Mauzé-sur-le-Mignon

Mauzé-sur-le-Mignon est une commune du centre-ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Mauzé.

Mauzé-sur-le-Mignon

L'ancien port de Mauzé-sur-le-Mignon.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Niort
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Niortais
Maire
Mandat
Philippe Mauffrey
2020-2026
Code postal 79210
Code commune 79170
Démographie
Gentilé Mauzéens
Population
municipale
2 848 hab. (2018 )
Densité 121 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 11′ 46″ nord, 0° 40′ 11″ ouest
Altitude Min. 6 m
Max. 46 m
Superficie 23,62 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Mauzé-sur-le-Mignon
(ville isolée)
Aire d'attraction Niort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mignon-et-Boutonne
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Mauzé-sur-le-Mignon
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Mauzé-sur-le-Mignon
Géolocalisation sur la carte : France
Mauzé-sur-le-Mignon
Géolocalisation sur la carte : France
Mauzé-sur-le-Mignon
    Vue aérienne du bourg
    Vue aérienne de la Grand Rue

    Géographie

    Communes limitrophes

    Localisation

    Mauzé-sur-le-Mignon est située au sud des Deux-Sèvres au centre d'un triangle formé par les villes de Niort, La Rochelle et Rochefort.

    Hydrographie

    Le nom de la ville provient en partie du nom de la rivière qui la traverse, le Mignon[1].

    À partir de 1880, le cours du Mignon a été canalisé au nord-ouest de la ville et, ce, jusqu'à son site de confluence avec la Sèvre niortaise ; il prend alors le nom de canal du Mignon.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 822 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Prin-Deyrancon », sur la commune de Prin-Deyrançon, mise en service en 1983[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de précipitations de 832,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Niort », sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 22 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,5 °C pour la période 1971-2000[12] à 12,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,8 °C pour 1991-2020[14].

    Transports

    La commune est située sur la route nationale 11.

    Urbanisme

    Typologie

    Mauzé-sur-le-Mignon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mauzé-sur-le-Mignon, une unité urbaine monocommunale[18] de 2 818 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), forêts (9,1 %), zones urbanisées (8,4 %), prairies (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Le 10 mars 1039, le comte de Poitou et duc d'Aquitaine Eudes (Othon), 2e fils et successeur de Guillaume le Grand, fut tué en assiégeant Mauzé qu'il tentait de reprendre à Geoffroi Martel d'Anjou, le 2e mari de sa belle-mère la duchesse Agnès.

    Aux temps féodaux[24], au XIe siècle, Guillaume Bâtard Ier, réputé fils naturel du comte-duc Guillaume le Grand (969-1030) ― ou du moins d'un membre de la famille comtale et ducale ― fut établi en 1063 à Milescu en Aunis par (son demi-frère ?) Guillaume VIII (vers 1024/1027-1086 ; demi-frère du duc Eudes) ; il reçut non seulement cette terre, mais aussi le péage de Mauzé qu'il céda en 1080, à un âge déjà avancé, à l'abbaye de Nouaillé. Son fils ou un proche parent fut - Guillaume Bâtard II, sénéchal (dapifer) du Poitou en 1096 et qui l'était encore en 1136 et 1145, 1er seigneur de Mauzé ; il était frère d'Othon de Mauzé, sire de Marans, et c'est sans doute leur sœur qui épousa un fils de Geoffroy de Rochefort, Guillaume de Rochefort dit de Mauzé (fl. vers 1096/1115).

