Mont-de-Marsan

Mont-de-Marsan est une commune du sud-ouest de la France, préfecture des Landes, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Mont et Marsan (homonymie).

Mont-de-Marsan

Mont-de-Marsan, la ville aux trois rivières : confluence du Midou et de la Douze, formant la Midouze.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
(préfecture)
Arrondissement Mont-de-Marsan
(chef-lieu)
Intercommunalité Le Marsan agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Charles Dayot (DVD)
2020-2026
Code postal 40000
Code commune 40192
Démographie
Gentilé Montois
Population
municipale
29 683 hab. (2018 )
Densité 805 hab./km2
Population
agglomération
39 308 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 43° 53′ 29″ nord, 0° 29′ 58″ ouest
Altitude Min. 23 m
Max. 97 m
Superficie 36,88 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Mont-de-Marsan
(ville-centre)
Aire d'attraction Mont-de-Marsan
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Mont-de-Marsan-1 et Mont-de-Marsan-2
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Mont-de-Marsan
Géolocalisation sur la carte : Landes
Mont-de-Marsan
Géolocalisation sur la carte : France
Mont-de-Marsan
Géolocalisation sur la carte : France
Mont-de-Marsan
Liens
Site web montdemarsan.fr

    Fondée au Moyen Âge autour de ses trois rivières sur la voie de Vézelay du chemin de Compostelle, Mont-de-Marsan était la principale ville fortifiée des Landes. Son histoire a laissé des vestiges qui agrémentent encore aujourd'hui le centre-ville : donjon Lacataye, qui abrite un musée de sculptures, rues médiévales, sections des anciens remparts, vieilles maisons bourgeoises, ancien port fluvial, parcs, jardins et promenades fleuries, etc.

    Mont-de-Marsan se situe au sud de la forêt des Landes, le plus grand massif forestier d'Europe occidentale. Les plages de sable fin de la Côte d'Argent et la chaîne des Pyrénées sont facilement accessibles.

    Au dernier recensement de 2018, la commune comptait 29 683 habitants, il y a eu une augmentation de la population de 1,94 % par rapport à 2009, appelés les Montois et les Montoises. Mont-de-Marsan est aussi à la tête d'une agglomération qui compte 18 communes rassemblant 56 000 habitants. L'aire urbaine de la ville regroupe quant à elle 47 communes[1] pour un total de 68 500 habitants comptabilisés en 2009[2].

    Géographie

    Localisation

    D'une superficie de 36,9 km2, Mont-de-Marsan se situe en limite de la forêt des Landes, à proximité de la région agricole de la Chalosse. Elle est la ville principale du Pays de Marsan, constitutif des Petites Landes.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Surnommée « la Ville aux Trois Rivières », Mont-de-Marsan s'établit au confluent de deux rivières, le Midou et la Douze, qui se rejoignent en plein centre-ville pour en former une troisième : la Midouze, principal affluent de l'Adour.

    Climat

    La ville jouit d'un climat océanique.

    Statistiques 1981-2010 et records Station MONT-DE-MARSAN (40) Alt: 59m 43° 54′ 30″ N, 0° 30′ 00″ O
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,8 3,9 6,2 10,1 13,3 15,2 15 11,7 9 4,8 2,3 7,9
    Température moyenne (°C) 6,2 7,1 10 12,1 15,9 19,2 21,4 21,3 18,3 14,6 9,5 6,6 13,6
    Température maximale moyenne (°C) 10,7 12,4 16,1 18,1 21,8 25,1 27,6 27,7 24,9 20,2 14,1 10,9 19,2
    Record de froid (°C)
    date du record
    −19,8
    08.1985
    −16,8
    15.1956
    −11,5
    01.2005
    −5,4
    04.1996
    −2,5
    02.1945
    1,8
    01.1967
    2
    29.1947
    4,1
    30.1986
    −0,5
    20.1962
    −6,2
    30.1949
    −10,4
    23.1988
    −14,5
    21.1946
    −19,8
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    22,5
    13.1993
    26,7
    27.2019
    29,2
    21.1990
    32,1
    25.1947
    35,3
    12.1945
    40,4
    22.2003
    41,2
    26.1947
    42,5
    01.1947
    37,1
    12.2016
    33,6
    04.2004
    26,7
    01.2020
    23,9
    16.1989
    42,5
    1947
    Ensoleillement (h) 91,7 109,3 168,5 172,7 196 209,9 228,7 217,5 193,4 145,6 93,9 81,2 1 908,4
    Précipitations (mm) 78,5 69,4 70 87,8 82 63,3 54,4 64,6 70,1 91,6 98,2 87 916,9
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 11,2 9,8 10,3 12,4 11,8 8,7 7,1 7,9 8,2 10,7 11,5 10,8 120,4
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 5,4 4,5 5 6,4 5,4 4,2 3,4 3,8 4,3 5,3 6,3 5,9 60
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 2,7 2,2 2,1 2,9 2,6 1,9 1,5 2 2,7 3 3,5 3,2 30,2
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 40192001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/06/2021 dans l'état de la base

    Tableau comparatif des données climatiques de Mont-de-Marsan

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Pluie
    (j/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835Non connu162550
    Mont-de-Marsan 1 908916.912053478
    Paris 1 66263711112178
    Nice 2 724733611271
    Strasbourg 1 693665114262851
    Brest 1 5301 21015971276
    Bordeaux 2 03594412433169

    Les hivers oscillent entre redoux atlantique et période froide avec phénomène de basse couche et fortes gelées pour environ quatre à six jours de neige par an. Le printemps est doux, bien que parfois pluvieux. En revanche, les étés sont particulièrement chauds avec de gros orages les jours de fortes chaleurs. Quant à l'automne, c'est une saison plutôt lumineuse avec des journées de fortes amplitudes thermiques. Des vents de 141 km/h ont été enregistrés le lors du passage de la tempête Klaus, établissant un record depuis 1981[4].

    Les gelées précoces dès début septembre et tardives en mai sont courantes. En effet, le fort rayonnement nocturne de l'immense et peu peuplée forêt des Landes provoque ces gelées.

    Voies de communication et transports

    Panneau d'entrée de la ville

    Mont-de-Marsan se situe au centre du grand Sud-Ouest. Les grandes villes de la région sont donc toutes accessibles en moins de trois heures pour un trajet en voiture, à l'exception de Poitiers (3 heures 30) et de Limoges (3 heures 50).

    Voies routières

    L'autoroute A65 relie Mont-de-Marsan à Bordeaux au nord (130 km) et à Pau au sud (80 km). La voie rapide N 124 (D 824) relie la ville à Dax (50 km) et à Bayonne (100 km). Par la D 933 puis l'A62, il est possible de rejoindre Agen (130 km) tandis que Toulouse est accessible par la N 124 (180 km).

    Voies ferroviaires

    Gare de Mont-de-Marsan et sa marquise vues des rails.

    Pour ce qui est du train, la ville reste enclavée. Dans cet ancien nœud ferroviaire d'un réseau secondaire, les lignes passant par Mont-de-Marsan ont quasiment toutes fermé les unes après les autres au cours du XXe siècle. La gare de Mont-de-Marsan se situe désormais uniquement sur la ligne Morcenx / Mont-de-Marsan dont elle est le terminus. Par ce biais, la ville est reliée en TER Nouvelle-Aquitaine à Bordeaux et à Dax - Bayonne.

