LGBT au cinéma
L'homosexualité a été représentée au cinéma de façons très diverses suivant l'époque, le pays, le contexte culturel ou le regard personnel du réalisateur. Ce thème a été traité dans des comédies, dans le cinéma expérimental, dans des films historiques, policiers, biographiques, d'horreur, de contestation sociale ou de série B.
par année de sortie / nationalité genre / type / courant récompense / studio / thème |
Au fil de l'histoire du cinéma, la manière dont cette thématique a été abordée a considérablement évolué. Dans les grandes productions de Hollywood, depuis les débuts jusque dans les années années 1980, les homosexuels étaient représentés sous une forme stéréotypée ou dans des rôles d'assassins impitoyables ou d’êtres perturbés à penchant suicidaire. Le cinéma indépendant nord-américain ou certaines productions européennes mériteraient ici une mention à part.
Cette situation évolua peu à peu jusqu'à l'époque actuelle, où les grandes sociétés de production réalisent des films s'adressant presque exclusivement au public LGBT, avec des personnages et des scénarios plus réalistes, et présentés dans des salles commerciales ou dans les nombreux festivals de cinéma LGBT se tenant un peu partout dans le monde. Une grande partie de ces films récents montrent combien il est difficile de faire son coming out et exposent au spectateur la réalité à laquelle sont confrontés les homosexuels.
On distingue le cinéma à thème LGBT, dont l'intrigue tourne autour de personnages homosexuels et de leurs relations avec les autres, et les films faisant intervenir des personnages LGBT dans des rôles secondaires, dont la sexualité n'entre pas en compte dans la trame du film. La plupart des films de la première catégorie ont pour thèmes l'homosexualité et la bisexualité masculines, alors que le lesbianisme et la transidentité ont été moins souvent abordés.
Historique
Longtemps quasi inexistante ou censurée, c’est une thématique qui ne s’est développée vraiment au cinéma qu’à partir des années 1960, marquées par la libération des mœurs.
Plus qu’en littérature peut-être, l’homosexualité a eu au cinéma une fonction marquée de revendication. Cela tient au fait que ce moyen d'expression s’est développé dans cette période de libération des mœurs, mais aussi peut-être à ce que les images permettent de toucher plus directement le public. Néanmoins, la présentation de l’homosexualité, sous toutes ses formes, ne se résume pas à son illustration ou à sa défense. Le tournant en ce domaine[1], grand-public, semble avoir été atteint en 2006 par Le Secret de Brokeback Mountain d’Ang Lee qui, par son succès mondial, le nombre impressionnant de récompenses et les réactions qu’il a déclenchées, a permis sans doute de faire atteindre une nouvelle dimension à ce genre, un impact social avec un vaste écho. Deux ans plus tard, avec Harvey Milk de Gus Van Sant, pour lequel Sean Penn remporte l’Oscar du meilleur acteur :
« c’est le premier film hollywoodien grand public où le personnage est gay sans s’excuser de l’être[2]. »
Les formes que peut prendre l’homosexualité au cinéma sont donc, de façon schématique, au nombre de trois :[réf. nécessaire]
- revendicatrice : c’est une fonction bien représentée à partir des années 1990. Citons en vrac Fucking Åmål, Avant la nuit, Memento Mori (qui peut paraître timide à des yeux occidentaux, mais marque un grand pas en avant en Corée du Sud).
- esthétique : on a un prototype de cette homosexualité « distanciée » avec Persona d’Ingmar Bergman, où tout se résume à un jeu de reflets, d’ombres et d’illusions[réf. nécessaire] ; le même fonctionnement se retrouve dans Mulholland Drive de David Lynch.
- jouissive : cette dernière fonction peut inspirer le meilleur comme le pire, du Théorème de Pier Paolo Pasolini au Caravaggio de Derek Jarman en passant par Tabou de Nagisa Ōshima. On considère qu'il s’agit souvent (mais pas toujours) de films faits par des homosexuels pour un public homosexuel : ainsi sont-ils rangés dans la catégorie « LGBT » (Lesbian Gay Bi Transgender) ou « queer ».
Proches de la fonction revendicatrice, mais un peu à part, certains films se contentent de montrer sans vraiment juger, comme My Beautiful Laundrette de Stephen Frears.
En France, Claude Brasseur dans le film Un éléphant ça trompe énormément (1976) est le premier personnage homosexuel masculin « positif » du cinéma français[réf. souhaitée], au point qu'une association de San Francisco veut le féliciter. Son agent lui avait initialement conseillé de ne pas accepter le rôle, mais il insiste, en posant une condition : « J'a dit tout de suite que je ne voulais pas faire de Daniel une folle tordue ! », c'est-à-dire un homosexuel caricatural comme les films de l'époque les montrent alors. Il demande par ailleurs à jouer une scène de bagarre dans le film. Lors de la scène où est révélée sa sexualité, son amant l'insulte de « pauvre conne » devant ses amis stupéfaits. Claude Brasseur explique :
« À ce moment, je regarde mes copains pour les défier. Voilà : je suis pédé et je vous emmerde ! Mais à la scène suivante, je suis chez moi. Je pleure, parce que je pense que je vais perdre mes amis qui ne comprendront pas. Rochefort arrive. Il ne me voit pas pleurer. Je suis filmé de dos, par fierté[3]. »
Le film américain La Chasse de William Friedkin (1980) est l'un des premiers à briser le tabou de l'homosexualité au cinéma. Il est cependant vivement critiqué par la communauté gay (notamment sur le rapport au sexe, au sadomasochisme et à la mort), certains militants s'étant procuré le scénario et manifestant pendant le tournage[4].
Le cinéma LGBT par pays
Cinéma de Hollywood
Après de courageux débuts dans le court métrage, avec Lot in Sodom (James Sibley Watson et Melville Webber, 1933), qui traitait les homosexuels comme des satyres dépravés, avides de sexe, mais, s'inspirant de l'histoire sainte, esthétisait le désir homo et ajoutait l'incontournable touche de culpabilité judéo-chrétienne [5], ce ne fut qu'au XXIe siècle que le film Le Secret de Brokeback Mountain (Ang Lee, 2005) présenta les homosexuels au grand public comme des hommes « normaux », à l'aspect traditionnellement masculin et dépourvus de toute pathologie censée justifier la présence de tels personnages dans le film[6].
Origines: Cinéma muet
Le cinéma a traité de l'homosexualité dès ses premiers balbutiements. L'une des premières scènes homosexuelles que l'on ait conservées provient d'une expérimentation de Thomas Edison de 1895, où l'on peut voir deux hommes dansant ensemble alors qu'un troisième joue un air de violon, bien que l'intention ne fût pas précisément celle qu'on veut bien lui prêter. Ultérieurement, dans les premières productions commerciales, l'homosexualité était présentée sous un angle humoristique, sous forme de gags. Ainsi, dans une scène du film A Florida Enchantment, de Sidney Drew, (1914), on voit deux femmes laissant de côté leurs partenaires pour danser ensemble, les deux hommes repoussés de la sorte se mettant à leur tour, après quelque hésitation, à en faire autant[7].
Pendant cette période, on représentait les hommes homosexuels sous une forme stéréotypée, en exagérant leur efféminité pour qu'un public populaire pût distinguer les personnages gays sans qu'il fût besoin de paroles. Citons à titre d'exemple une scène du film de Charlie Chaplin Charlot fait du ciné (Charlie Chaplin et Edward Brewer, 1916), où Charlot donne un baiser à une femme vêtue en homme, mais dont il sait qu'elle est une femme, tandis qu'un autre homme, les voyant, commence à tourner autour d'eux avec des airs manifestement efféminés pour attirer leur attention, mais se fait chasser par Charlot par un coup de pied dans le derrière[8].
Cinéma classique : des années 30 aux années 60
Dans le cinéma muet, le personnage de tapette (« sissy » en anglais) se trouvait déjà dans les films de Hollywood, mais ce n'est qu'après l'apparition du cinéma sonore qu'il devint vraiment populaire. Bien qu'il ne fût jamais fait mention des préférences sexuelles ou affectives de ces personnages, l'audience pouvait facilement les identifier comme homosexuels, car ils reflétaient exactement les clichés colportés à leur égard dans la société. Ils y étaient représentés comme des personnages extrêmement maniérés, affectés, aux fines moustaches et souvent grotesquement maquillés. Ils faisaient rire les spectateurs et, en comparaison avec eux, les hommes se sentaient plus masculins et les femmes plus féminines. On les trouve dans des films comme Broadway Melody (Harry Beaumont, 1929), Haute Société (George Cukor, 1932), La Joyeuse Divorcée (Mark Sandrich, 1934) ou Myrt and Marge (Al Boasberg, 1933).
À cette époque, les hommes portant des habits ou adoptant des attitudes propres aux femmes suscitaient des réactions tout autres que les femmes assumant un rôle masculin. Alors que les premiers faisaient l'objet de plaisanteries ou de situations comiques, les secondes étaient considérées comme attractives autant par les hommes que par les femmes. On peut constater cette réaction dans le film Cœurs Brûlés (Josef von Sternberg, 1930), où Marlene Dietrich revêt un smoking d'homme dans une boîte de nuit et est applaudie par toute l'assistance lorsqu'elle donne un baiser sur la bouche à une autre femme[9].
Autre film évoquant le lesbianisme, La Reine Christine (Rouben Mamoulian, 1933), qui, bien que l'histoire eût été modifiée pour ne pas faire directement allusion à l'homosexualité de Christine de Suède, relatait l'étroite amitié qui la liait à l'une de ses servantes[10].
Sa protagoniste, Greta Garbo, et Marlene Dietrich, mentionnée plus haut, devinrent les deux icônes lesbiennes par excellence de l'histoire du cinéma[11].
Dans les années 30, l'Église catholique et certaines branches du protestantisme, menacèrent, par le biais de la Ligue pour la vertu et de la Ligue des femmes, d'appeler au boycott pour protester contre le contenu de certains films considérés comme indécents et nuisibles pour la société. Pour atténuer ces pressions, l'industrie cinématographique de Hollywood approuva le Code Hays, imaginé par William Hays, dont l'objectif était de censurer tous les contenus considérés indécents[12]. Figuraient parmi ces contenus les nus, les baisers trop fougueux, l'avortement, la prostitution ou les perversions sexuelles, dont l'homosexualité. Entre 1934 et 1967, la censure était autorisée à modifier des dialogues, des scènes, des personnages ou des trames qui ne respectaient pas les principes du code. Ainsi, dans Le Poison (Billy Wilder, 1945) les doutes qui hantent le protagoniste au sujet de sa sexualité, explicites dans le roman sur lequel le film se base, sont passés sous silence[13]. Feux croisés (Edward Dmytryk, 1947) modifie le propos du livre dont il s'inspire, L'Aventure du caporal Mitchell de Richard Brooks, éliminant les allusions à des meurtres perpétrés contres des homosexuels pour en faire un film sur les assassinats de juifs[14].
La nouvelle censure du Code Hays interdisait toute référence à l'homosexualité, mais ne parvint pas à éradiquer sa présence dans le cinéma. La principale différence avec la période antérieure était que les homosexuels n'étaient plus un élément comique, mais assumaient le rôle de personnes dépravées, conformément au concept d'homosexualité que le Code Hays s'appliquait à transmettre à la société, obligeant réalisateurs et scénaristes à rechercher des formes éludées ou sous-entendues pour raconter ce qu'ils avaient à dire. Dans certains films comme La Fille de Dracula (Lambert Hillyer, 1936), Rebecca (Alfred Hitchcock, 1940), ou, plus tard, Femmes en cage (John Cromwell, 1950), on voyait des lesbiennes capables de poursuivre leurs objectifs sans aucun scrupule, bien qu'il ne fût pas dit explicitement qu'elles étaient homosexuelles. Dans La Femme aux chimères (Michael Curtiz, 1950), une biographie du cornettiste de jazz Bix Beiderbecke, Lauren Bacall interprétait une femme bisexuelle qui mène une vie autodestructrice et désordonnée. De même, dans le film La Corde (Alfred Hitchcock, 1948), deux jeunes étudiants, interprétés par John Dall et Farley Granger, dont la relation amoureuse est suggérée en filigrane, assassinent un camarade[15].
Comme toute allusion directe à l'homosexualité était proscrite, seule une insinuation était possible, à l'aide de clins d'œil, que le public saisissait aisément. Ainsi, dans Le Faucon maltais (John Huston, 1941), un classique du film noir, le personnage interprété par Peter Lorre, qui, dans le roman de Dashiell Hammett, est gay, est présenté au détective Sam Spade (interprété par Humphrey Bogart) le pommeau de sa canne appuyé sur la commissure de ses lèvres, l'accompagnement musical suggérant un parfum aux notes féminines. On trouve aussi des westerns où l'homosexualité est insinuée, comme dans certaines scènes entre Montgomery Clift et John Ireland dans le film de Howard Hawks La Rivière rouge (1948). Dans l'une de ces scènes, ils comparent amoureusement la longueur de leur pistolet et la précision de leurs tirs[16]. Deux autres exemples de la façon dont est traitée l'homosexualité en cette période des grandes productions de Hollywood : le lesbianisme voilé des protagonistes de La Blonde du Far-West (David Butler, 1953), avec Doris Day, et Johnny Guitare (Nicholas Ray, 1954), où l'on assiste à un duel interprétatif entre Joan Crawford et Mercedes McCambridge. La perception des gays dans la société américaine des années 1950 est bien restituée dans le long-métrage Thé et sympathie (1956) de Vincente Minnelli. Basée sur la pièce de théâtre homonyme de Robert Anderson, qui fut chargé de l'adapter au cinéma, il relate les efforts déployés par un jeune homme issu d'une famille aisée pour faire taire les rumeurs sur son homosexualité.
À la fin des années 1950, on commença dans quelques films à insinuer des relations sexuelles entre des personnes du même sexe ; ce fut alors que la censure se mit à opérer d'une manière plus effective. Des films comme Ben-Hur (William Wyler, 1959) purent s'y soustraire grâce à un traitement quasi subliminal de la relation gay que suggère le film[17]. Comme l'affirme Gore Vidal, romancier et scénariste du film, dans le documentaire The Celluloid Closet, la trame de Ben-Hur tournait autour de la relation homosexuelle que les deux personnages principaux avaient entretenue pendant leur adolescence, relation traitée dans le film comme une amitié. Le cas de Spartacus (Stanley Kubrick, 1960), est différent ; dans ce film, la censure supprima une scène où l'on voit l'esclave (Tony Curtis) partager le bain de son maître (Laurence Olivier), alors que les deux personnages font discrètement allusion à leur homosexualité, évoquant une subtile différence de goût entre les huîtres et les escargots[18].
De même, les films La Chatte sur un toit brûlant (Richard Brooks, 1958)[19] et Soudain l'été dernier (Joseph L. Mankiewicz, 1959)[20], tous deux basés sur des pièces de théâtre de Tennessee Williams, furent censurés pour que l'homosexualité des ses protagonistes n'apparût pas de manière directe, bien qu'elle fût subtilement évoquée.
Au début des années 1960, la censure s'assouplit et le code Hays cessa progressivement d'être appliqué dans la majorité des cas, mais il restait encore à abattre le dernier tabou, l'homosexualité. Les réalisateurs, las des restrictions, commencèrent à tourner des films abordant clairement le thème des lesbiennes et des gays, mais toujours selon un prototype qui collait à ces personnages : ils devaient mener une vie tourmentée qui culminait en une fin tragique, que ce fût une mort violente ou un suicide.
Ce changement d'attitude se reflète dans le personnage de Platon (Sal Mineo), dans La Fureur de vivre (Nicholas Ray, 1956), qui, tombé amoureux de l'irrésistible Jim (James Dean), finit tué par un agent de police. Dans La Rue chaude (Edward Dmytryk, 1962), Dove (Laurence Harvey) retrouve son amour perdu Hallie (Capucine) dans une maison close, où elle entretient une relation lesbienne avec la patronne Jo (Barbara Stanwyck). Dans Tempête à Washington (Otto Preminger, 1962), un sénateur fait l'objet d'un chantage à cause de son homosexualité.
L'exemple le plus paradigmatique est donné par La Rumeur (William Wyler, 1962), où Martha (Shirley MacLaine) est obnubilée par le fait d'être tombée amoureuse de sa collègue Karen (Audrey Hepburn) et finit par se suicider[21]. À la fin des années 1960, le terme « homosexuel » était déjà utilisé ouvertement dans certains films, enclins il est vrai à donner une vision truculente de la vie des lesbiennes et des gays. Le Détective (Gordon Douglas, 1968) raconte l'histoire d'un détective qui n'assume pas son orientation sexuelle. Dans Le Renard (Mark Rydell, 1968) un homme s'interpose dans un couple lesbien et parvient à « convertir » l'une d'elles à l'hétérosexualité, alors que l'autre meurt écrasée par un arbre. À l'aube de la nouvelle décennie paraît une tragicomédie audacieuse de thématique gay, L'Escalier (Stanley Donen, 1969) [22]. Richard Burton et Rex Harrison y incarnent un couple de coiffeurs homosexuels, accusés d’atteinte à la morale et empêtrés dans des situations cocasses.
Cinéma contemporain : à partir des années 70
Au début des années 1970 furent tournés les premiers films marquant une nouvelle évolution dans la relation entre l'industrie cinématographique et l'homosexualité, au moment précisément où le mouvement LGBT faisait ses premiers pas. Les Garçons de la bande (William Friedkin, 1970) fut le premier film gay à avoir été produit à Hollywood sans issue tragique, bien que sa vision stéréotypée des gays n'eût pas été bien accueillie parmi les activistes LGBT[23]. Le film met en scène un groupe de gays où priment l'amitié et la camaraderie, bien que par moments, certains des personnages s'adonnent, dans une attitude d'auto-compassion, à des réflexions sur leur condition sexuelle. Le film Cabaret (Bob Fosse, 1972) fit un pas de plus, Michael York jouant un gay résolu à assumer sa sexualité sans sentiment de culpabilité. Malgré ces exceptions et la tombée des tabous, qui permettait de représenter librement l'homosexualité, des films comme Point limite zéro (Richard C. Sarafian, 1971)[24] et Les Anges gardiens (Richard Rush, 1974) renouent avec le vieux stéréotype des délinquants gays finalement traduits en justice par le héros hétérosexuel.
Encore au début des années 1980, des films comme Windows (Gordon Willis, 1980), Fanatique (Edward Bianchi, 1981) et La Chasse (William Friedkin, 1980) persistaient à voir dans les lesbiennes et les gays des assassins déments et sans scrupules[25]. Ce dernier film, mettant en scène un tueur en série qui localisait ses victimes dans des lieux d'ambiance leather, eut un effet quelque peu inédit jusqu'alors : les homosexuels, las de se voir représentés sous un jour négatif dans le cinéma de Hollywood et conscients de l'influence que celui-ci exerçait dans l'imaginaire collectif de la société, organisèrent des démonstrations massives dans différentes villes nord-américaines pour faire obstacle à sa distribution. Finalement, le film La Chasse fut retiré des écrans et les manifestations contribuèrent à ce que l'industrie cinématographique prît conscience de l'exaspération qu'éprouvait le collectif LGBT devant la mauvaise image qu'en donnait le cinéma. Pour ainsi dire en réconciliation allait paraître, en 1982, la comédie policière Partners (James Burrows, 1982), interprétée par Ryan O'Neal et John Hurt. Peu après fut lancé Clins d'œil sur un adieu (Bill Sherwood (en), 1986), début à l'écran pour l'acteur Steve Buscemi, qui interprète un musicien homosexuel porteur du virus du sida[26]. Ce fut la première production à aborder de près cette thématique, bien avant certains films plus connus comme Les Soldats de l'espérance (Roger Spottiswoode, 1993) et Philadelphia (Jonathan Demme, 1993).
A partir de ce moment, le cinéma s'adressant au grand public hollywoodien commença à produire des films qui traitaient les homosexuels avec respect, dont deux, tournés en 1982, jouèrent le rôle de pionniers : Making love (Arthur Hiller), qui retraçait une relation entre deux hommes, et Personal Best (Robert Towne), qui parlait de l'amour entre femmes. Dans le premier, un médecin marié éprouve une crise dans sa sexualité et se lance dans une histoire d'amour avec un écrivain gay interprété par Harry Hamlin. Le deuxième film met en scène deux athlètes d'élite interprétées par Mariel Hemingway et Patrice Donnelly (en) qui tombent amoureuses l'une de l'autre, mais dont les rapports sont perturbés lorsque l'une d'entre elle s'engage dans une relation hétérosexuelle.
À cette époque et jusqu'au début des années 1990, Hollywood produisit toute une série de films dans lesquels les personnages et les rapports homosexuels, notamment lesbiens, sont présentés sous des formes différentes. Si dans Le Mystère Silkwood (Mike Nichols, 1983) le personnage interprété par Cher vit ouvertement son homosexualité[27], dans d'autres films comme La Couleur pourpre (Steven Spielberg, 1985)[28], Beignets de tomates vertes (Jon Avnet, 1991)[29] ou Le Silence des agneaux (Jonathan Demme, 1991), les protagonistes lesbiennes ne se présentent pas comme telles d'une manière aussi manifeste que dans les romans sur lesquels se basent les films [30]. Le lesbianisme est également représenté pendant cette période dans des films comme Basic Instinct (Paul Verhoeven, 1992), déclenchant des manifestations des associations LGBT des États-Unis qui protestaient contre le fait que trois personnes incriminées étaient bisexuelles, dont le personnage incarné par Sharon Stone, perpétuant ainsi l'image négative de l'homosexualité[31]. La profonde amitié entre les protagonistes de Thelma et Louise (Ridley Scott, 1991) a souvent aussi été interprétée comme une relation lesbienne.
Philadelphia (Jonathan Demme, 1993), deuxième film à budget élevé et à acteurs renommés à aborder le thème du sida (après Les Soldats de l'espérance) aux États-Unis, a marqué au début des années 1990 un changement dans le cinéma de Hollywood[32]. Toutefois, le fait que les personnages de Tom Hanks et Antonio Banderas n'échangeassent pas de gestes d'affection typiques d’une relation amoureuse et l'absence de femmes homosexuelles suscitèrent des commentaires défavorables de la part de certains critiques du cinéma LGBT. Dans une interview du documentaire The Celluloid Closet (Rob Epstein et Jeffrey M. Friedman (en), 1996) Hanks révéla que quelques scènes où se manifestait une affection plus profonde entre lui et Banderas avaient été éliminées, dont une scène les montrant tous deux au lit (bien que l'édition sur DVD de ce film comporte bien cette scène). Le film remporta l'Oscar du meilleur acteur (Tom Hanks) et de la meilleure chanson (Bruce Springsteen pour Streets of Philadelphia)[33]. La trame s'inspirait en partie de l'histoire de Geoffrey Bowers, un avocat qui, en 1987, porta plainte contre le cabinet d'avocats Baker & McKenzie pour licenciement abusif. C'était là l'un des premiers cas de discrimination liée au sida.
