Pau Football Club

Le Pau Football Club (prononcé en français : [po futbol klœb], Pau Fotbòl Club en béarnais, prononcé : ['paw futˈbɔl 'klub] ), couramment abrégé en Pau FC est un club de football français basé à Pau, Pyrénées-Atlantiques.

Pau FC
Généralités
Nom complet Pau Football Club
Surnoms Les Maynats
Les Béarnais
Noms précédents Bleuets de Notre-Dame
Football-Club de Pau
Fondation le 19 mai 1959
Statut professionnel 2020-
Couleurs Jaune et bleu
Stade Nouste Camp
(4 031 places)
Siège Nouste Camp
8, Boulevard de l'Aviation
64320 Bizanos
Championnat actuel Ligue 2
Propriétaire Bernard Laporte-Fray
Président Bernard Laporte-Fray
Entraîneur Didier Tholot
Joueur le plus capé Jacques Leglib (260)
Meilleur buteur Denis Baylac (59)
Site web paufc.fr
Palmarès principal
National[1] National (1)
National 2 (2)

Maillots

Domicile
Extérieur

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Saison 2021-2022 du Pau FC
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Si les origines du club remontent à 1920, la date de fondation généralement admise est celle du 19 mai 1959, lorsque José Bidegain annonce la création du « Football-Club de Pau », actant la scission avec le patronage des Bleuets de Notre-Dame, responsable de l'ascension du football béarnais et gascon au plus haut niveau amateur[2]. Le « Football-Club de Pau » est ensuite rebaptisé Pau Football Club le , suite aux excès de la présidence Pitoun du début des années 1990[3].

La devise historique est « Vaincre ou sourire » depuis 1920, héritée des « Pionniers » du patronage des Bleuets[4].

Le Pau Football Club est présidé par Bernard Laporte-Fray, actionnaire du club à 70% pour 200 000 euros de capital[5]. Avant-dernier budget de Championnat National 2019-2020, le club parvient à décrocher une montée historique en Ligue 2 2020-2021[6].

Le Pau FC dispute ses rencontres à domicile au Nouste Camp, d'une capacité de 4 031 places assisses[7]. Le Nouste Camp est situé à proximité immédiate du Hameau, où le club a disputé le premier match de son histoire en 1960, devenant le premier club sportif palois à s'y installer[8]. Le Pau FC a de nouveau partagé pendant 20 ans le Hameau avec la Section paloise, lorsque le club de rugby a quitté son mythique stade de la Croix du Prince.

En raison de la faible densité de clubs de football du Sud-Ouest évoluant dans les divisions nationales, « Les Maynats » sont régulièrement l'un des clubs de football français dont les distances de déplacement sont les plus longues, cumulant à près de 30 000 km[9].

Histoire

Popularité du football en Béarn

La ville de Pau possède une longue tradition sportive où le football a toujours du se contenter du statut de troisième sport, derrière le basket-ball et surtout le rugby[10],[11]. Historiquement et culturellement, le rugby se rapprochait sans doute davantage des valeurs des peuples béarnais et gascon, se substituant ainsi aux épreuves de force basque et aux jeux béarnais  voire de la soule et de la barette - ne laissant que peu de place au développement du football[12],[13].

Le rugby est rapidement devenu un des éléments essentiels d'une identification culturelle régionale exaltant les valeurs de force et courage[14].

La popularité de la Section paloise et de l’Élan béarnais est encore supérieure à celle du Pau FC. Ainsi, à titre d'exemple, le stade du Hameau occupé par la Section paloise, plus grand stade des Pyrénées-Atlantiques, possède une capacité de 18 324 places alors que le palais des sports de Pau, antre de l’Élan béarnais est la plus grande salle de basket-ball de France, pouvant accueillir 7 707 personnes. En outre, avec le Jaï-Alaï du Cami-Salié, la pelote basque dispose à Pau d'un des deux seuls complexes au monde (avec celui de Vitoria au Pays basque espagnol) permettant la pratique de toutes les disciplines de pelote dans un même complexe.

Le Nouste Camp, stade de football du club depuis 2018, fait pâle figure en comparaison. En effet, sa capacité d'accueil initiale n'était que de 1 200 places assises seulement, portée à 4 031 après la rénovation de 2021. L'accession en Ligue 2 lors de la saison 2020-2021 a en effet nécessité une mise aux normes de l'infrastructure.

Enfin, plus d'un an après l'inauguration du stade, la ville de Pau n'avait toujours pas révélé son nom officiel[15].

Pau ville anglaise
Traité du Docteur Alexander Taylor

En dépit de la très forte empreinte historique anglaise et britannique à Pau à la Belle Époque, le football tarde à s'implanter en Béarn, contrairement à la France où les citoyens de Sa Majesté contribuent à la diffusion du ballon rond.

Pourtant, à la fin du XIXe siècle et après la bataille des Pyrénées, les riches Européens, et en particulier les Anglais affluent en masse à Pau et sur la côte basque. Ces touristes fortunés font de Pau l'une des destinations hivernales phares du tourisme thermal, afin de profiter des vertus curatives du climat béarnais et des eaux pyrénéennes. Dès 1826, les Anglais hivernant à Pau avaient créé le Cercle anglais, association de notables discutant de l'actualité de la ville, tout en pratiquant le golf et l'équitation. Ce Cercle existe toujours de nos jours dans ses locaux de la Villa Lawrence[16].

En effet, nombres de riches Britanniques, séduits par la beauté du site et la douceur du climat hivernal, se transformèrent en résidents fidèles, convaincus par le docteur Alexander Taylor et son traité de médecine publié en 1838 qui connait un énorme succès en Angleterre: « On the Curative Influence of the Climate of Pau, and the Mineral Waters of the Pyrenees On Diseases ». Taylor s'appuyant sur une méthode statistique de son invention, conclut que c’est dans la capitale béarnaise que l'espérance de vie est la plus longue[17],[18].

Palmarium du Palais d'Hiver de Pau en 1900

Ce dynamisme insufflé par les travaux du Dr Taylor provoque un âge d’or pour la ville au cours de la deuxième partie du XIXe siècle. Pau se transforme alors avec la construction de luxueuses villas, la création du parc Beaumont et l’inauguration du palais d’Hiver (palais Beaumont de nos jours), de palaces et d'infrastructures de transports publics (Tramway et Funiculaire à Pau et développement du réseau ferré en Béarn) avec en point d’orgue, la construction en 1899 de l’emblématique boulevard des Pyrénées, avec son panorama unique sur la chaîne pyrénéenne.

Le Football est alors en pleine essor en Angleterre, les Règles de Cambridge (ou Cambridge Rules en anglais), premières lois du jeu, voient le jour en 1848, avant d'être modifiée en 1863 à la création de la Fédération anglaise de football (Football Association).

Reine des Sports
Affiche des Chemins de Fer du Midi en 1930. Pau, Reine des Sports

Les hivernants, curistes et expatriés de la haute société britannique principalement, dont faisait partie le père d'Henry Russell, importent avec eux de nombreux sports en vogue à la Belle Époque et contribuent à la mode du Pyrénéisme[19].

Le polo, les courses d’obstacles et la chasse au renard sont alors très prisés dans la capitale béarnaise, le « Pau Hunt Drag » voyant le jour en 1840[20].

L’hippodrome du Pont-Long, créé en 1842 accueille le meeting de Pau qui devient rapidement le point culminant de la saison hivernale pour les parieurs britanniques[21]. Les courses de chevaux sont très anciennes en Béarn sur la plaine du Pont-Long, remontant à Gaston Fébus[22].

Les hivernants, souvent devenus résidents, menés par Lord Hamilton, les colonels Hutchinson et Anstruther, le major Pontifex et l'archidiacre Sapte fondent en 1856 le Pau Golf Club.

Inspiré du légendaire Royal and Ancient Golf Club of St Andrews en Écosse, le Pau Golf Club est le plus ancien de toute l'Europe continentale (en dehors des îles britanniques)[23]. Le parcours est conçu par la référence incontestée de l'époque William Dunn Sr, sur un site où l'on pratiquait déjà le jeu de mail sous le règne du roi Henri IV[24],[25]. Le mot caddie y aurait ainsi été inventé, à partir d'une déformation du béarnais capdèth, signifiant chef ou capitaine.

James Gordon Bennett Jr.

La réputation de Pau est alors bien établie dans le monde anglo-saxon, et la cité mérite alors ses galons de « Reine des sports », décernés par la plume de l'américain James Gordon Bennett junior dans le journal qu'il avait fondé, le New York Herald[26]. Homme d'affaires avisé et féru d'aéronautique, Bennett décrit la cité comme étant « le centre du sport mondial »Pau is the hub of the sporting world») et a ses habitudes dans les hôtels et villas fastueuses du boulevard des Pyrénées et du Quartier Trespoey[27]. Bennett exploite ainsi le boom de l'aviation en Béarn piloté par les frères Wright et Louis Blériot, qui attire les rois Alphonse XIII et Édouard VII en 1909 afin d'assister au premier vol de Wilbur Wright au-dessus de la plaine du Pont-Long[28].

Bennett passe à la postérité en donnant son nom à la Coupe aéronautique Gordon Bennett[29],[30]. Par ailleurs, la presse nationale et le quotidien sportif L'Auto en particulier écrivent des chroniques régulières sur les nouvelles du sport palois[31]

Le Lawn-Tennis était pratiqué à la Haute-Plante et à la plaine de Billère, sur les pelouses des luxueuses villas. En 1887, un groupe d’amateurs et de commerçants fait construire une salle semblable à celle de la « terrasse des Feuillants » dans le jardin des Tuileries[32],[33] Ce bâtiment historique est achevé en 1889, avec un plan identique au jeu de paume des Tuileries et une tribune supérieure pour le public comme dans les trinquets de pelote basque. Des tournois internationaux y sont organisés, attirant le gratin des joueurs de l'époque: Jacques Brugnon, George Lyttleton-Rogers chez les hommes ou Simonne Mathieu chez les femmes[34],[35]

En 1886, l'actuel stade Philippe Tissié est aménagé en vélodrome équipé de tribunes en bois[36]. Le « Véloce-Club Béarnais », fondé en 1883 s'installe dans les lieux au début du XXe siècle[37],[38],[39]. Officiellement inauguré le , ce complexe imaginé par Jules Antoine Noutary, futur architecte du stade de la Croix du Prince et de l'ancien hôtel de France, comprend un ensemble d'équipements avec un vélodrome, des terrains de lawn-tennis, de croquet et d'un jeu essentiellement béarnais: les quilles de neuf[40]. Le vélodrome est peu à peu délaissé au profit des courses sur route, et à partir de 1950, est graduellement transformé en stade municipal, en hommage au palois fondateur des Lendits scolaires et initiateur de la gymnastique suédoise en France[41].

Le Stade Philippe Tissié accueille désormais le sport scolaire et devient chaque année le cœur du circuit du Grand Prix automobile de Pau.

Enfin, les sports mécaniques ne sont pas en reste, pratiqués en Béarn depuis 1898, date de la fondation de l'Automobile Club basco-béarnais[42]. En 1901, c'est à Pau que le terme Grand Prix est employé pour la première fois pour désigner des courses automobiles[43],[44]. Le Grand Prix de Pau, né sous le nom de « Grand Prix du Sud-Ouest » en 1901, s'est forgé une solide réputation grâce à son circuit urbain, inchangé depuis 1935, considéré comme particulièrement difficile et relevé par de nombreux pilotes[45],[46]. Les pionniers des courses automobiles y ont couru: René de Knyff remporte en 1900 le Grand Prix de Pau avec sa Panhard munie de pneus Michelin à une vitesse moyenne de 70 km/h[42]. En 1949, Juan Manuel Fangio remportait le GP et lançait sa carrière en bouclant en tête 110 tours, soit 305 km[47]. Plus récemment, Lewis Hamilton, Sebastian Vettel, Romain Grosjean, Max Verstappen ou encore Esteban Ocon ont concouru à Pau avant d'atteindre la Formule 1[48].

Le Football mis de côté

Néanmoins, en dépit de cette anglophilie et de la promotion de sports d'origine britannique, aucun club de football ne voit le jour sous l'impulsion des citoyens de la couronne de Sa Majesté, comme ce fut le cas à Paris et dans le Nord de la France.

La pratique du « Football-Association » en Béarn et en Gascogne plus généralement reste confidentielle[49]. Le rugby, quant à lui, draine les foules dans son temple de la Croix du Prince[50],[51].

En conséquence, des joueurs de « Football-Association » béarnais, à l’image de Jean Batmale, milieu défensif de l'équipe de France aux Jeux olympiques en 1920 et 1924 doivent s'exiler en région parisienne ou en Bretagne pour pouvoir pratiquer ce sport, quasi-inexistant à l'époque dans les Pays de l'Adour[52].

Les « Coquelicots de Pau », équipe du Lycée de Pau, ne constituent une équipe de Football qu'en 1924[53].

Implantation durable du Rugby au XXe siècle

Coquelicots de Pau au début du XXe siècle

Si l'arrivée du football est tardive, l'implantation du rugby à XV à Pau et en Béarn est bien plus précoce, portée par les nombreux expatriés britanniques que compte la ville. En effet, avec Bordeaux, Pau est la seconde ville en dehors de Paris à accueillir du rugby. Dès 1890, les « Coquelicots de Pau », association sportive du Lycée de Pau, créée afin de disputer les lendits scolaires du Docteur Tissié, disputent des matches amicaux face aux « Montagnards de Bayonne » et à la « Pyrénéenne de Tarbes »[54],[55].

Joseph Peyré, l'écrivain béarnais « cap e tot » a porté le maillot des « Coquelicots de Pau »[56],[57].

Le premier club de rugby à voir le jour est le Stade Palois, fondé dès 1899[14].

Il en va de même dans la région des Pays de l'Adour, le rugby s'implante durablement[58],[59].

Les expatriés britanniques jouent un rôle majeur dans l'implantation de ce sport puisque l'Écossais J. J. Shearer œuvre pour le développement du rugby à Bordeaux et le Gallois Owen Roe à celui de l'Aviron bayonnais et du rugby à Bayonne[60],[61].

Tom Potter à Pau en 1912.

La Section Paloise, qui a abandonné la pratique de la barette promue par le Docteur Tissié en 1905 après avoir absorbé le Stade, se consacre alors au « Football-Rugby », futur rugby à XV. Le club, capitalisant sur l'afflux des hivernants, accueille des joueurs britanniques tels que les gallois Crockwell dès 1907 et Tom Potter, ancien officier de l'Army en provenance des Harlequins à partir de 1912[62].

L'arrivée de ces talents étrangers et le vivier de joueurs béarnais contribue à faire de la Section Paloise une place forte du rugby français, avec 3 titres de champion de France, un challenge Yves du Manoir et un titre en Challenge Européen[63].

Ce succès du rugby en Béarn et Gascogne s'explique également par l'antagonisme entre les patronages laïcs des abbayes laïques, largement représentés dans le Sud-Ouest et les patronages catholiques, qui a certainement contribué à favoriser la pratique du rugby. Protestant et aristocratique en Angleterre, le rugby français sera géographiquement occitan, politiquement républicain et laïc et sociologiquement non élitiste[64].

Ce contexte a favorisé l'émergence de véritables clubs de rugby, et non de patronages catholiques. Les républicains et anticléricaux se rangent derrière le ballon ovale, et l'implantation du football se fait plus sporadiquement[65].

Le rugby représentait donc certainement une forme de résistance face à l'Église Catholique, le Béarn ayant été historiquement une terre protestante, seul état protestant d'Europe du Sud avant l'annexion militaire de Louis XIII, qui ré-imposa la religion catholique comme religion officielle.

Enfin, l'impérialisme linguistique de la Troisième République, se traduisant par la politique de francisation forcée, provoqua un mouvement de défense du béarnais (voir Linguicide et Vergonha) dans cet ancien état indépendant, historiquement précurseur de la démocratie moderne[66].

Ainsi, le Béarn est à la Belle Époque une terre rebelle à l'État jacobin, farouchement éprise de liberté, que l'annexion à la France et l'affirmation des États-Nations a privé de son rôle clé transpyrénéen, expliquant sans doute en partie l'anglomanie de Pau à la fin du XIXe siècle[64].

Football et patronages catholiques

En Béarn, c'est la Ligue girondine de l'Éducation physique de Philippe Tissié qui a les faveurs des autorités, favorisant la barette puis le rugby. Les patronages catholiques vont progressivement s’organiser et développer leurs sections de gymnastique et d'athlétisme, puis de football, notamment à partir des années 1930[67].

La pratique du football à Pau est cependant attestée en 1902, date de la première partie de football disputée à la JAB de Pau, « patro » historiquement tourné vers la formation. Ce club, issu du patronage Saint-Martin a son siège au 29 Rue de Gontaut Biron, près du Parlement de Navarre (Pau) [68]. La JAB a formé de nombreux joueurs professionnels au XXe siècle, comme Jean-Michel Larqué, Jean-François Larios ou Dominique Vésir.

Pau - Patronage Ségure

C'est toutefois le Football-Association Bourbaki qui dispute la première véritable saison de football en 1904, et sera le club de football phare de la ville jusque dans les années 1950. Ce patronage est celui de la paroisse Saint-Jacques de Pau, qui a été fondé en 1888 par l'abbé Lafourcade[69]. Quelques années plus tard en 1896, le patronage acquiert un terrain situé au 8 rue Bourbaki à Pau et prend ainsi indirectement le nom de Charles-Denis Bourbaki, général natif de la ville connu pour avoir commandé l'armée de l'Est lors de la guerre de 1870[70]. L'Alerte Béarnaise, association du patronage de Ségure de Pau, s'essaie également au football à partir de 1908[71].

Les patronages font preuve d’éclectisme sportif, et outre la gymnastique et l’athlétisme, pratiquent également la barette et le rugby. Certains patronages poursuivent en effet la pratique du rugby, en dépit de la réticence de l'Eglise. Les patronages de Saint-Martin (JAB de Pau, puis Béarn Sporting Club), de Saint-Joseph (Lescar), de Sainte-Marie-d’Oloron, de l’Avenir Nayais ou des Papillons de Pontacq alignent encore régulièrement des équipes de rugby[72].

Toutefois, les pratiques sportives s'affirment avant la Première Guerre mondiale.

Le club majeur en Béarn, la Section Paloise, qui voit je jour en tant que section paloise de la Ligue girondine de l'Éducation physique de Philippe Tissié, se spécialise dès sa création en rugby, alors que l’Association Bourbaki, patronage religieux de la paroisse Saint-Jacques se tourne résolument vers le football[73].

En Béarn, et dans les Pays de l'Adour de manière plus générale, le football s'implante donc grâce au travail de l'Église et des patronages paroissiaux, reçoivent le journal de la fédération Les Jeunes [74]. Ainsi, la grande majorité des clubs de football historiques des Pays de l'Adour (Béarn et Gascogne, dont Landes, Armagnac, Bigorre ainsi que du Pays basque français) tirent leurs origines des différents patronages catholiques locaux[75].

En effet, l'Église catholique désapprouvait la pratique du « Football-Rugby », en raison des fréquents contacts entre joueurs, et militait pour le développement du Football ou du basket-ball. C'est ainsi qu'au début du XXe siècle, les catholiques béarnais, par l’action de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF), optent pour ces deux sports, le rugby étant jugé trop républicain et laïc[76].

Saint-Martin et Saint-Joseph de Jurançon continuent à jouer au rugby, mais dès 1908, Bourbaki, Ségure et Saint-Pierre de Jurançon abandonnent le rugby[77]. Cette opposition se reflète dans la presse locale, et le journal républicain l’Indépendant privilégie le reporting des résultats des organisations laïques alors que Le Patriote des Pyrénées met davantage en lumière ceux des patronages catholiques. La rivalité qui en découle se déplace sur le terrain du sport, et alors que le rugby se maintient dans les organisations laïques, le football devient le sport de prédilection des patronages locaux[78].

Le FA Bourbaki commencent à disputer des parties amicales face à d'autres patronages des Pays de l'Adour s'imposant face à la JA Biarritz et à la Vigilante de Bayonne[79],[80].

Années 1910 - découverte du Football-Association

À partir de 1910, le FA Bourbaki, section football de l'Association Bourbaki, continue son travail de propagande et dispute des matches face aux meilleures formations régionales, telles que l'International Club de Bayonne, composé de joueurs basco-espagnols, l'Étoile Sportive Montoise ou le Club Olympique Tarbais. Bourbaki affronte également les clubs locaux, tels que la Vaillante de Gelos[81]. À l'inverse, les rivaux de la JAB de Pau s'orientent déjà vers la formation des jeunes joueurs.

