Camp de Drancy

Le camp d'internement de Drancy ou camp de Drancy est la plaque tournante de la politique de déportation antisémite en France d'août 1941 à août 1944. Situé au nord-est de Paris, dans la ville de Drancy (alors dans le département de la Seine, aujourd'hui en Seine-Saint-Denis), ce camp est pendant trois ans le principal lieu d'internement avant déportation depuis la gare du Bourget (1942-1943) puis la gare de Bobigny (1943-1944) vers les camps d'extermination nazis, principalement Auschwitz. Neuf Juifs déportés de France sur dix passent par le camp de Drancy lors de la Shoah.

Pour un article plus général, voir Shoah en France.

Camp d'internement de Drancy

Camp de Drancy (cité de la Muette).
Présentation
Gestion
Date de création Août 1941
Date de fermeture Août 1944
Victimes
Géographie
Pays France
Région Île-de-France
Localité Drancy
Coordonnées 48° 55′ 11″ nord, 2° 27′ 18″ est
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis

Protection  Classé MH (2001, 2002)

Choix du site : un camp français fonctionnel

Le camp d'internement de Drancy a été installé en , dans un vaste bâtiment formant un U du quartier d'habitation HBM, dit la « cité de la Muette », conçu par les architectes Marcel Lods et Eugène Beaudouin. Celui-ci, construit entre 1931 et 1934, comportait, en outre, cinq tours de quinze étages chacune, ainsi que plusieurs bâtiments sous forme de barres implantées en peigne, composées de trois et quatre étages.

L'édifice dans lequel le camp fut établi était en cours de construction (seul le gros œuvre était achevé). Comportant quatre étages, il était bâti autour d'une cour d'environ 200 mètres de long et 40 mètres de large. La forme du bâtiment, surnommé le « Fer à cheval », se prêta facilement à sa transformation en camp d'internement : des miradors furent installés aux quatre coins de la bâtisse, dès lors entourée de barbelés, tandis que le sol de la vaste cour fut tapissé de mâchefer.

Le bâtiment en U et les tours, ainsi que certains terrains attenants, sont réquisitionnés par l'Armée allemande le , afin de servir de lieu d'internement pour des prisonniers de guerre français, puis des civils yougoslaves et grecs, suivis par des prisonniers de guerre britanniques.

Un document est délivré le , faisant état de la réquisition « pour les besoins des troupes d'occupation allemandes » de la caserne républicaine de Drancy et de tous les biens mobiliers et immobiliers. Dans la même note, « l'adjoint du commandant du Frontstalag III, camp qui se trouve dans ces casernes », signale qu'il n'y a pas eu de réquisition par écrit des casernes en question, « mais que toutes les conventions ont été faites verbalement entre le service central des cantonnements de l'Armée à Paris et le Préfet de la Seine ». Les logements des officiers de la caserne de Drancy sont remis à leur disposition le .

Drancy va devenir un des principaux camps d'internement de Juifs en zone occupée en France, avec le camp de Royallieu à Compiègne (Oise), celui de Pithiviers (Loiret) et celui de Beaune-la-Rolande (Loiret).

Un centre de déportation

Rafle de Juifs à Paris - 20 août 1941 (Bundesarchiv Bild 183-B10816)[1].

Du 20 au , une grande rafle a lieu à Paris[2]. Cette rafle est d'abord menée, le , dans le 11e arrondissement (Rafle du 20 août 1941), puis étendue, le 21, aux 10e, 18e, 19e et 20e arrondissements[2]. Le 22, s'ajoutent les 3e, 4e et 12e arrondissements et le 23, les 1er, 5e, 6e, 9e, 13e, et 17e[2]. Elle continue le . Lors de cette rafle, la police française collaborant avec la Feldgendarmerie allemande, arrête tous les Juifs  hommes exclusivement  français et étrangers de 18 à 50 ans[2]. 4 232 personnes (sur les 5 784 personnes que prévoyaient les listes) sont arrêtées et emprisonnées à Drancy[2], dans la cité de la Muette devenue camp d'internement de Juifs. Elle est désormais identifiée sous le nom de « camp de Drancy ».