Depuis le milieu des années 1990, l'industrie nord-américaine présente une série de comédies qui abordent l'homosexualité comme thème principal ou secondaire, avec des personnages avenants et positifs. Garçon d'honneur (Ang Lee, 1993) [34] adoptait la structure d'une comédie d'intrigue style George Cukor où, dans un heureux couple homosexuel, l'un des deux partenaires se marie avec une fille, avec la complexité de l'autre, pour sauver les apparences envers ses parents attachés aux traditions. On retrouve une structure semblable dans In and Out (Frank Oz, 1997), avec Kevin Kline, Tom Selleck et Matt Dillon dans les rôles principaux, où un professeur de littérature assiste à la révélation de son homosexualité par un ancien élève, acteur célèbre, lors de la remise à ce dernier de l’Oscar du meilleur acteur[35]. Le Mariage de mon meilleur ami (P. J. Hogan, 1997), avec Julia Roberts et Cameron Diaz en tête d'affiche, est une comédie ubuesque dans laquelle le personnage gay joué par Rupert Everett prête main forte à son amie dans une manœuvre fallacieuse afin de l'aider à conquérir un garçon amoureux d’une autre[36]. Autre exemple, Pour le pire et pour le meilleur (James L. Brooks, 1997)[37], dans lequel l'écrivain taciturne interprété par Jack Nicholson, tombé amoureux d'une serveuse (Helen Hunt), profite, comme excuse pour lui faire la cour, d'une mésaventure survenue à son voisin, un artiste homosexuel Greg Kinnear. Extravagances (Beeban Kidron, 1995)[38] tire avantage de sa distribution (Patrick Swayze, John Leguizamo et Wesley Snipes) pour conter les aventures d'un groupe de drag queens traversant les États-Unis. Sur un registre juvénile, Méprise multiple (Kevin Smith, 1997)[39], interprété par Ben Affleck et Jason Lee, met en scène deux amis, dessinateurs de comics, dont l'un tombe amoureux d'une dessinatrice lesbienne (Joey Lauren Adams). Dans le film American Beauty (Sam Mendes, 1999)[40], qui a remporté cinq Oscars, le thème de l'homosexualité est aussi abordé au niveau d'un personnage secondaire.
Dans La Maison au bout du monde (Michael Meyer, 2004), deux amis remettent en cause leurs relations passées, y compris celle qui les lie[41]. Il convient de relever que, parmi les Oscars de 2006, trois films à thématique LGBT ont reçu des nominations : Le Secret de Brokeback Mountain (Ang Lee, 2005) avec 8 nominations et 3 statuettes[42], Transamerica (Duncan Tucker, 2005) avec 2 nominations[43] et Capote (Bennett Miller, 2005)[44], film biographique sur l'écrivain Truman Capote, qui obtint 5 nominations et le prix du meilleur acteur pour Philip Seymour Hoffman. En 2008, Sean Penn remporta l'Oscar du meileur acteur pour son interprétation dans le film Harvey Milk (Gus Van Sant, 2008)[45], basé sur la biographie de l'homme politique gay Harvey Milk. Parmi les autres films à retenir de cette décennie, nous trouvons Le Talentueux Mr Ripley (Anthony Minghella, 1999),[46], la comédie dramatique I Love You Phillip Morris (Glenn Ficarra et John Requa, 2009), interprétée par Jim Carrey et Ewan McGregor [47], ou Bobby, seul contre tous (Russell Mulcahy, 2009), basé sur le livre homonyme de Leroy F. Aarons et interprété par Ryan Kelley et Sigourney Weaver, qui puise ses origines dans une histoire vraie s'étant produite à la fin des années 1970 et au début des années 1980[48].
Dans l'édition 2017 des Oscars le film Moonlight (Barry Jenkins, 2016)[49] fut proclamé meilleur film de l'année après un incroyable cafouillage lors de la remise des enveloppes[50]. Moonlight remporta les Oscars du meilleur film, du meilleur acteur dans un second rôle (Mahershala Ali) et du meilleur scénario adapté (Barry Jenkins et Tarell Alvin McCraney) et obtint également le Golden Globe 2017 du meilleur film. Il raconte l'histoire d'un jeune Afro-Américain qui vit dans un quartier sensible de Miami. Structuré en trois parties correspondant à l’enfance, à l’adolescence et à l’âge adulte, Moonlight relate la vie de Chiron (Alex Hibbert, Ashton Sanders (en) et Trevante Rhodes), un enfant orphelin de père, timide et renfermé, dont la mère est addicte au crack et qui, lui-même victime de harcèlement scolaire, découvre son homosexualité avec son ami Kevin (Jaden Piner, Jharrel Jerome et André Holland).
Suite du chapitre en cours de traduction à partir de l'article espagnol.
Filmographie par année
Notice
Pour documenter cette page, sont rappelés ci-dessous des films emblématiques autour des thèmes LGBT au cinéma.
En tenant compte du critère géographique et culturel, les films retenus ici sont :
- ceux qui abordent et traitent de façon inédite ces divers thèmes ;
- ceux qui connaissent une postérité importante ;
- ceux qui ont connu une audience remarquable ;
- ceux qui ont été primés de façon inédite pour leur thème.
Par ailleurs, l'article détaillé de chaque film listé ici doit mentionner explicitement la thématique LGBT et valider cela à partir de sources. Par défaut, les descriptifs sur les films reprennent les éléments de ces mêmes articles détaillés.
Avant 1920
- 1895 : Dickson Experimental Sound Film aussi connu sous le titre The Gay Brothers de William Kennedy Laurie Dickson (États-Unis) ; court métrage expérimental où deux hommes dansent sur un air de violon : la Chanson du mousse[51].
- 1907 : L'Éclipse du soleil en pleine lune de Georges Méliès (France) film fantastique qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- 1919 : Différent des autres (Anders als die Andern) de Richard Oswald et Magnus Hirschfeld (Allemagne) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine de la répression contre l'homosexualité ; un des tout premiers à défendre la cause des homosexuels.
Années 1920
- 1920 : L'Homme du large de Marcel L'Herbier (France) ; drame qui évoque l'homosexualité féminine ; il encourut la censure à cause d'une séquence de cabaret où une femme caressait la cuisse d'une femme.
- 1923 : La Garçonne d' Armand Du Plessy (France) ; film muet d'après le roman homonyme qui présente une jeune femme indépendante menant une vie sexuelle très libre, avec des partenaires aussi bien masculins que féminins[52] ; film censuré en 1941[53]. Le roman vu de nouveau adapté en 1939 par Jean de Limur en déjouant cette fois la censure.
- 1924 : Michaël de Carl Theodor Dreyer (Allemagne) ; traite de façon non explicite l'homosexualité masculine[54] à partir de l'œuvre éponyme de l'écrivain danois Herman Bang ; déjà adaptée en Suède en 1916 (Les Ailes[51]).
- 1929 : Loulou de Georg Wilhelm Pabst (Allemagne) ; drame considéré comme le premier film avec un personnage lesbien de l'histoire du cinéma[réf. souhaitée].
Années 1930
- 1930 : Cœurs brûlés de Josef von Sternberg (États-Unis) : Aventure coloniale avec un des premiers baisers lesbiens au cinéma.
- 1933 : La Reine Christine (Queen Christina) de Rouben Mamoulian (États-Unis) : romance biographie historique qui traite du travestissement d'une femme en homme et de la séduction d'un homme sous ce travestissement.
- 1936 : Sylvia Scarlett de George Cukor (États-Unis) : comédie qui traite du travestissement utilitaire d'une femme en homme[55]
- 1937 : Claudine à l’école de Serge de Poligny d’après Colette (France) ; comédie d'après le roman éponyme de Colette qui aborde le thème de l'homosexualité féminine[56].
Années 1940
- 1940 : Rebecca d’Alfred Hitchcock (États-Unis) ; drame thriller qui traite de l'homosexualité féminine de façon sous-jacente[57] ; Oscar du meilleur film.
- 1947 : Quai des Orfèvres (film) d’Henri-Georges Clouzot (France) ; film policier dont un des personnages secondaires est lesbien ; prix de la mise en scène au festival de Venise.
- 1948 : La Corde (The Rope) d’Alfred Hitchcock (États-Unis) ; thriller dont l'homosexualité des deux protagonistes peut être supposée[51].
Années 1950
- 1950 : Un chant d'amour de Jean Genet (France) (censuré jusqu’en 1975) ; court métrage expérimental qui traite des relations amoureuses et érotiques homosexuelles dans une prison.
- 1951 : L’Inconnu du Nord-Express (Strangers on a Train) d’Alfred Hitchcock (États-Unis), thriller qui traite ou aborde les thèmes lGBTI+[réf. souhaitée]
- 1951 : Olivia de Jacqueline Audry.
- 1954 : Mademoiselle Hanafi (Anissa Hanafi) de Fatin Abdel Wahab (Égypte) ; le personnage principal subit une opération de changement de sexe. Il finira par épouser un garçon boucher et mettra même au monde des quadruplés.
- 1955 : La Fureur de vivre (Rebel Without a Cause) de Nicholas Ray (États-Unis) drame qui traite de l'admiration pour un modèle paternel et l'attirance de Platon pour Jim est sous-entendue[58] (une scène de baiser entre Platon et Jim sera d'ailleurs censurée)[51] ;
- 1956 : Thé et Sympathie (Tea and Sympathy) de Vincente Minnelli (États-Unis) ; comédie dramatique qui traite de la discrimination et du harcèlement scolaire en raison d'une orientation supposée[51]. Il a reçu quelques distinctions.
- 1956 : Le Protégé (El protegido) de Leopoldo Torre Nilsson (Argentine) ; Le protagoniste est la cible d'un maître chanteur détenant des preuves de son homosexualité.[réf. souhaitée]
- 1957 : Les Œufs de l'autruche de Denys de La Patellière (France) ; comédie qui traite d'un père de famille acceptant, pour les avantages qu'il peut en retirer, sa famille telle qu'elle est : un fils homosexuel, un autre entretenu par une comtesse japonaise, et une épouse infidèle[59].
- 1958 :
- La Chatte sur un toit brûlant (Cat on a Hot Tin Roof) de Richard Brooks (États-Unis) ; drame qui traite d'une amitié entre deux hommes qui supplante la vie conjugale de l'un deux et du deuil consécutif à la mort d'un des deux[51].
- Tables séparées (Separate Tables) de Delbert Mann (États-Unis) ; drame qui aborde le thème de l’homosexualité masculine et les représentations du genre[60] ; remporte 2 Oscars.
- 1959 :
- Ben-Hur de William Wyler (États-Unis) ; péplum où l'homosexualité masculine entre les deux protagonistes est tacite[61]. Un des trois films les plus primés avec onze Oscars.
- Certains l'aiment chaud (Some Like It Hot) de Billy Wilder (États-Unis) ; comédie dont les deux protagonistes, pour échapper à la mafia se travestissent, plusieurs quiproquos s'ensuivent jusqu'à la possibilité que deux hommes se marient ensemble[51]. Il a reçu de nombreuses distinctions. Il est recommandé par le British Film Institute.
- Soudain l’été dernier (Suddenly Last Summer) de Joseph L. Mankiewicz (États-Unis) ; drame qui traite de la mort d'un poète, homosexuel, et des conséquences psychologique sur son entourage par la manière dont il utilisait ses proches pour vivre sa sexualité[51].
Années 1960
- 1960 : Spartacus de Stanley Kubrick (États-Unis) ; péplum dont « l'homosexualité, très présente dans le roman d'Howard Fast, est gommée, à la sortie, la seule scène équivoque fut censurée[62],[51] ».
- 1961 :
- La Fille aux yeux d’or de Jean-Gabriel Albicocco (France) ; drame psychologique qui décrit un « ménage à trois » avec deux femmes et un homme.
- La Rumeur (The Children’s Hour) de William Wyler (États-Unis) ; drame où les deux directrices font l'objet d'une dénonciation calomnieuse : en entretenant des rapports inavouables. Leur réputation est désormais détruite. L'une d'elles avoue à l'autre qu'elle pense lui porter cet amour interdit dont elles ont été accusées. Les gestes esquissés de regards intenses et amoureux ne sont jamais explicités par des dialogues[51]. Le traitement de l'homosexualité féminine trop explicite a subi une censure au montage. Ce film a reçu de nombreuses distinctions.
- La Victime (Victim) de Basil Dearden (Royaume-Uni) ; drame qui traite de l'homosexualité masculine ; c'est le premier film britannique qui utilise le terme « homosexualité »[51].
- Un goût de miel (A Taste of Honey) de Tony Richardson (Royaume-Uni) ; drame où la protagoniste, enceinte, se met en ménage avec un homosexuel. Il a reçu de nombreuses distinctions, dont deux au Festival de Cannes.
- 1962 :
- Lawrence d’Arabie (Lawrence of Arabia) de David Lean (Royaume-Uni) ; biographie d'aventure et historique qui d'un personnage masochiste, avec un contenu homoérotique[63] ; il a reçu de nombreuses distinctions, dont plusieurs Oscars et Golden Globes.
- Tempête à Washington (Advise & Consent), d'Otto Preminger (États-Unis) ; film politique qui traite de l'homosexualité et de la bisexualité masculine utilisée comme moyen de chantage[64].
- 1963 :
- The Servant de Joseph Losey (Royaume-Uni) ; comédie dramatique qui traite de l'homosexualité masculine dans le cadre une relation équivoque maître-domestique[65],[66].
- La Maison du diable (The Haunting) de Robert Wise (Royaume-Uni) ; film fantastique et d'horreur où le lesbianisme de Theodora était subtilement suggéré dans le roman ayant inspiré le film, celui-ci le rend explicite[67] ; il a été primé par un Golden Globe.
- 1964 :
- Les Amitiés particulières de Jean Delannoy (France) ; film dramatique qui traite de l’éveil à la vie affective à adolescents et de l'interdit de l'homosexualité masculine dans un pensionnat religieux. L'explicitation de ce thème lui valut une critique ; il représentera néanmoins la France à la Mostra de Venise 1965.
- Scorpio Rising de Kenneth Anger (États-Unis) ; court métrage expérimental qui aborde également le culte des icônes rebelles de l'époque comme James Dean et Marlon Brando.
- 1965 :
- Le Knack... et comment l'avoir (The Knack… and How to Get It) de Richard Lester (Royaume-Uni) ; comédie qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée] ; il est Palme d'or au Festival de Cannes 1965.
- Vinyl (en) d’Andy Warhol (États-Unis) ; film expérimental, Drame, Science fiction[68] qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. nécessaire].
- The Life of Juanita Castro (en) d’Andy Warhol (États-Unis) ; traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- Horse (en) d’Andy Warhol (États-Unis) ; western qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- My Hustler (en) d’Andy Warhol (États-Unis) ; traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- Darling, ou Darling chérie de John Schlesinger (Royaume-Uni) ; comédie dramatique où un des personnages est un homme homosexuel et participe à la réussite de la protagoniste[69] ; il a remporté trois Oscars.
- L'École de la chair (Nikutai no gakkō) de Ryō Kinoshita (Japon) ; drame où une femme divorcée tombe amoureuse d'un jeune homme prostitué gay[70].
- 1966 : Persona d'Ingmar Bergman (Suède) ; drame où Les deux femmes se lient d’amitié[71].[réf. souhaitée]
- 1967 :
Allen and Dickin d’Andy Warhol (États-Unis); traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].- Le Bal des vampires (The fearless vampire killers or pardon me, your teeth are in my neck / Dance of the vampires) de Roman Polanski Royaume-Uni) ; comédie où les personnages vampires ont des caractères humains tel l'homosexualité.
- Le Renard (The Fox) de Mark Rydell (Canada) ; drame où un trio amoureux tragique ; construit à partir d'un couple lesbien qui voit l'arrivée d'un homme[51]. Il a été distingué à de nombreuses reprises.
- Reflets dans un œil d'or (Reflections in a Golden Eye) de John Huston (États-Unis) ; drame où le major va se sentir irrésistiblement attiré par un jeune soldat alors que ce dernier est fasciné par la femme du major.
- 1968 :
- Flesh de Paul Morrissey (États-Unis) ; drame qui aborde les thèmes de la prostitution masculine, de la bisexualité et de l'homosexualité féminine.
- Théorème (Teorema) de Pier Paolo Pasolini (Italie) ; un personnage mystérieux d'une étrange beauté séjourne dans une riche famille milanaise et entretient des rapports sexuels avec chaque membre de la famille, changeant radicalement la vie de chacun. il a été récompensé à la Mostra de Venise.
- Lonesome Cowboys d’Andy Warhol (États-Unis) ; deux femmes droguées rencontrent cinq cowboys homosexuels.
- Les Jeunes Loups de Marcel Carné (France) ; drame qui traite de l’homosexualité et de la bisexualité féminine ainsi que de l’homosexualité masculine[72].
- Faut-il tuer Sister George ? (The Killing of Sister George) de Robert Aldrich (film américain[73]) ; drame qui traite du lesbianisme[74].
- Les Biches de Claude Chabrol (France) ; drame qui traite du lesbianisme [75],[76]. Il a été primé par un Ours d'argent.
- 1969 :
- Satyricon de Federico Fellini (Italie) ; comédie dramatique, péplum qui traite de l’homosexualité, de la bisexualité et de la pédérastie masculine dans l’antiquité romaine d'après le roman éponyme[77],[78]. Il reçut de nombreuses distinctions.
- Macadam Cowboy (Midnight Cowboy) de John Schlesinger (États-Unis) ; drame où le protagoniste préfère se prostituer auprès de femmes que d'hommes.[réf. souhaitée][51] ; il reçoit de nombreuses distinctions, dont 3 Oscars.
- Le Conformiste (il Conformista) de Bernardo Bertolucci (Italie) ; satire politique dramatique dont le récit s'articule autour du viol initial du protagoniste par un jeune chauffeur de maître qu'il retrouvera à la fin en conversation d'un jeune prostitué.
- Dis-moi que tu m'aimes, Junie Moon (Tell Me That You Love Me, Junie Moon) d’Otto Preminger (États-Unis) ; comédie dramatique dont un des trois personnages principaux est gay.
- Les Funérailles des roses (Bara no soratsu) de Toshio Matsumoto (Japon) ; drame documentaire, film d'art et essai et film expérimental dont l'action se déroule dans la communauté homosexuelle japonaise.[réf. souhaitée]
- Scènes de chasse en Bavière (Jagdszenen aus Niederbayern) de Peter Fleischmann (Allemagne) ; drame qui où le protagoniste est accusé d'homosexualité et subit la traque du village.[réf. souhaitée]
- L’Escalier (Staircase) de Stanley Donen (États-Unis, France, Royaume-Uni) ; comédie dramatique qui narre le lien qui unit le couple de deux hommes et leur attachement réciproque en dépit des mesquineries qu'ils s'infligent l'un à l'autre.
- Les Damnés (La caduta degli dei) de Luchino Visconti (Italie) ; film de drame et de guerre avec le travestissement de Martin von Essenbeck en Marlene Dietrich, et une scène d'orgie homoérotique des officiers avant la Nuit des Longs Couteaux.
Années 1970
- 1970 :
- Trash (en) de Paul Morrissey (États-Unis) ; drame qui traite du travestissement masculin[79],[80].
- Les Garçons de la bande (The Boys In The Band) de William Friedkin (États-Unis) ; comédie dramatique qui aborde le thème de l'homosexualité masculine, ce qui était plutôt rare à l'époque[51].
- La Lettre du Kremlin (The Kremlin Letter) de John Huston (États-Unis) ; film d'espionnage dont parmi le groupe d'espions aventuriers au centre de l'intrigue : un homosexuel faisant du tricot pour se détendre ; il traite également du travestissement[réf. souhaitée].
- La Symphonie pathétique (The Music Lovers) de Ken Russell (Royaume-Uni) ; film biographique qui retrace la vie de Piotr Ilitch Tchaïkovski et des conflits avec ses « pulsions » homosexuelles.
- 1971 :
- Les Lèvres rouges d’Harry Kümel (Belgique, France, Allemagne) ; film fantastique qui traite de l'homosexualité et de la bisexualité vampirique féminine traite d'une l'emprise d'une femme sur une autre femme[réf. souhaitée][81].
- Mort à Venise (Morte a Venezia) de Luchino Visconti (Italie) ; drame qui traite de la fascination platonique d'un homme pour un adolescent au crépuscule de son existence[82] ; Luchino Visconti à cette occasion a été récompensé à Cannes pour l'ensemble de son ouvre ; il a fait l'objet d'adaptation sur scène ; inspiré de la nouvelle La Mort à Venise (Der Tod in Venedig) que Thomas Mann.
- Ce n'est pas l'homosexuel qui est pervers mais la société dans laquelle il vit (titre original : Nicht der Homosexuelle ist pervers, sondern die Situation, in der er lebt), de Rosa Von Praunheim (Allemagne) ; traite de l'homosexualité masculine et de la découverte de la vie homosexuelle marginale par un jeune provincial ; ce film est considéré comme le déclencheur du mouvement gay dans les pays germanophones[83] le [84].
- Un dimanche comme les autres (Sunday, Bloody Sunday) de John Schlesinger ; drame qui traite de la bisexualité et de l'homosexualité masculine[85],[51].
- Salaud (Villain) de Michael Tuchner (Royaume-Uni) ; film policier qui traite de l’homosexualité masculine[86].
- Heat (en) de Paul Morrissey (États-Unis) ; comédie dramatique qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+[87].
- Pink Narcissus de Anonyme (en fait, James Bidgood) (États-Unis) ; les fantaisies érotiques d'un jeune homme gay. Le film resta peu connu jusqu'en 1999 ; il connaît une postérité.
- Prenez garde à la sainte putain (Warnung vor einer heiligen Nutte), de Rainer Werner Fassbinder (Allemagne) ; comédie dramatique qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée]
- 1972 :
- Cabaret de Bob Fosse ; comédie musicale qui traite de la bisexualité (États-Unis)[51] ; elle a reçu de nombreuses distinctions, dont 8 Oscars.
- Délivrance (Deliverance) de John Boorman (États-Unis) ; drame thriller d'aventure qui traite du viol d'un homme par un homme. Ce film connaît une large postérité.
- Les Larmes amères de Petra von Kant (Die bitteren Tränen der Petra von Kant) de Rainer Werner Fassbinder (Allemagne) ; drame, romance saphique qui traite du glissement d'une relation entre deux femmes autour d'une relation de domination au profit d'une troisième[réf. souhaitée]. sélection au festival du film de Berlin.