    Transports en commun

    Le réseau de bus urbain de la ville de Mont-de-Marsan se nomme Tma (prononcé Téma) depuis le . Exploité par la société Veolia Transport, il est composé de 7 lignes (de la lettre A à G) parcourues par 18 bus (chacun représentant la couleur d'une des 18 communes de l'agglomération). En outre, une navette gratuite parcourt le centre-ville, effectuant une rotation toutes les quinze minutes. Le réseau propose également un service de transport à la demande ainsi que de location de vélos (standard, pliants ou à assistance électrique).

    Patrimoine environnemental

    La ville est concernée par les ZNIEFF de type 2 « Vallée du Midou et forêt départementale d'Ognoas »[5] et « Vallées de la Douze et de ses affluents »[6]. Elle est également concernée par les sites Natura 2000 « Réseau hydrographique des affluents de la Midouze »[7] et « Réseau hydrographique du Midou et du Ludon »[8].

    Urbanisme

    Typologie

    Mont-de-Marsan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mont-de-Marsan, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[12] et 39 308 habitants en 2018, dont elle est ville-centre[13],[14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

    La place Saint-Louis réaménagée (entrée Ouest).
    Berges aménagées de la Midouze.

    Le plus grand projet d'aménagement entrepris par la ville est le programme phare baptisé « Rivières dans la ville », qui marque le retour des trois cours d'eau (Douze, Midou et Midouze) au cœur du nouvel aménagement du centre-ville. Les berges inondables doivent ainsi devenir des espaces de promenade verts pour piétons et vélos. Le projet se propose également de mettre en valeur le patrimoine architectural et naturel jusque-là inexploité du cœur de ville, notamment l'ancien port avec ses nombreuses cales et quais ainsi que les grandes places du centre-ville. C'est dans ce cadre que la place du théâtre et les rues piétonnes alentour ont été requalifiées en 2011, proposant notamment un pavage dit « en tresses brésiliennes » à partir de pierre calcaire de Catalogne[17]. En 2012, la cale de l'abreuvoir a été entièrement restaurée.

    Le programme Cœur de ville lancé en 2009 entend dynamiser le centre en ravalant les façades et en soutenant le commerce et l'habitat tandis que le quartier Nord (Peyrouat) fait actuellement l'objet d'une transformation, dans le cadre d'un ANRU et d'une ZAC, en écoquartier entièrement réaménagé (destruction des immeubles vétustes, création d'une voie verte et du concept de « Bois habité », mise en place du chauffage par géothermie[18], nouveau pôle éducatif...). Le programme court jusqu'en 2018 pour les dernières touches sur les espaces verts et la circulation notamment.

    La municipalité s'est également engagée dans le réaménagement et l'embellissement des entrées de ville avec notamment la volonté de laisser un plus grand espace à la végétation et aux modes de déplacements « doux » (piéton et vélo). Actuellement, l'aménagement de l'entrée Ouest est achevée sur Mont-de-Marsan et offre désormais des avenues entièrement refaites à neuf agrémentées de pistes cyclables, de voies piétonnes, de nombreux arbres et de jardins linéaires. À mi-parcours, la place Saint-Louis est également transformée en plateau piéton et un belvédère offrant un point de vue sur la Midouze a été aménagé. Cet aménagement a reçu plusieurs récompenses nationales comme le 2e prix du concours national des entrées de ville ou plus récemment encore la Victoire d'Or aux Victoires du paysage 2012, catégorie « Infrastructures vertes ». Prochaine entrée traitée : l'entrée Nord-Ouest (avenue Henri Farbos, avenue de Sabres, avenue de Morcenx) entre 2015 et 2017.

    D'autres projets ont été réalisés afin de désengorger certaines parties de la ville. Ainsi, la création d'un boulevard Nord permet depuis 2016 d'alléger les problèmes de circulation sur le Nord de l'agglomération en proposant une liaison inédite d'est en ouest. La liaison Manot-Gare, dont le financement est assuré, doit permettre quant à elle de désenclaver la gare de Mont-de-Marsan et de réduire de moitié le trafic automobile sur l'entrée Ouest de la ville mais le chantier est retardé à la suite d'éboulements imprévus.

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (58,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (34,1 %), forêts (23,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,4 %), terres arables (2,5 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom officiel de la ville en français est Mont-de-Marsan [mɔ̃.də.mar.ˈsã] ; il n'y a pas d'article, contrairement au nom gascon. En français local la ville est souvent surnommé Le/Lou Moun [lu.mun] (avec article) en imitant la prononciation du nom gascon, et ce surnom est abondamment utilisé (centre commercial Grand Moun par exemple). Cependant, cette graphie est incorrecte en occitan gascon.

    L'origine du nom de la ville est controversée. Certains y voient le souvenir d'un temple dédié au dieu Mars, que les Romains auraient élevé sur un coteau dominant la ville actuelle : Mons Martiani. Cette hypothèse est sans fondement archéologique.

    Une autre explication provient des formes antiques de l'euskara et de l'ibérique qui dominaient alors la région : Marsan viendrait de ar : eau tranquille ou marais, ou de aar : rivière, et de an  : contrée ou pays. Mont évoquerait les hauteurs surplombant au sud la cité (peut-être Saint-Pierre-du-Mont). De là découlerait le nom de Mont-de-Marsan : le mont du pays des marais ou des rivières[20].

    Une troisième explication indique que la ville tient son nom du patronyme Marsan. Ce nom de famille vient de la paroisse de Marsan, dans l'actuel département du Gers, provenant lui-même du latin Martianus, rappelant sa fondation antique. C'est donc indirectement, par le biais du patronyme, que la ville tirerait son nom de Mars[21].

    Une création de nom relativement récente, composé de "mont" pour indiqué le côté "fort" et "haut" de la ville, et de "Marsan", transfert du nom du fief gersois du vicomte qui fonde la ville[22] en 1133 et l'abbaye Saint-Jean de la Castelle en 1140.

    Nom gascon

    En gascon le nom de la ville est Lo Mont[23],[24],[25] [lu.ˈmũ][26], voire Lo Mont de Marçan [lu.mũ.de.mar.sã)][26],[27] quand il faut distinguer la ville d'autres lieux aux noms similaires[28]. Par le passé la graphie Lou Mount, à prononciation identique mais dans une graphie différente, a été utilisé, notamment par l'Escòla Gaston Fèbus, mais elle est aujourd'hui désuète[25]. La graphie phonétique Lou Moun[27] est incorrecte en gascon, malgré son usage abondant.

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Des fouilles ont révélé que la zone située entre les deux rivières est occupée de façon intermittente depuis le Paléolithique. Les découvertes fortuites des archéologues semblent attester de la présence d'un groupe sans doute important de cultivateurs néolithiques au niveau du castrum médiéval, situé sur le promontoire de la Midouze. La situation du lieu au confluent des rivières est en effet propice à l'implantation de populations[29].

    Des fouilles archéologiques réalisées dans les années 1980 puis dans les années 2000 ont montré une occupation importante à l'âge du bronze. Les très nombreux vestiges de céramiques richement décorées prouvent l'importance de ce secteur sans toutefois nous en donner son rôle (habitats, fermes, lieux de cultes...).

    Durant l'occupation romaine, les vestiges deviennent plus abondants. Un bâtiment construit en dur a été fouillé sous le jardin du donjon Lacataye. Son mobilier archéologique est abondant avec un nombre impressionnant de fragments d'amphores des Ier et IIe siècles apr. J.-C. Sous l'actuel bâtiment du conseil général, les fouilles ont aussi confirmé une occupation importante durant le Haut-Empire, avec notamment la présence de fosses dépotoirs de cette période, fosses qui trahissent la présence d'habitats. Pour le Bas-Empire, les vestiges d'un habitat ont été trouvés dans le quartier de Nonères. Compte tenu de son implantation à la confluence de rivières et des vestiges antiques que l'on y a découverts, il est fort probable que le site de Mont-de-Marsan fut aussi un port fluvial durant la période romaine.

