Ciboure

Ciboure est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Ciboure

Vue depuis le port de Saint-Jean-de-Luz.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Eneko Aldana-Douat
2020-2026
Code postal 64500
Code commune 64189
Démographie
Gentilé Cibourien, Ziburutar[1]
Population
municipale
6 220 hab. (2018 )
Densité 836 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 11″ nord, 1° 40′ 00″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 83 m
Superficie 7,44 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Bayonne (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Ciboure
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Saint-Jean-de-Luz
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Ciboure
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Ciboure
Géolocalisation sur la carte : France
Ciboure
Géolocalisation sur la carte : France
Ciboure
Liens
Site web http://www.ciboure.fr/

    Le gentilé est Cibourien[2] (ou Ziburutar[1] en basque).

    Les habitants sont également surnommés les « Kaskarrot » ou « Kachkarrot[3]» forme francisée du basque kazkota ou kaskota. Ce terme pourrait dériver mais sans attestation formelle de kasko en basque issu du casco castillan. Augustin Chaho indique dans son dictionnaire de 1856-1857, un usage de ce terme équivalent à « forte tête[4] ».

    Géographie

    Localisation

    La commune de Ciboure se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[5].

    Elle se situe à 136 km par la route[Note 1] de Pau[6], préfecture du département, à 28 km de Bayonne[7], sous-préfecture, et à km de Saint-Jean-de-Luz[8], bureau centralisateur du canton de Saint-Jean-de-Luz dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bayonne[5].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[9] : Saint-Jean-de-Luz (0,9 km), Urrugne (3,7 km), Ascain (5,8 km), Guéthary (6,5 km), Ahetze (8,1 km), Bidart (8,4 km), Biriatou (8,4 km), Hendaye (9,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Ciboure fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[10]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[11]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[12],[13]. La commune est dans la zone Lapurdi Itsasegia (Côte du Labourd)[14] au sud-ouest de ce territoire, en façade atlantique.

    Communes limitrophes de Ciboure[15]
    Golfe de Gascogne Baie de Saint-Jean-de-Luz
    Saint-Jean-de-Luz
    Urrugne Ascain

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier de Ciboure.

    La commune est drainée par la Nivelle, Fleuve Untxin et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[16],[Carte 1].

    La Nivelle, d'une longueur totale de 39,2 km (en France), est un fleuve qui prend sa source en Espagne, à l'ouest du sommet de l'Alcurrunz (933 m), dans la commune d'Urdazubi, et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Saint-Jean-de-Luz, après avoir traversé 5 communes[17].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[19].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[20]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[18]

    • Moyenne annuelle de température : −9 999 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : -9999 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : -9999 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : −9 999 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : −9 999 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : -9999 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : -9999 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1921 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. La température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[23], à 13,4 °C pour 1981-2010[24], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[25].

    Statistiques 1981-2010 et records SOCOA (64) - alt : 21m, lat : 43°23'36"N, lon : 01°41'06"W
    Records établis sur la période du 01-01-1921 au 04-07-2021
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 5,8 5,9 7,4 8,6 11,8 14,7 16,8 17,2 14,9 12,6 8,7 6,5 10,9
    Température moyenne (°C) 9,3 9,6 11,4 12,6 15,7 18,3 20,5 21 19,1 16,6 12,3 10 14,7
    Température maximale moyenne (°C) 12,8 13,4 15,4 16,5 19,5 22 24,2 24,8 23,4 20,6 16 13,4 18,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −10,8
    15.01.1985
    −12
    03.02.1956
    −7,2
    06.03.1971
    −2,4
    13.04.1958
    2,6
    03.05.1977
    4,2
    02.06.1962
    6,4
    28.07.1954
    7,2
    14.08.1949
    2,2
    25.09.1931
    0,5
    16.10.09
    −5,6
    26.11.1955
    −8
    25.12.1962
    −12
    1956
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    24,6
    06.01.1999
    28,4
    28.02.1960
    29,8
    25.03.1955
    32,5
    30.04.05
    35,4
    30.05.1996
    39
    29.06.1950
    41,9
    30.07.20
    40,2
    04.08.03
    38
    12.09.16
    33,2
    02.10.1985
    29
    08.11.15
    26
    02.12.1985
    41,9
    2020
    Ensoleillement (h) 142,9 168,1 220,9 227 263,9 312,4 339,7 298 241,5 168,6 148,8 136,5 2 668,2
    Précipitations (mm) 139 116,9 110,9 137 115,1 86,4 70,1 99,6 118 152,6 182 155,4 1 483
    Source : « Fiche 64189001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Nivelle (estuaire, barthes et cours d'eau) »[27], d'une superficie de 1 450 ha, un réseau hydrographique complet des sources de montagne à son estuaire[28],[Carte 2].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6]est recensée sur la commune[29],[Carte 3] : les « Barthes de la basse vallée de la Nivelle et vallée humide de Basa Beltz » (152,04 ha), couvrant 3 communes du département[30] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[29],[Carte 4] : le « réseau hydrographique et basse valéee de la Nivelle » (763,72 ha), couvrant 9 communes du département[31].

