Nîmes Olympique
Le Nîmes Olympique est un club de football français basé à Nîmes, et fondé le faisant suite à la disparition du Sporting Club nîmois, ancien club professionnel fondé en 1901.
Surnoms | Les Crocodiles[1], le NO, Les Crocos[1] |
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Fondation |
(84 ans, 5 mois et 8 jours) |
Statut professionnel |
1938-2004 Depuis |
Couleurs | Rouge et blanc |
Stade |
Stade des Costières (15 788 places) |
Siège |
Stade des Costières 123 avenue de la Bouvine 30900 Nîmes |
Championnat actuel | Ligue 2 |
Propriétaire | Rani Assaf |
Président | Rani Assaf |
Entraîneur | Pascal Plancque |
Joueur le plus capé | André Kabile (431) |
Meilleur buteur | Hassan Akesbi (119) |
Site web | nimes-olympique.com |
National[2] | Championnat de D2 (1) |
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International[2] | Coupe des Alpes (1) |
Domicile
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Extérieur
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Neutre
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Actualités
Une décennie après la création et la professionnalisation du club, le Nîmes Olympique remporte son premier titre, celui de champion de deuxième division, accédant ainsi pour la première fois de son histoire à la première division. Les Nîmois s'installent alors durablement au sein de l'élite française, terminant même à trois reprises vice-champions de France derrière le Stade de Reims et participant à deux finales de Coupe de France au début des années 1960. Ils connaissent une brève descente en seconde division à la fin des années 1960 ; la décennie suivante est marquée par les premières rencontres européennes du club en Coupe UEFA ainsi qu'une place de vice-champion acquise en première division derrière l'Olympique de Marseille.
Durant les années 1980, cette période faste s'estompe et se caractérise par une installation du club gardois en Division 2. Malgré des ambitions sportives élevées au début des années 1990, le NO s'enlise par la suite et prend part pour la première fois de son histoire à la troisième division en 1995. Paradoxe de cette lente descente, le club nîmois participe à une finale de Coupe de France en 1996, devenant le premier club de National à atteindre ce stade de la compétition et lui permettant la saison suivante de retrouver des rencontres européennes. Nonobstant un retour en D2 en 1997, le Nîmes Olympique redescend en troisième division au début des années 2000, période durant laquelle le NO perd son statut professionnel.
Les années 2010 voient le club languedocien se stabiliser en Ligue 2, après avoir retrouvé cette division en 2008. Malgré plusieurs changements à la tête de la présidence et une affaire extra-sportive de matchs présumés arrangés en 2014, le Nîmes Olympique retrouve la première division à la fin des années 2010 avec une majorité de joueurs formés au club.
Le club est présidé depuis par Rani Assaf, actionnaire majoritaire depuis 2014. Il est entraîné depuis par Pascal Plancque. Les joueurs évoluent actuellement en Ligue 1 et sont surnommés les Crocodiles, référence à l'emblème de la ville et à son histoire.
Le Parc des Sports renommé Stade Jean-Bouin en 1931 a accueilli dans Nîmes intra-muros les rencontres à domicile du club gardois jusqu'à la fin des années 1980 avant d'être détruit quelques années plus tard. Depuis cette date, le Nîmes Olympique s'est installé au Stade des Costières, inauguré en 1989.
Histoire
Les origines (1937-1949)
En 1932, le Sporting Club nîmois (SCN), fondé en novembre 1901 par Henri Monnier, participe au premier championnat de France de football professionnel. Relégué sportivement lors de la saison 1934-1935, le club est ensuite dissout administrativement en 1935, ne laissant aucun héritage sportif à un éventuel successeur. Le , et sous l'impulsion de personnalités locales telles que Emmanuel Gambardella ou Georges Pujolas, une nouvelle entité est créée sous le nom de Nîmes Olympique. Trois mois plus tard, le , est acceptée la candidature du nouveau club au professionnalisme, ainsi que sa participation en deuxième division.
Pour la première saison du nouveau club, l'effectif réunit des joueurs prometteurs passés par le Sporting Club nîmois, principalement originaires de la région. Dirigé par l'un des fondateurs de ce nouveau club, Pierre Chabert, qui amène avec lui l'entraîneur-joueur anglais Harry Ward en provenance du Ramsgate FC[3], le club connaît une saison difficile, comme en témoigne le premier match officiel joué le , où le SO Montpelliérains s'impose par quatre buts à un. Après avoir terminé à la septième et dernière place de la poule Sud devant les Girondins de Bordeaux avec quatre points, les nîmois se retrouvent ensuite dans une autre poule, dite de « relégation », qui regroupe neuf équipes des trois autres poules de la seconde division. Après seize matchs effectués dans ce groupe[4], le Nîmes Olympique se maintient dans un championnat professionnel devançant le Calais RUFC de deux points.
Les saisons suivantes sont marqués par l'apparition en France du régime de Vichy qui, par le biais du directeur des sports Joseph Pascot, interdit par la suite toute section professionnelle. L'activité du Nîmes Olympique, dépossédé de quelques joueurs qui intègrent l'équipe fédérale Montpellier-Languedoc pour la saison 1943-1944, continue avec le statut amateur. Le club gardois acquiert de nouveau son statut professionnel en 1944 puis prend part au championnat de guerre lors de la saison 1944-1945, qui se conclut par une relégation en seconde division (10e devant l'Olympique d'Alès).
Après avoir acquis la quatrième place lors de la saison 1945-1946[5] et vu le retour du président Jean Chiariny une année auparavant, les joueurs nîmois entraînés par René Dedieu puis trois ans plus tard par Pierre Pibarot, permettent au club gardois de se maintenir en seconde division durant la fin des années 1940. Renforcé notamment par Marcel Rouvière, transfuge de l'Olympique Alès et meilleur buteur avec 21 buts inscrits, le club parvient pour la première fois de son histoire en quart de finale de la Coupe de France durant la saison 1948-1949, ne s'inclinant que par 2 à 1 face au prochain vainqueur de la compétition, le Racing Club de Paris, au Stade Gerland à Lyon[6].
Les années glorieuses (1949-1963)
Fort des résultats de la saison passée, les ambitions sportives du club sont plus importantes : Kader Firoud ou encore Theo Timmermans, international néerlandais, s'engagent avec le Nîmes Olympique. Également aidé par Edmond Haan prêté par le RC Strasbourg[7] et auteur de 27 buts, le club termine à la première place en validant officiellement sa montée en première division, face à l'AS Cannes (3-2) lors de la 29e journée. Cependant durant la même saison, le Racing Club de Paris stoppe le parcours du club languedocien en demi-finale de Coupe de France (3-0), qui avait notamment éliminé les Girondins de Bordeaux (4-1).
Pour sa première saison en Division 1, le club gardois termine à la cinquième place. Une année plus tard, Kader Firoud remplace Pierre Pibarot et fait appel à des joueurs réputés tels que Stanislas Golinski ou encore Hassan Akesbi, qui permettront au club de se stabiliser au sein de l'élite française jusqu'à parvenir lors des saisons 1957-1958, 1958-1959 et 1959-1960, à terminer vice-champion de France derrière le Stade de Reims, brillant alors dans les coupes européennes. À la suite de ces divers résultats, le club participera même au Challenge des champions en 1958. Autres preuves de sa réussite: le Nîmes Olympique remporte la Coupe Charles Drago en 1956, et participe à ses deux premières finales de Coupe de France, tout d'abord s'inclinant face au Stade de Reims (3-1) en 1958, puis face à l'UA Sedan Torcy en 1961 par trois buts à un. Pour autant, aucun trophée n'a été glané durant cette période.
En 1961-1962, le Nîmes Olympique participe à l'éphémère Coupe anglo-franco-écossaise, l'emportant contre le Motherwell FC 5-4 en score cumulé[8].
De plus modestes résultats (1963-1980)
Après avoir participé à ses premières rencontres européennes au début des années 1960, le club connaît la deuxième relégation de son histoire en 1967, s'expliquant en partie par le départ de Kader Firoud et de Jean Chiariny, mais remonte immédiatement une année plus tard. Le Nîmes Olympique s'appuie dès ce moment-là sur l'un des meilleurs centres de formation français de football. Ainsi, le club qui remporte la Coupe Gambardella à quatre reprises en 1961, 1966, 1969 et 1977, acquit une importante renommée et prend part à la première édition du Tournoi de Toulon en 1967, compétition internationale dédiée aux équipes espoirs. De nombreux joueurs du centre de formation intègrent l'équipe première permettant notamment à Michel Mézy d'acquérir ses premières sélections en équipe nationale. Une quinzaine d'années plus tard, le Nîmes Olympique obtiendra même le titre de Meilleur club de jeunes.