    Les fouilles archéologiques des années 1980 et 2000 ont été utiles pour mieux comprendre comment se structurent les vestiges dans l'enceinte de Mont-de-Marsan. En effet, les niveaux archéologiques sont peu profonds et regroupés sur une faible épaisseur (40 cm environ). On peut aisément comprendre que les constructions antérieures aux années 1980 ont complètement détruit les vestiges archéologiques et donc empêché de mieux connaître l'occupation ancienne de la ville.

    Fondation au XIIe siècle

    Situation de Mont-de-Marsan et de la vicomté de Marsan en Gascogne (nuances de vert), en 1150.

    La fondation de Mont-de-Marsan est due à Pierre de Lobanner[30], vicomte du Marsan, du Tursan et du Gabardan. Jusque-là, les vicomtes étaient basés à Roquefort, plus à l'est, confluent entre deux cours d'eau, la Doulouze et l'Estampon. Intéressé par le confluent de la Midouze, Pierre fonde en 1133 une ville nouvelle sur des terres issues des paroisses de Saint-Pierre-du-Mont et de Saint-Genès-des-Vallées (se situant aux alentours du lieudit Saint-Louis, à Saint-Pierre-du-Mont).

    Il érige d'abord une forteresse, qui prendra plus tard le nom de Château-Vieux, à l'emplacement actuel du théâtre, pour pouvoir contrôler la confluence et lever les taxes sur les marchandises qui circulent sur la Midouze. Il s'assure ainsi de substantiels revenus. La nouvelle capitale de la vicomté prend part à un échange commercial important : céréales et résine descendent de Mont-de-Marsan pour aller vers Bayonne d'où remontent du sel ou des métaux. Pour le vin et l'armagnac, il faudra attendre le XIVe siècle.

    Pierre de Lobanner va ensuite faire appel aux habitants de Saint-Pierre et de Saint-Genès pour qu'ils s'établissent autour du nouveau château. Ce sont pour la plupart des serfs auxquels il promet la liberté en contrepartie de leur concours à sa défense[29]. À cette époque, Saint-Pierre-du-Mont se vide de sa substance, tout comme les environs.

    Ces terres dépendent alors, tant spirituellement que temporellement, de la puissante abbaye de Saint-Sever. Aussi, Pierre de Lobanner accorde-t-il à l'abbaye le droit d'ériger une église et un prieuré bénédictin dans sa nouvelle ville afin d'apaiser la grogne de l'abbé. La première église montoise est ainsi bâtie à l'emplacement de l'actuelle église de la Madeleine.

    Mont-de-Marsan se développe très rapidement, notamment vers le nord-est. Au XIIIe siècle, des murailles en pierres coquillères entourent une ville déjà bien peuplée. L'aménagement d'un débarcadère et d'un pont sur le Midou, au pied même du château, entraîne l'apparition d'un bourg sur la rive opposée[29]. On distingue alors le bourg vieux entre Douze et Midou, de type castelnau, et le bourg de la fontaine plus au sud, du côté de l'actuelle mairie.

    Le port de Mont-de-Marsan s'établit plus loin, sur la rive gauche de la Midouze. Il connaît un développement rapide grâce à la position stratégique de la ville, à la limite de la Haute Lande, de la Chalosse et de l'Armagnac, entre Bayonne et Toulouse, Pau et Bordeaux. Ainsi, Mont-de-Marsan constitue une sorte de verrou entre toutes ces villes. Un nouveau quartier se développe autour du nouveau port. S'y installe notamment le couvent des Cordeliers vers 1260[31]. Ce quartier est lui aussi entouré de murailles percées de portes donnant accès aux routes d'Aire-sur-l'Adour, Saint-Sever et Tartas. Le couvent de sainte Claire ou des Clarisses, installé à Beyries (sur la commune actuelle du Frêche) en 1256, est transféré à Mont-de-Marsan en 1275 non loin du Château-Vieux.

    En un peu plus d'un siècle, une véritable ville est née, le long de trois axes. Elle prend par conséquent un caractère triple : défensif, portuaire et religieux.

    Moyen Âge et guerre de Cent Ans

    Aliénor d'Aquitaine apporte le duché d'Aquitaine en dot en 1152 à son mari Henri Plantagenêt, qui devient Henri II d'Angleterre en 1154. Mont-de-Marsan passe ainsi sous domination anglaise pendant près de trois siècles, jusqu'en 1441. La population trouve refuge derrière les murailles de la cité durant les troubles liés à la guerre de Cent Ans, pendant que s’élèvent des bastides[32] dans les environs. Durant cette période, la ville s'érige en forteresse. Elle passe sous domination de la maison de Foix-Béarn au XIIIe siècle. En 1344, Gaston Fébus, vicomte de Marsan, fait restaurer le château Nolibos et renforce les fortifications et défenses de la ville[33]. La cité connaît ensuite peu de transformations du XIVe au XVIIe siècle[29].

    La domination anglaise entraîne une singulière tradition, qui veut que chaque nouveau maire aille prêter serment en l'église de Saint-Pierre-du-Mont avant de prendre ses fonctions. Cette pratique perdure cinq siècles, pour prendre fin à la Révolution française[33].

    Centre commercial important de Guyenne, la ville écoule vers le port de Bayonne les produits de l'arrière-pays (céréales et vins d'Armagnac notamment) durant tout le Moyen Âge et l'Ancien Régime. Le développement du trafic fluvial assure la prospérité des bateliers, organisés en confréries. La navigation se fait sur des gabares, barques à fond plat localement appelées « galupes ». La ville est en rivalité quasi constante avec les autres cités commerciales, notamment Dax.

    Des guerres de religion à la Révolution française

    Lettre autographe de Henri de Navarre écrite à Mont-de-Marsan le . Archives nationales. AE/II/727

    En 1517, le Marsan est rattaché au domaine de la famille d'Albret, bordant la vicomté à l'ouest[29]. Cette famille règne alors sur la Navarre. Possession de Jeanne d'Albret (convertie au calvinisme en 1560), puis de son fils Henri III de Navarre, le futur roi Henri IV de France, la ville devient une place forte protestante. Elle se trouve totalement engagée dans les conflits armés opposant, à partir de 1560 en Gascogne, catholiques et réformés[29]. Blaise de Monluc s'en empare le , avant que les troupes huguenotes menées par Montgomery ne la reconquièrent en 1577. De continuels assauts s'ensuivent, la ville passe ainsi de mains en mains. Un décret tente de mettre fin à cette situation, mais sans résultat. Les faubourgs de la ville sont détruits ainsi que le couvent des Clarisses[34],[35], situé depuis le XIIIe siècle près de la porte de Roquefort[36],[37]. Henri III de Navarre, dans sa conquête du pouvoir, entre en vainqueur en ville le . Il adresse aux habitants une injonction qui ouvre la voie à une période de prospérité économique[33]. Jusqu'en 1586, il fait construire des bastions fortifiés, les « Tenailles », protégeant les accès à l'est de la ville. Devenu le roi Henri IV de France, il réunit la ville à la couronne, en 1607[29].

    Les guerres de religion achevées, la parure militaire de la ville devient inutile. Richelieu, prétextant des troubles, fait raser en 1622 une partie du Château Vieux et le château Nolibos[33]. Seuls subsistent aujourd'hui de ces fortifications quelques pans des anciennes murailles ainsi qu'une maison forte rue Maubec et une autre, appelée « donjon Lacataye », ancien poste d'observation. La ville est à nouveau envahie pendant la Fronde, conséquence de son ralliement aux princes félons et de sa rébellion en 1653[33].

