, ouvert au public en juin 1976. Il a été profondément réaménagé quand il a été rebaptisé. Y ont été créés un parcours sportif, un bassin ainsi qu'une ferme pédagogique... Le parc de Ladoucette a connu une extension avec l'achat par la ville du château de Ladoucette.

    Le Pôle environnement de Drancy est chargé de la gestion des déchets[51]. Les habitants disposent par ailleurs d'une déchèterie installée dans le centre technique intercommunal à Drancy, dans le quartier des Oiseaux. Elle est ouverte aux particuliers de la communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget[52],[53].

    Habitat

    Habitats d'une zone pavillonnaire, quartier des Oiseaux.

    Drancy comptait 27 544 logements en 2007[54], dont 93,9 % en résidences principales. Parmi les Drancéens étant en résidences principales, 47,9 % des habitants sont propriétaires, alors que 49 % sont locataires dont 28,9 % de locataires d'un logement HLM, 3,1 % de la population est logée gratuitement[55]. En 2006, parmi les résidences principales la part de logements sociaux à Drancy est de 29,3 % contre 33,2 % pour le département de la Seine-Saint-Denis[56].

    Toujours en 2007, 21 % des logements étaient composés de deux pièces, 31,4 % de trois pièces et 24,4 % de quatre pièces. Les logements plus grands, de cinq pièces (9,5 %), de six pièces ou plus (4,9 %), et les plus petits, les studios (8,8 %) sont moins nombreux[57].

    Logements rue Sadi-Carnot avec vue sur le parc de Ladoucette.

    L'ensemble des logements de Drancy représente un patrimoine diversifié : on trouve des pavillons anciens en pierre de meulière, des maisons individuelles Art nouveau, Art déco et d'architecture contemporaine, une cité-jardin datant des années 1920 et des grands ensembles construits entre le milieu des années 1950 et le milieu des années 1970. Depuis les années 2000, de nombreux pavillons, immeubles (notamment des grands ensembles) sont remplacés par des immeubles plus petits.

    Parmi les grands ensembles, les principaux sont la cité de la Muette (quartier la Muette), les cités Jules-Auffret et Marcel-Cachin (quartier Village Parisien), la cité du Nord et la cité Thaïs (quartier Paris Campagne). Ces grands ensembles sont en zone urbaine sensible[58]. La ville comporte également la cité Paul-Vaillant-Couturier (quartier Drancy Centre), la cité Gaston-Roulaud (quartier Petit Drancy) et la cité Youri Gagarine (quartier Avenir Parisien).

    Projets

    Immeuble des années 2000 dans le centre-ville.

    De nombreux projets d'aménagement ont vu le jour dans les années 2000. De nombreux immeubles anciens ont ainsi été démolis et d'autres ont vu le jour. La médiathèque Georges-Brassens et le chantier Pierre-Semard, avec la construction d'un nouveau gymnase et d'un nouveau groupe scolaire, sont les exemples de ce réaménagement urbain.

    Certains grands ensembles ont également vu quelques-uns de leurs bâtiments démolis pour faire place à des immeubles plus modernes et mieux aménagés[59]. La cité Pierre-Semard (quartier Paris Campagne) était en ZUS et a été démolie à la fin des années 2000 ; à la même période un bâtiment de la cité Jules-Auffret a été démoli et un bâtiment de la cité du Nord (plus précisément le bâtiment P) a connu le même sort dans le courant de l'année 2011[60]. L'année 2010 a été marqué par le début des travaux de résidentialisation de la cité Thaïs et de réhabilitation de la cité du Nord[61].

    Travaux de résidentialisation de la cité Thaïs (2012).

    La ville a acquis courant 2009-2010 un nouveau terrain de 6,5 ha au bord des voies de chemin de fer vers l'avenue Marceau (quartier Paris-Campagne)[46]. La ville a également acquis deux terrains plus petits de 2 ha chacun dans le quartier de l'Avenir Parisien. Ceci donne à la ville une perspective de développement et de modernisation. La ville compte créer entre 150 et 200 logements sociaux et en accession sociale à la propriété, 30 000 m2 de locaux d'activité, une maison pour adultes autistes ainsi que de nombreuses rues et recréer d'anciens axes routiers[47].

    Au début de l'année 2010, trois architectes ont été chargés de l'aménagement de la zone de Paris Le Bourget qui comprend Drancy, le cabinet du secrétaire d'État à la région capitale Christian Blanc a alors déclaré que la zone est considérée comme un des projets phares du Grand Paris. La maîtrise d'ouvrage de ces travaux sera assurée par la communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget qui regroupe les communes du Bourget, de Drancy et de Dugny, en association avec les villes du Blanc-Mesnil et de Bonneuil-en-France[62],[63],[64],[65].

    Toponymie

    Le nom de la ville est attesté sous la forme Terentiacum[a 3], ensuite Derenciacum en 1096[66], puis Derenti[Quand ?] et enfin Drancy[Quand ?][a 3].

    La finale -y des toponymes du nord de la France s'explique généralement par évolution phonétique du suffixe d'origine gauloise -i-acum, localisant à l'origine et marquant la propriété à l'époque gallo-romaine. Le premier élément est généralement un anthroponyme. Derent- / Derenc- représente le nom de personne gallo-roman *Darentius[67], non attesté, hypocoristique de Darios, anthroponyme gaulois mentionné dans des inscriptions. Le sens global est donc « la propriété de Darentius. »

    Histoire

    Préhistoire envisageable

    L'histoire de Drancy commencerait dès la période néolithique, il existe en effet un axe de circulation, la route des Seuils qui correspondrait approximativement à la RN 2. Des hommes s'installent alors à proximité de cette route en créant une piste dans les bois qui n'est autre que l'actuelle rue de la République. Quelques lieux-dits confirment cette possible présence à l'époque préhistorique comme la Haute Borne, le Buisson Barré ou bien plus tard, vers le VIIe siècle av. J.-C. avec le lieu-dit le Baillet qui atteste de la présence des Celtes[68],[a 4].

    Époque gallo-romaine

    L’histoire de l’implantation villageoise à Drancy, de l'Antiquité au Moyen Âge, est similaire à celle de nombreux bourgs ruraux de l'Île-de-France, elle est discontinue et assez complexe[69].

    Lors la construction de l'école Dulcie-September, ont été retrouvées une fosse comblée par des résidus de travail du métal ainsi qu'une sépulture dans laquelle reposait le squelette d'une femme allongée sur le ventre et qui attestent de l'occupation du lieu à l'époque des Gaulois, vers le IVe siècle av. J.-C. Raymond Liegibel pense que le territoire de Drancy à la fin du Ier siècle av. J.-C. et au cours du Ier siècle est une zone d'habitat qui a été identifiée comme datant du Ier siècle av. J.-C. au Ve siècle. Plusieurs faits semblent confirmer cette hypothèse[a 5], tels les restes d'une cave en pierre qui sont là pour en témoigner. Le site du village de Drancy est ainsi occupé sans interruption depuis l'Antiquité, voire depuis la fin de l'époque gauloise[69].

    De même, des sesterces ainsi qu'une marmite ont également été trouvés à Drancy, les pièces datent de l'époque de l'empereur romain Trajan (Ier siècle ap. J.-C.) et de l'époque d'Hadrien (IIe siècle)[a 6]

    La marmite est quant à elle typique de la fin du IIe siècle et du IIIe siècle, c'est une marmite ovoïde à lèvre en bandeau et épaule moulurée[70],[b 2].

    Féodalité à Drancy

    Carte de Cassini, Drancy (Grand et Petit Drancy) et ses environs vers 1780.

    Les premiers écrits connus relatifs à Drancy remontent à la fin du XIe siècle, sous la forme d'une bulle du pape Urbain II qui confirme aux religieux de l'abbaye deSaint-Martin-des-Champs de Paris la possession de l'autel de Drancy. À l'époque médiévale, le petit village compte au XIIIe siècle trois seigneuries : les seigneuries du Grand Drancy, du Petit Drancy (ou « des Noues ») et de Sainte-Geneviève[a 7].

    Au XVIIe siècle, le domaine du Grand-Drancy, désigné comme seigneurie principale, devient la propriété de la famille Séguier qui, possédant déjà plusieurs fiefs, et y avait fait construire un château en 1533.

    Drancy se divisait alors en deux villages : Drancy le Grand et le Petit Drancy[71],[72],[73].

    À cette époque, la seigneurie du Grand Drancy est vassale de celle de Bobigny et de celle d'Aulnay. La seigneurie de Bobigny est elle-même vassale de celle de Livry et de celle Saint-Denis, qui dépendent alors toutes deux du roi. La seigneurie du Petit Drancy est quant à elle vassale d'Aulnay mais relève, pour une part, directement du roi[a 8].

    La Révolution française abolit le système féodal, et c'est sans doute en 1792 que Drancy procède à l'élection de sa première municipalité.