Le retour de Kader Firoud au poste d'entraîneur en 1969 marque le début d'une nouvelle dynamique. Avec des joueurs comme Adolf Scherer, Jacky Vergnes, Jean-Pierre Adams, Ion Pîrcălab et Gilbert Marguerite, le Nîmes Olympique termine de nouveau à la deuxième place du championnat lors de la saison 1971-1972 derrière l'Olympique de Marseille. Ces résultats permettront au club nîmois de connaître pour la deuxième fois de son histoire des rencontres européennes avec en 1971 et 1972, une élimination au premier tour de la Coupe UEFA et en 1972, un premier trophée européen avec la Coupe des Alpes.
Entre Division 2 et Division 1 (1980-1995)
À l'issue de la saison 1981, le club est relégué en 2e division. Le , Paul Calabro cède la présidence du club à Jean Bousquet, créateur de Cacharel. En 1983, grâce aux performances entre autres de Patrick Cubaynes, le club retrouve le haut niveau pour une saison seulement, terminant avant-dernier pour une nouvelle relégation. L'équipe va alors régulièrement échouer dans sa quête pour regagner sa place dans l'élite française, finissant régulièrement sur le podium, mais les difficiles barrages de promotion auront raison de la dynamique nîmoise malgré des joueurs de talent comme Jorge Domínguez.
À l'été 1990, Michel Mézy qui vient de gagner, en tant qu'entraîneur, la Coupe de France avec le Montpellier HSC, revient au club de ses débuts en tant que directeur sportif. Au terme de cette saison, l'équipe entraînée par Daniel Roméo finit première de son groupe[9] avec seulement un point d'avance sur le quatrième[9], l'Olympique d'Alès en Cévennes, et remonte directement en première division, non sans avoir raté le titre de champion de Division 2 en perdant face au premier du groupe B, Le Havre AC (0-0 à Nîmes, défaite 3-0 au Havre[9]). La montée est validée par le nul 0-0 aux Stade des Costières contre le Gazélec Ajaccio lors de l'avant-dernière journée[9] devant 15 818 spectateurs[10].
Après 7 ans d'attente, le Nîmes Olympique parvient enfin à remonter en 1re division, Michel Mézy, qui avait rejoint l'encadrement en , prend alors la tête du club. Les Crocodiles se dotent dès lors d'un solide effectif, à la mesure de leurs ambitions. Philippe Vercruysse, William Ayache, Jean-Claude Lemoult, Éric Cantona (pour 10 millions de francs[11],[12]), Dušan Tittel et Michel Catalano sont recrutés dans les rangs nîmois[11]. Avec cette brillante équipe, du moins sur le papier, un budget de 44 millions de francs[11], un sponsor qui fait des efforts financiers[11] (Catavana), le club veut s'ancrer dans l'élite[11]. Cependant le club a du mal à lancer sa saison, Éric Cantona se blesse pour un mois et l'équipe ne gagne son premier match qu'à la huitième journée contre l'AS Cannes (2-1)[13]. La tension monte et, à la suite d'une lourde défaite (5-0)[14] chez le Sporting Toulon le et l'entraîneur Daniel Roméo est remplacé par son adjoint, René Girard, alors qu'Éric Cantona, à la suite de son altercation avec un arbitre à la fin du match contre l'AS Saint-Étienne (1-1)[15], le [14], décide neuf jours plus tard de mettre un terme à sa carrière[16]. Bien qu'Éric Cantona n'ait marqué que deux buts[14], le Nîmes Olympique digère mal son départ autant sur le terrain qu'en coulisses. Le club fait une saison très médiocre mais finit quinzième, obtenant laborieusement son maintien qu'au soir de l'avant-dernière journée à la faveur d'une victoire à domicile contre le FC Metz (1-0)[17].
Lors de la saison suivante, la direction du club doit affronter le retrait du principal sponsor et argentier du club, Toni Sauli[18]. Le club est obligé de revoir ses ambitions à la baisse et d’enrôler à la tête de l'équipe Léonce Lavagne, qui officie depuis plusieurs années chez le voisin alésien, et a maintenu l'autre club gardois en deuxième division avec de faibles moyens. Mais le club connait une saison cauchemardesque, après une défaite au Sporting Toulon (1-0)[19] le , Michel Mézy prend la charge de l'entraînement à la place de Léonce Lavagne et cumule ainsi les fonctions de président et d'entraîneur[19] avec l'espoir de sauver le club. Il déclare à propos du fait que le public est toujours au rendez-vous aux Stade des Costières « C'est un atout précieux dans notre lutte pour échapper à la relégation. Avec un tel public, on a le devoir d'y croire jusqu'au bout »[20]. Ce sera une nouvelle défaite contre le Sporting Toulon (1-0) le [19], qui condamnera le club au retour en deuxième division, deux ans après l'avoir quittée. Tout est donc à refaire pour le club qui frôle le dépôt de bilan par ses prises de risques financiers conjuguées aux mauvais résultats. Michel Mézy croit encore en son projet et déclare « Reconstruire, ça signifie travailler avec des jeunes présents, encadrés par des joueurs expérimentés bien choisis... Ici, si l'équipe tourne, ils sont 20 000 aux Costières à chaque match. Le Nîmes Olympique est fait pour la Division 1, c'est incontestable. »[21].
Le Nîmes Olympique retrouve donc la deuxième division et des rapports conflictuels apparaissent entre Michel Mézy et Richard Pérez, un autre dirigeant du club. Le premier laisse le poste d'entraîneur à René Exbrayat[22] qui arrive du SC Bastia et le club se pose comme un candidat à la remontée, celle-ci n'étant cependant pas impérative[22]. Les finances du club sont très serrées à la suite des excès réalisés les années précédentes, Pierre Mosca, membre de l'encadrement déclarera en 2000, au sujet de cette époque que « le club s'est retrouvé exsangue financièrement, et n'a pu assumer en D2 les investissements importants consentis en D1. Pour Nîmes, on pouvait parler de faillite sportive et financière »[23]. Les Crocodiles réalisent une bonne saison, mais rate de peu la montée en terminant au pied du podium, trois points derrière le SC Bastia[24].
La saison suivante ne se joue pas sur le terrain mais en coulisses, le Michel Mézy est licencié mais refuse de quitter son poste et convoque le conseil d'administration. Le 1er octobre, son licenciement est confirmé et il est alors remplacé par Franck Bellini, mais le l'assemblée générale est déclarée invalide et Michel Mézy est réintégré à son poste avant de démissionner de lui-même le . Sur le banc de touche, Josip Skoblar a été remplacé au bout de 104 jours d'activité[25], début novembre, par l'ancien joueur Croco René Girard, qui ne reste en place que dix matchs. Début décembre, c'est Pierre Barlaguet, ancienne gloire du club, qui reprend en main l'entraînement de l'équipe[26]. Mais le club ne se relèvera jamais des errements de ses dirigeants et à la suite de la défaite 3-0 chez le Stade lavallois[26], les Nîmois sont condamnés à la relégation[27]. C'est la première fois de son histoire que le club est relégué au troisième niveau du football français.
L'exploit en Coupe de France et le retour en Division 2 (1995-2002)
Tour | Rencontre | Div. | ||
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5e | GC Lunel | 2-5 | Nîmes Olympique | DH |
6e | Castelnau FC | 0-1 | Nîmes Olympique | DH |
7e | Nîmes Olympique | 3-2 | AS Muret | N1 |
8e | FC Sète | 0-1 | Nîmes Olympique | N1 |
1/32e | Nîmes Olympique | 3-1 | AS Saint-Priest | N2 |
1/16e | Nîmes Olympique | 3-1 | AS Saint-Étienne | D1 |
1/8e | Nîmes Olympique | 3-1 | Thouars Foot | N1 |
1/4 | Nîmes Olympique | 3-2 | RC Strasbourg | D1 |
1/2 | Nîmes Olympique | 1-0 | Montpellier HSC | D1 |
Finale | Nîmes Olympique | 1-2 | AJ Auxerroise | D1 |
Pour la première fois de son histoire, le Nîmes Olympique va évoluer au troisième échelon du football hexagonal, exsangue financièrement, au bord du dépôt de bilan, le club va devoir confier son avenir à ses jeunes, notamment ceux qui comptent déjà quelques capes en seconde division, voire en première, le club enregistrant pas moins de quatorze départs[28]. Alors que la saison de championnat va une nouvelle fois être difficile, le club gardois va faire rêver ses supporteurs grâce à la Coupe de France. Au cinquième tour, pour son entrée en lice, le Nîmes Olympique sort le Gallia Club Lunel (5-2)[28] avant d’enchaîner face à Castelnau FC, pour une courte victoire (1-0), contre l'AS Muret (3-2) qui évolue également en National 1 et enfin contre le FC Sète (1-0)[28]. Ces quatre victoires en Coupe de France permettent au club d'espérer alors que le calvaire continue en championnat. Pour son premier match de 1996, les Nîmois éliminent l'AS Saint-Priest sur le score de 3-1 en trente-deuxième de finale leur permettant de défier lors du tour suivant un club de l'élite, l'AS Saint-Étienne.