- Ludwig ou le Crépuscule des dieux (Ludwig) de Luchino Visconti (Allemagne, France, Italie) ; drame historique qui évocation de la vie de Louis II de Bavière et ses penchants pour les hommes.
- Pink Flamingos (16 et 35 mm) de John Waters (États-Unis) ; mets un sens un personnage Queer[réf. souhaitée] ; film culte volontairement trash[réf. souhaitée]
- 1973 :
- Sugar Cookies (en) (Love Me My Way) de Theodore Gershuny (États-Unis) ; traite ou aborde les thèmes LGBTI+ ; il a été interdit aux −16 ans.[réf. souhaitée]
- Un ange au paradis de Jean-Pierre Blanc (France) ; comédie dramatique qui traite de l’adultère d'un homme avec un travesti.
- 1974 :
- Contes immoraux (Immoral Tales) de Walerian Borowczyk (France) ; film érotique qui traite du travestissement[88] et du lesbianisme[réf. souhaitée] ; il a reçu le prix de l'Âge d'or.
- Les Mille et Une Nuits (Il fiore delle mille e una notte) de Pier Paolo Pasolini (Italie) conte érotique qui traite du travestissement et de l'homosexualité masculine[réf. souhaitée] ; il a été récompensé à Cannes.
- Elle (titre original : 10) (Ten) de Blake Edwards (États-Unis) ; comédie qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+.[réf. souhaitée]
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule... de Jacques Besnard (France) comédie où un des personnages secondaires est un CRS homosexuel.
- 1975 :
- Le Droit du plus fort (Faustrecht der Freiheit) de Rainer Werner Fassbinder (Allemagne) ; traite de l'homosexualité masculine et de l'argent dans les relations amoureuses[89].
- Un après-midi de chien (Dog Day Afternoon) de Sidney Lumet (États-Unis) ; film de gangsters et drame qui traite de la bisexualité masculine et de la transidentité ; il reçoit de nombreuses distinctions, dont Al Pacino vedette de premier plan qui interprète le rôle d'un personnage explicitement homosexuel ; il est entré dans le National Film Registry.
- Salò ou les 120 Journées de Sodome (Salò o le centoventi giornate di Sodoma) de Pier Paolo Pasolini (Italie) ; film dramatique qui traite de sévices imposés par 4 hommes notables et leurs aides hommes et femmes à 9 jeunes garçons et 9 jeunes filles ; il est encore censuré dans plusieurs pays ; sa réception fait encore débat ; il est une œuvre posthume du cinéaste, assassiné quelques mois avant sa sortie.
- La Meilleure Façon de marcher de Claude Miller (France) ; drame qui traite du travestissement fétichiste et d'une relation ambiguë, mélange de sadisme et de vénération entre deux hommes ; il a été distingué entre autres par un César.
- Je t’aime moi non plus de Serge Gainsbourg (France) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine et de la bisexualité avec Joe Dallesandro ; il est distingué par un César ; c'est le premier film de Gainsbourg ; il est défendu par François Truffaut.
- The Rocky Horror Picture Show de Jim Sharman (États-Unis) ; comédie horrifique et film musical qui traite du travestissement queer, de l’homosexualité et de la bisexualité masculine ; il rend un hommage parodique aux films de genre ; il est considéré aujourd'hui comme un film culte parmi les « midnight movies » et il jouit d'un très large public de fans dans le monde entier ; il est sélectionné dans la National Film Registry.
Taxi Driver de Martin Scorsese (États-Unis) ; drame psychologique[réf. souhaitée]- Barry Lyndon de Stanley Kubrick (États-Unis, Royaume-Uni) ; comédie dramatique historique où deux officiers anglais homosexuels ont été ajoutés par Kubrick au roman de Thackeray ; il reçoit de nombreuses distinctions, dont 4 Oscars.
- Sérieux comme le plaisir de Robert Benayoun (France) ; comédie dramatique et roadmovie qui traite d'un trio amoureux (une femme et deux hommes).
- 1976 :
- Sebastiane de Derek Jarman (Royaume-Uni) ; interprétation homoérotique d'un personnage de l’antiquité chrétienne.
- Johan (mon été 75) (autres titres : Johan, carnet intime homosexuel ; Johan, journal intime homosexuel d’un été 75) de Philippe Vallois (France) ; il traite de l’homosexualité masculine ; il a été sélectionné pour le Festival de Cannes[90].
- Un éléphant ça trompe énormément d'Yves Robert (France) ; souvent considéré comme le premier grand rôle d'homosexuel « positif » du cinéma populaire français, avec le personnage très nuancé de Daniel, incarné par Claude Brasseur, ordinairement plus habitué aux rôles de mâle dominant plus ou moins macho. Celui-ci, qui accepta le rôle contre l'avis de son agent, déclara « J'ai dit tout de suite que je ne voulais pas faire de Daniel une folle tordue ! », c'est-à-dire un homosexuel caricatural comme les films de l'époque les montrent alors. Il demande par ailleurs à jouer une scène de bagarre dans le film. Lors de la scène où est révélée sa sexualité, son amant le traite de « pauvre conne » devant ses amis stupéfaits. Claude Brasseur explique : « À ce moment, je regarde mes copains pour les défier. Voilà : je suis pédé et je vous emmerde ! Mais à la scène suivante, je suis chez moi. Je pleure, parce que je pense que je vais perdre mes amis qui ne comprendront pas. Rochefort arrive. Il ne me voit pas pleurer. Je suis filmé de dos, par fierté[91]. »
- 1977 :
- Carnet rose d'un homosexuel d’Anthony Smalto (France) traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- Une journée particulière (Una giornata particolare) d’Ettore Scola (Italie) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine comme isolement et des discriminations et persécution dans l’Italie fasciste, il a reçu de nombreuses distinctions.
- Qui a tué le chat ? (Il gatto) de Luigi Comencini (Italie) ; une des personnes est un homme homosexuel[92]
- Outrageous! de Richard Benner (en) (Canada) : comédie qui traite de l'homosexualité masculine et du travestissement-queer ; il est l'un des premiers films à thème gay à bénéficier d'une sortie en salle généralisée en Amérique du Nord ; il a inspiré une suite, Too Outrageous! et une comédie musicale ; il a reçu un Ours d'or.
- La Conséquence (Die Konsequenz) de Wolfgang Petersen avec Jürgen Prochnow (Allemagne) ; traite de l'homosexualité masculine et du coming out à l'adolescence dans le cadre d'une relation socialement impossible ainsi que des maltraitances psychiatriques contre l'homosexualité[93].[réf. nécessaire]
- 1978 :
- La Cage aux folles d’Édouard Molinaro (France) ; comédie qui traite de l’homosexualité masculine, du travestissement de scène, de l’usurpation d'identité[94] ; il reçut un grand succès en France, en Italie et également aux États-Unis ; il a fait l’objet de plusieurs remakes et adaptations ; il a reçu aussi plusieurs distinctions.
- Nous étions un seul homme de Philippe Vallois (France) traite de l'éveil de l'homosexualité masculine.
- You Are Not Alone (Du er ikke alene) de Lasse Nielsen et Ernst Johansen (Danemark) ; drame et romance où dans un pensionnat de garçons danois, deux élèves vivent secrètement leur amour naissant. Leur relation sera valorisée à la fin du film.
- El lugar sin límites d’Arturo Ripstein (Mexique) ; drame qui traite du travestissement d'un homme tenancier de bordel ainsi que de la révélation de l'homosexualité masculine ; il s'agit d'une adaptation du roman Ce lieu sans limites.
- Midnight Express d’Alan Parker (États-Unis, Royaume-Uni) ; drame qui traite de l'homosexualité dans les prisons d'homme en Turquie entre détenu et comme violence de la part des gardiens[51] ; les pratiques homosexuelles ne sont pas traitées de la même manière que dans l'autobiographie de Billy Hayes ; il a été largement primé, dont 2 Oscars et 6 Golden Globes.
- Que fais-tu grande folle ? (Splendori e miserie di madame royale) de Vittorio Caprioli ; comédie qui met en scène un personnage gay au centre de l’intrigue.
- Un couple très particulier (en) (A different story) de Paul Aaron (États-Unis) ; traite ou aborde les thèmes LGBTI+.[réf. souhaitée]
- Nighthawks (en) (Cités de la nuit) de Ron Peck (Royaume-Uni ; traite ou aborde les thèmes LGBTI+.)[réf. souhaitée]
- Race d’Ep (autre titre : Race d’Ep. Un siècle d’images de l’homosexualité) film documentaire de Lionel Soukaz et Guy Hocquenghem (France) ; reconstitution cinématographique de l'histoire gaie et lesbienne sur une période d'un siècle ; sa sortie en salle dans une version expurgée a été permise grâce au soutien d’intellectuels.
- Alexandrie pourquoi ? (Iskanderija… lih? ; إسكندرية ليه) de Youssef Chahine (Égypte) ; ce film aborde le thème Catégorie:LGBT au cinéma en Égypte[réf. souhaitée]
- 1979 :
- Manhattan de Woody Allen (États-Unis) ; comédie qui traite de l'homosexualité et de la bisexualité féminine[95] ; il a reçu plusieurs récompenses, dont un César ; il peut être considéré comme une influence directe d’œuvre dont La série télévisée Friends[réf. souhaitée].
- Il était une fois un homosexuel (A Gay Swede in Paris) de Norbert Terry (France) ; film pornographique qui traite de l’homosexualité masculine[96]
- L’Année des treize lunes (In einem jahr mit 13 monden) de Rainer Werner Fassbinder (Allemagne) ; drame qui suit le parcours d'un personnage transgenre sous forme de biographie.
Années 1980
- 1980 :
- La Cage aux folles II d’Édouard Molinaro (France) ; comédie qui traite du travestissement de scène et de l’homosexualité masculine ; il est une suite, à partir d'un scénario original du film à succès La Cage aux folles.
- La Bidasse (Private Benjamin) de Howard Zieff (États-Unis) ; comédie qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+.[réf. souhaitée]
- Cruising de William Friedkin (États-Unis) ; thriller policier qui traite de l’homosexualité masculine autour d'une enquête, dans le milieu gay sado-masochiste new-yorkais à propos des meurtres d'homosexuels, par un jeune policier hétérosexuel (Al Pacino)[51] ; le film est toujours censurée aux États-Unis ; il est critiqué par les associations homosexuelles pour son traitement négatif et stéréotypé de l'homosexualité.
- Deux Lions au soleil de Claude Faraldo (France) ; comédie dramatique qui est un des rares films français montrant des personnages d'homosexuels – ou plutôt, en l'occurrence, de bisexuels – de la classe ouvrière[97]
- Ixe moyen métrage érotique de Lionel Soukaz (France)[98],[99] qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- Le Rebelle de Gérard Blain (France) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine par un personnage secondaire exerçant un chantage sexuel et qui connaîtra un sort tragique.
- Taxi zum Klo de Frank Ripploh (de) (Allemagne) traite de la vie d'un homme homosexuel au début des années 1980 dans le Berlin de l'Allemagne de l'Ouest, et avant la prise en compte de l'épidémie de sida. Il a été récompensé.
- 1982 :
- Le Crime d'amour de Guy Gilles (France) ; drame qui traite de l'attirance d'un homme pour un autre homme.[réf. souhaitée]
- Le père Noël est une ordure de Jean-Marie Poiré (France) ; comédie burlesque qui traite de l’homosexualité et du travestissement masculin et des discriminations envers les personnes LGBT ; il devient un film culte après ses diffusions à la télévision ; il connaît une postérité.
- Querelle de Rainer Werner Fassbinder (Allemagne, France) ; drame Expérimental baroque qui traite de l'homosexualité masculine ; dernier film de Fassbinder.
- New York, 42e rue (Forty Deuce) de Paul Morrissey (États-Unis) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine au travers de la prostitution et de la pédérastie[réf. souhaitée] ; il a été présenté à Cannes.
- Le Labyrinthe des passions (Laberinto de los pasiones) de Pedro Almodóvar (Espagne) ; traite de l’homosexualité masculine dans le Madrid de la movida[100].
- Une femme de personne (es) (La Femme de personne ; Señora de nadie) de María Luisa Bemberg (Argentine) ; comédie dramatique[101] dont le personnage principal se lie d'amitié avec un jeune homosexuel[102].
- Partners de James Burrows (États-Unis) ; comédie[103] qui traite de l'homosexualité masculine ; des personnes LGBTI+ et la police ; des personnes LGBTI+ victimes de crime ; des préjugés envers les personnes LGBTI+ et de l'usurpation d'identité d'orientation sexuelle[104]
- La Truite de Joseph Losey (France) ; drame qui traite de l'homosexualité masculine comme accessoire d'une femme d'affaires.
- Victor Victoria de Blake Edwards (États-Unis, Royaume-Uni) ; comédie musicale qui aborde le thème du travestissement de scène et de l'homosexualité masculine ; a été nominé aux Oscars et a été primé entre autres par un Golden Globe et un César.
- Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ de Jean Yanne (France) ; comédie où l'homosexualité masculine est un des ressorts de l’intrigue ; campée par plusieurs personnages [105] ; il a reçu un excellent accueil du public.
- Tootsie de Sydney Pollack (États-Unis) ; comédie qui traite du travestissement d'un homme en femme pour faire avancer sa carrière de comédien.ne ; Il a reçu un très bon accueil du public et a été distingué à plusieurs reprises.
- Making Love d’Arthur Hiller (États-Unis) ; drame qui traite de l’attirance d'un homme par un homme [106],[51] ; il a reçu un Golden Globes.
- 1983 :
- Casta Diva d’Eric de Kuyper (Belgique)[107] ; film fantastique qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- Furyo (Merry Christmas, Mr. Lawrence) de Nagisa Ōshima (Royaume-Uni, Japon) ; drame qui traite des relations homosexuelles masculines dans l'armée et des représentations de l'homosexualité et de la virilité dans ce milieu par le récit tragique d'une relation ambiguë[108] ; il a été distingué en sélection à Cannes ; il connaît une postérité culturelle.
- L’Homme blessé de Patrice Chéreau (France) ; drame qui traite de la passion d'un jeune homme pour un homme plus âgé ; il aborde la prostitution, la drogue et la bisexualité ; il a été nominé à Cannes et aux César.
- Le Quatrième Homme (De Vierde Man) de Paul Verhoeven (Pays-Bas) ; thriller qui traite de la bisexualité masculine ; il a reçu plusieurs distinctions.
- Les Prédateurs (The Hunger) de Tony Scott (Royaume-Uni) ; thriller qui traite de l’homosexualité féminine et de la bisexualité ; les rôles principaux sont tenus par Catherine Deneuve, aux côtés de David Bowie et de Susan Sarandon[51], il a fait l'objet d'une adaptation en série télévisée.
- Drifting (en) (נגוע, Nagu'a), d'Amos Guttman (en) (Israël) - le suivi d'un jeune israëlien homosexuel à la vie amoureuse tumultueuse[109].
- 1984 :
- Another Country: Histoire d'une trahison de Marek Kanievska (Royaume-Uni) ; drame qui traite de l'homosexualité masculine dans les collèges d'élite anglais[51] ; il a été récompensé à Cannes.
- La Triche de Yannick Bellon (France) ; traite de l'homosexualité et de la bisexualité masculine par l'histoire tragique et criminel en lien avec un policier[110].
- 1985 :
- Le Baiser de la femme araignée (O Beijo da Mulher Aranha / Kiss of the Spider Woman) d’Héctor Babenco (Brésil) ; film dramatique qui traite de l’homosexualité masculine et de l’amitié au-delà des préjugés[réf. souhaitée] ; il a entre autres été récompensé par un Oscar et à Cannes et a fait l'objet d'une adaptation à Broadway.
- La Cage aux folles III de Georges Lautner (France) ; comédie qui traite du travestissement de scène et de l’homosexualité masculine ; il est une suite du film à succès La Cage aux folles, dont il ne connut pas la même réussite.
- Doña Herlinda y su hijo (Madame Herlinda et son fils) de Jaime Humberto Hermosillo (Mexique) ; traite de l'homosexualité masculine et de l’acceptation de celle-ci par son entourage ; il est le premier film ouvertement homosexuel de l'histoire du cinéma mexicain.
- My Beautiful Laundrette de Stephen Frears (Royaume-Uni) ; comédie dramatique qui traite de l'homosexualité masculine, de la diversité culturelle et du contexte social à l'époque du gouvernement Thatcher[51], il a été distingué aux Oscars.
- Top Gun de Tony Scott (États-Unis) ; film d'action pour lequel Quentin Tarantino en a donné une lecture « crypto-gay » dans le film Sleep with Me restée célèbre[111] ; il a reçu de nombreuses distinctions et il est considéré comme un film culte.
- Un virus sans morale (en) (Ein Virus kennt keine Moral) de Rosa von Praunheim (Allemagne) ; drame, comédie, science-fiction qui traite de l’homosexualité masculine et du VIH/sida et des discriminations liées à la maladie[112].
- Bar 51 (en), d'Amos Guttman (en) (Israël) ; traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- 1986 :
- Caravaggio de Derek Jarman (Royaume-Uni) ; traite à partir d'un personnage historique d'un trio amoureux de deux hommes et une femme.
- Le Déclin de l’empire américain (The Decline of the American Empire) de Denys Arcand (Québec) ; comédie dramatique qui traite de l’homosexualité masculine, des maladies sexuellement transmissibles, dont le VIH/sida, ainsi que du travestissement ; il a reçu de nombreuses récompenses.
- Tenue de soirée de Bertrand Blier (France) ; comédie dramatique qui traite de l'homosexualité, du travestissement et de la prostitution masculine dans un rapport dominant/dominé au sein d'un trio ; il connut un succès commercial et reçut des distinctions à Cannes et aux César.
- Le Roi des roses (Der Rosenkönig) de Werner Schroeter (Allemagne, Portugal, France, Pays-Bas) ; traite de l'homosexualité masculine et du désir[113].
- Charlotte for ever de Serge Gainsbourg (France) ; traite de l’homosexualité masculine.
- 1987 :
- Funny Boy de Christian Le Hémonet (France) ; comédie dramatique qui traite de l’homosexualité masculine et du travestissement[114].
- Beyond Therapy de Robert Altman (États-Unis) ; comédie qui traite de la bisexualité masculine.
- La Loi du désir (La ley del deseo) de Pedro Almodóvar (Espagne) ; comédie dramatique qui traite de l’homosexualité masculine et de la violence du désir, de la transité et de l'inceste ; il est le premier à recevoir un Teddy Award.
- Maurice de James Ivory (Royaume-Uni) ; drame qui traite des difficultés à vivre son homosexualité (masculine) dans l'univers répressif de l’Angleterre édouardienne ; il a reçu plusieurs distinctions, dont à la Mostra de Venise
- Prick Up Your Ears de Stephen Frears (Royaume-Uni) ; drame qui traite de la vie tragique du dramaturge Joe Orton et de son amant Kenneth Halliwell ; il a été récompensé, dont à Cannes.
- Les Lunettes d'or (Gli occhiali d’oro) de Giuliano Montaldo (Italie) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine et de la répression moral à son encontre conduisant le personnage au suicide.
- Miss Mona de Mehdi Charef (France) ; drame qui traite du travestissement et de la transidentité masculine ainsi que de la prostitution masculine homosexuelle dans un cadre de criminalité[115] ; il fut nominé aux César.
- 1988 :
- Encore (once more) de Paul Vecchiali (France) ; traite de l’homosexualité et de la bisexualité masculine, de la découverte de son homosexualité dans le conte du VIH/sida.
- Torch Song Trilogy de Paul Bogart (États-Unis) ; comédie dramatique qui traite de l’homosexualité masculine et du travestissement à partir du parcours d'une histoire personnelle qui aborde les thèmes de l’acceptation de son homosexualité, de l’amour, de l’homoparentalité et de l’homophobie[51] ; il a été distingué.
- Macho Dancer (en) de Lino Brocka (Philippines) ; traite de la prostitution homosexuelle masculine[116].
- 1989 :
- Coming Out de Heiner Carow (filmé en République démocratique allemande) (Allemagne) ; traite de l’homosexualité et de la bisexualité masculine ; film est-allemand sorti le lendemain de la chute du mur ; il a reçu deux distinctions à Berlin.
- Common Threads: Stories from the Quilt film documentaire de Rob Epstein et Jeffrey Friedman (États-Unis) ; traite du VIH-SIDA, Oscar du meilleur film documentaire.[réf. souhaitée]
Années 1990
- 1990 :
- Un compagnon de longue date (Longtime Companion) de Norman René (États-Unis) ; traite de l’homosexualité masculine et du Sida qui touche l’un d'eux ; premier film américain traitant du sida[117] qui fut diffusé à grande audience aux États-Unis[51]; il a été récompensé au festival de Sundance.
La Femme fardée de José Pinheiro (France) ; comédie qui traite de l'homosexualité masculine.- La Fête des pères de Joy Fleury (France) ; comédie qui traite de l’homosexualité masculine ; de l'homoparentalité et de la gestation pour autrui par le truchement d'un trio[118].
- Henry, portrait d’un serial killer (Henry : Portrait of a Serial Killer) de John McNaughton (États-Unis) ; drame, épouvante-horreur[119]qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- Le Mari de la coiffeuse de Patrice Leconte (France) ; comédie sentimentale et drame qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- Paris is Burning de Jennie Livingston (États-Unis) ; film documentaire sur la communauté LGBT afro-américaine et hispanique à l'origine du "voguing"[120] ; il est primé au festival de Sundance ; son influence est reconnue.
- Sex et perestroïka (ru) de Francis Leroi (France) ; comédie dramatique[121] qui traite ou aborde les thèmes lGBTI+.[réf. souhaitée]
- Un thé au Sahara (The Sheltering Sky) de Bernardo Bertolucci (Royaume-Uni, Italie) ; aventure et drame qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- Tongues Untied (en)[122] film documentaire de Marlon Riggs (en) (États-Unis) ; traite ou aborde les thèmes lGBTI+[123].
- Resident Alien (en) film documentaire de Jonathan Nossiter (États-Unis) qui traite de la biographie d'une personnalité gay Quentin Crisp[124].
- 1991 :
- Beignets de tomates vertes (Le secret est dans la sauce au Québec) (Fried Green Tomatoes) de Jon Avnet (États-Unis) ; comédie dramatique qui traite de la relation entre deux femmes et de l'enfant de l'une d’elles qu'elles élèvent ensemble[51], il a reçu de nombreuses distinctions.
- J'embrasse pas d’André Téchiné (France, Italie) ; drame qui traite de l’homosexualité et de la bisexualité masculine au contact du monde la prostitution ; parmi ses distinctions il a reçu un César.
