Niort

Niort est une commune du centre-ouest de la France, chef-lieu du département des Deux-Sèvres (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Niort (homonymie).

Niort

Le centre-ville de Niort vu depuis les quais de la Sèvre Niortaise.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
(préfecture)
Arrondissement Niort
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Niortais
(siège)
Maire
Mandat
Jérôme Baloge (MR)
2020-2026
Code postal 79000
Code commune 79191
Démographie
Gentilé Niortais
Population
municipale
59 059 hab. (2018 )
Densité 866 hab./km2
Population
agglomération
72 894 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 46° 19′ 33″ nord, 0° 27′ 38″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 77 m
Superficie 68,20 km2
Élections
Départementales Cantons de Niort-1, Niort-2 et Niort-3
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Niort
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Niort
Géolocalisation sur la carte : France
Niort
Géolocalisation sur la carte : France
Niort
Liens
Site web vivre-a-niort.com

    Niort compte 59 059 habitants en 2018, et 73 223 habitants[1] dans son agglomération (unité urbaine).

    La ville est le siège de la communauté d'agglomération du Niortais, regroupant quant à elle quarante communes et 121 220 habitants (2018)[2].

    Au , elle est enfin la commune-centre de l’aire d'attraction de Niort qui comprend 91 communes réparties sur les Deux-Sèvres, la Vendée (sept communes) et la Charente-Maritime (deux communes) et qui totalise 177 757 habitants (2018)[3].

    Niort fait partie intégrante du Parc naturel régional du Marais poitevin[4], vaste zone humide répartie sur les trois départements de Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de Vendée. Elle en constitue d'ailleurs la porte d'entrée orientale grâce à la Sèvre niortaise. Elle est ainsi la commune la plus peuplée de France à être intégrée dans un Parc naturel régional[5].

    Niort est un centre commercial et logistique important à la croisée des autoroutes A10 et A83 dont l’économie repose principalement sur le secteur tertiaire (assurances, banques, assistance, ESN, cabinets de conseils, vente par correspondance…). La ville est célèbre pour accueillir notamment le siège des principales mutuelles d'assurance françaises, et est considérée à ce titre comme l'une des capitales françaises de l'économie sociale[6]. La ville abrite, par ailleurs, quelques industries, principalement actives dans les domaines de l’aéronautique (Safran, Leach International (en)) et de la chimie, telles que Arizona Chemical.

    Selon la Banque de France, ces différentes activités font de Niort la quatrième place financière française, en termes d'échanges de flux financiers[7], derrière Paris, Lyon et Lille. Niort se situe au septième rang sur cinquante (aires urbaines équivalentes) en ce qui concerne les emplois supérieurs.

    Géographie

    Situation

    La ville est située au sud-ouest du département des Deux-Sèvres, sur les rives de la Sèvre Niortaise, aujourd'hui aménagées en coulée verte. En bordure du marais mouillé, également appelé la Venise verte, Niort est la principale porte d'entrée du Marais poitevin. La ville est l'une des cités majeures du Poitou historique.

    La ville est située dans une plaine riche et fertile, au sud de la Gâtine du Bas-Poitou. Localisée sur un point de passage important entre le Sud-Ouest, la Bretagne et le Nord de la France, elle est au contact de plusieurs pays du Poitou, de l'Aunis et de la Saintonge.

    Située à 63 km de la côte de l'océan Atlantique, Niort jouit d'un ensoleillement annuel d'environ 2 000 heures par an[8].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Distances entre Niort et quelques villes

    Dans le département
    Dans la région Nouvelle-Aquitaine
    Au-delà de la région

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de température : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 855 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1958 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. La température moyenne annuelle évolue de 12,5 °C pour la période 1971-2000[15] à 12,5 °C pour 1981-2010[16], puis à 12,8 °C pour 1991-2020[17].

    Statistiques 1981-2010 et records NIORT (79) - alt : 57m, lat : 46°18'54"N, lon : 00°24'00"W
    Records établis sur la période du 01-07-1958 au 04-07-2021
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,3 4 5,7 9,4 12,4 14,3 14 11,6 9,3 5,1 2,9 7,8
    Température moyenne (°C) 5,5 6,1 8,7 10,9 14,7 18 20,2 20,1 17,2 13,6 8,6 5,9 12,5
    Température maximale moyenne (°C) 8,5 10 13,4 16 20 23,7 26,1 26,1 22,9 18 12,2 8,9 17,2
    Record de froid (°C)
    date du record
    −16
    17.01.1987
    −13,3
    05.02.1963
    −10,7
    01.03.05
    −4,8
    07.04.08
    −1,6
    03.05.1979
    3,1
    04.06.1975
    5,1
    06.07.1965
    4,4
    30.08.1986
    2,5
    21.09.1960
    −3,3
    30.10.1997
    −7
    21.11.1993
    −10,5
    31.12.1996
    −16
    1987
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17
    31.01.1966
    24,3
    27.02.19
    25,5
    20.03.05
    29,8
    30.04.05
    32,4
    26.05.17
    38
    27.06.19
    40
    23.07.19
    40,1
    09.08.03
    35,7
    01.09.1961
    30
    03.10.11
    22,9
    08.11.15
    19,2
    16.12.1989
    40,1
    2003
    Ensoleillement (h) 78 106 157,7 180,1 215 243,2 251 247,5 203,2 133 90,2 75,4 1 980,3
    Précipitations (mm) 84,4 66,1 63,8 71,3 69,9 59,2 55,5 50,3 60,5 96,8 93,2 96,2 867,2
    Source : « Fiche 79191005 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

    Voies de communication et transports

    Niort est aujourd'hui un important nœud de communication routière et ferroviaire.

    Transports routiers

    Niort est située à proximité de l'échangeur entre l'A10 et l'A83. La ville est desservie par les sorties d'autoroutes suivantes :

    Niort est également traversée par la RN11 vers Poitiers et vers La Rochelle, section sur laquelle elle se transformera en future A810.

    Enfin, une liaison autoroutière vers l'est, jonction entre l'A10 et l'A20 à Limoges, est également projetée et a été actée le par l'État.

    Transports ferroviaires

    Transports urbains

    Tanlib, le réseau de transports publics de Niort Agglo, exploités par délégation de service public par la société Transdev, gère dix lignes urbaines, sept lignes péri-urbaines et deux lignes de navettes électriques en centre-ville depuis la mise en place du nouveau réseau le .

    Depuis le , le réseau Tanlib est disponible gratuitement pour tous. Ce réseau vise à relier toutes les communes de l'agglomération, avec comme nœuds principaux les pôles d'échanges de La Brèche, de la Gare SNCF, du Pôle Atlantique et des Abattoirs, ainsi qu'aux abords des collèges François Rabelais, Pierre et Marie Curie, et des lycées de La Venise verte, Paul-Guérin, Gaston-Barré, Thomas-Jean Main, Gaston-Chaissac.

    Transport aérien

    L’aérodrome Niort - Marais poitevin est un aérodrome civil, ouvert à la circulation aérienne publique, situé à km du centre-ville de Niort.

    Il est utilisé pour l’aviation d'affaires, le fret, le transport sanitaire, des exercices de l'armée de l'air, ainsi que pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme (aviation légère, parachutisme et aéromodélisme).

    Urbanisme

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,3 %), zones urbanisées (29,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,8 %), prairies (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), forêts (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers de Niort

    La ville se divise en treize quartiers :

    1. à l'ouest  : Sainte-Pezenne, Tour-Chabot Gavacherie et le quartier de l'ancien port, les quais Métayer et de Belle Île longeant la Vieille Sèvre ;
    2. à l'est : Souché , Champommiers, Champclairot, Goise ;
    3. au nord  : Les Brizeaux, Cholette, Pontreau, Espaces Mendès-France I et II ;
    4. au sud  : Clou-Bouchet et Saint-Florent.

    Mais administrativement pour constitution des conseils de quartier on les regroupe en neuf quartiers :

    • Sainte Pezenne ;
    • Saint-Liguaire ;
    • Tour-Chabot / Gavacherie ;
    • Souché ;
    • Goise / Champommier / Champclairot ;
    • Quartier Nord (Brizeaux / Cholette / Surimeau) ;
    • Clou-Bouchet ;
    • Saint Florent ;
    • Centre-Ville.

    Toponymie

    Le toponyme Niort est attesté sous la forme Noiordo sur une monnaie mérovingienne[19], en 940[20], Nyorto en 1204.