Ces patronages locaux restent cependant multisports, alternant entre l'athlétisme en hiver et les deux codes de football[82].

Le premier « Championnat d'Association de l'Union Pyrénéenne » est organisé en 1911 par « l'Union Régionale Pyrénéenne », organe local de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF), créé à Bayonne le [83],[84].

« L'Union Pyrénéenne » s'organise en deux groupes. Le « Groupe A » regroupe les provinces basques du Labourd et de la Soule, à l'exception de la Basse-Navarre. Le « Groupe B » englobe l'intégralité du Béarn, ainsi que la Basse-Navarre. Dix patronages participent à cette édition originale constitué de deux poules régionales, qui voyait s'affronter en finale les vainqueurs de chaque groupe, la finale étant remportée par l'Arin Sporting-Club Luzien face au FA Bourbaki[85].

Dans le « Groupe B », c'est le FA Bourbaki qui l'emportait face à « l'Alerte béarnaise » (ancien « patronage de Ségure »), l'Elan Béarnais, la Vaillante de Gelos et l'Avenir salisien[71],[86].

L'Arin avait remporté le groupe A (Pays basque & Landes), composé de l'Arin Sporting-Club Luzien, la Jeanne d'Arc de Biarritz, les Bleuets d'Hendaye, l'AS Les Chérubinots de Bayonne, la Vigilante et de l'Elan Boucalais[87],[88].

La finale s'est tenue le sur le terrain du Herré devant 400 personnes à Salies-de-Béarn, ville située à équidistance du Pays basque et de la capitale béarnaise[89]. L'arrivée tardive de L'Arin est à l'origine du coup d'envoi retardé, et les Luziens s'imposent sur le score de 2 à 1 (buts de Pouchoulou et Lacarra, contre un de Péninou), alors que l'arbitrage de M. Harismendy, originaire de Bayonne, est décrié[90].

L'Arin refuse toutefois de participer aux compétitions nationales, bien que la raison en reste inconnue[89]. L'équipe de l'Union Jurançonnaise rejoint le championnat à partir de 1912, remporté par les Bleuets d'Hendaye, qui s'imposent également l'année suivante en 1913, battant Bourbaki en finale[91],[92],[93].

Cette première édition est prometteuse et « L'Union Pyrénéenne » identifie une liste de patronages à solliciter dans l'optique d'une affiliation à l’Union[94].

Dans la région des Pays de l'Adour, c'est l'Étoile Sportive Montoise qui est le moteur de la diffusion du sport de « Football Association », s'inclinant en finale du championnat de France FSGPF sur le score de 6-1 le à Saint-Ouen, face à l'Étoile des Deux Lacs.

L'Étoile Sportive Montoise cherche à promouvoir le sport en délocalisant quelques matches de prestige au Stade de la Croix Du Prince, stade le plus cossu de la région, face à des adversaires tel que l'Athletic Club, de Bilbao le [95],[96].

À cette occasion, le journal Les Jeunes dans son édition du 21 février 1914 porte un jugement sévère quant aux progrès du football béarnais[97].

« Le Football Association ne compte qu’une minorité d’initiés dans la ville de Pau, et les quelques équipes de patronages qui y existent semblent ne devoir faire aucun progrès. Il n’est pas douteux cependant que ce jour-là, les amateurs de rugby ne sacrifient leur journée au ballon rond. La valeur des équipes antagonistes vaut en effet d’être retenue. L’Athletic Club de Bilbao, champion de la côte basque Espagnole, est actuellement grand favori du Championnat national de nos voisins. L’Etoile Sportive de Mont-de-Marsan par sa victoire, sur le Stade Bordelais, s’est classée au tout premier rang des teams du Sud-Ouest. »

 Les Jeunes, 21 Février 1914

L'édition 1913-1914 du « Championnat d'Association de l'Union Pyrénéenne » voit le FA Bourbaki s'imposer en finale sur le score de 2 à 1 face aux rivaux de l'Arin luzien le [98].

La Première Guerre mondiale vient cependant porter un coup sévère au développement du football en Béarn et en Gascogne, et Bourbaki perd un nombre important de joueurs tombés au champ d'honneur.

Ainsi, en 1917, lors de l'édition initiale de la Coupe de France de football 1917-1918, aucun club béarnais n'entre en lice. La présence régionale est assurée par les voisins de l'Étoile Sportive Montoise, finaliste du Championnat de France de football des patronages en 1916-1917, puis finalement vainqueur en 1917-1918.

Le , à l'occasion d'un match entre le « Club Olympique Tarbais » et le FA Bourbaki disputé au Stade de la Croix Du Prince, le quotidien local L'Indépendant des Basses-Pyrénées, fondé par Émile Garet estime que ce match sera « une bonne démonstration de Football-Association, encore peu connu dans la région » et qualifie le sport en ces termes[99],[100]

« Le Football-Association n'a pas encore connu à Pau les honneurs de la popularité. Le jeu, quoique moins passionnant et moins ardent que celui de Rugby, n'en demeure pas moins un excellent entrainement physique, tout plein pour les connaisseurs de finesse et de combinaisons. »

Albert Lille, gardien de la jeune équipe de Bourbaki s'illustre particulièrement[101].

Bourbaki accueille un second match amical de prestige au stade de la Croix Du Prince face au patronage des « Goélands de Biarritz », récents vainqueurs de la Coupe Joffre[102]. Si Bourbaki avait perdu en finale lors de la saison inaugurale, les palois emportent les deux éditions suivantes du « Championnat d'Association de l'Union Pyrénéenne » en 1917 et 1918, l'Arin Sporting-Club Luzien, ayant déclaré forfait[103]. « Goal: Lille; Arrières: Irionde, Cazaux; Demis: Carrère, Vigié, Prat ; Avants Josué (cap), Labenne, Ransy Garat, Turon » Le gardien de but, Albert Lille, aura une très forte influence sur le football palois[104].

Des « sociétés sportives » consacrées au « Football-Association » voit le jour durant la Première Guerre Mondiale, mais disparaissent rapidement, à l'image du « Club Olympique Association », basé à Pau[105]. Le COA disparaît peu après lors de cette même année 1917 après un total de 3 matches face aux « Goélands de Biarritz », la « Vaillante de Gelos » et « l'Etoile Sportive Saint-Joseph », illustrant la faiblesse de l'attrait du football en Béarn[106].

Années 1920 - création de la LSO
Les arcades du boulevard et l'ancien tramway de Pau

Les années folles voient la création de la Ligue du Sud-Ouest le à Bordeaux. Toutefois, de nombreux patros béarnais, basques et landais ne participent délibérément pas à ces championnats, en raison des longues distances de déplacements pour affronter les équipes du bordelais, préférant plutôt disputer des matches amicaux ou des compétitions de patronages locales. Le football peine cependant à capter l'attention d'un public plus large, le rugby ayant conquit en dictateur le Sud-Ouest [107],[108].

La Ligue procède à la création de trois districts le : Agen, Mont-de-Marsan et Périgueux[109].

Les clubs des pays de l'Adour obtiennent alors la création d'un district, indispensable afin de réduire les frais et distances de déplacements, empêchant la participation des patronages aux championnats de la Ligue[110]. Le district est basé à Dax, et la réunion se tient dans l'emblématique Café Dumas[111].

Le district est nommé District Landes-Pyrénées et sa création est annoncée dans les locaux de l'Étoile Sportive Montoise, alors le "porte-drapeau" du football des Pays de l'Adour[112].

Section Paloise Omnisport

La création d'un district « d'Association » est cependant perçue comme « courageuse » dans une terre dominée par les clubs de rugby locaux: Stadoceste tarbais, Section paloise, Aviron bayonnais ou US Dax[113]. Le premier club béarnais à s'affilier à la Ligue du Sud-Ouest est la Vaillante de Gelos le [114].

À Pau, le FA Bourbaki continue à disputer des matches amicaux, affrontant les Genêts d'Anglet, les Bon Gars de Bordeaux, Burdigala, le Stade Bordelais ou encore le Stade Tarbais[115],[116],[117]. Le football gagne en légitimité dans la région, si bien que la Section Paloise envisage la possibilité de créer une équipe de « Football-Association » en 1924[118].

Mr Pasquignon-Loubet

Émile Pasquignon Loubet organise à Oloron en 1919 sur le terrain de l'avenue de la gare, un match d'exhibition opposant le FA Bourbaki au Club français, des internationaux français Louis Mistral, Henri Viallemonteil, Glorieux, Mirwis et Margraff[119]. Pasquignon Loubet, s'il est un supporter invétéré du club de rugby de sa ville, le Football club oloronais, est également un ancien joueur du Club français[120].

Ainsi, Pasquignon Loubet prend à sa charge les frais d'organisation et consacre la recette aux mutilés de guerre du Haut-Béarn[121]. En cours de match, Pasquignon Loubet remplace le jeune gardien Ferré de Bourbaki et encaisse 3 buts. Le Club français s'impose face aux jeunes joueurs du FA Bourbaki sur le score de 5 buts à 1[122]. Le match est filmé par la Maison Pathé, pour ce qui est probablement le plus vieux match de football filmé en Béarn[123].

Durant cette même année 1919, Émile Pasquignon Loubet devient l'un des membres fondateurs de la Fédération française de natation.

La création d'une coupe regroupant quelques clubs du Sud Ouest, avec des clubs du Pays basque espagnol et d'Aragon est envisagée, puis abandonnée en raison de couts trop importants. Les discussions sont menées dans le cadre de « L'Union Pyrénéenne », avec le Racing Club de Irún, le Club sportif Fortuna et le FC Huesca[124].

Le Stade montois brille durant les saisons 1924, 1925, 1926, 1927, en éliminant notamment de la Coupe de France des équipes telles que le S.C. Nîmes, le C.A. Vitry, le FEC de Levallois, obtenant même le partage des points (3-3 avec le F.C. Cette, finaliste de l'épreuve en 1924), légitimant encore davantage le football dans la région[125].

Le premier club situé sur le territoire administratif de la ville de Pau à adhérer au district est le Football-Association Bourbaki le , statut qui permettra à ce club d'être la puissance majeure du football palois jusque dans les années 1950[114]. La JAB de Pau rejoint également le District le [114].

Toutefois, le développement du sport palois, et du football reste freiné par le manque de structures sportives dédiées[126]. Jean Batmale, milieu défensif béarnais de l'équipe de France aux Jeux olympiques en 1920 et 1924 s'est exilé en région parisienne puis en Bretagne afin de jouer au football, qui reste un sport confidentiel dans le Sud-Ouest[52]. Bourbaki, se sentant quelque peu à l'étroit dans le football béarnais, dispute des matches face à des équipes espagnoles, telles que le Deportivo Jaca en 1929 au Stade Bourbaki[127],[128].

Un éphémère « Football-Club Espagnol de Pau » ou « FC España » voit le jour en 1929 dans le quartier du Hédas, où est alors basée une importante communauté espagnole, essentiellement aragonaise[129]. Cette équipe compte alors dans ses rangs des joueurs ayant évolué des des clubs aragonais comme le Deportivo Jaca ou Huesca[130]. Le club fait alors une demande d'affiliation à « l'Union Pyrénéenne »[131].

Le FA Bourbaki et l'Arin Luzien restent les deux patros majeurs du département et entretiennent une rivalité naissante[132].

Années 1930 - des championnats d'Association en Béarn
Le Palais des Pyrénées dans les années 1930.

Au début des années 1930, la pratique du football en Béarn se confirme. L'Élan béarnais, atteint la finale de la Coupe de France des patronages en 1931, et perd 4 à 0 face au Creusot au Stade Élisabeth à Paris.

En 1931, la Ligue du Sud-Ouest, alors présidée par Roger Roujean, inaugure une nouvelle compétition à laquelle prennent part les clubs béarnais: la Coupe du Sud-Ouest.

La première édition est ouverte aux clubs affiliés à la Ligue, mais également aux patronages du Sud-Ouest reconnus par la Fédération, et aux clubs des Ligues avoisinantes (Auvergne, Centre-Ouest et Midi).Cinquante clubs participèrent à l'édition inaugurale de cette Coupe du Sud-Ouest en 1931, dont le patronage du FA Bourbaki, seul club béarnais en lice[133].

Le FA Bourbaki reste de loin le club phare du football palois et béarnais[134]. Dans les pays de l'Adour, les clubs majeurs sont toujours le Stade montois, l'Arin luzien et le FA Bourbaki.

Au niveau des infrastructures sportives, la ville de Pau reste en retard. Ainsi, en 1931 la demande pour la création d'un « Parc des Sports de Pau » porté par Charles Lagarde, ancien spécialiste du lancer du poids et de disque, sur le point de devenir président de la Section paloise, et Pierre Verdenal, jeune frère de Jean-Jules Verdenal et futur maire de Pau de 1937 à 1944 se fait de plus en plus pressante[135],[136].

En effet, la ville ne dispose pas d'installations sportives publiques, le Stade de la Croix du Prince et le Stade de Bourbaki étant privés, alors que le « Parc de la Gare » d'Henry Martinet (architecte du Parc Beaumont) est avant tout un vélodrome[137],[138].La ville est sous-équipée et souffre de la comparaison par rapport à d'autres préfectures de même dimensions et ne peut développer la pratique et l'éducation sportive des enfants de la ville, en dépit de l'héritage légué par Philippe Tissié[139].

Le championnat FGSPF district Landes-Pyrénées continue jusqu'à la création d'un district dédié aux patros des Pays de l'Adour[140].

Le district Landes-Pyrénées est scindé en deux le , afin de créer le district des Landes et celui des Basses-Pyrénées[141],[142]. Les clubs des Hautes-Pyrénées sont toutefois invités à rejoindre le district nouvellement créé des Basses-Pyrénées[141].

Le 19 juin 1941, l'Association Bourbaki, club phare du football béarnais, demande son rattachement à la Ligue du Midi, afin de poursuivre le développement du football en Béarn, pour des raisons de facilité de déplacement, ce qui lui ait refusé[143].

Bleuets de Notre-Dame de Pau (1920-1959)

Logo du Patronage des Bleuets de Notre Dame de Pau FC

Au début du XXe siècle, le quartier Mayolis, traversé par le « POM » (Chemin de fer de Pau-Oloron-Mauléon), et desservi par le tramway à vapeur de Pau, délimite l'expansion urbaine de la ville. Au-delà de l'actuel boulevard Alsace-Lorraine, débute la plaine du Pont-Long. Le quartier du Hédas voisin est lui le siège d'une importante communauté espagnole, et surtout aragonaise comme l'écrivain Celou Arasco. Peu d'entreprises font vivre le quarter à l'époque, mis à part Ganchou dans secteur du bâtiment, et Gaston Santé et son entreprise de déménagements[144].

La ville de Pau n'a longtemps compté que deux paroisses, qui correspondaient alors peu ou prou au Nord et au Sud de la cité : Saint-Martin et Saint-Jacques[145]. L'essor démographique et économique de la capitale béarnaise a la Belle Époque conduit à la création de nouvelles paroisses. En 1913, Monseigneur Gieure chargea l'abbé Raymond Campo de fonder la paroisse Notre-Dame, alors rattachée à celle de Saint-Jacques. L'église Notre-Dame de Pau d'inspiration Art déco, implantée au carrefour du boulevard Alsace-Lorraine et de la rue Emile Garet, est construite en 1921 au bord d'une propriété à usage agricole[146].

La paroisse Saint-Joseph est établie à l'Ouest de la ville, représentée par l'église Saint-Joseph de Pau construite entre 1913 et 1915, facilement reconnaissable par son style romano-byzantin. La paroisse est représentée par l'Étoile Sportive Saint-Joseph[147].

Le patronage catholique des Bleuets de Notre-Dame de Pau est officiellement fondé le par le curé Jean-Paul Ramonguilhem de la paroisse Notre-Dame de Pau, avec Gaston Santé, un entrepreneur de transports et un facteur Louis Delnaz[148]. Les couleurs choisies sont le Bleu et le Blanc, couleurs de la Vierge Marie et le siège du patronage est établi au 28 rue Castetnau, à Pau[148]. Les premières mentions d'activité de patronage dans les quartiers Mayolis et du Hameau remontent toutefois à 1904[149],[150].

Les Bleuets de Notre Dame, fondés juste après la Première Guerre mondiale, sont ainsi nommés car les bleuets sont les premières fleurs à repousser après un bombardement sur les champs de bataille[151]. Le patronage est donc voué à symboliser la renaissance et la reconstruction[152].

Le patronage est fréquenté par la jeunesse du quartier Mayolis (dont le futur ministre Edmond Michelet), quartier populaire de Pau, avec le Hédas[153],[154]. Le quartier Mayolis est devenu de nos jours le Triangle, réputé pour ses nuits festives[151].

En 1924, les « Bleuets » lancent le Challenge Charles Macé d'athlétisme, en souvenir du Gadzarts aux cinq victoires homologuées, qui est entré dans le cercle fermé des As de la Première Guerre mondiale après son décès en 1919 à l'âge de 21 ans[155]. Le trophée en bronze sculpté par Ernest Gabard est remportée la première année par la Section Paloise[156].

L’aéroclub du Béarn, le plus ancien de France, ainsi qu’une rue de Pau portent aujourd'hui le nom de Charles Macé.

Dans les années 1920 et 1930, le patronage offrait aux jeunes de ce quartier populaire la possibilité de pratiquer de nombreuses activités sportives comme le football, mais également de la musique, du théâtre, de la gymnastique, de l'athlétisme, ou du patin à roulettes[157].

Le Pau Football Club est issu de la scission avec le « patro » des Bleuets de Notre Dame de Pau en 1959.

Football aux Bleuets de Pau

La pratique du football est attestée dès 1920[158],[159]. Les Bleuets, à l'instar de nombreux autres clubs du béarnais, basques et landais disputent leur première saison complète en 1935-1936, à la création du District des Pyrénées[160],[152]. En effet, les distances de déplacement pour disputer les championnats de la Ligue du Sud-Ouest centrés sur Bordeaux encourageaient les clubs à se contenter de matches amicaux ou de compétitions de patronages locales.

La Seconde Guerre mondiale vient toutefois interrompre les activités football.

Montée en puissance avec Albert Lille (1950-1956)

Les Trente Glorieuses voient le « patro » béarnais commencer son irrésistible ascension, qui verra les Bleuets de Notre Dame devenir la puissance majeure du football béarnais, voire gascon jusque dans les années 1960.

Albert Lille (1899 - 1979), surnommé « Le Sorcier » , ancien gardien de but emblématique du FA Bourbaki dans les années 1920 est pompier et secrétaire général adjoint de la ville de Pau[104]. Lille devient vice-président de la section football des Bleuets de Notre Dame en 1945, à la Libération[161]. Lille avait auparavant abandonné ses fonctions en 1932 au FA Bourbaki, club phare du football palois, afin de rejoindre l'ambitieux patronage de la route de Buros, où il restera jusqu'en 1958[162]. Au FA Bourbaki, Lille s'est forgé une solide réputation de gardien de but dans les championnats de « l'Union Pyrénéenne », et occupe de nombreuses fonctions au sein du patro, comme arbitre ou moniteur de gymnastique[163],[164]

Les Bleuets avaient acquis en 1941 un terrain de 12 000 m2, situé chemin de Buros, afin de construire un stade destiné au football, le Stade des Bleuets, équipé de deux tribunes latérales. Cet emplacement était à l'origine un pré à vaches de la ferme Bernès, où les joueurs allaient se laver après les matches[2].

À cette époque, la ville de Pau ne possédait pas de terrains municipaux, un manque d'infrastructure qui n'encourage pas la généralisation du Football-Association[165].

Albert Lille a joué un rôle capital dans le développement du « patro » palois et du football en Béarn. Sous sa direction, les Bleuets se structurent et entament une irrésistible ascension parmi les divisions régionales grâce à une génération de joueurs issus du Quartier Mayolis.

Les Bleuets connaissent ainsi neuf montées en dix saisons, avec un final en apothéose et l'accession à la plus haute division amateur française, à une époque où la pyramide des ligues française était fermée[162]. Cette performance était d'autant plus remarquable que l'effectif était en grande partie composé de joueurs natifs de la ville, et plus spécialement du quartier Mayolis (le Triangle de nos jours)[162]. Cette accession en Division Nationale était venue consacrer l'excellent travail de formation mené par le patronage depuis plus de 10 ans[154].

Les Bleuets de Notre-Dame proposaient alors un football « à l'anglaise », physique et engagé, correspondant au caractère d'une ville où le rugby à XV règne en maître[166].