    Urbanisme

    Typologie

    Ciboure est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[32],[33],[34]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 30 communes[35] et 251 520 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[36],[37].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ciboure, dont elle est la commune-centre[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[38],[39].

    La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[40]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[41],[42].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (44,2 %), forêts (24,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (9 %), terres arables (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), prairies (5,1 %), zones humides côtières (2,4 %), eaux maritimes (0,4 %)[43].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

    Lieux-dits et hameaux

    Le quartier de Socoa situé entre l'Océan et la baie protégée, est administré à la fois par Ciboure et par Urrugne. Il est relié à Hendaye-Plage par la célèbre route dite de la Corniche basque qui offre de spectaculaires vues sur le golfe de Gascogne et les falaises plissées de la côte basque.

    Voies de communication et transports

    Ciboure est desservie par la route nationale 10 entre Saint-Jean-de-Luz et Urrugne.

    Ciboure est desservie par les lignes 39, 41 et 43 du réseau de bus Hegobus et la ligne 3 du réseau Carexpress Hendaye-Bayonne.

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Ciboure apparaît[44] sous les formes Subiboure (XIIIe siècle, titres de Saint-Jean-de-Luz[45]), Siboure (1650, carte du Gouvernement général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins, Carte des Pays Basques de France et d'Espagne), Siboro (1657), Sanctus Vincentius de Siboure (1684, collations du diocèse de Bayonne[46]) et Ziburu[47] au XIXe siècle.

    Siboro était l'ancien nom de la ville, tout du moins jusqu'en 1692 selon Jean-Baptiste Orpustan.

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Ziburu[1].

    Histoire

    Vue de Ciboure prise du jardin de la douane de Saint-Jean-de-Luz vers 1882. Ruines de l'ancien pont "telles qu'elles étaient en 1852".

    Le début du XVIe siècle en Labourd est marqué par l'apparition de la peste. La lecture des registres gascons[48] permet de suivre son expansion. Après une période de rémission, la maladie réapparaît. En 1598, le corps de ville de Ciboure rédige de nombreux rapports sur « la maladie quy court », « la maladie de la peste »[49].

    Jusqu'alors annexe d'Urrugne, Ciboure fut érigée en commune en 1603[50].

    En prévision des États généraux de 1789, Me Saint-Esteven - curé de Ciboure - est élu député du clergé.

    Maurice Ravel est né à Ciboure, le , dans la maison Estebania.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'argent à la mer d'azur, au cheval contourné d'argent brochant sur le fût au naturel d'un arbre de sinople terrassé du même, fruité d'or, accosté de deux vaisseaux affrontés au naturel voguant sur la mer, l'un à dextre et l'autre à senestre[51].
    Commentaires : Les armoiries de Ciboure ont été approuvées par le conseil municipal en 1992. Elles se retrouvent sur la vieille fontaine de Ciboure classée monument historique (datant de 1676) et correspondent à une légère adaptation des règles d’héraldique par souci d’esthétisme (ajout du marron pour le tronc du chêne et bateaux).
    • L’arbre est un chêne de sinople (vert) fruité de glands d’or (jaune) dont le tronc est au naturel (marron) terrassé du même (terrasse verte tranchant sur la mer d’azur). Le chêne représente la force, les traditions et la mémoire. Il a été repris ensuite dans plusieurs armoiries du Pays basque.
    • Le cheval d’argent (blanc) sur une mer d’azur (bleue) est le signe de la vitesse, la légèreté du commandement. Le cheval était un animal royal.
    • La vocation maritime de Ciboure se retrouve dans les deux vaisseaux dits d’accompagnement sur les armoiries.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1912 1919 Jean Haristoy    
    1919 1925 Jean-Pierre Celhay    
    1925 1935 Jean-Baptiste Duhau    
    1935 1941 Joseph Abeberry    
    1941 1944 Jean-Baptiste Hapette    
    1944 1946 Jean Meyreau    
    1946 Jean Poulou DVD Conseiller général du canton de Saint-Jean-de-Luz (1964 → 1973)
    1976 Bernard Rospide UDR  
    1976 Rodolphe Fisher    
    1981
    (décès)
    Jean Poulou MRG Conseiller général du canton d'Hendaye (1973 → 1981)
    1981 Michel Poulou MRG  
    Albert Péry PS  
    [52] Guy Poulou DD[53]
    puis UMP-LR
    Chirurgien-dentiste
    [54] En cours Eneko Aldana-Douat EHBAI[55]  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Ciboure fait partie de huit structures intercommunales[56] :

    • l’agglomération Sud Pays basque ;
    • le SIVU des écoles maternelles et primaires de Ciboure et d'Urrugne ;
    • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal d’aménagement de la basse vallée de l’Untxin et de voirie de Ciboure et Urrugne ;
    • le syndicat intercommunal de la baie de Saint-Jean-de-Luz et de Ciboure ;
    • le syndicat intercommunal des collèges d'enseignement secondaire de Saint-Jean-de-Luz ;
    • le syndicat intercommunal du centre de secours de Saint-Jean-de-Luz ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.