- My Own Private Idaho de Gus Van Sant (États-Unis) ; drame et roadmovie qui traite de l'amour impossible entre deux prostitués masculins l'un hétérosexuel l'autre homosexuel en quête d'identité[51] ; il a reçu de nombreuses distinctions
- Poison de Todd Haynes (États-Unis) ; drame, horreur et romance qui traite de l'homosexualité masculine ; s'inspire de romans de Jean Genet[51] ; il a été primé au Festival de Sundance et par un Teddy Award.
- Young Soul Rebels (en) de Isaac Julien (Royaume-Uni) ; comédie dramatique qui traite de l'homosexualité masculine dans un contexte empreint de préjugé et de stéréotype envers les LGBTI+[125].
- The Hours and Times (en) de Christopher Münch (en) (États-Unis) ; drame[126] qui traite de l’homosexualité masculine et du VIH-SIDA[51].
- Thelma et Louise (Thelma and Louise) de Ridley Scott (États-Unis) ; comédie dramatique et roadmovie qui traite d'une amitié homosexuelle féminine tragique[51] ; il amorce une série de roadmovies LGBT ; il connaît une grande renommée et une grande influence en plus des nombreuses distinctions qu'il a reçu.
- Together Alone de P. J. Castellaneta (en) (États-Unis) traite de l'homosexualité masculine[127] ; il est entre autres distingué par un Teddy Award.
- Vito e gli altri (it) (Vito and the Others) de Antonio Capuano (Italie)[128] ; traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- 1992 :
- Le Cahier volé de Christine Lipinska (France, Italie et Suisse) ; comédie dramatique qui traite de l'homosexualité et de la bisexualité féminine dans le cadre d'un récit initiatique tragique de découverte de l’amour dans le cadre un outing et des discriminations[129] ; il a été présenté en sélection à la Mostra de Venise.
- Claire of the Moon de Nicole Conn (États-Unis) ; film dramatique qui traite de l’homosexualité et de la bisexualité féminine et de la découverte de sa bisexualité.
- Le Ciel de Paris de Michel Béna (France) ; comédie dramatique qui traite de l'homosexualité masculine au sein d'un trio aboutissant à des amours impossibles[130].
- Hessed Mufla (Amazing Grace) d'Amos Guttman (en) (Israël) ; traite de l'homosexualité masculine et du VIH/sida ; il a été récompensé dans un festival LGBT.
- The Crying Game de Neil Jordan ;traite des thèmes LGBT, dont la transidentité[51] ; il a été primé d'un Oscar.
- Edward II de Derek Jarman ; drame qui traite de l'homosexualité masculine à partir de personnage historique ; il a reçu plusieurs récompenses.
- Freud quitte la maison (da) (Freud flyttar hemifrän) de Susanne Bier (Suède ; Danemark) ; comédie dramatique[131],[132].
- The Living End de Gregg Araki ; comédie dramatique qui traite de l’homosexualité masculine et du VIH/sida[51].
- Une longue journée qui s'achève[133]) de Terence Davies (Royaume-Uni) ; drame qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- Luna Park de Pavel Lounguine (Russie) ; drame qui traite des violences homophobes en Russie.
- Mensonge de François Margolin (France) ; film dramatique qui traite de la bisexualité et de l'homosexualité masculine et du VIH/sida.
- Mortel désir film documentaire de Mario Dufour (France) qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+[134] et du VIH/sida[135].
- Les Nuits fauves de Cyril Collard ; drame qui traite de la bisexualité masculine et du VIH/sida ainsi que de pratiques sadomasochistes homosexuelles[réf. souhaitée] ; il a reçu un bon accueil du public ainsi que de nombreuses récompenses, dont plusieurs césars à titre posthume.
- Seul, avec Claude (Being at Home with Claude) de Jean Beaudin (film québécois) ; traite de l’homosexualité masculine mettant en jeu un amour morbide ; a obtenu une récompense.
- Voor een verloren soldaat (Pour un soldat perdu) Roeland Kerbosch ; drame qui traite de la relation d'un jeune garçon mineur et d'un jeune homme au cours de la Seconde Guerre mondiale et comment cette passion a marqué l'existence de ce premier
- Swoon de Tom Kalin (en) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine à partir de personnage réel criminel[51]
- Peter's Friends de Kenneth Branagh (Royaume-Uni) ; comédie dramatique, romance[136] qui traite des thèmes LGBT et du VIH-SIDA.[réf. souhaitée]
- Rock Hudson's Home Movies (en) de Mark Rappaport (en) (États-Unis) ; documentaire[137] qui traite de l'homosexualité masculine[138].
- 1993 :
- Adieu ma concubine (Bàwáng biéjī) de Chen Kaige (Chine) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine dans le milieu du théâtre en Chine avant la révolution culturelle sous fond d'amour impossible et tragique[139] ; il a reçu plusieurs récompenses, dont la Palme d'or.
- Deux garçons, une fille, trois possibilités (Threesome) d’Andrew Fleming ; comédie romantique qui traite d'un trio amoureux étudiant (deux hommes et une femme)[140].
- Fraise et Chocolat (Fresa y chocolate) de Tomás Gutiérrez Alea et Juan Carlos Tabío ; comédie dramatique qui traite de l'homosexualité masculine à Cuba ; il a reçu de nombreuses récompenses, dont un Ours d'argent et un Teddy Award.
- Garçon d’honneur (Xi yan) d’Ang Lee ; comédie romantique qui traite de l'homosexualité masculine aborde le thème du coming oug et de l’acceptation de son homosexualité par sa famille[51] ; il a reçu plusieurs distinctions, dont un Ours d'or.
- Grief de Richard Glatzer (États-Unis)[141] ; traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- Petite fièvre des vingt ans (ja) (Hatachi no binetsu)[142] de Ryōsuke Hashiguchi ; comédie dramatique qui traite de l’homosexualité masculine, de la découverte et de son acceptation ainsi que de la prostitution homosexuelle masculine[143].
- Philadelphia de Jonathan Demme (États-Unis) ; drame qui traite de l'homosexualité masculine et des discriminations en raison de l'homosexualité et au malade du VIH/sida[51] ; il a reçu de nombreuses distinctions, dont deux Oscars ; il connaît un bon accueil et une postérité.
- Villa Mauresque de Patrick Mimouni France Portugal ; fiction qui traite de l’homosexualité et de la bisexualité masculine autour d'une errance personnelle et sentimentale et de destins tragiques[réf. souhaitée] ; il a reçu quelques récompenses.
- Zero Patience de John Greyson ; film musical qui traite de l'homosexualité masculine et des débuts de l’épidémie du VIH/sida
- 1994 :
- Les Amoureux de Catherine Corsini (France) ; drame romantique qui traite de la découverte de son homosexualité masculine ; il a reçu une récompense.
- Créatures célestes (Heavenly Creatures) de Peter Jackson ; drame qui traite de l’homosexualité féminine à l'adolescence et de l’éveil des sentiments dans une société homophobe ; il a remporté un Lion d'argent.
- J'ai pas sommeil de Claire Denis ; drame qui traite de l’homosexualité masculine par un personnage criminel
- No Ordinary Love de Doug Witkins États-Unis ; film policier qui traite de l'homosexualité et de la bisexualité masculine autour d'une intrigue criminelle.
- Les nouveaux mecs (titre original : Der bewegte Mann), de Sönke Wortmann ; comédie qui met en scène les relations entre hétérosexuels et homosexuels, dans des situations cocasses. Le film est considéré comme un film culte en Allemagne.
- Postcards from America (pl) de Steve McLean[144] (États-Unis) ; traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- Priscilla, folle du désert (The Adventures Of Priscilla, Queen Of The Desert) de Stephen Elliott ; comédie dramatique, roadmovie qui traite de la culture queer, avec un personnage transgenre et gay, ainsi que de l'homophobie, de la transphobie et de l'homoparentalité[51] ; il a reçu de nombreuses distinctions ; il a une notoriété et une postérité.
- Les Roseaux sauvages d'André Téchiné France ; drame qui traite de l’homosexualité masculine de la découverte de sa sexualité à l'adolescence et du coming out dans la France de la guerre d'Algérie ; il a reçu plusieurs distinctions, dont plusieurs Césars.
- La Vie sexuelle des Belges 1950-1978 de Jan Bucquoy (Belgique) ; romance d'aventures qui aborde le thème de l'homosexualité masculine au moment de l'éveil à la sexualité.
- Vive l’amour (Aiqing wansui) de Tsai Ming-liang (Taïwan) ; drame qui traite de l’homosexualité et de la bisexualité masculine[145] ; il a reçu plusieurs récompenses, dont un Lion d'or.
- Quatre mariages et un enterrement (4 weddings and a funeral) de Mike Newell (Royaume-Uni) ; comédie romantique qui traite de l'homosexualité masculine dans un second rôle[146] ; il a connu un succès mondial retentissant.
- Entretien avec un vampire (Interview With The Vampire) de Neil Jordan (États-Unis) ; fantastique, horreur qui traite de l’homosexualité et de la bisexualité masculine ainsi que de l'homoparentalité à partir du thème du film de vampires ; il a reçu de nombreuses récompenses.
- Farinelli de Gérard Corbiau (Italie, Belgique et France) ; drame, biographie qui retrace le parcours d'un castrat ; il a reçu plusieurs distinctions, dont un César.
- Album de famille (en) (Family Album) mini-série de Jack Bender (États-Unis) ; traite de l'homosexualité masculine et de l'exclusion d'une personne homosexuelle de sa famille[147].
- 1995 :
- Carrington de Christopher Hampton (Royaume-Uni) ; film biographique qui traite de l'homosexualité masculine à partir d'un personnage historique ; il a été distingué au Festival de Cannes.
- 5' très SM de Philippe Rouquier ; traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- Gazon maudit de Josiane Balasko ; comédie qui traite de la bisexualité et de l’homosexualité féminine au sein de ménage à trois ainsi que de l’homoparentalité ; il est un des premiers à aborder ces sujets dans une comédie de mœurs grand public[148], il reçoit plusieurs distinctions, dont aux César et aux Golden Globes.
- Homo automobilis de Vincent Mayrand (France)[149] ; traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- Jeffrey de Christopher Ashley (en) (États-Unis) ; comédie qui traite de l'homosexualité masculine et du VIH/sida.
- Johns de Scott Silver (États-Unis) ; drame qui traite de la prostitution homosexuel[réf. souhaitée] masculine ; il a été distingué au Festival international du film de Saint-Sébastien.
- Mon capitaine, un homme d'honneur (Marciando nel buio) de Massimo Spano (it) (Italie) ; traite de l’homosexualité masculine dans l'armée au travers d'un récit de viol et des démarches de justice[150].
- Mi-fugue mi-raisin (en) (Alegre ma non troppo) de Fernando Colomo (Espagne) ; comédie[151] qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- Prête à tout (To die for) de Gus Van Sant (Royaume-Uni, États-Unis) ; policier, comédie[152] qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- Rome désolée de Vincent Dieutre (France) ; traite de l'homosexualité masculine dans les milieux de la drogue et de la drague[153].
- The Heidi Chronicles (en) de Paul Bogart (États-Unis)[154] ; traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- When Night Is Falling, ou Quand la nuit tombe au Québec de Patricia Rozema ; drame, romance saphique qui traite de la bisexualité et de la découverte de son homosexualité féminine ainsi que de la religion et des discriminations à l'égard des LGBT[155].
- Extravagances (TQ : À Wong Foo, merci pour tout Julie Newmar) (To Wong Fu Thanks for Everything, Julie Newmar) de Beeban Kidron (États-Unis) ; comédie dramatique qui traite du travestissement au travers du roadmovie de 3 drag queens dans l’Amérique profonde[156].
- Stonewall (en) de Nigel Finch (en) (Royaume-Uni) ; drame, historique qui traite à partir de fait réel de l’homosexualité[157] et de la transidentité[158].
- Rimbaud Verlaine (Total Eclipse) de Agnieszka Holland ; biographie, drame qui traite de l’homosexualité et de la bisexualité au travers de la vie de Rimbaud (Leonardo DiCaprio) et Verlaine (David Thewlis) ; il a reçu une distinction.
- 1996 :
- Amour et mort à Long Island de Richard Kwietniowski (en) (Royaume-Uni Canada) ; traite d'un amour à sens unique d'un écrivain pour un jeune acteur.
À toute vitesse de Gaël Morel ; traite de l'homosexualité masculine au travers d'un des personnages.- Beautiful Thing de Hettie MacDonald (en) (Royaume-Uni) ; téléfilm sorti en salles, comédie dramatique qui est un des premiers téléfilms à montrer une vraie relation amoureuse entre deux adolescents de même sexe, abordant plusieurs thèmes sur l'homosexualité.
- Chacun cherche son chat de Cédric Klapisch (France) ; comédie romantique qui aborde le thème de l’homosexualité masculine[159] ; il a reçu quelques distinctions.
- Fête fatale ou Le Dernier Anniversaire (It’s My Party) de Randal Kleiser avec Eric Roberts et Gregory Harrison ; drame qui traite de l'homosexualité masculine et du VIH/sida, basé sur une histoire vraie il traite de la manière de vivre la maladie par le suicide
- Elle ou lui (Belle al bar) (Sexy Dancingest) de Alessandro Benvenuti (Italie) ; traite de la transidentité[réf. souhaitée].
- Bámbola (es) de Bigas Luna (Italie ; France ; Espagne[160]) ; drame érotique qui traite de l’homosexualité masculine[161].
- Birdcage (La Cage de ma tante au Québec) de Mike Nichols (États-Unis) ; comédie qui traite de l’homosexualité masculine, du travestissement de scène, de l’homoparentalité ; il est un remake de La Cage aux folles.
- Bound d'Andy et Larry Wachowski (États-Unis) ; thriller qui traite de l’homosexualité et de la bisexualité féminine et de la découverte de son homosexualité[162] ; il a fait l'objet de censure pour sa sortie aux États-Unis ; il a reçu plusieurs distinctions.
- Camping Cosmos de Jan Bucquoy (Belgique) ; film culte, dont un des personnages est gay.
- Comrades in arms de Kristen Bjorn ; traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- Crash de David Cronenberg (Canada Royaume-Uni) ; drame, thriller érotique qui traite de la bisexualité masculine[réf. souhaitée] et du fétichisme de l'accident ; il a reçu un accueil moyen.
- Dakan de Mohamed Camara (Guinée France) ; traite de l'homosexualité masculine par l'histoire d'amour de deux jeunes hommes qui se heurte aux oppositions familiales en territoire malinké. Dakan est le tout premier film africain à aborder le thème de l'homosexualité.[réf. souhaitée] Il a reçu une récompense.
- Les Feluettes (Lilies) de John Greyson (Canada) ; traite de l’homosexualité masculine et du monde carcéral[réf. souhaitée] ; il a reçu de nombreuses distinctions.
- Happiness de Todd Solondz (États-Unis) ; traite de la pédophilie gay d'un homme marié dans le cadre d'une critique de la société du New Jersey ; ce qui a provoqué une controverse à ce sujet.[réf. souhaitée]
- Une vie normale (Hollow Reed) d'Angela Pope (Allemagne Espagne Royaume-Uni) ; drame qui traite de l'homosexualité masculine et de son coming out en tant qu'homme et père marié hétérosexuel ; il a reçu une récompense.
- Hustler White (en) de Bruce LaBruce (États-Unis ; Canada ; Allemagne) ; drame érotique qui traite de l’homosexualité et de la bisexualité masculine dans le cadre de la prostitution masculine homosexuelle[163].
- Cavafy de Yánnis Smaragdís (Grèce) ; comédie dramatique qui traite de l’homosexualité masculine à partir de la vie de Constantin P. Cavafy[164].
- Killer Kondom (titre original : Kondom des Grauens), de Martin Walz (de) (Allemagne, Suisse) ; horreur, comédie qui traite de l'homosexualité masculine au travers du personnage principal d'un film fantastique.
- East Palace West Palace (Derrière la cité interdite) (东宫西宫, Dōng gōng xī gōng) de Zhang Yuan (Chine) ; drame qui traite de l'homosexualité masculine et de sa répression par la police en mettant en scène créant une relation ambivalente ; C'est le premier[165] film à évoquer ouvertement l'homosexualité en Chine. Il a provoqué une censure du gouvernement chinois lors de sa sortie, qui a confisqué le passeport de Zhang Yuan pour l'empêcher de venir présenter son film au Festival de Cannes 1997.
- Pédale douce de Gabriel Aghion (France) ; comédie qui traite de l’homosexualité masculine ; il fut un grand succès commercial lors de sa sortie ; il a reçu plusieurs récompenses aux César ; il a connu une suite intitulée Pédale dure qui reprendra les mêmes thèmes ainsi que ceux de l’homoparentalité et de la GPA ; il connaîtra une médiocre réception.
- The Pillow Book de Peter Greenaway (France ; Royaume-Uni ; Pays-Bas ; Luxembourg) ; film dramatique, romance qui traite de la bisexualité masculine
- Une robe d'été de François Ozon court métrage (France) ; traite de l'homosexualité et de la bisexualité masculine à l'adolescence ; il a été primé.
- Les Voleurs d'André Téchiné (France) ; drame, thriller qui traite de l’homosexualité et de la bisexualité féminine ; il aborde le travestissement de scène et l'homosexualité masculine[réf. souhaitée] dans le cadre du banditisme ; il a reçu plusieurs distinctions
- 1997 :
- All Over Me d'Alex Sichel ; comédie dramatique qui traite de la prise de conscience de son homosexualité par une jeune fille dans un contexte homophobe ; primé par un Teddy Award.
- Amor de hombre (es) de Yolanda García Serrano (es) et Juan Luis Iborra (es) (Espagne) ; comédie qui traite de l'homosexualité masculine[166].
- Bent de Sean Mathias ; drame qui traite de l'homosexualité masculine sous le IIIe Reich ; il a reçu plusieurs distinctions ; il est basé sur une pièce éponyme de Broadway.
- Defying Gravity (en) de John Keitel (États-Unis) ; drame, romance qui traite de l’homosexualité masculine au travers de l’homophobie et de l’acceptation et de la dissimulation de son homosexualité dans un milieu empreint de préjugé et de stéréotype envers les lGBTI+[167].
- Des chambres et des couloirs (Bedrooms and hallways) de Rose Troche ; traite des sexualités avec des femmes et des hommes : homosexuel.le.s, hétérosexuel.le.s et pansexuel.le.s[réf. souhaitée].
- Dobermann de Jan Kounen (France) ; policier, action qui aborde le thème du travestissement queer[168].
- Happy Together 春光乍洩, Cheun Gwong Tsa Sit) de Wong Kar-wai (Hong-Kong) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine et des relations conflictuelles et de la fin d'un couple[réf. souhaitée] ; il a reçu de nombreux prix et distinctions, dont à Cannes.
- Hammam, le bain turc (Il bagno turco - Hamam) de Ferzan Özpetek (Italie, Turquie, Espagne) ; traite de l'homosexualité et de la bisexualité masculine et de la découverte de son homosexualité[réf. souhaitée][169].
- In and Out (également écrit In & Out[170]) de Frank Oz (États-Unis) ; comédie gay qui traite de l’homosexualité masculine de l’acceptation de son homosexualité de son coming out et des discriminations envers les personnes LGBT[171] ; il a fait l’objet d'une distinction.
- Jeanne et le Garçon formidable d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau (France) ; comédie musicale qui aborde le thème de l'homosexualité masculine et du VIH/sida[172].
- La Rivière (He-liu) de Tsai Ming-liang (Taïwan) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine entre un père et son fils[173] ; il a reçu plusieurs récompenses.
- Love! Valour! Compassion! (en) de Joe Mantello (en) (États-Unis) ; comédie dramatique[174], romance qui traite de l'homosexualité masculine et des relations amicales et affectives au sein d'un groupe d'amis, il aborde le VIH/sida[175].
- Ma vie en rose d’Alain Berliner ; traite de l’identité de genre à l'enfance (HvF). Il a reçu plusieurs récompenses.
- Minuit dans le jardin du bien et du mal (Midnight in the Garden of Good and Evil) de Clint Eastwood (États-Unis) ; drame, horreur qui traite de l'homosexualité masculine et du travestissement masculin dans le cadre d'une enquête pour meurtre entre amants ; il a reçu plusieurs distinctions.
- Muriel fait le désespoir de ses parents de Philippe Faucon (France) ; traite de l'homosexualité et de la bisexualité féminine à l'adolescence et de la découverte et l’acceptation de cette homosexualité en dépit des préjugés de son entourage[176].
- Le Mariage de mon meilleur ami (My Best Friend's Wedding) de P. J. Hogan ; comédie, romance où un des personnages servant l'intrigue est homosexuel ; il reçut plusieurs distinctions, dont Golden Globes à Rupert Everett pour meilleur second rôle masculin (George : homosexuel[177]).
- Nowhere de Gregg Araki traite de l’homosexualité féminine et masculine et de la bisexualité masculine dans le cadre fantastique d'une jeunesse décadente américaine déjantée et punk ; il est le dernier opus d'une trilogie.
- Omelette moyen-métrage de Rémi Lange (France) ; comédie dramatique[178] qui traite de l’homosexualité et de la bisexualité masculine et du coming-out[179].
- Oscar Wilde (Wilde) de Brian Gilbert (Royaume-Uni Allemagne Japon) ; drame qui traite de l'homosexualité masculine et de sa répression à partir du récit biographie d'Oscar Wilde ; il a reçu de nombreuses distinctions.
- The Full Monty (Le Grand Jeu au Québec) de Peter Cattaneo (Royaume-Uni) ; comédie qui traite de l’homosexualité masculine et de la découverte de son homosexualité[180] ; il a reçu un important succès commercial et il a reçu de nombreuses distinctions, dont un Oscar ; il a fait l'objet d'une adaptation au théâtre.
- Nettoyage à sec d’Anne Fontaine (France) ; traite de la bisexualité, de l'homosexualité et du travestissement masculins, abordant le thème de la découverte de son homosexualité dans un trio et ayant une fin tragique.
- 1998 :
- Ami/Amant (Amic/amat) de Ventura Pons ; drame qui traite de l’homosexualité, de la transmission et de la prostitution[181].
- Beefcake (en) film documentaire de Thom Fitzgerald (en) (Canada) ; traite des thèmes lGBTI+[réf. souhaitée].
- Billy’s Hollywood Screen kiss de Tommy O'Haver (États-Unis) ; comédie romantique qui traite de l'homosexualité masculine et des drag queens en abordant le thème de la représentation de l’homosexualité au cinéma.
- Bombay Boys de Kaizad Gustad (Inde) ; comédie, drame et policier qui traite de l’homosexualité masculine et de l'exploration de son orientation sexuelle dans le contexte des discriminations à l'égard des LGBT en Inde ; il a subi une censure et a connu un succès inattendu au box-office indien ; il est un des très rares films indiens avec un héros homosexuel[réf. souhaitée].
