LGBT au cinéma

L'homosexualité a été représentée au cinéma de façons très diverses suivant l'époque, le pays, le contexte culturel ou le regard personnel du réalisateur. Ce thème a été traité dans des comédies, dans le cinéma expérimental, dans des films historiques, policiers, biographiques, d'horreur, de contestation sociale ou de série B.

Films
par année de sortie / nationalité
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L'équipe du film La piel que habito au Festival de Cannes 2011 en compagnie de Jean-Paul Gaultier, à droite.

Au fil de l'histoire du cinéma, la manière dont cette thématique a été abordée a considérablement évolué. Dans les grandes productions de Hollywood, depuis les débuts jusque dans les années années 1980, les homosexuels étaient représentés sous une forme stéréotypée ou dans des rôles d'assassins impitoyables ou d’êtres perturbés à penchant suicidaire. Le cinéma indépendant nord-américain ou certaines productions européennes mériteraient ici une mention à part.

Cette situation évolua peu à peu jusqu'à l'époque actuelle, où les grandes sociétés de production réalisent des films s'adressant presque exclusivement au public LGBT, avec des personnages et des scénarios plus réalistes, et présentés dans des salles commerciales ou dans les nombreux festivals de cinéma LGBT se tenant un peu partout dans le monde. Une grande partie de ces films récents montrent combien il est difficile de faire son coming out et exposent au spectateur la réalité à laquelle sont confrontés les homosexuels.

On distingue le cinéma à thème LGBT, dont l'intrigue tourne autour de personnages homosexuels et de leurs relations avec les autres, et les films faisant intervenir des personnages LGBT dans des rôles secondaires, dont la sexualité n'entre pas en compte dans la trame du film. La plupart des films de la première catégorie ont pour thèmes l'homosexualité et la bisexualité masculines, alors que le lesbianisme et la transidentité ont été moins souvent abordés.

Historique

Affiche du festival du film LGBT de Massimadi.

Longtemps quasi inexistante ou censurée, c’est une thématique qui ne s’est développée vraiment au cinéma qu’à partir des années 1960, marquées par la libération des mœurs.

Plus qu’en littérature peut-être, l’homosexualité a eu au cinéma une fonction marquée de revendication. Cela tient au fait que ce moyen d'expression s’est développé dans cette période de libération des mœurs, mais aussi peut-être à ce que les images permettent de toucher plus directement le public. Néanmoins, la présentation de l’homosexualité, sous toutes ses formes, ne se résume pas à son illustration ou à sa défense. Le tournant en ce domaine[1], grand-public, semble avoir été atteint en 2006 par Le Secret de Brokeback Mountain d’Ang Lee qui, par son succès mondial, le nombre impressionnant de récompenses et les réactions qu’il a déclenchées, a permis sans doute de faire atteindre une nouvelle dimension à ce genre, un impact social avec un vaste écho. Deux ans plus tard, avec Harvey Milk de Gus Van Sant, pour lequel Sean Penn remporte l’Oscar du meilleur acteur :

« c’est le premier film hollywoodien grand public où le personnage est gay sans s’excuser de l’être[2]. »

Les formes que peut prendre l’homosexualité au cinéma sont donc, de façon schématique, au nombre de trois :[réf. nécessaire]

  • revendicatrice : c’est une fonction bien représentée à partir des années 1990. Citons en vrac Fucking Åmål, Avant la nuit, Memento Mori (qui peut paraître timide à des yeux occidentaux, mais marque un grand pas en avant en Corée du Sud).
  • esthétique : on a un prototype de cette homosexualité « distanciée » avec Persona d’Ingmar Bergman, où tout se résume à un jeu de reflets, d’ombres et d’illusions[réf. nécessaire] ; le même fonctionnement se retrouve dans Mulholland Drive de David Lynch.
  • jouissive : cette dernière fonction peut inspirer le meilleur comme le pire, du Théorème de Pier Paolo Pasolini au Caravaggio de Derek Jarman en passant par Tabou de Nagisa Ōshima. On considère qu'il s’agit souvent (mais pas toujours) de films faits par des homosexuels pour un public homosexuel : ainsi sont-ils rangés dans la catégorie « LGBT » (Lesbian Gay Bi Transgender) ou « queer ».