Le rôle majeur d'Albert Lille a été reconnu avec la pose d'une plaque au Stade des Bleuets[167].

« Si vous n'avez pas tout donné, vous n'avez rien donné. »

 Albert Lille

Albert Lille occupait des fonctions étendues au sein du club, de l'administratif au sportif, et se consacrait plus spécialement aux équipes de jeunes[168]. Lille a conduit son groupe aux titres de champions de l'Union Pyrénéenne, dans plusieurs catégories d'âge. Cette équipe confirmera en devenant champions de la Ligue cadets, puis champions de France FSCF juniors en face à la « Vigilante de Saint-Étienne » à Montpellier sur le score de 4 à 1, sur le terrain du Stade Olympique Montpelliérain.

Les Bleuets de Notre Dame de Pau succèdent aux voisins du FA Bourbaki au palmarès[169].

Au début des années 1950, ce groupe de joueurs prometteurs effectue enfin ses premiers pas en Ligue du Sud-Ouest.

Le , les Bleuets remportent le titre de Champion de Quatrième Série de Ligue du Sud-Ouest, battant en finale le Gallia-Club de Bordeaux sur le score de 3-1 en finale et obtenant ainsi la promotion en 3e série[170].

La saison suivante en 1951-1952, les Bleuets obtiennent le titre de Champion de Troisième Série de Ligue du Sud-Ouest et la promotion en Deuxième Série de Ligue du Sud-Ouest lors de la saison 1952-1953.

La saison 1953-1954 voit les Bleuets accéder à la Première Série de Ligue du Sud-Ouest.

Continuant sur sa lancée, les joueurs du quartier Mayolis obtiennent la promotion en Promotion Honneur de Ligue du Sud-Ouest même si le titre de champion leur échappe[171]. La montée est acquise à l'occasion d'une victoire sur Hagetmau par 2 buts à 1 le [172].

À l'issue de la saison 1954-1955, les Bleuets de Notre-Dame de Pau manquent de peu une cinquième promotion consécutive et l’accession en Division d'Honneur de Ligue du Sud-Ouest, antichambre de l'élite régionale. Le FA Bourbaki était alors le seul représentant du football palois à ce niveau.

À l'orée de la saison 1955 - 1956, Edouard Lassus, membre du club de longue date est promu entraîneur et les Bleuets de Notre-Dame de Pau accèdent pour la première fois en Promotion d'Honneur du Sud-Ouest en 1956[173].

À la suite de cette promotion, les Bleuets se maintiennent deux saisons à ce niveau, et le groupe de joueurs confirme les espoirs placés en eux en faisant bonne figure dans l'élite régionales amateur, à une époque où les ligues de football professionnel étaient fermées en France[174].

Les Bleuets terminent à la première place du championnat de Promotion d'Honneur de la Ligue du Sud-Ouest en 1956, et accèdent à l'élite régionale: le Championnat de Division Honneur de la Ligue du Sud-Ouest[175].

Classement
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Bleuets de Notre-Dame 25 17 11 4 2 50 22+28
2 Pauillac 19 16 8 3 5 34 31+3
3 Lacanau 19 17 8 3 6 34 32+2
4 Floirac 19 17 8 3 6 29 290
5 Talence 18 17 6 6 5 42 41+1
6 Blaye 16 16 5 6 5 33 24+9
7 Union Jurançonnaise 16 17 6 4 7 40 39+1
8 Audenge 14 17 5 4 8 43 42+1
9 ASPTT Bordeaux 13 17 5 3 9 30 39-9
10 SU Agen 8 17 2 4 11 20 51-31

Le patro phare du football béarnais (1956 -1958)

Au début de la saison 1956-1957, le patronage se structure et attire l’entraîneur hongrois Bela Herczeg, ancien joueur du MTK Hungaria FC et de clubs « professionnels » en France comme Montpellier, Sochaux, Grenoble, arrive en provenance de Hyères afin de succéder à Edouard Lassus au début de la saison 1957 - 1958[176]. En effet, une directive fédérale de 1957 impose aux Bleuets un entraîneur officiel. Par ailleurs vice-président, Albert Lille cède alors sa place sur le banc au Hongrois Bela Herczeg[154].

La Hongrie est à cette époque le pays dominant le paysage du football mondial, Ferenc Puskás et le Onze d'or hongrois émerveille le monde du football dans les années 1950, étant champion olympique en 1952 et finaliste malheureux de la coupe du monde de football de 1954.

Lors de la saison 1957-1958, le patronage du vice-président Lille et de l’entraîneur Herczeg obtient le titre de Champion de Division Honneur de la Ligue du Sud-Ouest en 1958 au goal-average face au Stade Montois, grâce à une victoire sur le score de 3 à 2 remportée face au Stade macaudais.[177],[178],[179]

Classement
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Bleuets de Notre-Dame 26 18 9 8 1 50 23+27
2 Stade Montois 26 18 11 4 3 28 16+12
3 FC Libourne 21 18 8 5 32 28 32-4
4 Macau 19 18 8 3 7 29 30-1
5 Camblanes 18 18 7 4 7 37 21+16
6 Élan béarnais 18 18 6 6 6 37 32+5
7 FA Bourbaki 17 18 6 5 7 26 37-11
8 Cubzac 17 18 6 5 7 12 28-16
9 Union Jurançonnaise 11 18 2 7 9 24 40-16
10 Arin Luzien 8 18 2 4 12 16 35-19

Au début de la saison 1958-1959, le patronage atteint donc la Division Nationale, le plus haut niveau du football français amateur. C'est une grande première pour le football béarnais, permettant aux Bleuets de prendre définitivement l’ascendant sur les autres clubs historiques du football palois : JAB de Pau, FA Bourbaki et l'Union Jurançonnaise.

Le groupe de joueurs était constitué autour du capitaine Pierre Lille, le fils d'Albert Lille. Huit joueurs sont issus du quartier Mayolis: Jean-Jcaques Rollin, Joseph Nougué, André Lamarque, Henri Escartin, Henri Lapique, Antoine Cazaubon, René Tardan.

Âge d'or des Bleuets en Division nationale (1958-1959)

Les Bleuets sont donc promus en Division Nationale, obtenant une honorable 6e place dans le groupe Sud-Ouest pour leur première saison à ce niveau, cimentant ainsi leur statut de « Pionniers » du football des Pays de l'Adour[162]. Le « patro » des Bleuets de Notre-Dame confirme également son statut de représentant phare du football béarnais.

La saison 1958-59 de la Division nationale est la 11e édition disputée sous forme de championnat annuel, qui constitue alors le premier niveau de la hiérarchie du football français amateur. La compétition est remportée cette saison-là par l'AS Saint-Étienne.

Classement
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 ESA Brive 33 24 0 0 0 0 00
2 RC Vichy 31 24 0 0 0 0 00
3 Limoges FC 27 24 0 0 0 0 00
4 SA Rochefort 27 24 0 0 0 0 00
5 Villenave d'Ornon 27 24 0 0 0 0 00
6 Bleuets de Notre-Dame 24 24 0 0 0 0 00
7 La Combelle CA 24 24 0 0 0 0 00
8 Girondins de Bordeaux 23 24 0 0 0 0 00
9 US Cazères 23 24 0 0 0 0 00
10 SA Thiers 22 24 0 0 0 0 00
11 Stade Rodez 22 24 0 0 0 0 00
12 CSA Brassac 15 24 0 0 0 0 00
13 Toulouse Football Club (1937) 12 24 0 0 0 0 00

L'engouement populaire est fort, et le match des Bleuets face à Brive en ouverture de la saison le attire même davantage de spectateurs que la Section paloise pour son derby face à l'Aviron bayonnais. Les derbys palois en Coupe du Sud-Ouest face au FA Bourbaki et à l'Union jurançonnaise suscitent également beaucoup d'engouement au niveau local[180].

Après avoir éliminé l'Aviron bayonnais, puis l'ogre du Stade Montois les Bleuets atteignent pour la première fois les derniers tours de la Coupe de France[181],[182].

Le , les Bleuets disputent un 64e de finale de Coupe de France 1958-1959 face aux Girondins de Bordeaux, qui évoluent à l'époque en deuxième division professionnelle, terminant à la 4e place et accédant à la Division 1.

Ce match, perdu 4-1 après prolongation devant 6 000 spectateurs au Stade Des Bleuets, aménagé en un temps record pour cette grande occasion, restera l'un des plus grands moments de gloire du club[183],[152],[184]. Le gardien Braneyre s'illustre particulièrement lors de ce match[185],[186].

Les Bleuets opposent aux Girondins un football «à l'anglaise », physique et viril avec huit joueurs issus du quartier[166]. De nombreux joueurs sont alors employés de l'usine Beverly, comme Fabrice Escartin ou Gérard Delmas, dirigé par José Bidegain.

Ce match a clairement mis en lumière le football en Béarn et son implantation à Pau, et dépasse le simple cadre des patronages locaux.


Vers la création d'un club de football

À la fin des années 1950, l'essentiel des équipes alignées dans les championnats de la FFF du district Pyrénées et des Pays de l'Adour sont des patronages, avec une vocation locale[187].

Toutefois, à l'issue de la saison prometteuse en Division Nationale 1958-1959 et de ce 64e de finale de Coupe de France face aux Girondins, le « patro » béarnais 100% amateur est tiraillé entre la nécessité de se structurer pour atteindre le haut niveau et l'orientation sociale du patronage catholique originel[188]. De plus la direction des Bleuets estime que le niveau atteint par les Bleuets en fait une institution représentative de la ville, et non plus un patronage de quartier.

Une lettre ouverte est publiée dans La République des Pyrénées le 13 mars 1959 appelant les volontaires à se faire connaitre auprès du journal pour « une politique d'orientation réfléchie ne détruisant pas ce qui est acquis »[189]. Les patronages historiques du football palois (JAB de Pau, FA Bourbaki) et béarnais (USM Arudy et Élan béarnais Orthez) sont alors priés de mutualiser les ressources et de créer un club de football représentatif de la ville.

« Il faut que ceux qui veulent aider les Bleuets et le football se constituent en un groupement autonome susceptible par son comportement de favoriser le plein développement de ce magnifique sport collectif. »

À l'issue de la saison 1958-1959, l’Évêché met en garde les joueurs, ceux-ci devront quitter le patronage ou renoncer à leurs indemnités.

Le , le « Football-Club de Pau » est officiellement fondé autour de l'équipe première Bleuets de Notre-Dame. C'est un divorce à l'amiable, les relations restant cordiales, et les équipes de jeunes et les bénévoles demeurent dans le giron des Bleuets[152].

Mis en sommeil pendant un an au niveau des seniors, les Bleuets repartiront ensuite au niveau régional.

Toutefois, au début des années 1970, afin de concurrencer le FC Pau, club nouvellement créé et désormais un rival sans concurrence locale, les Bleuets tentent une fusion éphémère de 1969 à 1972 avec le grand rival des années 1950, le Football-Association Bourbaki, avec René Lanusse en entraineur[190]. Cette fusion, censée permettre de reprendre l'ascendant sur la nouvelle entité dominante du football palois et béarnais, fera long feu, et les deux clubs reprendront leurs existences propres dans les ligues régionales du Sud-Ouest.

Les Bleuets de Notre Dame de Pau remportent toutefois le Championnat de France de football des patronages en 1976-1977[191].

De nos jours, les Bleuets de Notre-Dame continuent à exister au niveau régional et sont toujours résolument tournés vers la formation de jeunes joueurs. Le patronage a été le trait d'union entre un quartier populaire d'artisans au Sud du boulevard Alsace-Lorraine et un secteur d'habitats denses au Nord de l'axe.

Les Bleuets de Notre-Dame n'ont plus connu de division nationale et ont fêté leur 100 ans en 2020, et l'association omnisports a créé une section féminine les Bleuettes[192].

Fondation du Football-Club de Pau & ère José Bidegain (1959-1965)

Football Club de PAU (1959)

Conséquence immédiate de l'épopée des Bleuets de 1958 et de ce match mémorable de Coupe de France face aux Girondins, le public béarnais confirme son intérêt pour un football de haut-niveau à Pau, et dans l'ensemble des Pays de l'Adour.

Cette croissance organique du « patro » du quartier Mayolis provoque des tiraillements en interne. Ainsi, l’Evêché, à qui incombe la gestion du patronage des Bleuets de Notre-Dame désire désormais passer la main à un nouveau groupe de dirigeants à même de structurer un club sportif et de constituer une équipe représentative de la ville de Pau au niveau national.

En effet, la capitale béarnaise est en pleine expansion économique au début des années 1960, grâce à l’exploitation du gisement de gaz de Lacq depuis 1956.

Les regards se tournent alors vers le jeune et impétueux directeur commercial de la société Beverly, José Bidegain (1925-1999), qui emploie alors de nombreux joueurs des Bleuets de Notre-Dame parmi les 1 200 salariés de cette usine ultra-moderne à l'époque.

Le « Football-Club de Pau » est officiellement créé le 19 mai 1959 par José Bidegain, un homme féru de rugby. La conférence de presse inaugurale est tenue au « Majestic », emblématique restaurant de la Place Royale[188]. Afin de mettre en avant l'héritage des « Bleuets » et le parcours des « Pionniers » du patronage, la décision est prise de conserver les couleurs Bleu et Blanc, et surtout le slogan « Vaincre ou sourire »[193].

Le FC Pau est alors affilié à la Fédération française de football sous le numéro 501681[194],[195],[196]. Le siège de ce tout nouveau club de football est établi à l'Hôtel Beauséjour, situé sur le Boulevard des Pyrénées, où la jeune Agatha Christie a appris le français entre 1897 et 1898, avec sa nurse béarnaise Marie Sigé, qui lui aurait légué un accent béarnais[197],[198].

La situation du jeune club béarnais est toutefois précaire dès le départ. En effet, « Les Maynats » ne disposent pas de stade ni d'infrastructures sportives, même si les relations cordiales avec les Bleuets permettent de trouver un accord pour disputer les matches à domicile au Stade des Bleuets. Le plan de repli est le Stade du Hameau, dans sa configuration de l'époque destinée à l'armée et à la pratique de l’athlétisme (25 000 places, dont 1816 assises) à partir du [199].

José Bidegain, grand amateur de rugby est conscient de la popularité du ballon ovale et de la Section Paloise, et fait preuve de réalisme en limitant au maximum le nombre de matches se chevauchant avec les rencontres de Championnat de France de rugby à XV[200].

« Le Football Club de Pau veut offrir un cadre digne au football et à ses supporters. »

 José Bidegain

Le Football-Club de Pau devient donc un club de football représentatif d'une ville, et non plus une simple association sportive de quartier, devenant de fait le seul club du Sud-Ouest, à l'exception de Toulouse et Bordeaux, à évoluer dans les divisions nationales[200].

Le président Bidegain positionne d'emblée le Football Club de Pau comme la résultante du travail de formation mené par les « Pionniers » des « Bleuets » et l'ensemble des autres patronages de l'agglomération, afin de permettre à la ville de Pau de se mesurer avec des équipes de réputation nationale.

« Les Maynats » récupèrent la place des Bleuets en Division Nationale et axe le recrutement de l'équipe sur les bases de l'équipe ayant obtenu l'accession en Division Nationale, autour du capitaine Gégé Delmas, de Pierre Lanusse, de Bidegarray et du gardien André Braneyre, tandis que l’entraîneur en chef reste Bela Herczeg[201].

Organigramme[202]
Fonction Pays Nom
Président-directeur généralJosé Bidegain
Vice-présidentsCapitaine Rivière, CI du 18e RCP
Roger Cadet, notaire à Lescar
Secrétaire généralPierre Sassus Beuhorie
Directeur techniqueLucien Magendie
TrésorierAlbert Vogel

José Bidegain est né à Buenos Aires (Argentine) en 1925 au sein d'une famille souletine qui émigra à la recherche d'une vie meilleure, et qui revient en Béarn en 1936, date à laquelle son père créé une entreprise de fabrication chaussures[203].

Georges Bidegain, son père, avait en effet émigré en Amérique du Sud, à l'instar de nombreux basques et béarnais à la fin du XIXe siècle et au début du XXe[204],[205]. Bidegain père revient toutefois à Pau en 1910 pour faire ses études au Lycée Louis-Barthou, que la guerre interrompra. Bidegain se découvre une vocation pour le métier de la chaussure en Argentine. La réussite est rapide, mais le mal du pays le pousse à revenir à Pau en 1936, et créer une petite fabrique de chaussures employant dix personnes, rue de Liège, puis rue des Cordeliers, employant désormais une centaine de personnes.

Beverly restera une aventure familiale et Georges Bidegain constitue autour de ses trois fils l'équipe de direction qui assurera le remarquable développement de l'entreprise jusqu'au plan mondial avec l'inauguration de l'usine ultramoderne en 1957, parmi les plus modernes d'Europe[206]. L'inauguration se fait en présence de Gabriel Delaunay, ancien préfet de Pau et alors président de la Radiodiffusion-télévision française, lui assurant une diffusion nationale[207]. Georges Bidegain obtint le titre de chevalier de l'Ordre du Mérite National en 1966[208].

Beverly SA, qui a toujours obstinément refusé de travailler avec la grande distribution, est finalement liquidée en 2019, après avoir fait l’objet de plusieurs plans de licenciement[209],[210]. Beverly est resté intimement liée au FC Pau, de nombreuses AG du club se tenant dans les locaux de l'usine[211].

Industriel de gauche emblématique, José Bidegain est conseiller municipal du maire Louis Sallenave de 1953 à 1971 et devient PDG de Saint-Gobain[212]. Il incarne l'aile moderniste du Conseil national du Patronat français dont il est vice-président, et milite pour un meilleur dialogue avec les syndicats et crée l'association « Entreprise en progrès ». Figure du christianisme social, proche de Jacques Delors, Bidegain deviendra par la suite notamment président d'Action contre la faim de 1991 à sa mort en 1999, et intégrera le ministère de l'Industrie, sous le second gouvernement Rocard, afin d'inventer de nouveaux modèles d'insertion et de création d'entreprises[213]. José Bidegain décède en 1999 des suites d'un accident de voiture, et Serge July lui consacre dans Libération une nécro émouvante[214].

José Bidegain, industriel renommé, est également un sportif accompli. Outre le rugby qu'il a pratiqué au poste de deuxième ligne à l'ASOP (« Amitié sportive ouvrière paloise »), en devenant même président en 1956 et jusqu’en 1963, Bidegain était également un spéléologue émérite,[202].

Ainsi, il est volontaire pour se lancer à la rescousse de l'expédition du 14 août 1952 au Gouffre de La Pierre Saint-Martin. Lors de cette expédition de grande ampleur, à laquelle participait notamment Haroun Tazieff, Marcel Loubens fait une chute de 15 mètres au cours de sa remontée et trouve la mort dans la salle de La Verna[215].

Le gouffre et sa verticale de 320 mètres, la plus grande connue au monde à cette époque, restait très dangereux.

Cette opération de sauvetage de grande ampleur, relayée par la presse mondiale, est relatée par Tazieff dans son livre « Le gouffre de La Pierre Saint-Martin »[216]. Bidegain devient le héros de l'expédition.

José Bidegain est également le père du scénariste Thomas Bidegain[217].

Le jeune club du FC Pau est ambitieux, disputant des matches amicaux face aux voisins basques et aragonais de la Real Sociedad et du Club de Fútbol Jacetano en 1959 afin de jauger avant le début de saison[218],[219]. Les Palois s'inclinent face aux « pros » de la Real Sociedad de Andoni Elizondo sur le score de 6-2, après avoir ouvert le score et mené 2 à 0[220].

Pour sa toute première saison en tant que FC Pau, le club obtient la 7e place du groupe de CFA Sud-Ouest. Les Palois entament la saison par une défaite inaugurale au Stade des Bleuets face au champion sortant Brive le , puis se ressaisissent face à Limoges la semaine suivante, s'imposant sur le score de 2 à 1[221]. Le début de saison du nouveau club est en effet difficile, mais les Palois finissent par se ressaisir lors de la seconde partir de la saison[222].

Les affluences sont bonnes, le club jouant régulièrement devant plus de 1 000 personnes au Stade des Bleuets, qui fait l'objet de quelques modifications pour obéir à certains impératifs de la Fédération Française de Football[223].

  • Ajout d'une seconde entrée, permettant un accès plus facile et évitant les bousculades, les jours de grande affluence.
  • L'aire de jeu a été agrandie de 3 mètres dans sa largeur
  • L'entrée et la sortie des joueurs et des arbitres se fera par un souterrain passant au milieu et sous les tribunes principales.