    Au cours du XVIIe siècle, plusieurs couvents s'installent : les Clarisses, les Ursulines, les Barnabites, qui seront tous à leur tour rasés. La ville garde une place éminente comme marché aux vins, eaux-de-vie d'Armagnac et céréales : en 1654, Mont-de-Marsan est encore considérée comme le grenier de la Basse-Guyenne[29]. En 1777 est accordée l'autorisation de démolir les portes de la ville, et en 1809, on abattra définitivement les restes du Château Vieux. Tous ces travaux ont pour conséquence d'aérer les accès et de faciliter la traversée de la ville.

    Naissance et essor d'une préfecture (1789 - 1945)

    Port de Mont-de-Marsan au début du XIXe siècle.

    Le prend effet la création du département des Landes suivant un découpage englobant des régions hétérogènes[38]. Un décret de l'Assemblée Constituante fait de Mont-de-Marsan le chef-lieu de ce département, au détriment de Dax, Saint-Sever et Tartas. Grâce à la détermination du député Dufau, la ville fut donc désignée mais l'Assemblée prévit d'abord une alternance avec Dax, siège de l'épiscopat landais. En réalité, cette alternance n'a jamais eu lieu.

    Mont-Marat, nom que prend la ville sous la Révolution[39], n'est encore qu'une ville de campagne. Il faut rapidement y construire de nouveaux bâtiments pour accueillir l'administration. Ainsi, au cours du XIXe siècle, la cité se transforme complètement en se dépouillant de son aspect de ville forte. Les grands chantiers s'enchaînent dans le sillon de l'actuelle rue Victor-Hugo : construction simultanée du palais de justice et de la prison de Mont-de-Marsan, construction de la préfecture des Landes. Après que l'ancienne église du XIVe siècle s'est effondrée, l'église de la Madeleine s'élève en 1830, suivant un style néoclassique. Ailleurs, dans la ville, on refait les ponts et on commence la percée des boulevards[29]. Mont-de-Marsan bénéficie du développement du réseau routier et de l'ouverture de voies ferrées.

    En 1866, l'annexion des communes de Saint-Jean-d'Août-et-Nonères, Saint-Médard et d'une partie du territoire de Saint-Pierre-du-Mont augmente considérablement la superficie de la ville. La même année est inauguré le lycée Victor-Duruy.

    Après 1860 et l'implantation de la forêt des Landes voulue par l'empereur Napoléon III, les activités liées au bois s'ajoutent à celles du port. De riches négociants s'installent et font bâtir plusieurs hôtels particuliers sur la place du Commerce (l'actuelle place Pancaut). Mais dès le début du XXe siècle, l'activité portuaire ralentit puis disparaît totalement en 1903.

    Avant-guerre, sous le mandat de Jean Larrieu, maire de la ville de 1932 à 1944, sont réalisés les premiers pavillons du centre hospitalier Layné, des groupes scolaires ainsi que l'agrandissement des arènes du Plumaçon (édifiées en 1889)[29].

    Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville, occupée par l'armée allemande à partir du , est traversée par la ligne de démarcation. L'armée d'occupation réquisitionne la plateforme aérienne, et en fait la plus importante base de la Luftwaffe dans le Sud-Ouest de la France. Les hôpitaux Sainte-Anne, Layné et Lesbazeilles et les établissements scolaires et hôteliers sont réquisitionnés par l'armée allemande pour y loger les officiers et les soldats. Les structures de commandement de l'armée allemande (kommandantur) se partagent entre plusieurs sites : l'Orstkommandantur (centre de commandement de la ville) s'installe au 22 rue Victor Hugo, la Feldkommandantur (centre de commandement du département) occupe le deuxième étage du cercle des officiers (l'actuel hôtel de ville), la Standortkommandantur (centre de commandement de la garnison) est à la Caisse d'Epargne (actuel office de tourisme), la kommandantur départementale responsable des laissez-passer (Ausweis) pour les Landes et les Basses-Pyrénées est au 17 rue Lesbazeilles[40].

    Xenia Dénikine est arrêtée à Mimizan par les Allemands et internée pendant douze jours à la feldgendarmerie de Mont-de-Marsan avec les onze autres réfugiés russes que compte le département pour y être interrogés. Après avoir été relâchée, elle note dans son carnet en date du l'aide qu'elle a reçu des habitants : trompant la vigilance des gardiens allemands, des anonymes lui ont demandé à travers la grille de la cour si elle n'avait besoin de rien. Répondant qu'elle souhaitait boire de l'eau, un habitant lui en ramène une bouteille en bravant l'interdit et disparaît avant qu'elle ait eu le temps de le payer ou de le remercier[41]. En 1942, la montoise Renée Darriet s’engage dans la Résistance avec son jeune frère. Le , les installations militaires sont bombardées par une cinquantaine d'avions anglo-américains. Les dégâts collatéraux entraînent la mort de 12 civils, on compte également quinze blessés[42]. La ville est finalement libérée le [29].

    De l'après-guerre jusqu'à nos jours

    Enseigne des Nouvelles Galeries à Mont-de-Marsan, aujourd'hui fermées.
    Place Saint-Roch, repeinte en rouge en souvenir de sa tradition tauromachique.

    En 1946, s'installe le Centre d'expériences aériennes militaires (base aérienne 118), donnant un nouvel essor à la cité montoise[29]. La population augmente rapidement, ce qui permet l'édification de premiers centres commerciaux.

    Une politique d'urbanisation à l'horizontale, due à la volonté du maire Charles Lamarque-Cando (1962-1983), fondateur des Castors Landais, modifie considérablement l'aspect de la commune à partir de 1962, faisant reculer sans cesse les limites de la forêt de pins au profit de nouveaux quartiers[29]. S'étend sur la partie est de l'agglomération un vaste ensemble résidentiel aisé qui ne cesse de grignoter de nouvelles terres du fait de la rurbanisation.

    Le conseil général des Landes s'installe le dans la Maison Planté, rue Victor-Hugo. Construite sous le Second Empire, elle fut d'abord la propriété d'Adolphe Marrast, conseiller général d'alors, qui la légua à son neveu, le pianiste Francis Planté.

    Sous l'impulsion du Maire socialiste Philippe Labeyrie (1983-2008), la ville se modernise à plusieurs égards (services publics, commerces de centre-ville attractifs, développement des politiques culturelles et de l'éducation). Le Maire sera à la base de grands projets : grande médiathèque du marsan, réhabilitation du site de l'ancienne caserne Bosquet, rénovation des places de centre-ville et création de parkings, modernisation des écoles de premier degré, développement du réseau associatif particulièrement important pour la commune, etc).

    Sur le plan économique, démographique ou urbanistique cette dynamique tend à changer le visage de la ville et à la rendre plus agréable et surtout, plus attractive.

    Politique et administration

    Jumelages

    La ville de Mont-de-Marsan est jumelée avec les villes suivantes[43] :

    Population et société

    Démographie

    En 1866, Mont-de-Marsan absorbe les communes de Saint-Jean-d'Août-et-Nonères, Saint-Médard-de-Beausse et une partie du territoire de Saint-Pierre-du-Mont.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[44],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 29 683 habitants[Note 4], en diminution de 5,27 % par rapport à 2013 (Landes : +3,31 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 0002 8665 2563 0653 7744 0824 4654 6844 655
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 2105 5748 4558 1389 31010 87811 76012 03111 274
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    11 60411 92312 09110 83612 13411 85413 00914 05517 120
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    20 19124 44426 16627 32628 32829 48930 23031 18829 885
    2018 - - - - - - - -
    29 683--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    À l'image de son territoire, Mont- de-Marsan gagne chaque année un peu plus d'habitants, notamment grâce à un solde migratoire et un accroissement naturel positifs. Pour 2020, les experts estiment que la population de l'agglomération atteindra 65 000 habitants, contre 56 000 à l'heure actuelle.