    Guillaume II participa à la Croisade de 1147-1149, revint en France et survécut jusque vers 1150/1155 (Guillaume II semble vivre très longtemps : il se peut qu'il faille le décomposer en deux personnages ?) ; mari d'Aldéarde, il était père de sept fils : Guillaume III, Porteclie, Gilbert, Geoffroy et Charles qui le suivirent en Terre sainte, Hugues et Geoffroy le Jeune. - Guillaume Bâtard III, † vers 1178, maria Agnès et laissa Porteclie (dapifer) et Guillaume († ap. 1217 ; peut-être père de Constantin ou Guillaume de Mauzé, maire de La Rochelle en 1225). - Porteclie, fl. depuis 1170, aussi sgr. de Marans, La Jarrie et Laleu, sans doute marié à Berthe, disparut au siège de Damiette en 1218/1219 ; il était père de Geoffroi, Guillaume, Agnès et Létice de Mauzé. - Geoffroi, sire de Mauzé et de Marans, † vers 1223, fut suivi de son frère - Guillaume Bâtard IV, fl. depuis 1221, † vers 1240/1245, époux d'Aénorde de Virson, qui suivit le parti d'Henri III Plantagenêt : vers 1224, Louis VIII donna alors Mauzé à Hugues X de Lusignan, beau-père du roi Henri III et comte de la Marche, comme châtelain. Mais le roi reconnut ensuite - Guillaume Ier d'Apremont, le mari d'Agnès de Mauzé et donc le beau-frère de Guillaume IV, comme seigneur de Mauzé (le maréchal Renaud de Précigny, le mari de Létice de Mauzé, devenant le sire de Marans et de Laleu). Même chose sous Louis IX, avec Thibaud de Blaison, sénéchal du Poitou, châtelain et maître effectif de Mauzé en 1229. Les armes de la 1re famille de Mauzé portaient d'azur à la croix engrêlée d'or mouvant du canton droit (du coin gauche). Agnès de Mauzé († entre 1262 et 1276) et son mari Guillaume Ier d'Apremont furent suivis de leur fils Guillaume II d'Apremont. Les d'Apremont (de gueules au lion d'or couronné d'azur) eurent Mauzé jusque vers 1300.

    Ensuite, on trouve les Chenin (d'azur à la croix engrêlée d'or ; peut-être apparentés aux premiers Mauzé), (des sires de Lussac), comme seigneurs de Mauzé et de La Jarrie : cf. - Guillaume Chenin, fl. 1361 ; puis - Renaud Chenin (fl. 1365, 1376, † av. 1384 ; fils de Gauvain Chenin et frère d'autre Gauvain), peut-être le neveu de Guillaume, marié à Jeanne d'Angles, fille de Guichard d'Angle, du parti anglais : d'où - Marguerite Chenin, dame de Mauzé, Montpipeau et Château-Larcher, qui marie 1° Guillaume, fils aîné d'Aimery II de Rochechouart-Mortemart, puis 2° Geoffroi, vicomte de Rochechouart (1375-1440) ; et Jeanne Chenin, sœur cadette de Marguerite.

    Les Rochechouart de la branche aînée vicomtale gardèrent la baronnie de Mauzé jusque vers 1590 (sauf de 1494 à 1511 environ : Mauzé passe alors à la branche cadette de Mortemart par le mariage en 1494 de Jeanne de Rochechouart-Pontville, dame de Mauzé, Château-Larcher et Montpipeau, fille des vicomtes Anne de Rochechouart et Jean de Pontville, avec Aymeri III de Rochechouart-Mortemart, sénéchal de Saintonge et gouverneur de St-Jean d'Angély ; mais leur fils François de Rochechouart-Mortemart cède vers 1511 Mauzé, en échange de Tonnay-Charente, à son lointain cousin et oncle maternel François de Pontville, vicomte de Rochechouart de 1499 à 1523, le frère de Jeanne de Pontville ; François et Jeanne de Pontville étaient les enfants de Jean de Pontville-vicomte Jean III et d'Anne de Rochechouart, petite-fille du vicomte Geoffroi et de Marguerite Chenin) : le vicomte - Claude de Rochechouart-Pontville (fils du vicomte François), puis sa sœur - Françoise qui cède Mauzé à son neveu le vicomte - Louis (fils de Claude) en 1581.

    Entre 1584 et 1590, Louis de Rochechouart-Pontville vend à - François de Lostanges et sa femme Jeanne de Gillier de La Villedieu (mariés en 1584 ; François † vers 1590/1592 et Jeanne † ap. 1620) ; puis entre décembre 1611 et 1614, deux des fils du vicomte Louis, Jean du Bâtiment et René de St-Ouen et Montmoreau, agissent de manière que Mauzé soit confirmé à - Claude Gillier de La Villedieu († 1627 ; époux de Marie de Vivonne, † 1638), le frère de Jeanne Gillier (les Gillier de La Villedieu étaient une famille protestante). Deux fils cadets de Claude Gillier et Marie de Vivonne, - René Gillier († ap. 1657), puis - Pierre Gillier d'Esparmes († 1678) furent barons de Mauzé, puis après eux leur neveu - Olivier Gillier († vers 1684 ; fils de leur dernier frère Antoine Gillier de Miseré) et leur nièce - Elisabeth Gillier, sœur d'Olivier.