- Comme un garçon (Get Real) de Simon Shore (en) (Royaume-Uni) ; comédie dramatique, romance qui traite de l'homosexualité masculine à l'adolescence[182].
- Das Trio (de) (Trio) de Hermine Huntgeburth (Allemagne) ; comédie dramatique[183] mêlant crimes, famille et sexe en tout genre[184].
- Edge of Seventeen de David Moreton (États-Unis) ; comédie dramatique, romance qui traite de l’homosexualité masculine et féminine à l'adolescence et de l’acceptation de son homosexualité[185] ; il a été distingué dans un festival LGBT.
- Folle d'elle de Jérôme Cornuau ; comédie qui traite d’usurpation d'identité d'un homme hétérosexuel se faisant passer pour gay afin de séduire une femme avec la complicité d'un couple d'hommes qui va se marier.
- Fucking Åmål de Lukas Moodysson (Suède Danemark) ; comédie dramatique, romance lesbienne qui traite de l’homosexualité féminine à l’adolescence par la découverte et l'exploration de son homosexualité dans une petite ville scandinave ; ainsi que de la discrimination et des préjugés homophobes ; il a reçu de nombreuses récompenses et il a connu un bon succès dans son pays.
- Hard de John Huckert (en) (États-Unis) ; drame, policier qui traite de l'homosexualité masculine et de la prostitution masculine et l'homophobie dans les milieux de la police en mettant face à face un tueur et un policier gay ; il a été nominé à deux reprises[réf. souhaitée].
- High Art de Lisa Cholodenko ; drame, romance lesbienne, traite de l’homosexualité féminine et de la bisexualité[réf. souhaitée] en s'inspirant de la vie de Nan Goldin.
- L'homme est une femme comme les autres de Jean-Jacques Zilbermann (France) ; comédie dramatique, romance qui traite de l'homosexualité et de la bisexualité masculine dans le cadre d'une famille juive et de la transition d'un héritage.
- Ni Dieux ni Démons (Gods and Monsters) de Bill Condon (États-Unis) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine en retraçant les derniers du réalisateur James Whale ; il reçoit plusieurs récompenses, dont un Oscar et un Golden Glob.
- L’Objet de mon affection de Nicholas Hytner ; comédie romantique, drame qui traite de la relation entre une femme est un homme homosexuel et de la parentalité qui se présente à eux, il a été distingué.
- Pourquoi pas moi ? de Stéphane Giusti (France) ; comédie de mœurs qui traite de l'homosexualité masculine et féminine ainsi que de la bisexualité féminine autour du coming out et de l'acceptation de l'homosexualité par sa famille.
- Sexe Intentions, ou Sexual Provocation en Belgique et Un Pari cruel au Québec (Cruel Intentions) de Roger Kumble ; drame qui met en scène un baiser lesbien et un personnage gay dans le placard est victime de chantage[réf. souhaitée]. Il a connu quelques suites et adaptations.
- Sexcrimes de John McNaughton ; drame, thriller érotique traite de l'homosexualité et de la bisexualité[réf. souhaitée] féminine[186] ; il a reçu plusieurs distinctions.
- Sexe et autres complications (The opposite of sex) de Don Roos (États-Unis) ; comédie qui traite de l'homosexualité et de la bisexualité masculine en abordant le thème du VIH/sida[187] ; il a reçu de nombreuses distinctions.
- Some Prefer Cake de Heidi Arnesen (États-Unis) ; comédie dramatique, romance saphique[réf. souhaitée]
- Le Traité du hasard de Patrick Mimouni (France) ; traite de l’homosexualité masculine et du VIH/sida ; de la vie gay nocturne et de l’émergence des trithérapies.
- Velvet Goldmine de Todd Haynes ; drame qui traite de la bisexualité, inspiré de célébrités[réf. souhaitée] ; il a reçu un prix à Cannes.
- 1999 :
- Aimée et Jaguar (Aimée und Jaguar) de Max Färberböck ; biographie, drame, romance saphique qui traite de l'amour entre deux femmes que tout oppose dans l’Allemagne nazie ; conduisant l’une à abandonner sa vie conjugale, l'autre connaîtra un destin tragique ; il a reçu plusieurs distinctions, dont Ours d'argent.
- American Beauty de Sam Mendes ; comédie dramatique qui traite d'un crime commis en raison d'une homosexualité masculine supposée ; il a été distingué à de très nombreuses reprises.
- Les Amants criminels de François Ozon ; drame, thriller qui traite de l’homosexualité masculine s'inspirant de fait réel.[réf. souhaitée]
- L'Attaque de la moussaka géante (Η επίθεση του γιγαντιαίου μουσακά (I epithésis tou yigantiéou moussaka)) de Pános H. Koútras (Grèce) : comédie qui traite de l'homosexualité masculine de façon parodique[réf. souhaitée].
- Belle Maman de Gabriel Aghion (France) ; comédie romantique qui aborde le thème de l'homosexualité masculine et féminine[réf. souhaitée] ; il a été nominé aux Césars.
- Beau Travail de Claire Denis (France) ; drame qui traite de l’homosexualité refoulée dans le contexte militaire ; il a reçu plusieurs distinctions.
- Better Than Chocolate, ou Meilleur que le chocolat au Québec, de Anne Wheeler (Canada) ; traite de l’homosexualité féminine ainsi que de la transidentité et du coming out[188] ; il a reçu 2 prix dans des festivals LGBT.
- Boys Don’t Cry de Kimberly Peirce ; drame qui traite de la transidentité FvH et de la discrimination jusqu'au meurtre à partir d'une histoire vraie. Il a été récompensé par un Golden Globe et un Oscar.
- Le Derrière de Valérie Lemercier (France) ; comédie qui traite de l'homosexualité et du travestissement pour dissimuler son identité.
- Gypsy Boys de Brian Shepp[189] ; traite ou aborde des thèmes lGBTI+[réf. souhaitée].
- Lola et Bilidikid (Lola + Bilidikid ; Lola und Bilidikid) (Lola und Bilidikid) de E. Kutlig Ataman (Allemagne Turquie) ; traite de la découverte de l'homosexualité et du travestissement masculin dans une famille turque à Berlin[190] ; il a reçu une distinction.
- Magnolia de Paul Thomas Anderson (États-Unis) ; drame qui traite de l'homosexualité masculine ; il a reçu de nombreuses distinctions, dont l'Ours d'or et un Golden Globes.
- Memento Mori (Yeogo goedam II) de Kim Tae-yong (ko) et Min Gyoo-dong ; drame, romance qui traite d'homosexualité féminine ; il a été plusieurs fois récompensé.
- Paragraphe 175 film documentaire de Rob Epstein et Jeffrey Friedman (Allemagne ; Royaume-Uni ; États-Unis) qui traite des persécutions subies par les homosexuels sous le régime nazi ; il a reçu une récompense.
- Personne n'est parfait(e) (Flawless) de Joel Schumacher (États-Unis) ; comédie qui traite de la transidentité et du travestissement masculin en confrontant une drag queen à un « vrai mâle »[191]
- Recto/Verso de Jean-Marc Longval (France) ; comédie qui traite de l’usurpation d'orientation sexuelle d'hommes hétérosexuels à des fins de carrière[192]
- Tabou (Gohatto) de Nagisa Ōshima (Japon) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine dans le contexte militaire des samouraïs et du tabou de l’homosexualité dans ce milieu ; il a été présenté en compétition à Cannes.
- Le Talentueux Mr Ripley, ou L'Énigmatique M. Ripley au Québec (The Talented Mr Ripley) de Anthony Minghella (États-Unis) ; thriller qui traite de homosexualité masculine à partir d'une usurpation d'identité qui conduira le personnage dans une spirale criminelle ; il a reçu de nombreuses distinctions, dont des nominations aux Oscars, à la Berlinale ou encore aux Golden Globes.
- Tout sur ma mère (Todo sobre mia madre) de Pedro Almodóvar (Espagne France) ; drame qui traite de l’homosexualité féminine et de la transidentité ainsi que de la prostitution trans et du VIH/sida ; il a reçu plusieurs récompenses, dont à Cannes ainsi qu'un César et un Oscar.
- But I'm a Cheerleader de Jamie Babbit (États-Unis) ; comédie qui traite de l’homosexualité féminine à l'adolescence de la découverte de son homosexualité dans le cadre des thérapies de conversion ; il a reçu quelques distinctions.
Années 2000
- 2000 :
- Billy Elliot de Stephen Daldry (Royaume-Uni) comédie dramatique qui aborde les stéréotypes de genre et d'orientation de genre à l'enfance et à l'adolescence[193] ; il reçoit plusieurs distinctions ; il a fait l'objet d'un livre et sa notoriété se poursuit.
- Ce que je sais d'elle... d'un simple regard (Tout ce qu'on peut apprendre d'une femme au premier regard au Québec) (Things you can tell… just by looking at her) de Rodrigo García avec Calista Flockhart, Cameron Diaz, Glenn Close ; comédie dramatique qui traite de l’homosexualité féminine[194].
- Drôle de Félix de Olivier Ducastel et Jacques Martineau (France) ; comédie dramatique qui traite de l’homosexualité masculine et du VIH/sida au travers d'un récit initiatique ; il a reçu entre autres un Teddy Award.
- Gouttes d'eau sur pierres brûlantes (Water Drops on Burning Rocks) de François Ozon avec Bernard Giraudeau, Malik Zidi et Ludivine Sagnier ; à partir d'une œuvre de Rainer Werner Fassbinder ; film dramatique, musical et à huis clos qui traite de l’emprise et de la séduction d'un homme sur un jeune homme, l'ex-petite amie de ce dernier, et sur un homme devenu transgenre par amour pour lui[195] ; il a reçu plusieurs distinctions, dont un Teddy Award et une nomination aux Césars.
- Km. 0 (es) de Yolanda García Serrano (es) et Juan Luis Iborra (es) (Espagne) ; comédie[196] qui traite ou aborde les thèmes lGBTI+[réf. souhaitée][197].
- La Vierge des tueurs (La virgen de los sicarios) de Barbet Schroeder (Espagne France Colombie) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine dans le cadre de relations pédérastiques avec des adolescents délinquants et prostitués[198].
- Leçons de ténèbres moyen métrage de Vincent Dieutre (France ; Belgique[199]) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine ainsi que du VIH/sida et de la drogue[200].
- Les Blessures assassines de Jean-Pierre Denis (France) ; drame basé sur des faits réels qui traite de l'homosexualité féminine incestueuse entre deux sœurs qui commettront un meurtre[201] ; il a reçu de nombreuses distinctions, dont un César ;
- O Fantasma de João Pedro Rodrigues (Portugal) ; traite de l'homosexualité masculine en suivant un personnage dans sa quête de partenaires sexuels avec entre autres des scènes érotiques, dont BDSM ; il a reçu plusieurs récompenses.
- Presque rien (Come Undone) de Sébastien Lifshitz avec Jérémie Elkaïm et Stéphane Rideau (France Belgique) ; traite de l'homosexualité masculine à l'adolescence autour de la découverte et de l’acceptation de son homosexualité ; la photo d'affiche a été réalisée par Pierre et Gilles ;
- Que faisaient les femmes pendant que l'homme marchait sur la Lune ? de Chris Vander Stappen (Belgique, France, Canada, Suisse) comédie dramatique qui traite de l’homosexualité féminine et de son coming out ; il a reçu une récompense.
- Satreelex, the Iron Ladies (สตรีเหล็ก ou Satree lek) de Yongyoot Thongkongtoon (en) (Thaïlande) ; comédie sportive qui traite à partir d'une histoire vraie d'homosexualité, de transidentité et de travestissement dans le sport et des discriminations ; il a connu un grand succès en Thaïlande et a reçu de nombreuses distinctions[réf. souhaitée].
- Sex Revelations (If These Walls Could Talk 2, Si les murs racontaient 2 au Canada) de Jane Anderson, Martha Coolidge et Anne Heche ; comédie dramatique qui traite de l’homosexualité féminine sur trois époques, du placard des années 1960 à la « lesboparentalité » des années 1990 présenté sous un jour positif et réaliste.
- Le Club des cœurs brisés (The Broken Hearts Club: A Romantic Comedy) de Greg Berlanti (États-Unis) ; comédie romantique qui traite de l’homosexualité masculine par le récit d'une communauté d'amis ;
- The Journey of Jared Price (en) de Dustin Lance Black (États-Unis)[202] ; traite ou aborde les thèmes LGBTI+[203].
- Un couple presque parfait (The next best thing) de John Schlesinger (États-Unis) ; comédie dramatique qui traite de l'homosexualité et de la bisexualité masculine ainsi que l'homoparentalité ; il a reçu quelques distinctions.
- Vies brûlées (Plata quemada) de Marcelo Piñeyro ; traite de l'homosexualité masculine en suivant le parcours violent d'un couple de délinquants ; il a été distingué.
- 2001 :
- L'Auberge espagnole de Cédric Klapisch (France Espagne) ; comédie dramatique qui traite de l'homosexualité féminine et masculine, pour ce dernier par une usurpation d'orientation ; il a été un succès commercial et a reçu de nombreuses distinctions.
- Avant la nuit (Before Night Falls) de Julian Schnabel (États-Unis) ; biographie, drame qui traite de l'homosexualité masculine d'une personnalité sous la répression du régime castriste qui en subit les discriminations et meurt en exil en se suicidant, atteinte du VIH/sida ; il a reçu de nombreuses distinctions, dont à Venise.
- Barnie et ses petites contrariétés de Bruno Chiche, comédie où le personnage bisexuel incarné par Fabrice Luchini mène une triple vie avec sa femme, sa maîtresse et son amant.
- Circuit (en) (Party boys) de Dirk Shafer (en) (États-Unis) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine et du outing dans la police ; des violences envers les personnes LGBTI+ ; de l’acceptation de son homosexualité et le monde de la fête LGBTI+ et de personnes LGBTI+ ayant une fin tragique[204],[205].
- Endgame (Cercle vicieux) de Gary Wicks (France)[206] ; traite ou aborde les thèmes lGBTI+.[réf. souhaitée]
- Frogz de Guillaume Tunzini (France) ; comédie qui traite de l'homosexualité masculine et du travestissement au service de l’intrigue dans le cadre d'un mariage hétérosexuel imposé à une personne LGBTI+[207],[208].
- Hedwig and the Angry Inch (ou Québec : Hedwig) de John Cameron Mitchell (États-Unis) ; traite de la transidentité féminine, de l’homosexualité masculine et du mariage homosexuel qui conduit à une transition ainsi que de l’amour impossible ou encore de viol pédophile gay incestueux[209] ; il a reçu de nombreuses distinctions, dont à la Berlinale et Sundance ; il connaît une postérité liée à la comédie musicale à laquelle il est tiré ;
- Histoire d'hommes à Pékin (Lán Yǔ) de Stanley Kwan ; drame, romance qui traite de l'homosexualité masculine et de l'acceptation de son homosexualité à partir de la prostitution homosexuelle masculine dans le contexte de la chine ; il a reçu une récompense ;
- Hush! de Ryōsuke Hashiguchi (Japon) ; comédie dramatique qui traite de l'homosexualité masculine et de l’homoparentalité ; il a reçu plusieurs récompenses.
- Le Placard de Francis Veber ; comédie ; traite de l'homosexualité masculine à partir d'une usurpation ; il a reçu un bon accueil.
- Mulholland Drive de David Lynch ; drame qui traite de l’homosexualité féminine ; il évoque un amour impossible d'un personnage criminel et ayant une fin tragique ; il a reçu de nombreuses distinctions, dont une palme et un César ; son importance est largement reconnue par la critique ;
- Rebelles (Lost and Delirious) de Léa Pool (Canada) ; drame, romance saphique qui traite de l'homosexualité féminine et de l'acceptation de son homosexualité dans le cadre d'un mentionna de jeunes filles ; il a reçu quelques distinctions.
- Tableau de famille (Le fate ignoranti) (His Secret Life) de Ferzan Özpetek (Italie) ; comédie dramatique qui traite de l’homosexualité et de la bisexualité masculine et de la vie dissimulée et de l’acception de l'homosexualité d'un proche ainsi que du VIH/sida ; il a reçu une distinction.
- Danny in the sky de Denis Langlois (Canada : Québec) ; traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- 2002 :
- Breaking the Cycle (cs) (Internet Obsession) de Dominick Brascia (États-Unis)[210] traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- Chouchou de Merzak Allouache (France) ; comédie qui traite du travestissement trans à partir d'un récit d'intégration d'une personne sans papier ; il aborde les thèmes de la tolérance et des discriminations envers les personnes LGBTQ ; et le thème du mariage[211],[212], En France il a connu un bon succès en salle et a inspiré d'autres humoristes.
- Huit Femmes de François Ozon (France et Italie) ; comédie dramatique musicale qui aborde l'homosexualité féminine ; Il reçut de nombreuses distinctions, dont un Ours d'argent.
- Les Invasions barbares de Denys Arcand (Canada, France) ; comédie dramatique qui traite de l’homosexualité masculine ; il a reçu plusieurs distinctions dont à Cannes, aux Oscars et aux Césars.
- Let's Love Hong Kong (Ho yuk) de Yau Ching (en)[213] (Hong Kong) ; traite ou aborde les thèmes LGBTI+.[réf. souhaitée]
- L.I.E. Long Island Expressway de Michael Cuesta (États-Unis) ; traite de l'homosexualité masculine sous l'angle recherche sexuelle, de la prédation pédéraste et de la prostitution.
- Loin du paradis (Far from Heaven) de Todd Haynes (États-Unis) ; mélodrame, film romantique qui traite de l'homosexualité masculine de la répression sociale de l’homosexualité et de son entourage dans l’Amérique des années 1950 qui la considère comme une pathologie ; il aborde le sujet du point de vue de l’épouse d'un mari homosexuel ; il a été largement récompensé.
- Luster de Everett Lewis (États-Unis) ; drame qui traite ou aborde des thèmes LGBT+[réf. souhaitée]
- Ma mère préfère les femmes (surtout les jeunes...) (A mi madre le gustan las mujeres) (My Mother Likes Women) de Daniela Fejerman et Inés París (es) (Espagne) ; comédie qui traite de l'homosexualité féminine et du coming out d'une femme à ses enfants ainsi que du mariage hétérosexuel d'un personnage homosexuel[214],[215]
- Leaving Metropolis (en) de Brad Fraser (en) (Québec) qui traite ou aborde les thème de la transidentité et du VIH-SIDA[réf. souhaitée][216].
- The Hours ou Les Heures au Québec, de Stephen Daldry ; drame qui traite du lesbianisme et du VIH-SIDA[réf. souhaitée]. Il a reçu de nombreuses distinctions.
- Yossi et Jagger (יוסי וג'אגר) de Eytan Fox (Israël) ; traite de l’homosexualité masculine dans l’armée israélienne ; de l’homosexualité qui y est tue ; le récit s’achevant par une fin tragique ; il a fait l’objet d'une suite : Yossi.
- The Trip (en) de Miles Swain (États-Unis)[217] ; traite de l'homosexualité masculine et des stéréotypes et discriminations envers les LGBTI+ en raison d'idéologies ainsi que de personnages cachant et niant leur homosexualité[218].
- 2003 :
- Alexandre (Alexander) d'Oliver Stone ; biographie, histoire, péplum, aventure qui traite de la bisexualité d'un personnage historique ; Il a reçu de nombreuses distinctions.
- D.E.B.S. d'Angela Robinson court métrage (États-Unis) ; comédie parodique, action qui traite de l’homosexualité féminine dans l'armée[réf. souhaitée] ; il a reçu de nombreuses distinctions.
- Fighting Beauty (ou Beautiful Boxer) d'Ekachai Uekrongtham (Thaïlande) ; action, drame basé une histoire vraie qui traite de la transidentité féminine et de sa transition en venant du milieu sport ; il a reçu plusieurs récompenses.
- Goldfish Memory d'Elizabeth Gill (Irlande) ; traite de l'homosexualité féminine[réf. souhaitée] ;
- La Tentation d'Aaron (Latter Days) de C. Jay Cox (États-Unis) ; comédie romantique qui traite de l'homosexualité masculine et de la religion mormone, de l’acceptation de son homosexualité, des discriminations et du rejet en raison de son homosexualité, et des thérapies de conversion ; il a été primé aux États-Unis.
- Ma vraie vie à Rouen de Jacques Martineau et Olivier Ducastel (France) ; comédie dramatique qui traite de l’homosexualité masculine à l'adolescence par la découverte de son homosexualité
- Mambo Italiano de Émile Gaudreault (Québec) ; comédie qui traite de l’homosexualité et de la bisexualité masculine par contrainte sociale, de sa découverte, des préjugés et stéréotypes culturels envers l'homosexualité et du coming out et d'homosexuel dans le placard[réf. souhaitée][219] ;
- Tarik el hob de Rémi Lange (France) ; drame qui traite de homosexualité et de la bisexualité masculine de la découverte et de l’acceptation de son homosexualité dans les milieux des jeunes d'origine maghrébine[220].
- Sans nouvelles de Dieu (Sin noticias de Dios) d'Agustín Díaz Yanes (Espagne ; France ; Italie ; Mexique) ; traite de l'attirance homosexuelle féminine à la suite d'une inversion d’identités de genre[221].
- Échappée Belles (en) (Saved by the Belles) de Ziad Touma (en) (Québec) ; comédie qui traite de la transidentité féminine en tant que personnage guide d'une quête d'identité[222].
- Girls will be Girls (en) de Richard Day (en) (États-Unis) ; comédie[223] qui traite ou aborde les thèmes lGBTI+[réf. souhaitée].
- La Fenêtre d'en face (La finestra di Fronte) de Ferzan Özpetek (Italie) ; traite de l’homosexualité masculine pendant la Seconde Guerre mondiale[224] ; il a fait l'objet de quelques distinctions.
- 2004 :
- Connie et Carla (Connie and Carla) de Michael Lembeck (États-Unis) ; comédie sentimentale, film musical qui traite du travestissement de femme en drag queen pour le besoin de l'intrigue.
- Dorian Blues (en) de Tennyson Bardwell (en)
- Eating Out de Q. Allan Brocka (États-Unis) ; comédie qui traite de l'homosexualité masculine et de la découverte de sa propre homosexualité[réf. souhaitée][225] ; il a connu 4 autres suites et plusieurs distinctions.
- Garçon stupide de Lionel Baier (France Suisse) ; traite de l’homosexualité masculine au travers du passage à l'âge adulte d'un jeune homme.