    XIXe siècle et industrialisation

    Le château de Ladoucette en 1871.

    La seconde moitié du XIXe siècle est marquée par l'essor économique industriel et le développement des lignes du chemin de fer[b 3]. À Drancy, le baron de Ladoucette utilise son influence pour que la ligne ne passe pas au centre de Drancy, sur ses terres ; le chemin de fer étant considéré comme un danger puisqu'il amène notamment une population ouvrière.

    En 1858, un nouveau tracé est alors dessiné et la station de chemin de fer est placée à la périphérie de Drancy (sur la partie qui va être annexée au Bourget en 1877), elle prend alors le nom de Le Bourget-Drancy.

    Les villes alentour s'industrialisent, tout comme Drancy, avec l'arrivée du chemin de fer. Puis l'augmentation du trafic ferroviaire amène la création d'un centre de triage sur la ligne Paris-Soissons et bien que sur le territoire de Drancy, il porte le nom de Triage du Bourget[a 9].

    Lors de la guerre franco-prussienne de 1870 le château de Ladoucette est au cœur d'importants combats. La légende du document original mentionne que « Ce château dont la façade dans le grand style du XVIIIe siècle rappelle tant de choses disparues, c'est le château de M. de Ladoucette, l'ancien sénateur de l'empire. Il est situé à l'extrémité du village. Pendant le combat du Bourget, le 22 décembre (1870), il est le théâtre d'une lutte furieuse. Les batteries prussiennes de Pont-Iblon[Note 4],[Note 5], de Blanc-Mesnil et d'Aulnay ont fait ces ruines lugubres. Occupé par les Prussiens qui en furent délogés, le château de Ladoucette devint le centre d'une importante redoute française. De là le corps des francs-tireurs. Poulizac harcelait l'ennemi sans relâche et sans relâche accomplissait, avec ce château à demi ruiné pour appui, ces hardis coups de main destinés à devenir légendaires. ».

    À la suite de cette bataille du Bourget, le château est presque entièrement détruit. Il est reconstruit et le 9 juin 1892, la baronne le lègue avec son terrain à l’asile pour jeunes filles de Drancy.

    L'actuel quartier du « Village Parisien » correspond au hameau de Groslay qui était entouré par la forêt de Bondy (d'où le nom de la rue des bois de Groslay). Divisée en deux par la ligne de chemin de fer et la gare (RER B), la ville a entretenu un fort lien social historique avec les cheminots (IHS). À la suite de la Seconde Guerre mondiale, Drancy a d'ailleurs longtemps été un bastion communiste de la ceinture Rouge de la région parisienne.

    Les deux guerres mondiales

    Lors de la Première Guerre mondiale, Drancy voit son château devenir une « ambulance secondaire ». En 1914, les Allemands s'approchent de Paris, et Drancy ne se trouve qu'à une dizaine de kilomètres de l'avancée allemande. Le 11 novembre 1918, les habitants de Drancy peuvent revenir chez eux mais plus de 200 Drancéens ont trouvé la mort pendant la guerre[a 10].

    L'entre-deux-guerres est marqué à Drancy par une industrialisation toujours présente mais surtout par un accroissement de la population et c'est pour cela qu'en 1933 la cité de la Muette a été édifiée par les architectes Marcel Lods et Eugène Beaudouin, dans le cadre de la loi Loucheur pour l'office des HBM du département de la Seine. Cette cité pilote qui annonce les grands ensembles est construite à la hâte et sans équipements. Il s'agit d'un vaste bâtiment en U, un ensemble HBM de quatre étages autour d'une cour d'environ 200 mètres de long et 40 mètres de large[3].

    La Deuxième Guerre mondiale éclate, et la cité de la Muette est alors convertie en camp de prisonniers pour les soldats français[a 11] puis en 1941 le lieu est reconverti en camp de concentration.

    D'août 1941 à août 1944, le camp d'internement de Drancy a été le site principal de la Shoah en France.

    Ce camp a été pendant trois ans le principal lieu de départ de la France vers les camps de concentration et les camps d'extermination nazis, essentiellement des convois vers Auschwitz. Neuf juifs déportés de France sur dix passèrent par le camp de Drancy pendant la Seconde Guerre mondiale[b 4],[74].

    Le camp de Drancy en 1941.

    Les 16 et 17 juillet 1942, la Rafle du Vélodrome d'Hiver a lieu à Paris. Lors de cette rafle, la police française, collaborant avec la Feldgendarmerie allemande, arrête plus de 13 000 personnes, dont près d'un tiers étaient des enfants[75] dans Paris et sa banlieue. Tous les juifs – hommes exclusivement – français et étrangers de 18 à 50 ans[76]. 4 232 personnes (sur les 5 784 personnes que prévoyaient les listes) sont arrêtées et emprisonnées à Drancy[76], dans la cité de la Muette devenue camp d'internement de Juifs.

    Cette ancienne cité est désormais identifiée sous le nom de « camp de Drancy ».

    Au total, de 1942 à 1944, une soixantaine de convois français de déportés juifs sont partis de Drancy, d'où son surnom d'« antichambre de la mort ». En période de pointe, le camp a connu le départ de deux ou trois convois par semaine. 67 000 hommes, femmes et enfants juifs furent déportés à partir de Drancy sur 76 000 Juifs déportés de France. Moins de 2 000 des déportés de Drancy sont revenus, soit à peine 3 %[74].

    De la Libération à l'époque moderne

    À la Libération, les gendarmes qui gardaient le lieu ont arboré des brassards FFI. Par la suite, sont détenus dans le camp des personnes en attente de traitement par la commission d'épuration ou la justice.

    Avant le 1er janvier 1968, la ville de Drancy est une commune du département de la Seine, le département est alors supprimé (tout comme le département de Seine-et-Oise dans lequel il était enclavé), en application de la loi du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne et intégré dans le département de la Seine-Saint-Denis[77].

    La ville qui avait déjà connu un fort développement entre les années 1900 et les années 1930 connaît un second développement qui est la conséquence d'une demande de construction très rapide de logements entre les années 1950 et les années 1970, en partie pour loger les rapatriés d'Algérie. L'urbanisation rapide amène la construction de grands ensembles. De nombreuses infrastructures sont également construites pour accueillir cette nouvelle population.

    Au début du XXIe siècle, la municipalité lance de nombreux projets, en particulier la réhabilitation de logements par la destruction de certaines tours et leur remplacement par des constructions de taille plus humaine.

    En novembre 2005, comme de nombreuses communes de l'agglomération parisienne et de grandes villes de province, des émeutes affectent la ville mais dans une moindre mesure que dans d'autres villes du département et même des villes voisines telles que Bobigny, Bondy ou le Blanc-Mesnil. Il n'y a pas eu de violences accrues à Drancy comme le montre la chronologie des émeutes de 2005 en France.

    Néanmoins, cet épisode relayé par les médias de nombreux pays montre alors l'état de ghettoïsation ethnique et sociale de nombreux secteurs de banlieue et l'incapacité du pouvoir politique à faire face à l'échec de l'intégration d'une importante population immigrée[78].

    Politique et administration

    Place de l'Hôtel-de-Ville, l'entrée du centre administratif.

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du [79], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif au . Rattachée initialement à l'arrondissement de Bobigny, la commune est intégrée à l'arrondissement du Raincy par un arrêté du préfet d'Île-de-France du [80]

    Pour l'élection des députés, Drancy fait partie avec Bobigny de la cinquième circonscription de la Seine-Saint-Denis.

    La commune faisait partie depuis 1893 du canton de Noisy-le-Sec du Département de la Seine, puis, depuis 1967 le chef-lieu du canton de Drancy de Seine-Saint-Denis, avec une partie de la commune était rattachée au canton du Bourget. À la suite du redécoupage cantonal de 2014 en France, les limites territoriales des cantons sont remaniées : La majeure partie de la commune (soit 60 097 habitants en 2012) forme toujours le canton de Drancy, et une petite partie au sud-est de la commune, correspondant au quartier du « village parisien » (soit 7 084 habitants en 2012), appartient désormais au canton du Blanc-Mesnil.

    La ville est incluse dans le ressort du tribunal judiciaire et du tribunal de commerce de Bobigny.

    Intercommunalité

    Les villes de Drancy et du Bourget ont créé, fin 2006, une communauté de communes sous le nom de Communauté de communes Drancy-Le Bourget.

    Le , Dugny rejoint la communauté, qui prend la dénomination de Communauté de communes de l'aéroport du Bourget.

    À compter du , cette communauté de communes se transforme en communauté d'agglomération[81].

    Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale.

    La création des EPT s'accompagne de la suppression des EPCI à fiscalité propre situés dans leur périmètre, et qui exercent désormais les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.