    Il s'agit d'un type toponymique gaulois, composé des éléments nouiios « neuf, nouveau » (fréquemment attesté dans la toponymie française cf. Noyon, Nogent) et ritu- « gué » (cf. vieux gallois rit > gallois rhyd « gué », vieux breton rit, ret « gué »)[21], latinisé en ritum dans les textes anciens. Dans la toponymie française, cet appellatif a souvent abouti par coalescence à une terminaison (-o)rt (autrement orthographiée -(o)rd ou -(o)rs) quand l'élément précédent du composé se terminait par -o : *Camboritum> Chambord; *Divoritum> Jort, etc.

    Le sens global de Niort est donc celui de « nouveau gué »[22],[23],[24],[21] (sur la Sèvre Niortaise).

    Histoire

    Origines

    Niort a été peuplé dès le Néolithique comme l'attestent divers silex travaillés dont une hache polie découverte place de la Brèche (collection des musées de Niort)

    Antiquité

    Avant le Ier siècle, Niort n'est sans doute qu'un village implanté dans la boucle de la Sèvre là ou se trouve le quartier de Bessac. Des fouilles archéologiques réalisées au cours des années 1970-1980 démontrent une activité commerçante importante pour l'époque. Ces mêmes travaux datent un abandon progressif de l'habitat vers la fin du Ier siècle. Les raisons de cette baisse d'activité ne sont pas connues : incendies, épidémies (marais proche), les hypothèses peuvent être nombreuses et les causes parfois complémentaires.

    La présence d'une communauté gallo-romaine est confirmée par la découverte, en , sur le site de Port-Boinot, de trois statues d'inspiration celtique : deux déesses-mères et la déesse Epona[25].

    Le plan orthonormé des rues de la boucle de la Sèvre Niortaise suggère une pérennisation de la cadastration antique. De part et d'autre la voie gallo-romaine quittant Niort vers l'ouest, des zones sépulcrales se sont développées. L'une d'elles, le cimetière Saint-Martin, a été utilisée largement à l'époque mérovingienne. Il fut fouillé en 1972[26].

    Haut Moyen Âge

    À l'époque carolingienne, il semble que pour des raisons de sécurité, l'occupation humaine se resserre autour d'un lieu de culte et s'implante sur les collines de Notre-Dame et Saint-André. Ces collines offrent en effet la possibilité d'une surveillance accrue sur la Sèvre Niortaise, et son port. Le fleuve constitue une voie naturelle de transport et de commerce non négligeable à cette époque. C'est aussi un lieu de rupture de charge pour continuer par voie terrestre avec l'arrière-pays. Mais c'est aussi une porte ouverte aux invasions, comme l'atteste l’arrivée conquérante des Normands en 940.

    Moyen Âge classique

    La ville dépend du comte de Poitiers.

    Elle passe avec la dot d’Aliénor d'Aquitaine d’abord sous autorité du roi de France, puis avec son remariage, dans les domaines du duc d'Anjou, qui est aussi roi d’Angleterre (Empire Plantagenêt). Cette situation ne fut pas sans quelques avantages. En 1203, Aliénor accorde aux Niortais une charte de franchise. Son royal époux, Henri II puis son fils Richard Cœur de Lion, fortifient la citadelle avec un château et une enceinte qui avait une longueur de 2 800 mètres, soit presque le double de celle de Carcassonne. Seul subsiste aujourd'hui l'imposant donjon double et quelques traces de fondations place Saint-Jean.

    En 1224 le connétable Mathieu II de Montmorency ramène la ville dans le giron français pour le compte de Louis VIII. Niort résiste à un assaut du comte de Derby en septembre 1346[27] (guerre de Cent Ans). Elle repasse néanmoins sous bannière anglaise à la signature du traité de Brétigny, en 1360. La ville est devenue « port franc » en 1285, permettant la poursuite de son développement économique et commercial.

    Bas Moyen Âge

    Bertrand du Guesclin reprit Niort aux mains des Anglais le . Pour cela il usa d'un stratagème, celui de revêtir d'uniformes anglais deux cents de ses plus braves soldats. À leur vue, les sentinelles ennemies abaissèrent le pont-levis. Les Français entrèrent dans la ville et désarmèrent les Anglais. Ainsi Niort réintégra le royaume de France.

    Pendant la Praguerie (1440), soulèvement contre les réformes de Charles VII, le dauphin futur Louis XI, fit de Niort son quartier général et lui accorda de nombreux privilèges.

    Au XIVe siècle les drapiers, les tanneurs faisaient la réputation de Niort.

    La fin du Moyen Âge voit le creusement du port qui assurera l'essor commercial de la ville en la reliant à l'océan Atlantique. Creusé par ordre de Jean de Berry, comte du Poitou, le port expédiait en Flandre et en Espagne du sel, du poisson, du blé, de la laine et bien sûr des draps et des peaux… Dans le même temps, les Niortais tiraient orgueil et profit de leurs foires et marchés, pourvus de halles qui compteront parmi les plus belles du royaume.

    En , le roi Louis XI (1423-1461-1483) confirma les privilèges de la ville de Niort, afin qu'elle accroisse[28],[29].

    Guerres de religion

    Gagnée par la réforme en 1557, la ville devient protestante, mais est reprise par les catholiques en 1569. Du 20 juin au 3 juillet, les troupes royales du comte de Lude font le siège de la ville, sans succès. En octobre, après la défaite protestante à Moncontour, La Brosse abandonne la ville aux catholiques[30].

    Un des épisodes sanglants de Niort pendant les guerres de Religion, se déroule dans la nuit du 27 au , durant laquelle se produisirent des affrontements entre catholiques et protestants avec des meurtres, des pillages et des incendies. Saint-Gelais et Agrippa d’Aubigné s’emparent de la ville[31]. En 1627, Niort redevient catholique mais demeure un foyer actif du protestantisme. Son temple à l'époque pouvait accueillir plus de 6 000 personnes. Il était situé en haut de la colline Saint André, vers les rues Saint Gelais et des Remparts.

    XVIIe et XVIIIe siècles

    Les dragonnades touchent la ville dès 1668. Elles durent jusqu'en 1685 et contraignent de nombreux protestants à fuir notamment vers le Canada. Le temple est démoli afin qu'il n'en reste aucune trace.

    Le port de Niort continue cependant à accueillir le commerce des peaux et des fourrures en provenance du Canada où de nombreux Poitevins se sont installés. Toutefois, la révocation de l'édit de Nantes (1685) puis la perte du Canada entraînent la chute de cette industrie globalement aux mains des protestants.

    Avant la Révolution, il y avait cependant encore une trentaine de moulins à fouler et plus de trente régiments de cavalerie se fournissaient ici en culottes de peau.

    Époque contemporaine

    En 1807, Napoléon Ier prend un décret d'aménagement de la Sèvre Niortaise afin de conforter son rôle de voie navigable. Ce décret est le premier acte ayant abouti à l'assèchement total du marais poitevin.

    Napoléon Ier passe par Niort sur le chemin de l'exil vers l'île de Sainte-Hélène[32] et y passe l'une de ses dernières nuits en terre française (nuit du 2 au ) à l'auberge de la Boule d'Or. C'est peut-être la dernière nuit sur le continent car selon certains auteurs, quand il était à Rochefort, il aurait dormi toutes les nuits sur l’Île d'Aix avant de se rendre aux Anglais.

    Il aura assuré la prospérité de la ville pendant son règne en faisant travailler ses industries de chamoiserie, notamment en y faisant fabriquer les culottes de peau utilisées par la cavalerie. Cette industrie de la chamoiserie et de la ganterie perdure en déclinant régulièrement jusqu'à s'éteindre à la fin du XXe siècle.

    La ville développe alors l'économie sociale et solidaire à partir de la seconde moitié du XXe siècle au travers de mutuelles d'assurances.

    Le , l'aviation américaine bombarde le quartier de la gare faisant une quarantaine de victimes. Les cibles étant la gare de triage et une usine de fabrication de détonateurs pour l'armée allemande.

    De 1964 à 1972, quatre communes fusionnent avec Niort[33] :

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Niort est le chef-lieu du canton de Niort qui dépend du district de Niort jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est partagée entre les cantons de Niort-1 et Niort-2 dépendant de l'arrondissement de Niort jusqu'en 1973 où un nouveau découpage répartit la commune en trois fractions : Niort-Est, Niort-Nord et Niort-Ouest[34].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ces cantons disparaissent aux élections départementales de mars 2015[35]. La commune est alors partagée en trois nouveaux cantons : Niort-1, Niort-2 et Niort-3[Note 3].

    Niort est une ville historiquement classée à gauche

    Conseil municipal

    Puisque la population niortaise se situe entre 50 000 et 60 000 habitants, le conseil municipal compte 45 membres.