Lors des seizièmes de finale de la Coupe de France, les Crocodiles, en grande difficulté en championnat, créent la sensation en sortant les Verts, trois buts à un grâce à des réalisations d'Antoine Préget, Abder Ramdane et Nicolas Marx, devant un peu plus de 5 000 personnes[29]. Les Nîmois continuent sur leur lancée en sortant le Thouars Foot (2-0) en huitième de finale, avec des buts de Christophe Zugna et Nicolas Marx. Puis les Gardois reçoivent un nouveau club de l'élite pour les quarts de finale de la Coupe de France, le RC Strasbourg devant un peu plus de 5 000 personnes[30]. Le Nîmes Olympique est déjà le Petit Poucet, et l'adversaire, qui occupe la première partie du tableau en première division, arrive sans Frank Lebœuf ni Franck Sauzée, tous deux blessés. Au terme d'un match engagé, les Gardois s'imposent trois buts à deux après prolongation, grâce à des buts de Ludovic Gros, Vincent Perez et Éric Sabin. Le , devant un public en folie[31], a lieu une performance historique dans l'histoire du football français, puisque le Nîmes Olympique, en battant son grand rival le Montpellier HSC un but à zéro, devient le premier club de l'histoire à atteindre la finale de la Coupe de France tout en évoluant dans une division inférieure au deuxième niveau national[32]. Le suivant, 14000 Nîmois contribuent à remplir le Parc des Princes[33] et se mettent à rêver lorsque Omar Belbey ouvre le score après vingt minutes, cependant l'ancien Croco Laurent Blanc égalise de la tête avant l'heure de jeu et les Nîmois s'effondrent physiquement et s'inclinent, encore sur un but de la tête signé Lilian Laslandes à la 87e minute. À leur retour, les héros gardois sont malgré tout accueillis par plus d'un millier de supporteurs.
En National, c'est la différence de buts particulière qui compte, au détriment des Crocos qui sont perdants avec ce système contre les deux équipes qui comptent le même nombre de points, le Trélissac FC et le Dijon FCO et finit donc relégable. Cependant dans l'autre groupe, le Stade quimpérois et le Valenciennes FC sont relégués administrativement par la DNCG et les Nîmois sont sauvés à la faveur de l'ancienneté vis-à-vis de l'équipe qui aurait pu être repêchée dans l'autre groupe, La Roche VF. Au terme de cette première saison en National 1, le Nîmes Olympique est donc sauvé de justesse par un coup de pouce du destin. Il lui faudra cependant remonter dès la saison suivante s'il souhaite conserver son statut professionnel. Ce coup de fouet stimule les Crocos lors de la saison suivante puisqu'ils terminent champion de National, s'assurant de remontée en Division 2 au terme d'une saison particulièrement intense pour le club qui joue par la même occasion la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, puisque l'AJ Auxerroise, vainqueur du championnat joue la Ligue des champions.
Pour son retour en Division 2, Nîmes réussit à se maintenir et termine dans la deuxième moitié de tableau en étant emmené par des joueurs tels que Lamine Sakho, Johnny Ecker, Mickaël Pagis ou Frédéric Piquionne. En 1999, le club perd en demi-finale de la Coupe de France contre le FC Nantes (1-0). L'année suivante, le club gardois s'incline en quart de finale, cette fois contre les Girondins de Bordeaux (1-0). Malgré une bonne saison 2000-2001 où ils finissent 8e, les Crocodiles rentrent très mal dans le nouveau millénaire puisque, lors de la saison 2001-2002, ils sont de nouveau relégués en National. En effet, le club, malgré des joueurs de qualité ou expérimentés comme Johann Charpenet ou Marc Delaroche et un parcours qui les mène en demi-finale de la Coupe de France et une défaite chez le futur vainqueur, le FC Lorient (1-0), paye un manque flagrant de réalisme devant le but tout au long de la saison.
Le National et le retour au professionnalisme (2002-2018)
Deux ans après leur descente au 3e niveau, les Nîmois ne sont pas parvenus à rejoindre la Ligue 2 et perdent donc pour la première fois leur statut professionnel. Le Nîmes Olympique est bien loin de ses gloires passées malgré une finale en Coupe Gambardella face au Mans UC. Le Championnat de France de football National use chaque saison un peu plus le club, terminant régulièrement à la 4e ou 5e place sans jamais parvenir à être dans les trois premiers à la fin de la saison qui lui permettrait de jouer au niveau supérieur. Mais le Nîmes Olympique résiste et le prouve lors de la Coupe de France 2004-2005, où les Nîmois, habitués à de nombreux exploits dans cette compétition, s'imposent face à l'AS Saint-Étienne devant plus de 12 000 spectateurs par trois buts à deux, face à l'AC Ajaccien, devant l'OGC Nice par quatre buts à zéro et enfin face au FC Sochaux s'imposant 4 buts à 3 en prolongation. Le club gardois retrouve l'AJ Auxerroise en demi-finale mais s'incline une nouvelle fois comme lors de la finale de la Coupe de France 1995-1996. L'équipe alors entraînée par Guy Roux stoppe le parcours nîmois après une défaite par deux buts à un. Enfin, au terme d'une saison 2007-2008 agitée qui aura vu trois entraîneurs se succéder, le Nîmes Olympique, avec comme entraîneur Jean-Luc Vannuchi parvient à remonter en Ligue 2 en arrachant son accession lors de la dernière journée du championnat. Une performance rendue possible grâce au recrutement en janvier du Montpelliérain Robert Malm qui inscrit lors de cette fin de saison, 16 buts en 16 matchs.
Le retour en Ligue 2 acquis, le Nîmes Olympique récupère à nouveau son statut professionnel et retrouve le droit de participer à la Coupe de la Ligue. Cependant, le début de saison est extrêmement difficile puisque les nîmois se retrouvent derniers lors de la 17e journée avec seulement 10 points et une élimination en Coupe de France au 8e tour face à l'Aviron bayonnais. Jean-Michel Cavalli est alors appelé à remplacer Jean-Luc Vannuchi et, avec le recrutement de joueurs comme Jean-Jacques Mandrichi, il réussit l'exploit de maintenir une équipe à la dérive en arrachant 31 points sur la phase retour du championnat, une première dans le football professionnel français[34],[35].
Lors de sa troisième saison consécutive en Ligue 2, le club gardois va renouer avec ses démons et à la suite de la défaite deux buts à un[36] face au Clermont Foot, l'entraîneur, Noël Tosi, décide de démissionner. Son successeur, Thierry Froger, qui entraînait jusqu'alors le Togo, réussit à stopper l'hémorragie pour son premier match sur le banc croco[37]. Pour son second match sur le banc nîmois, Thierry Froger permet au club de renouer avec la victoire lors de la vingt-huitième journée. S'ensuit cependant une nouvelle série noire et lors de la trente-sixième journée, les Crocodiles qui menaient deux buts à zéro à la mi-temps contre le Tours FC, perdent trois buts à deux[38], les condamnant à la relégation. Mais la saison suivante est de meilleure facture puisque le club gardois remporte le championnat de National pour la deuxième fois de son histoire et retrouve la Ligue 2 quittée une année auparavant. Lors des saisons suivantes, le club gardois se maintient dans le ventre mou du classement sans jamais pouvoir espérer une montée en Ligue 1.
Affaire des matchs présumés truqués (2014-2015)
Le , le journal Le Parisien dévoile que la Direction nationale de la Police judiciaire a placé en garde à vue plusieurs responsables et émissaires de clubs de football français à la suite de soupçons de matches truqués concernant plusieurs rencontres (CA Bastia-Nîmes (0-0) le , Nîmes-FC Istres OP (1-0) le , Dijon FCO-Nîmes (5-1) le , SCO Angers-Nîmes (2-3) le et SM Caen-Nîmes (1-1) le ), qui auraient visé à assurer le maintien du Nîmes Olympique en Ligue 2. Ces arrestations font suite à l'enquête du Service central des courses et jeux (SCCJ) sur les cercles de jeu du Milieu parisien, dont Le Cadet dirigé par Serge Kasparian, alors actionnaire du Nîmes Olympique. Les matchs ciblés ont lieu après le rachat du club en . Plusieurs écoutes auraient révélé des tentatives de corruption de sept équipes adverses, dont quatre au moins aurait été refusées. Dans un cas, l'équipe adverse aurait reçu des caisses de vin dans les vestiaires, les anciens responsables nîmois arguant qu'il s'agissait de vin à bas prix dans le cadre d'une opération publicitaire ceci étant tout de même déontologiquement interdit. Dans un autre cas, il semble que les écoutes soient remises en doute puisque l'équipe du Nîmes Olympique a perdu un match dont il est dit qu'il aurait été arrangé[39],[40].