    La commune est donc désormais membre de l'Établissement public territorial Paris Terres d'Envol, créé par un décret du 11 décembre 2016[82] et qui regroupe :

    Tendances politiques et résultats

    Drancy a longtemps été un bastion communiste de la « ceinture Rouge » de la région parisienne (de 1935 à 2001), dirigé pendant 38 ans (1959-1997) par une figure historique du PCF et ancien grand résistant de la Seconde Guerre mondiale, Maurice Nilès, qui fut député sans interruption pendant 28 ans (1958-1986).

    En mars 2001 Drancy bascule au centre-droit et Jean-Christophe Lagarde (UDF puis Nouveau Centre puis FED) devient maire. En mars 2008 sa liste est réélue dès le premier tour avec 69,50 % des suffrages exprimés[83]. Il est également député de la Cinquième circonscription de la Seine-Saint-Denis depuis 2002 réélu en 2007 et en 2012[84]. Après avoir été réélu député en juin 2017, Jean-Christophe Lagarde, comme il l'avait annoncé démissionne de son mandat de maire de Drancy, pour se conformer à la loi sur le non-cumul des mandats. Le 2 septembre 2017, Aude Lagarde est élue maire à l'issue d'un vote du Conseil municipal.

    À l'élection régionale de 2010 en Île-de-France[85], le premier tour a vu arriver en tête la liste conduite par Valérie Pécresse (LMAJ) avec 29,01 % soit 3 448 voix, suivi de la liste conduite par Jean-Paul Huchon (LSOC) avec 22,73 % soit 2 702 voix, puis celle conduite par Marie-Christine Arnautu (LFN) avec 14,52 % soit 1 726 voix, et enfin la liste conduite par Pierre Laurent (LCOP) avec 11,33 % soit 1 346 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 10%. Au second tour, les électeurs ont voté à 57,38 % soit 7 313 voix pour la liste de Jean-Paul Huchon contre 42,62 % soit 5 432 voix pour la liste Valérie Pécresse, résultat proche de la moyenne régionale[86], qui est, au second tour de 56,69 % pour la liste de Jean-Paul Huchon contre 43,31 % pour la liste Valérie Pécresse.

    À l’élection présidentielle française de 2012[87], le premier tour a vu arriver en tête François Hollande avec 35,25 % des voix, suivie de Nicolas Sarkozy avec 19,61 %, puis de Marine Le Pen avec 18,54 % et enfin de Jean-Luc Mélenchon avec 16,19%, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 10 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 61,87 % soit 14 961 voix pour François Hollande contre 38,13 % soit 9 221 voix pour Nicolas Sarkozy. Résultats plus contrastés que la moyenne nationale qui est, au second tour, de 51,64 % pour François Hollande et 48,36 % pour Nicolas Sarkozy[88]. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été plutôt élevé. On compte au premier tour, 34 690 inscrits sur les listes électorales drancéennes, 73,53 % soit 25 509 voix ont participé aux votes, le taux d’abstention fut de 26,47 % soit 9 181 voix, 3,83 % soit 1 327 voix ont effectué un vote blanc ou nul et enfin 69,71 % soit 24 182 voix se sont exprimées.

    Aux élections législatives françaises de 2012[89], le premier tour a vu arriver en tête Jean-Christophe Lagarde avec 53,33 % des voix, suivie de Milouda Latrèche (PS) avec 19,61 %, puis d'Abdel Sadi (FG) avec 12,76 % aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 10 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 65,53 % soit 11 278 voix pour Jean-Christophe Lagarde contre 34,47 % soit 5 923 voix pour Milouda Latrèche. Résultats plus contrastés que la moyenne de la circonscription qui est, au second tour, de 56,73 % pour Jean-Christophe Lagarde et 43,27 % pour Milouda Latrèche[90].

    Au premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste UDI-UMP-MoDem menée par Jean-Christophe Lagarde, maire sortant et président de l'Union des démocrates et indépendants, remporte la majorité absolue des suffrages exprimés avec 12 595 voix (75,06 %, 45 conseillers municipauyx élus, dont 19 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[91] :
    - Nathalie Vasseur (Front de gauche, 1 874 voix, 11,16 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
    - Hacène Chibane (PS, 1 856 voix, 11,06 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
    - Estelle Jaquet (LO, 454 voix, 2,70 %, pas d'élus).
    Lors de ce scrutin, 50,53 % des électeurs se sont abstenus.

    Au premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, la liste UDI - LREM - LR - SL menée par la maire sortante Aude Lagarde  qui avait succédé à son mari comme maire après sa réélection comme député en 2017  obtient la majorité absolue des suffrages exprimes, avec 6 990 voix (65,09 %, 42 conseillers municipaux élus, dont 1 métropolitain), devançant largement les listes menées respectivement par[92] :
    - Carine Nilès (PCF - PS - G·s - LFI - EÉLV - PRG - GRS, 2 390 voix, 22,25 %, 5 conseillers municipaux élus) ;
    - Hacène Chibane (DVG, 1 140 voix, 10,61 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
    - Didier Craffe (LO, 218 voix, 2,08 %, pas d'élus).
    Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 68,19 % des électeurs se sont abstenus.

    Administration municipale

    Compte tenu de l'importance de la population de Drancy, son conseil municipal comporte 49 membres[93].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1959 Gaston Roulaud[94] PCF Ouvrier métallurgiste puis comptable, ancien résistant
    1959 1997 Maurice Nilès[Note 6] PCF Ouvrier fraiseur, Ancien résistant
    Député de la Seine puis de la Seine-Saint-Denis (1958 → 1986)
    Démissionnaire
    janvier 1997[95] mars 1997[96] Jean-Claude Gayssot[97] PCF Cheminot
    Député de la Seine-Saint-Denis (1986 → 1997)
    Ministre (1997 → 2002)
    Démissionnaire 6 mois après sa nomination comme ministre.
    mars 1997[98] mars 2001[99],[100] Gilbert Conte PCF Ingénieur
    Conseiller général de Drancy (1992 → 2004)
    mars 2001[101] septembre 2017[102] Jean-Christophe Lagarde[103] UDF
    puis NC
    puis UDI-FED
    Député de la Seine-Saint-Denis (5e circ.) (2002 →)
    Vice-président de l'Assemblée nationale (2006 → 2007 et 2010 → 2012)
    Conseiller régional (1998 → 2002)
    Conseiller général du Bourget (2001 → 2003)
    Démissionnaire à la suite de sa réélection comme député
    septembre 2017[104] En cours
    (au 3 avril 2021)
    Aude Lagarde UDI Épouse et attachée parlementaire du précédent[105]
    Conseillère régionale (2004 → 2015)
    Conseillère départementale de Drancy (2015 →)
    Vice-présidente de l'EPT Terres d'Envol (2016 →)
    Réélue pour le mandat 2020-2026[106]

    Sécurité

    La caserne des sapeurs-pompiers.

    Drancy dispose d'une caserne de gendarmerie composée de trois escadrons de gendarmerie mobile (le 27/1, 28/1 et 29/1)[107], d'un commissariat de police nationale et d'un service de police municipale, qui effectuent un certain nombre de missions de surveillance. La ville dispose également d'un centre de secours de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris.

    Le poste de la police municipale de Drancy.

    En 2007, la circonscription de police de Drancy (composée de la ville elle-seule) a un taux de criminalité moyen de 86,5 crimes et délits pour 1 000[108],[109]. La circonscription de Drancy est au-dessus de la moyenne nationale en 2007 qui est de 83 , mais en dessous de la moyenne départementale qui a un taux de 95,67  la même année [110],[111]. Ainsi, le commissariat de Drancy arrive en 18e position sur les 21 circonscriptions de police de la Seine-Saint-Denis en termes de délinquance[108]. La circonscription de Drancy a donc l'un des moins fort taux de criminalité du département.

    D'après le ministère de l'Intérieur, l'agglomération de Drancy a un taux de violence de 11,96 pour 1 000 habitants et se classe au vingtième rang des circonscriptions de police les plus violentes. En résumé, la commune est la vingtième circonscription de police la plus « violente » du pays, derrière onze autres villes de la Seine-Saint-Denis mais aussi des villes des Hauts-de-Seine, de Seine-et-Marne, du Val-d'Oise, du Pas-de-Calais et même après la ville de Marseille[112]. La moyenne nationale du taux de violence est quant à elle de 5,93 .

    Distinctions et labels

    Drancy bénéficie depuis 2008 du label « ville fleurie » avec trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[113].

    La ville a bénéficié du label « ville Internet » avec quatre @, en 2008, attribués par l'association « Villes Internet »[114].

    Jumelages

    Au 14 octobre 2010, la commune de Drancy est jumelée avec :

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[116],[Note 7]

    En 2018, la commune comptait 72 109 habitants[Note 8], en augmentation de 5,67 % par rapport à 2013 (Seine-Saint-Denis : +5,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    399193218207258315308352296
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3104205344564466069341 1041 096
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2471 7764 19015 58231 48951 15642 93842 16650 654
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    65 89068 46764 43060 18360 70762 26366 06366 63570 269
    2018 - - - - - - - -
    72 109--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[117] puis Insee à partir de 2006[118].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (14,5 %).