    Vente entre 1685 et 1687 par les Gillier à Philippe de/Le Valois, marquis de Villette (1632-1707), petit-fils maternel d'Agrippa d'Aubigné (par sa mère Louise-Arthémise) et cousin germain de Madame de Maintenon ; il fut suivi par son fils < Philippe II Le Valois (né vers 1665), père de < Charles-Philippe Le Valois (1701-† entre 1762 et 1772), père < d'Angélique-Madeleine Le Valois, femme du marquis de Crillon (1742-1806) : ce furent les derniers barons de Mauzé.

    Relié au réseau fluvial du marais poitevin via le canal du Mignon, Mauzé-sur-le-Mignon a connu jadis de nombreux échanges commerciaux grâce à son port, point de départ du canal.

    Ces activités ont lentement périclité avec l'avènement du chemin de fer, puis des transports routiers.

    En 1815, sur la route de l'exil qui le mène de Paris à Rochefort, le désormais ex-empereur Napoléon Ier passe par Mauzé[25].

    Les communes de Mauzé-sur-le-Mignon et Petit-Breuil-Deyrançon fusionnent le [26].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1808 1825 Augustin Giraud    
    ca. 1830   Charles Rivière   Nommé maire
    1er mars 1848 10 avril 1848 Claude Durand[27] (1801-1895)   Propriétaire vigneron
    Les données manquantes sont à compléter.
    ca. 1978   Paul Couturier DVD Conseiller général de Mauzé-sur-le-Mignon (1974 → 1994)
    mars 1989 mars 2008 Jacques Tholotte DVD Maire honoraire
    mars 2008 mars 2014 Jean-Luc Morisset DVG Retraité
    mars 2014 En cours
    (au 28 mai 2020)
    Philippe Mauffrey DVD Retraité du personnel navigant
    10e vice-président de la CA du Niortais (2014 → 2020)
    6e vice-président de la CA du Niortais (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[28]
    Conseiller départemental depuis 2021
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué une fleur à la commune[29].

    Population et société

    Démographie

    Les communes de Mauzé-sur-le-Mignon et Petit-Breuil-Deyrançon fusionnent en 1971.

    Avant la fusion des communes de 1971

    La commune est créée en 1903 à partir de Prin-Deyrançon.

    Évolution démographique de Petit-Breuil-Deyrançon
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    402399422398348354392416
    1962 1968 - - - - - -
    408379------
    À partir de 1962 : population sans doubles comptes.
    (Source : Ldh/EHESS/Cassini[30].)
    Évolution démographique de Mauzé-sur-le-Mignon
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    1 4571 6001 6131 7401 7971 7141 8241 821
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
    1 8391 8031 8101 4151 6691 6031 6701 602
    1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
    1 5971 5631 5391 5361 5201 4501 4581 463
    1936 1946 1954 1962 1968 - - -
    1 3901 4331 5911 9402 107---
    À partir de 1962 : population sans doubles comptes.
    (Source : Ldh/EHESS/Cassini[31].)

    Après la fusion des communes

    À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Mauzé-sur-le-Mignon, cela correspond à 2008, 2013, 2018[32], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1975. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].

    En 2018, la commune comptait 2 848 habitants[Note 7], en augmentation de 3,38 % par rapport à 2013 (Deux-Sèvres : +0,85 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013 2018
    2 5022 4052 3782 3852 6392 6752 7112 7552 848
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    L'église.

    Économie

    Mauzé-sur-le-Mignon abritait un pôle industriel important autour du bois avec l'usine ROL du groupe Saint-Gobain fermée en 1992 et l'usine Mussy Emballages du groupe Rougier devenue CEPAM en 1980.

    L'entreprise CEPAM reste une des dernières représentantes du secteur. Après une année 2008 difficile, l'entreprise a été reprise sous forme de SCOP par ses salariés depuis le . Cette société a été le sujet d'un reportage tourné par une équipe de TF1 sur les Français qui se battent contre la crise économique. Il a été diffusé au journal de 20 heures de TF1 le [37].

    La métallurgie est également présente avec l'entreprise Pierre Guérin Technologies fondée à Mauzé-sur-le-Mignon. Elle est une ancienne filiale du groupe Fives-Lille et est spécialisée dans la fabrication d'équipements pour l'industrie laitière et l'industrie pharmaceutique.