    Composition du conseil municipal de la Ville de Niort[36]
    Groupe Président Effectif Statut
    Niort, Tous ensemble ! (DVC) Jérôme Baloge 39 Majorité
    Niort énergie nouvelle (DVG) François Gibert 4 Opposition
    Solidaires par nature ! (DVG) Jérémy Robineau 2 Opposition

    Jumelages et échanges

    Population et société

    Démographie

    Niort a fusionné avec plusieurs communes environnantes : Souché en 1964, Sainte-Pezenne en 1965, Saint-Florent en 1969 et Saint-Liguaire en 1972.

    Les évolutions démographiques des trois communes citées en premier figurent sur leurs articles respectifs. Celle de Saint-Liguaire est indiquée ci-dessous.

    Évolution démographique de Saint-Liguaire

    Évolution démographique de Saint-Liguaire
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    6286916907748829071 0321 020
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
    1 0401 1091 0941 1381 1321 1411 1161 157
    1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
    1 1261 1241 0741 0471 0771 0301 0881 206
    1936 1946 1954 1962 1968 - - -
    1 2371 3231 3901 9452 590---
    À partir de 1962 : population sans doubles comptes.
    (Source : Ldh/EHESS/Cassini[37].)

    Évolution démographique de Niort

    À partir de 1968, le recensement de Niort enregistre les nouvelles communes intégrées, Souché et Sainte-Pezenne. À compter de 1975, il tient compte également de l'intégration de Saint-Florent et Saint-Liguaire.

    Au XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants s'effectuent par quartier sur une période de cinq ans. Pour Niort, les dates de recensements ci-dessous (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38],[Note 4]

    En 2018, la commune comptait 59 059 habitants[Note 5], en augmentation de 2,9 % par rapport à 2013 (Deux-Sèvres : +0,85 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    11 51515 02815 06615 49917 00018 19718 73918 60418 727
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    20 03720 83120 77521 34420 92322 25423 01523 22523 674
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    23 89723 32923 77523 55925 72125 93527 83032 75233 167
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    37 51248 46962 26758 20357 01256 66358 06657 81359 005
    2018 - - - - - - - -
    59 059--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Après avoir doublé le nombre de ses habitants entre 1952 et 1975 (année du pic démographique de la ville avec 62 267 habitants)  en partie grâce à l'absorption des communes environnantes , Niort a connu jusqu'en 1999 une période de lente érosion de sa population au profit des communes environnantes.

    Depuis 1999, alors que sa périphérie voit sa population continuer de croître de manière assez soutenue, la ville de Niort connaît une période de croissance démographique légère et relativement fragile. Niort compte ainsi une population de 59 059 habitants en 2018.

    L'absorption des communes limitrophes de Souché (1964), Sainte-Pezenne (1965), Saint-Florent (1969) et Saint-Liguaire (1972) a eu pour conséquence de mettre les communes périphériques actuelles de Niort à une certaine distance. Éloignement qui explique en partie que l'agglomération de Niort  ou unité urbaine de Niort  ne compte en 2018 que quatre communes (Niort, Chauray, Aiffres et Bessines) pour 73 223 habitants (81 430 habitants en intégrant les communes proches de Magné, Échiré et Saint-Gelais).

    Les communes périphériques de Niort connaissent, quant à elles depuis trente ans, une expansion démographique dynamique et continue.

    Ce sont d'abord les communes périphériques, puis celles plus lointaines, qui ont connu cette croissance démographique, importante pour certaines d’entre elles. Les villages ruraux de la région connaissent dès lors un important phénomène de rurbanisation, principalement sur un axe allant du sud-ouest de Niort en direction de La Rochelle (depuis Mauzé-sur-le-Mignon, Frontenay-Rohan-Rohan, Saint-Symphorien, Prahecq, Magné, Bessines, Aiffres) au nord-est en direction de Poitiers (Échiré, Chauray, Saint-Gelais, Vouillé, Aigondigné, La Crèche, jusqu'à Saint-Maixent-l'École et les communes environnantes). Cet axe de peuplement rurbain, constitué de nombreuses communes de 2 000 à 7 000 habitants, suit principalement l'autoroute A10 et ses échangeurs.

    Ainsi, en prenant en compte la notion d'aire d’attraction  telle que définie par l’INSEE en 2020, plus cohérente de par la physionomie de peuplement de la zone, Niort est le pôle d'une aire d’attraction qui comprend 91 communes réparties sur les Deux-Sèvres, la Vendée (sept communes) et la Charente-Maritime (deux communes) et qui totalise 177 620 habitants (2018)[3].

    La communauté d'agglomération du Niortais quant à elle compte 120 733 habitants en 2017[2].

    Enseignement

    La ville compte dix-neuf groupes scolaires publics et six établissements privés d'enseignement primaire, ainsi que neuf collèges et sept lycées dont un dédié à l'horticulture, le lycée Gaston-Chaissac.

    Si le Pôle universitaire niortais (PUN), antenne locale de l’Université de Poitiers, est le site le plus important en nombre d’étudiants accueillis, on compte aussi une trentaine de BTS préparés dans des lycées ou les chambres consulaires et plusieurs formations, fruits de partenariats avec différentes structures délocalisées comme le CNAM, Excelia Group Sup de Co, l’UIMM (Union de l’industrie et des métiers de la métallurgie) ou l’université de la Rochelle.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Les Jeudis Niortais, des concerts gratuits tous les jeudis soirs de juillet et d'août, en plein-air, sur les pelouses du Moulin du Roc, en bord de Sèvre Niortaise ;
    • Le Très grand Conseil mondial des clowns : festival consacré aux clowns du monde entier organisé en biennale, les années impaires [40].

    Équipements sportifs de la ville

    • Patinoire (rénovée en 2008)[41] ;
    • Stade René-Gaillard à l'ouest ; stade d'entraînement de football pour les Chamois Niortais ;
    • Stade Espinassou (stade de rugby) stade d'entrainement de rugby pour le stade niortais ;
    • Terrain de bicross[42].

    En 2007, la ville a lancé la réalisation d'un pôle des Sports dénommé L'Acclameur. Depuis 2012, sur un site de 122 hectares le long de l'avenue de Limoges, ce pôle a intégré de nouveaux équipements sportifs (halle des sports, Salle d'armes d'Escrime, Tatami pour les arts martiaux, centre de développement du sport, mur d'escalade ainsi que des équipements de loisirs). La réalisation d'un stade de 12 000 places extensible à 20 000 fait débat, notamment sur son financement. Après l'idée de halles des sports, Geneviève Gaillard a lancé le projet réaménagement de la salle pour devenir une salle de spectacle digne de ce nom.

    • Golf Club de Niort. Situé au sud de la ville, très proche du centre (zone artisanale de Saint-Florent). Le golf a été inauguré en 1984. Doté d'un parcours dix-huit trous (architecte Robert Berthet) et d'un pitch and putt six trous. L'équipe 1 Messieurs évolue en deuxième division nationale. Le Grand Prix de Niort, se déroule chaque année au mois d'octobre.
    • Hippodrome de Romagné.

    Clubs sportifs

    • Aviation :
      • Aéroclub de Niort, formation vol moteur, vol à voile, préparation aux brevets de pilotes.
      • Aéroclub des Deux-Sèvres[44], formation vol moteur et vol à voile

    Vie associative

    Presse locale

    Les deux quotidiens régionaux Le Courrier de l'Ouest et La Nouvelle République du Centre-Ouest ont chacun une édition deux-sévrienne avec des pages niortaises.

    Télévision

    France 3 Poitou-Charentes, antenne locale de la chaîne régionale publique France 3 Nouvelle-Aquitaine peut être reçue à Niort via les sites TDF de la Brousse à Maisonnay et de l'Usine des Eaux, rue du Vivier à Niort (émetteur de confort pour la TNT dans Niort intra-muros et de la plupart des radios nationales présentes à Niort). Elle dispose d'un bureau d'information de proximité, rue Charles Darwin.

    Radios locales

    Les radios associatives (catégorie A) :

    • RCF Poitou sur 89.3 FM, il s'agit de la radio locale chrétienne basée à Poitiers. Elle adhère au réseau RCF ;
    • Radio D4B sur 101.4 FM. Cette radio associative provient de Melle mais possède un studio niortais avec l'aide de la CAMJI.

    Les radios commerciales (catégorie B) :

    Les radios nationales avec décrochages locaux (catégorie C) :

    • RTL2 Niort sur 87.6 FM. Elle commence à émettre en 1998 ;
    • NRJ Niort sur 100.4 FM. La station est arrivée à Niort en 1991.

    Les radios nationales sans décrochages locaux (catégorie D) :

    Les radios généralistes (catégorie E) :

    Les radios publiques entendues à Niort :

    Économie

    Longtemps important centre de chamoiserie (en témoigne le nom du club de football « Chamois Niortais FC »), de tissage et d'échanges commerciaux (marchés et foires d'importance régionales), Niort est de nos jours un important centre commercial et de services, principalement financiers.