La saison suivante, les anciens joueurs emblématiques de l'épopée des Bleuets de Notre-Dame sont toujours présents au club. L’entraîneur est toujours Bela Herczeg, le capitaine est « Gégé » Delmas, et Pierre Lanusse a raccroché les crampons pour occuper une fonction de secrétaire du club.

Le club se consolide et attire des joueurs confirmés, comme le milieu de terrain Joseph Brotons qui évoluera par la suite en Division 1 à l'OM.

Les Palois quittent alors le Stade des Bleuets s'établissent au stade du Hameau le [224],[225]. C'est en 1960 qu'a lieu le premier « derby palois » entre les anciens Bleuets et le FA Bourbaki, à l'occasion d'un match amical de fin de saison remporté par le nouveau club 3 à 0, actant définitivement le passage de témoin pour le porte-drapeau du football palois[226],[227].

Le stade du Hameau, inauguré le 9 octobre 1949 est alors le stade de l'armée, et se trouve 10 ans après son inauguration en grand besoin de rénovation, à la suite du déménagement de l'École Nationale d’Entraînement Physique Militaire (ENEPM).

« Les Maynats » remportent toutefois le match inaugural face au Sport athlétique rochefortais sur le score de 5 à 1, grâce à un schéma tactique en 2-3-5 et à la confirmation de la forme d'Altuzarra[228].

Ainsi, le club termine à la troisième place de son groupe en 1960-1961, à une époque où les ligues étaient fermées, sans promotion / relégation[229]. En Coupe de France de football 1960-1961, le jeune club palois élimine l'ancien club professionnel du Sporting Club de la Bastidienne, avant de chuter en 32e de finale face au SCO Angers[230]. Par ailleurs, le jeune André Altuzarra se construit une solide réputation et devient international junior en 1960 avant de partir tenter l'aventure professionnelle aux Girondins de Bordeaux.[231],[224]

En 1961, l'ancien capitaine René Lanusse conduit une liste dissidente et est élu secrétaire général du club[232]. Le FC Pau a procédé à une révolution interne, son assemblée générale constituant, en fait, un changement de régime. Deux listes s'affrontaient pour la conquête des places au comité directeur, la liste de Pierre Lanusse s'imposant nettement par 34 voix contre 22 pour celle de James Chambaud. Cette révolution s'est opérée sans heurt et José Bidegain conserve la présidence. Sur le plan sportif il est fortement question de deux départs: Altuzarra rejoint les Girondins en compagnie de Roger Lissarrague, un temps courtisé par le Stade français (football)[233].

Toutefois, les problèmes des infrastructures et du stade, qui allait marquer l'histoire de ce jeune club de football apparaissent dès 1963[234]. En effet, le club se voit obliger de migrer vers différents stades: le Stade de Bourbaki, le Stade des Bleuets et le stade du Hameau, en attendant la construction du Stade de l'Ousse des Bois, annoncée pour 1968.

Aucun de ces stades ne donne pleinement satisfaction pour la pratique du sport de haut niveau.

Au début de la saison 1963, l’entraîneur Bela Herczeg quitte le club pour tenter l'aventure professionnelle avec l'AS aixoise qu'il conduira jusqu'en Division 1, lors de la saison 1967-1968.

Herczeg est donc remplacé par Guy Paternotte pour la saison 1962-1963, ancien joueur professionnel de Ales et Bordeaux[235]. Paternotte ne reste qu'une saison au club, préférant s'investir au sein de l'AS Gabaston[236].

Le président Bidegain « déplore que le temps ne soit pas encore venu de fédérer les sociétés existantes pour ne former qu'un grand club » et se prononce alors en faveur de la fusion des forces vives du football palois, regrettant un manque de synergie autour du club[211].

La saison suivante, José Bidegain confie la responsabilité de l'équipe première à Joseph Lopez, ancien joueur professionnel de Nice, Perpignan et Amiens, qui fut déporté à Buchenwald pendant la Seconde Guerre mondiale. Celui-ci occupait précédemment le poste de sélectionneur du Maroc avant de prendre les rênes du club[237].

Dès , le maire Louis Sallenave avait annoncé aux dirigeants du club que le stade du Hameau serait mis à leur disposition durant 27 dimanches pour la saison 64-65, en attendant l'aménagement d'un stade sur les rives de l'Ousse des Bois destiné à la pratique du football[238].

José Bidegain, quitte ses fonctions de Président du club, ses occupations professionnelles ne lui permettant plus d'assurer la gestion du club au quotidien.


Les heures sombres (1964-1975)

James Chambaud, futur maire de Lons, est élu à la présidence du club le , José Bidegain conservant une fonction de président d'honneur[239]. Lors de l'assemblée générale de fin de saison 1964, la sonnette d'alarme est tirée car le club, sans infrastructures et avec des moyens limités, lutte  déjà  pour sa survie[240].

Le , « Les Maynats » accueillent en amical le Stade de Reims de Raymond Kopa au stade Bourbaki, pour une défaire sur le score de 7 à 3[241]. 1 500 spectateurs s'étaient déplacés.

En 1964, le maire Louis Sallenave évoque la mise à disposition des terrains situés chemin Micoulau (renommé depuis Avenue du Président Pierre Angot), sans que cela n'aboutisse[242]. André Altuzarra revient au club de ses débuts, et assiste l’entraîneur Jo Lopez dans sa mission de formation des jeunes[243].

En 1965, les recettes ne sont que de 600 000 anciens francs, alors que les dépenses se montent à 5 millions[244]

Le FC Pau rentre donc dans le rang, miné par les problèmes financiers et structurels en étant relégué dans les divisions régionales de la Ligue du Sud-Ouest en 1965, puis de nouveau 1969. Le problème du manque de stade destiné au FC Pau et à la pratique du football devient réellement préoccupant. Les recettes sont par conséquent faibles et le club peine à pérenniser sa position.

C'est dans ce contexte que James Chambaud est réélu à la présidence du club en 1966 et le club, faute d’infrastructures adéquates reste « un club nomade »[245],[246].

Lors de cette saison 1966, le jeune Paul Escudé se fait remarquer dans les équipes de jeunes et lance sa carrière au club[247]. Escudé confirme les espoirs placés en lui au poste de demi-aile et parvient à intégrer l'équipe de France Juniors[248].

En 1968, le FC Pau remporte le titre de Champion de la Ligue du Sud-Ouest 1967-1968, titre qui lui permet de remonter en CFA lors de la saison 1968-1969[249].

Le FC Pau accède ainsi au Championnat de France amateur de football 1968-1969, saison qui voit le départ de l'enfant prodigue Paul Escudé, qui poursuit sa carrière en rejoignant les Girondins de Bordeaux de 1969 à 1971. Malheureusement, lors d'une tournée internationale en Afrique du Nord, il se blesse gravement au genou. Cette blessure marque un tournant dans sa carrière et freinera considérablement sa progression, et le joueur ne sera finalement pas conservé par les Girondins[250].

À cette époque le maire de Pau Louis Sallenave brave régulièrement la dictature franquiste et (re)développe les relations avec la ville de Saragosse et l'Aragon voisin.

Ainsi, le FC Pau inaugure en grandes pompes le Stade de l'Ousse des Bois, stade qui devait durablement résoudre ses problèmes d'infrastructures, le face au Real Saragosse, finaliste de la Coupe des villes de foires en 1964 et 1966.

Ce match, disputé face à l'une des équipes les plus en forme d'Europe à l'époque, avec 7 internationaux espagnols, fut perdu sur le score de 11 à 2. Il était écrit que le bail du FC Pau au Stade de l'Ousse des Bois serait décevant[251]. Le FC Pau de James Chambaud est alors isolé sur la scène sportive paloise, les patros historiques ne reconnaissant pas la légitimité du nouveau club[252]. Gérard Forgues, l'ancien héros de la Résistance devenu Inspecteur de la Jeunesse et des Sports, livre au Président Chambaud un verdict sans appel[253],[252]:

« Le drame de votre club, ce sont les recettes et la solitude dans laquelle vous vivez. Les journaux vous ouvrent pourtant leurs colonnes. Je pense que vous n'êtes qu'une association sportive, pas encore un club inséré dans la vie d'une région. Votre famille se forme: le toit que va vous donner ce stade où on sera sûr de vous retrouver, doit permettre l'expansion de cette famille. Vos résultats ne sont bons que depuis une saison. Il faut aussi pour gagner les cœurs que vos joueurs sortent du cru, qu'on les connaisse et qu'on les aime. »

Construction & ambition sous la direction de Pierre Clède (1975-1981)

Pierre Clède, expert-comptable comme Claude Bez, reprend le club en septembre 1975 dans une situation sportive et comptable peu enviable. « Les Maynats » évoluent alors en Promotion de la Ligue du Sud Ouest pour deux saisons en 1975-1976 et 1976-1977[254]. Clède est transféré de l'Union Jurançonnaise, où il occupe le poste d'arrière central pour occuper la fonction de Joueur / Président, qui'il a occupé pendant 16 saisons, de 1975 à 1991.

Symbole du lent déclin du club, l'affluence moyenne se situe entre 150 et 200 personnes par match et le club ne compte plus qu'une dizaine de dirigeants[255]. L'élimination du Stade montois, alors leader de Division Honneur est alors considérée par la presse locale comme un exploit[256].

Le nouveau président reste toutefois ambitieux, puisque Pierre Clède déclare viser l'accession en deuxième division en moins de cinq saisons[257]. Arguant du fait que par le passé le public palois s'est mobilisé pour de belles rencontres et la nécessité de créer une locomotive pour le football dans une terre de rugby, Clède informe les présidents Fernand Sastre de la FFF et Leclerc de la Ligue du Sud-Ouest de ses intentions[258].

Pour ce faire, il compte sur le soutien financier de la municipalité et nomme Jean-Pierre Altuzarra, frère du regretté André Altuzarra, au club depuis vingt-deux ans au poste d’entraîneur.

Tout le monde à Pau veut renouer avec le lustre d'autan, cette époque par exemple où le FC Pau glanait les succès et les spectateurs applaudissaient aux exploits des Delmas, Fornané, des frères René et Pierre Lanusse, Escartin, Braneyre, Jamboué ou Angel et du capitaine Lille.

« Les Maynats » retrouvent finalement la Nationale IV au début de la saison 1978–1979, terminant à la neuvième place du groupe sous les ordres d' « Altu », Jean-Pierre Altuzarra.

La saison suivante, en 1980-1981 la légende montoise Jacques Foix, un des trois landais sélectionné en Équipe de France de football avec Joël Bats et René Petit, est nommée au poste d’entraîneur, et le club termine néanmoins dans le ventre mou en championnat[259]. C'est à cette époque que Foix lance dans le grand bain Bernard Laporte-Fray, Joel Lopez, Richard Allenda, pur produits du club béarnais[260]. Joël Lopez deviendra professionnel sous les couleurs de Bordeaux, Mulhouse et Thonon les-Bains.

L'affluence moyenne au Stade l'Ousse des Bois cette saison-là est de 2 401 spectateurs payants[261].

Paul Escudé, joueur formé au club et ancien international espoir parti tenter l'aventure professionnelle aux Girondins de Bordeaux, en provenance du Vélo Sport chartrain (football) revient à la maison[262].

Escudé entame dès lors son travail de formation des équipes de jeunes et marque le club de son empreinte indélébile[250]. Paul Escudé, a eu deux fils Julien, né le 17 août 1979 lors de son passage à Chartres, qui deviendra international et sera le premier joueur français a évoluer à l'Ajax Amsterdam, afin d'honorer la mémoire de son père[263]. Il est le frère cadet du tennisman Nicolas Escudé qui apportera le point décisif lors de la victoire en Coupe Davis en 2001.

« Joueur remarquable, d'une correction exemplaire, gentleman sur et en dehors du terrain, Paul Escudé honore le sport. »

 A. Bouscarel

Lors de la saison 1981-1982, le Football club de Pau confie à Paul Escudé la responsabilité de l'équipe première et lui-ci impose sa patte dès la reprise, avec « sérieux, discipline, rigueur »[264],[265].

Mais les problèmes financiers s'amoncellent, entraînant avec eux une baisse des résultats et de la fréquentation du Stade de l’Ousse-des-Bois.

Ère Paul Escudé & lutte pour l'accession en Deuxième division (1981-1991)

Les Maynatsde Paul Escudé, jeune entraîneur trentenaire terminent à la deuxième place dans leur Groupe de 4e division en 1983 et accèdent au championnat de France de Division 3 au début de la saison 1983-1984. Bernard Laporte-Fray et Joel Lopez brillent dans cette équipe sous les ordres de celui qui allait devenir l’entraîneur emblématique du club. Jacques Lavoignat revient au club en provenance de RC Fontainebleau.

Paul Escudé, dont les valeurs sont « Sérieux, disponibilité et valeur » est à la tête du club depuis 4 saisons et rage contre le manque de moyens du club, lui qui doit se résigner à laisser Angoulême et Bourges se disputer la montée en deuxième division, après avoir fait la course en tête durant l'essentiel de la saison.

Le football proposé par « Les Maynats » du FC Pau attire les foules, plus de 8 000 personnes assistent au stade de la Croix du Prince à la défaite des amateurs palois 1-0 en match aller de 32e de finale aller de la Coupe de France 1983-1984, face aux pros du Racing Club franc-comtois de Besançon où est prêté un jeune Bernard Lama[266]. En effet, le Stade de l’Ousse-des-Bois, classé en catégorie B, ne pouvait accueillir ce match. Le club envisage un temps de délocaliser à Tarbes, au Stade Maurice-Trélut, avant que les dirigeants de la Section Paloise ne donnent leur accord pour que le match se déroule à La Croix Du Prince[267].

Les Palois arrachent un résultat nul sur la pelouse des pros lors du match retour le , mais sont néanmoins éliminés[268].

Pour l'anecdote, ce fut Annie Cordy qui tira au sort la rencontre entre le FC Pau et Besançon[267].

« Avec les moyens des autres, on ne peut pas lutter de bout en bout. Nos performances à ce niveau relèvent quasiment de l'exploit. »

 Paul Escudé

Lors de la saison de Division 3 1984-1985, le Pau FC manque de peu la montée, cédant sa position de leader sur la fin de saison au Chamois niortais Football Club, malgré le retour au bercail de Dominique Vésir[269]. Le FC Pau avait cependant effectué la course en tête de son groupe pendant l'essentiel de la saison.

Lors de la saison 1984-1985, le club atteint de nouveau les 16e de finale de la Coupe de France[270].

La rencontre face à l'AS Nancy d'Olivier Rouyer, Bruno Germain et Rubén Umpiérrez, alors entraînée par un jeune Arsène Wenger, attire plus de 10 000 personnes au stade de la Croix du Prince pour une rencontre perdue 1-0[271],[272].

« C'est vrai qu'un match nul n'aurait pas été volé pour les Palois. Ils se sont créés les occasions les plus nettes. »

 Arsène Wenger

Paul Escudé, ce bâtisseur, réfractaire au marquage individuel, remodèle le club à son image et pousse pour la création d'un nouveau stade et d'un centre de formation, lui qui est passé à côté d'une grande carrière par la faute d'une blessure[273]. Escudé était réputé pour son football offensif et exigeant tactiquement et physiquement[273].

Joël Lopez dispute 30 matchs et marque 23 buts en Championnat de France de football de Division 3 1985-1986, permettant au club de décrocher la troisième place de son groupe.

Au milieu des années 1980, le président Pierre Clède milite pour la fusion des clubs historiques du football palois avec « Les Maynats » du FC Pau (Bleuets de Pau, FA Bourbaki & JAB de Pau), solution qui permettrait selon lui de répondre au manque de structures du football palois.

Toutefois, il se heurte à la résistance farouche des trois clubs à ce projet, que Clède accuse de lui rendre la tâche difficile[274]. En effet, le club formant le plus de joueurs de football à fort potentiel est sans conteste toujours la JAB de Pau, club de Jean Larqué, père de Jean-Miche Larqué et fervent opposant à toute tentative de fusion. Des joueurs tels que Dominique Vésir, Jean-François Larios ou Joël Lopez furent formés à la JAB de Pau par Jean Larqué et profitèrent de ses réseaux dans le football français[275].

En désespoir de cause, le président Clède doit revoir sa copie et se résoudre à abandonner ce projet de fusion des ressources du football palois, et se décide à modeler le club phare du football béarnais après l'AJ Auxerre et le Stade Lavallois, clubs issus de villes modestes ayant atteint le statut professionnel[276].

La saison 1987 voit Joël Lopez revenir au bercail, après avoir quitté le club en 1984 pour les Girondins.

Au cours de la saison 1988, le FC Pau investit de nouveau le stade de la Croix du Prince, le temps d'un match de Coupe de France, perdu face au Sporting Club bastiais[277]. Cette saison-là, le jeune milieu de terrain Xavier Gravelaine, prêté par le FC Nantes, est reconverti au poste d'attaquant par Paul Escudé et inscrira 20 buts lors de la saison de Championnat de France de football de Division 3 1988-1989.

Gravelaine dira que son prêt à Pau fut un tournant dans sa carrière, puisqu'il gagna en maturité et se prépara au monde professionnel[278].

« J'ai choisi Pau et le secteur Sud de la Troisième Division car j'ai ressenti le besoin de m’aguerrir au contact d'un football plus dur physiquement. »

 Xavier Gravelaine

En 1989, « Les Maynats » de Paul Escudé emmenés par un jeune Xavier Gravelaine et Hermann Kingue, international camerounais vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations de football en 1984, affrontent l'Olympique de Marseille à Aguiléra, lors des 32e de finale de la Coupe de France[279],[280]. Ce match se solde par une défaite 4-0 face à l'Olympique de Marseille de Papin, Huard, Sauzée et Allofs.

10 000 spectateurs assistent à ce match délocalisé à Biarritz, au Parc des sports d'Aguiléra disputé sous des trombes d'eau[281],[282],[283].

Les problèmes financiers du clubs ne sont jamais bien loin, et le maire André Labarrère doit de nouveau combler les déficits du club[284],[285].

Paul Escudé, le légendaire entraîneur palois est lâché par ses joueurs puis démis de ses fonctions à la fin de la saison 1989-1990, après 8 saisons consécutives aux commandes du club, qu'il aura contribué à structurer avec sa rigueur inégalable malgré la récurrence des problèmes financiers et le manque d’infrastructures adéquates[286],[287]. La rigueur et le professionnalisme d'Escudé étant parfois mal perçus par certains joueurs.

Escudé a laissé une trace indélébile, le club abandonnant un football à l'anglaise physique, pour adopter un style plus léché, porté sur l'offensive[288].

Escudé est remplacé par son ancien capitaine Robert Péré-Escamps, au club depuis 1975 et son arrivée de la Vaillante de Gelos, épaulé par Marc Lévy dans un rôle d’entraîneur/joueur[289].

Puis, à l'issue d'une nouvelle saison décevante, ce sera au tour de Jean Gallice de reprendre les rênes de l'équipe première lors de la saison 1990-1991. Le Pau FC n'évitera toutefois la descente en fin de saison que grâce à un penalty de dernière minute. Hervé Loustaunau, un des meilleurs buteurs de l'histoire du club, tire sa révérence en fin de saison[290].

L'affluence la plus basse est enregistrée à cette période (88 spectateurs payants), signe de l’extrême mauvaise réputation du déjà vétuste Stade de l’Ousse-des-Bois[291].

Le club a grand besoin d'un nouveau souffle[292].

Âge d'or sous la présidence Pitoun (1991-1993)

Logo FC Pau sous la présidence Pitoun

Le , le promoteur Alain Pitoun reprend les rênes du FC Pau, succédant à Pierre Clède. Il œuvre immédiatement pour le retour de la légende du club Paul Escudé au poste d’entraîneur[293],[294]. L'ambition affichée du club est une nouvelle fois d'accéder à la deuxième division, et le slogan du club devient « FC Pau, le foot avec passion » en lieu et place de l'historique « Vaincre ou sourire ». Le club palois troque alors ses couleurs jaune et bleu - celles de la vie de Pau également - pour les couleurs originelles des Bleuets de Notre-Dame : le ciel et blanc.

Alain Pitoun est l’un des hommes d’affaires les plus puissants de la cité royale. Pitoun avait réalisé son premier projet immobilier à l'âge de 22 ans, et était à la tête d’un petit empire de seize sociétés, avec des antennes à Bayonne, Biarritz, Saint-Jean-de-Luz et à Paris.

Pitoun sponsorise l’Élan Béarnais, le Grand Prix de Pau et surtout devient président du Football-Club de Pau[295].