    Aussi, en 2009, 345 bébés sont nés sur le sol montois contre 280 personnes décédées. Par ailleurs, on compte plus de femmes (51 % de la population) que d'hommes et la tranche d'âge la plus forte est celle des 45-59 ans. Les retraités représentent quant à eux 30 % des ménages. La population montoise est ainsi plutôt jeune comparée à d'autres villes de taille comparable.

    Enseignement

    À Mont-de-Marsan, l'école publique accueille un peu plus de 1 500 enfants dans le primaire (pour 70 classes) et près d'un millier en maternelle (pour 39 classes). En 2011, le nombre d'élèves par classe était de 22,7 en moyenne pour les écoles primaires (contre 25,5 dans le département) et de 23,8 en maternelle (28 dans les Landes).

    Enseignement secondaire

    Lycée Victor-Duruy, le plus ancien de la ville

    Collèges

    Lycées généraux et technologiques

    Lycées professionnels

    Enseignement supérieur

    On estime à environ 2 500 le nombre d'étudiants inscrits à Mont-de-Marsan :

    Sports

    Fronton destiné à la pratique de la pelote basque.

    Mont-de-Marsan a reçu le label « commune sport pour tous » avec quatre étoiles (sur les cinq possibles). Ce label, délivré par un jury composé de personnalités qualifiées, valorise les communes ayant mis en place une politique sportive ouverte à l’ensemble de leurs habitants.

    Il est en effet possible de pratiquer pas moins de 44 disciplines sportives, des plus populaires (football, rugby, basket-ball, tennis, volley-ball, natation, judo, karaté...) aux plus confidentielles (cascade (stunt), jeu de paume, aïkido, trampoline, tir à l'arc et bien d'autres).

    La ville compte près de 9 000 licenciés sportifs (dont plus d'un huitième sont des seniors ou des handicapés), soit près de 30 % de la population totale. Plus de 10 % du budget municipal est consacré aux sports.

    Par ailleurs, on dénombre 28 clubs et 36 sections sportives.

    Principaux clubs et associations
    Principaux équipements sportifs

    Radios

    • Virgin Radio Landes (88.4 FM) : antenne locale de Virgin Radio dans les Landes[47]. Ses studios étaient à Dax (98.1 FM), elle s'est depuis rapprochée de sa consœur paloise "Virgin Radio Béarn" qui s'appelle désormais "Virgin Radio Sud Aquitaine"[48]. Elle émet également à Soustons sur 90.7 FM ;
    • Sud Radio (94.1 FM) : radio généraliste émettant dans le Sud de la France et à Paris. On la capte aussi sur 102.0 FM qui est la fréquence émise depuis le Pic du Midi ;
    • Chérie FM Côte Basque (100.3 FM) : programme local de Chérie FM réalisé depuis Bidart[49]. Il est aussi diffusé à Bayonne sur 100.1 FM et à Orthez sur 100.2 FM ;
    • France Bleu Gascogne, la radio locale publique de la Gascogne a son siège à Mont-de-Marsan. Elle émet sur 98.8 FM. Elle émet aussi à Mimizan sur 103.4 FM et depuis le sommet basque de La Rhune, à la frontière franco-espagnole, sur 100.5 FM ;
    • La radio associative Radio MDM[50] (pour Mont-de-Marsan) à dominante musicale émet sur la fréquence 101.1 FM dans un rayon de 30 kilomètres depuis ses studios, au 11 rue du Peyrouat[51]. Elle propose également des émissions aussi bien sur l'actualité que sur la vie des quartiers et des associations locales. Elle émet aussi à Saint-Sever et Hagetmau sur 93.8 FM.

    Les autres radios émettant sur Mont-de-Marsan :

    Presse

    • Sud Ouest le quotidien régional, possède une rédaction à Mont-de-Marsan ;
    • ZE mag (presse gratuite), le magazine de tout ce qui se passe près de chez vous, et propose l'agenda des événements locaux. C'est un mensuel.

    Télévision

    Seul l'émetteur du Pic du Midi couvre l'agglomération[52]. Il permet la réception de la chaîne régionale France 3 Pau-Sud Aquitaine (avec une édition locale du 19/20 à destination de la Gascogne) ainsi que France 3 Midi-Pyrénées. Un bureau local France 3 est présent à Mont-de-Marsan à l'Espace Le Midou, situé au 1 passerelle des musées[53].

    Économie

    Mont-de-Marsan est le principal bassin d'emploi du département des Landes. La population des communes environnantes est presque entièrement dépendante de la ville préfecture.

    Globalement, trois secteurs dominent l'activité économique de Mont-de-Marsan :

    • Le secteur agro-alimentaire : autour de la volaille (canard, poulet, foie gras) et du maïs principalement, de grandes entreprises sont basés ici (Delpeyrat, Maïsadour...) ;
    • La filière bois : plusieurs entreprises participent aux travaux du pôle de compétitivité Industries et Pin Maritime du Futur ;
    • Le Centre d'expériences aériennes militaires : la base aérienne de Mont-de-Marsan (BA 118) représente l'une des principales bases opérationnelles des forces aériennes françaises.

    En tant que préfecture, Mont-de-Marsan est également le siège de nombreuses administrations comme la Chambre de commerce et d'industrie des Landes ou encore le conseil général du département. Ainsi, le travailleur montois est avant tout fonctionnaire (73,2 % de la population active[54]) que ce soit dans le milieu administratif (préfecture, mairie, agglomération) ou dans le milieu hospitalier qui emploie à lui seul 2 500 salariés.

    La présence de la base aérienne 118 a une influence primordiale sur le développement économique et démographique de l'agglomération, bien qu'elle empêche l'expansion géographique au nord. Avec plus de 3 800 hommes et femmes engagés, la base est un bassin d'emploi majeur qui, selon certaines études, généreraient plus de 200 000  de retombées économiques par jour[55]. En outre, la BA 118 est considérée comme la première entreprise du département. Les PME dans le secteur du bâtiment sont pour leur part sources de valeur ajoutée. Cependant, durant les années 1990 à 2000, le tourisme[56] comme l'industrie sont restés quelque peu en retrait.

    Aujourd'hui, la ville se redynamise petit à petit et profite de l'attractivité de la région pour gagner de nouveaux habitants. L'inauguration du centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan a entraîné la création de 1 000 emplois supplémentaires à partir de 2009 et la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan a vu grossir ses effectifs avec l'arrivée de près de 380 nouveaux hommes grâce au projet de réforme de l'armée voulu par le gouvernement Fillon.

    En ce qui concerne le secteur privé, l'ouverture récente de l'autoroute Langon-Pau (A65) devrait permettre de stimuler de nouvelles activités. La municipalité s'engage notamment dans le développement des logiciels libres et souhaite voir émerger une zone d'activités technopolitaine à l'est de la ville regroupant des entreprises innovantes autour d'une pépinière, des établissements d'enseignement supérieur et des laboratoires de recherche. En parallèle, les diverses zones économiques de l'agglomération (Malage, Hapchot, Faisanderie...) se développent au gré des travaux et des acquisitions. La zone du Caloy, entre l'échangeur de l'A65 et la future gare LGV, constitue pour sa part un très fort enjeu pour les années à venir. Entreprises de logistique et industries sont prévues d'ici 2016 ainsi que de nombreux bureaux.