Proches de la fonction revendicatrice, mais un peu à part, certains films se contentent de montrer sans vraiment juger, comme My Beautiful Laundrette de Stephen Frears.

En France, Claude Brasseur dans le film Un éléphant ça trompe énormément (1976) est le premier personnage homosexuel masculin « positif » du cinéma français[réf. souhaitée], au point qu'une association de San Francisco veut le féliciter. Son agent lui avait initialement conseillé de ne pas accepter le rôle, mais il insiste, en posant une condition : « J'a dit tout de suite que je ne voulais pas faire de Daniel une folle tordue ! », c'est-à-dire un homosexuel caricatural comme les films de l'époque les montrent alors. Il demande par ailleurs à jouer une scène de bagarre dans le film. Lors de la scène où est révélée sa sexualité, son amant l'insulte de « pauvre conne » devant ses amis stupéfaits. Claude Brasseur explique :

« À ce moment, je regarde mes copains pour les défier. Voilà : je suis pédé et je vous emmerde ! Mais à la scène suivante, je suis chez moi. Je pleure, parce que je pense que je vais perdre mes amis qui ne comprendront pas. Rochefort arrive. Il ne me voit pas pleurer. Je suis filmé de dos, par fierté[3]. »

Le film américain La Chasse de William Friedkin (1980) est l'un des premiers à briser le tabou de l'homosexualité au cinéma. Il est cependant vivement critiqué par la communauté gay (notamment sur le rapport au sexe, au sadomasochisme et à la mort), certains militants s'étant procuré le scénario et manifestant pendant le tournage[4].

Le cinéma LGBT par pays

Cinéma de Hollywood

Jake Gyllenhaal, l'un des protagonistes du Secret de Brokeback Mountain (Ang Lee, 2005), film qui présenta l'homosexualité dans un milieu on ne peut plus masculin et hétérosexuel, celui des westerns.

Après de courageux débuts dans le court métrage, avec Lot in Sodom (James Sibley Watson et Melville Webber, 1933), qui traitait les homosexuels comme des satyres dépravés, avides de sexe, mais, s'inspirant de l'histoire sainte, esthétisait le désir homo et ajoutait l'incontournable touche de culpabilité judéo-chrétienne [5], ce ne fut qu'au XXIe siècle que le film Le Secret de Brokeback Mountain (Ang Lee, 2005) présenta les homosexuels au grand public comme des hommes « normaux », à l'aspect traditionnellement masculin et dépourvus de toute pathologie censée justifier la présence de tels personnages dans le film[6].

Origines: Cinéma muet

Le cinéma a traité de l'homosexualité dès ses premiers balbutiements. L'une des premières scènes homosexuelles que l'on ait conservées provient d'une expérimentation de Thomas Edison de 1895, où l'on peut voir deux hommes dansant ensemble alors qu'un troisième joue un air de violon, bien que l'intention ne fût pas précisément celle qu'on veut bien lui prêter. Ultérieurement, dans les premières productions commerciales, l'homosexualité était présentée sous un angle humoristique, sous forme de gags. Ainsi, dans une scène du film A Florida Enchantment, de Sidney Drew, (1914), on voit deux femmes laissant de côté leurs partenaires pour danser ensemble, les deux hommes repoussés de la sorte se mettant à leur tour, après quelque hésitation, à en faire autant[7].

Pendant cette période, on représentait les hommes homosexuels sous une forme stéréotypée, en exagérant leur efféminité pour qu'un public populaire pût distinguer les personnages gays sans qu'il fût besoin de paroles. Citons à titre d'exemple une scène du film de Charlie Chaplin Charlot fait du ciné (Charlie Chaplin et Edward Brewer, 1916), où Charlot donne un baiser à une femme vêtue en homme, mais dont il sait qu'elle est une femme, tandis qu'un autre homme, les voyant, commence à tourner autour d'eux avec des airs manifestement efféminés pour attirer leur attention, mais se fait chasser par Charlot par un coup de pied dans le derrière[8].