    À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,4 %, 15 à 29 ans = 20,9 %, 30 à 44 ans = 21,6 %, 45 à 59 ans = 20,8 %, plus de 60 ans = 15,2 %) ;
    • 50,7 % de femmes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 20,6 %, 30 à 44 ans = 20,7 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 18,8 %).
    Pyramide des âges à Drancy en 2007 en pourcentage[119]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,6 
    4,4 
    75 à 89 ans
    7,5 
    10,6 
    60 à 74 ans
    10,7 
    20,8 
    45 à 59 ans
    19,1 
    21,6 
    30 à 44 ans
    20,7 
    20,9 
    15 à 29 ans
    20,6 
    21,4 
    0 à 14 ans
    20,8 
    Pyramide des âges du département de la Seine-Saint-Denis en 2007 en pourcentage[120]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,6 
    3,4 
    75 à 89 ans
    5,7 
    9,5 
    60 à 74 ans
    9,5 
    19,2 
    45 à 59 ans
    19,0 
    22,7 
    30 à 44 ans
    22,2 
    21,9 
    15 à 29 ans
    22,0 
    23,0 
    0 à 14 ans
    21,0 

    Ménages

    En 2007, le nombre total de ménages drancéens est de 25 862. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d'autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

    Personnes par ménage (2007) 1 2 3 4 5 6 ou plus
    Drancy 31,8 % 28,1 % 15,8 % 13,1 % 7,3 % 3,9 %
    Paris 52,4 % 25,9 % 10,5 % 7,1 % 2,7 % 1,4 %
    Moyenne nationale 31,0 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
    Sources des données : INSEE[121]

    Enseignement

    Le collège Paul-Bert, quartier du Centre.
    Le lycée Eugène-Delacroix durement touché par la mortalité COVID-19 en mars 2021

    Drancy est en zone C, sous la gestion de l'Académie de Créteil, et possède un système éducatif relativement complet[122],[123]. En effet, la ville administre dix-sept écoles maternelles et dix-huit écoles élémentaires communales, le département gère six collèges et la région deux lycées publics : le lycée polyvalent Paul-Le Rolland, qui accueille les filières technologique (STI) et professionnelles, et le lycée polyvalent Eugène-Delacroix, qui accueille les filières générales (L, ES, S), technologiques (STMG, ST2S), professionnelles et supérieures (BTS) (qui accueille 2 400 élèves en 2021[124]). Le lycée Eugène-Delacroix a suscité une polémique en mars 2021, quand ont été soulignées les conséquences dramatiques dues au COVID19 (20 parents d'élèves décédés en un an[125] et une accélération des contaminations), dans un contexte où le ministre de l'éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, affirmait : «Laisser les écoles ouvertes revient à prendre un risque, assumer ce risque quand on est parents me paraît peu de choses face au risque qu'un enfant se déscolarise »[126] .

    Un lycée a vu le jour à la rentrée de septembre 2014 au Bourget, notamment pour résoudre le problème de la saturation du lycée Eugène-Delacroix à Drancy[127]. Le lycée accueille les élèves du Bourget, de Dugny et une partie des Drancéens. Il est prévu pour accueillir 665 élèves en filières générales et technologiques[128].

    Il existe également une école et un collège privés catholiques, nommés Saint-Germain.

    La commune dispose également de six crèches[Quand ?][129].

    Jeunesse

    La maison de quartier Émeraude.
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    À Drancy, il existe trois maisons des jeunes et de la culture[Quand ?] (la MJC Daniel-André : quartier Avenir Parisien, la MJC bleue quartier Village Parisien et la MJC orange quartier du Petit Drancy) et deux maisons de quartiers (la Maison émeraude quartier Paris Campagne et la Maison bleue qui accueille la MJC du même nom quartier Village Parisien)[130]. La salle d'activités Jean-Macé qui comprend la maison du temps libre accueille les activités du quartier de l'Économie.

    Il existe également divers services et associations pour la jeunesse. Le BIJ (Bureau information jeunesse), le SMJ (service municipal de la Jeunesse, le CIO (centre d'information et d'orientation) et la MIRE (mission intercommunale réunies pour l'emploi de Drancy, Bobigny et Le Blanc-Mesnil)

    Gratuité dans les cantines

    Le lundi 8 janvier 2007, la Communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget a décidé la gratuité des repas dans les cantines scolaires des écoles primaires, sur l'initiative de Jean-Christophe Lagarde[131]. La gratuité des repas qui profite à 3 000 élèves, représente 5 % du budget de la communauté[132], soit 1,1 million d'euros, étant rappelé que, de manière générale, les familles payent rarement le coût de revient complet du service (aliments, personnels et locaux), et qu'une partie de ce coût est donc assumé par les contribuables locaux.

    Manifestations culturelles et festivités

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    Le parc est le lieu de rassemblement des Drancéens lors de la fête de la ville, de la Fête de la musique et du 14-Juillet ou à l'occasion de concerts. Plusieurs manifestations culturelles ont également lieu à l'espace culturel de Drancy[133].

    Depuis plusieurs années[C'est-à-dire ?], la ville participe activement au Téléthon qui a lieu début décembre. Elle offre alors un programme festif et varié pour récolter un maximum de fond. Le programme est élaboré par le collectif Téléthon Drancy.

    L'espace culturel du Parc propose de manière assez fréquente des représentations de pièces de théâtre classique et moderne.

    Le service municipal de la Culture participe à l'organisation d'événements culturels tels les Journées du Patrimoine et la Fête de la musique. Il s'occupe en partie de la programmation de l'espace culturel du Parc.

    Santé

    Le centre médico-social Henri-Wallon.
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    L'hôpital privé de la Seine-Saint-Denis principalement situé au Blanc-Mesnil, se trouve également à Drancy. De plus, depuis son agrandissement dans les années 2000, l'entrée des urgences se situe à Drancy[134]. Dans les années 1990, la dénomination de la clinique a changé et est devenue Hôpital Privé de la Seine-Saint-Denis. L’établissement rejoint le Groupe Générale de santé en janvier 2006. Une rénovation et un agrandissement importants ainsi que le regroupement des activités de la clinique du Bois-d’Amour de Drancy et de celle du Blanc-Mesnil sur un même site, permettent à la clinique de devenir en 2006, l’établissement de santé privé de référence de l’Est parisien et une des plus importantes maternités de l'Île-de-France[135].

    Quant à l'ancienne clinique du Bois-d'Amour (quartier de la Mare), elle est devenue une maison de repos.

    L'Institut médico-éducatif de Drancy.

    En plus du centre médico-sportif René-Monconduit (cité précédemment), on compte à Drancy quatre[Quand ?] centres médico-sociaux[136]. Le centre médico-social Henri-Wallon (Drancy Centre) est le plus important, financée presque entièrement par la municipalité de Drancy, il est inauguré le 27 octobre 1963. Il abrite aujourd'hui des services de santé modernes[137].

    On compte à Drancy, quatre[Quand ?] établissements d'hébergement pour personnes âgées dont une médicalisée. Les résidences les Lilas (quartier de la Mare), les Myosotis (quartier Village Parisien) et les Mimosas (quartier Village Parisien). Il y a également la résidence la Colombe pour personnes âgées dépendantes.

    L'hôpital Avicenne à Bobigny, est également proche de Drancy, quartier Avenir Parisien, puisque l'arrêt de tramway de l'Hôpital Avicenne est situé à Bobigny et à Drancy[138].

    La ville comprend également un institut médico-éducatif, fondé par la baronne de Ladoucette et par sa fille et aujourd'hui géré par la Société philanthropique. Il se situe aux abords du parc de Ladoucette.

    Sports

    À Drancy, il en 2013 existe de nombreux clubs et de nombreuses équipes, les principaux sont :

    • la Jeanne d'Arc de Drancy club de football évoluant en CFA - groupe A (équivalent de la 4e Division. La Jeanne d'Arc de Drancy est aussi un club omnisports dans plusieurs disciplines (escrime, Rink hockey…) ;
    • les Arts et sports de Drancy, club omnisports dans diverses disciplines (natation, sambo, tennis, etc.) ;
    • le Cavalier Bleu de Drancy est un club d'échecs. Pendant la saison 2008-2009 le club évoluera dans le Top 16, championnat de première division de ce sport ;
    • ABDO, club d'athlétisme du Bourget, Drancy, et Dugny ;
    • le Judo Club Drancéen, club de judo de la ville ;
    • l'équipe cycliste du Vélo club de l'agglomération du Bourget (VCAB) ;
    • le RC Drancy, équipe de rugby à XV ayant pris son indépendance vis-à-vis du club omnisports des Arts et sports de Drancy en 2002[139].
    • le FC Drancy, club de football indépendant;
    • L'Union sportive basket de Drancy;
    • JAD Rink Hockey, club de rink hockey, évoluant en Nationale 2

    En 2010, le nombre d'équipementss sportifs est assez important : la ville dispose de huit gymnases, cinq stades, deux complexes sportifs, un stade nautique, une salle d'activité et un centre médico-sportif, le centre René-Monconduit. Certains stades disposent de plusieurs terrains aménagés et certaines salles de sport spécifiques ne sont pas ici référencées. Le stade nautique de Drancy comporte un bassin de 25 m, deux petits bassins, une fosse à plongeons, trois plongeoirs de 1, 3 et m, et un solarium extérieur[140]. À noter que le stade nautique du Bourget applique un tarif spécial pour les habitants de la Communauté d'agglomération.