    En outre, dans le cadre de la LGV Bordeaux-Espagne et grâce à sa nouvelle gare, Mont-de-Marsan sera en 2027 (date prévue de la mise en service), à environ 30 minutes de Bordeaux, de Pau et de Bayonne, à 1 heure de Toulouse et de Saint-Sébastien (Espagne) et à 2 h 30 de Paris.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Mont-de-Marsan compte 13 monuments historiques protégés (1 classement, 12 inscriptions)[57].

    L'ancienne chapelle romane près du musée.
    Chœur décoré de l'église de la Madeleine (1829).
    Le théâtre municipal et sa coursive extérieure.
    Maison de naissance du Maréchal Bosquet
    Administration
    Justice
    Architecture médiévale
    Lieux de culte
    Places remarquables
    • Place Charles-de-Gaulle, entièrement pavée comprenant le théâtre municipal (1830), l'ancienne bibliothèque et des terrasses de bars ;
    • Place Pitrac, petite place piétonne avec terrasses de bars, épicerie espagnole et animations régulières ;
    • Place Saint-Roch (surnommée place Rouge) avec son marché classé parmi les cent plus beaux de France ;
    • Place des Arènes bientôt réaménagée ;
    • Place Joseph-Pancaut, réaménagement prévue en 2016.
    Divers
    • Arènes du Plumaçon, inscrites au "Patrimoine du XXe siècle", construites en 1889 d'après les plans de l'architecte de la ville, Jules Dupouy, puis restaurées et agrandies en 1933 par l'architecte Franck Bonnefous. Actuellement, l'entrée est gardée par la statue monumentale du torero en bronze de Mauro Corda (1991) ;
    • Rotonde de la Vignotte, inscrite au MH, construite à partir de 1811 dans un style néoclassique d'après les plans dessinés par l'architecte français David François Panay. La villa Mirasol est érigée sur le même site, sur la rive droite de la Midouze, en 1912 pour le compte de l'industriel minotier Josephe Lapelle-Lateulère ;
    • Maison Dupeyré (XVIIIe siècle), inscrite au MH ;
    • Ancien site portuaire comprenant la minoterie (reconverti en office de tourisme communautaire), la cale de l'abreuvoir et ses vieux pavés, les quais, les différentes cales, les vieux entrepôts, moulins et lavoirs... ;
    • Presqu'île historique avec ses immeubles XIXe et XXe aux riches façades ainsi que les principaux bâtiments de la ville (théâtre municipal, hôtel de ville, poste centrale, bâtiment des Nouvelles Galeries...) ;
    • Sculptures exposées dans les rues et jardins publics, notamment dans la rue Gambetta, principale artère commerciale de l'hyper-centre, et sur le pont Gisèle Halimi qui relie le théâtre à l'hôtel de ville, où cinq statuts de femmes ont été placées en hommage à cette militante féministe.

    Parcs et espaces verts

    • Parc Jean-Rameau (1813), jardin emblématique de la ville, d'une superficie de six hectares, situé sur la rive nord de la Douze ;
    • Parc animalier de Nahuques (23 ha) avec aire de jeux et animaux en semi-liberté (poneys, chevreuils, lamas, wallabys, paons, chèvres naines...) ;
    • Parc Étienne-Lacaze avec aire de jeux et terrain de pétanque ;
    • Promenade du 21-Août-1944 aménagée en bordure du Midou ;
    • Berges de la Midouze, en cours de réaménagement ;
    • Square des Anciens-Combattants ;
    • Étang du Rond avec cheminement en bois et ponton pour la pêche.

    Les lavoirs

    Le lavoir du Bourg Neuf.
    Le lavoir de la Cale de l'Abreuvoir au premier plan à droite.
    Le lavoir de la Tannerie.

    Construite le long de ses trois rivières, Mont-de-Marsan a conservé un riche patrimoine autour de l'eau. On compte sept lavoirs encore debout aujourd'hui dont six en ville, le septième étant situé à Saint-Médard. C'est sans oublier les lavoirs privés qui restent cachés dans les cours et les jardins.

    • Lavoir du Bourg Neuf, considéré comme le plus ancien, situé au square des Anciens-Combattants, en contrebas de la chaussée. Il a été construit au pied des remparts du XIIe siècle et du donjon Lacataye, au creux d'un ancien fossé défensif de la ville. Il est alimenté par une fontaine sur laquelle la date de 1734 a été gravée. En 1894, ce lavoir couvert et équipé de deux bassins (un destiné à l'éclaircissage, un au nettoyage) est reconstruit sur les plans d'Henri Dépruneaux, architecte de la ville, sous le maire Paul Dorian. En 1934, il fait l'objet de réparations : la toiture est remaniée, les peintures refaites, les boiseries changées, les marches réaménagées. Aujourd'hui, la toiture est couverte de tuiles et l'accès au lavoir est fermé par un portail ;
    • Lavoir de la Cale de l'Abreuvoir, le plus emblématique de la ville. Construit en 1870 sous l'impulsion du maire de l'époque, Antoine Lacaze après le comblement du lavoir de la Fontaine du Bourg (actuelle place de la Mairie), il se dresse en bordure de la rive gauche de la Midouze, au niveau de la confluence. Il a la forme d'une demie ellipse et présente, en façade, dix arcades supportées par des piliers en pierre. Il a été rénové en printemps 2009 après des travaux d'étanchéité, la remise en état des bassins, le recaptage des eaux et le sablage des parois. Par ailleurs, il est cité dans un livre consacré aux cents plus beaux lavoirs de France ;
    • Lavoir du Port ou du Quai, situé à l'angle du quai de la Midouze et de la cale des Chalands. Il est construit pour remplacer celui de la Fontaine de Laburthe (dit aussi de Rigole), supprimé en 1898 après un cas de fièvre typhoïde. Terminé en 1907, le lavoir du Port est le seul qui soit bordé d'immeubles de chaque côté. De 1978 à 1998, il est loué à l'association de pêche et de pisciculture qui avait organisé ici un bassin de grossissement des truitelles. Entièrement recouvert par la végétation, il a été totalement nettoyé au printemps 2010 pour le festival de sculpture. Depuis le mois de , il sert de cadre à un restaurant semi-gastronomique appelé "Le Lavoir" ;
    • Lavoir de Rigole ou de Tambareau, aujourd'hui investi par l'école de pêche montoise ;
    • Lavoir de la Tannerie (également appelé lavoir de la Fontaine de la Porte Campet), en contrebas de la place Raymond-Poincaré, au bord de la Douze. Le lavoir reste isolé du regard des passants. L'édifice a été construit en 1845, avec des pierres provenant de la carrière d'Uchacq-et-Parentis. Des travaux de rénovation et d'amélioration sont effectués en 1868. Enfin, en 1950, le lavoir est recouvert d'une dalle de béton qui lui donne l'aspect qu'il a toujours aujourd'hui. En , ce lavoir est le support d'une œuvre de la quatrième édition de Mont-de-Marsan sculptures ;
    • Lavoir de Nonères, situé avenue Victor-Duruy. Il est aujourd'hui inaccessible puisqu'il est occupé par le stockage du matériel du club de canoë-kayak du Stade Montois.

    Le chemin de Saint-Jacques

    Enseigne de la société landaise des amis de Saint-Jacques.

    Mont-de-Marsan est une étape sur la voie limousine du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, au départ de Vézelay.