- The Graffiti Artist de James Bolton
- Ice Men (en) de Thom Best
- Le Clan de Gaël Morel (France) ; cinéma social et mélodrame qui traite de l’homosexualité masculine dans le cadre de la découverte de son homosexualité dans le cadre de la petite délinquance[réf. souhaitée]Le Clan sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française) ;
- L’Été de mes 17 ans de Yin-jung Chen (Taïwan) ; traite de l'homosexualité masculine autour du thème de la recherche de l'amour.
- Mango Kiss de Sascha Rice (États-Unis) ; comédie romantique qui traite de l’homosexualité féminine.
- Männer wie wir de Sherry Hormann
- La Mauvaise Éducation (La mala educación) de Pedro Almodóvar (Espagne) ; traite de l'homosexualité et du travestissement masculin et de la pédophilie homosexuelle ; il suit le parcours des personnages de l’enfance à l'âge adulte[226] ; il a reçu plusieurs distinctions.
- Monster de Patty Jenkins (États-Unis) ; thriller qui traite de l'homosexualité et de la bisexualité féminine à partir d'un fait réel dans le cadre criminel et des tentatives pour faire évoluer sa condition liée à la prostitution dont l'issue sera tragique ; il a reçu plusieurs récompenses, dont un Golden Globe et un Ours d'argent.
- Mysterious Skin de Gregg Araki (États-Unis Pays-Bas) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine au travers de la construction de la sexualité de personnages ayant subi des abus sexuels dans leur enfance ; il a reçu plusieurs récompenses.
- She Hate Me de Spike Lee (États-Unis) ; comédie dramatique qui traite de l'homosexualité féminine et de l’homoparentalité[227]; il a été plusieurs fois nominé.
- Show Me de Cassandra Nicolaou (Canada)[228] ; traite ou aborde les thèmes LGBTI+.[réf. souhaitée]
- Summer Storm (ou La Tempête d'été au Québec) (Sommersturm) de Marco Kreuzpaintner (de) Allemagne ; drame romantique qui traite de l'homosexualité masculine à l'adolescence et dans le sport, de la découverte de son homosexualité.
- The Raspberry Reich de Bruce LaBruce ; traite de l’homosexualité masculine[réf. souhaitée] avec des scènes pornographiques, mais est davantage une satire de l'activisme d'extrême gauche et « queer ».
- Tropical Malady de Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande) ; drame, fantastique, romance qui traite de l'homosexualité masculine ; il a reçu plusieurs récompenses dont celle du prix du jury au Festival de Cannes 2004 ;
- Tu marcheras sur l'eau (Walk on Water, en hébreu ללכת על המים), d'Eytan Fox ; film dramatique, thriller qui traite de la mémoire nationale allemande au travers d'un jeune homme homosexuel.
- Un soupçon de rose (Touch of Pink) d'Ian Iqbal Rashid (en) (Royaume-Uni ; Canada) ; traite de l’homosexualité masculine, dissimulée à sa famille dans le cadre d'une famille musulmane, et du coming out.
- Wilby Wonderful de Daniel MacIvor (en) (Canada) ; comédie dramatique qui aborde le thème de l’homosexualité masculine.[réf. souhaitée]
- Wild Side de Sébastien Lifshitz ; traite de la transidentité homme vers femme et de la prostitution de personnage LGBT au travers d'un trio relationnel ; il a reçu un Teddy Award.
- 2005 :
- Adam and Steve de Craig Chester
- Almost Normal (en) de Marc Moody
- Amnésie, l'énigme James Brighton (Amnesia - The James Brighton Enigma) de Denis Langlois ; drame qui traite de l'homosexualité masculine comme identité résiduelle d'une amnésie ; il traite de la religion et de l’homosexualité[réf. souhaitée] ; il a été distingué.
- Backstage d’Emmanuelle Bercot avec Emmanuelle Seigner et Isild Le Besco (France) ; traite de l’homosexualité féminine[réf. souhaitée][229] ; il a été distingué à plusieurs reprises.
- Breakfast on Pluto de Neil Jordan (Irlande, Royaume-Uni) ; drame qui traite de la transidentité féminine et du travestissement ; il a été nominé à deux reprises.
- C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc Vallée ; comédie dramatique qui traite de la découverte et de l’acceptation de son homosexualité masculine entre l'enfance et jeune homme dans une famille marquée par la religion ; il a rencontré un très grand succès d'audience, tant au Canada qu'à l'étranger ; il a reçu plusieurs distinctions.
- Crustacés et Coquillages de Jacques Martineau et Olivier Ducastel, avec Valeria Bruni Tedeschi, Gilbert Melki et Jean-Marc Barr ; comédie, vaudeville qui traite de l'homosexualité et de la bisexualité[réf. souhaitée] masculine.
- Cursed de Wes Craven avec Christina Ricci, Jesse Eisenberg et Milo Ventimiglia (États-Unis Allemagne) ; horreur qui traite de l’homosexualité masculine dans le cadre d'un film de loup-garou.
- Dogme 41: Lonely Child de Pascal Robitaille
- Good Boys (he) (titre original israélien : Yeladim Tovim) de Yair Hochner (Israël)
- Hard Pill de John Baumgartner
- Imagine Me and You d'Ol Parker (Royaume-Uni ; États-Unis ; Allemagne) ; comédie dramatique, romance qui traite de l'homosexualité féminine par la découverte de l'amour homosexuelle ;
- Je t'aime, toi (Я Люблю Тебя) d’Olga Stolpovskaja et Dmitry Troitsk (Russie) ; comédie qui traite de l’homosexualité et de la bisexualité masculine, du coming-out et de la découverte et l'acceptation de son homosexualité ; il aborde également le thème de la transidentité et de la transition ainsi que des préjugés et des discriminations culturelles envers les LGBTI+ en Russie et aussi de l'homoparentalité[230] ; C'est aussi le premier film russe à traiter ouvertement de l'homosexualité.[réf. souhaitée]
- Les Poupées russes de Cédric Klapisch[réf. souhaitée] ; comédie dramatique qui a connu un bon succès du public et de la part des critiques.
- Quand je serai star de Patrick Mimouni (France) ; fiction qui traite de l’homosexualité masculine et du VIH/sida par un récit d’émancipation[231] ; il a reçu un prix.
- Le Roi et le Clown (왕의 남자) de Lee Joon-ik (Corée du Sud) ; drame historique qui traite de l'homosexualité masculine à partir de personnage historique[232],[233] ;
- Le Secret de Brokeback Mountain (Brokeback Mountain) d’Ang Lee ; drame qui traite de l'amour entre deux hommes dans l’Amérique rural des années 1960 à 1980. il est l'un des plus gros succès pour un film traitant de l'homosexualité ; il a reçu de très nombreuses récompenses, dont un Lion d'or.
- Le Temps qui reste de François Ozon (France) ; film dramatique qui traite de l’homosexualité masculine par un personnage confronté à sa mort à venir ;
- Ma saison super 8 d'Alessandro Avellis (France) comédie, drame qui traite de l’homosexualité masculine et de la lutte pour les droits homosexuel et féministe du début des années 1970.
- My Summer of Love de Paweł Pawlikowski avec Emily Blunt et Natalie Press (Royaume-Uni) : comédie dramatique, romance lesbienne qui traite de l'homosexualité féminine à l'adolescence et de la découverte de son homosexualité.
- Transamerica de Duncan Tucker (en) ; comédie dramatique qui traite d'un parcours initiatique autour de la transition d'une femme ainsi que de la prostitution, de la pornographie homosexuelle masculine, et de viol homosexuel sur un mineur[234] ; il a reçu de nombreuses distinctions, dont à Cannes comme à Berlin.
- Truman Capote (Capote) de Bennett Miller (Canada États-Unis) ; drame qui traite de l'homosexualité masculine à partir de la biographie d'une personnalité[235] ; il a reçu plusieurs distinctions, dont un Golden Globe et Oscar.
- Un año sin amor d'Anahí Berneri ; traite de l'homosexualité masculine et de la recherche de l’amour, du VIH/sida, des milieux sadomasochiste[236] ; il a reçu un Teddy Award.
- 20 centimètres (20 centímetros) de Ramón Salazar (es) (Espagne) ; traite de la transidentité de femme tans et de sa transition dans le contexte de la prostitution de personne trans ainsi que de la pansexualité ; il a reçu deux récompenses.
- 2006 :
- Boy Culture de Q. Allan Brocka (États-Unis) ; romance qui traite de l’homosexualité masculine ; il aborde la prostitution masculine la recherche de l’amour et le coming out ; il a reçu quelques distinctions.
- Chronique d’un scandale (Notes on a Scandal) de Richard Eyre (Royaume-Uni) ; drame qui traite de l’amitié féminine au travers de la recherche de l’amour dans une relation de chantage[237],[238] ;
- Comme des voleurs (à l'est) de Lionel Baier
- 2h37 (2:37 ou Two Thirty 7) de Murali K. Thalluri (Australie) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine à l'adolescence et de l'acceptation de son homosexualité ; il a été présenté à Cannes et il a reçu d'autres distinctions.
- Eating Out 2: Sloppy Seconds de Phillip J. Bartell (en) (États-Unis) ; comédie qui traite de l'homosexualité masculine.
- El cielo dividido (es) de Julián Hernández
- Le Héros de la famille de Thierry Klifa (France ; Italie) ; traite ou aborde les thèmes LGBTI+.[réf. souhaitée]
- Les Anges exterminateurs de Jean-Claude Brisseau (France) ; drame érotico-saphique qui traite de l'homosexualité et de la bisexualité féminine basé sur une histoire vraie.
- Les Filles du botaniste (植物园; The Chinese Botanist's Daughters) de Dai Sijie (Canada, France); drame, romance qui traite de l’homosexualité féminine comme amour dissimulé et subissant un mariage hétérosexuel par pression sociale ;
- L’Homme de sa vie de Zabou Breitman ; drame qui traite de la découverte par un homme de sa part d'homosexualité et de l’amour par confronté à un homme homosexuel.
- L’Immeuble Yacoubian de Marwan Hamed (Égypte) ; drame qui aborde le thème de l’homosexualité et de la bisexualité masculine dans des relations tragiques dans le l'évolution politique de la société égyptienne de ces cinquante dernières années[239],[240] ;
- Loving Annabelle de Katherine Brooks ; drame, romance lesbienne qui traite d'un amour lesbien maître-élève dont la professeure est bisexuelle.
- Mala Noche (Bad Night) de Gus Van Sant (réalisé en 1985) ; premier long métrage du réalisateur ; drame qui traite de l’homosexualité masculine et de désir marchandé d'un jeune écrivain avec de jeunes clandestins mexicains à défaut d'obtenir la réciprocité du désir ; il a été sélectionné à Cannes avant sa distribution en Europe.
- Ne le dis à personne de Guillaume Canet (France) ; thriller qui traite ou aborde des thèmes LGBTI+[réf. souhaitée] ;
- No Regret (Huhwihaji anha ; 후회하지 않아) de Lee Song-hee-il (Corée du Sud) ; drame qui traite de l'homosexualité masculine et de la prostitution homosexuelle masculine ; il a reçu plusieurs distinctions.
- Oublier Cheyenne de Valérie Minetto ; comédie dramatique, romance qui traite de l’homosexualité féminine ;
- Poltergay d'Éric Lavaine ; traite de l’homosexualité masculine à partir d'une parodie la vie festive gay.
- La Révolution du désir (ancien titre : Phare, fard, FHAR !) film documentaire d'Alessandro Avellis (France) qui explore la nébuleuse qui a donné vie aux mouvements de libération sexuelle en France (le FHAR, le MLF, etc.).
- Rent de Chris Columbus (États-Unis) ; film musical qui traite de l’homosexualité et du VIH-SIDA[réf. souhaitée].
- Ronde de nuit (Ronda nocturna) d'Edgardo Cozarinsky ; drame qui traite de l’homosexualité masculine et de la prostitution masculine à travers le parcours d'une nuit d'un jeune homme à Buenos Aires[241] ; Prix de l'avenir des Journées Cinématographiques Internationales de Paris.
- Shortbus de John Cameron Mitchell ; traite de la recherche d'épanouissement sexuel à partir de homme homosexuel, de femme homosexuelle et bisexuelle et de travesti, il met en scène plusieurs relations en trio amoureux et sexuels entre autres dans le cadre de fêtes et d'orgies sexuelles hebdomadaires. La plupart des scènes sexuelles du film ne sont pas simulées.
- Scandaleusement célèbre (Infamous) de Douglas McGrath (États-Unis) ; drame qui traite d'homosexualité masculine à partir de la biographie d'un des personnages ;
- Sexus Dei de Philippe Vallois
- Statross le Magnifique court métrage de Rémi Lange (France) ; qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+.[réf. souhaitée]
- The Conrad Boys de Justin Lo (États-Unis) ; comédie dramatique qui traite de l'homosexualité masculine ;
- The History Boys (History Boys) ou (Wild Generation) de Nicholas Hytner (Royaume-Uni) ; comédie dramatique qui traite de l’homosexualité masculine et la découverte de son homosexualité dans le cadre de collège anglais et de relation impossible et tragique
- V pour Vendetta (V for Vendetta) de James McTeigue (États-Unis) ; anticipation, thriller, science-fiction qui traite des discriminations envers les minorités, dont les personnes LGBT avec un personnage secondaire homosexuel masculin et un autre féminin ; il a reçu un bon accueil du public et de la critique ; il a reçu de très nombreuses distinctions.
- 2007 :
- 2 minutes later de Robert Gaston (États-Unis)
- Ai no Kotodama (en) de Satoshi Kaneda (ja)
- Another Gay Movie de Todd Stephens ; comédie qui traite de l'homosexualité masculine et féminine dans le style du film américain de récit initiatique de la perte de la virginité qu'il parodie.
- L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford (The Assassination of Jesse James by the Coward Robert Ford) de Andrew Dominik (États-Unis) western qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée] ; il a reçu quelques distinctions.
- Au-delà de la haine de Olivier Meyrou ; film documentaire sorti en salle qui traite d'un crime homophobe et propose un essai de compression du geste des auteurs ; il a reçu un Teddy Award.
- Breakfast with Scot de Laurie Lynd (en).
- The Bubble (en hébreu הבועה ou Ha-Buah d’Eytan Fox (Israël) ; film dramatique qui traite de l’homosexualité masculine dans le contexte d'un amour impossible[réf. souhaitée] entre Israélien et palestinien ainsi que le rejet de l’homosexualité en raison de la culture et de la religion ; il a reçu plusieurs distinctions.
- Les Chansons d'amour de Christophe Honoré ; film musical qui traite d'un trio amoureux (deux femmes et un homme) qui à la suite d'un évènement tragique se recomposera en couple d'hommes avec l'arrivée d'un jeune homme ; il a reçu un très accueil des critiques et du public et a reçu plusieurs distinctions.
- Boystown (es) (Chuecatown) de Juan Flahn (es).
- Cthulhu de Dan Gildark (États-Unis) ; fantastique, thriller, horreur qui traite de l'homosexualité masculine[242] ;
- Cut Sleeve Boys de Ray Yeung (Hong Kong, Royaume-Uni) ; traite de l'homosexualité masculine à partir de personnage chinois immigré en Angleterre et confrontés à la fin de leur jeunesse ; il aborde aussi le thème du travestissement[243].
- Dancing Queens (Razzle Dazzle / A Journey Into Dance) de Darren Ashton.
- De l’autre côté (Auf der anderen Seite - Yaşamın Kıyısında) de Fatih Akın (Allemagne) ; drame qui traite de l’homosexualité féminine entre plusieurs communautés ; il a reçu plusieurs distinctions dont à Cannes.
- Djihad, au nom de l'amour (en) (A Jihad for Love) de Parvez Sharma (en).
- Eternal Summer de Leste Chen (en) (Taïwan).
- L’Éveil de Maximo Oliveros (Ang Pagdadalaga ni Maximo Oliveros) de Auraeus Solito ; traite de l’affection qu'un jeune garçon peut avoir à l'égard d'un homme adulte bienveillant sans que celui-ci n'abuse de son autorité[réf. souhaitée][244] ; il a été distingué à plusieurs reprises, dont plusieurs fois récompensé à Berlin.
- Itsuka No Kimi E (ja) de Kei Horie
- J'aimerais j'aimerais moyen-métrage de Jann Halexander (France) ; traite de l’homosexualité masculine, de l'homophobie et de l'homosexualité dissimulée en mettant en scène d'autres minorités.[réf. souhaitée]
- King Size de Patrick Maurin
- La León de Santiago Otheguy ; traite de l'homosexualité masculine dans les zones isolées des rives du Paraná ; récompensé entre autres par un Teddy Award.
- The Love of Siam (Rak haeng Siam) de Chukiat Sakveerakul (th) (Thaïlande) ; romance qui traite ou aborde des thèmes LGBTI+[réf. souhaitée].
- Love sick (en) (Legaturi Bolnavicioase) de Tudor Giurgiu avec Maria Popistașu et Ioana Barbu
- Naissance des pieuvres de Céline Sciamma (France) ; drame qui traite de l'homosexualité féminine à l'adolescence par la découverte de sa sexualité[245] ; il a reçu plusieurs distinctions dont plusieurs nominations aux César.
- Fashion Victims (de) (Reine Geschmacksache) de Ingo Rasper (de).
- Rock Haven (en) de David Lewis
- Saturno contro de Ferzan Özpetek (Italie) ; traite de l’homosexualité masculine ; il aborde le thème de la mort.
- Save Me de Robert Cary (États-Unis) ; traite de l’homosexualité masculine et de la religion ; des thérapies de conversion
- Shelter de Jonah Markowitz (États-Unis) ; comédie dramatique qui traite de l'homosexualité masculine et de la découverte de son homosexualité ; il a reçu plusieurs distinctions.
Surveillance de Paul Oremland ; thriller qui traite de l'homosexualité masculine et d'une affaire d'État.- Tick Tock Lullaby de Lisa Gornick (Royaume-Uni) ; drame qui traite ou aborde le thème de l’homosexualité féminine[réf. souhaitée]
- The World Unseen de Shamim Sarif (Royaume-Uni) ; comédie dramatique, romance lesbienne qui traite de la naissance d'une relation entre deux femmes qui ne pouvaient se rencontrer dans le contexte de l'Apartheid[246].
- Les Témoins de André Téchiné ; film dramatique qui traite de l’homosexualité et de la bisexualité masculine et de l’épidémie VIH/sida ; il a reçu quelques distinctions.
- Quand Chuck rencontre Larry (au Québec : Je vous déclare Chuck et Larry) (I now Pronouce You Chuck and Larry) de Dennis Dugan (États-Unis) ; comédie romantique qui traite de l’homosexualité masculine et du mariage gay par l'usurpation d’orientation sexuelle ;
- Whirlwind de Richard LeMay.
- 2008 :
- Another Gay Movie 2 (Another Gay Sequel : Gays Gone Wild) de Todd Stephens ; comédie qui traite de l’homosexualité masculine dans le cadre du Spring Break.
- Antarctica, de Yair Hochner (Israël) ; drame initiatique qui traite de l'homosexualité masculine par des relations croisées entre plusieurs personnages à Tel Aviv[247],[248].
- Ciao (en) de Yen Tan (en) (États-Unis)
- Comme les autres de Vincent Garenq (France) ; comédie qui traite de l'homosexualité masculine, de l'homoparentalité et de la GPA.
- Dog Tags (en) de Damion Dietz (en).
- Dostana de Tarun Mansukhani (Inde) ; comédie qui aborde l'homosexualité masculine comme dissimulation de l'hétérosexualité ; le film a fait polémique dans le contexte indien de la pénalisation de l'homosexualité
- Dream Boy de James Bolton (États-Unis) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine à l'adolescence, de la découverte de son homosexualité ainsi que de l'homophobie dans le contexte de l’Amérique des années 1970[249].
- Élève libre de Joachim Lafosse (France - Belgique) ; film dramatique qui traite de l’homosexualité et de la bisexualité masculine à propos de l'initiation sexuelle d'un adolescent manipulé par des adultes[250] ; il a reçu plusieurs distinctions.
- Taiikukan Baby (en) de Yoshihiro Fukagawa (en) (Japon)
- Harvey Milk (Milk) de Gus Van Sant (États-Unis) ; biographie de Harvey Milk, premier homme politique américain ouvertement homosexuel et qui fut assassiné ; il a reçu de nombreuses distinctions et a subi de la censure aux Samoa.
- I Can't Think Straight de Shamim Sarif (Inde ; Royaume-Uni) ; romance sentimentale qui traite de l’homosexualité féminine à l'intersection de plusieurs cultures qui n'acceptent pas l’homosexualité ;
- Embrassez le marié ! (Kiss The Bride) de C. Jay Cox (États-Unis) ; comédie qui traite de l'homosexualité masculine à partir d'une histoire vécue à l'adolescence.
- Kizumomo (en) de Toru Yamamoto (Japon)
- Leonera de Pablo Trapero (Argentine) ; aborde l’homosexualité masculine avec une issue tragique[251].
- Little Ashes de Paul Morrison (Royaume-Uni); traite de la relation entre Salvador Dalí et Federico García Lorca.
- Nés en 68 de Olivier Ducastel et Jacques Martineau (France) ; traite de la bisexualité et de l'homosexualité masculine à partir de la libération sexuelle de 1968 puis des années sida.
- No end de Roberto Cuzzillo (Italie)
- Noah's Arc: Jumping the Broom (en) de Patrik-Ian Polk (en) (Canada), (États-Unis)
- Otto; or Up with Dead People de Bruce LaBruce (Canada, Allemagne) ; drame qui traite du thème LGBT en lien avec le genre horreur et pornographique[réf. souhaitée]
- Les Joies de la famille (Patrik 1,5) (Patrik, Age 1.5) d’Ella Lemhagen (Suède) ; comédie dramatique qui traite de l’homosexualité masculine et de l’homoparentalité et de l'homophobie[252] ; il a reçu quelques récompenses ; il a reçu une critique sévère.
- Plan B de Marco Berger (Argentine) ; comédie dramatique qui traite de la bisexualité masculine avec la rencontre de deux hommes et de la découverte de leur homosexualité.
- Rabioso sol, rabioso cielo de Julián Hernández (Mexique) ; traite de l’homosexualité masculine[réf. souhaitée] ; il a reçu un Teddy Award.
- Rose et Nina de Stéphanie Murat
- Sagan de Diane Kurys (France) ; film et téléfilm biographique qui aborde le thème de l'homosexualité et de la bisexualité féminine[253],[254] ; le téléfilm a reçu une récompense.
- Sappho (Сафо. Кохання без меж) de Robert Crombie (uk) (Ukraine) ; drame, romance saphique qui traite de l'homosexualité et de la bisexualité féminine[réf. souhaitée].
- Vicky Cristina Barcelona de Woody Allen (États-Unis, Espagne) ; comédie dramatique, romance qui traite de l’homosexualité et de la bisexualité féminine dans le cadre d'un ménage à trois[255] ; il a reçu une très bonne réception et de nombreuses récompenses.