    Médias

    La mairie de Drancy édite un journal bimensuel, Drancy immédiat envoyé à tous les Drancéens. C'est un journal d'informations locales d'une douzaine de pages en couleur. Il est également possible de le consulter sur le site de la ville[141]. Drancy immédiat est imprimé avec des produits respectueux de l'environnement[142].

    Drancy dispose d'un portail institutionnel[143], site sur lequel il est possible de s'informer sur l'actualité de la ville, mais également sur ses infrastructures et son histoire.

    La ville de Drancy est présente sur Facebook et des photographies de la ville sont disponibles sur Flickr et Picasa.

    Cultes

    Les Drancéens disposent de lieux de cultes catholique, protestant, israélite et musulman.

    Le culte catholique de Drancy peut être pratiqué dans cinq lieux de culte: les trois églises catholiques de Drancy ou les deux chapelles, la chapelle Notre-Dame-de-Liesse[144] (quartier du Village Parisien) et la chapelle Jean-XXIII[145] (quartier du Petit Drancy). Les trois églises ont été construites à la demande du cardinal Verdier dans les années 1930. Ces églises sont l'église Saint-Louis-du-Progrès (quartier de l'Économie), l'église Saint-Jean-l’Evangéliste (quartier Paris Campagne) et l'église Sainte-Louise-de-Marillac (quartier Drancy Centre).

    Une église protestante évangélique[146], une église adventiste du septième jour[147] et une église évangélique cambodgienne[148] se trouvent à Drancy. Elles se situent respectivement rue Clovis-Hugues (quartier Avenir-Parisien), avenue Jean-Jaurès (quartier la Mare) et rue Louis-Greuzard (quartier Village Parisien).

    Une synagogue est également présente à Drancy, elle est située boulevard Saint-Simon (quartier du Petit Drancy).

    Un lieu de culte musulman existe à Drancy (quartier Avenir Parisien), il comprend un centre culturel musulman et une mosquée[149],[150].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010 à Drancy, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 045, ce qui plaçait Drancy au 26 287e rang parmi les 31 604 communes de plus de 39 ménages en métropole[151], en dessous du revenu fiscal médian de Seine-Saint-Denis (26 944 €).

    En Seine-Saint-Denis, ces chiffres placent Drancy au 18e rang sur les 40 communes du département.

    Les taux communaux de la fiscalité directe locale étaient les suivants en 2009[152],[153] :

    À ces taux, il convient d'ajouter ceux appliqués par d'autres collectivités et par l'État pour déterminer les sommes payées par les contribuables.

    En 2013, 52,7 % des ménages étaient imposables[154].

    En 2006, Drancy se classe 347e sur 401 villes de France de 20 000 habitants et plus au classement des villes pour le nombre de contribuables soumis à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF)[155].

    Emploi

    En 2007, 43 214 Drancéens avaient entre 15 et 64 ans, les actifs ayant un emploi représentaient 60,7 % de la population drancéenne, les retraités représentaient 5,6 % des Drancéens, 11,6 % de la population était considéré comme autres inactifs et 5 054 Drancéens étaient chômeurs, ce qui donne un taux de chômage de 11,7 % pour la commune contre 11,8 % pour le département la même année[156]. Et enfin la population estudiantine représentait 10,9 % des Drancéens[157],[158].

    Répartition des emplois par domaines d'activité en 2007

      Agriculture Industrie Construction Commerce Services
    Drancy 0,01 % 9,10 % 8,48 % 55,08 % 27,33 %
    Moyenne nationale 3,48 % 15,40 % 6,45 % 13,32 % 61,40 %
    Sources des données : INSEE[159]

    Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2007

      Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d'entreprise
    Cadres, professions
    intellectuelles
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Drancy 0,1 % 5,1 % 8,9 % 22,9 % 36,3 % 26,6 %
    Moyenne Nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
    Sources des données : INSEE[159]

    La commune dispose de nombreuses structures pour aider les chercheurs d'emploi dans leurs démarches et leur parcours professionnel ainsi que pour l'orientation. Un bureau du Pôle emploi y est présent.

    Défense de l'emploi, syndicats.

    Drancy et la CGT ont une histoire commune, de par la ville qui a toujours été "cheminote", mais aussi par les luttes contre la casse du tissu industriel en Seine Saint-Denis. Le syndicat, attaqué par la municipalité[160] et son maire Jean Christophe Lagarde, continue son soutien aux salariés, privés d'emploi et retraités dans l’intérêt commun des Drancéens[161],[162].

    Entreprises et commerces

    L'avenue Marceau, l'une des principales avenues commerçantes de Drancy.
    L'entrée no 2 du centre commercial Avenir à Drancy.
    Magasin Duprat au 25 avenue Marceau au 20e siècle

    En 2004, 351 entreprises ont été créées à Drancy, elle se place à la 95e place au niveau national sur la création d'entreprise, cette année-là[163]. Le nombre total d'établissements est d'environ 2 120 (en 2004). Les établissements de l'industrie agricole et alimentaire représentent 1,8 % du nombre total d'entreprises avec un nombre de trente-neuf établissements, les industries des biens de consommation représentent 3,8 % avec quatre-vingt-un établissements, les industries automobiles comptent deux entreprises soit 0,1 %, les industries des biens d'équipement représentent une part de 1,8 % avec dix-huit entreprises. L'industrie des biens intermédiaires comporte vingt-neuf entreprises soit 1,4 %, l'énergie s'élève à 0,1 % avec deux entreprises, la construction avec ses trois cent quarante-huit entreprises représente 16,4 %, le commerce représente pas moins de 30,7 % du nombre total d'entreprises avec six cent cinquante établissements, le transport comprend cent quatre-vingts établissements soit 8,5 %. Les activités immobilières totalisent trente-sept entreprises soit 1,7 %, les services aux entreprises représentent 9 % avec cent quatre-vingt-onze établissements, les services aux particuliers comprennent deux cent quatre-vingt-onze entreprises soit 13,7 % et enfin pour ce qui touche au dernier type d'établissement à savoir l'éducation, la santé et l'action sociale on dénombre deux cent cinquante-deux entreprises soit 11,9 % du nombre d'établissements total. La disparition progressive des commerces de bouche au profit de commerces et d'activités de service (optique, agences immobilières, etc.) est une question périodiquement soulevée.

    Drancy contient donc de nombreux commerces principalement répartis dans le centre commercial Avenir comprenant 60 boutiques et 4 restaurants[164] et sur les deux principales avenues commerçantes, l'Avenue Henri-Barbusse et l'Avenue Marceau. L'avenue Henri-Barbusse accueille d'ailleurs un grand marché trois jours par semaine et compte près de 250 commerçants. Ce grand marché appelé le marché des Quatre-Routes a lieu tous les mardis et vendredis de 8 h 00 à 12 h 30 et tous les dimanches de 8 h 00 à 13 h 00.

    Le centre commercial Avenir a été inauguré le 14 mars 1995, il comprend 60 boutiques dont un hypermarché Carrefour et 4 restaurants, le tout sur un seul niveau et sur une superficie de 32 900 m2. En 1997, son chiffre d'affaires était de 164,9 millions d'euros[165]. On y trouve des commerces d'alimentation, de beauté, de santé, de soins, de mode, de bijouterie, de jouets, de cadeaux, de maroquinerie, de téléphonie, de restauration et de services[166]. La galerie commerciale est ouverte du lundi au samedi de 9h30 à 20h30 et l'hypermarché Carrefour du lundi au samedi de 9h00 à 21h30[167]. Le centre commercial est accessible par la RN 186 et par l'A86, sortie Hôpital Avicenne. Plusieurs lignes de bus desservent le centre commercial, le 248 et le TRA609. La station Avenir du tramway 1 est située à proximité. Le centre commercial comprend un parking d'environ 1 700 places.