    Dans le passé, les pèlerins entraient dans la ville en franchissant l'ancien pont de la May de Diu, dont une pile est encore visible au niveau du parc Jean-Rameau. Ils avaient alors le choix entre se diriger vers la chapelle du prieuré bénédictin (dépendant de l'abbaye de Saint-Sever, sur l'emplacement actuel de l'église de la Madeleine) et trouver refuge dans les hôpitaux du couvent des Clarisses ou des Cordeliers (aujourd'hui disparus). Ils remontaient ensuite l'actuelle rue Gambetta vers la place Jean-Jaurès (Sablar), quittaient la ville par la porte de Saint-Sever (détruite en 1777) et rejoignaient l'abbaye en passant par Saint-Pierre-du-Mont et Benquet.

    Mont-de-Marsan possède en centre ville un refuge associatif de 14 places, géré par la société Landaise des Amis de Saint-Jacques[61].

    Musées et galeries

    Spectacles

    • Théâtre de Gascogne, les scènes de Mont de Marsan : le Pôle (Saint Pierre du Mont), le Molière (place Charles de Gaulle à Mont de Marsan) et le Péglé (rue du Péglé à Mont de Marsan). Saison culturelle avec concerts, théâtre, cirque, danse... ;
    • CaféMusic, espace jeune consacré aux musiques actuelles (expositions, concerts, école de rock, studios de répétition…) ;
    • Espace François-Mitterrand (spectacles, concerts, compétitions sportives) ;
    • Cinéma Le Royal (cinéma Art et Essai) : premier cinéma de la ville, il est fondé en août 1920 et ferme définitivement en mai 2021, après plus de cent ans d'exploitation
    • Cinéma le Grand club (multiplex de 8 salles), festival Cin'Air J.

    Autres équipements

    • Médiathèque du Marsan Philippe-Labeyrie ;
    • Archives départementales des Landes (bibliothèque, expositions temporaires et cycle de conférences) ;
    • Conservatoire des Landes ;
    • Le cercle des citoyens est le seul cercle de Gascogne implanté en milieu urbain. Créé en 2000, il est à la fois un lieu de débat public et d'expression artistique (concerts, pièces de théâtre, expositions…)[62].

    Manifestations culturelles et festivités

    La Madeleine

    Les fêtes de la Madeleine constituent le plus gros événement organisé par la ville et celui auquel les Montois sont sans doute le plus attachés, selon une tradition qui remonterait au XVIIe siècle. Dans le style des ferias organisées dans le sud de la France et en Espagne pendant l'été, la Madeleine est avec les fêtes de Dax et celles de Bayonne, la plus importante du Sud-Ouest. Chaque année, la troisième semaine de juillet, près de 600 000 personnes assistent aux animations de rues et aux spectacles taurins dans les arènes du Plumaçon. Par ailleurs, la ville est membre de l'Union des villes taurines françaises.

    Arte Flamenco

    Le conseil général des Landes organise chaque année depuis 1989 à Mont-de-Marsan un des plus grands festivals consacrés au flamenco en France : Arte Flamenco. Lors de la première semaine de juillet et pendant cinq jours, les théâtres, les cafés et les rues de la ville s'animent au rythme des spectacles de danse et de chant proposés par des artistes majeurs de la discipline. Des animations pour enfants, des projections et des expositions complètent la programmation de ce festival devenu une référence.

    Mont-de-Marsan Sculptures

    Tous les trois ans, généralement au printemps, des artistes contemporains, des compagnies et autres collectifs artistiques investissent les sites patrimoniaux et les espaces naturels de la ville, faisant de tout le centre historique une galerie d'exposition à ciel ouvert. L'organisation de ce festival conforte la place de Mont-de-Marsan comme une des capitales de la sculpture contemporaine en France.

    Festival Punk

    C’est à Mont-de-Marsan, dans les arènes de la ville, qu’eut lieu le premier festival épinglé « punk » de l’histoire. Celui-ci fut organisé par Marc Zermati, directeur de la marque Skydog Records, contre l'avis du préfet et du maire de l'époque, Charles Lamarque-Cando, qui redoute les débordements.

    Le , de midi à trois heures du matin, sont à l'affiche Eddie and the Hot Rods (Angleterre), Ducks de Luxe, Brinsley Schwarz, Kursaat Flyers, Dr. Feelgood, Pink Fairies, Tyla Gang, Roogalator (Angleterre), The Gorillas (Écosse), Railroad (Suisse), The Damned, Passion Force, Little Bob Story (Le Havre), Bijou, Il Biarritz et Kalfon Roc Chaud. Cette première mouture du festival rassemblera près de 600 à 700 personnes[63].

    Pour sa deuxième édition, le festival prend de l'ampleur et dure deux jours. Les 5 et , les arènes accueillent notamment les groupes Little Bob Story, The Damned, Bijou, The Clash[64] (un 33 tours pirate a d'ailleurs été enregistré pour l'occasion), The Police, Rings, Maniacs, Lou's, Shakin'Street, Marie et les Garçons, Tyla Gang, Boys, Hot Rods, Dr. Feelgood et Asphalt Jungle (emmené par Patrick Eudeline). On pourra également noter le passage de Lou Reed, le lendemain du festival punk. Finalement, le festival de 1977 compta pas moins de 4 000 spectateurs et il fit l'objet d'un film documentaire par Jean-François Roux nommé Hot Cuts From Mont-de-Marsan[65],[66].

    Il faudra que les organisateurs attendent l'arrivée du nouveau maire, Philippe Labeyrie, en 1983 pour faire renaître le festival en 1984, 1985 et 1986. Il sera alors plus rock, le punk n'étant plus tellement à la mode. Toutefois, après cinq éditions, le festival tire sa révérence sans le soutien financier de la ville.

    Autres événements

    Musique

    • Théâtre de Gascogne, les scènes de Mont de Marsan : le Pôle (Saint-Pierre-du-Mont), le Molière (place Charles-de-Gaulle à Mont de Marsan) et le Péglé (rue du Péglé à Mont de Marsan). Saison culturelle avec concerts, théâtre, cirque, danse...
    • Mont-de-Marsan compte un Conservatoire à rayonnement départemental.
    • L'Orchestre Montois ;
    • Parmi les groupes de musique montois :

    Théâtre

    • Théâtre de Gascogne [archive], les scènes de Mont de Marsan : le Pôle (Saint Pierre du Mont), le Molière (place Charles de Gaulle à Mont de Marsan) et le Péglé (rue du Péglé à Mont de Marsan). Saison culturelle avec concerts, théâtre, cirque, danse... ;
    • La compagnie Le Théâtre de Feu, créée par Jean-Manuel Florensa en 1971, a représenté pendant longtemps le théâtre montois. Elle résidait au Théâtre du Péglé, que la compagnie a créé. Durant toutes ses années, le Théâtre de Feu a tourné ses spectacles dans le monde entier. La compagnie a déposé le bilan en 2008 sous la présidence de Catherine Betous ;
    • En 2008, les anciens artistes du Théâtre de Feu ont créé une nouvelle compagnie professionnelle de théâtre : le Théâtre des Lumières. En résidence à l'année au Théâtre du Péglé, cette compagnie y dispense ses ateliers de pratique théâtrale pour tous les âges. Elle y créé également ses pièces.