Le président de la Ligue de football professionnel Frédéric Thiriez réagit le jour même à ces mises en examen en annonçant que la Ligue fera preuve de la plus grande fermeté si les faits se confirment[41] ; il apparaît quelques jours plus tard que la LFP était au courant des éléments du dossier dès le lendemain de la rencontre[42]. L'enquête vise particulièrement le match à Caen, à l'issue duquel les clubs nîmois et caennais ont atteint leurs objectifs respectifs après un match nul[43]. Serge Kasparian et Jean-Marc Conrad, président du club, sont mis en examen, ainsi que deux responsables du club caennais. Conrad démissionne le ; il est remplacé à la tête du club par Christian Perdrier[44].
Le , la LFP annonce la rétrogradation du Nîmes Olympique en National à l'issue de la saison en cours. Pour le club, à ce moment-là 8e du Ligue 2 à 10 journées du terme, seule l'obtention d'une des trois premières places serait synonyme de maintien en Ligue 2. Par ailleurs Serge Kasparian et Jean-Marc Conrad sont interdits de fonction dans le domaine du football pour respectivement 10 et 7 ans[45]. Le , la commission supérieure d'appel de la FFF infirme le jugement de la commission de discipline de la LFP[46]. En contrepartie, le Nîmes Olympique débutera la saison 2015-2016 avec 8 points de pénalité. Après une début de saison poussif sous les ordres de José Pasqualetti, les Nîmois arrivent à remonter les huit points de pénalité et à se maintenir en Ligue 2 sous l'impulsion de Bernard Blaquart qui a su remotiver les joueurs afin d'en tirer le meilleur.
Du sauvetage en Ligue 2 au retour en Ligue 1 (2015-2018)
Après l'épique saison 2015-2016 qui voit le club se sauver in-extremis, le club toujours conduit par Bernard Blaquart réussit une très bonne saison 2016-2017 (6e place) avant d'obtenir son billet pour la Ligue 1 à l'issue de la saison 2017-2018 en obtenant la deuxième place du championnat.
Une belle saison (2018-2019)
Le club marque son retour en Ligue 1 par une victoire 4-3 sur la pelouse de l'Angers SCO, les locaux menant pourtant 3-1 à un quart d'heure de la fin du match. Une semaine plus tard, pour le premier match de la saison au Stade des Costières, les Nîmois s'imposent 3-1 face à l'Olympique de Marseille. La réception du Paris Saint-Germain deux semaines plus tard sera plus compliquée, avec une défaite 2-4, les Nîmois ayant pourtant réussi à égaliser après avoir été menés 2-0. Cependant, deux nouvelles réalisations parisiennes en fin de match scellèrent la défaite des Gardois.
Le club réalisera par la suite une très bonne saison, malgré quelques déconvenues notamment une lourde défaite sur la pelouse du grand rival le Montpellier HSC trois buts à zéro. Le club pointe à la 8e place à la mi-saison et achèvera sa campagne 2018-2019 à une honorable 9e place et en ayant assuré son maintien à plus d'un mois de la fin du championnat.
Un avenir plus sombre (2019-2021)
La suite de l'aventure du club en première division sera plus compliquée. Pendant l'été 2019, le club enregistre les départs de nombreux joueurs importants de l'effectif tels que Rachid Alioui, Antonin Bobichon (tous deux Angers SCO), Téji Savanier (Montpellier HSC), Denis Bouanga (AS Saint-Étienne) et Umut Bozok (FC Lorient). Certains joueurs expérimentés font de tout même leur arrivée au club tels que Zinedine Ferhat (Le Havre AC), Romain Philippoteaux (AJ Auxerre) ou encore Pablo Martinez (RC Strasbourg).
Le début de saison sera très compliqué, les Crocos enregistrant seulement 2 victoires après 10 journées de championnat et occupant la 19e place à la mi-saison avec quelques grosses déconvenues notamment au mois de décembre avec une défaite 6-0 sur la pelouse des Girondins de Bordeaux puis 4-0 à domicile trois jours plus tard face à l'Olympique lyonnais.
Le début de deuxième partie de saison sera nettement meilleur, avec 5 victoires en 7 matchs. Cependant, en raison de la pandémie de Covid-19, le championnat est arrêté définitivement à l'issue de la 28e journée de championnat, alors que le club pointe à la 18e place, synonyme de barrages pour le maintien. En outre, à la suite de l'arrêt définitif du championnat, les barrages sont annulés et le club est maintenu automatiquement en Ligue 1.
La saison suivante, le club enregistre de nouvelles arrivées comme Birger Meling (Rosenborg BK) ou Andrés Cubas (Talleres de Cordóba). Le coach Bernard Blaquart quitte également le club, il est remplacé par son adjoint Jérôme Arpinon. Le début de saison est assez encourageant avec une victoire 4-0 face au Stade Brestois en ouverture de saison permettant au club d'occuper la place de leader à l'issue de la première journée. Les Nîmois enregistrent donc 8 points à l'issue des 6 premières journées, avec de bons résultats comme un match nul 0-0 obtenu sur la pelouse de l'Olympique lyonnais mais surtout une victoire dans le derby face au Montpellier HSC 1-0 au Stade de la Mosson.
La suite de la saison sera plus inquiétante, le club pointant à la place de lanterne rouge à l'issue de la 20e journée avec seulement 3 victoires en 19 matchs. Jérôme Arpinon est limogé au début du mois de février et remplacé par son adjoint Pascal Plancque. Malgré de très bons résultats comme des victoires 2-1 sur les pelouses respectives de l'Olympique de Marseille et du LOSC Lille, le club enregistre de mauvais résulats face à des concurrents directs au maintien et finit par être rélégué officiellement en Ligue 2 à l'issue de la 37e journée et une défaite 5-2 au Stade des Costières face à l'Olympique lyonnais, marquant la fin de cette nouvelle aventure du club dans l'élite du football français.
Image et identité
Couleurs
Le club nîmois a depuis 1937, toujours été fidèle à ses couleurs le rouge et le blanc et à son identité. Contrairement à ses voisins languedociens comme le Montpellier HSC ou l'Olympique d'Alès, le Nîmes Olympique n'a jamais connu de changement de nom, de blason ou de fusion avec d'autres clubs de la capitale gardoise.
1945-1974
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1974-1987
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1991-1992
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1995-1996
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2008-2009
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2018-2019
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Logos
Même si le blason et les maillots du club ont connu quelques évolutions mineures au fil des ans, l'esprit du Nîmes Olympique tel que conçu en 1937 a su être conservé pour ne pas perdre l'identité du club, jusqu'en 2017 et un changement radical du logo du club pour célébrer les 80 ans du club (rajout notamment de la couleur verte et des palmes). Ce blason ne faisant pas l'unanimité, les dirigeants et les supporters travaillent sur un nouveau logo qui est présenté à la fin de la saison 2017-2018.
1937-1970. 1970-2017. 2017-2018. Depuis 2018.
Palmarès et records
À l'issue de la saison 2018-2019, le Nîmes Olympique totalise 34 participations au championnat de France de première division, 30 participations au championnat de deuxième division et 9 participations au championnat de troisième division nationale.
Le club a participé à 77 éditions de la coupe de France, manquant celles antérieures à sa naissance, et compte également trois participations en coupe d'Europe.