Le contexte économique est morose[296]. Gilbert Pontacq, alors président de la Section paloise, fait part de son scepticisme quant à la capacité de la ville à supporter plus de deux clubs professionnels[297]. Pitoun, en homme d'affaires avisé, joue l’apaisement et tend la main à la Section[298].

Issu d’un milieu modeste et natif d’Oloron, Alain Pitoun était un véritable « self-made man ». Il se lance en 1973 dans le négoce immobilier et créé en 1977 son entreprise de promotion immobilière, la société Promo Sud Alain Pitoun. Elle connaît un développement faramineux et vaut à son créateur le surnom de « Rastignac de la pierre ». Les projets immobiliers poussent comme des champignons à Pau et sur la Côte basque. Le siège de l’entreprise est installé dans d’anciens locaux de l’hôtel Continental, avec sol en marbre et dorures au plafond.

L'arrivée de ce promoteur immobilier, très vite comparé à Bernard Tapie pour son goût du luxe, puisqu'il effectue certains déplacements en Ferrari, provoque un électrochoc dans le milieu du football palois. La ville et le Béarn entier envisagent désormais sérieusement la possibilité de voir le football professionnel arriver dans le Béarn.

Le président Pitoun, assisté d'un ex-joueur du club en la personne de Richard Allenda comme directeur sportif, effectue un recrutement quatre étoiles en attirant des anciens joueurs professionnels comme Claude Lowitz, Patrick Cubaynes, Slavko Radovanovic, Jean-Jacques Nono ou encore Pascal Plancque, Dominique Deplagne et l'international américain Billy Thompson en provenance du club américain du Los Angeles Heat[299],[300].

Thompson, joueur fantasque capable de dribbles époustouflants devient rapidement le chouchou du Stade du Hameau[301]. Patrick Cubaynes a fait partie de l'équipe de France vainqueur du Tournoi olympique à Los Angeles en 1984, battant le Brésil 2-0 au Rose Bowl de Pasadena devant 101 000 spectateurs[302].

Le « Football-Club de Pau » quitte alors le déjà vétuste Stade de l’Ousse-des-Bois, afin de retrouver le Stade du Hameau, 30 ans après un premier séjour sur courant alternatif durant les années 1960. Ce stade avait alors bien changé depuis sa construction en 1948, étant devenu entre-temps l'antre de la Section paloise en lieu et place du Twickenham béarnais, le vénérable stade de la Croix-du-Prince et ses tribunes en bois.

« Les Maynats » parviennent à atteindre les huitièmes de finale de Coupe de France lors la saison 1991-1992, éliminés par le SM Caen aux tirs au but.

Le club est ambitieux et fait parler de lui, grâce notamment à un public nombreux et fidèle, chose rare en France pour un club de troisième division. Sur le plan des affluences au Hameau, la saison en division 3 1991-1992 est en effet brillante[303]. « Les Maynats » enregistrent régulièrement des affluences de 6 000 à 7 000 personnes dans les travées du stade du Hameau, dans un Béarn fortement attaché au rugby à XV, pour assister à des matchs de troisième division. Les affluences enregistrées cette année-là, portées par une tarification attractive (15 Francs la place), n'auraient pas dénoté en Deuxième Division[303].

Le match face au favori pour la montée Niort le en ouverture de la saison attire ainsi plus de 6 000 personnes au stade du Hameau[304].

Alain Pitoun est ciblé par l'organisation séparatiste basque Iparretarrak à partir de l’année 1991. Ainsi, un incendie attribué au groupe indépendantiste basque détruit son yacht de 14 mètres, le « Shogun », qui prend feu au mouillage dans le port de plaisance de Larraldenia à Ciboure. Dans la nuit du 25 au , l’agence immobilière paloise d’Alain Pitoun, Promosud avait été dévastée par un attentat. En parallèle, le promoteur et président du Pau FC connaît d'importants déboires avec la justice et de graves ennuis financiers[305].

Toutefois, les résultats en championnat ne sont pas à la hauteur puisque le « Les Maynats » ne terminent qu'à une modeste 8e place en Division 3 1991-1992. Cette contre-performance est atténuée par un parcours brillant en Coupe de France, le club atteignant pour la première fois de son histoire les 8es de finale en avril 1992, éliminé aux tirs au but contre le Stade Malherbe de Caen de Xavier Gravelaine, à la suite d'un penalty manqué de Didier Rabat[306]. Les Maynats avaient précédemment sorti le Nîmes Olympique en Seizièmes de finale de la Coupe de France, là aussi à l'issue d'une séance de tirs au but.

Au début de la saison 1992-1993, Alain Pitoun nomme l'ancien libéro de l'Étoile Rouge de Belgrade et entraîneur du Stade Brestois Slavo Muslin, en remplacement du très estimé Paul Escudé sur le banc. Muslin rapporte avoir été convaincu par l'énergie de Pitoun[307].

La pré-saison est bonne, l'équipe s’imposant face aux Espagnols de l'Unió Esportiva Lleida et face à Tarbes[308]. Le groupe est revanchard et prétend plus que jamais à accéder à la montée tant désirée[309].

Grâce à ses réseaux, Muslin fait venir de nombreux joueurs prometteurs comme Aleksandar Jankovic, Franck Rolling ou Samuel Boutal.

Le FC Pau termine à la première place de son groupe de Championnat de France de football de Division 3 1992-1993. Mais cette année-là, contrairement aux éditions précédentes, le vainqueur du groupe n’accède plus automatiquement à la Deuxième Division, des barrages étant instaurés.

Dans le même temps, le président Pitoun se retrouve cerné par les problèmes financiers, même s'il les nie avec véhémence[310].

Outre ces ennuis financiers, les Palois ratent la montée en deuxième division lors de la dernière marche à Lyon-Duchère (2-1 après prolongation, but de Hervé Musquère, entaché d'une position de hors-jeu[311]) le , lors d'une défaite aussi suspecte qu'amère disputée devant 200 spectateurs seulement[312]. Le FC Pau accède néanmoins au Championnat de France de football National nouvellement créé.

La DNCG ayant refusé la demande de statut professionnel de La Duchère, ce club a été reversé en National 1 et le FC Gueugnon a été repêché en D2[313].

Cette saison-là, les Palois atteignent de nouveau les huitièmes de la Coupe de France de football 1992-1993, éliminés par l'AS Saint-Étienne de Joseph-Antoine Bell et Lubomir Moravcik.

Décadence et liquidation judiciaire (1993-1995)

Le Pau FC découvre néanmoins la saison initiale du championnat national.

Laurent Peyrelade meilleur buteur du groupe Centre Ouest avec 19 buts rejoint « Les Maynats » en 1993 en provenance de l'Étoile sportive aiglons briviste et Slavo Muslin conserve le poste d’entraîneur. Le club enchaîne néanmoins les matchs amicaux de pré-saison face à des adversaires prestigieux comme le RCD Espanyol de Barcelone, afin de créer une cohésion d'équipe entre les nouveaux arrivants Frédéric Viseux, José Dalmao, Bob Senoussi et le reste du groupe[314]

En Coupe de France 1993-1994, les palois éliminent l'AS Saint-Étienne de Laurent Blanc et Joseph-Antoine Bell en 32e de finale au stade du Hameau devant 15 000 spectateurs ravis et un seul béarnais déconfit en la personne de Jean-Michel Larqué, qui a bien du mal à accorder du crédit aux joueurs béarnais à l'issue du match[315],[316].

Les Palois sont toutefois éliminés au tour suivant par le FCO Charleville-Mézières.

Cependant, les problèmes financiers s'accumulent et le , les Palois battent le Sporting Club de Toulon sur le score de 4-0 et dès la fin du match, les joueurs se mettent en grève pour protester contre le non-paiement des salaires[317].

Ainsi, « Les Maynats » du président Pitoun et son recrutement clinquant pour la 3e division n'atteindront jamais la Ligue 2.

Cette fin de saison marque la fin de la présidence Pitoun, et ce dernier démissionne le criblé par les accusations judiciaires et contraint de quitter le club ciel et blanc à cause d'un passif de 220 millions de francs. 1993 est l'année noire du golden boy béarnais. Le , le tribunal de commerce de Pau prononce la mise en redressement judiciaire de quatorze sociétés puis, le , leur liquidation. Le placement en liquidation judiciaire est inévitable, prononcé le , puisque les joueurs professionnels ne sont plus payés et que le club afficherait un déficit comptable de quatre millions de francs[318],[319].

L'entraîneur Slavo Muslin quitte le club, afin de rejoindre les Girondins de Bordeaux à la fin de la saison 1994-1995, lassé des problèmes financiers et déçu de n'avoir pu obtenir la promotion tant désirée en Ligue 2.

Des voix s’élèvent à Pau pour questionner la viabilité du Football de haut-niveau dans la cité béarnaise, et de la survie de trois clubs professionnels: Élan Béarnais, Section paloise et FC Pau.

Gilbert Pontacq, président de la Section paloise, déclarait dès 1991 que la ville ne pouvait uniquement supporter que deux clubs professionnels[297].

Le « Football-Club de Pau » est officiellement liquidé le [3].

Nouveau départ (1995)

Logo du Pau FC en 1995, calqué sur l'ancien logo de Pau.

Le Football-Club de Pau renaît de ses cendre à la suite de la liquidation judiciaire grâce à un ancien gardien du club, en la personne de Bernard Laporte-Fray. Directeur d'une agence bancaire, il s'oriente aussi vers la gestion de deux EHPAD en Béarn, le Beau Manoir à Uzos et les Chênes à Artix.

Bernard Laporte-Fray était en effet le gardien titulaire lors de la saison de Division 4 1982-1983 où le FC Pau obtint la montée en Division 3, avec Joël Lopez en 10 et Robert Péré-Escamps en 6.

L'ancien gardien de but devient, douze ans après, président du Pau Football Club[320].

Le Pau Football Club est officiellement fondé le , reprenant les couleurs Jaune et Bleu de la ville de Pau. Deux projets sont alors en concurrence pour la reprise: celui d'un ancien joueur en la personne de Bernard Laporte-Fray et celui de l'ancien président du FC Pau de 1975 à 1991: Pierre Clède[321],[322],[323].

La maire André Labarrère estime, quant à lui que la ville de Pau peut accueillir trois clubs professionnels « Il y a de la place pour trois clubs de haut niveau à Pau. À la condition qu'ils soient bien gérés. ». C'est donc le projet de Bernard Laporte-Fray qui est retenu pour sauver le football de haut-niveau à Pau sous l'appellation « Pau Football Club » et non « Pau-Pyrénées Football Club », appellation portée par l'équipe Clède.

« Monsieur Cléde est un homme dé qualité qui a fait ce qu'il fallait pour le football à Pau, mais il fait partie du passé. »

 André Labarrère

« Les Maynats » repartent en mettant l'accent sur la formation de jeunes joueurs et la fin du vedettariat. L'ex-capitaine emblématique des années 1980, Robert Péré-Escamps, treize saisons au club, est nommé au poste d’entraîneur avec pour mission de maintenir le club en National 2 pour la saison 1995-1996, le club ayant été relégué administrativement la saison précédente. La masse salariale est divisée par 2, passant de 375 000 francs à 175 000. Frédéric Viseux, José Dalmao, Bob Senoussi et Pascal Plancque quittent le club, car la politique sportive du club change drastiquement.

« Mais attention, nous ne sommes pas des dirigeants en costumes trois pièces. Notre volonté c'est de sauver le club, pas de nous montrer ou nous faire valoir. Alors nous travaillons dès maintenant en équipe. Nous sommes une équipe de copains, et nous voulons retrouver les valeurs de notre sport. »

 Bernard Laporte-Fray

Le Pau FC écrit la première page de sa nouvelle histoire au stade du Hameau face au Dijon FCO, s'imposant sur le score de 1 à 0.

En 1997, le Pau FC offre sa première opportunité d’entraîneur à René Girard, dont la mission est de d'obtenir la promotion en National, et à terme, en Ligue 2.

Stabilisation, développement et échec René Girard (1997-2001)

Le Pau FC accède au championnat national nouvellement créé au début de la saison 1998-1999 sous la houlette de René Girard, ancien coéquipier de Joël Lopez lors de son passage aux Girondins de Bordeaux, après avoir obtenu la promotion depuis le CFA.

« Quand je suis arrivé au Pau FC, alors en CFA, je pensais que malgré la concurrence du basket et du rugby, la ville méritait un club de Ligue 1. »

 René Girard

C'est sous les ordres de René Girard qu'Edouard Cissé débute en équipe première, avant d'être transféré au PSG en contre la somme de 35 000 francs et un match amical disputé au Stade du Hameau[324],[325]. Ainsi, dans le cadre du transfert, le PSG affronte le Toulouse Football Club devant 7 000 personnes au Hameau, qui réservent à Cissé un départ chaleureux[326].

Malheureusement, les résultats ne suivent pas au niveau National et Girard démis de ses fonctions en , se plaignant alors de l'influence en coulisses de Richard Allenda et de ne pas avoir eu la main sur le recrutement, afin de conserver le buteur vedette du club Michel Sanchez[327]. Girard poursuit le club en justice[328].

Joël Lopez et Richard Allenda assure l'intérim et offrent aux Maynats une victoire face à l'Association sportive de Saint-Étienne en huitième tour de la Coupe de France[329],[324].

Pascal Plancque, ex-joueur du club qui avait terminé sa carrière chez les basques de l'Arin luzien en DH, succède alors à Allenda en [330].

Plancque guide le club jusqu'aux 8e de finale Coupe de France, éliminé par le Paris Saint-Germain. C'est le footballeur béarnais Jean-Michel Larqué, ancien entraineur du PSG, qui avait effectué le tirage au sort[331].

Avant ce match historique pour le club béarnais, Joël Bats avait auparavant mis en garde ses troupes, pas au mieux à ce moment-là, contre le « tempérament du Sud-Ouest », estimant que c'était « un match piège »[332]. Certains spectateurs présents au stade avaient effectués jusqu'à 4 heures de queue afin d'obtenir des places[333].

Ce match face au PSG fut disputé dans un stade du Hameau en fusion devant 15 000 spectateurs, et l'unique but de la rencontre fut inscrit par le capitaine de la Seleçao Raí[334],[335]. Pour les supporters du Pau FC, ce but est à jamais entaché d'un hors-jeu flagrant[336]. Le PSG aligne pour ce match une équipe expérimentée mais ne parvient à s'imposer que sur la plus petite des marges après prolongation[337].

L'enfant du pays et du club Edouard Cissé entre en jeu, remplaçant Laurent Fournier. Le match, tel que prédit par Bats, est particulièrement haché et se termine sur une « générale »qui se poursuit jusque dans les vestiaires[338].

L'essentiel est ailleurs, le Pau FC, équipe amateur (seuls Vacher et Rémy bénéficient de contrats fédéraux), a rendu le Béarn fier face à un adversaire bien supérieur, faisant preuve de « grinta » pour contrecarrer les plans des entraîneurs du PSG, Ricardo Gomes et Joël Bats (originaire de Mont-de-Marsan)[339]. Deux occasion de Girardot et Baylac aurait même pu lui permettre de l'emporter. Enfin, Les Maynats ont trois joueurs expulsés ce jour-là: Jacques Rémy, 73e ; Xavier Bécas, 113e et Laurent Vacher, 119e et estiment que l'arbitre ne fut pas à la hauteur de l’événement[340].

« On avait marqué notre territoire, on est dans le Sud-Ouest, la culture rugby, on savait que techniquement, on ne pouvait pas rivaliser, alors on a mis d'autres arguments ! »

 Denis Baylac

Ce match mémorable face au PSG, a permis de resserrer le groupe, qui obtient ainsi la montée en National, en remportant le groupe C de CFA lors de la saison 1997-1998[341],[342].

Par ailleurs, au cours de cette même année 1998, le Pau Football Club est endeuillé par la disparition soudaine d'une légende du club: Paul Escudé[343]. Un stade porte désormais son nom à Pau, inauguré par ses deux fils[344].

Au début de la saison 1999-2000, le Pau FC dispose désormais d'un budget de 6,5 Millions de Francs, permettant au club de rivaliser avec les grosses cylindrées de National et suscite un engouement croissant. Bernard Laporte Fray, est alors un jeune président, qui après les frasques passées, fait partie de cette nouvelle équipe de dirigeants qui a redonné une crédibilité à un club qui en manquait singulièrement. Mais en retrouvant la rigueur, les Palois n'ont pas perdu leurs ambitions pour autant. Le club est aux portes de la Division 2 et du monde professionnel jamais connu ici.

« Nous visons la D2 à moyen terme, mais si elle se présente cette saison, nous la saisirons. Car la D2, donc le professionnalisme, c'est le seul moyen pour nous d'asseoir nos bases et de renforcer nos structures de formation. Nous avons un gros potentiel en jeunes joueurs de talent que nous ne pourrons conserver que grâce à un centre de formation. On en a marre de se faire piquer tous les ans quatre à cinq jeunes joueurs ! »

 Bernard Laporte Fray

Le club lutte avec ses moyens, mais manque de structure puisque les Maynats ne peuvent effectivement pas proposer aux jeunes locaux un centre de formation, chasse gardée des structures professionnelles.

À cette époque, le partenariat signé avec les Girondins de Bordeaux est peu productif, et le Pau FC se tourne alors vers le Toulouse Football Club, ce qui se traduit par des arrivées de joueurs, dont Avezac.

Le béarnais Julien Poueys, passé par le centre de formation de Montpellier, vient relancer sa carrière au club en 1999[345].

Nouveaux remous, démission de Laporte-Fray et relégation en CFA (2001-2008)

En 2001, le club traverse une nouvelle période trouble à la suite de la condamnation de son président Bernard Laporte-Fray et de son directeur sportif Richard Allenda à de la prison avec sursis pour possession de cocaïne[346],[317],[347]. La présidence est un temps assurée par Jacques le Coadou, avant qu'un ancien joueur, Joel Lopez ne reprenne la main[348].

Le club confirme son orientation vers le football espagnol, en organisant un match amical au Hameau avec le Deportivo Alavés, récent finaliste de la Coupe de l'UEFA face au Liverpool FC, concédant un but en or contre son camp, après un match d'anthologie[349].

Au cours de la saison 2005-2006, le Pau FC, dirigé par Marc Lévy, de retour au club dans un rôle d’entraîneur, se fait prêter par le Lorient FC un jeune joueur du nom d'André-Pierre Gignac. Âgé de 21 ans, « Dédé » avait marqué huit buts en vingt matchs sous les couleurs des Maynats. Le club béarnais avait terminé 15e et s’était maintenu. Fidèle à sa réputation de bon-vivant, il s’intègre vite à l'équipe et propose notamment du saucisson dans le bus[350].

« Je n’oublie pas mes années de National et de L2. Aujourd’hui, c’est une force supplémentaire. Ce n’était pas facile de redescendre même si humainement j’ai passé des moments incroyables à Pau. Je n’ai pas eu que des hauts dans ma carrière et ça fait partie de moi. »

 André-Pierre Gignac

En 2002, le club continue de se structurer et nomme Jean-Marc Ferratge à la tête de la cellule de formation du club, avant de prendre les rênes de l'équipe première en 2003[351].

L'affluence moyenne se situe aux alentours des 1 500 spectateurs cette saison-là[351].

En coulisses, Jacques Le Coadou cède la présidence du club, fonction qu'il occupait depuis 2001 à Joël Lopez. Le club est en piteux état au niveau de la formation et n’intègre plus beaucoup de joueurs régionaux[352].

Le Pau Football Club s'est maintenu en National jusqu'à la saison 2007-2008, et une relégation en CFA pour la saison 2008-2009. Cette saison-là, David Vignes est nommé entraîneur le , à la place de Jean-Luc Girard dont il était l’adjoint.

Durant cette ultime saison de National, Joël Lopez dresse un constat sans concessions de l'état du football béarnais, qui, malgré 6 000 licenciés, manque de« culture footballistique », alors que les compétions et niveaux de jeu régionaux sont faibles, ce qui handicape le club pour la détection de talents régionaux[353].

Edouard Cissé, icone du Pau FC qui évolue alors au Beşiktaş JK, se propose de venir au secours de son club formateur et de revoir la structure en place[354].

« Je propose une manne financière, mais pas pour investir dans un panier percé. Je veux des résultats, je crois en cette ville qui mérite une équipe de Ligue 2. Or, aujourd'hui en National, le Pau FC se meurt et ça me fait chi*r. »

 Édouard Cissé

Enfin, à la suite de la signature de Tino Costa, le Pau FC noue une relation peu fructueuse avec le centre de formation argentin de Las Flores, ville dont est originaire Costa[353].