    Vie militaire

    Ville partenaire de la Défense

    Mont-de-Marsan au cinéma

    • J'embrasse pas, film réalisé par André Téchiné en 1991, a été partiellement tourné à Mont-de-Marsan[67] ;
    • Un château en Espagne, court métrage réalisé par Delphine Gleize en été 1998 a été tourné à Mont-de-Marsan, notamment devant la gare ;
    • Sur le départ, moyen métrage (53 min) réalisé par Michaël Dacheux, a été tourné en 2010 dans les lieux emblématiques de Mont-de-Marsan et ses environs. Le film a été primé à Paris (prix du Jury, 17e Festival de Films gays) et par la région Limousin (prix du scénario de moyen métrage).

    Naissances

    Par année de naissance :

    Autres

    Héraldique

    Blason
    D'azur à deux clefs d'argent posées en pal les pannetons en chef[69]
    Devise
    In compitis fluminum ("À la croisée des rivières" = deux cours d'eau : la Douze et le Midou, se rejoignent à Mont-de-Marsan pour former la Midouze.)
    Détails
    Les armoiries de la ville de Mont-de-Marsan sont enregistrées dans l'Armorial général de France, dressé en vertu de l'édit du 20 novembre 1696. Le brevet en est délivré par ordonnance de Charles René d'Hozier, garde de l'Armorial général, le 21 février 1698. La plus ancienne représentation connue est antérieure, et figure sur un sceau apposé au bas d'un acte daté du 4 janvier 1312 entre les consuls de la ville et la vicomtesse de Marsan. Il existe deux versions sur la symbolique du blason. Selon les uns, les deux clefs sont celles de Saint-Pierre, en référence au saint patron de la paroisse Saint-Pierre[70] sur laquelle la ville est établie, et en référence à Pierre de Marsan, son fondateur. Selon les autres, le blason évoque la situation de Mont-de-Marsan à la confluence de la Douze et du Midou. Les deux rivières seraient dans ce cas considérées comme les deux clefs ayant ouvert à la ville la voie de la prospérité[20].

    Officiel
    Alias
    Alias du blason de Mont-de-Marsan
    Grandes armes

    Voir aussi

    Bibliographie

    • [Capdeville et al. 1990] Jean-Pierre Capdeville, Patrick Andreieff (microfaune), Alain Cluzaud (macrofaune), Jean-François Lesport (macrofaune), Geneviève Farjanel (microflore) et Danièle Fauconnier (microflore), Notice explicative de la carte de géologie au 1/50000e « Mont-de-Marsan » no 951, Orléans, BRGM, , 41 p. (lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/zonages/zone.asp?zonage=AU2010&zone=122.
    2. http://www.insee.fr/fr/bases-de-donnees/esl/comparateur.asp?codgeo=au2010-122.
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. Météo-France. Consulté le 26/01/2009.
    5. Inventaire Znieff « Vallée du Midou et forêt départementale d'Ognoas ».
    6. « Inventaire Znieff « Vallées de la Douze et de ses affluents » »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    7. Site FR7200722.
    8. Site FR7200806.
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Unité urbaine 2020 de Mont-de-Marsan », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Article dans Sud Ouest du 6 juin 2011 - http://www.sudouest.fr/2011/06/02/des-tresses-bresiliennes-en-calcaire-de-catalogne-415123-721.php.
    18. Article dans Sud Ouest du 11 novembre 2012 -http://geoscopie.fr/articles/mont_de_marsan_etend_son_reseau_de_geothermie-a143723.html.
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. Mont-de-Marsan, naissance et croissance, Mairie de Mont-de-Marsan, service communication.
    21. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Dictionnaire des Landes, Sud Ouest, 349 p. (ISBN 978-2-87901-958-1), p. 232.
    22. Voir Fondation de Mont-de-Marsan.
    23. Petit dictionnaire français-occitan (Béarn), Pau, La Civada, (ISBN 2-86866-000-2).
    24. Jean Rigouste, Que parli gascon : Liberòt d'iniciacion, Pau, Princi Néguer, (ISBN 2-84618-022-9).
    25. Eric Chaplain, Dictionnaire de poche gascon-français : 25 000 mots, Cressé, PRNG, (ISBN 978-2-914067-79-9 et 2-914067-79-8).
    26. Vincent Foix, Dictionnaire gascon-français (Landes) de l'abbé Vincent Foix : suivi de son lexique français-gascon et d'éléments d'un thésaurus gascon, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, (ISBN 2-86781-302-6).
    27. Simin Palay, Escole Gastoû Febus, Dictionnaire du gascon et du béarnais modernes, Paris, CNRS, , 3e éd. (1re éd. 1932-1934), 1053 p. (ISBN 2-222-01608-8)..
    28. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie gasconne, Éditions Sud Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-093-9)..
    29. Mont-de-Marsan, Résumé d'historique, d'après Alain Lafourcade, consultable à l'entrée du donjon Lacataye.
    30. Également appelé Pierre de Marsan.
    31. Voir le couvent des Cordeliers de Mont-de-Marsan.
    32. Voir les bastides médiévales dans les Landes.
    33. Mémoire en images, Mont-de-Marsan, Serge Pacaud, éditions Alan Sutton, 1998, p. 7.
    34. Voir le couvent des Clarisses de Mont-de-Marsan.
    35. Situé primitivement sur l'actuelle place de la Douze, face au square des Anciens Combattants.
    36. L'actuel square des Anciens Combattants.
    37. Voir : Guerres de religions dans les Landes.
    38. Voir les territoires et pays des Landes.
    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mont-de-Marsan », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    40. H. Delpont et A. Lafourcade, Mont-de-Marsan : Horizontale et aérienne (1914-2008), Société de Borda.
    41. Marina Grey, Mimizan-sur-Guerre : Le Journal de ma mère sous l'Occupation, Paris, Éditions Stock, , 468 p. (ISBN 2-234-00498-5).
    42. Alain Lafourcade, Mont-de-Marsan de A à Z, Éditions Alan Sutton, , 144 p. (ISBN 978-2-8138-0205-7).
    43. Annuaire des communes jumelées.
    44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    45. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    47. Fiche de Virgin Radio Landes sur SchooP
    48. Fiche de Virgin Radio Sud Aquitaine sur SchooP
    49. Fiche de Chérie FM Côte Basque sur SchooP
    50. Site web de Radio MDM
    51. Fiche de Radio MDM sur annuaireradio.fr
    52. Réception TNT sur Mont-de-Marsan
    53. Adresse des bureaux de France 3.
    54. Article dans Sud-Ouest du 27 octobre 2011 - "Montois et Dacquois, si proches, si différents ?".
    55. Article dans Sud-Ouest du 21 septembre 2011 - "Attirer de nouveaux habitants".
    56. Tourisme dans les Landes.
    57. Anne, Berdoy, Mont-de-Marsan, Bordeaux, Ausonius éditions, (ISBN 978-2-35613-222-2).
    58. sur France 3 le 10 novembre 2016.
    59. « Église Protestante Unie des Landes »
    60. « Église Évangélique de Mont-de-Marsan »
    61. www.compostelle-landes.org.
    62. Voir sur cercles-gascogne.org..
    63. One Chord Wonders : Samedi 21 août 1976 - Premier festival punk de Mont-de-Marsan.
    64. http://www.imagup.info/images/05/1191117582_clashmdm.jpg.
    65. One Chord Wonders : Vendredi 5/samedi 6 juillet 1977 - Deuxième festival punk de Mont-de-Marsan.
    66. Dans Rock en Stock - Festival PUNK Mont-de-Marsan 1977.
    67. Voir la liste de films tournés dans les Landes.
    68. Lévi-Strauss Claude. Tristes Tropiques , Plon coll. « Terre humaine poche », 1955, p. 54.
    69. selon les termes de Charles René d'Hozier.
    70. l'actuelle commune de Saint-Pierre-du-Mont.
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