    La Zone industrielle de la Molette s’étend sur les communes du Blanc-Mesnil, du Bourget et de Drancy. Au total, elle couvre 86 hectares dont 56 hectares sur la commune du Blanc-Mesnil. Le parc d'activité de la Molette a été créé en 1925, avec pour vocation d'accueillir principalement l'industrie lourde. Aujourd'hui, compte tenu de la grandeur des locaux, l'industrie a laissé place en majorité à la logistique et le stockage et à l'activité bureaux. Elle accueille 114 entreprises et offre 1 400 emplois[Quand ?] [réf. nécessaire]..

    Culture et patrimoine

    Conservatoire historique du camp de Drancy

    La cité de la Muette (rues Auguste-Blanqui, Arthur-Fontaine et Jean-Jaurès) est édifiée en 1933 par Eugène Beaudouin et Marcel Lods dans le cadre de la loi Loucheur pour l'office des HBM du département de la Seine. Cette cité pilote, annonçant les futurs grands ensembles édifiés à la hâte sans équipements, est néanmoins rapidement reconvertie : la cité devient alors tristement célèbre car réaménagée vu sa configuration « idéale » en camp de transit durant la Seconde Guerre mondiale. Près de 80 000 juifs y sont internés avant leur déportation, Max Jacob y est interné et y meurt le 5 mars 1944. Le philosophe Jean Wahl, l'écrivain et poète roumain de langue française Benjamin Fondane et sa sœur Line, l'écrivain français Tristan Bernard, Louise Jacobson, le chorégraphe René Blum y ont été internés. Les tours sont détruites en 1976, mais les bâtiments en barre sont toujours présents.

    Le wagon-témoin commémoratif.

    Le monument de Shelomo Selinger[3] (érigé en 1976) et le wagon-témoin commémoratif, situés dans le quartier de la Muette, sont les symboles de l'occupation allemande et de la shoah. Le monument aux Déportés a été sculpté par Shelomo Selinger, un ancien déporté. Le monument commémoratif est inauguré en mai 1976 dans la cour d’entrée de la Cité de la Muette et rappelle que la cité a abrité d’août 1941 à août 1944 le camp de Drancy, camp d’internement et de concentration d’où furent déportés 67 000 des 75 000 juifs déportés de France. L’œuvre est composée de trois blocs posés sur un monticule pavé qui forme la lettre hébraïque shin, symbole de Dieu. Les deux blocs latéraux symbolisent le passage vers la mort, tandis que les sept marches qui montent vers chacun des blocs représentent les différentes étapes que traverse le défunt dans les ténèbres. Sur le bloc central, sont sculptés une dizaine de personnages en proie aux flammes, symbolisant la souffrance, la mort et la dignité[b 5]. Le wagon couvert, à voie normale, immatriculé KKUW 215 941, est classé au titre objet des Monuments historiques par arrêté du 7 mars 1990[168]. Le 20 février 2005, il subit une dégradation par incendie[168].

    Château et parc de Ladoucette

    Le château de Ladoucette en 2009.
    Le château de Ladoucette durant le siège de Paris en 1870.

    Le château de Ladoucette[169],[170],[171] est construit par le seigneur Pierre Séguier en 1553, la famille Séguier reste propriétaire du château pendant plus de deux siècles. Au milieu du XIXe siècle, il devient la propriété du baron Louis-Napoléon-Loetitia-Charles de Ladoucette et de sa femme Émilie-Victorine Thibault, devenue baronne de Ladoucette. La baronne qui est présidente de « l'œuvre des patronages de jeunes filles » décide de créer l'Asile de Drancy, un orphelinat[a 12]. À la suite du décès de son mari en 1869, la baronne reste au château mais est obligée de le quitter au début de la guerre en 1870, fuyant devant l'avancée prussienne. Quelques mois après la bataille du Bourget de 1870, le château est détruit et est ensuite reconstruit par la baronne. Il devient un centre de convalescence durant la Première Guerre mondiale pour les militaires blessés au Front. Le nouvel édifice est lui-même victime de multiples destructions durant les deux guerres mondiales. Le château devient ensuite un lieu d'accueil pour des enfants atteints de troubles psychiques et en 2009, la ville de Drancy le rachète, afin de développer des activités culturelles et d'agrandir le parc ouvert au public[46].

    Le mausolée du parc de Ladoucette.

    Le parc de Ladoucette[48],[49] est de 1976 à 2006 baptisé Jacques Duclos en l'honneur du député communiste de la circonscription de 1945 à 1956. Il a été rebaptisé et réaménagé en 2006. Depuis il renferme sur ses 5,5 ha de superficie un bassin, un parcours sportif, une ferme pédagogique et le mausolée de la baronne de Ladoucette ainsi que le château de Ladoucette depuis 2009. Le parc est pendant longtemps la propriété de la famille de Ladoucette, la baronne met un terme à cette tradition familiale en juin 1892 en le cédant à l'asile de Drancy qu'elle avait auparavant fondé. Le parc est progressivement racheté par la commune entre 1969 et 1974 et il est ouvert au public en juin 1976 et inauguré trois mois après, en septembre 1976.

    Le mausolée de la baronne de Ladoucette est édifié en 1874, le corps de la baronne y est installé en 1897, la baronne étant décédée dans sa villa de Cannes. Puis, quand le parc est devenu municipal, le corps en est ôté et est transféré au cimetière parisien[170],[a 13].

    La motte du parc de Ladoucette sur laquelle a été construit le mausolée, ressemble aujourd'hui plus à un monticule mesurant 30 m sur 15 m à sa base et m sur m à son sommet. La construction du mausolée en ayant réduit les dimensions[a 14].

    La glacière du parc de Ladoucette.

    La tombe de la comtesse de Mun est édifiée à la mort de la comtesse de Mun, fille du baron et de la baronne de Ladoucette, qui font édifier une chapelle dans l'église Saint-Germain de Drancy, avec cette tombe pour y déposer son corps. Ce monument imposant comprend un sarcophage en pierre grise surmonté d'un marbre représentant la Religion portant au ciel Berthe de Ladoucette. Lors des conflits violents de 1870, l'église est endommagée, néanmoins le tombeau est épargné. Quand le parc du château devient municipal, le monument de la comtesse de Mun est transporté dans la partie du parc appartenant à la Société philanthropique, et le corps placé avec celui de la baronne retiré du mausolée. La tombe est désormais protégée par un auvent formant chapelle[172],[a 15].

    La glacière du parc de Ladoucette a été bâtie en 1740 sur les ruines de la tour d’entrée de l’ancienne maison forte. Elle est maçonnée et se présente comme une excavation dans un monticule de terre, elle servait de chambre froide. La glace provenait d'un plan d'eau gelée voisin[48].

    La grille du XVIIIe siècle, elle se situe à l'entrée ouest du parc de Ladoucette. Les vestiges de ce portail se composent de deux remarquables hérissons en fer forgé dont la fonction première était de dissuader les gueux et les animaux de pénétrer dans la propriété[173].

    Le mur d’enceinte de la guerre franco-prussienne de 1870 se situe également dans le parc de Ladoucette, les combats du Bourget de 1870 mettent le village de Drancy en péril, les Drancéens se réfugient à Paris et laissent le territoire aux mains des armées qui organisent leur défense derrière les murs de la propriété du château. Une plaque rappelle aux visiteurs que le monument fut criblé de 28 000 impacts de balles[48],[174].

    Mairie, ancien asile Saint-Berthe

    La mairie de Drancy.

    L'asile Saint-Berthe fut fondé en 1859 par la baronne de Ladoucette en faveur des jeunes ouvrières. Le bâtiment comprend alors une école de filles gratuite qui est dirigée par les sœurs de la congrégation de Saint-Vincent-de-Paul, ainsi qu'un accueil pour les petits et des cours pour les adultes. L'asile est ensuite transformé en maison de convalescence puis en 1920 la municipalité achète les lieux pour y installer la mairie. La municipalité achète le bâtiment en raison de l’accroissement rapide de la population pendant l’entre-deux-guerres, qui fait que ses locaux deviennent rapidement trop restreints. En 1930, deux petites extensions sont construites dans le style du bâtiment, sont ajoutées aux deux extrémités. Les deux portes d’entrée principales sont réunies sous un vaste porche voûté et sur le fronton une horloge a été installée. Enfin la croix a été remplacée par un campanile, l’un des ornements emblématiques des mairies de cette époque. En 1969, une aile « moderne » de deux étages est construite rue Sadi-Carnot et en 1984, les locaux sont complétés sur leur gauche par l’ouverture du Centre administratif, et contribue un peu plus à la singularité du bâtiment[b 6],[175].

    Édifices religieux

    L'église Sainte-Louise-de-Marillac.