Le camp est d'abord un lieu d'internement, dans des conditions délibérément durcies, la sous-alimentation entraîne rapidement la dysenterie, une partie des gendarmes français brutalisent les internés et multiplient les sanctions arbitraires et humiliations (tontes des cheveux, amendes…)[3], etc.

En , 750 à 800 internés malades sont libérés. Cette libération se fit pendant l'absence de plusieurs semaines de Theodor Dannecker (chef de la Gestapo à Paris) : « […] profitant de l'absence de Dannecker, les médecins de la préfecture purent obtenir des autorités allemandes la libération de 750 Juifs en quelques jours[4]. » « […] le principe de la libération d'autres grands malades était acquis et 150 sur 300 prévus en profitèrent jusqu'au 12 novembre[5]. » Au total 1 200 internés déficients furent libérés[5].

Jusqu'en , le camp sert de réservoir d'otages de représailles. Les prisonniers sont affamés — une douzaine d'internés sont morts de faim entre août et . Le  ou le 12, selon une note du cabinet du préfet de police de Paris (source PPO)[source insuffisante] , 47 internés de Drancy sont emmenés au Mont-Valérien où ils sont fusillés le lendemain avec d'autres otages, des communistes.

À partir de 1942 et du tournant de l'Allemagne nazie vers la Solution finale, Drancy passe du statut de camp d'internement à celui de camp de transit, et constitue la dernière étape avant la déportation vers les camps d'extermination.

Le 27 mars 1942, des détenus juifs sont déportés à Auschwitz : il s'agit du premier convoi de déportation entre Drancy et Auschwitz[6].

Arrivée des Juifs (très probablement ceux photographiés dans Bundesarchiv Bild 183-B10816) au camp de Drancy – août 1941 (Bundesarchiv Bild 183-B10920).

Lors de la grande rafle du Vel d'hiv', commencée le , la police française arrête près de 13 000 personnes[2]. Les couples sans enfants et les célibataires sont amenés à Drancy.

Rose Berkowicz, juive et résistante, arrêtée par la Brigade spéciale 1, est internée à Drancy et y meurt le 25 mars 1943, jour de sa déportation pour le camp d'extermination de Sobibor[7].

Max Jacob, poète, romancier et peintre français, du fait de ses origines ashkénazes, lui valut, six mois avant la Libération de Paris, d'être arrêté par la Gestapo, destin qu'il accepta comme un martyre libérateur. Interné par la gendarmerie française dans ce camp, il y mourut le , en cinq jours, trente heures avant sa déportation programmée pour Auschwitz.

Après leur arrestation par la Gestapo et Klaus Barbie le , les enfants d'Izieu furent envoyés à Drancy avant d'être déportés et assassinés à Auschwitz.

Au total, de 1942 à 1944, une soixantaine de convois français de déportés juifs sont partis de Drancy, d'où son surnom d'« antichambre de la mort ». En période de pointe, le camp a connu le départ de deux ou trois convois par semaine.

Jusqu'au , le camp fonctionne comme lieu principal de rassemblement et de déportation. Ce jour là, le consul de Suède Raoul Nordling, muni d'un document émanant de l'État-major du général von Choltitz, entre dans le camp de Drancy avec des représentants de la Croix-Rouge. Parmi eux, l'assistante sociale Annette Monod est chargée de prendre la direction du camp et d'administrer la libération des détenus qu'il faut munir de papiers d'identité provisoire et de tickets de rationnement. Le capitaine SS Brunner, commandant du camp, prend la fuite.

Le lendemain, , et le surlendemain , 1 467 prisonniers sont libérés. Le souvenir de cette date est maintenu notamment au travers de plusieurs noms de voies et places en France.

Sur 76 000 hommes, femmes et enfants juifs déportés de France, 67 000 le furent à partir de Drancy. Moins de 2 000 des déportés de Drancy sont revenus, soit à peine 3 %.