Cinéma classique : des années 30 aux années 60

Dans le cinéma muet, le personnage de tapette (« sissy » en anglais) se trouvait déjà dans les films de Hollywood, mais ce n'est qu'après l'apparition du cinéma sonore qu'il devint vraiment populaire. Bien qu'il ne fût jamais fait mention des préférences sexuelles ou affectives de ces personnages, l'audience pouvait facilement les identifier comme homosexuels, car ils reflétaient exactement les clichés colportés à leur égard dans la société. Ils y étaient représentés comme des personnages extrêmement maniérés, affectés, aux fines moustaches et souvent grotesquement maquillés. Ils faisaient rire les spectateurs et, en comparaison avec eux, les hommes se sentaient plus masculins et les femmes plus féminines. On les trouve dans des films comme Broadway Melody (Harry Beaumont, 1929), Haute Société (George Cukor, 1932), La Joyeuse Divorcée (Mark Sandrich, 1934) ou Myrt and Marge (Al Boasberg, 1933).

À cette époque, les hommes portant des habits ou adoptant des attitudes propres aux femmes suscitaient des réactions tout autres que les femmes assumant un rôle masculin. Alors que les premiers faisaient l'objet de plaisanteries ou de situations comiques, les secondes étaient considérées comme attractives autant par les hommes que par les femmes. On peut constater cette réaction dans le film Cœurs Brûlés (Josef von Sternberg, 1930), où Marlene Dietrich revêt un smoking d'homme dans une boîte de nuit et est applaudie par toute l'assistance lorsqu'elle donne un baiser sur la bouche à une autre femme[9].

Greta Garbo, icône lesbienne.

Autre film évoquant le lesbianisme, La Reine Christine (Rouben Mamoulian, 1933), qui, bien que l'histoire eût été modifiée pour ne pas faire directement allusion à l'homosexualité de Christine de Suède, relatait l'étroite amitié qui la liait à l'une de ses servantes[10].

Sa protagoniste, Greta Garbo, et Marlene Dietrich, mentionnée plus haut, devinrent les deux icônes lesbiennes par excellence de l'histoire du cinéma[11].

Dans les années 30, l'Église catholique et certaines branches du protestantisme, menacèrent, par le biais de la Ligue pour la vertu et de la Ligue des femmes, d'appeler au boycott pour protester contre le contenu de certains films considérés comme indécents et nuisibles pour la société. Pour atténuer ces pressions, l'industrie cinématographique de Hollywood approuva le Code Hays, imaginé par William Hays, dont l'objectif était de censurer tous les contenus considérés indécents[12]. Figuraient parmi ces contenus les nus, les baisers trop fougueux, l'avortement, la prostitution ou les perversions sexuelles, dont l'homosexualité. Entre 1934 et 1967, la censure était autorisée à modifier des dialogues, des scènes, des personnages ou des trames qui ne respectaient pas les principes du code. Ainsi, dans Le Poison (Billy Wilder, 1945) les doutes qui hantent le protagoniste au sujet de sa sexualité, explicites dans le roman sur lequel le film se base, sont passés sous silence[13]. Feux croisés (Edward Dmytryk, 1947) modifie le propos du livre dont il s'inspire, L'Aventure du caporal Mitchell de Richard Brooks, éliminant les allusions à des meurtres perpétrés contres des homosexuels pour en faire un film sur les assassinats de juifs[14].

Tant dans sa période britannique qu'américaine, Alfred Hitchcock traita de l'homosexualité, dans des films comme Rebecca (1940) ou La Corde (1948).

La nouvelle censure du Code Hays interdisait toute référence à l'homosexualité, mais ne parvint pas à éradiquer sa présence dans le cinéma. La principale différence avec la période antérieure était que les homosexuels n'étaient plus un élément comique, mais assumaient le rôle de personnes dépravées, conformément au concept d'homosexualité que le Code Hays s'appliquait à transmettre à la société, obligeant réalisateurs et scénaristes à rechercher des formes éludées ou sous-entendues pour raconter ce qu'ils avaient à dire. Dans certains films comme La Fille de Dracula (Lambert Hillyer, 1936), Rebecca (Alfred Hitchcock, 1940), ou, plus tard, Femmes en cage (John Cromwell, 1950), on voyait des lesbiennes capables de poursuivre leurs objectifs sans aucun scrupule, bien qu'il ne fût pas dit explicitement qu'elles étaient homosexuelles. Dans La Femme aux chimères (Michael Curtiz, 1950), une biographie du cornettiste de jazz Bix Beiderbecke, Lauren Bacall interprétait une femme bisexuelle qui mène une vie autodestructrice et désordonnée. De même, dans le film La Corde (Alfred Hitchcock, 1948), deux jeunes étudiants, interprétés par John Dall et Farley Granger, dont la relation amoureuse est suggérée en filigrane, assassinent un camarade[15].