    Après la seconde révolution industrielle la banlieue se transforme, les villes s'urbanisent plus ou moins vite selon le rythme de leur industrialisation, les importants mouvements migratoires entraînent des bouleversements démographiques, En France, en 1931, la population urbaine dépasse la population rurale et la population de cette banlieue devient de plus en plus ouvrière. La population ouvrière est principalement communiste, syndicaliste et antireligieuse, on qualifie alors la première couronne parisienne de « banlieue rouge ». L’Église envoie alors des missionnaires au sein du monde ouvrier, comme en Afrique ou en Asie. De nombreuses églises sont donc construites en Seine-Saint-Denis, constructions entreprises par le cardinal Verdier[176],[b 7].

    L'église Sainte-Louise-de-Marillac (quartier Drancy Centre)[177],[178] : l’ancien village de Drancy possédait une église primitive, Saint-Germain-l’Auxerrois, construite en 1872 sur un sanctuaire du XIIe siècle. Devenue trop exiguë pour recevoir l’afflux lié à la nouvelle population, une nouvelle église la remplace. C’est la plus récente des trois églises drancéennes liées aux chantiers du cardinal Verdier. Le nouvel édifice est placé sous le vocable de Louise de Marillac (1591-1660). Elle est composée d’un toit en ardoise et de brique rouge, le bâtiment est réalisé de 1936 à 1939 selon les plans dressés par les architectes Charles-Henri Besnard et Bernadac et reste longtemps inachevée comme les deux précédentes.

    L'église Saint-Jean-l'Évangéliste.

    L'église Saint-Jean-l’Évangéliste (quartier Paris Campagne)[179] : elle est construite à Drancy de 1933 à 1935, elle n’a jamais été terminée. Elle est inaugurée en 1935 et est la première église de Drancy construite dans le cadre des Chantiers. Cette chapelle ne sera jamais achevée. Seule la nef et le clocher ont été réalisés. L’ossature du bâtiment de Saint-Jean-l’Évangéliste est entièrement en béton et recouverte de briques rouges. Le clocher est orné de meurtrières.

    L'église Saint-Louis-du-Progrès (quartier de l'Économie)[180] : édifiée avant le début des Chantiers du Cardinal, elle est bâtie en béton. Le bâtiment est composé d’une nef de cinq travées et voûtée, desservant un chœur pentagonal décoré d’arcades aveugles. Les arcades en plein cintre, séparant la nef des bas-côtés, sont ornées de décorations florales et géométriques. Le porche abrite un portail sans tympan. De style néo-roman, elle respecte le schéma traditionnel d’un bâtiment dont la morphologie médiévale constitue la référence jusqu’alors intangible.

    La chapelle Notre-Dame-de-Liesse[178] (quartier Village Parisien) : reconstruite en 1963, toujours dans le cadre des Chantiers du Cardinal, la Chapelle Notre-Dame-de-Liesse est reconstruite dans un style moderne. Elle s’inscrit ainsi parfaitement dans le mouvement architectural qui, à partir des années 1950, œuvre à la construction de lieux de culte avec des formes inédites et des techniques d’avant-garde. Un concours avait été lancé par les Chantiers du Cardinal sur le thème : « Une Église ouverte au monde ». En fait d'ouverture, la chapelle réalisée est souterraine et presque invisible de l'extérieur, si ce n'est une structure plate ressemblant à un blockhaus, s'inspirant du brutalisme. En revanche, l'intérieur offre un espace sobre, harmonieux qui favorise le recueillement, encore faut-il le découvrir...

    Autres monuments commémoratifs

    La statue en mémoire des victimes de l'esclavage.
    Statue du Général de Gaulle.

    Un monument aux morts érigé pour les victimes de la Première Guerre mondiale se situe au milieu du cimetière communal de Drancy. La typologie est « À nos concitoyens victimes de la guerre de 1914-1918 » et la statuaire montre une femme (qui représente sans doute la France ou la République) qui a l'air à la fois d'étreindre et de relever un poilu. Il n'y a aucune référence à la victoire et de par ce fait et de par sa typologie il se distingue des autres monuments aux morts souvent plus patriotiques ou républicains. Il semble montrer que la perte des « concitoyens victimes de la guerre de 1914-1918 » ne paraît pas vraiment légitime[b 5].

    Aux abords du stade nautique une statue en mémoire des victimes de l'esclavage, œuvre de Jean et Christian Moisa, à présent commune aux habitants de Drancy et de Gorée, érigée ici comme là-bas en mémoire des victimes de l'esclavage, a été inaugurée le 23 mai 2006. Elle représente deux esclaves s'enlaçant, des restes de chaînes fraîchement brisées entravant encore les fragiles poignets de l'homme, les mains levées vers le ciel. Cette œuvre au cœur de Drancy est aujourd'hui un des lieux en mémoire des victimes de l'esclavage[181].

    Sur la place de l'Hôtel-de-ville, se trouve une autre statue, la statue du Général de Gaulle[182], œuvre d'Élisabeth Cibot[183] qui a été inaugurée en novembre 2007. Cette statue monumentale a été érigée le 18 juin 2006 pour l’anniversaire de l’appel du 18 juin 1940. La statue représente le général de Gaulle les bras et les mains ouverts, se lançant vers son auditoire[184].

    Curiosités drancéennes

    Peinture trompe-l'œil sur un bâtiment du centre-ville.
    Peinture sur une armoire technique, quartier Paris Campagne.

    En 2002, un trompe-l'œil a été peint par Evelyne Quemeraye sur un bâtiment du centre-ville. L'artiste a avant tout voulu que son œuvre s'intègre à son environnement et donner un côté nature à cet angle de rues[185].

    Dans la même lignée, la municipalité de Drancy a fait repeindre en 2006 les 200 armoires techniques de la ville. Jugées trop maussades et bitumeuses elles se sont transformées en petites œuvres d'art à découvrir aux quatre coins de la ville et au fil des visites. Les peintures sur les tableaux suivent un thème différent selon les quartiers. Dans le quartier de Drancy Centre, elles suivent le thème des grands monuments mondiaux, dans le quartier des Oiseaux y sont représentés diverses espèces d'oiseaux, dans le quartier de l'Économie c'est le thème des grands inventeurs qui a été choisi, dans le quartier du Village Parisien c'est celui des métiers disparus ou en passe de l'être, dans le quartier de la Mare le thème n'est autre que l'eau vue par les grands peintres, dans le quartier du Petit Drancy c'est l'histoire de l'aviation qui est montrée, dans le quartier Paris Campagne ce sont les arbres qui sont à l'honneur et enfin dans le quartier de l'Avenir Parisien c'est la conquête spatiale qui nous est racontée[186].

    Le magazine Capital dans son numéro 221 de février 2010 « Drancy le ripolinage des transformateurs EDF frôle le demi million d’euros. Trouvant sa banlieue nord un peu tristoune, le maire de Drancy transforme ses armoires électriques en œuvres d’art. Depuis 2006 Jean-Christophe LAGARDE (Nouveau centre) a fait appel à 5 spécialistes des peintures murales pour décorer 180 transformateurs EDF, bornes à eau Veolia et autres armoires PTT, une cinquantaine d’autres seront peintes cette année. Un mécénat municipal à 465 000 euros, soit 2000 euros en moyenne, pour chacune de ces fulgurance : dans le quartier des Oiseaux, les artistes ont peint des oiseaux et à Paris, Campagne, des arbres. Thème retenu par le maire dans le quartier de l’économie : « Sensibilisation au gaspillage ». »

    Patrimoine culturel

    L'espace culturel du Parc.

    L'espace culturel du parc (surnommé « le Bateau ») est l'un des éléments centraux du patrimoine culturel drancéen. Il est situé place Maurice-Nilès dans le quartier Paris Campagne et est composé d'un grand hall qui peut accueillir des expositions, d'une salle de théâtre, d'une salle de cinéma et d'une salle des fêtes polyvalente. Il accueille la plupart des événements culturels de la ville et de nombreuses festivités associatives. Les séances de cinéma se déroulent le mardi à 20h30, le mercredi à 15h00 et à 20h30 et le dimanche à 17h00[187]. La ville accueillait autrefois plusieurs cinémas mais ces salles de cinéma ne sont plus en activités. Il y avait dans les années 1930 le Prado (rue Marcelin-Berthelot) qui offrait à l’origine des attractions de music-hall et le Mistral (rue Ladoucette)[b 8].

    La médiathèque Georges-Brassens.

    La ville de Drancy dispose de nombreuses médiathèques administrées par la Communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget[188]. La médiathèque Georges-Brassens d'une surface de 4 000 m2, a été inaugurée le 28 avril 2007. Elle a coûté 13 millions d'euros, dont 5,6 de subventions. C'est l'une des très rares médiathèques ou bibliothèques françaises à être ouverte 7 jours sur 7.

    Le conservatoire municipal et la MJC.