    Le secteur des services y emploie 28 000 salariés.

    Les mutuelles d'assurances

    Le siège social de la MAIF à Noron.

    Niort est l'une des places fortes de l'économie sociale française, et en particulier considérée depuis les années 1970 comme « la capitale des mutuelles d'assurances ». La ville abrite en effet le siège social de nombreuses mutuelles, ou de sociétés liées à ce secteur économique :

    • la MAIF fondée en 1934 à Fontenay-le-Comte, et dont le siège social est déplacé à Niort dès l'année suivante : Mutuelle d’assurance des instituteurs de France et ses filiales, Filia MAIF, MAIF Vie(assurance-vie);
    • la MAAF, première mutuelle fondée à Niort, en 1950 : Mutuelle d'assurance des artisans de France et ses filiales MAAF Vie, MAAF Santé, NEXX Assurances (assurance directe), Novea Assurances dont les sièges nationaux sont à Chauray aux portes de Niort. Le Groupe MAAF est par ailleurs membre fondateur de Covéa (SGAM : Société de groupe d’assurance mutuelle), structure permettant de renforcer les synergies entre les mutuelles la composant (MAAF-MMA en 2003, rejoints par GMF-Azur en 2005, Azur ayant depuis fusionné avec MMA). Covéa est devenu le premier assureur dommages de France avec 16 % de parts de marché ;
    • la MACIF fondée à Niort en 1960 : Mutuelle d'assurance des commerçants et industriels de France et ses filiales Mutavie, Macif Mutualité, MACIF Gestion, MACIFilia dont les sièges sociaux sont situés à Niort ou en périphérie. Le groupe est en 2009 le premier assureur auto de France ;
    • la SMACL fondée à Niort en 1974 : Société mutuelle d’assurance des collectivités locales, premier assureur des collectivités locales et des élus en France, elle est également l'assureur des associations ;
    • Inter Mutuelles Assistance (IMA) fondée à Niort en 1981, premier acteur européen de l'assistance (aux personnes, aux véhicules…) avec quelque cinquante millions de bénéficiaires ;
    • la caisse régionale de Groupama, Groupama Centre Atlantique (GCA), qui rayonne sur dix départements (Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Dordogne, Gironde, Haute-Vienne, Indre, Lot-et-Garonne, Vendée et Vienne) ; Groupama a par ailleurs implanté à Chauray aux portes de Niort l'un de ses principaux centres informatiques (Groupama Supports et Services) ;
    • Darva, société spécialisée dans les échanges entre les systèmes informatiques des assureurs et ceux de leurs partenaires.
    Le siège social de la MAAF à Chauray.

    Premiers employeurs privés de la ville (environ 6 000 salariés), les mutuelles d'assurances étaient à l'origine destinées à assurer les biens de certaines catégories professionnelles précises telles que les artisans, enseignants, commerçants, industriels…

    Dans les années 1980-90, le modèle mutualiste s'essouffle. Mais depuis la fin des années 1990, le modèle a évolué notamment par la mise en place de synergies et de partenariats commerciaux notamment bancaires.

    Elles se sont également ouvertes au-delà des corporations d'origine et sont devenues accessibles dans un premier temps à la famille des assurés, puis au grand public. Elles ont enfin fait évoluer leur activité en se diversifiant dans l'assurance des particuliers, l'assurance santé, l'assurance vie, la prévoyance, la banque, et la gestion d'actifs.

    Aujourd'hui encore, les mutuelles niortaises continuent de se développer sur le territoire de la commune et en périphérie, à l'image de la MACIF qui étend son siège social le long de l'avenue de la Rochelle et installe certaines nouvelles activités à Bessines ou de la MAAF à Chauray.

    De nouvelles mutuelles implantent aussi des centres de gestion sur l'agglomération niortaise (Territoria Mutuelle, Couleurs Mutuelles...).

    Dans le cadre de Niort Tech, écosystème numérique dédié à l’assurance de demain, l’accélérateur French Assurtech fédère quant à lui huit mutuelles d’assurance permettant de soutenir le développement de startups spécialisées.

    Enfin, la ville abrite différentes formations supérieures et universitaires spécialisées dans les métiers de l’assurance et de la gestion des risques.

    Banque

    Niort est également le siège de :

    • la Banque populaire Aquitaine Centre Atlantique, banque régionale membre du groupe Banque populaire, issue de la fusion en 2003 de la Banque populaire du Centre (dont le siège était à Limoges) et de la Banque populaire Centre Atlantique implantée à Niort, puis de la banque Populaire du Sud-Ouest, dont l'autre siège est situé à Bordeaux. Cette banque rayonne depuis le sur onze départements répartis sur 3 régions (Limousin, Poitou-Charentes et Aquitaine) ;
    • Socram Banque, société de crédit à la consommation diffusant ses produits au travers des réseaux des mutuelles partenaires (295 000 crédits en cours pour un encours de 1,7 milliard d'euros) ;
    • C2C Financements, société de crédit à la consommation.

    La ville abrite également le pôle Professionnel et Banque Privée du Crédit Agricole Charente-Maritime Deux-Sèvres, ainsi qu'un tiers des collaborateurs de Floa Bank (ex Banque Casino).

    Services

    Autour de ces activités d'assurance et de banque, la ville abrite également de nombreuses sociétés de services, locales ou antennes de groupes internationaux, liées à ces activités :

    • courtage d'assurances ;
    • audit et expertise comptable ;
    • services informatiques ;
    • activités de gestion des risques (le CEPR (Centre européen de prévention des risques - rebaptisé Calyxis) basé à Niort est un observatoire et un centre d'études pour les mutuelles).

    Niort favorise les activités de services au travers d'une pépinière d'entreprises localisée dans la Technopole de Noron-La Venise Verte. Cette technopole se situe à côté du Parc des Expositions et des Congrès de Noron.

    Pôle commercial

    La ville est depuis longtemps un important pôle commercial. Ainsi la foire-exposition annuelle, survivance des foires médiévales, se tient à la fin de la première semaine de mai et attire toujours plus de 100 000 visiteurs, ce qui en fait l'une des principales foires de l'Ouest et la 20e de France.

    L'offre commerciale s'articule autour du centre-ville - devenu piétonnier en , et ayant fait l'objet d'une vaste réhabilitation en 2012, allant de la transformation de la place de la Brèche en un espace engazonné et arboré, jusqu'aux bords de Sèvre en passant par l'esplanade du Donjon, et la place du Temple - mais surtout de vastes zones commerciales en périphérie de la ville (Mendès-France 1, Mendès-France 2, Niort-Est et La Mude). Ces zones organisées autour d'hypermarchés (trois sur l'agglomération) ou de gros supermarchés, sont occupées par de nombreuses moyennes surfaces spécialisées (Kiabi, H&M, Decathlon, Castorama, Darty, C&A, Saint-Maclou, Conforama…) ainsi que par des restaurants de chaîne (Quick, Hippopotamus, Pizza del Arte, McDonald's…). Une nouvelle zone commerciale, Terre de sports, voit le jour au sud-est de la ville le long de l'avenue de Limoges, à proximité de la salle des sports et des spectacles l'Acclameur, avec notamment les magasins Decathlon, Leroy Merlin, Gifi...

    Pôle vente par correspondance (VPC)

    L'agglomération niortaise a, depuis la création de la CAMIF en 1947 par la MAIF, toujours abrité des entreprises liées à la vente à distance.

    La CAMIF était pendant un moment la troisième société de vente par correspondance en France après La Redoute et 3 Suisses et employait 1 400 personnes. Mise en liquidation judiciaire fin 2008[61], le tribunal de commerce de Niort a validé en 2009 la reprise de CAMIF Collectivités par Manutan, un groupe spécialisé dans la vente à distance de petits équipements industriels et de bureau. Le même jour, a été annoncée la reprise de CAMIF Particuliers par un groupement rassemblant Matelsom, Geodis (logisticien) et Teleperformance (leader mondial des centres d'appels).

    Teleperformance et Geodis ont chacun ouvert une agence à Niort spécialisée dans la vente à distance. Camif Habitat a aussi maintenu son siège.

    Logistique

    L'agglomération de Niort est devenue un centre logistique de premier ordre du fait de sa localisation[réf. nécessaire], des infrastructures autoroutières (l'agglomération est desservie par cinq échangeurs autoroutiers sur l'A10, l'A83) et ferroviaires l'environnant (gare et gare de triage), mais aussi grâce à la présence historique d'activités de vente par correspondance.

    La ville profite aussi de la proximité du port de La Rochelle.

    L'agglomération s'est spécialisée dans la logistique agroalimentaire et pharmaceutique[réf. nécessaire].