Par ailleurs, entre le et le , 132 Juifs internés au camp de Drancy y sont morts (y compris 5 morts en gares du Bourget et de Bobigny, dont les corps ont été ramenés au camp avant le départ des convois de déportation pour Auschwitz), dont 12 de suicide et 117 de maladie, notamment de cachexie causée par la malnutrition et/ou de pathologies antérieures à l'internement non soignées et aggravées par les conditions de détention à Drancy.[8]

Administration du camp

Le camp d'internement de Drancy en août 1941.

Le , à l'issue d'une réunion entre représentants des autorités d'occupation  Theodor Dannecker  et des autorités françaises, le camp est placé sous la responsabilité du préfet de police. Ce dernier a sous ses ordres la gendarmerie et les services du ravitaillement de la préfecture de la Seine. Le chef de camp est un commissaire de police. En réalité, le camp est « sous l'autorité directe des Allemands qui prononcent les internements et les libérations, et règlent par des instructions précises son régime intérieur », indique en mai 1942 une note de l'inspecteur général de la Santé et de l'Assistance Eugène Aujaleu.

Pendant ses trois années d'existence, le camp de Drancy a été sous les directions successives de Theodor Dannecker jusqu'en juillet 1942, Heinz Röthke jusqu'en juin 1943 et Alois Brunner à partir de juillet 1943. Tous trois étaient des SS.

Theodor Dannecker « était un psychopathe violent […]. C'est lui qui avait ordonné d'affamer les internés, de leur interdire de circuler dans le camp, de fumer, de jouer aux cartes, etc. », indique Maurice Rajsfus dans son livre sur Drancy. Heinz Röthke (ou Roethke parfois en graphie française) a été moins présent dans le camp, mais c'est sous sa direction, d' à , que près des deux tiers de l'effectif total déporté du camp, environ 40 000 Juifs, sont envoyés à Auschwitz. Le troisième chef du camp a été Alois Brunner, formé par Adolf Eichmann au Bureau central de l'émigration juive à Vienne (en). Abraham Drucker, médecin chef du camp, qui a été interné à Drancy durant une très longue période dit de lui : « Ce Brunner était chargé de la répression contre les Juifs en France, et aurait acquis une certaine notoriété par ses méthodes machiavéliques et brutales en Europe centrale (Salonique – Autriche). »[9]

Le camp de Drancy était gardé par des gendarmes français, installés dans les « gratte-ciels » derrière le bâtiment en U où étaient internés les prisonniers. Son fonctionnement était sous le contrôle du Service des affaires juives de la Gestapo.

Organisation et logistique

Photo d'internés juifs du camp de Drancy.

Les 42 convois de déportation de Drancy partis du au sont partis de la gare du Bourget-Drancy (réseau Nord). Les 21 convois de déportation de Drancy partis du au sont partis de la gare de Bobigny (Grande Ceinture). Selon le décompte de Serge Klarsfeld et des FFDJF (Fils et filles des déportés juifs de France), 40 450 déportés sont partis de la gare du Bourget-Drancy et 22 450 de la gare de Bobigny.

58 de ces convois sont partis vers Auschwitz-Birkenau, deux vers Majdanek, deux pour Sobibor et un pour Kaunas et Tallinn. 47 convois transportaient mille personnes, 9 plus de mille (dont 3 transportant 1 500 personnes) et 7 moins de mille, dont le dernier. Ce dernier convoi, le  une semaine avant la libération de Paris , permit à Alois Brunner et ses SS de fuir, en emmenant avec eux 51 déportés, dont Marcel Bloch, futur Marcel Dassault.

Jusqu'en juillet 1943, ces convois étaient escortés de militaires allemands et de gendarmes français. Par la suite, des policiers sont venus spécialement d'Allemagne.

Annexes du camp

Le camp de Drancy comprenait plusieurs annexes parisiennes :

Jean-Marc Dreyfus et Sarah Gensburger ont écrit à ce sujet : Des camps dans Paris : Austerlitz, Lévitan, Bassano, -, Fayard.