Le tableau ci-dessous récapitule tous les matchs officiels disputés par le Nîmes Olympique dans les différentes compétitions nationales et européennes à l'issue de la saison 2020-2021 (exceptés les six saisons de guerre de 1939-1940 à 1944-1945) :
Championnats | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
Division 1/Ligue 1 | 36 | 0 | 1310 | 489 | 324 | 497 | 1905 | 1888 | +17 |
Division 2/Ligue 2 | 30 | 1 | 1110 | 436 | 316 | 358 | 1617 | 1329 | +288 |
National | 9 | 2 | 296 | 136 | 107 | 91 | 439 | 341 | +98 |
Coupes nationales | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
Coupe de France | 79° | 0 | 212 | 110 | 28 | 74 | 380 | 276 | +104 |
Coupe de la Ligue | 22 | 0 | 41 | 13 | 11 | 17 | 51 | 55 | -4 |
Coupes d'Europe | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
Coupe des Coupes | 1 | 0 | 4 | 3 | 0 | 1 | 7 | 5 | +2 |
Coupe UEFA | 2 | 0 | 4 | 1 | 0 | 3 | 4 | 6 | -2 |
Palmarès
Le palmarès du club se compose d'une victoire en championnat de France de seconde division et deux victoires en championnat de France de troisième division, alors que le club échoue à quatre reprises à la seconde place du championnat de France (Il détient le record du nombre de places de vice-champion sans jamais n'avoir remporté une seule fois le titre de champion de France de première division) et à trois reprises en finale de la coupe de France.
Avec trente-quatre saisons passées au plus haut niveau, les Gardois se classent à la seizième place des clubs français[47]. Une autre méthode de classement les place en vingtième position, le club ayant fini dix-huit fois dans les dix premiers[48].
Le club a également remporté le Coupe Charles Drago en 1956 et la Coupe des Alpes en 1972.
Compétitions internationales | Compétitions nationales |
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Compétitions nationales disparues | |
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Parcours européen
Le Nîmes Olympique a participé à trois reprises à des compétitions européennes officielles, la Coupe UEFA 1971-1972, la Coupe UEFA 1972-1973, et la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football 1996-1997.
Tour | Équipe | Aller | Retour | Équipe |
Premier tour | Vitória Setúbal | 1-0 | e1-2 | Nîmes Olympique |
Tour | Équipe | Aller | Retour | Équipe |
Premier tour | Nîmes Olympique | 1-2 | 1-2 | Grasshopper Zurich |
Tour | Équipe | Aller | Retour | Équipe |
1/16e | Nîmes Olympique | 3-1 | 2-1 | Budapest Honvéd |
1/8e | Nîmes Olympique | 1-3 | 1-0 | AIK Solna |
Les Nîmois ont par ailleurs été invités à disputer des compétitions internationales non officielles dans les années 1960, comme l’International football cup (ou « Coupe Rappan ») en 1962-1963 et 1963-1964, où ils affronteront notamment l'UC Sampdoria ou encore le Servette FC, sans pour autant sortir une seule fois des phases de groupe.
Joueurs et entraîneurs
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Le joueur ayant disputé le plus grand nombre de matchs sous le maillot du Nîmes Olympique est le défenseur André Kabile qui a joué 521 matchs de 1966 à 1979, dont 431 matchs de Division 1 et 85 matchs de Division 2. Vient ensuite le gardien de but Louis Landi avec 475 rencontres entre 1959 et 1976, dont 371 en Division 1 et 33 en Division 2.
Le buteur le plus prolifique du club est Hassan Akesbi, qui inscrit 140 buts en 238 matchs de 1955 à 1961. Le deuxième meilleur buteur de l'histoire du club est Bernard Rahis avec 132 buts marqués sur neuf saisons de 1954 à 1963. Marcel Rouvière complète le podium avec 115 buts marqués de 1948 à 1954.
Maurice Lafont, Pierre Bernard et Daniel Charles-Alfred sont désignés Étoile d'Or de première division respectivement en 1958, 1961 et 1963. En 1971, Kader Firoud est désigné entraîneur français de l'année par le magazine France Football[50]. En 2000, Mickaël Pagis est nommé meilleur joueur de l’année de Division 2 par l'UNFP. En 2016, Bernard Blaquart est sacré meilleur entraîneur français de l'année de Ligue 2 par le magazine France Football[51]. En 2017, il est également désigné meilleur entraîneur de Ligue 2 lors des Trophées UNFP[52].
Deux joueurs ont fini meilleur buteur du championnat : Edmond Haan, est titré meilleur buteur de seconde division lors de la saison 1949-1950 en marquant 27 buts en 33 matchs[53]. Umut Bozok est lui auréolé du statut de meilleur buteur de Ligue 2 lors de la saison 2017-2018 en marquant 24 buts en 36 matchs.
Championnat
La meilleure performance du club en championnat de France sont les quatre seconde place obtenues lors des saisons 1957-1958, 1958-1959, 1959-1960 et 1971-1972.
La plus large défaite à l'extérieur du Nîmes Olympique a lieu contre les Girondins de Bordeaux lors des saisons 1947-1948 et 2019-2020 (6-0). À domicile, la plus lourde défaite des nîmois est contre les Chamois niortais en 2017-2018 ainsi que contre l'Angers SCO en 2020-2021 (1-5). La plus large victoire à domicile est lors de la réception de l'Angoulême CFC en 1947-1948 (11-1). À l'extérieur, la plus large victoire a lieu contre l'AS Béziers en 1986-1987 (0-6)[54].
Coupes
Les Nîmois ont été à trois reprises finaliste de la Coupe de France (1958, 1961, 1996) alors que la meilleure performance en Coupe de la Ligue du Club reste une place en 8e de finale (1997, 2002, 2003 et 2019). En Coupe d'Europe, la meilleure performance reste une place de 8e de finaliste en Coupe des Vainqueurs de Coupes en 1997.
Affluence
Le record d'affluence pour un match du club nîmois est de 22 365 spectateurs, lors de la rencontre NO - Olympique de Marseille en 1992[55]. Le record d'affluence dans son ancien stade, est de 15 922 spectateurs, lors de la rencontre NO - Olympique de Marseille en 1954[56].
Pour son retour en Ligue 1, le Nîmes Olympique a connu son record d'affluence moyenne en 2018-2019 avec 13 827 spectateurs par match. Le record précédent datait de la saison 1991-1992 avec 12 240 spectateurs. En 2018-2019, 11 062 supporters s'abonnent pour suivre les matchs du club à domicile, établissant un nouveau record[57].
Transferts
Les tableaux ci-dessous reconstituent les plus gros achats et ventes de joueurs dans l'histoire du club gardois. Le recrutement le plus cher est celui de Lamine Fomba pour 4 millions d'euros en provenance de l'AJ Auxerre. Le départ le plus onéreux est celui de Téji Savanier au club du Montpellier HSC pour 9,5 millions d'euros.
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Personnalités du club
Présidents
Quatorze présidents différents se sont succédé à la tête du club nîmois. Le premier président du club est Pierre Chabert et est connu pour être l'un des membres fondateurs du Nîmes Olympique avec le Docteur Damon qui le remplacera en 1938.
Quelques années plus tard, en 1945, Jean Chiariny, ancien dentiste, prend la présidence du club nîmois. Il connaît l'une des périodes les plus fastes du Nîmes Olympique avec deux finales de Coupe de France, terminant à trois reprises vice-champion de France et remportant une Coupe Charles Drago.
Jean Bousquet devient en 1982 le cinquième président du Nîmes Olympique avant de devenir maire de Nîmes une année plus tard. Il impose rapidement sa marque en dirigeant le club de façon omnipotente, ce qui entraîne une valse des entraîneurs (Patrick Champ ou encore René Domingo en feront les frais), et en ramenant des Éric Cantona, Laurent Blanc ou encore José Luis Cuciuffo. Cependant, il ne décroche aucun titre particulier en obtenant au mieux une 15e place en première division lors de la saison 1991-1992. Il quitte le poste de président en 1991 et est remplacé par Michel Mézy.
En 2002, Jean-Louis Gazeau rejoint le Nîmes Olympique. Après avoir acheté l'intégralité des parts du club en et est nommé président du club gardois. Il est notamment à l'origine du nouveau centre de formation du Nîmes Olympique ainsi que de sa remontée en deuxième division en 2008 puis en 2012.
Jean-Marc Conrad lui succède en . À la suite de l'affaire des matchs présumés truqués, ce dernier démissionne et est remplacé en par Christian Perdrier. En , Rani Assaf, actionnaire majoritaire du club, décide de devenir président du club gardois[60].
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- Jean-Jacques Bourdin (journaliste) est président d'honneur du club. Il a refusé d’être dans le conseil d'administration du club
Entraîneurs
Le Nîmes Olympique a connu quarante-quatre entraîneurs différents au travers de quarante mandats successifs. Le Britannique Harry Ward arrive à Nîmes en 1937 et devient ainsi le premier entraîneur du Nîmes Olympique dans un rôle d'entraîneur-joueur. Il faut attendre 1946 et René Dedieu pour voir un entraîneur en temps plein à la tête de l'équipe.