    Ciboure accueille le siège du SIVU des écoles maternelles et primaires de Ciboure et d'Urrugne.

    La commune fait partie de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[58].

    En 2018, la commune comptait 6 220 habitants[Note 10], en diminution de 8,98 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,37 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8731 4591 4791 5281 6511 7542 1532 1551 946
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7001 9661 9101 9852 1942 2572 4232 1652 174
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2062 2592 6172 6923 6394 1703 9054 2384 777
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5 8706 3766 3716 2055 8496 2836 2826 8646 297
    2018 - - - - - - - -
    6 220--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La commune fait partie de l'aire urbaine de Bayonne.

    Enseignement

    La commune dispose de cinq écoles : l'école maternelle publique Marinela, l'école élémentaire publique Aristide-Briand, l'école primaire publique Croix-Rouge et l'école primaire privée Saint-Michel[61] (ces quatre écoles proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[62]). L'ikastola kaskarotenia, ouverte en 2013, propose un enseignement entièrement en langue basque.

    Économie

    Ciboure partage le port de pêche avec Saint-Jean-de-Luz. La gestion est assurée par la Chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque. Des conserveries de produits de la mer sont installées dans la commune.
    Aujourd'hui, Ciboure est l'une des localités les plus dynamiques de la région. Les conserveries sur le déclin ont été reprises par de jeunes entrepreneurs. Un lycée consacré à la mer a ouvert ses portes en 1996 et, histoire de prouver qu'elle n'avait rien à envier à sa voisine Saint-Jean-de-Luz, la municipalité a rénové son patrimoine.

    Ciboure fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Vague sur la digue de Socoa.
    Langues

    D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Ciboure est le labourdin.

    Patrimoine civil

    Le phare[63] du port, construit par André Pavlovsky, est classé monument historique ;

    Le fort du Socoa[64] date du XVIIe siècle. Il a été construit pour défendre la baie de Saint-Jean-de-Luz.

    Dès la fin des années 30 il a abrité une école de voile, sport alors très "tendance" et paré d'une image élitiste (Charlie Chaplin y aurait fait un court stage lors de vacances en pays basque).

    À partir des années 40 l'école de voile de Socoa tente de démocratiser le sport (une politique voulue par Jean Borotra, ministre des sports de Pétain, qui visait un"réarmement moral de la Jeunesse" et mise en pratique par un ancien officier de marine , le commandant Rocq, avec l'assistance technique de Jean Jacques Herbulot) Cette démocratisation sera amplifiée , avec des méthodes similaires mais un tout autre cadre idéologique par les Glénans de Philippe Viannay. Dans les années 50 l'école, baptisée "Centre Virginie Herriot",toujours soutenue par la Marine Nationale, qui y voit une source de vocations maritimes, est dirigée par deux moniteurs très qualifiés et créatifs, le basque Pierre Latxague et le breton Aristide Lehoerff.

    Tentant de dépasser le succès du Vaurien, dériveur en contreplaqué minimaliste à prix cassé créé par Herbulot pour les Glénans, Latxague et Lehoerff s'associent au designer Christian Maury et à l'industriel bordelais Lucien Lanaverre pour créer un révolutionnaire voilier d'initiation en composite verre polyester, performant, léger, imputrescible et quasiment sans entretien: Ce sera le 420 , qui connaîtra unsuccès planétaire, que ce soit à l'exportation ou en construction étrangère sous licence, tant pour l'initiation que pour la régate.

    Par la suite la gestion de l'école de voile de socoa sera reprise par l'UCPA qui finira par la fermer pour manque de rentabilité dans les années 2000 après s'en être servi pour former ses moniteurs de ski saisonniers comme moniteurs de voile, une action visant à la professionnalisation des moniteurs sportifs qui n'aura pas le succès escompté.

    Durant toute cette période le Centre de socoa a été une institution pionnière de la voile légère tant pour l'apprentissage de base que comme base d'entraînement des équipes nationales de voile. À partir de 1966, l'ENVSN implantée à St Pierre de Quiberon et dirigée par le très novateur Yvon Piégelin, venu de la FSGT, l'a progressivement supplantée dans le rôle de centre de voile de référence pour les formations de cadres et l'entraînement de haut niveau.