Maurice Rajsfus, auteur de l'ouvrage Drancy un camp de concentration très ordinaire, y ajoute :

Après la guerre

Le camp est utilisé durant l'Epuration comme lieu d'internement, dirigé par les FTP. Sacha Guitry[11] et Mary Marquet[12], accusés de collaboration, y sont détenus et décrivent dans leurs livres leurs conditions de vie. Marie Laurencin, Betty Bouwens, après avoir été tondue, et d'autres prisonniers célèbres du monde des arts et des lettres et de la politique y furent incarcérés.

Les bâtiments deviennent ensuite des habitations bon marché, revenant à leur destination initiale. Ils sont aujourd'hui toujours un grand ensemble d'habitation.

Procès de gendarmes

À la Libération, des rescapés de Drancy portent plainte contre les gendarmes complices des nazis. Une instruction pour intelligence avec l'ennemi est ouverte contre 15 gendarmes, dont 10 sont renvoyés devant la Cour de justice de la Seine, inculpés d'atteinte à la sûreté extérieure de l'État. Tous sont laissés en liberté avant le procès, et trois prennent la fuite. Les sept autres plaident l'obéissance aux ordres reçus, malgré de nombreux témoignages de brutalité par des rescapés.

Le , la Cour de justice rend son arrêt : si tous les gendarmes sont reconnus coupables d'actes de nature à nuire à la Défense nationale, la Cour considère cependant qu'ils se sont réhabilités par « des actes de participation active, efficace et soutenue à la Résistance contre l'ennemi ». Seuls deux sont condamnés à de la prison ferme  deux ans  et à l'Indignité nationale pour cinq ans. Ils sont graciés et relevés de l'indignité nationale au bout d'un an.

Lieu de mémoire

Le Wagon-Témoin de Drancy.
  • 1976 : après un concours international, un mémorial est construit à Drancy par Shelomo Selinger, à côté du Wagon-Témoin, en bordure du quartier de la Muette. Il se compose de trois blocs sur une petite butte pavée, formant la lettre hébraïque « Shin », traditionnellement gravée sur la Mezouzah à la porte des maisons juives. Les deux blocs latéraux représentent les portails de la mort. Shelomo Selinger décrit ainsi son œuvre : « Le bloc central est composé de dix personnages, ce nombre étant nécessaire pour la prière collective (Minyan). […] Deux lettres hébraïques « Lamed » et « Vav » sont formées par la coiffe, le bras et la barbe des deux personnages, en haut de la sculpture. Ces deux lettres ont la valeur numérique 36, selon le nombre de « Justes » grâce auxquels le monde subsiste (selon la tradition juive). »
  • 1989 : création de l'association du Conservatoire historique du camp de Drancy.
  • [13] : un arrêté de classement architectural de la cité de la Muette sur la liste des monuments et des sites protégés est signé par Catherine Tasca, ministre de la Culture. Ce classement est étendu au tunnel des déportés s'étendant sous l'ancien camp d'internement par arrêté du [13]. En 2009, des graffiti sur carreaux de plâtre sont découverts lors de travaux de rénovation.[14]. Donnés en 2012 par l'Office public de l'habitat de Seine-Saint-Denis, ces carreaux sont conservés aux Archives nationales (site de Pierrefitte-sur-Seine) dans la sous-série AE/VIs[15].

Serge Klarsfeld le soulignait en 2004 : « Drancy est le lieu le plus connu dans le monde entier de la mémoire de la Shoah en France : dans la crypte de Yad Vashem (Jérusalem) où sont gravés dans la pierre les lieux les plus notoires de concentration et d'extermination des Juifs, Drancy est le seul lieu de mémoire français à figurer[16]. »

Le , le Wagon-Témoin et le Mémorial sont peints de svastikas. Cette action est condamnée par Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur[17],[18]

Pour compléter le mémorial de la Shoah de la rue Geoffroy-l'Asnier dans le 4e arrondissement de Paris, il a été fait appel aux architectes suisses Diener et Diener pour concevoir un nouveau lieu d’histoire et d’éducation présentant le passé du camp d’internement[19]. Celui-ci a été inauguré le , par François Hollande, alors président de la République française[20].