    Sur l'ancien site ferroviaire de Saint Florent, Niort Terminal, une plateforme multimodale de transport rail-route a été mise en service en 2015. Sur 300 ha, elle peut accueillir des trains de 750 mètres de long. Véritable base arrière du port de La Rochelle[réf. nécessaire], Niort Terminal est conçu comme un point de concentration destiné à assembler et distribuer les conteneurs qui y arrivent et en partent, par le rail ou par la route. Niort Terminal est un projet de coopération territoriale qui implique la Communauté d'agglomération du Niortais, la Communauté de communes du Haut Val de Sèvre et la CCI 79, réunies au sein du syndicat mixte ouvert Niort Terminal.

    À quelques kilomètres à l'est de la ville, à l'embranchement des autoroutes A10 et A83, sur la commune de La Crèche, le centre routier et logistique Atlansèvre, est un espace économique de 450 hectares qui compte plus d'une centaine d'entreprises réparties sur les différentes zones, des terrains d'activités viabilisés et des services[62][source insuffisante].

    Industries

    Enfin, le tissu économique niortais est diversifié, avec quelques entreprises industrielles très spécialisées qui sont souvent sous-traitantes de grands groupes. Ces entreprises sont liées à l'aéronautique (Safran, Leach International (en)), la chimie (Arizona Chemical, Christol Grease, Quaron), l'exploitation et la transformation du bois (Groupe Rougier, propriétaire d'exploitations forestières et de sites de production en Afrique), la mécanique, l'agro-alimentaire (TECNAL, Pierre Guerin), les équipements électriques, et l'électronique.

    Il faut noter que Niort fut une des capitales françaises de l'automobile au début du XXe siècle avec les Automobiles Barré dont les usines de production étaient situées à proximité de la Place de la Brèche.

    Grandes entreprises

    Niort compte trente-cinq entreprises[63] réalisant plus de dix millions d'euros de chiffre d'affaires.

    Revenu médian

    Les Niortais ont un revenu médian annuel d'environ 19 791  et légèrement supérieur à celui du pays (19 785 )[64].

    Autres informations

    Le principal employeur de la ville et du département des Deux-Sèvres est le centre hospitalier (2 884 salariés en 2009). La plus importante clinique privée de la région Poitou-Charentes est également située à Niort (polyclinique Inkermann).

    Niort abrite le CLUSIR (Club Sécurité de l'Information Régional) Poitou-Charentes - Association de promotion de la sécurité de l'information en région Poitou-Charentes.

    Enfin, Niort est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie des Deux-Sèvres. La ville est desservie par un aérodrome : l'aérodrome Niort - Marais Poitevin.

    En 2012, la ville de Niort soutient publiquement le chef Raoni dans son combat contre le barrage de Belo Monte[65].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Le Donjon de Niort

    Le Donjon

    Au bord de la Sèvre Niortaise, se dresse un des plus beaux ensembles de donjons jumeaux romans de France. Il formait le réduit central d'un vaste château en forme de quadrilatère qui mesurait 700 m de long.

    C'est Henri II Plantagenêt qui, voulant mettre en valeur et en défense les domaines que sa femme, Aliénor d'Aquitaine, lui apportait par son mariage, décida de faire construire à la fin du XIIe siècle le château de Niort et d'en faire une forteresse inexpugnable. C'était une véritable cité englobant des habitations, des jardins et une place d'arme sur laquelle il y avait la collégiale Saint-Gaudens, qui a été détruite au cours des guerres de religion. Plus tard le château servira de prison.

    La Sèvre, les Halles, le centre ancien de Niort et l'église Saint-André.

    Les deux donjons sont approximativement carrés. Le donjon sud mesure 28 mètres de hauteur, le donjon nord 23 mètres. Leur plan est semblable : une tour cylindrique pleine englobe chaque angle et un contrefort médian consolide les murs. Le donjon sud est un exemple typique de l'architecture militaire de cette époque : murs épais, contreforts, ouvertures peu nombreuses et de dimensions réduites. Il est armé sous son crénelage de mâchicoulis sur arcs (faces nord-est et sud-ouest). Le donjon nord qui s'écroulera partiellement en 1749 fut reconstruit en 1750. Il est moins haut que le donjon sud et son allure générale est un peu moins austère.

    À l'origine, les deux donjons, surmontés d'une terrasse crénelée et distants de seize mètres étaient reliés entre eux par des courtines entre lesquelles s'étendait une cour intérieure pavée. Ce n'est qu'au XVe siècle, que fut élevé le corps de bâtiment central.

    Le Donjon est classé monument historique depuis 1840.

    En 1896, le Donjon trouve finalement sa vocation contemporaine : il devient un musée géré par la CAN. Depuis la terrasse on a une très belle vue sur la ville et sur la Sèvre.

    Le Pilori

    Le Pilori de Niort.

    Le Pilori est l'ancien hôtel de ville, précieux exemple de l'architecture Renaissance, construit à l'endroit où se trouvait le pilori médiéval, il fut remanié au XVIe siècle par l'architecte Mathurin Berthomé. La partie supérieure du beffroi date du XVIIe siècle. Après avoir abrité un temps une librairie, il est aujourd'hui dédié aux expositions temporaires.

    De plan trapézoïdal, l'édifice à trois niveaux présente en particulier une jolie décoration supérieure avec ses fenêtres à frontons sculptés, candélabres, créneaux et merlons soutenus par des consoles, gargouilles.

    À la base du beffroi, côté rue Saint-Gelais, derrière le crénelage se trouvent les anciennes armoiries de Niort (fin XIVe siècle) avec deux sauvages cantonnant une tour.

    Lors de la restauration de 1885, le décor peint de la grande salle du premier étage fut confié à Charles Lameire. On y remarque une cheminée de décor végétal peint, ainsi que les blasons des maires et échevins de Niort, sous l'Ancien Régime. Le Pilori est classé monument historique. Il a abrité une librairie avant de retrouver aujourd'hui sa fonction d'espace d'expositions artistiques.