    Longtemps laissé à l'abandon après la période UCPA, le fort est racheté à l'État par la commune en 2012. des travaux de réhabilitation sont prévus avec pour objectif final d'en faire un campus universitaire multiactivités lié à la mer et à l'environnement marin.

    Une fontaine monumentale[65] du XVIIe siècle est classée aux monuments historiques depuis 1925 ;

    La maison Neria[66], rue du Docteur-Micé, date du XVIIe siècle. Elle servit d'hôpital aux troupes de Wellington en 1813 et 1814 ;

    La maison natale de Maurice Ravel[67], quai Ravel, date du XVIIe siècle ;

    La villa Lehen-Tokia[68], chemin Axotareta, construite entre 1924 et 1926, est inscrite aux monuments historiques ;

    La villa Leïhorra[69], rue du Docteur-Micé, est inscrite aux monuments historiques ;

    Le thonier sardinier Marinéla[70], dans le port de Socoa, fait partie de l'inventaire du ministère de la Culture ;

    La commune a érigé en 1955 une stèle des évadés de France, à la mémoire des résistants qui quittèrent la France pour rejoindre l'Armée de la libération via l'Espagne durant la Seconde Guerre mondiale.

    Au bord de la Nivelle, le quartier Zubiburu, inauguré en 2008[71], rassemble des hôtels et des immeubles résidentiels de type néobasque.

    Patrimoine religieux

    • L'ancienne église Notre-Dame de Bordagain[72], dite tour de Bordagain, est classée aux monuments historiques depuis 1987 ;
    • Le couvent des Récollets[73] est inscrit aux monuments historiques depuis 1925. Il accueillait dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle une école de navigation[74] ;
    • La croix blanche[75], sur l'ancien chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, date de 1616 ;
    • Une croix monumentale sculptée[76], proche de l'ancienne église Notre-Dame de Bordagain, est classée aux monuments historiques ;
    • L'église Saint-Vincent[77] date des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles ; elle recèle divers mobiliers[78] inventoriés par le ministère de la Culture dont une statue d'un christ gisant[79]. C'est en 1555 que Ciboure obtint son autonomie religieuse et administrative et se détacha de la paroisse d'Urrugne. L'église fut achevée en 1575[80]. Un nouvel orgue baroque, réalisé par le facteur d’orgue Thomas[81] a été installé en 2012-2013 qui compte 35 jeux et 2600 tuyaux[82].

    Philatélie

    En 1997, est émis un timbre de trois francs, multicolore, sur les corsaires basques qui ont servi les rois de France pendant l'Ancien Régime. L'illustration représente deux corsaires et leur navire, entourant le paysage montagneux de la Rhune derrière le fort de la Socoa, à Ciboure. La vente anticipée avec oblitération 1er jour se déroule le 13 septembre à Saint-Jean-de-Luz. Le timbre porte le n° YT 3103[83].

    Équipements

    Sports et équipements sportifs

    Ciboure possède un golf et un club de tennis (golf[84] et tennis-club de la Nivelle).

    Enseignement

    Ciboure dispose de deux écoles élémentaires publiques (écoles Briand et Croix-Rouge), d'une école primaire privée (école Saint-Michel) et d'une ikastola (école Piarres Larzabal)[85].

    Personnalités liées à la commune

    nées au XVIe siècle
    • Joanes Etxeberri, né vers 1580 à Ciboure, est un prêtre, poète et théologien écrivain de langue basque.
    nées au XVIIe siècle
    nées au XVIIIe siècle
    nées au XIXe siècle
    nées au XXe siècle

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Ciboure » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Ciboure », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Ciboure », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Ciboure », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

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    2. Gentilé sur habitants.fr
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    7. Stephan Georg, « Distance entre Ciboure et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
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    11. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
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    67. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la maison de Ravel
    68. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la villa Lehen-Tokia
    69. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la villa Leïhorra
    70. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le thonier sardinier Marinéla
    71. Inauguration des logements sociaux de Zubiburu
    72. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la tour de Bordagain
    73. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le couvent des Récollets
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    78. , , , , , , , , , , , , , Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur le mobilier de l'église Saint-Vincent
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    80. J.N. Darrobers, Des origines à la Révolution, Ciboure, Ekaina, pages 145 et 146.
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    83. Catalogue Yvert et Tellier, Tome 1
    84. Site du golf de la Nivelle
    85. Site de l'ikastola Piarres Larzabal

    Voir aussi

    Bibliographie

    J. Garat, Ciboure en 97 documents - 1740-1823, Saint-Jean-de-Luz, Luz-Offset,

    Articles connexes

    Liens externes

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