Le Pau Football Club (de 1998-1999 à 2007-2008), co-détenteur avec l'AS Cannes (de 2001-2002 à 2010-2011) du record de longévité en National, avec 10 saisons jouées consécutivement, est en grande difficulté sportive et financière[355].

L'ancien président Pierre Clède propose de reprendre en mains les destinées du club, dans l'hypothèse où Bernard Laporte-Fray se retirerait et abandonnerait ses investissements financiers. Alors âgé de 65 ans, Clède échoue dans son projet de reprise, lui qui souhaite acquérir le Pau FC pour l’euro symbolique[356].

« Je ne voulais pas d’un rôle de président à la Lopez mais je désirais devenir patron du club. J’ai rencontré à deux reprises Bernard Laporte-Fray qui détient 67 % du capital de la SASP. La deuxième fois, il était accompagné de Jacques Le Coadou et Joël Lopez. Le problème, c’est qu’il souhaite récupérer l’argent qu’il a injecté. Or, pour moi, les actions Pau FC qu’ils avaient achetées valent aujourd’hui zéro euro et zéro centime. »

 Pierre Clède

La critique de l'ex président Clède porte sur le fait qu'il considère alors le Pau FC comme « un club municipalisé », puisque le logo même du club est calqué sur le logo de la ville à cette époque. Le soutien de la ville est alors vital, mais Pierre Clède estime qu’il faut en diminuer l'importance et diversifier les financements du club.

Clède se dit prêt à injecter entre 500.000 à un million d’euros dans le budget du club afin de monter en Ligue 2. La descente en CFA qui se précise mettrait alors en danger le projet de « rebâtir en misant sur la formation »[356].

Rechute & championnat de France amateur (2008-2016)

Logo du Pau FC en 2009 sous la présidence de Joel Lopez.

« Les Maynats » sont finalement relégués en 2008-2009, et évolueront 8 saisons de rang en CFA, minés par des problèmes financiers et un manque d'infrastructures. Joël Lopez, alors président, change le logo du club pour revenir sur un blason plus proche de celui de 1959, mettant en avant l'appartenance à la ville dont le club porte les couleurs, et aux Pyrénées[4].

Malgré la relégation, David Vignes conserve son poste durant plus de deux ans, jusqu’au , date à laquelle l’élimination en Coupe de France à Sarlat (Division Honneur), puis la défaite à domicile contre Hyères, lui furent fatales.

Le club stagne et végète en CFA durant cette période. En 2010, la désaffection du public palois est marquée, se traduisant par des recettes au stade (entrées, buvette) et de sponsoring historiquement basse. Joël Lopez quitte la présidence du club pour rejoindre Evian, dont il deviendra président alors que le club est 16e de Ligue 1, en remplacement de Patrick Trotignon, révoqué[357].

Bernard Laporte-Fray reprend la présidence du Pau FC en 2010, neuf ans après l'avoir quittée en raison de procédures judiciaires, même s'il est toujours resté actionnaire principal[358]. Lors de sa prise de fonction il déclare : « Tout est à changer »[359].

Le budget est revu à la hausse, passant de 1 à 1,2 million d'euros pour aborder «un vaste chantier», destiné à faire remonter le club en Championnat National et viser la Ligue 2. Le Président Laporte-Fray entre en contact avec Edouard Cissé, qui déclare ne pas être « fermé à aider le club de son cœur. On s'est donné la saison pour entrer plus activement la saison prochaine »[359]. Cela ne se concrétisera pas, l'ancien joueur du Pau FC Edouard Cissé confirmant toutefois avoir voulu s'investir au sein du club[360].

« Avant, je voulais investir dans une autre entreprise, le Pau FC. J'ai tenté deux fois, mais ça n'a pas marché pour diverses raisons... »

 Edouard Cissé

David Vignes, de nouveau aux commandes du Club, est limogé début décembre 2010 après 3 saisons, après avoir pourtant été soutenu par son président[361],[362]. La presse locale évoque alors un retour de Pascal Plancque, avant que le choix ne se porte sur Didier Christophe[363]. Celui-ci quitte ses fonctions pour des « raisons personnelles » un mois plus tard, Jacques-Olivier Paviot assurant l'intérim[364].

Plusieurs entraîneurs sont alors considérés après l'éviction de David Vignes afin de reprendre les rênes de l'équipe première, dont Pascal Plancque, Christian Sarramagna ancien entraîneur des rivaux de l'Aviron bayonnais, Jean-Marc Pilorget ou encore Francis Tisiot, ancien gardien des Girondins formé aux Bleuets de Notre Dame[365]. C'est finalement Robert Buigues qui est nommé, devenant le quatrième entraîneur du Pau FC cette saison-là, aidant le club a terminé 3e de son groupe de CFA[366].

En 2012, le Pau FC frôle le dépôt de bilan une nouvelle fois, la mairie confirmant sa volonté de baisser sa subvention de 120 000 euros[367].

Toutefois, le footballeur béarnais le plus médiatique, Jean-Michel Larqué, comme son père dans les années 1980, se prononce contre le rapprochement des différents clubs palois sous une seule et même entité[368].

Dans une terre de rugby, le club éprouve des difficultés à survivre et peine à occuper les premiers rôles[369],[370].

Au début de la saison 2012-2013, le Pau FC réoriente sa politique de recrutement vers des joueurs locaux avec Julien Labat, Nicolas Cami, Hicham et Jamal M'Laab, Cazenave, Liade, Ayoub Ourch, El Assikri, Mandir (Pau), Jacques Leglib (Oloron), Bécas, Aigouy (Tarbes), Laplace-Palette, Mendivé, Lacrampe (St-Palais)[371].

« Les Maynats » assurent le maintien lors de la dernière journée, grâce à une victoire 5-4 à Béziers, après avoir été menés 4-1 à la 51e[372].

En 2014, lors d'un match à Grenoble, le président Laporte-Fray est sur le banc, l’entraîneur Laurent Strzelczak et l'adjoint Brahim Naimi étant tous deux suspendus[373].

Cette saison-là, Strzelczak est limogé et le club rappelle David Vignes[374].

Lors de la saison 2015/ 2016, le Pau FC réalise le meilleur début de saison de son histoire avec 7 victoires d'affilée et obtient la promotion en National le sur la pelouse de Carnoux-en-Provence[375],[376]. Les affluences repartent à la hausse avec notamment 3 500 spectateurs pour le match face à l'OM (B)[377].

Pau FC, En Dabán ! (2016-2020)

Néanmoins, « Les Maynats » retrouvent finalement le National six ans plus tard, lors de la saison 2016-2017, avec David Vignes aux commandes, terminant à la 14e place du classement, premiers non relégables[378].

Le Pau FC obtient son maintien miraculeusement lors de la dernière journée, grâce à un succès 3-0 sur le terrain de l'Union sportive concarnoise, bénéficiant du même coup des défaites du Club sportif Sedan Ardennes et du CA Bastia pour la saison de son retour en National[379].

Pour sa deuxième saison à ce niveau, le Pau FC commence la saison 2017-2018 avec pour ambition une nouvelle fois d'assurer le maintien le plus rapidement possible dans un stade du Hameau rénové à l'intersaison avant de prendre possession de son nouveau stade, entièrement destiné à la pratique du football[380],[381]. Les manquements en termes d'infrastructures sont toujours criants[382].

Quelques 2 500 spectateurs ont assisté à cette dernière du Pau FC face au champion du Red Star FC  auquel le public effectua une haie d’honneur  au stade du Hameau avant d'intégrer son nouveau stade destiné au football[383].

L’entraîneur David Vignes, malgré le maintien obtenu une année de plus en National, n'est pas reconduit[384]. La saison du Pau FC en National 2017-2018 marque l'émergence d'Aaron Boupendza, prêté par les Girondins de Bordeaux, qui termine la saison en position de 3e meilleur buteur, sans avoir tiré de penaltys[385].

La saison 2017-2018 est marquée par deux sorties du président Laporte-Fray, déclarant que « Aaron Boupendza doit être suivi mentalement » et « on a prévenu les Girondins que s'ils veulent en faire un grand joueur il doit être suivi mentalement »[386].

Enfin, à l'issue de la saison, le président Laporte-Fray fustige David Vignes, déclarant dans un communiqué :

« J’ai offert à deux reprises un contrat de travail ainsi que la possibilité à David Vignes - pourtant non-diplômé - de devenir l’entraîneur d’un club de National. Il n’y aura pas de troisième fois. Son choix de faire part à nos joueurs de ses états d’âme et de sa situation contractuelle alors que le maintien du Pau FC en National était loin d’être acquis est une preuve, s’il en fallait, d’un amateurisme certain. Je n’en dirai pas plus car mon intention n’est pas de nuire à la suite de sa carrière. Je lui souhaite d’ailleurs de poursuivre, cette fois-ci, au moins au même niveau. Le Pau FC va changer d’ère avec la livraison de son nouveau stade et d’un lieu de vie fédérateur. Il me faudra apporter un souffle nouveau et un patron dans le domaine sportif avec des méthodes de travail et de management qui, je l’espère, permettront à nos joueurs et au Pau FC dans son ensemble de progresser. »

 Bernard Laporte Fray

Cette décision et ce communiqué sont accueillis froidement par les supporteurs. Vignes de son côté, affirme qu'il aurait aimé continuer sa mission[387].

Enfin, avec neuf saisons à la tête du club, David Vignes établit un record de longévité, surpassant le règne de Paul Escudé[388],[389].

Le Pau FC entame sa troisième saison consécutive de Championnat de France de football National 1 2018 - 2019 en tant que seul représentant du football du Sud-Ouest de la France, avec un entraîneur italien aux commandes, Raffaele Novelli et l'ambition de monter en Ligue 2 en trois ans[390].

« Les Maynats » enregistrent les arrivées en prêt de Vincent Thill et de Quentin Boisgard. Thill devient le second luxembourgeois à porter le maillot palois après Alain Mendes lors de la saison 2001-2002[391].

Novelli est démis de ses fonctions en , remplacé par Bruno Irles, ancien défenseur puis responsable du centre de formation de l'AS Monaco et ex-entraineur du Sheriff Tiraspol[392]. Bruno Irles arrive donc le avec un contrat de trois ans et conserve ses fonctions au sein du Late Football Club et 19H30 Sport sur Canal+Sport.

En , c'est Dado Pršo qui vient prêter main forte à son ex-coéquipier[393].

À noter, lors de la 28e journée de championnat, le Pau FC aligne Vincent Thill lors de sa brillante victoire face au Football Bourg-en-Bresse Péronnas 01 remportée 4 à 0 lors de la 28e journée. Le Pau FC aurait commis une erreur administrative en alignant Vincent Thill, suspendu pour une accumulation de cartons jaunes. Thill, auteur d’un but et d’une passe décisive, n’aurait pas dû disputer la rencontre et Bourg-Péronnas porte réclamation, espérant obtenir la victoire sur tapis vert[394]. Ainsi, la Fédération Française de Football donne match perdu (0-3) pour avoir fait jouer Vincent Thill.

À l'issue de cette saison frustrante, puisque le club a longtemps été relégable avant de trouver un rythme de croisière qui lui aurait permis de jouer les premières places du classement, Quentin Boisgard et Vincent Thill sont nommés pour le titre de révélation de la saison. Auteur de 10 buts et 3 passes décisives, Thill est élu Révélation de l’année lors de la cérémonie de remise des Trophées du National 2018-2019[395].Thill figure également dans l'équipe-type de l'année[396].

Saison historique, òsca Noustes Maynats!

Le Pau FC commence la saison 2019-2020 sur les chapeaux de roue, figurant en seconde place du classement à la neuvième journée, avec l'avant-dernier budget de la division. Les pertes des deux joueurs majeurs prêtés la saison précédente sont compensés par de nouvelles arrivées en prêt. Cheikh Sabaly et Scotty Sadzoute, et Romain Bayard viennent complémenter l'équipe en place[397]. Le Pau FC, grâce au réseau d'un de ses anciens joueurs sénégalais Abdoulaye Niang (en), parvient à dénicher des talents prometteurs dans le championnat du Sénégal[398]. Yankuba Jarju, Moustapha Name, Lamine Gueye et Cheikh Sabaly rejoignant le club béarnais.

La saison s'annonce historique, puisque le club est leader à la trêve, avec seulement 2 défaites, chez son dauphin l'USL Dunkerque et à domicile face à la lanterne rouge Le Puy Foot 43 Auvergne. L'année 2020 sera peut-être l'année de l'accession au monde monde professionnel.

Avant la réception des Girondins de Bordeaux en 16e de finale de Coupe de France, l'idée du partenariat entre les deux clubs est relancée, confirmée par le vice-président du Pau FC Joël Lopez[399].

Le , dans un match décalé au jeudi soir pour des raisons de disponibilités du Stade du Hameau, les palois effectuent leur retour dans leur ancien antre. Ils s'imposent sur le score de 3 à 2 après prolongations face aux Football Club des Girondins de Bordeaux. Cette affiche attire 15 668 spectateurs au stade, battant le record pour un match de football datant de 1998 entre le Pau FC et le PSG.

Le tour suivant voit le Pau FC affronter le PSG dans un stade du Hameau comble en configuration football, soit 16 707 personnes. L'avant-match est marqué par les critiques de la presse parisienne envers l'état de la pelouse paloise, mais le public béarnais répond présent et 60000 demandes de billets sont formulées en ligne[338].

Le Pau FC s'incline sur le score de 2 à 0, avec une équipe largement remaniée dans la but de privilégier le championnat.

Cette saison historique est brutalement interrompu par la pandémie de Covid qui vient perturber la saison, alors que le club est leader et en position pour accéder à la Ligue 2 pour la première fois de son histoire[400].

Disposant de l'avant-dernier budget de Championnat National 2019-2020, Bruno Irles, avec pour adjoint Dado Pršo parvient à décrocher une montée historique en Ligue 2 2020-2021[401],[5].

La saison est tronquée par la pandémie de Covid-19 en France et le titre de Champion de National, compétition administrée par la FFF, ne lui est toutefois pas officiellement attribué, contrairement à la Ligue 1 et Ligue 2, compétitions gérées par la LFP[402].

Découverte du monde professionnel (2020-)

Dans l'euphorie de son accession historique au statut professionnel, le Pau FC se fixe comme objectif le maintien en Ligue 2[403],[404]. Avec un budget de 6,5 millions d'euros, le Pau FC est quasi-unanimement décrit comme le Petit-Poucet de la division[405].

« Ma première réaction est une réaction de bonheur. En fait c'est un rêve qui devient réalité. Cela fait 25 ans que l'on se bat pour obtenir cet échelon du football professionnel. C'était notre souhait. Notre objectif. Certains prennent l'autoroute avec de gros budgets, nous ce n'est pas le cas. Il a fallu prendre des petites routes de campagne pour se donner les moyens d'arriver à cette montée. Ce qui est un peu frustrant c'est de ne pas avoir poursuivi jusqu'au terme de la saison. Nous aurions aimé fêter avec notre public, nos partenaires, nos joueurs, notre staff. Communier avec tout le monde et fêter cela sur le terrain. Donc cette joie est mesurée par rapport à la période que traversons. Je crois qu'il faut rester humble. On aura l'occasion à l'avenir de pouvoir passer un moment tous ensemble. »

 Bernard Laporte-Fray

Les anciens « Maynats » du club, de Robert Péré-Escamp à Edouard Cissé se félicitent de la montée du club.

Bruno Irles annonce cependant son départ le au grand désespoir des aficionados du football béarnais, ainsi que celui de Dado Pršo[406].

Dans un communiqué, le Pau FC déclare remercier vivement Bruno Irles et Dado Prso pour l’ensemble du travail réalisé, soulignant « l’implication et le professionnalisme de son entraîneur au cours de son passage au sein du club et lui souhaite une belle réussite pour la poursuite de sa carrière d’entraîneur »[407]. Le chroniqueur Pierre Ménès déclare que cette décision relève de l'incompétence[408].

Le président Laporte-Fray estime que les conditions n'étaient pas réunies pour que Bruno Irles prolonge l'aventure[409].

« Le binôme Irles / Prso était très intéressant mais il ne pouvait plus fonctionner car Dado souhaitait prendre une année sabbatique. Bruno a apporté sa pierre à l'édifice mais je pense que sans Dado, on n'en serait pas là aujourd'hui. C'était le binôme ou rien. »

 Bernard Laporte-Fray

Didier Tholot rejoint le club avec pour ambition d'obtenir un maintien, et conserve l'adjoint Kamal Tassali, le préparateur physique Pierre Lamugue et l’entraîneur des gardiens Benoît Duval[410],[411]. Le club déclare souhaiter conserver l'ossature du groupe de joueurs qui obtenu la montée: Antoine Batisse, Moustapha Name, Quentin Daubin, Lamine Gueye, Abdourahmane Ndaye, auxquels il faut ajouter les anciens Louis Bury et Damon Bansais[412].

Le Pau FC perd néanmoins des joueurs clés comme Moustapha Name au Paris FC et Lamine Gueye au FC Metz.

Les premières recrues sont Victor Lobry, Alexandre Olliero, Ebenezer Assifuah et Anthony Scaramozzino. Erwin Koffi arrive en provenance de l'Anorthosis Famagouste, où a longtemps évolué un ancien des équipes jeunes du club, le béarnais Vincent Laban[413]. Par ailleurs, quatre jeunes joueurs sont intégrés au groupe pro: Elydjah Mendy, Corentin Chaminade et Paul Méliande[410].

Le Nouste Camp n'étant pas aux normes pour accueillir des matches de Ligue 2, le club travaille conjointement avec la ville afin de procéder à une mise à niveau des infrastructures pour un total de 4,5 millions d'euros[414]. Le premier objectif est d'augmenter la capacité d’accueil, de 1 500 à 4 144 places assises. D'autres améliorations au niveau de l'éclairage, de la vidéo-surveillance et de l'accueil des visiteurs s’avèrent nécessaires.

À l'occasion du match d'ouverture au Stade du Hainaut, l'ancien joueur du club Denis Miramon parcourt 1 600 km sur un vélo de La Poste pour assister aux débuts en L2 du Pau FC[415].

Le début de saison est laborieux, l'équipe étant fébrile, comme le traduit le nombre de penaltys concédés, et à la peine offensivement.

Toutefois, le club se fait de nouveau prêter le prometteur ailier sénégalais Cheikh Sabaly pour une saison supplémentaire, et Joël Lopez assure que le mercato du club est désormais bouclé[416],[417].

À la trêve de cette saison historique pour le club, l'équipe est relégable, à la suite d'une série de défaites[418]. Le club se sépare de son buteur gambien Yankuba Jarju et de Mamadou Kamissoko qui rejoint le Nea Salamina Famagouste[419].

Le président Laporte-Fray réitère sa confiance en Didier Tholot, et déclare rechercher trois joueurs d'expérience, un attaquant excentré et un buteur, ainsi qu'un milieu relayeur[418]. Mayron George, international costaricien,Souleymane Diarra, international malien, Mahamadou Dembélé, défenseur prometteur international des des moins de 20 ans et Cleilton Itaitinga rejoignent les rangs du club pour la deuxième partie de saison, afin d'obtenir le maintien[420],[421],[422].

Avant-dernier de la phase aller avec 14 points uniquement au 21 janvier, Didier Tholot maintient le cap, conforté par Lopez et Laporte-Fray[423]. Le Pau FC réalise une seconde partie de saison exceptionnelle, obtenant 30 points pour terminer la saison à une honorable 14e place[424]. Le maintien est obtenu le 12 mai 2021 grâce à un match nul face au Toulouse Football Club, empêchant la montée directe du club occitan en Ligue 1[425].

Pour sa seconde saison dans l'antichambre de l'élite, les Maynats conservent le très courtisé Victor Lobry, mais perdent néanmoins Mayron George, Souleymane Diarra et Cleilton Itaitinga.

Le président Laporte-Fray recrute Jovan Nišić, international serbe en remplacement de Souleymane Diarra, Samuel Essende pour suppléer l'international costaricien Mayron George et Djibril Djanessy pour pallier la perte de Cleilton Itaitinga.

Identité du club

Logos

Le blason traditionnel du club, révélé en 1959 à la création du FC Pau lors d'une conférence de presse tenue au « Majestic » sur la Place Royale, s'inspire de celui de la ville de Pau.