Pierre Pibarot prend le relais de René Dedieu deux ans plus tard et devient un des plus emblématiques entraîneurs du club grâce à la première montée en première division. Kader Firoud lui succède en 1955, après avoir évolué au club au début des années 1950. Il demeure à l'heure actuelle l'entraîneur le plus titré du Nîmes Olympique avec une Coupe Charles Drago, ainsi que deux finales de Coupe de France (1958 et 1961) et détient le record de longévité sur le banc nîmois avec 18 ans, de 1955 à 1964 et de 1969 à 1978.
Parmi les entraîneurs du club, on peut retenir, en plus des autres précités, Pierre Barlaguet qui a participé aux deux premières finales de Coupe de France du club en tant que joueur puis fut l'entraîneur qui a permis au Nîmes Olympique de devenir le premier club de niveau inférieur à la deuxième division, à accéder à une finale de Coupe de France. Il quitte cependant le Nîmes Olympique en , ne réussissant pas à le faire monter en deuxième division et frôlant même la descente en quatrième division. L'entraineur Bernard Blaquart, arrivé en , réussit lors de sa première saison au club à le sauver de la relégation qui lui était promise (handicap de 8 points à la suite de l'affaire des matchs présumés truqués) avant de le ramener en Ligue 1 à l'issue de la saison 2017-2018.
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Sélectionnés en Équipe de France
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Quinze joueurs ont disputé au moins un match sous le maillot de l'équipe de France alors qu'ils jouaient sous les couleurs nîmoises[62] pour un total de 76 sélections. Les premiers joueurs à être appelés sont Stéphane Dakowski, Kader Firoud et Joseph Ujlaki dans les années 1950. Le joueur ayant joué le plus de match en équipe de France alors qu'il évoluait chez les Crocos est Michel Mézy, sélectionné à 17 reprises entre 1970 et 1973.
Parmi ces joueurs sélectionnés en équipe de France, un seul a joué une Coupe du monde durant son passage par le club nîmois. Quelque temps après avoir terminé vice-champion de France en 1958, Maurice Lafont fait partie du groupe lors de la Coupe du monde 1958. L'équipe de France termine première de son groupe et s'arrête en demi-finale de la compétition.
Joueurs historiques
Durant les années 1950, le club nîmois est marqué par deux international français, Stéphane Dakowski qui passe huit saisons à Nîmes entre 1948 et 1956 le Franco-Algérien Kader Firoud, découvert par les recruteurs nîmois, qui après avoir joué à l'AS Saint-Étienne, vient au Nîmes Olympique et participe à la montée en première division du club gardois.
Joueur du cru, René Girard, né à Vauvert à quelques kilomètres de Nîmes, est formé au club et y évolue de 1973 à 1980 avant d'être recruté par les Girondins de Bordeaux et de devenir international. Il revient au club en fin de carrière afin d'aider ce dernier à remonter en première division et termine vice-champion de deuxième division en 1991. Cette année-là, Michel Mézy grand joueur du club dans les années 1970 obtient le transfert d'Éric Cantona. Le buteur français, après être passé par Marseille, ne réussit pas à s'imposer ne marquant que quatre buts en dix-neuf matchs lors de son bref passage dans le club gardois. Arrivé en 1992 en provenance du SSC Naples, le défenseur Laurent Blanc devient durant sa seule saison au club, un titulaire indiscutable, avant d'être transféré en 1993 à l'AS Saint-Étienne.
Dans les années 1990, plusieurs joueurs se démarquent comme José Luis Cuciuffo (1990-1993), Philippe Vercruysse (1991-1993), Cyril Jeunechamp (1994-1997), le Sénégalais Lamine Sakho (1997-1999) ou encore Abder Ramdane (1993-1998), auteur du but victorieux en demi-finale de Coupe de France 1995-1996 face au Montpellier HSC. Johnny Ecker, qui après avoir connu la descente en troisième division du club, est décisif lors du parcours du club en Coupe de France en 1996 puis lors de la remontée en 1997 en deuxième division. Il revient en troisième division au Nîmes Olympique en 2006 et y termine sa carrière professionnelle.
Dans les années 2010, l'attaquant togolais Jonathan Ayité inscrit en deux saisons 28 buts toutes compétitions confondues sous les couleurs nîmoises (championnat, coupes nationales). Avec l'éclosion de Nicolas Benezet (2010-2013), issu du centre de formation, le club retrouve la deuxième division et un international espoirs (trois sélections chez les moins de 20 ans en 2011). Capitaine depuis 2011, le défenseur Benoît Poulain quitte le club en 2014 pour rejoindre le KV Courtrai en Belgique après avoir évolué durant onze années au Nîmes Olympique et en ayant pris part à 239 matchs avec l'équipe première.
À la fin des années 2010, la nomination de Bernard Blaquart au poste d'entraîneur a permis l'éclosion de joueurs de talent tels que Anthony Briançon, Renaud Ripart ou encore Téji Savanier, élu dans l'équipe-type de la Ligue 2 en 2018 et meilleur passeur de Ligue 1 en 2019. À l'instar de ces trois joueurs, Umut Bozok, meilleur buteur de Ligue 2 en 2018, est un des artisans de la remontée du Club en première division tout comme l'attaquant marocain Rachid Alioui, sélectionné dans l'équipe-type de la Ligue 2 en 2017.
D'autres joueurs ont également marqué l'histoire du club : Christian Perez (1979-1987 puis 1995-1996), Jorge Domínguez (de 1988 à 1989 puis de 1990 à 1991), Gilbert Marguerite (1975-1981), Florea Voinea (1970-1972), Jan Domarski (1976-1979) ou encore Luizinho Da Silva (1974-1981).
Effectif professionnel actuel
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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En grisé, les sélections de joueurs internationaux chez les jeunes mais n'ayant jamais été appelés aux échelons supérieur une fois l'âge limite dépassé.
Structures du club
Stades
Le Nîmes Olympique évolue dès sa création dans le Parc des Sports (originellement appelé Stade de la rue du Mail), stade inauguré en 1919 qui a accueilli les rencontres du Sporting Club nîmois. Le stade est agrandi et renommé Stade Jean-Bouin, en octobre 1931 en présence lors de l'inauguration du Président de la République, Gaston Doumergue. Devenu vétuste et insécuritaire, le stade Jean-Bouin est détruit en 1997 et le club déménage à la fin des années 1980 au stade des Costières.
Située au sud de la cité gardoise, l'enceinte est bâtie en un peu plus de quinze mois. Le stade des Costières est inauguré le par une rencontre amicale entre l'Équipe de France A' et l'Équipe des Pays-Bas A', qui s'est soldé par une victoire française (1-0). À l'origine, le stade pouvait contenir 29 497 spectateurs avec une couverture de deux des quatre tribunes. Mais à cause de l'évolution des normes de sécurité, le stade a connu quelques réfections et a dû réduire progressivement sa capacité à 18 364 places, devenant ainsi le trente-et-unième stade de France en termes de places disponibles, derrière le Stade Louis-II. Le stade est la propriété de la municipalité. Un extrait de Carmen de Georges Bizet accompagne quelquefois l'entrée des joueurs sur le terrain.
Le président Rani Assaf prévoit de faire construire un nouveau stade de 15 000 places totalement couvert et appartenant au club d'ici 2025. Le projet est actuellement en discussion avec la mairie. Le stade des Costières appartient au club après la saison 2018-2019 en Ligue 1.
Centres d'entraînement et de formation
À partir du déménagement dans le stade des Costières, le Nîmes Olympique s'entraîne en majorité dans le stade annexe, basé entre le stade des Costières et l'autoroute A9. Toutes ces installations, dont le centre de formation de la Bastide utilisé par les amateurs, restent limitées et bien en deçà des ambitions du club. Le Nîmes Olympique, par la voix de son président Jean-Louis Gazeau, envisage dès lors la construction d’un nouveau centre d’entraînement et de formation afin d'offrir un meilleur cadre de travail aux joueurs professionnels et amateurs.
Le domaine de la Bastide situé au sud de Nîmes, et malgré l'état vieillissant des bâtiments, est choisi par le Nîmes Olympique à la fin des années 2000 afin de le réhabiliter[67]. L'accessibilité et l'espace foncier important (10 hectares) incitent le club à racheter pour 1 600 000 euros le domaine qui appartenait à la municipalité et à commencer les travaux de remise en état du domaine en 2010. L’équipe professionnelle arrive en et le centre de formation est réhabilité sans pour autant changer d'emplacement.