    Édifices religieux

    La flèche de l'église Notre-Dame
    • L’église Notre-Dame, parvis Notre-Dame, de style gothique flamboyant, remonte au XIVe siècle mais doit en bonne partie son aspect actuel aux XVe et XVIe siècle. Ancienne église romane, son plan présente une nef centrale, assez large, cantonnée de deux nefs secondaires où sont ouvertes des chapelles. L'ensemble est couvert de voûtes à huit nervures selon le procédé du gothique angevin ou "Plantagenêt". Elle possède un clocher à flèche conique de 75 mètres. L'entrée principale du côté nord, s'orne d'un remarquable portail du XVIe siècle, dédié à la Vierge, où se mêlent les éléments décoratifs d'un gothique finissant et ceux de la Renaissance. L'architecte Maturin Berthomé en est l'auteur, il éleva aussi le clocher ainsi qu'une tribune intérieure, détruite, du côté sud. C'est en 1771 que le maître autel fut transféré à l'ouest et que l'on désorienta ainsi l'église. Deux portails furent alors ouverts de part et d'autre de l'important vitrail (XVIe - XVIIe siècle) éclairant la nef et dont le thème est l'Arbre de Jessé (restauré). Côté sud, on remarquera dans la première chapelle, les tombeaux de marbre (XVIIe s.) de la famille des Baudéan-Parabère[66], ainsi que l'épitaphe en cuivre de Françoise Tiraqueau[66] (XVIIe siècle). Plus loin deux importants tableaux peints par Lattainville (XVIIIe siècle). À l'entrée du clocher, une descente de croix de bonne facture due au pinceau de Bernard d'Agesci (1810). La chaire de style néo-gothique (1877) comme le chemin de croix, en chêne sculpté, sont d'une remarquable exécution. Présence de tapisseries d'Aubusson (XVIIIe siècle). Sa flèche est la plus haute du département, s'élevant à 76 m.
    • L’église Saint-André, rue Saint-André, de l'important édifice roman, il ne subsiste que quelques fragments sculptés conservés au musée. Modifié et agrandi à l'époque gothique, puis sous la Renaissance, l'édifice fut ruiné par les protestants en 1588. Après une première restauration, l'église fut reconstruite et agrandie en 1685. Elle servit de magasin de fourrages pendant les guerres de Vendée, date à laquelle fut prolongée vers la place Chanzy, la rue Saint-André, qui, traversant le cimetière paroissial qui entourait l'église, permettait l'accès direct à la caserne de cavalerie. L'édifice actuel, élevé de 1855 à 1863 par l'architecte niortais Pierre-Théophile Segretain, est considéré à juste titre comme un pastiche assez heureux d'un édifice gothique du XIIIe siècle. À l'intérieur vers le chevet, du côté sud, on peut encore voir les restes de chapelles d'époque Renaissance. À remarquer un Christ en croix, peinture du XVIIIe siècle par Lattinville, un Christ en bois du XVIIIe siècle, ainsi qu'une remarquable chaire sculptée du XVIIe siècle. Les vitraux de la fin du XIXe siècle sont également à distinguer. L'église est dans un état fort dégradé.
    L'église Saint-Hilaire, inscrite aux Monuments historiques.
    • L'église Saint-Hilaire, rue du , 1862-1866, de l'architecte niortais Segretain (auteur de la gare, de l'église Saint-André, de la chapelle du collège Saint-Hilaire notamment).
    • L'église Saint-Florent rue Camille Desmoulins, dont les parties les plus anciennes remontent au XIe siècle. Des bas-reliefs remontant à l'époque préromane et dont la facture naïve n'est pas sans ressemblance avec les figurations de l'époque gauloise, ont été encastrés dans les murs. L'édifice est orné d'un clocher-porche dont les deux baies abritent chacune une cloche.
    • L’église Sainte-Pezenne, rue Centrale. Cette église du début du XIIe siècle est la plus ancienne de Niort, et conserve de l'époque romane un chœur de structure archaïque. Son clocher-porche roman est un type rare dans la région.
    • L’église Saint-Jean-Baptiste, rue Laurent Bonnevay, église moderne en forme de hangar ressemblant à une tente.
    • L’église Saint-Maixent, rue Sableau au Souché.
    • L’église Saint-Pierre et Paul, rue du .
    • L’ancienne abbaye de la Roussille ou de Saint-Liguaire, propriété privée située impasse de l'Abbaye : salle capitulaire et crypte
    • Le prieuré Saint-Martin, rue Roselia Rousseil, du XIIe siècle.
    • La chapelle du petit collège Saint-Hilaire (désaffectée), rue Basse, (architecte : Segretain, vitraux : Gouffault)[67], cet édifice est actuellement fermé. Rachetée par la ville en 2018, elle devrait devenir un lieu culturel[68].
    • La chapelle du collège Fontanes, rue Paul-François-Proust
    • La chapelle du Saint-Esprit (hôpital), rue Jean-Jaurès
    • La chapelle (Medef), rue du Petit-Banc
    • L'ancienne chapelle de l'ancienne maison des petites sœurs des pauvres (résidence Angélique), rue de la Burgonce, est devenue le grand salon de la maison de retraite de la résidence l'Angélique.
    • La chapelle de l'Immaculée-Conception, avenue de Paris, chapelle de la congrégation des Sœurs de l'Immaculée-Conception de Niort, fondée par le R.P. François-Donatien Pécot (1815-1883)[69]. Elles ont été absorbées par les Ursulines de Jésus en 2016.
    • L'ancienne chapelle des Carmélites, 157 avenue de Strasbourg, n'est plus lieu de culte depuis leur départ de Niort en 2009, pour un nouveau couvent plus petit à Bessines, au sud de la ville. L'ancien carmel[70] (construit en 1858) est devenu une résidence haut-de-gamme de quarante-quatre appartements, livrés en 2013, et la chapelle un loft de 250 m2 sur quatre niveaux[71], tandis que l'ancien parc devrait être construit avec une résidence pour personnes âgées.
    • La chapelle Notre-Dame-du-Sacré-Cœur, rue du Treillot
    • Le temple protestant, de l'Église protestante unie de France, communion luthéro-réformée, place du Temple ; le premier est vendu en 1800 à la ville de Niort et l'église de l'ancien couvent des Cordeliers (XIIIe s.) fut donnée aux protestants en 1805 pour y célébrer leur culte. L'édifice gothique, fortement endommagé pendant les guerres de religion, fut restauré sous Henri IV et au XIXe siècle. La nef unique, à chevet plat, abrite une importante chaire agrémentée d'une sobre décoration de panneaux[72]
    • L’église évangélique baptiste, rue de l'Herse
    • L’église évangélique assemblée de Dieu, rue Thomas-Portau
    • Salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue Saint-Symphorien
    Les Halles de Niort

    Les Halles

    Les Halles, construites en 1869 par Durand, en fonte et d'acier dans le style de Baltard sont le troisième marché couvert de Niort (les halles médiévales de Niort furent considérées comme les plus vastes du royaume). Le bâtiment actuel formé d'une vaste nef centrale et de deux bas côtés a été cantonné postérieurement de deux galeries ouvertes sur la place du Donjon et la rue Brisson. Chaque façade est ornée en son centre de trois arcatures abritant une porte d'entrée. Celle-ci est surmontée d'un fronton en fonte moulée ornée des figures de Mercure, dieu du commerce et des voleurs, et des Cérès entourée des attributs de l'agriculture, fruits, légumes, etc. Exemple de la survivance antique dans une architecture moderne, l'ensemble du site des halles est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Au Moyen Âge, on les appelait « la plus belle cohue du royaume de France ».

    Édifices militaires

    Quartier Du Guesclin.
    • La caserne Du Guesclin, place Chanzy. Du nom de Bertrand du Guesclin, caserne de type Vauban dont la construction fut commencée en 1734. Elle fut ordonnée par le maire Thibault de Bouteville, sur la place du vieux marché, aussi appelée place Saint-Gelais. La caserne se composait d'un seul corps de bâtiment à trois étages pouvant abriter 720 hommes ; les chambres du rez-de-chaussée servant d'écuries. Ce plan fut agrandi successivement en 1779, 1830, et 1894. Le quartier abrite 43 régiments de cavalerie qui se succèdent pendant 160 ans (les régiments de l’Ancien Régime changeaient de garnison plusieurs fois par an). Le 7e régiment de hussards marqua la vie quotidienne des Niortais de 1892 à 1919. Les casernes abritèrent également la milice bourgeoise de Niort qui s'organisa dès 1572 et qui, en 1621, fut érigée par Louis XIII en régiment sous le titre de Régiment Royal-Niort. Le commandement de ce régiment appartenait au maire niortais qui se voyait attribuer le grade de colonel.

    La caserne accueille maintenant le conseil général des Deux-Sèvres.

    Édifices civils

    • Place de la Brèche, ancien lieu de foire, vaste place qui était surplombée d'un jardin public orné de statues auquel on accédait par un escalier monumental et dotée d'un parking de plus de 1 000 places. Elle a été transformée (2006-2013) pour créer un parking souterrain (530 places), un café, des kiosques, un complexe cinématographique de 12 salles (géré par le groupe CGR ) et un immense jardin public, Les jardins de la Brèche, remplaçant ainsi le parking de surface.

    Le bas de la place autrefois ouvert à la circulation automobile a été transformé en esplanade avec terrasses de bars et de restaurants.

    Le nom de la place provient de la « brèche » ouverte dans les remparts de la ville afin d'agrandir l'espace dédié aux importantes foires royales.

    • Le fort Foucault , situé sur un îlot au milieu de la Sèvre Niortaise, en contrebas du donjon.

    Tour crénelée, vestige d'une forteresse construite au XIIe siècle en dehors des remparts, devant le château, et qui comprenait autrefois quatre tours.

    Avec sa position stratégique, cet ouvrage avancé, relié au château par une passerelle dans le prolongement du pont-levis dudit château, défendait le passage de la Sèvre. C'était de ce côté que la garnison pouvait communiquer avec la campagne et entreprendre, si nécessaire, quelques sorties.

    C'est à l'emplacement de cette forteresse que fut construite, en 1811, la villa de Fort Foucault, de style néo-classique.

    Auguste Tolbecque (1830-1878), compositeur, violoncelliste et chef d'orchestre en devint le propriétaire en 1875. Il y installa un atelier de lutherie où il put restaurer les instruments de musique anciens qu'il collectionnait avec passion.

    Propriété de la ville de Niort, le fort Foucault est actuellement une résidence d'artistes.

    • La tour du télégraphe Chappe, 22 rue du Vivier. Située sur le terrain du service hospitalier "Les Terrasses" cette tour crénelée qui supportait le sémaphore est en assez bon état de conservation malgré une absence de restauration.
    • Les anciens bains juin.
      Les anciens bains juin, 28 rue Baugier. Ce très bel immeuble des premiers bains-douches niortais, construit en 1804 entre deux bras de la Sèvre Niortaise, est particulièrement remarquable par sa partie antérieure en forme de tour qui abritait les machines. L'esthétique hispanisante de sa façade serait l'œuvre d'un architecte mexicain. L'établissement de bains cessa son activité dans les années cinquante pour devenir une maison d'habitation. Un projet de transformation en hôtel a été à l'étude. (propriété privée inscrite à l'Inventaire des Monuments historiques.) Ce projet qui aurait permis de remettre en état un très bel immeuble à l'emplacement unique ne verra pas le jour. Fin 2014 le projet de réhabilitation est lancé : 8 logements (T2 et T3) seront aménagés par la Compagnie Immobilière de Restauration et le cabinet d'architecture Ixhos de Bordeaux ;
    • La ferme de Chey, au lieu-dit Chey, était une métairie dépendant de l'abbaye de Saint-Liguaire. Un appui de fenêtre mouluré daterait de la fin du Moyen Âge et une porte à encadrement chanfreiné du XVIIIe siècle ;
    • La prison panoptique du XIXe siècle ;
    • La rue Ricard et ses dragons de bronze. Dans la principale rue commerçante de la ville se dressent deux dragons en bronze (quatre à l'origine, les deux derniers étant installés depuis 2012 rue du Temple) tout droit sortis de la Sèvre Niortaise. L’origine de ces dragons est tirée d’une légende qui raconte la victoire d’un chevalier ayant vaincu une de ces bêtes qui hantait le marais poitevin à la fin du XIIe siècle.
    • Le lieu-dit La Roussille, et son écluse.

