Convoi n° 1 du 27 mars 1942

Le convoi no 1 du , surnommé convoi 1, est le premier convoi de déportation de Juifs de France pendant la Seconde Guerre mondiale. Parti de la gare du Bourget-Drancy, ce convoi fait une halte au camp de Royallieu (situé sur le territoire de la commune de Compiègne dans l’Oise), puis les détenus sont déportés dans le camp d'extermination d'Auschwitz[1].

Convoi n° 1 du 27 mars 1942

Contexte Seconde Guerre mondiale
Mode de transport Ferroviaire
Numéro I
Départ France ()
Arrivée Auschwitz,  Reich allemand
Déportés Juifs
· Total 1 112
Survivants en 1945 19
But de la déportation Extermination

On trouve dans ce 1er convoi Israel Slitinsky, demi-frère de l'historien Michel Slitinsky, Théodore Tichauer, père de Eva Tichauer, le polytechnicien Henri Lang, directeur à la SNCF et enseignant à l'École des Ponts. Jacques Smaer, survivant et témoin, Salomon Altermann, brocanteur, Emanuel Mink, résistant et déporté français, un des premiers engagés volontaires dans les Brigades internationales lors de la guerre d'Espagne (survivant), Alter Fajnzylberg (30 ans), David Szmulewski, Natan Darty (survivant), un des fondateurs de Darty, Joseph Rubinsztein (âgé de 23 ans) (survivant)[1], Simon Gutman[1] (âgé de 18 ans) (survivant), Mayer Szyndelman (survivant).

Après la Seconde Guerre mondiale, on compte seulement 19 survivants sur les 1 112 déportés[2].

En 1991, Pierre-Oscar Lévy réalise un documentaire, Premier Convoi, où certains survivants s'expriment[3],[4].

Notes et références

  1. « Premier convoi pour Auschwitz », sur lemonde.fr, (consulté le )
  2. « Rescapés du premier convoi, ils témoignent », sur la-croix.com, (consulté le )
  3. « Premier convoi : Dignement, les survivants d'Auschwitz témoignent », sur liberation.fr, (consulté le )
  4. « Premier convoi », sur collections.forumdesimages.fr (consulté le )

Article connexe

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