Beaucoup de jeunes issus de ce centre de formation ont été lancés ou sont devenus professionnels comme Renaud Ripart, Théo Valls, Antonin Bobichon ou Sofiane Alakouch. De ce fait, le centre de formation est agréé en par le ministère des Sports[68], et la direction technique nationale (DTN) classe dans un premier temps le domaine de la Bastide dans la catégorie 2 pour ses infrastructures[69], et dans la classe B pour ses résultats[70]. En 2017, la DTN fait passer le centre de formation du club en catégorie 1[71].
Boutiques officielles
Le Nîmes Olympique possède une boutique officielle à travers Nîmes. Elle se trouve au stade des Costières. De 2010 à juillet 2015, une autre boutique demeura au 44, boulevard Victor Hugo.
Aspects juridiques et économiques
Statut juridique et légal
Le Nîmes Olympique est affilié à la Ligue du Languedoc-Roussillon de football et au District Gard-Lozère sous le numéro 503313[72]. Il est composé d'une association, titulaire du numéro d'affiliation de la FFF et d'une société. L'équipe professionnelle est gérée par la société anonyme sportive professionnelle (SASP) Nîmes Olympique au capital de 1 713 960 euros. La SASP est liée par le biais d'une convention à l'association loi de 1901 Nîmes Olympique Association, structure qui regroupe le centre de formation et les équipes amateurs du club. Le siège social du club est situé à Nîmes, au stade des Costières.
Organigramme
Le Nîmes Olympique est dirigé par un conseil d'administration dont le président est l'actionnaire Rani Assaf.
L'organigramme s'établit comme suit[73] :
Direction | Administratif | Sportif |
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Président : Rani Assaf Directeur des opérations : Laurent Tourreau Président de l'association : Yannick Liron Directeur de la formation : Vacant Directeur sportif : Reda Hammache |
Responsable communication : Jordan Isen Responsable sécurité : David Guichard Responsable billetterie : Samuel Rancan |
Entraîneur : Pascal Plancque Entraîneur adjoint : Richard Goyet Entraîneur des gardiens : Sébastien Gimenez Préparateur physique : Aurélien Boche |
Éléments comptables
Chaque saison, le Nîmes Olympique publie son budget prévisionnel de fonctionnement après validation auprès de la DNCG, l'instance qui assure le contrôle administratif, juridique et financier des associations et sociétés sportives de football afin d'en garantir la pérennité. Le budget prévisionnel d'un club s'établit en amont de l'exercice à venir et correspond à une estimation de l'ensemble des recettes et des dépenses prévues par l'entité. Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club gardois saison après saison.
Saison | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | 2013-2014 | 2014-2015 | 2015-2016 | 2016-2017 |
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Budget | 8,3 M€[74] | 8 M€[75] | 8,4 M€[76] | 5,7 M€[77] | 9 M€[78] | 9,3 M€[79] | 9 M€[80] | 7 M€[81] | 8,5 M€[82] |
Saison | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | |||||
Budget | 8,5 M€[83] | 20 M€[84] | 27 M€[85] | 40 M€[86] |
Résultat
Le Nîmes Olympique est fortement dépendant des droits audiovisuels qui représentent 62 % des ressources du budget réalisé en 2013-2014 (4,6 M€). Les recettes liées aux matchs contribuent à hauteur de 0,9 M€, soit 12 %. Le poste sponsoring et publicité contribuent quant à lui à hauteur de 0,85 M€ soit 11 % du total. Les autres produits représentent 1 M€. La rémunération du personnel avec les cotisations sociales (joueurs, staff et autres) représente 5,5 M€[87].
Le tableau suivant présente un extrait du compte de résultat du Nîmes Olympique depuis la saison 2008-2009. Les droits audiovisuels qui varient selon le nombre de diffusions de matchs du club ainsi qu'en fonction de son classement final, ainsi que le sponsoring tiennent une part importante dans le budget du club nîmois.
Saison | Championnat | Produits | Charges | Rés. expl. |
Mutation |
Rés. net | ||||||
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Matchs | Spons. | Subv. | TV | Merch. | Total | Rémun. | Total | |||||
2008-2009[88] | Ligue 2 | 1,712 | 1,468 | nc | 4,352 | nc | 8,243 | 5,719 | 7,976 | 0,267 | 0,336 | 0,471 |
2009-2010[89] | Ligue 2 | 1,621 | 1,531 | nc | 4,424 | nc | 8,295 | 5,873 | 8,578 | -0,283 | 0,570 | 0,210 |
2010-2011[90] | Ligue 2 | 1,255 | 1,772 | nc | 4,496 | nc | 8,656 | 5,814 | 8,788 | -0,132 | 1,091 | 0,631 |
2011-2012 | National | nc | nc | nc | nc | nc | nc | nc | nc | nc | nc | nc |
2012-2013 | Ligue 2 | 1,086 | 1,349 | nc | 4,642 | nc | 8,014 | 5,801 | 8,616 | -0,602 | -0,011 | 0,894 |
2013-2014[91] | Ligue 2 | 0,943 | 1,339 | nc | 4,627 | nc | 7,921 | 5,538 | 8,502 | -0,581 | 1,453 | 0,085 |
2014-2015[92] | Ligue 2 | 0,971 | 1,279 | nc | 4,720 | nc | 7,870 | 5,428 | 9,170 | -1,300 | 0,022 | -1,642 |
2015-2016 | Ligue 2 | 0,964 | 0,856 | nc | 4,594 | nc | 7,409 | 5,542 | 8,545 | -1,136 | 0,032 | -1,565 |
2016-2017[93] | Ligue 2 | 1,293 | 0,549 | nc | 5,364 | nc | 8,281 | 5,604 | 8,726 | -0,445 | 0,500 | 0,071 |
2017-2018[94] | Ligue 2 | 1,681 | 0,650 | nc | 6,255 | nc | 9,288 | 9,226 | 12,742 | -3,454 | -0,004 | -3,662 |
2018-2019[95] | Ligue 1 | 4,261 | 1,474 | nc | 24,574 | nc | 32,264 | 20,899 | 28,527 | 3,737 | 0,228 | 3,206 |
Rémun. = rémunérations du personnel, Rés. expl[Note 1] = résultat d'exploitation, Mutation[Note 2] = résultat exceptionnel (indemnités de mutation), Rés. net[Note 3]. = résultat net.
Sponsors et équipementiers
Puma, qui fournit les maillots du club nîmois depuis 2016, est le sixième équipementier qu'ait connu le Nîmes Olympique. L'équipementier français Le Coq sportif a été le premier d'entre eux. Il est apparu sur les maillots entre 1969 et 1974. S'ensuit ensuite l'allemand Adidas présent de 1974 à 1992, actuellement l'équipementier le plus fidèle au Nîmes Olympique. Ont suivi l'équipementier ABM de 1992 à 1998, Umbro lors de la saison 1998-1999 puis Hummel jusqu'en 2002 et enfin Erreà, qui fournit les maillots de 2002 à 2016.
Les premiers sponsors apparaissent sur les maillots nîmois au début des années 1970, le Nîmes Olympique devenant ainsi le premier club français à arborer une publicité sur le maillot avec l'Olympique de Marseille[96]. En 1970, la maison de couture Cacharel, créée par le Nîmois Jean Bousquet, devient pionnière. En 1975, Zan, entreprise originaire du Gard, s'installe sur les maillots durant deux saisons. Zan cède sa place en 1977 à Kindy Chaussettes et ce pendant neuf ans. Ainsi Kindy est actuellement le sponsor le plus fidèle qu'a connu le Nîmes Olympique depuis sa création avec 9 ans d'apparition sur le maillot des Crocodiles. Avec l'arrivée à la présidence de Jean Bousquet lors des années 1980, le club a su trouver de nouveaux sponsors comme l'enseigne de bricolage Catavana, présente jusqu'en 1992. Cacharel revient alors en 1994 avant d'être remplacé par la radio RMC en 1999 puis par l'entreprise gardoise Perrier en 2001. L'entreprise nîmoise MacDan (ainsi que le Groupe Saur, toujours actif) sont de 2003 jusqu'à 2014 les seuls sponsors présents sur les maillots du club, hormis en 2010 avec Hespéride. Avec l'arrivée de Jean-Marc Conrad à la présidence en 2014, le sponsor principal devient la boulangerie Marie Blachère pour la saison 2014-2015. À la suite de l'affaire des matchs de football présumés truqués du Nîmes Olympique et faute d'accord avec un partenaire (hormis les partenaires institutionnels)[97],[98], le club aborde ainsi pour la saison 2015-2016 ses rencontres avec un maillot vierge et cela jusqu'en où la société d'expertise en informatique, ITS Group, devient pour les trois derniers matchs à domicile le sponsor maillot du club languedocien[99].