    Ces quatre figures élevées au rang d’œuvre d’art continuent, comme dans la légende, à hanter la ville, mais avec une fonction plus pratique : celle de séparer l’espace piéton.

    • Maisons anciennes :
      • Le Logis d'Hercule. Cette taverne du XVIe siècle est célèbre pour avoir été le lieu où se serait déclaré le premier cas de la peste au XVIIe siècle. (Propriété privée) ;
      • Au 30 rue Saint-Jean, il y a la maison dite du Gouverneur, qui date du XVe siècle. (Propriété privée) ;
      • Au no 3 de la rue Petit Saint-Jean se trouve l'hôtel d'Estissac élégante demeure Renaissance. (Propriété privée) ;
      • Au no 5 de la rue du Pont se trouve l'hôtel de Chaumont, de la fin du XVe siècle, maison natale de Françoise d'Aubigné. Prison royale depuis le milieu du XVIe siècle jusqu'au milieu du XIXe siècle. (Propriété privée) ;
      • Au no 55 de la rue Saint-Gelais, la maison de la Vierge : cette demeure à pans de bois du XVe siècle, actuellement presque en ruine, appartenait à une famille très connue. Elle tire son nom d'une statue de la Vierge située dans une niche de la façade. Une poutre en bois, dans la partie basse, lui donne un aspect encore plus remarquable. À l'intérieur, seul l'escalier est d'origine ;
      • Au no 63 de la rue Saint-Gelais, l'hôtel de la Roulière, construit en 1830 par l'architecte Pierre-Théophile Segretain pour le maire de Niort, Jean-Victor Chebrou de la Roulière ;
      • Ancien hôtel de La Marcardière, 13 rue Jean-Jacques-Rousseau. Avec des colonnes jumelles ioniques, son portail, unique vestige de l'ancien hôtel de La Marcardière, est caractéristique du XVIIIe siècle. Il donne accès à une cour où se trouve un pavillon daté de 1878 et une maison d'habitation de la seconde moitié du XIXe siècle. (Propriété privée) ;
      • 27 rue de la Juiverie, une maison ancienne et tour d'escalier de la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance ;
      • La villa d'Agescy dite la Maison Rose, 50bis avenue Alsace-Lorraine, d'influence toscane aux murs recouverts d'un crépi rose, elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
    • Le vieux cimetière ou cimetière ancien :
      • Famille d’Agesci: Bernard d’Agesci, peintre habile, y est enterré.
      • Famille Clouzot, celle du cinéaste Henri-Georges Clouzot qui n'y est pas enterré.
      • Famille Lasseron: L'architecte municipal de Niort, Georges Lasseron, y est enterré.
      • Famille Main: L'industriel niortais, Thomas-Hippolyte Main, y est enterré.
      • Famille Proust: L'ancien maire de Niort Paul-François Proust y est enterré.
      • Famille Tolbecque: Auguste Tolbecque y est enterré

    Espaces verts

    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué trois fleurs à la commune[73]. La commune compte 183 ha d'espaces verts publics et près de 150 ha d'espaces naturels[74].

    • La Coulée Verte, de 15 ha, traverse la ville. C'est un périple composé de quais et de berges aménagés, de passerelles aux noms évocateurs (le pont des arts, les eaux vives…) permettant de passer d’une rive à l’autre, ou d'îlots en îlots. Aujourd'hui il est possible de relier le centre de Niort à Magné, première cité du marais poitevin[74] ;
    • Le chemin communal du IIIe Millénaire ceinture la ville sur 53 km[74]. Ce chemin, ouvert au public en 2000, est un lieu de promenade à pied ou à vélo. Le Chemin propose neuf parcours permettant de découvrir la variété des paysages, de la faune et de la flore des alentours de Niort ;
    • Jardin des plantes rénovés en 2019[75], aménagé en terrasses entre le centre Du Gesclin jusqu'aux berges de la rivière de la Sèvre Niortaise. Jardin historique créé au XVIIIe siècle appelé aussi promenade Saint-Gelais[76].
    • Jardins de la Brèche, réhabilités en 2006[77], aupravant une majorité de la surface était un parking a ciel ouvert, maintenant cet espace fait une grande place à la verdure avec une pelouse, miroir d'eau, et divers espaces de jeux.
    • Parc de Pré-Leroy[78], situé sur une île entre deux bras de la Sèvre Niortaise en face du Jardin des Plantes, il regroupe une aire de jeux pour les enfants, un parcours d’orientation, un skatepark, une piscine et bâtiments sur pilotis qui accueille diverses associations. Entre juillet et aout, le site accueille les activités de Niort Plage.
    • Jardin du marais mouillé[79], aménagés en 2019 sur le site de Port Boinot, ils seront inaugurés en 2020.
    • Divers jardins sont aménagés avec espaces verts, tables, ou jeux pour enfants : jardins du Moulin du Roc[80], parc Camille-Richard[81], parc des Brizeaux[82], parc de la Tour-Chabot[83], parc du Grand-Feu[84], parc du bassin d'orage de Champclairot[85], allée Paul Poiraudeau[86], et le square Georges-Renon[87].
    • La commune a été élue « Capitale française de la biodiversité 2012 » dans la catégorie des villes moyennes (3e édition dont le thème était « Biodiversité et citoyenneté»), pour son travail en faveur d'une Trame verte et bleue, (Lille étant Capitale des villes de plus de 100 000 habitants). Ce prix est décerné par Natureparif, agence régionale pour la nature et la biodiversité[74].
    • Depuis 2019 un guide et une charte « Jardin au Naturel » sont mis en place[88] pour aider les habitants à se passer de pesticides et savoir quelles pratiques adopter. Des ateliers sont mis en place pour la sensibilisation au respect de l’environnement[89] à destination de tout public ou des écoles.
    • Une trentaine d'aires de jeux sont installées sur la commune[90].

    Établissements culturels

    Niort fait partie du réseau Ville et Métiers d'Art.

    Les autres établissements culturels localisés dans la ville sont :

    • la scène nationale Le Moulin du Roc, avec son cinéma Art et Essai[91] ;
    • la médiathèque Pierre Moinot située dans le même bâtiment que le Moulin du Roc, à proximité de la Sèvre niortaise, est actuellement au cœur d'un chantier d'agrandissement et de rénovation[92] ;
    • cinq bibliothèques de quartier, bibliobus et ludothèque[93] ;
    • le Camji, scène de musiques actuelles[94] ;
    • le musée Bernard-d'Agesci, avec notamment une salle consacrée au sculpteur Pierre-Marie Poisson, ainsi qu’une histoire de l'enseignement et une exceptionnelle collection d'histoire naturelle sur la faune régionale[95] ;
    • le musée du Donjon[96] ;
    • le Pilori, expositions temporaires[97] ;
    • l'Acclameur (salle de spectacle ouverte en 2012, pouvant contenir 3 500 spectateurs)[98] ;
    • Aux Usines Boinot, le Centre national des arts de la rue (CNAR) installé dans les anciennes usines Boinot entre 2011 et 2015 (déménagement à La Rochelle en 2016[99]: le site des Usines Boinot est réhabilité en 2019[100]) ;
    • le centre d'Art contemporain photographique installé dans la Villa Pérochon de l'avenue de Limoges[101] ;
    • le conservatoire danse et musique Auguste-Tolbecque (Centre Du Guesclin) ;
    • l'école d'arts plastiques (Centre Du Guesclin) ;
    • le Patronage laïque où se déroulent des matchs d'improvisation par Aline et Compagnie ;
    • le théâtre Jean Richard, salle de trois cents places assises. École de théâtre les ateliers du Baluchon gestionnaire du lieu.