    La médiathèque fait trois étages et comprend au sous-sol un auditorium. L'accueil et la section jeunesse (650 m2) se trouve au rez-de-chaussée, les documentaires pour adultes au 1er étage, la fiction pour adulte, la musique et les films au second étage (soit 1 600 m2 pour la section adulte) et les services administratifs et scientifiques au 3e étage. Au total, elle donne accès à 65 000 livres, 8 000 DVD et 6 500 CD, et comprend 65 postes informatiques connectés à Internet ainsi que 10 postes de recherche documentaire. Elle constitue l'élément central d'un réseau de six médiathèques de quartier (quatre à Drancy, une au Bourget et une à Dugny). Les quatre médiathèques drancéennes de proximité sont celles de l'Économie, du Bois de Groslay, de l'Avenir et de Gaston Roulaud.

    Drancy dispose également d'un conservatoire municipal (rue de la république) qui dispense une formation en musique, danse et art dramatique à différents niveaux et d'une école d'arts décoratifs (avenue Marceau, quartier Paris Campagne) qui propose des cours de dessin, de peinture et de céramique, pour les enfants et les adultes[189].

    Architecture

    Maisons en meulière sur l'avenue Marceau.
    L'entrée de la Cité-jardin, conçue par Joseph Bassompierre-Sewrin et Paul de Rutte a été construite en 1921-1929.

    L'architecture de la commune est très diversifiée[190].

    On trouve des villas anciennes telles les meulières qui sont des constructions typiques de la banlieue parisienne et de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Les plus belles, de style Art nouveau sont des villas construites pour les riches Parisiens qui souhaitaient se détendre dans la campagne autour de Paris. Certaines de ces maisons se distinguent par des décorations en fer forgé (verrières, portes, fenêtres, etc.) en briques et en céramiques et constituent de véritables curiosités architecturales. On en voit plusieurs sur l'avenue Marceau, quartier Paris Campagne.

    Une cité-jardin[191] (rue de la République, dite Drancy-1) est édifiée entre 1920 et 1922 par l'Office des HBM de la Seine. Inspirée des théories de l'Anglais Ebenezer Howard, elle fut l'un des premiers exemples construits dans l'ancien département de la Seine. La Cité-jardin compte 210 logements sous forme de maisons individuelles, le plus souvent en brique rouge. Une seconde vague de travaux a lieu en 1929 et 1930, incluant cette fois de petits collectifs.

    Les grands ensembles sont assez présents dans la commune à la suite de l'industrialisation et de l'urbanisation de la banlieue parisienne, entre le milieu des années 1950 et le milieu des années 1970. Ils sont marqués par un urbanisme de barres et de tours inspiré des préceptes de l'architecture moderne. La cité de la Muette (rues Auguste-Blanqui, Arthur-Fontaine et Jean-Jaurès) fut édifiée en 1933 par Eugène Beaudouin et Marcel Lods dans le cadre de la loi Loucheur pour l'office des HBM du département de la Seine. Cette cité, que l'on estime former la transition entre les cités-jardin et les grands ensembles en France, fut alors aussi admirée que critiquée : formée d'immeubles parallèles de quatre étages (les peignes) et de cinq tours de quatorze étages, elles furent les plus hautes réalisées en France durant les années 1930. Les panneaux de béton préfabriqués sont installés sur une ossature métallique. Mais les équipements collectifs prévus ne furent pas réalisés. Les inconvénients de ce type de logement étant trop importants (défauts d'isolation et d'insonorisation), les premiers habitants ont rapidement déserté les lieux. Parmi les grands ensembles les principaux sont la Cité de la Muette (quartier la Muette), les Cités Jules-Auffret et Marcel-Cachin (quartier Village Parisien), la Cité du Nord et la Résidence Thaïs (quartier Paris Campagne) et la cité Pierre-Sémard (quartier Paris Campagne) qui a été démolie à la fin des années 2000. Les grands ensembles cités précédemment sont en zone urbaine sensible. Parmi les grands ensembles de la ville il y a également la Cité Paul-Vaillant-Couturier (quartier Drancy Centre), la cité Roger-Salengro (quartier Petit Drancy) et la cité Youri-Gagarine (quartier Avenir Parisien).

    Personnalités liées à la commune

    La baronne de Ladoucette.
    Niels Brouzes lors des Quatre jours de Dunkerque 2010.

    Nées à Drancy

    Figures politiques de Drancy

    Autres résidents drancéens

    Internés au camp de Drancy

    Héraldique

    Les armes de la commune de Drancy se blasonnent ainsi :
    D'azur au chevron d'or chargé en son sommet d'un D de sable, en lettre gothique, et accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'un mouton passant d'argent.


    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Raymond Liegibel, Une commune dans l'Histoire de France : Regards sur Drancy, Société Drancéenne D'histoire Et D'archéologie, 1979
    • Le patrimoine des Communes de la Seine-saint-Denis, Flohic éditions, 1994, (ISBN 2-908958-77-5)
    • Maurice Rajsfus, Drancy, un camp de concentration très ordinaire, 1941-1944, Le Cherche-midi Éditeur, 2005 (ISBN 2-86274-435-2)
    • Georges Archer, De Terentiacum à Drancy (1964)
    • Le château de Drancy, son histoire, « archives de Drancy » (1989).
    • Maurice Nilès et Jean Chatain, Drancy Le Chemin De La Vie, Préface de Maxime Gremetz, Messidor, 1986
    • Contribution au diagnostic du patrimoine de la commune de Drancy, Conseil général de la Seine-Saint-Denis, 2003

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les valeurs d'insolation sur la période 1961/1990 (héliographes Jordan puis Campbell-Stokes) présentent des écarts de mesure avec celles relevées depuis l'implantation des héliographes à fibre optique Cimel.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Le pont Iblon, ou Yblon est situé entre l'aéroport du Bourget sur la Nationale 17 et la ZI Garonor.
    5. Dans le dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti le pont Iblon est décrit comme suit : Pont pratiqué sur la route de Lille pour traverser la Morée, et à distance égale de Dugny et de Blanc-Mesnil.
    6. Fils de Maurice-Nilès, maire d’Aulnay-sous-Bois (Seine-et-Oise) de 1935 à 1939 et en 1944.
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Ouvrages

    • Raymond Liegibel, Une commune dans l'Histoire de France : Regards sur Drancy, Drancy, Société Drancéenne d'Histoire et d'Archéologie, , 350 p.
    1. p. 14.
    2. p. 16.
    3. p. 31.
    4. pp. 18-20.
    5. pp. 23-27.
    6. p. 26.
    7. pp. 39-49.
    8. p. 39.
    9. pp. 133-135.
    10. p. 279.
    11. p. 289.
    12. pp. 204-206.
    13. p. 207.
    14. p. 35.
    15. p. 209.
    • Contribution au diagnostic du patrimoine de la commune de Drancy, Drancy, Conseil général de la Seine-Saint-Denis, , 55 p.
    1. p. 51.
    2. p. 5.
    3. p. 3-4.
    4. pp. 299-318.
    5. p. 9.
    6. p. 7.
    7. pp. 9-10.
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    Autres sources

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    4. « Site calculant l'orthodromie d'après les longitudes et latitudes des communes sélectionnées », sur www.lion1906.com (consulté le ).
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    31. Olivier Razemon, « Les bornes Autolib’, mobilier urbain à l’abandon », Le Monde, (lire en ligne).
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    102. Nathalie Revenu, « Seine-Saint-Denis : Jean-Christophe Lagarde offre la mairie de Drancy à sa femme : A Drancy, un Lagarde peut en cacher un autre. Jean-Christophe (UDI) va lâcher la mairie pour se consacrer entièrement à la députation. Il cède son fauteuil à sa compagne, Aude. », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ) « Jean-Christophe Lagarde, 49 ans, maire de Drancy depuis 2001, député depuis 2002 et patron de l’UDI depuis 2014, a tranché : entre son fauteuil de maire et celui de député, il a choisi le second. (...) Il est vrai qu’à Drancy, Jean-Christophe Lagarde a les coudées franches. Il est réélu depuis 2001 dès le premier tour avec des scores plébiscitaires : 69,47 % en 2008 et même 75 % en 2014. A eux deux, les époux Lagarde verrouillent et cumulent les postes clés : Aude Lagarde ajoute à son mandat d’adjointe ceux de conseillère départementale et de vice-présidente du territoire Paris-Terres d’Envol. Jusqu’en 2014, elle était aussi l’attachée parlementaire de son mari. ».
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    104. Thomas Poupeau, « Drancy : « Mon nom, c’est Lagarde, mais mon prénom, c’est Aude ! » : Aude Lagarde, élue maire (UDI) de Drancy samedi, succède à son époux Jean-Christophe Lagarde. Elle attaque ceux qui voient uniquement en elle « la femme de », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
    105. A.L. avec J.-G. B, « La mairie de Drancy et le domicile des époux Lagarde perquisitionnés en février : Une enquête a été ouverte par le parquet national financier concernant l’activité d’Aude Lagarde lorsqu’elle était assistante parlementaire de son mari Jean-Christophe, président de l’UDI, entre 2002 et 2014 », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
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