Notes et références

  1. « Mémoire : la rafle méconnue du 20 août 1941 à Paris », Le Post.
  2. Un livre du souvenir, « Un livre du souvenir - Les rafles à Paris - Les rafles à Paris », sur www.unlivredusouvenir.fr (consulté le ).
  3. Yves Jouffa (cité dans Drancy, un camp de concentration très ordinaire) sur Drancy en 1941 : « Au camp, il y avait deux brigades de gendarmerie. Il se trouve que l'une se conduisait de façon immonde et que l'autre était relativement correcte. »
  4. Denis Peschanski (dir. Antoine Prost), Les Camps français d'internement (1938-1946), thèse pour l’obtention du grade de docteur d’État es-lettres (histoire contemporaine), université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Paris, 2000, p. 248 [PDF].
  5. Denis Peschanski (dir. Antoine Prost), Les Camps français d'internement (1938-1946), op. cit., p. 345 [PDF].
  6. « Premier convoi pour Auschwitz », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  7. « BERKOWICZ Rose », sur https://maitron.fr
  8. Johanna Lehr, « Les morts au camp d’internement de Drancy (1941-1944) », 20 & 21. Revue d'histoire, Presses de Sciences Po, 2019/3 N° 143, , p. 99-111 (ISSN 2649-664X)
  9. Témoignage remis aux autorités alliées en 1946, retranscrit sur memoire-viretuelle.fr.
  10. Olivier Jacquot, « La BnF à l'emplacement d'un ancien camp nazi ? », sur bnf.fr, (consulté le ).
  11. Sacha Guitry, 4 ans d'occupations et 60 jours de prison, éditions L'élan, 1946.
  12. Mary Marquet, Cellule 209, Paris, (OCLC 901247348).
  13. « Cité de la Muette, dite aussi camp de Drancy », notice no PA93000015, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  14. Benoît Pouvreau (dir.), Les graffiti du camp de Drancy des noms sur des murs, Gand, Snoeck, , 157 p. (ISBN 978-94-6161-124-6, OCLC 907786720).
  15. « FRAN_IR_053857 - Salle des inventaires virtuelle », sur www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  16. Le camp de Drancy et ses gares de déportation : Bourget-Drancy et Bobigny, 20 août 1941-20 août 1944, FFDJF, janvier 2004.
  17. « Swtatiskas painted on French memorial », Jerusalem Post, 11 avril 2009, sur le site jpost.com, consulté le 12 avril 2009.
  18. « Des croix gammées au Mémorial de la déportation de Drancy », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
  19. Alice Bialestowski, « L’ancien camp de Drancy retrouve la mémoire - Réalisations », lemoniteur.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  20. AFP, « Hollande inaugure le Mémorial de la Shoah à Drancy ce vendredi », sur liberation.fr, (consulté le ).