    Les musées de la ville de Niort ont été récompensés en 1990 pour leur action en faveur des non-voyants. Ils ont été regroupés dans l'ancien lycée de jeunes filles Jean-Macé (avenue de Limoges) sous le nom de musée Bernard-d'Agesci ouvert au public depuis 2006.

    Cinémas

    • Le Moulin du Roc : cinéma Art et Essai composé de deux salles et inauguré en , au sein du Centre d'Action Culturelle ;
    • Méga CGR : composé de douze salles et inauguré le , il remplace les deux anciens cinémas CGR Rex et CGR Donjon. Il est situé en centre-ville, en haut de la Place de la Brèche.

    Spécialités culinaires locales

    L’angélique est une plante, de la famille des apiacées (anciennement ombellifères), cultivée comme plante condimentaire et médicinale pour ses pétioles, tiges et graines très aromatiques et stimulantes et pour sa racine utilisée en phytothérapie. Des religieuses de la ville de Niort, au XVIIIe siècle, auraient eu l'idée de confire l'angélique et de donner à cette plante aux vertus réputées médicinales la renommée d'une friandise.

    Herbe à liqueur, l'angélique, seule ou associée à d'autres espèces aromatiques, donne son parfum à nombre de ratafias, d'élixirs, de crèmes ainsi qu'à des liqueurs. Elle est la composante principale de la liqueur d'angélique de Niort.

    Des générations de maraîchers niortais avaient sélectionné la plante en vue de la confiserie. Il lui faut une terre fertile, toujours fraîche mais ensoleillée et des façons culturales attentives.

    Aujourd'hui, Niort maintient la tradition et la recette de l'angélique confite (comme confiserie) demeure un secret de fabrication. Toutefois, l'urbanisation a éloigné cette culture délicate, en périphérie de la commune à Magné et Chanteloup où elle reste cultivée, même si elle est vendue à Niort[102].

    Locutions

    • « Aller à Niort. Prendre le chemin de Niort. Battre à Niort » sont des locutions qui signifient « nier, démentir, mentir »[103].

    Personnalités liées à la commune

    Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon.
    Antonin Proust, portrait par Édouard Manet (v. 1877), Musée Pouchkine, Moscou.
    Médaille de Charles Piet Lataudrie par Oscar Roty.

    Héraldique

    Le premier sceau connu de la ville date de 1453[112] : à cette date, l’ancien sceau, qui datait de 1199, est envoyé à Paris où il est fondu et gravé de nouveau, avec un donjon, et le maire à cheval sur le contre-sceau. Édouard Bouyé situe la première apparition des armes de la ville de Niort à la fin du XIVe siècle, sculptées sur la façade de l’hôtel de ville[113].

    Il est d’azur semé de fleurs de lys d'or, à une tour d’argent sommée d'une autre tour du même brochant sur le tout, maçonnée et ajourée de sable, posée sur une rivière aussi d’argent mouvant de la pointe.

    Ornements extérieurs.

    L'écu est timbré d'un heaume d'argent rehaussé d'or, taré de face, grilleté de sept pièces, retenant par un bourrelet des lambrequins aux couleurs de France, cimé de 3 plumes d'autruche d'argent. Il est tenu par deux sauvages regardant d’argent, leurs cheveux et leur ceinture de feuillage d’or, tenant chacun une massue du même, celui de dextre en pal le long de son flanc dextre, le bras senestre reposant plié sur l'écu, celui de senestre la massue sur l'épaule senestre brochant sur les lambrequins, le bras dextre reposant plié sur l'écu. Le tout posé sur des rinceaux d'or et d'argent aux retroussis d'azur.

    Sur l'origine du semé de fleurs de lis, les historiens donnent des avis différents. Ce semé de lis serait celui que portait en parti de ses armes, Jean duc de Berry, comte de Poitiers, frère du roi Charles V Plus tardivement en 1372, les bourgeois de Niort qui aidèrent du Guesclin à chasser l'étranger de ses murs, auraient reçu cette concession royale[114], et firent sculpter ce blason sur le beffroi de l'hôtel de ville en 1393. Le , Napoléon donnait à la ville de Niort de nouvelles armoiries qui devenaient : « D'azur à la tour d'argent flanquée de deux gants d'or ; au franc quartier des villes de seconde classe qui est à dextre d'azur à un N d'or, surmonté d'une étoile rayonnante du même »[115].

    La tour donjonnée rappelle les deux tours carrées du château que fit reconstruire en 1158 Henri II de Plantagenêt roi d’Angleterre ; selon Édouard Bouyé, il ne cherche pas à représenter fidèlement un monument existant réellement, mais est un symbole de la puissance de la ville, militaire au premier chef (fortifications et milice communale), mais aussi puissance économique qui finance cette puissance militaire[116]. La verticalité et la hauteur de la tour distinguent la ville de la campagne environnante et sont l’objet de la fierté des habitants[117]. Aliénor d'Aquitaine, première épouse de Louis VII apporta Niort au roi d’Angleterre avec le reste du Poitou. Dans ces tours ce prince fit enfermer sa femme Aliénor d'Aquitaine après la révolte de son fils Jean sans Terre et Richard Cœur de Lion.

    En pointe les ondes évoquent la Sèvre Niortaise coulant au pied du château. L'écu est timbré d'un heaume de chevalerie pour rappeler que le maire de Niort et les échevins recevaient la noblesse héréditaire. Les deux sauvages seraient en souvenir de l'intérêt que le duc de Berry leur portait, et qui utilisait fréquemment[118] ce déguisement dans les bals parés, qui furent en renom au début du Moyen Âge et dont l'un fut en 1393 le bal des ardents. À l'époque de la découverte du Canada, ces sauvages furent remplacés par des Indiens Iroquois, mais les municipalités abandonnèrent cette évocation qu’elles jugeaient peu courtoise pour les Canadiens et reprirent comme tenants les deux sauvages.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[12].
    3. Le périmètre des cantons 1 et 2, limité uniquement à la ville de Niort, est totalement différent du périmètre (entre 1801 et 1973) des deux anciens cantons homonymes qui concernaient chacun une partie de Niort, ainsi que plusieurs autres communes.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

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    49. Site du Judo Club Niortais
    50. Karting.79 est situé à Chauray aux portes de Niort (79) et du marais Poitevin., sur le site karting79.com
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    68. Les carmélites sont arrivées à Niort en 1648 et en construit leur premier monastère en 1675. Expulsées par la Révolution, elles reviennent à Niort en 1858 et y construisent un second carmel. Elles sont de nouveau expulsées par les lois anticongrégationnistes de la IIIe République en 1901, mais reviennent dans leur carmel en 1919. Elles quittent définitivement Niort en 2009, faute de vocations, leur couvent étant devenu trop grand. Elles font construire un petit couvent moderne à Bessines au sud de Niort et sont en 2020 huit religieuses âgées. Cf Alain Fauveau, Histoire du Carmel de Niort depuis 1648, éd. Mémoires de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, 2006.
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Joseph Berthelé, Émile Espérandieu, « Niort », dans Paysages et monuments du Poitou, Imprimerie typographique de la Société des Librairies-Imprimeries réunies, Paris, 1892, tome VI, Deux-Sèvres, p. 1-24 (lire en ligne)
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    • Léo Desaivre, « Notes sur l'impôt dans l'élection du Niort au XVIIIe siècle », dans Mémoires de la Société de statistique, sciences, lettres et arts du département des Deux-Sèvres, 1887, 3e série, tome 4, p. 251-263 (lire en ligne)
    • Léo Desaivre, « Le siège de Niort (1461-1790) », dans Société historique et scientifique des Deux-Sèvres. Mémoires, 1911, 7e année, p. 1-80 (lire en ligne)
    • Léo Desaivre, « Un précurseur d'Hausmann à Niort en 1792 », dans Bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, 1912-1913, tome 1, p. 36-64 (lire en ligne) ;
    • H. Clouzot, A. Farault, « Niort et sa banlieue. Dictionnaire topographique et historique avec plan du XIe au XVIIIe siècle dessiné par P. Martinet », dans Société historique et scientifique des Deux-Sèvres. Mémoires, Niort, 1931 (lire en ligne)
    • J. Miquet, « L'évolution urbaine de Niort », dans Norois, 1967, no 55, p. 421-438 (lire en ligne) ;
    • Éric Surget, « La prise de Niort par Agrippa d'Aubigné : 27- », dans Albineana, Cahiers d'Aubigné, 1990, no 2, Actes du colloque D'Aubigné et les guerres poitevines 1586-1588, p. 35-54 (lire en ligne)
    • Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), « Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24- », publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers (ISBN 2951944101).
    • Daniel Courant, « Dommages de guerre. L’enlèvement des sculptures en bronze de Niort en 1942 », Congrès 2009, Société historique et statistiques des Deux-Sèvres, 2009 (lire en ligne)

    Articles connexes

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