- Watercolors de David Oliveras (en) (États-Unis) ; drame, romance qui traite de l'homosexualité masculine au travers d'un parcours de vie et de l’acceptation de son homosexualité à l'adolescence[réf. souhaitée] ; il a reçu plusieurs récompenses.
- Were the World Mine de Tom Gustafson (États-Unis) ; film musical qui traite de l’homosexualité masculine à l'adolescence et des discriminations liées à l'homosexualité et de la découverte de son homosexualité[256] ; il a reçu de nombreuses récompenses.
- 2009 :
- Ander (es) de Roberto Castón (es) (Espagne)
- An Englishman in New York de Richard Laxton (Royaume-Uni) ; drame, biographie qui traite de l'homosexualité masculine[257] ; il a été récompensé par un Ours d'or.
- Bandaged de Maria Beatty (États-Unis Allemagne) ; thriller, romance qui traite de l'homosexualité féminine[réf. souhaitée].
- Between Love & Goodbye de Casper Andreas (États-Unis)
- The Big Gay Musical (en) de Casper Andreas et Fred M. Caruso (États-Unis).
- Brüno de Larry Charles (États-Unis) ; comédie qui traite de l’homosexualité masculine ;
- City of Borders (en) de Yun Suh (États-Unis)
- Contracorriente de Javier Fuentes-León (Pérou, Colombie, France ; Allemagne) ; drame qui traite de l'homosexualité masculine et des discriminations liées à l'homosexualité dans une communauté aux traditions religieuses ; il a reçu plusieurs distinctions et a représenté le Pérou aux Oscars.
- Cracks de Jordan Scott (Royaume-Uni, Irlande, France[réf. souhaitée]) ; drame, thriller qui traite de l’homosexualité féminine impossible au sein des relations maître élève d'un pensionnat[258].
- Diverso da chi? (Différent de qui ?) (Italie) de Umberto Carteni (it) ; comédie qui traite de l'homosexualité masculine, de la bisexualité et de relation à trois ainsi que du mariage, de l'homoparentalité[réf. souhaitée] ; il a été distingué.
- Donne-moi la main de Pascal-Alex Vincent (France) ; drame qui traite de l'homosexualité et de la bisexualité masculine à l’adolescence par la découverte de celle-ci au cours d'un parcours initiatique[259].
- Drool (en) de Nancy Kissam (États-Unis)
- Eloïse de Jesús Garay (es) (Espagne) ; drame, romance saphique qu traite de l'homosexualité féminine et de la découverte de son homosexualité d'une personne dans le coma ;
- Ghosted de Monika Treut (Allemagne ; Taïwan) ; drame, romance qui traite de l’homosexualité féminine[réf. souhaitée].
- Good Morning England de Richard Curtis (Royaume-Uni ; France ; Allemagne) ; comédie qui aborde l'homosexualité féminine ; il n'a pas eu une bonne réception en salle à sa sortie.
- Jamais sans toi (Do Começo ao Fim) d’Aluizio Abranches (en) (Brésil) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine et de l’inceste par une relation entre deux demi-frères ;
- J'ai tué ma mère de Xavier Dolan (Québec) ; biographie qui traite de l’homosexualité masculine à l'adolescence et vers le passage à l'âge adulte ; il évoque également l'homophobie[260] ; il reçoit un bon accueil du public dans son pays et reçu de nombreuses distinctions, dont à Cannes.
- Je te mangerais de Sophie Laloy (France) ; drame, romance qui traite d'homosexualité et de bisexualité féminine comme quête d'amour et d'affection possessif.
- Just Friends? court métrage de Kim Jho Kwang-soo (Corée du Sud) ; mélodrame qui traite de l’homosexualité masculine d'un couple en Corée qui cache cette relation à leur famille[réf. souhaitée] ;
- Un Noël très très gay (Make the Yuletide Gay) de Rob Williams (en) (États-Unis) ; comédie romantique qui traite de l’homosexualité masculine avec la dissimulation de son homosexualité à sa famille ;
- L'Homme qui aimait Yngve (Mannen som elsket Yngve ; The Man Who Loved Yngve) de Stian Kristiansen (Norvège) ; comédie dramatique qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée] ;
- Mourir comme un homme (Morrer como um homem) de João Pedro Rodrigues (Portugal) ; mélodrame qui traite de la transidentité d'une femme et du travestissement dans le cadre d'un récit initiatique[réf. souhaitée] autour de l’opération[261] ; il a reçu plusieurs distinctions, dont des nominations au Festival de Cannes 2009.
- Nuits d'ivresse printanière (Chun feng chen zui de ye wande - Spring Fever) de Lou Ye (Chine, (France) ; comédie dramatique qui traite de l’homosexualité masculine ; de la bisexualité et de la transidentité en Chine ; il a été récompensé à Cannes.
- Pornography (en) de David Kittredge (en) (États-Unis)
- Soundless Wind Chime (en) de Hung Wing Kit (en) (Hong Kong, Suisse, Chine)
- Le Roi de l'évasion de Alain Guiraudie (France) ; traite d'homosexualité masculine par sa remise en question ; il a reçu une récompense.
- Tu n'aimeras point (עיניים פקוחות Eyes Wide Open) de Haim Tabakman (de) (Israël) ; traite de l'homosexualité masculine et de la religion juive et de la découverte et de l’acceptation de son homosexualité ainsi que de l'intolérance et du rejet en raison de la culture religieuse ; il a été présenté au Festival de Cannes 2009.
- ZMD: Zombies of Mass Destruction de Kevin Hamedani (États-Unis) ; comédie horrifique qui traite de l’homosexualité masculine dans un film d'horreur ou les personnages gay sortent victorieux après avoir subi une tentative de thérapie de transition[réf. souhaitée]
Années 2010
- 2010 :
- A Marine Story de Ned Farr (États-Unis) ; drame, romance saphique qui traite de l’homosexualité féminine.[réf. souhaitée]
- A Single Man (Un Homme au singulier au Québec) de Tom Ford (États-Unis) ; drame qui traite de l'homosexualité masculine et du deuil d'un compagnon ; primé aux Queer Lion ; nominé Oscar et au Golden Globe.
- Bloomington de Fernanda Cardoso (États-Unis) ; drame, romance lesbienne qui traite de l’homosexualité féminine et de l'éveil à la sexualité à l'adolescence.
- Brotherhood (Broderskab) de Nicolo Donato (Danemark) ; drame qui traite de l'amour entre deux hommes dans un contexte de violence homophobe.
- Comment t'oublier ? (Como Esquecer) de Malu de Martino (Brésil) ; film dramatique qui traite de l’homosexualité féminine et des difficultés après une rupture dont le deuil est impossible à faire.
- Dog Pound (La Fourrière au Québec) de Kim Chapiron (États-Unis) ; drame qui traite du viol comme outil de violence dans un établissement pénitentiaire pour jeune homme mineur[262] ; il a reçu quelques distinctions.
- Elena Undone de Nicole Conn (États-Unis) ; drame, romance lesbienne qui traite de l'homophobie dans un milieu religieux dans le contexte du refus du mariage aux couples homosexuels ; et traite de la naissance d'un amour lesbien en marge de ce milieu.
- Habitación en Roma (titre international : Room in Rome) de Julio Medem (Espagne) ; drame, romance lesbienne dans un huis clos éphémère et torride entre deux femmes (homosexuel pour l'une et hétérosexuel pour l'autre).
- Homme au bain de Christophe Honoré (France) ; drame qui traite de la lente dénaturation d'un amour entre deux hommes ; il met en scène une vedette du porno gay dans le rôle principal.
- I Love You Phillip Morris de Glenn Ficarra et John Requa (États-Unis) ; comédie dramatique qui traite du coming out d'un homme, ainsi que de son changement de vie et de ses relations successives et des moyens mis en œuvre pour rester proche de son compagnon.
- Kaboom de Gregg Araki (États-Unis) ; comédie dramatique, fantastique et science-fiction où le protagoniste et plusieurs autres personnages sont LGB.
- L'Arbre et la Forêt d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau (France) ; comédie dramatique qui traite des persécutions des homosexuels sous le IIIe Reich à partir du récit d'un homme qui révèle à sa famille son homosexualité. Il a remporté le prix Jean-Vigo.
- Le Ciel en bataille de Rachid B. et Florent Mangeot (France) ; moyen métrage documentaire autobiographique qui traite de l'homosexualité masculine autour de la quête de son identité ; il a reçu plusieurs récompenses.
- Le Fil de Mehdi Ben Attia (Tunisie, France) ; traite de l’homosexualité masculine dans un milieu bourgeois francophone tunisien libéral ; il a été interdit de sortie en Tunisie.
- Le Premier qui l'a dit (Mine vaganti) de Ferzan Özpetek (Italie) ; comédie dramatique qui traite d'un double coming out de deux frères dans le cadre d'une famille grande bourgeoise d'industriels des Pouilles. Il a reçu plusieurs distinctions.
- Les Amours imaginaires de Xavier Dolan (Québec) ; comédie dramatique qui traite de l’homosexualité masculine. Il a reçu de nombreuses distinctions.
- Nous sommes la nuit (Wir sind die Nacht) de Dennis Gansel (Allemagne) ; fantastique, horreur et drame qui traite de l'homosexualité féminine et du vampirisme.
- Les Runaways (The Runaways) de Floria Sigismondi (États-Unis) ; biographie qui traite de l’homosexualité féminine à partir de la biographie de figue du rock.[réf. souhaitée]
- Tout va bien ! The Kids Are All Right de Lisa Cholodenko (États-Unis) ; drame, romance saphique qui traite de l’homoparentalité lesbienne et de la bisexualité et de la quête d'origine. il a reçu plusieurs distinctions.
- 2011 :
- Beauty (Skoonheid) de Oliver Hermanus (Afrique du Sud, France) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine et d'un personnage dans le placard. il a reçu plusieurs distinctions, dont la Queer Palm.
- Beginners de Mike Mills (États-Unis) ; comédie dramatique qui traite de l’homosexualité et du coming out de senior ; Christopher Plummer pour ce rôle reçoit un Golden Globe et Oscar.
- Black Swan (film), ou Le Cygne noir au Québec de Darren Aronofsky (États-Unis) ; thriller qui traite du lesbianisme comme part sombre d'un personnage. Il a connu une forte reconnaissance du public et des critiques par de nombreuses récompenses.
- En secret (Circumstance) (شرایط) de Maryam Keshavarz (France, États-Unis, Iran) ; drame, romance lesbienne qui traite de l'homosexualité féminine à Téhéran. prix du festival du festival du film de Sundance.
- Une femme iranienne (Facing Mirrors) (Aynehaye Rooberoo) de Negar Azarbayjani (fa) (Iran) ; drame qui traite de la transidentité en Iran et du mariage forcé.
- Joe + Belle de Veronica Kedar (Israël) ; comédie dramatique, romance lesbienne qui traite de l’homosexualité féminine.
- Let My People Go! de Mikael Buch (France) traite de l'homosexualité masculine et des identités multiples[263].
- La Menteuse aux quatre visages[264] (The Four-Faced Liar) de Jacob Chase (États-Unis) ; comédie, drame, romance[265] qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+.[réf. souhaitée]
- Private Romeo d'Alan Brown (États-Unis) ; drame qui traite de l'homosexualité masculine dans le cadre militaire en suivant la tragédie Roméo et Juliette (Romeo and Juliet) de William Shakespeare.
- Romeos (Romeos… anders als du denkst!) de Sabine Bernardi (Allemagne) traite de la transition femme vers homme et de la recherche de modèle d'identification[266] et du contact avec des milieux transphobe et homophobe.
- Skyfall de Sam Mendes (Royaume-Uni, États-Unis) ; film d'espionnage qui traite ou abordent des thèmes lGBTI+[réf. souhaitée] ; il est l'épisode le plus rentable de la série 007.
- Tomboy de Céline Sciamma (France) ; comédie dramatique qui traite de l’identité de genre à l'enfance (FvH) par une usurpation d'identité. Il a reçu plusieurs distinctions.
- Les Tuche suivi de Les Tuche 2 : Le Rêve américain en 2016 et de Les Tuche 3 en 2018 d'Olivier Baroux (France) ; comédie qui traite de l'homosexualité masculine en abordant le thème de la découverte de son homosexualité, du mariage et du divorce ainsi que des craintes et préjugé envers l’homosexualité dans le cadre d'une famille de modeste de chômeurs ; la série de films a connu un succès croisant le troisième se plaçant à la meilleure place du box-office national, il a reçu le César du public, malgré des critiques réservées.
- Week-end (Weekend) de Andrew Haigh (Royaume-Uni) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine et de la quête d'identité ; il a reçu de nombreuses distinctions.
- Vito (en) de Jeffrey Schwarz (en) (États-Unis) ; film documentaire biographique[267] qui traite ou aborde les thèmes lGBTI+.[réf. souhaitée]
- 2012 :
- Any Day Now (en) (My Two Daddies) de Travis Fine (en) (États-Unis) ; traite de l'homosexualité et de la bisexualité masculine, du travestissement et de l’homoparentalité dans l’Amérique homophobe des années 1980[268];[269].
- Alata (Out in the Dark) (עלטה (ʕalaṭah)) de Michael Mayer (Israël, États-Unis, Palestine) ; drame romantique qui traite d'un amour impossible entre deux hommes entre Israël et Palestine et d'un rejet de l'un d'eux par sa famille quand elle apprend son homosexualité ; il a reçu plusieurs récompenses.
- A Perfect Ending de Nicole Conn (États-Unis) ; drame, romance saphique qui traite de la prise de conscience de son homosexualité féminine à partir d'une insatisfaction sexuelle[réf. souhaitée].
- À demi-mots (Silent Youth), de Diemo Kemmesies (Allemagne) ; traite de l’homosexualité masculine[réf. souhaitée][270].
- Cloud Atlas, ou Cartographie des nuages au Québec de Lana Wachowski, Andy Wachowski et Tom Tykwer (Allemagne, États-Unis) ; science-fiction qui traite de l’homosexualité masculine de façon tragique et du chantage en raison de celle-ci ; il utilise le travestissement d'acteur ; la réception est partagée ; il a reçu plusieurs récompenses et distinctions.
- Do Not Disturb d'Yvan Attal (France) ; comédie qui traite de deux hommes hétérosexuels voulant s’essayer à la pratique du porno gay[271].
- Gayby (en) de Jonathan Lisecki (en) (États-Unis) ; aborde le thème de l’homosexualité masculine[réf. souhaitée][272].
- Joshua Tree 1951 : Un portrait de James Dean (Joshua Tree, 1951: A Portrait of James Dean) de Matthew Mishory (en) (États-Unis) ; drame par le portrait d'une icône gay[273] ; il reçoit un accueil national et il est distingué dans des festivals de film LGBT.
- Keep the Lights On de Ira Sachs (États-Unis) ; drame qui traite d'une relation homosexuelle masculine et de la lutte contre la consommation de drogues ; il a reçu un Teddy Award.
- Laurence Anyways de Xavier Dolan (Québec) ; drame qui traite de la transition HvF et de la réinvention de l'amour ; il a reçu de nombreuses distinctions, dont un prix Un certain regard ; le réalisateur a refusé la Queer Palm, la percevant comme un marqueur d'exclusion[274].
- Les Adieux à la reine de Benoît Jacquot (France, Espagne) ; historique qui traite de l'homosexualité féminine soupçonnée d'un personnage historique sans que cela soit fondé[réf. souhaitée] ; il a reçu plusieurs distinctions, dont 3 Césars.
- Les Invisibles ; film documentaire de Sébastien Lifshitz (France) ; traite de l’homosexualité féminine et masculine et de l’affirmation de son identité et de ses droits[réf. souhaitée] ; il a reçu de nombreuses distinctions, dont un césar.
- Mixed Kebab (en) de Guy Lee Thys (nl) (Belgique, Turquie) ; drame, romance[275]traite ou aborde des thèmes LGBTI+.[réf. souhaitée]
- My Brother the Devil de Sally El Hosaini (en) (Royaume-Uni) ; drame qui traite ou aborde des thèmes LGBTI+.[réf. souhaitée]
- Scenes from a Gay Marriage (en) de Matt Riddlehoover (en) (États-Unis) ; traite ou aborde des thèmes LGBTI+.[réf. souhaitée]
- Struck (ou : Struck : Un destin foudroyant) (Struck by Lightning) de Brian Dannelly (en) (États-Unis) ; comédie qui traite de l'homosexualité masculine utilisée comme outil de chantage dans le cadre d'un lycée américain.
- The Skinny (en) de Patrik-Ian Polk (en) (États-Unis) ; traite de l’homosexualité masculine et féminine[276].
- Unique en son genre de Stéphane Galas et Marion Lary (France) film documentaire ; traite des thèmes LGBTI[277]
- Yossi, d'Eytan Fox (Israël) ; mélodrame qui traite de l’acceptation de sa propre homosexualité masculine en lien avec l'armée.
- 2013 :
- Les Amants passagers (Los amantes pasajeros) de Pedro Almodovar (Espagne) ; comédie chorale où plusieurs personnages sont LGBT [278] ; il a reçu quelques distinctions.
- Free Fall (Titre original : Freier Fall), de Stephan Lacant (de) (Allemagne) ; film dramatique qui traite de l'homosexualité masculine dans la police et de la découverte de son homosexualité ; il a été distingué à plusieurs reprises.
- L'Inconnu du lac d'Alain Guiraudie (France) ; drame qui traite de l’homosexualité masculine autour d'une passion sexuelle avec un psychopathe ; il a entre autres été distingué à Cannes et par un César.
- Je me sens disco (Ich fühl mich Disco) d'Axel Ranisch (de) (Allemagne) ; drame, comédie qui traite de l’homosexualité masculine à l'adolescence.
- Ma vie avec Liberace de Steven Soderbergh (États-Unis) ; drame qui traite des 5 ans de vie de Liberace (Michael Douglas) avec un de ses jeunes amants, Matt Damon, ce téléfilm a reçu de nombreuses distinctions, dont une palme à Cannes, rares téléfilms de l'histoire du festival à concourir pour la Palme d'or.
- La Vie d'Adèle d'Abdellatif Kechiche (Palme d'or 2013) (France) ; romance saphique qui traite de l'homosexualité et la bisexualité féminine autour d'un premier amour, il a été largement distingué entre autres la Palme d'or ; la présentation à Cannes est concomitante à l'ouverture du mariage des couples de personnes de même sexe ; le traitement des scènes de sexe et des conditions de tournage ont fait l’objet de critiques.
- Bambi de Sébastien Lifshitz (France) ; court métrage documentaire qui recueille le témoignage de Bambi une des premières transgenres françaises ; il a reçu un Teddy Award et a été nominé au César.
- I'm Divine de Jeffrey Schwarz (en) (États-Unis) ; film documentaire sur la vie et le travail de Divine, acteur fétiche de John Waters et chanteur drag queen américain.
- Tom à la ferme de Xavier Dolan (Québec) ; drame, thriller psychologique qui traite de l'emprise psychologique entre deux hommes qui entretiennent une relation sadomasochiste dans le contexte du deuil ; il a été largement distingué.
- 2014 :
- Au premier regard (Hoje eu quero voltar sozinho) de Daniel Ribeiro (Brésil) ; film dramatique romantique qui traite de l'homosexualité masculine à l'adolescence et du handicap ; il a reçu de nombreuses récompenses, dont un Teddy Award.
- À corps ouvert documentaire[réf. souhaitée] de Stéphane Galas (France) qui traite de l’homosexualité masculine par le portrait d'acteur porno gay[279].
- Le Beau-Frère de Hassène Bélaïd (Algérie) ; court métrage sur la relation entre une femme transgenre et le mari de sa sœur.
- Boys (Jongens) de Misha Kamp (Pays-Bas) ; drame qui traite de la découverte de l'homosexualité masculine à l'adolescence au cours d'un récit initiatique estival avec pour thème une compétition sportive.
- Fronteras (A escondidas) de Mikel Rueda (eu) (Espagne) ; drame romantique qui traite de l’homosexualité masculine à l'adolescence et de la menace de séparation par les frontières ; il a reçu plusieurs distinctions.
- Imitation Game (The Imitation Game) de Morten Tyldum, adaptation cinématographique de la biographie d'Alan Turing. Film aux très nombreuses récompenses et nominations.
- Love's Coming (ใช่รักหรือเปล่า) de Naphat Chaithiangthum (Thaïlande) ; comédie romantique qui traite de l'homosexualité masculine à l'adolescence.[réf. souhaitée]
- Night Flight (Ya-gan-bi-haeng, 야간비행) de Lee Song-hee-il (Corée du Sud) ; drame qui traite de l'homosexualité masculine[réf. souhaitée] ; il a reçu plusieurs distinctions.
- Pride de Matthew Warchus (Royaume-Uni) ; comédie dramatique qui retrace la solidarité d'un groupe d'activistes gays et lesbiens (Lesbians and Gays Support the Miners), pour les familles des grévistes de la grève des mineurs britanniques de 1984-1985 ; il aborde le thème du coming out et des droits LGBT. Il a reçu de très nombreuses distinctions.
- Je suis à toi de David Lambert (Belgique, Canada) ; film dramatique qui traite de la prostitution homosexuelle masculine autour du besoin de faire évoluer sa condition ; il a reçu un accueil moyen.
- 2015 :
- À trois on y va de Jérôme Bonnell (France) ; comédie romantique qui traite de bisexualité féminine et de lesbianisme dans le cadre d'un ménage à trois ; il a reçu plusieurs distinctions.
- La Belle Saison de Catherine Corsini (France) ; comédie dramatique qui traite de l'homosexualité féminine dans le contexte d’émancipation féministe des années 1970 entre ville et campagne ; il reçoit un bon accueil dans la presse française et quelques prix et distinctions.
- Carol de Todd Haynes (États-Unis) ; film d'amour qui traite de l’homosexualité féminisme, de l’homophobie et du sexisme ; il a été distingué à de nombreuses reprises dont au Festival de Cannes 2015 le Prix d'interprétation féminine.
- Departure d’Andrew Steggall (Royaume-Uni, France) ; drame romantique qui traite de la découverte de son homosexualité par un adolescent au cours d'un récit estival ; il a reçu plusieurs distinctions.
- En la gama (En la gama de los grises) de Claudio Marcone (Chili) ; drame romantique qui traite de l'homosexualité masculine et de la découverte de son homosexualité ; il a été distingué entre autres en Amérique latine.
- Holding the Man de Neil Armfield (en) (Australie) ; drame qui traite de la relation d'un couple d'hommes en lien avec le milieu du sport et le VIH-Sida à partir d'un récit biographique[réf. souhaitée] ; il a reçu de nombreuses distinctions.