Annexes

Articles connexes

Témoignages

  • Noël Calef, Le camp de représailles, Paris, édition de l'Olivier, , 443 p. (ISBN 978-2-87929-146-8, OCLC 416847214).
  • Suzanne Citron, Mes lignes de démarcation : croyances, utopies, engagements, Paris, Éd. Syllepse, coll. « Utopie critique », , 374 p. (ISBN 978-2-84797-039-5, OCLC 237793395).
  • Jean-François Elberg, La Filière des enfants, Paris, Lattès, , 214 p. (ISBN 978-2-7096-2706-1, OCLC 315712718).
  • Exposition : Drancy, au seuil de l'enfer, dessins de Georges Horan-Koiransky, site du Mémorial de la Shoah.
  • Louise Jacobson (préf. Serge Klarsfeld, présentées par sa sœur, Nadia Kaluski-Jacobson), Lettres de Louise Jacobson et de ses proches : Fresnes, Drancy 1942-1943, Paris, R. Laffont, , 216 p. (ISBN 978-2-221-08435-9, OCLC 38490159).
  • Adolfo Kaminsky, « On doit faire autrement… », site du Mémorial de la Shoah, 2014.
  • Maria Krehbiel-Darmstädter: Briefe aus Gurs und Limonest. Ed. Walter Schmitthenner (de). Lambert Schneider, Heidelberg 1970, p. 330 - 337 (4 lettres, en Français); mais p. 332 - 335 Begegnung mit Maria, am 6. Januar 1942. (Rencontre avec Maria) de Schmitthenner, en allemand.
  • Lina Lachgar, Arrestation et mort de Max Jacob, Paris, la Différence, coll. « Littérature », , 143 p. (ISBN 978-2-7291-1504-3, OCLC 417674524).
  • Zacharie Mass (préf. Jacques Chirac et Gabrielle Mass, texte introduit et annoté par Michel Laffitte), Passeport pour Auschwitz : correspondance d'un médecin du camp de Drancy, Paris, le Manuscrit, coll. « Témoignages de la Shoah », , 409 p. (ISBN 978-2-304-03926-9).
  • Lucien Sabah, Drancy, derniers mots : Lucien Sabah, 1941-1942, Paris, Lavoir Saint-Martin, , 138 p. (ISBN 978-2-919749-10-2).
  • (en) Antoine Sabbagh (dir.) (préf. Denis Peschanski), Lettres de Drancy : Lucien Sabah, 1941-1942, Paris, Seuil, coll. « Points » (no 1171), , 367 p. (ISBN 978-2-02-058249-0, OCLC 470291534).
  • Janet Thorpe (trad. Pascale Michon), Nous n'irons pas à Pitchipoï : le tunnel du camp de Drancy [« Dig: the attempt to free the inmates of Drancy concentration camp, 1943 »], Paris, édition de Fallois, , 251 p. (ISBN 978-2-87706-501-6, OCLC 57165133).

Essais

  • Jacques Darville et Simon Wichené (préf. Tristan Bernard), Drancy-la-Juive : ou la deuxième Inquisition, Cachan, A. Breger frères, , 132 p.
  • Jean-Marc Dreyfus et Sarah Gensburger, Des camps dans Paris : Austerlitz, Lévitan, Bassano : juillet 1943-août 1944, Paris, Fayard, coll. « Pour une histoire du XXe siècle », , 323 p. (ISBN 978-2-213-61707-7, OCLC 54419608).
  • Didier Epelbaum, Obéir : les déshonneurs du capitaine Vieux, Drancy, 1941-1944, Paris, Stock, coll. « Les essais », , 329 p. (ISBN 978-2-234-06136-1).
  • Serge Klarsfeld, Le Calendrier de la persécution des juifs en France : 1940-1944, Paris, les Fils et filles des déportés juifs de France, , 1263 p. (ISBN 978-2-213-61049-8 et 978-2-213-61051-1, OCLC 694841449).
  • Lycée Eugène Delacroix (avec la collaboration du Centre de documentation juive contemporaine), Drancy 1941-1944, Drancy, Lycée Eugène Delacroix, , 101 p. (OCLC 10800466).
  • Jean-Claude Moscovici, Voyage à Pitchipoï, Paris, École des loisirs, coll. « Médium », , 138 p. (ISBN 978-2-211-09808-3, présentation en ligne).
  • Renée Poznanski, Denis Peschanski et Benoît Pouvreau, Drancy – Un camp en France, Paris, Fayard, , 304 p. (ISBN 978-2-213-67113-0).
  • Maurice Rajsfus, Drancy : un camp de concentration très ordinaire, 1941-1944, Paris, le Cherche Midi, coll. « Documents », , 420 p. (ISBN 978-2-7491-2524-4).
  • Annette Wieviorka et Michel Laffitte, À l'intérieur du camp de Drancy, Paris, Perrin, coll. « Synthèses historiques », , 382 p. (ISBN 978-2-262-03423-8).

Filmographie

Liens externes

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