Ancien logo de la ville de Pau, de 1971 à 2006[426]

À l'exception de fort malheureuses aventures dans les années 1990 et jusqu'en 2009, avec des logos reprenant l'ancien logo de la ville et mettant en exergue la fontaine Alfred de Vigny située sur le Boulevard des Pyrénées, les Palois sont restés fidèles au logo d'origine[4].

Le blason actuel fait référence à la couronne d'Henri IV et au « Bèth Cèu de Pau » (Beau ciel de Pau en béarnais). Ce logo met en avant l'attachement envers la chaîne des Pyrénées, et plus particulièrement le Pic du Midi d'Ossau tel que vu depuis le fameux boulevard des Pyrénées de la ville de Pau[4]. Ce panorama unique a fait dire à Lamartine, figure majeure du romantisme en France:

« Pau est la plus belle vue de terre du monde comme Naples est la plus belle vue de mer. »

 Alphonse de Lamartine

La couronne illustre le fait que Pau est surnommée la « Cité royale » car la ville vit naître Henri IV, ou « Nouste Henric » pour les béarnais. La ville fut la capitale du Béarn, ancien État souverain, puis ancienne province française à la suite de son rattachement au royaume de France en 1620 après l'annexion militaire du Béarn, menée par Louis XIII, fils d'Henri IV.

Les Béarnais restent fiers du fait que Henri III, roi de Navarre après son couronnement qui le voit devenir Henri IV, aurait déclaré d'après Raymond Ritter[427] :

« Je donne la France au Béarn et non le Béarn à la France »

 Henri IV

Les supporters du club ont une nette préférence pour le logo historique et son dérivé de 2009 où le nom du club reprend les couleurs du Béarn, et continue à utiliser ce logo dans les communications de la STUP[428]. Dans un post Facebook, le Community Manager du club déclare en 2011 « ne pas comprendre le changement de logo »[429].

Couleurs

Le Pau FC arbore les couleurs jaune, couleur des armoires du Béarn et le bleu du « Bèth Cèu de Pau » présent sur les armoires de la capitale béarnaise.

Il faut noter que les couleurs originelles des Bleuets de Notre-Dame et du Football-Club de Pau étaient le bleu et le blanc. Enfin, un « Maynat », d'après Vastin Lespy, parfois orthographié « Mainat » ou « Maïnat » est un gamin en langue béarnaise[430].

Le slogan, hérité des Bleuets de Notre-Dame, est depuis 1920 « Vaincre ou sourire ».

Style de jeu

Le football pratiqué par les équipes paloises, depuis la création du patronage des Bleuets de Notre-Dame, a souvent été réputé pour être engagé, à l'image du football anglais, physique et engagé, correspondant au caractère d'une ville et d'une région où le rugby règne en maître[166].

Face au PSG en coupe de France 1998, Les Maynats ont ainsi trois joueurs expulsés lors de la rencontre[431].

Toutefois, Paul Escudé a profondément changé l'ADN du club, en prônant un football de possession lors de son retour au club en 1980-1981, d'abord en tant qu’entraîneur / joueur, avant de prendre définitivement la tête de l'équipe première et de marquer l'histoire du club au cours des neuf années suivantes[432].

Palmarès

Championnats nationaux

Note: * La saison est tronquée par la pandémie de Covid-19 et le titre de Champion de National ne lui est toutefois pas officiellement attribué[433].

Les titres en Ligue 1 et Ligue 2 sont toutefois attribués au PSG et au FC Lorient. En effet, le National est une compétition administrée par la FFF, alors que les ligues professionnelles sont gérées par la LFP[402].

Coupes

Le club ayant obtenu le statut professionnel après la disparition de la Coupe de la Ligue, il n'a jamais disputé cette compétition.

Personnalités du club

Présidents

Le tableau ci-dessous dresse la liste des différents présidents du club palois au cours de son histoire.

Présidents du Pau Football Club
Rang Nom Période
1 Albert Lille 1932-1958
2 José Bidegain 1959-1962
3 James Chambaud 1962-1975
4 Pierre Clède 1975-1991
5 Alain Pitoun 1991-1993
6 Albert Sadoun 1993-1994
7 Bernard Laporte-Fray 1995-2001
8 Jacques Le Coadou 2001-2004
9 Joël Lopez 2005-2010
10 Bernard Laporte-Fray Depuis 2010

Entraîneurs

Le tableau ci-dessous dresse la liste des différents entraîneurs du club palois au cours de son histoire. Depuis sa création en 1959, le Pau FC a été dirigé par 28 entraîneurs, soit une moyenne de 2 ans par entraîneur. Trois d'entre eux ont été entraîneurs à deux reprises (Paul Escudé, Marc Lévy et David Vignes) .

Les entraîneurs qui sont restés le plus longtemps en poste de manière continue sont Paul Escudé (9 ans : 1981-1990), et David Vignes (2007-2010 et 2014-2018). Seuls quatre entraîneurs ont enchaîné plus de trois saisons consécutives depuis la création du club: Paul Escudé, David Vignes, Jo Lopez et Jean-Pierre Altuzarra. Le Pau FC a par ailleurs connu trois entraineurs étrangers: le hongrois Bela Herczeg, le yougoslave Slavoljub Muslin et l'italien Raffaele Novelli.

Entraîneurs du Pau Football Club
Pays Nom Période
1 Bela Herczeg 1959-1961
2 Guy Paternotte 1962-1963
3 Joseph Lopez 1963-1969
4 Pierre Dussion[434] 1970-1971
5 Jacky Cornuel 1971-1973
6 René Lanusse 1973-1975
7 Jean-Pierre Altuzarra 1976-1980
8 Jacques Foix 1980-1981
9 Paul Escudé (1re) 1981-1990
10 Péré-Escamps / Marc Lévy (1re) 1990-1991
11 Jean Gallice 1990-1991
Pays Nom Période
12 Paul Escudé (2d) 1991-1992
13 Slavoljub Muslin 1992-1995
14 René Girard 1996-1997
15 Pascal Plancque 1998-1999
16 Joël Lopez 1999-2002
17 William Dymant 2002-2003
18 Jean-Marc Ferratge 2003-2004
19 Marc Lévy (2d) 2004-2006
20 Jean-Luc Girard 2006-2007
21 David Vignes (1re) 2007-2010
22 Jacques-Olivier Paviot 2010-2010
Pays Nom Période
23 Robert Buigues 2011-2012
24 Laurent Strzelczak 2012-2014
25 David Vignes (2d) 2014-2018
26 Raffaele Novelli 2018-2019
27 Bruno Irles 2019-2020
28 Didier Tholot 2020-
Nombre de saisons au club
Rang Saisons Pays Nom
1er 9 Paul Escudé
1er 9 David Vignes
2 6 Jo Lopez
3 4 Jean-Pierre Altuzarra

  Entraîneur du Pau FC 

Joueurs emblématiques

André-Pierre Gignac, probablement le joueur en activité le plus célèbre à avoir porté le maillot des Maynats.

Icône du club, Paul Escudé, en tant que joueur puis entraîneur, est incontestablement une des figures majeures du club, un gentleman qui inspirait le respect à ceux qui le côtoyèrent[435]. Père de Julien et Nicolas, la ville de Pau a inauguré un stade portant son nom après son décès en 1998[344].

Bernard Laporte-Fray, ancien joueur devenu président en 1995, est parvenu à délivrer sa promesse de faire accéder le club à l'échelon professionnel, là où ses prédécesseurs José Bidegain, Pierre Clède ou encore Alain Pitoun ont échoué.

Joël Lopez entre lui aussi dans la légende du club lors de cette entrée dans le monde professionnel. Lopez est indiscutablement l'un des personnages clés de l'histoire du club, ancien joueur puis entraîneur de 2000 à 2001, directeur sportif avant de reprendre la présidence du club jusqu'en 2010, lorsque le Pau FC évolue en CFA et se trouve en piteux état.

Denis Baylac, meilleur buteur du club avec 8 saisons avec le maillot palois, est une autre icône du club, souvent interviewé par les médias nationaux à l'occasion des matches les plus médiatiques[341]. Baylac, malgré des propositions de clubs professionnel tels qu'Istres ou Reims est toujours resté fidèle, très attaché à sa région[436].

Édouard Cissé, en dépit de riche carrière professionnelle, est resté profondément attaché à son club formateur, ayant tenu une chronique régulière sur le site internet après son transfert au PSG. Le nom de Cissé a été cité à de nombreuses reprises pour un poste dans l'organigramme du club. En 2021, des rumeurs d'un investissement de Cissé dans le club refont surface[437].

Dominique Vésir, formé à la JAB de Pau, a terminé sa carrière au club, en tant que capitaine, sous la houlette de Paul Escudé[438].

Plusieurs joueurs majeurs ont également porté le maillot des « Maynats » comme le milieu américain Billy Thompson, l'attaquant français Xavier Gravelaine, l'ivoirien Sékana Diaby, l'attaquant international André-Pierre Gignac, le milieu argentin Tino Costa ou plus récemment les internationaux camerounais Aurélien Chedjou & Dany Nounkeu.

Par ailleurs Claude Lowitz, Patrick Cubaynes, Slavko Radovanovic, Pascal Plancque, Aleksandar Jankovic, Frank Rolling ou bien Samuel Boutal ont tous évolué sous le maillot palois.

Pascal Plancque a par ailleurs lancé sa carrière d’entraîneur au club.

Depuis la remontée du club en National, Vincent Thill et Quentin Boisgard ont évolué au club.

En Ligue 2, Cleilton Itaitinga, Souleymane Diarra ou encore Mayron George ont portés le maillot béarnais.

  Joueur du Pau FC 

Nombre de matches disputés

L'ex portier palois Jacques Leglib est le joueur le plus capé sous le maillot du Pau FC avec 260 apparitions, suivi de près par Nicolas Cami avec 239 matchs.

Joueurs les plus capés[439]
Rang Nom Matchs Carrière au club
1 Jacques Leglib2601995 - 1998
2000 - 2013
2 Nicolas Cami2392002 - 2005
2009 - 2013
3 Julien Labat2271998 - 1999
2012 - 2013
4 Arthur Demirdjian1521996 - 1999
2002 - 2004
5 Vincent Di Bartolomeo1372003 - 2007

Nombre de buts inscrits

Le meilleur buteur de l'histoire du club est l'attaquant français Denis Baylac avec 59 buts. Le second Michel Sanchez avec 56 réalisations, puis Billy Thompson (soccer) avec 45 réalisations et Pierre Aristouy avec 36 buts.

Meilleurs buteurs[440]
Rang Buts Matchs Pays Nom Carrière au club
1 59 Denis Baylac[441] 1996-2001
2002-2003
2 56 41 Michel Sanchez 56 buts marqués, dont 12 doublés et 1 quadruplé 1994-1997
3 45 Billy Thompson 1991-1995
4 36 84 Pierre Aristouy 32 buts marqués, dont 6 doublés 2006-2009
5 30 153 Xavier Bécas 30 buts marqués dont 4 doublés 2006-2009
6 30 112 Nicolas Sartolou 30 buts marqués dont 4 doublés 2010-2011
7 27 93 Hicham M'Laab (en) 27 buts marqués dont 2 doublés 2010-2013
8 23 58 Madjid Bouabdellah (en) 23 buts marqués dont 3 doublés 2002-2005
2007-2008
9 23 Laurent Bedani 1996-2005
10 22 30 Seydou Koné 22 buts marqués, dont 1 doublé, 1 triplé et 1 quadruplé 2010-2011
11 20 46 El-Hadji Arona Niang (en) 20 buts marqués, dont 4 doublés et 1 triplé 2010-2012
12 19 Sretko Vuksanović 1999-2002
13 17 16 Jacques Rémy 1997-1998

Joueurs formés au club

Edouard Cissé, ici avec le maillot de L'OM.

Parmi les joueurs formés au club, Julien Escudé, fils de Paul Escudé, passé par l'Ajax Amsterdam et le Sevilla Fútbol Club est l'un des ex-palois les plus célèbres.

Un autre joueur de réputation internationale formé au club est l'ex-milieu international sénégalais Édouard Cissé. Natif de Pau, Cissé a depuis sa retraite de joueurs tenté à de multiples reprises de s'investir dans le club de ses débuts, et déclare que la ville mérite un club de Ligue 2[442].

Vincent Laban, fils d'un ancien joueur de la Section Paloise, a évolué en jeunes au Pau FC est devenu international chypriote en 2012[443]. André Altuzarra et Paul Escudé, internationaux juniors, ont tous deux été formés au club.

Parmi les joueurs en activité passés par le centre de formation, Adrien Rabiot, a évolué avec les équipes de jeunes du Pau FC avant de rejoindre le PSG[444].

Des joueurs professionnels confirmés sont passés par la cantera béarnaise, comme Gaëtan Belaud ou David Jaureguiberry ont également évolué en jeunes au Pau FC. Le club a également formé des joueurs pros tels que Michel Bensoussan, gardien de l'équipe de France vainqueur du Tournoi olympique à Los Angeles en 1984.

A contrario, d'autres joueurs nés à Pau ou en Béarn n'ont jamais revêtu le maillot du Pau FC.

Jean-Michel Larqué, qui débute dans le football au club de la Jeanne d'Arc Le Béarn de Pau et remporte le concours du jeune footballeur en 1964, avant de rejoindre l'AS Saint-Étienne en 1966 est sans doute l'exemple le plus célèbre[445]. Larqué est notamment réputé pour avoir souvent parlé de la JAB de Pau lors de matches qu'il commentait, souvent au détriment du club phare de sa ville natale[446],[447].

« Je suis avant tout jabiste. »

 Jean-Michel Larqué

« Il y a toujours eu une mésentente profonde entre la famille Larqué et le FC Pau. Jean Larqué n’a jamais bien vu que des joueurs de la JAB viennent au FC Pau et son fils Jean-Michel est parti sur la même voie. Durant sa présidence du District des Pyrénées-Atlantiques, il n’est jamais venu à un match du Pau FC. C’est comme tabou… »

 Pierre Clède

Enfin, il est possible de citer Julien Cardy, passé par la JAB de Pau et le FA Bourbaki, ou Francis Tisiot, ancien gardien du Football Club des Girondins de Bordeaux formé aux Bleuets de Notre Dame[448].

Les tennismen Nicolas Escudé Jérémy Chardy ont également évolués en jeunes au club[449],[450].

Enfin, Mathieu Lacome, ancien défenseur central du club est aujourd'hui « Head of Research & Innovation » au PSG, où il travaille à l'amélioration de la performance grâce au Big data et à l'Intelligence artificielle[451]. Mathieu Lacome avait auparavant été un des précurseurs de l'adoption du GPS et du Big data dans le rugby, en charge de l'analyse de la statistique pour le XV de France[452],[453].

Effectif professionnel actuel

Effectif professionnel du Pau Football Club de la saison 2021-2022 au 7 juillet 2021[454]
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[note 1] Nom Date de naissance Sélection[note 2] Club précédent
1 G Olliero, AlexandreAlexandre Olliero 15/02/1996 (25 ans) FC Nantes
30 G Bertrand, BenjaminBenjamin Bertrand 24/06/1992 (29 ans) Francs Borains
8 D Dembélé, MahamadouMahamadou Dembélé 10/04/1999 (22 ans) France -20 ansESTAC
26 D Evan's Allan, Jean LambertJean Lambert Evan's Allan 17/12/1998 (22 ans) FC Crotone
3 D  Boto, Kenji-VanKenji-Van Boto 07/03/1996 (25 ans) AJ Auxerre
17 D Batisse, AntoineAntoine Batisse  13/01/1995 (26 ans) Chamois niortais
20 D Bury, LouisLouis Bury 10/07/1995 (26 ans) Formé au club
7 D Koffi, ErwinErwin Koffi 10/01/1995 (26 ans) Côte d'Ivoire -20 ansOlympiakos Nicosie
4 D Kouassi, XavierXavier Kouassi 28/12/1989 (31 ans) Côte d'IvoireNeuchâtel Xamax
5 M NDiaye, AbdourahmaneAbdourahmane NDiaye 31/12/1996 (24 ans) Génération Foot
6 M Daubin, QuentinQuentin Daubin 03/07/1995 (26 ans) Chamois niortais
19 M Lobry, VictorVictor Lobry 16/06/1995 (26 ans) US Avranches
10 M Nišić, JovanJovan Nišić 03/03/1998 (23 ans) SerbieFK Voždovac
21 M Beusnard, SteeveSteeve Beusnard 27/06/1992 (29 ans) Gazélec Ajaccio
22 M Méliande, PaulPaul Méliande 01/01/2002 (19 ans) Élan béarnais
12 A  Sylvestre, EddyEddy Sylvestre 29/08/1999 (22 ans) Standard de Liège
9 A Armand, RomainRomain Armand 27/02/1987 (34 ans) Paris FC
18 A Assifuah, EbenezerEbenezer Assifuah 03/07/1993 (28 ans) GhanaLe Havre AC
11 A Dianessy, DjibrilDjibril Dianessy 29/03/1996 (25 ans) Fortuna Sittard
29 A Essende, SamuelSamuel Essende 30/01/1998 (23 ans) US Avranches
28 A Gomis, DavidDavid Gomis 21/12/1992 (28 ans) Clermont Foot
24 A Naidji, ZakariaZakaria Naidji 19/01/1995 (26 ans) AlgérieParadou AC
Entraîneur(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Pierre Lamugue
Entraîneur(s) des gardiens
  • Benoit Duval
Kinésithérapeute
  • Florian Pannetier
Médecin(s)
  • Christophe Coste

Légende

Équipe réserve

L'équipe réserve, entrainée par Laurent Strzelczak, évolue en « Régional 1 », depuis sa relégation de National 3 2019-2020[455].

Équipes de jeunes

  • U6/U7
  • U8/U9
  • U10/U11
  • U12 – Niveau district excellence
  • U13 – Niveau district élite
  • U14 – Niveau R1
  • U15 – Niveau R1
  • U16 – Niveau R1
  • U17 – Nationaux
  • U18 – Niveau R1

Section féminine

À l'initiative du regretté Rafa Macias, éducateur réputé et formateur reconnu, qui dresse le bilan d'une augmentation constante du nombre de jeunes filles au sein des effectifs du club, la section féminine voit le jour en 2014, forte de 80 jeunes filles et femmes au début des années 2020.

L'objectif fixé est d'obtenir le statut professionnel en 2025[456].

Structures du club

Nouste Camp

Le Pau FC dispose depuis le 14 septembre 2018 d'un stade destiné au football, le Nouste Camp d'une capacité de 4 031 places assises, après sa rénovation de 2021. Le Nouste Camp vient régler des problèmes chroniques d'infrastructures pour le club et l’ensemble du football palois[457]. Le Pau FC partageait en effet le Stade du Hameau avec la Section Paloise, depuis l'abandon du stade de l’Ousse-des-Bois. Ce partage avait des conséquences néfastes sur la vie du club, qui ne pouvait s’approprier les lieux et rassembler sur un même site toutes ses équipes.

Toutefois, le Nouste Camp, même s'il représente une avancée considérable pour le football béarnais, est un stade modeste, offrant la plus faible capacité d'accueil du championnat de National 2019-2020 (la moyenne se situant à 7 612 places assises). De même, après la rénovation de 2021, le Nouste Camp et ses 4 144 places assises sont la plus petite enceinte de Ligue 2 2020-2021, la moyenne se situant à 16 628 places assises.

C'est la raison pour laquelle ce stade est critiqué par le vice-président et légende du club Joël Lopez[458].

« A Pau, le football a toujours dû se contenter de très très peu, on est dans la continuité. Ça démontre la considération que l'on a pour notre sport ici. Aujourd'hui très bien, on a un stade, cela n'a jamais été fait avant, mais c'est un complexe de niveau régional. Une tribune avec trois côtés en butte de terre, pour moi ce n'est pas un stade. »

 Joël Lopez

Anciens stades

La Pau FC a disputé ses matches à domicile dans de nombreux stades de la ville de Pau au cours de son histoire.

Stade des Bleuets

Le FC Pau a disputé ses matches à domicile dans ce stade de 1959 à 1968, aussi appelé « stade de l'avenue de Buros »[459].

Avant 1959, le Pau FC, alors connu sous le nom de Bleuets de Notre-Dame évoluait également au stade du 21 de l'avenue de Buros[152].

Le « patro » des Bleuets avait acquis en 1941 ce terrain de 12 000 m2 situé chemin de Buros. Cet ancien pré à vaches était doté d’une ferme, la ferme Bernès, faisant office de vestiaires.

Le stade possédait alors deux tribunes latérales, inaugurées en 1953 et rénovées à la hâte pour le 64e de finale de Coupe de France 1958-1959 disputé face aux Girondins de Bordeaux[460].