    L'église

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Claude Durand est né à Mauzé sur le Mignon en 1802, il fut un poète rustique et populaire des Deux-Sèvres, il décède en 1895, âgé de 93 ans.
    Sa Chanson des vignerons fut en 1848 et plus tard l’objet de poursuites et procès.
    Cette chanson très populaire était chantée dans les rues, les cafés, etc.
    La police, en 1850, traquait partout tous ceux qui la chantaient ou la publiaient, voici un couplet :
    « Pauvre ouvrier, tu construis pour ton maître
    De beaux châteaux, de somptueux palais ;
    Tu fais aussi des prisons pour te mettre
    Car tu sais bien : les gros n’y vont jamais. »
    Il écrit aussi sur la guerre, une prophétie qui se réalisera en 1870 et bien plus tard encore…
    Simple vigneron, c’est en soignant et taillant sa vigne qu’il composa la plupart de ses chansons.
    Républicain convaincu, ses chansons se veulent, toutes empreintes de libéralisme, imaginées pour entraîner les masses populaires vers son idéal.
    Le 2 décembre 1851 à la suite du coup d’état de Louis Napoléon Bonaparte, il est proscrit et pour éviter la déportation, il se cache pendant 4 mois.
    La police le traqua mais fut impuissante à le découvrir malgré un harcèlement envers son épouse qui ne le dénonça point.
    Enfin, Claude Durant put gagner Jersey, il connut alors Victor Hugo, celui-ci lui voua, jusqu’à sa mort, une amitié sincère.
    Entre 1852 et 1855, il vint fréquemment chez Victor Hugo dans sa maison : "Marine Terrasse".[pas clair]
    L’exil réunit ces deux personnages malgré leur différences de cultures.
    Victor Hugo donnait à un de ses amis, la réplique suivante concernant Claude Durand :
    « Le Chant des Vignerons est historique et vivra bien longtemps après son auteur. Quel est notre but ? Instruire ceux qui ne le sont pas. Le père Durand a su mettre de grandes idées à la portée de ceux qui ne savent rien... »
    P. Lamberty 1888.
    • Le contre-amiral André Daniel Savary, (1743-1808), a passé les dernières années de sa vie à Mauzé-sur-le-Mignon, dans une rue qui porte désormais son nom.
    • Jacques Henri Esnard, (1764-1842), général français de la Révolution et de l’Empire.
    • René Caillié, (1799-1838), né le à Mauzé-sur-le-Mignon. Il connut la célébrité pour avoir été le premier occidental à revenir de la ville de Tombouctou au Mali.
    • Alphonse Grollier, (1807-1885), homme politique, député de l'Orne, maire d'Alençon, né à Mauzé-sur-le-Mignon.
    • Jean-Claude Chauray, (1934-1996), a passé son enfance et son adolescence à Mauzé-sur-le-Mignon, et repose depuis 1996 dans le cimetière de la commune.
    • Jacques Fouchier, (1913-1994), ancien député des Deux-Sèvres, né à Mauzé-sur-le-Mignon.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D’azur au chevron écimé d’or mouvant du chef soutenu d’un carreau du même[39].

    Sources

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Le Mignon sur le site du Sandre
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Prin-Deyrancon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Mauzé-sur-le-Mignon et Prin-Deyrançon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Prin-Deyrancon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Mauzé-sur-le-Mignon et Niort », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Mauzé-sur-le-Mignon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Niort », sur insee.fr (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. « Seigneurs de Mauzé, p. 79-129 », sur Mauzé en Aunis, p. 67-224, par Léon Faye, in Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, à Poitiers, 1855/1856
    25. Philippe Viguié-Desplaces, « De Malmaison à l’île d’Aix, le voyage oublié de Napoléon », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », 24-25 avril 2021, p. 26-27 (lire en ligne).
    26. Code officiel géographique - Fiche de la commune de Mauzé-sur-le-Mignon sur le site de l'Insee, consulté le 27 novembre 2010.
    27. « Municipales. À Mauzé-sur-le-Mignon, deuxième mandat pour Philippe Mauffrey », Le Courrier de l'Ouest, (lire en ligne)
    28. Site des villes et villages fleuris, consulté le 6 février 2021.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Petit-Breuil-Deyrançon », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mauzé-sur-le-Mignon », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    31. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    36. La visite de Laurence Ferrari sur le site de la CEPAM
    37. Catalogue de l'histoire de France - Auteur : Bibliothèque nationale - Éditeur : Firmin-Didot, 1863 - Page 398
    38. Gaso.fr

    Voir aussi

    La Mairie à Noël

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail des Deux-Sèvres
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.