Le duel entre Joan Crawford et Mercedes McCambridge dans Johnny Guitare (1954) illustre la façon d'aborder le lesbianisme à l'époque du Code Hays.

Comme toute allusion directe à l'homosexualité était proscrite, seule une insinuation était possible, à l'aide de clins d'œil, que le public saisissait aisément. Ainsi, dans Le Faucon maltais (John Huston, 1941), un classique du film noir, le personnage interprété par Peter Lorre, qui, dans le roman de Dashiell Hammett, est gay, est présenté au détective Sam Spade (interprété par Humphrey Bogart) le pommeau de sa canne appuyé sur la commissure de ses lèvres, l'accompagnement musical suggérant un parfum aux notes féminines. On trouve aussi des westerns où l'homosexualité est insinuée, comme dans certaines scènes entre Montgomery Clift et John Ireland dans le film de Howard Hawks La Rivière rouge (1948). Dans l'une de ces scènes, ils comparent amoureusement la longueur de leur pistolet et la précision de leurs tirs[16]. Deux autres exemples de la façon dont est traitée l'homosexualité en cette période des grandes productions de Hollywood : le lesbianisme voilé des protagonistes de La Blonde du Far-West (David Butler, 1953), avec Doris Day, et Johnny Guitare (Nicholas Ray, 1954), où l'on assiste à un duel interprétatif entre Joan Crawford et Mercedes McCambridge. La perception des gays dans la société américaine des années 1950 est bien restituée dans le long-métrage Thé et sympathie (1956) de Vincente Minnelli. Basée sur la pièce de théâtre homonyme de Robert Anderson, qui fut chargé de l'adapter au cinéma, il relate les efforts déployés par un jeune homme issu d'une famille aisée pour faire taire les rumeurs sur son homosexualité.

Charlton Heston (1923-2008), protagoniste de Ben-Hur (William Wyler, 1959), film qui, par le biais de doubles sens, passait outre à la censure du Code Hays frappant l'homosexualité.

À la fin des années 1950, on commença dans quelques films à insinuer des relations sexuelles entre des personnes du même sexe ; ce fut alors que la censure se mit à opérer d'une manière plus effective. Des films comme Ben-Hur (William Wyler, 1959) purent s'y soustraire grâce à un traitement quasi subliminal de la relation gay que suggère le film[17]. Comme l'affirme Gore Vidal, romancier et scénariste du film, dans le documentaire The Celluloid Closet, la trame de Ben-Hur tournait autour de la relation homosexuelle que les deux personnages principaux avaient entretenue pendant leur adolescence, relation traitée dans le film comme une amitié. Le cas de Spartacus (Stanley Kubrick, 1960), est différent ; dans ce film, la censure supprima une scène où l'on voit l'esclave (Tony Curtis) partager le bain de son maître (Laurence Olivier), alors que les deux personnages font discrètement allusion à leur homosexualité, évoquant une subtile différence de goût entre les huîtres et les escargots[18].

Dans Soudain l'été dernier (Joseph L. Mankiewicz, 1959), Katharine Hepburn interprète une mère prête à tout pour éviter que soit révélée l'homosexualité de son fils.
Le film La Chatte sur un toit brûlant (Richard Brooks, 1958) fut censuré pour que fût dissimulée l'homosexualité du protagoniste, élément majeur de la pièce de Tennessee Williams dont il s'inspire.

De même, les films La Chatte sur un toit brûlant (Richard Brooks, 1958)[19] et Soudain l'été dernier (Joseph L. Mankiewicz, 1959)[20], tous deux basés sur des pièces de théâtre de Tennessee Williams, furent censurés pour que l'homosexualité des ses protagonistes n'apparût pas de manière directe, bien qu'elle fût subtilement évoquée.