Ce stade historique du football béarnais a été rénové en 2019, dans le cadre d'une réhabilitation d'envergure du quartier Saragosse à hauteur de 137 millions d'euros[461]. Ainsi, la tribune principale du stade est détruite en , alors que la surface de jeu est dotée d'une pelouse synthétique. La capacité d'accueil du stade est désormais de 220 personnes[462].

Enfin, une stèle rendait hommage à la légende du « patro » Albert Lille, sans que l'on ne sache si celle-ci a été conservée lors la rénovation de 2019.

Stade de Bourbaki

Le stade de Bourbaki est la propriété de l'Association Bourbaki, le doyen des clubs palois fondé en 1888, et nommé depuis 1904 en hommage au général Charles Denis Bourbaki.

Le patronage et le stade tirent leur nom de la rue où se situait le terrain acquis par le Patronage Saint-Jacques en 1898, elle-même baptisée en l’honneur du général Bourbaki, natif de la ville.

Le stade est inauguré le , à l'occasion d'une rencontre entre le FA Bourbaki et le « Club Olympique Tarbais »[463]. Le stade est alors desservi par la « ligne 2 (Route de Bordeaux - La Halle » du tramway de Pau. Cette enceinte centenaire est intégrée au tissu urbain de la ville, proche des quartiers Saragosse et Fouchet, au nord de la ville[464]. Le terrain sur lequel a été bâti le complexe avait été asséché sous la direction de l'architecte palois Henry Challe[465].

À la fin des années 1920, alors que la ville de Pau cherche à se doter d'un Parc des Sports, les conditions de la location et de la vente du terrain à l'association Bourbaki font polémique[466].

Dans les années 1930, le stade accueille les matches de Pau XIII du capitaine François Recaborde et ceux de Côte basque XIII[467],[468]

Le stade accueille un 32e de finale de Coupe de France 1954 entre le Stade Montois et le Toulouse FC, le [469].

Dans les années 1960, le FA Bourbaki perd son statut de club phare de la ville au profit des ex-rivaux des Bleuets, devenus FC Pau. Le club consent toutefois à mettre à disposition du FC Pau ses installations sportives.

La tribune du stade est baptisée du nom d'Henri Monségur en 2011, joueur puis dirigeant, qui avait rejoint le club en 1928[470].

Aucun lien avec le mathématicien imaginaire Nicolas Bourbaki et le bourbakisme.

Stade du Hameau

Le stade du Hameau est aujourd'hui le stade principal de la ville de Pau, ayant succédé au stade de la Croix-du-Prince. Le FC Pau, puis le Pau FC ont partagé ce stade à de multiples reprises avec le club de rugby de la ville, la Section paloise. Le stade du Hameau a été inauguré en 1949 sous le nom de stade olympique du Hameau[471]. C'était un stade ayant une vocation militaire à ses débuts.

Le Pau FC est toutefois le premier de ces deux clubs à s'y établir dès 1960 et y restera jusqu'en 1968, date à laquelle le club s'établira au stade de l'Ousse des Bois[224].

À son retour en National, le Pau FC évolue au stade du Hameau, entièrement rénové lors de la saison 2017. La capacité du stade est de 18 852 places, dont 3 000 provisoires et 1 500 loges[472]. Les nouveaux vestiaires comptent 28 emplacements individuels et offrent un espace d’échauffement de 60 destinés à l'échauffement[473]. Les visiteurs au Hameau y disposent désormais d’un vaste vestiaire de 87 m2 avec un espace de soins doté de trois tables de massages.

Pour la montée en Ligue 2 du club pour la saison 2020-2021, le Pau FC évolue de nouveau au stade du Hameau pour la première partie de saison du fait des travaux requis pour la mise en norme du Nouste Camp[474]. Le Hameau subit également plusieurs aménagements pour être aux normes du football professionnel[475].

Stade de la Croix-du-Prince
Inauguration du Stade de la Croix du Prince le 05 octobre 1913.

Le stade de la Croix du Prince était le stade mythique du rugby béarnais, construit en 1910 par l'architecte Jules-Antoine Noutary.

Stade « à l'anglaise » avec des tribunes en bois inauguré en 1913 à la fin de la l'âge d'or du tourisme climatique qui a marqué la ville, la Croix du Prince était réputé pour la ferveur et la proximité des supporters[476].

Le FC Pau a disputé quelques matchs dans ce vénérable stade, antre historique de la Section paloise. La Croix du Prince a connu d'importantes rénovations en 1913 et 1952. Situé au sein du tissu urbain de la ville, ce stade était réputé dans le rugby français pour son atmosphère singulière, la proximité du public et sa ferveur.

La Section due se résoudre à vendre le stade à la ville de Pau au début des années 1990, qui opta pour une rénovation en profondeur du stade d'athlétisme du Stade du Hameau, la Croix du Prince étant jugé comme trop vétuste.

Cependant, au début des années 2000, alors que le Pau FC se stabilise en Championnat de France de football National, le président Bernard Laporte-Fray exprime son souhait de voir le Pau FC devenir le nouveau club résident de ce stade chargé d'histoire[477].

Toutefois, les coûts de rénovation et mise aux normes s'avèrent trop importants, et les tribunes en bois sont finalement détruites en 2019.

Lors de la saison 2019-2020 qui se termine par l'accession en L2, le Pau FC s’entraîne dans ce stade.

Stade de l'Ousse des Bois

Le « stade Pedeutour » est construit sur les rives de l'Ousse des Bois par le club de rugby de l'ASOP en 1961-1962. Le terrain appartenait alors à un agriculteur et était situé en pleine campagne. Le grand ensemble de L’Ousse des Bois est construit cinq ans plus tard à proximité.

La ville de Pau acquiert l'ancien « stade Pedeutour » afin de l'aménager pour les clubs locaux pour un montant de 22 millions d'anciens francs en 1965[478]. Les aménagements du stade pour accueillir le Pau FC débutent à partir de 1967[479]. Le stade est ainsi inauguré en grandes pompes le face aux voisins aragonais du Real Saragosse, finaliste de la Coupe des villes de foires en 1964 et 1966.

La proiximité d'un grand ensemble d'immeuble construit dans les années 1960 en fait un stade peu apprécié des palois[250]. Les jeunes joueurs y ont parfois été caillassés et les incivilités y sont nombreuses[480].

C'est dans ce stade, rapidement devenu inadapté à la pratique du football de haut-niveau, que le club a enregistré sa plus basse affluence jamais enregistrée: 88 spectateurs en 1990-1991[291].

À partir de 1991, le FC Pau du président Alain Pitoun quitte définitivement l'Ousse des Bois pour s'installer au Hameau, conjointement avec la Section Paloise.

« Il n’est pas normal de jouer à l’Ousse des Bois un match de CFA. »

 Pierre Aristouy, entraineur du Stade montois[481]

Après l'abandon du projet de rénovation, ce stade est devenu aujourd'hui le centre d'entrainement de la Section Paloise[482],[483].

Seniors

Avant la construction du Nouste Camp, l’équipe première était basée au « Camp Pissard Santarelli », un camp militaire qui, jusqu’en 1996, recevait l’État-Major de la 11e division parachutiste. Ce camp a été baptisé des noms de deux officiers, Jacques Pissard et Jacques Santarelli décédés lors d’un accident d’hélicoptère en février 1976 à Barèges. Le site se trouve en bordure de l’avenue Alfred Nobel, implanté en partie sur la ville de Pau, pour une surface de 18,30 hectares et sur la commune de Bizanos pour une surface de 3,23 hectares, soit un total de 21,53 hectares.

Los Maynats

« Los Maynats » est le nom donné à l'école de foot, qui signifie enfant en béarnais. Créée en 2008, l’objectif est de renforcer l'identité et la consonance béarnaise du club[484]. Attaché à ses terres, le club met ainsi en avant sa volonté de voir évoluer des « Maynats » sous le maillot de l'équipe première. Depuis les années 2010, le Pau FC est le sixième club du département des Pyrénées-Atlantiques en termes de nombre de licenciés[485].

Un « Maynat », selon la graphie de Vastin Lespy et Paul Raymond, parfois orthographié « Mainat » voire « Maïnat » est un gamin en langue béarnaise[430].

Stade Paul Escudé

Les équipes de jeunes s’entraînent au stade Paul Escudé, inauguré en 2010, nommé en l'honneur d'une légende du football palois, Paul Escudé, père de Julien et Nicolas[344].

Ce stade a été en 2010 le premier stade palois doté d'une pelouse artificielle, qui a été renouvelée en 2020 avec un revêtement de dernière génération à base de billes de liège[486].

Enfin, des tribunes d’une capacité de 120 places, soit deux modules de soixante places avec emplacements PMR dédiés ont été installées en 2021. Le stade Paul Escudé est désormais homologué en catégorie 4 et utilisé par les six clubs membres de l’Union locale des clubs de foot palois[487].

Aspects juridiques et économiques

Statut juridique et dénomination du club

Le Pau Football Club est structuré en tant que SASP, dont l'adresse est Boulevard de l'aviation 64000 Pau.

Éléments comptables

Chaque saison, le Pau FC publie son budget prévisionnel de fonctionnement après validation auprès de la DNCG, l'instance qui assure le contrôle administratif, juridique et financier des associations et sociétés sportives de football afin d'en garantir la pérennité. Le budget prévisionnel d'un club s'établit en amont de l'exercice à venir et correspond à une estimation de l'ensemble des recettes et des dépenses prévues par l'entité. Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club palois saison après saison. Le budget du Pau FC pour la saison 2016-2017, validé par la DNCG, est de 1,9 million d'euros[488]. La subvention de la mairie de Pau se monte à 108 640 , en baisse par rapport aux 155 000  de la saison 2016-2017[489].

Au début de la saison 2019/2020, le Pau FC présente l'avant-dernier budget du championnat[399].

Historique du budget prévisionnel du Pau FC
Saison 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021 2021-2022
Budget 1,9 M€ 1,65 M€ 1,75 M€[490] 1,8 M€[491] 6,5 M€ 6,5 M€
Légende : M€ = millions d'euros.

Sponsoring

Le club était longtemps équipé par Nike et depuis la saison 2019-2020 par Adidas.

Soutien et image

Affluences record

L'affluence record du Pau FC est enregistrée au Stade du Hameau le 29 Janvier 2020, lors de la réception du Paris Saint-Germain Football Club en Coupe de France 2019-2020, puisque 16 707 spectateurs garnissent les travées du Hameau ce jour-là[492].

Le précédent record de 15 668 spectateurs datait du , à l'occasion de la réception des Girondins de Bordeaux[493].

Au Nouste Camp, le record d'affluence est de 2 000 spectateurs, établi le à l'occasion du choc de haut de tableau de National 2019-2020 face à l'USL Dunkerque[494]. Le stade n'a toujours pas accueilli de rencontres avec des spectateurs depuis la rénovation de 2021 portant la capacité à 4 031 places assises, en raison de la pandémie de Covid-19 en France.

Supporters

Le premier club de supporters du Football Club de Pau est le « Club des supporters les Amis du Football-Club de Pau », crée le [495]. Ce club organise des déplacements notamment à l'occasion du match face à l'équipe amateur phare du Sud-Ouest à cette époque: l'US Cazères[496]

Par la suite, plusieurs groupes de supporters se sont succédé. À la fin des années 1990, un groupe s'organise sous le nom de « Royals 64 »[497].

En un nouveau groupe de supporters voit le jour, la « Brigada Biarnesa », groupe à l’identité béarnaise affirmée[498]. Le slogan du groupe était « Sonque Pau FC! » soit « Seulement Pau FC » en français, traduisant l'attachement à un seul club et une seule ville. La citation de Gaston Fébus « Béarn est si franche terre qu'il n'en doit hommage à nul seigneur au monde » revenait souvent dans les communications du groupe[498].

La STUP (« Supporters de la Tribune Ultra paloise ») prend le relais à l'occasion de la remontée du club en National[499],[500],[501]. Son logo met en avant le portrait du roi Henri IV. Enfin, l'homme politique - béarnais - Jean Lassalle est souvent mis en avant sur les banderoles de la STUP - « Force, honneur et garbure »[502].

Un des chants phares des supporters est le Si Canti ou Aqueras Montanhas, tel que chanté dans les Cantèras béarnaises[503].

Quelques chants[504]
Qu'em Biarnès
Qu'em Biarnès hohoho

Qu'em Biarnès hohoho

Qu'em Biarnès e que cantaram tostemps

Qu'em Biarnès hohoho

Nous sommes béarnais hohoho

Nous sommes béarnais hohoho

Nous sommes béarnais et nous chanterons toujours

Nous sommes béarnais hohoho

Aqueras montanhas
Aqueras montanhas

Qui tant hautas son

M'empeishan de veder

Mas amors on son

Se canti jo que canti

Canti pas per jo

Canti per ma mia

Qu'ei auprès de jo

Allez Allez Allez Béarnais

Allez Allez Allez Béarnais

Héhé Hoho

Héhé Hoho

Ces montagnes

Qui sont si hautes

M'empêche de voir

Où sont mes amours

S'il chante, qu'il chante

Il ne chante pas pour moi

Il chante pour ma mie

Qui est loin de moi

Allez Allez Allez Béarnais

Allez Allez Allez Béarnais

Héhé Hoho

Héhé Hoho

Le chant du peuple béarnais
Écoutez le chant du Peuple Béarnais

Jaune et Bleu allez

Ce soir il faut chanter

Nos cœurs sont béarnais

Nos chants vont vous porter

Jaune et bleu allez

Maintenant il faut marquer!

Hé ho ho la la la

En terre béarnaise
En terre béarnaise notre fief est ancré

Dans cette tribune jaune bleu tes couleurs sont respectées.

Allez le Pau FC, allez le Pau FC

Oh ohoh, allez le Pau FC la lala...

Supporters célèbres

Le Pau FC compte quelques supporters célèbres nationalement, comme Michaël Gregorio, Nicolas Escudé ou Philippe Genin.

Rivalités et amitiés

Rivalités

Les clubs rivaux du Pau FC
Division en 2021-2022 Club
National 2 Stade montois
National 3 Aviron bayonnais
Régional 1 Tarbes PF


Depuis la création officielle du club, le Pau FC a eu pour rivaux différents clubs. En effet, le club n'est n'est pas lié à un réel derby historique, mais plutôt à plusieurs rivalités régionales avec les clubs majeurs des Pays de l'Adour: l'Aviron bayonnais FC, le Tarbes Pyrénées Football et le Stade Montois. Cependant, ces rivalités sont moins exacerbées que par le passé, en raison du déclin sportif de ces clubs et de l'envol du Pau FC.

Enfin, le Pau FC entretient des rivalités historiques avec d'autres clubs de football palois, à savoir le FA Bourbaki et les Bleuets de Notre Dame.

Les supporters du Pau FC entretiennent des relations amicales depuis plusieurs années avec l'Avenir sportif Béziers.

Aviron bayonnais FC

La première rencontre de football entre palois et bayonnais s'est soldée par la victoire du FA Bourbaki sur la « Vigilante de Bayonne » sur le score de 7 à 1 en avril 1909[80]. En 1911 lors du premier « Championnat d'Association de l'Union Pyrénéenne » organisé par « l'Union Régionale Pyrénéenne », le FA Bourbaki, représentant du football palois affrontait déjà les bayonnais de l'« AS Les Chérubinots » et de la « Vigilante »[87].

Si cette opposition est un classique du rugby français, elle l'est sans doute moins dans le cadre du football[505].

« Les Txuri-Urdin » restent néanmoins les principaux rivaux du Pau FC, avec lequel se dispute le derby basco-béarnais, inspiré des rivalités rugbystiques entre les clubs béarnais et Basques[506],[507].

De plus, il existe une rivalité entre basques et béarnais, à la suite de l'abandon par les Venarni du dialecte aquitain (proto-basque) après la conquête romaine de l'Aquitania par Jules César, et le linguiste Pierre Salles qualifiant en conséquence les béarnais de « Basques latinisés »[508],[509].

Le premier match entre les entités footballistiques modernes des clubs bayonnais et palois a eu lieu en en Coupe de France en 1960 au stade du Hameau[510]. Le plus haut-niveau de la pyramide des ligues française dans lequel se sont affrontés ces deux clubs est le championnat National en 2004-2005[511]. Lors de cette saison de National 2004-2005, compétition de football constituant le troisième niveau des compétitions masculines en France, le Pau FC s'incline 0 - 1 dans les arrêts de jeu sur un but de la main de Patrick Vareilles, devant plus de 5 000 personnes au stade du Hameau[512].

La saison suivante, un but d'André-Pierre Gignac à Bayonne permet au Pau FC de s'imposer 2-1 et d'obtenir le maintien, alors que son rival de L'ABFC est relégué en fin de saison[513].

De nombreux anciens joueurs palois ont évolué à l'ABFC au fil des années: Alexandre Sallaberry[514], Laurent Cassouret, Samuel Derguy, Frédéric Bernaleau[515], Xabi Ipharraguerre[516] ou encore Denis Stinat[517].

Tarbes Pyrénées Football

Il s'agit du Derby des Pyrénées, disputé entre voisins béarnais et bigourdans[518],[519],[520]. Les villes de Pau et Tarbes ne sont distantes que de 45 km, donnant lieu à un derby régional entre le Béarn et la Bigorre[521],[522].

Peu de matches en compétition nationale ont été disputés au stade du Hameau entre le Pau FC et le « TPR » et son prédécesseur du « Stadoceste tarbais », sans que Pau ne perde aucun de ces matchs à domicile[523].

De nombreux joueurs ont évolué dans les deux équipes au fil des années : le meilleur buteur du Pau FC Denis Baylac, les frères Jean-Jacques et Xavier Bécas, Nicolas Delmas ou encore William Dymant[524].

Stade Montois

Une autre rivalité historique du Pau FC est celle l'opposant au Stade Montois pour le derby lando-béarnais[525],[526],[527],[528]. Le Stade Montois a en effet longtemps été le mètre-étalon du haut-niveau amateur dans les Pays de l'Adour.

Par ailleurs, le club de Mont-de-Marsan est l'adversaire contre lequel les Maynats ont disputés le plus de matchs de leur histoire, le premier ayant eu lieu en 1961[529]. Les rencontres disputées par le passé ont souvent été enflammées entre Palois et Montois[530].

Bleuets de Notre-Dame

Derby palois, datant de la formation du Football-Club de Pau en 1959, en raison de la séparation avec les Bleuets de Notre-Dame[531].

La relation entre le « patro » et le FC Pau a été essentielle dans le lancement du nouveau club, puisque les Bleuets ont souvent accepté de mettre leurs infrastructures à disposition du FC Pau dans les années 1960 et 1970.

Les matchs dans les années 1960 et jusque dans les 1970 étaient accrochés, avant que le FC Pau ne prenne définitivement le pas sur les Bleuets, en dépit de leur fusion avec le « Loisir Populaire Palois »[532],[533].

FA Bourbaki

Le FA Bourbaki, dont les origines remontent à 1888, est le doyen des clubs sportifs béarnais et a été la place forte du football palois jusqu'à la Libération[534].

Bourbaki doit cependant faire face à la fin des années 1950 à une concurrence accrue, puisqu'un jeune « patro » ambitieux gravit les échelons de la Ligue du Sud-Ouest à toute vitesse: les Bleuets.

Les Bleuets de Notre Dame prennent l'ascendant et ravissent définitivement la couronne de club phare du Béarn au doyen des patros, en accédant à la Division Nationale et au CFA,[69]. Lorsque les Bleuets deviennent ensuite le FC Pau en 1959, et qu'un appel est lancé à toutes les forces vives du football béarnais, le vieux FA Bourbaki continue sa route de manière indépendante[535].

La relation avec le nouveau rival est néanmoins cordiale, puisque la direction du FA Bourbaki a accepté de prêter son stade à de nombreuses reprises au FC Pau dans les années 1960 et 1970.

Les Kroumirs de Bourbaki ont affronté le Pau FC à de nombreuses reprises en Championnat & Coupe de France[536].

Rivalités régionales

Outre les rivalités avec le Tarbes Pyrénées Football et les sections football de l'Aviron bayonnais et du Stade montois, le club entretient également des rivalités locales et régionales avec les clubs suivant :

Notes et références

Notes

  1. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  2. Seule la sélection la plus importante est indiquée.

L'Alerte de Ségure, l'Étoile Sportive Saint-Joseph, le Club Olympique Association et Loisir Populaire Palois sont des clubs de football palois aujourd'hui disparus.

Références

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Annexe

Sources citées

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