Pour la saison 2016-2017, et après quatorze années passées avec Erreà, le club change d'équipementier en signant un contrat de trois ans chez Puma en partenariat avec Intersport qui distribuera durant trois années les maillots du club. Par ailleurs, la ville de Nîmes, la Communauté d'agglomération de Nîmes, le Conseil régional du Languedoc-Roussillon et le Conseil général du Gard sont les partenaires institutionnels du club[100].
Culture populaire
Affluence
Supporters
Le principal groupe de supporters nîmois sont les Gladiators Nîmes 1991 créé en 1991 et constituant ainsi le premier et unique groupe ultras à Nîmes. De nombreux tifos apparaissent lors de matchs importants. Les GN91 sont situés en pesage est. En 2016, on dénombre cinq groupes de supporters officiels[102] : l'Entente des supporters, le Club Central, les Gladiators, Nemausus 2013 (situé en Tribune Sud) et Crocos pour toujours (situés en Tribune Nord). Le Nîmes Olympique compte toujours entre 20 et 800 supporters en déplacement selon la distance et l'enjeu.
Depuis la remontée en Ligue 1 en 2018, l'ambiance du stade des Costières est souvent louée par les médias et est considérée comme un des facteurs principaux qui contribuent aux succès de l'équipe à domicile. La capacité du stade est inférieure aux autres stades de Ligue 1 mais l'affluence est toujours très forte. En 2018, dans un sondage réalisé par L'équipe auprès de l'ensemble des joueurs et entraîneurs de Ligue 1, Nîmes est classée septième meilleure ambiance française.
Parmi les supporteurs célèbres du Nîmes Olympique, on peut notamment citer Stéphane Plaza[103], Philippe Corti[104] ou encore les journalistes Jean-Jacques Bourdin[105] et Eugène Saccomano, ce dernier ayant joué au club en catégorie junior et cadet[106].
Par ailleurs, au classement du championnat de France des tribunes, qui récompense la fidélité du public ainsi que l'ambiance et l'animation dans le stade, le Nîmes Olympique se classe quatrième de Ligue 2 lors de la saison 2017-2018, ce qui constitue sa meilleure position à ce jour.
Médias
Le club possède des médias officiels. Il comprend un site officiel nimes-olympique.com, une page Twitter et Facebook ainsi qu'un compte Instagram et Snapchat.
Pour la presse écrite, les journaux régionaux, notamment Midi libre, font quelquefois leur une sur le Nîmes Olympique également en concurrence avec le Montpellier Hérault Sport Club. La Marseillaise réalise aussi une page d'avant-match et de compte-rendu.
Rivalités régionales
L'Olympique d'Alès en Cévennes, longtemps second club du département du Gard, n'a pas souvent évolué dans la même catégorie que le Nîmes Olympique, les rares confrontations étaient cependant des matchs très rudes et opposaient deux traditions du département, l'une cévenole et l'autre camarguaise. Le pic de cette rivalité fut atteint dans les années 1980 lorsque le Nîmes Olympique effectua sept années en Division 2 en compagnie de son rival local. Le retour dans cette division du club nîmois en 1993 perpétuera cette rivalité, qui s'est depuis amoindrie avec la disparition du club alésien du football professionnel.
Depuis le début des années 1980, c'est un autre club qui vient monopoliser l'attention des supporters nîmois. Lorsque Louis Nicollin entreprit de relancer le club de football de Montpellier, il s'est appuyé sur les hommes forts du football local, tous issus ou passés par le Nîmes Olympique. Ainsi, pendant la construction de ce club dans les années 1980, beaucoup d'anciens Nîmois vont l'aider à s'agrandir peu à peu. Parallèlement, le Nîmes Olympique vit des heures difficiles, et les deux clubs commencent à se rencontrer régulièrement en deuxième division. Au début des années 1990, la tendance est inversée, le Montpellier HSC devient un solide club de Division 1 tandis que Nîmes oscille dangereusement entre le 1er et 2e niveau. Ce sont durant ces années que la rivalité entre les deux clubs s'intensifie, les crocos finissant par s'écrouler en troisième division et les rares confrontations entre les deux formations deviennent des plus tendues, à l'image de la demi-finale de la Coupe de France 1996 où le Nîmes Olympique affronte le club héraultais au sommet de sa forme. L'enjeu du match est considérable et la victoire des Nîmois continue à alimenter les rivalités. Les « derbies » deviennent alors objets de toutes les convoitises et chaque épisode voit fleurir son lot de phrases assassines et de rixes parfois violentes[107].
Lorsque le Nîmes Olympique évolue dans les années 2000 en National, quelques supporters du FC Sète, alors dans la même division, ont tenté de faire de cette rencontre un moment à part du championnat du fait de la proximité géographique des deux villes. De même que les supporters du Sporting Toulon Var, lors des saisons 2005-2006 et 2006-2007.
Rivalité nationale
Lorsque le Nîmes Olympique jouait régulièrement les premières places du championnat de France de première division, des années 1950 aux années 1970, l'adversaire principal et naturel était l'Olympique de Marseille. Ces chocs de Méditerranée constituaient alors une affiche importante de la saison entre deux formations réputées pour leurs qualités de jeu ainsi que pour leur engagement.
Le club gardois a eu également des rapports difficiles avec d'autres équipes comme l'AS Saint-Étienne. En effet, le , l'équipe se rend au Stade Geoffroy-Guichard quelques jours seulement avant la finale de la Coupe des clubs champions européens que les verts doivent jouer contre le Bayern Munich. Ce match de championnat d'apparence banale va devenir le théâtre d’événements improbables, avec les blessures de plusieurs joueurs stéphanois handicapant les stéphanois lors de la finale attendue par toute la France. Quelques jours plus tard, l'AS Saint-Étienne s'incline en finale et pour beaucoup le Nîmes Olympique devient le premier responsable de cet échec.
Autres équipes
Équipe réserve et équipes de jeunes
En 2018-2019, l'équipe réserve du Nîmes Olympique évolue en National 2 et est entraînée par Yannick Dumas[108]. Elle a remporté la Coupe Gard-Lozère à onze reprises, en 1959, 1961, 1964, 1966, 1970, 1985, 1988, 1992, 2006 et 2010.
Le Nîmes Olympique comprend plusieurs équipes de jeunes, des débutants aux juniors. Ces derniers remportent la Coupe Gambardella en 1961 face au RC Joinville (2-0), en 1966 face au SC Toulon (3-2), en 1969 face à l'ES Viry-Châtillon (3-0) et en 1977 face au Stade de Reims (3-1).
Les cadets du club, actuellement entraînés par Christian Mattiello[109], ont remporté le titre de champion de France cadets en 1975 et en 1982. Les poussins ont remporté la Coupe nationale des poussins en 1994. Le club a été récompensé, lors de l'année 1982 et de l'année 1988, du Challenge du Meilleur Club de Jeunes.
Nabil El Zhar, Adil Hermach, Gauthier Gallon, Renaud Ripart, Théo Valls, Antonin Bobichon, Benoît Poulain, Nicolas Benezet ou encore Sofiane Alakouch ont été formés au Nîmes Olympique.
Équipe réserve | Sections de jeunes |
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Équipe féminine
Le Football Féminin Nîmes Métropole Gard a été créée en tant que section féminine du Football Club Jonquierois en 1995 avant de s'affranchir du club masculin en 2002 et de signer un partenariat avec le Nîmes Olympique en 2012 afin d'intégrer petit à petit le club dans la structure professionnelle nîmoise[111]. Premières du groupe C en 2015, les Nîmoises évoluent durant une saison en D1 féminine en 2015-2016, avant de retrouver la seconde division la saison suivante.
Compétitions nationales | Compétitions régionales |
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Notes et références
Notes
- Le résultat d'exploitation correspond aux produits (recettes et subventions) moins les charges récurrentes d’exploitation, hors cessions et acquisitions de joueurs.
- Les indemnités de mutation incluent les cessions et acquisitions de joueurs.
- Le résultat net correspond à l'addition du résultat d'exploitation, du résultat financier et du résultat exceptionnel, qui inclut notamment les indemnités de mutation versées à l'occasion des transferts.
Références
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- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
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Bibliographie
- Jean Orsi, La véritable histoire de Nîmes Olympique
- Tome 1 de 1937 à 1962, paru en 2004
- Tome 2 de 1962 à 1987, paru en 2006
- Vincent Teissier et Paul Coulomb, La Faim des Crocodiles, 1996, Éditions Dissonance (ISBN 978-2-9505526-1-7)
- Max Soulier, Le football gardois, Nîmes, Bené, 1969
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives au sport :
- Transfermarkt
- (mul) FBref
- (mul) Mondefootball
- (mul) Soccerway
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