- Legend de Brian Helgeland (Royaume-Uni, France[280], États-Unis[281]) ; film de gangsters qui traite ou aborde les thèmes LGBTI+[réf. souhaitée] qui a reçu quelques distinctions.
- Stonewall de Roland Emmerich (États-Unis) ; drame qui traite des émeutes de Stonewall contre l'homophobie d'État des États-Unis.
- Summer d'Alanté Kavaïté (Lituanie) ; drame, romance saphique qui traite de l’homosexualité féminine[réf. souhaitée] ; il a été distingué et a reçu un accueil[réf. souhaitée].
- Un secret en trop (en) (Akron) de Brian O’Donnell (États-Unis); drame, romance[282] qui traite ou abord les thèmes LGBTI+.[réf. souhaitée]
- 2016 :
- Heartstone (Hjartasteinn) de Guðmundur Arnar Guðmundsson (Islande) ; drame qui traite de l'acceptation de l'homosexualité à l'enfance et l'adolescence dans une communauté rurale d’Islande[283] ; il reçoit le Queer Lion.
- Juste la fin du monde de Xavier Dolan (Québec) ; drame qui traite de l'annonce de sa mort à ses proches, adaptation de la pièce de théâtre éponyme de Jean-Luc Lagarce, dont le personnage principal est probablement homosexuel ; a été primé à de nombreuses reprises.
- Moonlight au Québec Moonlight : L'Histoire d'une vie de Barry Jenkins (États-Unis) ; drame qui traite de l'homosexualité masculine d'un afro-américain de Miami de l'enfance à l'âge adulte. Largement primé dont 3 Oscars.
- One Kiss (Un bacio) d’Ivan Cotroneo (Italie) ; drame psychologique qui traite de l'homosexualité masculine et de l’homophobie à l'adolescence allant jusqu'au crime[284] ; il a reçu plusieurs distinctions.
- Quand on a 17 ans d'André Téchiné (France) ; drame qui traite de l'homosexualité masculine à l'adolescence par la découverte et l'acceptation de son homosexualité et son coming-out ; sélection de la Berlinale 2016.
- Summertime (L'Estate addosso) de Gabriele Muccino (Italie) ; drame qui traite de l'homosexualité masculine et de la bisexualité ; primé à la Mostra de Venise.
- Théo et Hugo dans le même bateau d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau (France) ; drame romantique qui traite d'un coup de foudre entre deux hommes et du VIH/sida ; a reçu plusieurs distinctions.
- 2017 :
- 120 battements par minute de Robin Campillo (France) ; drame qui traite des LGBT et des années sida[285] et plus gros succès d'un film d'auteur français de l'année[286].
- Les Bums de plage (Beach Rats) d’Eliza Hittman (États-Unis) ; drame qui traite de l'homosexualité chez les adolescents ainsi que de l'acceptation ou non de son homosexualité par son entourage[287]; il a reçu plusieurs distinctions.
- Call Me by Your Name de Luca Guadagnino (Italie, États-Unis, Brésil et France) ; drame romantique initiatique qui traite des identités sexuelles flottantes par l'homosexualité et de la bisexualité masculine et de l'éveil à la sexualité chez les adolescents par une première histoire d'amour estivale ; il a été dans l’ensemble salué par la critique et il a été distingué à de très nombreuses reprises.
- D'une famille à l'autre (Mãe Só Há Uma) d’Anna Muylaert (Brésil) ; drame qui traite du thème de la bisexualité et du travestissement masculin à l’adolescence autour des quêtes d’identité[288] (et de transidentité)[réf. souhaitée] ; il a reçu une distinction à Berlin.
- Embrasse-moi ! d’Océanerosemarie et Cyprien Vial (France) ; comédie romantique qui traite de l'homosexualité féminine[289] ; il a été distingué dans un festival.
- Carmilla (The Carmilla Movie) de Spencer Maybee (Canada) ; fantastique, comédie romantique saphique qui traite de l'homosexualité féminine à partir d'une web série[290]
- Les Initiés (Inxeba) de John Trengove (Afrique du Sud) ; drame qui traite d'un des thèmes LGBTI+.[réf. nécessaire] Il traite du traumatisme des rites initiatiques de jeunes hommes en Afrique du Sud[291].
- Nos années folles d’André Téchiné (France) ; drame qui traite du travestissement utilitaire et d'expression[292] ; il a reçu une certaine reconnaissance et la critique est divisée.
- Seule la Terre (God's Own Country) de Francis Lee (Royaume-Uni) ; drame romantique qui traite de l'homosexualité masculine et de la ruralité ; il a reçu de nombreuses distinctions dont le prix du meilleur réalisateur du Festival du film de Sundance[293].
- The Misandrists de Bruce LaBruce (Allemagne) ; drame, romance saphique qui traite du lesbianisme[294] et du féminisme[295].
- Tom of Finland de Dome Karukoski (Finlande) ; drame biographique d'une personnalité gay[296]
- Une femme fantastique (Una mujer fantástica) de Sebastián Lelio (Chili) ; drame qui traite de la transidentité[297] ; le rôle du personnage transgenre est interprété par une actrice transgenre ; il est reçois de nombreuses distinctions, dont l'Ours d'argent du meilleur scénario[298] et un Oscar.
- Marvin ou la Belle Éducation de Anne Fontaine (France) adapté librement d'après En finir avec Eddy Bellegueule : le parcours d'un jeune garçon qui sort de son getto grâce à l'art dramatique[299].
- 2018 :
- A Kid Like Jake de Silas Howard (États-Unis) ; drame qui traite de l'identité de genre dans le cadre de la scolarisation d'un enfant[300].
- Boy Erased (Garçon effacé au Québec) de Joel Edgerton (États-Unis) ; drame qui traite à partir d'une histoire vraie de l'homosexualité masculine à l'adolescence, de l’intolérance religieuse, et des thérapies de conversion[301],[302].
- Love, Simon de Greg Berlanti (États-Unis) ; comédie dramatique-romantique qui traite de l'homosexualité masculine à l'adolescence par la découverte et l'acceptation de son homosexualité ainsi que du coming out et de l’outing, du chantage envers les personnes LGBTI+ ; premier film produit par un major du cinéma à mettre en scène une romance entre deux adolescents homosexuels[303],[304] ; il a reçu plusieurs récompenses et une bonne réception de la part du public et des critiques.
- Plaire, aimer et courir vite de Christophe Honoré (France) ; comédie dramatique qui traite de l'homosexualité et de la bisexualité masculine confronté à la mort ; parmi ses distinctions il a été en sélection officielle au Festival de Cannes 2018.
- Sauvage de Camille Vidal-Naquet (France) ; drame qui traite de la prostitution homosexuelle masculine[305],[306] ; sélection pour la Caméra d'or et la Queer Palm.
- The Happy Prince de Rupert Everett (Allemagne, Belgique, Italie et Royaume-Uni) ; drame biographique d'une personnalité gay[307]
- Un couteau dans le cœur de Yann Gonzalez (France) ; thriller qui traite de la pornographie homosexuelle masculine[308] ; sélection officielle Festival de Cannes 2018.
- Rafiki de Wanuri Kahui : histoire d'amour entre deux femmes noires[309].
Années 2020
- 2020 :
- Été 85 de François Ozon (France) ; drame du premier amour malheureux d'un jeune garçon de 15 ans en 1985 en France[310].
Les ajouts à cette liste doivent être argumentés et sourcés ; voir les critères dans son introduction.
Documentaire
- The Celluloid Closet (L'Œil ouvert au Québec) de Rob Epstein et Jeffrey Friedman (1981) ; à partir du livre Le livre et le film montrent comment le cinéma hollywoodien a évoqué le thème de l’homosexualité, comment cette représentation a évolué au fil des ans et comment, en retour, elle a influencé la perception de l’homosexualité par le grand public.
- L’amore proibito dell’eroe de Giovanni Minerba (documentaire) (1995)
- The Silver Screen: Color Me Lavender de Mark Rappaport (en) (États-Unis) (1997) : traite de l'homosexualité par le cinéma hollywoodien à son âge d'or en mettant en valeur son traitement dissimulé[311] ;
- T'as de beaux yeux, chéri (Schau mir in die Augen, Kleiner) documentaire de André Schäfer (2007) : rencontre des réalisateurs et d'acteurs qui ont fait sortir du placard l'homosexualité au cinéma.
- Outrage de Kirby Dick (États-Unis) (documentaire) (2009)
- De la cage aux roseaux d'Alessandro Avellis et Alain Brassart film documentaire français (2010) ; traite des représentations des thèmes LGBT au cinéma[312].
Festivals LGBT et prix
- Teddy Award
- Queer Lion Awards
- Queer Palm (Festival de Cannes, depuis 2010)
- Festival Queerscreen/JocK : dix jours de cinéma LGBT+ en ligne[313] du vendredi 12 mars au dimanche 21 mars 2021[313].
- Vues d'en face[314] : Festival international de LGBT+ de Grenoble
- "Tolérance sur les planches" du 24 janvier 2020 au 1er février 2020 : un festival 100% LGBT dans le Lot à Gindou[315]
- Et alors !? : Festival de Perpignan créé en 2017 par l'association LGBT+ 66[316] dont le président est Jean-Loup Thévenot et qui regroupe en date du 29/09/2019 173 adhérents[317].
Bibliographie
- Alain Brassard, L’Homosexualité dans le cinéma français, Paris, Nouveau Monde, , 347 p. (ISBN 978-2-84736-220-6)
- (en) Terry Castle, The Apparitional Lesbian : Female Homosexuality and Modern Culture, Columbia University Press, , 307 p. (ISBN 978-0-231-07652-4, lire en ligne)
- Dominique Fernandez, Le Rapt de Ganymède, Grasset, , 346 p. (ISBN 978-2-246-41841-2)
- Marc-Jean Filaire, L’ado, la folle et le pervers : Images et subversion gay au cinéma, Béziers, H & O, , 216 p. (ISBN 978-2-84547-184-9)
- Hélène Fleckinger, « “Y a qu’à pas baiser”. La représentation des corps sexués dans le cinéma militant féministe et homosexuel (France, années 1970) », dans Christian Biet et Olivier Neveux, Une histoire du spectacle militant. Théâtre et cinéma militants 1966-1981, Montpellier, L’Entretemps, .
- Hélène Fleckinger et Olivier Neveux, « Entretien avec Lionel Soukaz, « Il y a de la pensée dans le sexe et du sexe dans la pensée », dans Christian Biet et Olivier Neveux, Une histoire du spectacle militant. Théâtre et cinéma militants 1966-1981, Montpellier, L’Entretemps, .
- Frédéric Martel, Le Rose et le Noir, Les homosexuels en France depuis 1968, Paris, Seuil, , 772 p. (ISBN 978-2-7578-1055-2)
- Fabrice Pradas, Cinégay : un siècle d’homosexualité sur grand écran, Publibook, , 421 p. (ISBN 978-2-7483-1125-9, lire en ligne)
- Didier Roth-Bettoni, L’Homosexualité au cinéma, Paris, La Musardine, , 747 p. (ISBN 978-2-84271-271-6)
- (en) Vito Russo, The Celluloid Closet : Homosexuality in the Movies, It Books, , 2e éd. (1re éd. 1981), 384 p. (ISBN 978-0-06-096132-9)
Articles connexes
- Liste de films LGBT
- La catégorie « Film sur les LGBT » et la catégorie « LGBT au cinéma » où les thématiques LGBT sont centrales
- Catégorie:Transidentité au cinéma
- Recherche croisée dans Portail:LGBT & Portail:Cinéma avec « petscan »
Notes et références
- Gus Van Sant qui avait eu la possibilité de tourner ce film dès 1999 le concède, avec élégance, en 2007 dans un documentaire allemand, en regrettant presque que ce ne soit pas un gay qui l’ait tourné.
- Déclaration de Dustin Lance Black au Monde, dans Isabelle Regnier, « Van Sant : “Des milliers de gens sont venus spontanément pour faire de la figuration” », Le Monde, , p. 22 (lire en ligne).
- Claude Askolovitch, « Le crépuscule des hommes », Vanity Fair, no 49, , p. 90-97.
- Thomas Sotinel, « Cent ans de films à scandale en Amérique », Le Monde, , p. 8 (lire en ligne), encart « Culture & idées ».
- Henri Plouïdy, « Emancipé, le cinéma gay sort enfin du placard pour raconter sa propre histoire », Le Temps, (lire en ligne).
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- Films cités dans The Celluloid Closet.
- Yannick Ripa, « La Garçonne de Victor Margueritte », émission La Marche de l'histoire sur France Inter, 8 mars 2013.
- Ariès Paul, « Visions policières du cinéma : la Ligue, le Maire et le Préfet. La censure locale pendant l'entre-deux-guerres », 1895, revue d'histoire du cinéma, no 16, , p. 86-115 (DOI 10.3406/1895.1994.1078).
- « Michaël de Carl Theodor Dreyer », sur Arte, (consulté le ).
- Une fille déguisée en garçon partage les tribulations de son escroc de père. Elle abandonne son déguisement pour séduire un artiste.
- Céline Lanneau, Étude du genre dans les Claudine de Colette, Liège, Faculté de Philosophie et Lettres, , 99 p. (lire en ligne), p. 27
- cf. notamment le documentaire The Celluloid Closet selon lequel le scénario suggérerait une relation saphique entre Mrs Danvers et Rebecca. Ces interprétations s'appuient surtout sur la scène où Mrs Danvers exhibe et caresse les dessous et manteaux de fourrure de la défunte, puis proclame la passion qu'elle éprouvait à son égard ; sous-entendus repris dans la scène où Max De Winter révèle à sa nouvelle épouse qu'il découvrit peu de temps après son premier mariage « la vraie nature » de Rebecca.
- Emmanuel Halais, Une certaine vision du Bien, Paris, PUF, coll. « Perspectives critiques », , 266 p. (ISBN 978-2-13-056933-6), partie IV, « Les archétypes »
- Les Œufs de l'autruche sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française).
- Tables séparées sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française).
- Films cités dans The Celluloid Closet : Gore Vidal, le scénariste, a souhaité une homosexualité tacite entre les deux protagonistes, Messala (joué par Stephen Boyd) et Ben-Hur (joué par Charlton Heston), contre l'avis du réalisateur, William Wyler. Seul Stephen Boyd fut mis dans la confidence.[réf. souhaitée]
- Cécile Mury, « Spartacus », Télérama, nos 3160/61, (lire en ligne).
- (en) Jason Bellamy et Ed Howard, « The Conversations: Lawrence of Arabia », sur Slant Magazine, .
- Tempête à Washington sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française).
- Peut être considéré comme en lien avec les thèmes LGBT puisqu'une certaine complicité s'établit peu à peu entre le maître et son serviteur. Rapidement les rôles s'inversent et le maître se retrouve l'esclave de son serviteur, abandonnant tout caractère et toute volonté.
- The Servant sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française).
- Castle 1993, p. 246, n. 15.
- Vinyl sur Allociné.
- Darling sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française).
- (en) Stuart Galbraith, IV, The Toho Studios Story : A History and Complete Filmography, Scarecrow Press, , 528 p. (ISBN 978-1-4616-7374-3, lire en ligne), p. 218.
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- Faut-il tuer Sister George ? sur Allociné.
- Une actrice lesbienne qui incarne une religieuse sur le petit écran est menacée de mort par l'église pour sa vie dissolue.
- Lise Noël, « Cette sensibilité qu’on dit féminine », Liberté, vol. 26, no 1, , p. 71–78 (ISSN 0024-2020 et 1923-0915, lire en ligne, consulté le )
- Une riche bourgeoise parisienne oisive et insouciante séduit une jeune fille bohème. Cette dernière tombera amoureuse d'un séduisant architecte, que la première séduira à son tour, par jalousie.
- Deux étudiants qui cohabitent dans le quartier souterrain de Subure où ils vivent de rapines se disputent les faveurs de leur jeune esclave Giton. Les trois comparses, tour à tour désunis et réunis, vont vivre différentes histoires au gré de leurs rencontres.
- Satyricon sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française).
- Trash sur Allociné.
- Trash sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française).
- À Ostende, dans un hôtel, une comtesse séduit un jeune couple ; Les Lèvres rouges sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française).
- Dans un hôtel de luxe vénitien, un vieux compositeur en villégiature est troublé par un jeune adolescent androgyne. Ce jeune garçon conscience de sa fascination qu'il évoque chez l'artiste qui rêve de l'aborder.
- « Une sélection de films réalisés par les invités », sur Arte, (consulté le ).
- Régis Schlagdenhauffen, Triangle rose : La persécution nazie des homosexuels et sa mémoire, Paris, Autrement, , 308 p. (ISBN 978-2-7467-1485-4).
- Un jeune sculpteur bisexuel vit sereinement deux histoires d’amour
- Un truand londonien ayant un tempérament psychotique et violent ne s'entendant qu'avec sa mère et son jeune amant, il se frotte vite aux autres complices au point même de menacer le succès de l'opération
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- La Conséquence sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française).
- Un couple d'hommes qui tiennent une boite de spectacle de travesties aide au mariage du fils de l’un deux avec la fille d'un député ultraconservateur que tout oppose à sa future belle-famille.
- L'ex-femme du personnage principal l'a quitté pour une autre femme.
- Hommes entre eux, 1976 du même réalisateur est considéré comme le premier film X homosexuel français. Le premier film pornographique homo et bisexuel connu semble être un autre film français, Le Ménage moderne de Madame Butterfly (vers 1920). Mais pour l'époque du cinéma pornographique moderne, le film de Norbert Terry est la première production française à aborder l'homosexualité. Norbert Terry avait déjà distribué en France un film pornographique gay américain, Histoires d'hommes de Jack Deveau, avant de réaliser lui-même un film du genre.
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- Au début des années 1990, le sida se propage depuis près de dix ans. Les militants d'Act Up-Paris s’activent pour lutter contre l'indifférence générale. Le récit suit, entre autres, la relation entre deux jeunes hommes. Le film reprend de nombreuses luttes politiques d'Act Up, comme la responsabilisation des autorités publiques dans la lutte contre le sida, la nécessité des politiques de prévention publique à destination des publics marginalisés (LGBT, travailleurs du sexe, étrangers, prisonniers, toxicomanes) et d'une éducation sexuelle complète pour les mineurs.
- Ludovic Béot, « Box office : “120 battements par minute”" fait palpiter le cœur du public », Les Inrockuptibles, (lire en ligne).
- Un adolescent vit en dehors de Brooklyn, entame une relation avec une fille pour répondre aux injonctions familiales et de ses paires alors qu’il continue dans le plus grand secret à draguer les hommes sur internet.
- D'une famille à l'autre sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française).
- Une femme tombe amoureuse d'une autre femme. Elle est persuadée qu'elle est la femme de sa vie alors que sa vie sentimentale est tumultueuse. Son ex entre en scène pour la reconquérir.
- Cinq ans après les évènements de la web série diffusée sur la plateforme YouTube, Carmilla n'est plus une vampire, mais une humaine vivante et respirante. L'ancienne vampire semble bien s'adapter à sa nouvelle vie mortelle à Toronto avec sa petite amie, Laura. Cependant, le passé sanglant de Carmilla n'est jamais loin, et finit par les hanter quand Laura commence à avoir des cauchemars liés au passé de Carmilla.
- Les Initiés sur Allociné.
- Pendant la Première Guerre mondiale, un soldat français déserte et, pour éviter d'être repris et renvoyé au front, se fait passer pour une femme avec l'aide de son épouse.
- (en) Peter Debruge, « Sundance Winners: ‘I Don’t Feel at Home in This World Anymore,’ ‘Dina’ Top Festival Awards », sur Variety, .
- Deux jeunes femmes flirtent dans un champ. Elles recueillent un jeune homme poursuivi par la police. Elles le cachent dans le sous-sol de l'école pour filles.
- The Misandrists sur Allociné.
- Retrace la vie[réf. souhaitée] du dessinateur et peintre finlandais Tom of Finland qui a durablement influencé la culture gay par ses représentations fantasmatiques et fétichistes d'hommes. Tom of Finland sur Allociné.
- Une jeune serveuse transgenre qui aspire à devenir chanteuse, développe une relation amoureuse avec le propriétaire d'une imprimerie de 20 ans plus âgé qu'elle. Tous deux planifient leur avenir ensemble, mais il meurt soudainement. Elle se voit contrainte d'affronter la famille de son compagnon.
- Jean-Baptiste Morain, « Palmares du festival de Berlin : des ours bien choisis », Les Inrockuptibles, (lire en ligne).
- « Marvin ou la belle éducation » : récit d’une métamorphose de classe article de Thomas Sotinel sur le site Le Monde, consulté le 9 avril 2018.
- A Kid Like Jake sur Allociné.
- Un jeune homme dont le père est pasteur se voit obliger de suivre une thérapie de conversion à la suite de son coming out. Abandonné, il affronte son thérapeute.
- Boy Erased sur Allociné.
- (en) Tim Stack, « 'Love, Simon': Your first look at 2018's major studio gay teen romance », sur Entertainment Weekly, Time, .
- (en) Brent Lang, « 'Love, Simon' Stars Say Gay Teen Romance Will Save Lives », Variety, Penske Business Media, .
- Pascal Gavillet, « [Après « Sauvage » , voici « Jonas » et quelques...] », Tribune de Genève, no 5456, , p. 28
- « Le film du soir : "Sauvage" de Camille Vidal-Naquet », sur TROISCOULEURS, (consulté le )
- Les derniers jours d'Oscar Wilde, vivant dans l’échec et la misère.
- Jean-François Rauger, « L'assassin au godemiché qui tue », Le Monde, , p. 16
- Florent Manelli, 40 LGBT+ qui ont changé le monde. 2, dl 2020 (ISBN 978-2-37754-108-9 et 2-37754-108-9, OCLC 1233284617, lire en ligne)
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- The silver screen - Color me lavender sur Allociné.
- De la cage aux roseaux sur Allociné.
- « À propos », sur KOMITID (consulté le )
- « Vues d'en face | Festival International du Film LGBT+ de GrenobleVues d'en face », sur www.vuesdenface.com (consulté le )
- « Un festival 100% LGBT+ à Gindou dans le Lot : tolérance sur les planches », sur ladepeche.fr (consulté le )
- « LGBT+66 PERPIGNAN », sur lgbt66 (consulté le )
- « Perpignan : Le 3e Festival LGBT+ Et Alors ?! Fin prêt pour les 4, 5 et 6 octobre », sur lindependant.fr (consulté le )
Liens externes
- « Cinéma et Homosexualité : c'est Cinéma “comme ça !” », sur cinemacommeca.chez.com (consulté le )
- « Univers-L - Toute la Culture Lesbienne », sur Univers-L (consulté le )
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