Au début des années 1960, la censure s'assouplit et le code Hays cessa progressivement d'être appliqué dans la majorité des cas, mais il restait encore à abattre le dernier tabou, l'homosexualité. Les réalisateurs, las des restrictions, commencèrent à tourner des films abordant clairement le thème des lesbiennes et des gays, mais toujours selon un prototype qui collait à ces personnages : ils devaient mener une vie tourmentée qui culminait en une fin tragique, que ce fût une mort violente ou un suicide.

Ce changement d'attitude se reflète dans le personnage de Platon (Sal Mineo), dans La Fureur de vivre (Nicholas Ray, 1956), qui, tombé amoureux de l'irrésistible Jim (James Dean), finit tué par un agent de police. Dans La Rue chaude (Edward Dmytryk, 1962), Dove (Laurence Harvey) retrouve son amour perdu Hallie (Capucine) dans une maison close, où elle entretient une relation lesbienne avec la patronne Jo (Barbara Stanwyck). Dans Tempête à Washington (Otto Preminger, 1962), un sénateur fait l'objet d'un chantage à cause de son homosexualité.

« Une vilaine rumeur peut-elle détruire ce qui est beau ? » Le terme « lesbianisme » n'apparaît pas dans le film La Rumeur (William Wyler, 1962), mais il est clair que c'est là le motif de la rumeur qui déclenche la trame.

L'exemple le plus paradigmatique est donné par La Rumeur (William Wyler, 1962), où Martha (Shirley MacLaine) est obnubilée par le fait d'être tombée amoureuse de sa collègue Karen (Audrey Hepburn) et finit par se suicider[21]. À la fin des années 1960, le terme « homosexuel » était déjà utilisé ouvertement dans certains films, enclins il est vrai à donner une vision truculente de la vie des lesbiennes et des gays. Le Détective (Gordon Douglas, 1968) raconte l'histoire d'un détective qui n'assume pas son orientation sexuelle. Dans Le Renard (Mark Rydell, 1968) un homme s'interpose dans un couple lesbien et parvient à « convertir » l'une d'elles à l'hétérosexualité, alors que l'autre meurt écrasée par un arbre. À l'aube de la nouvelle décennie paraît une tragicomédie audacieuse de thématique gay, L'Escalier (Stanley Donen, 1969) [22]. Richard Burton et Rex Harrison y incarnent un couple de coiffeurs homosexuels, accusés d’atteinte à la morale et empêtrés dans des situations cocasses.

Cinéma contemporain : à partir des années 70
Michael York interprète un homosexuel sans complexe de culpabilité dans le film Cabaret (Bob Fosse, 1972).

Au début des années 1970 furent tournés les premiers films marquant une nouvelle évolution dans la relation entre l'industrie cinématographique et l'homosexualité, au moment précisément où le mouvement LGBT faisait ses premiers pas. Les Garçons de la bande (William Friedkin, 1970) fut le premier film gay à avoir été produit à Hollywood sans issue tragique, bien que sa vision stéréotypée des gays n'eût pas été bien accueillie parmi les activistes LGBT[23]. Le film met en scène un groupe de gays où priment l'amitié et la camaraderie, bien que par moments, certains des personnages s'adonnent, dans une attitude d'auto-compassion, à des réflexions sur leur condition sexuelle. Le film Cabaret (Bob Fosse, 1972) fit un pas de plus, Michael York jouant un gay résolu à assumer sa sexualité sans sentiment de culpabilité. Malgré ces exceptions et la tombée des tabous, qui permettait de représenter librement l'homosexualité, des films comme Point limite zéro (Richard C. Sarafian, 1971)[24] et Les Anges gardiens (Richard Rush, 1974) renouent avec le vieux stéréotype des délinquants gays finalement traduits en justice par le héros hétérosexuel.

Al Pacino,principal protagoniste du film controversé La Chasse (William Friedkin, 1980).

Encore au début des années 1980, des films comme Windows (Gordon Willis, 1980), Fanatique (Edward Bianchi, 1981) et La Chasse (William Friedkin, 1980) persistaient à voir dans les lesbiennes et les gays des assassins déments et sans scrupules[25]. Ce dernier film, mettant en scène un tueur en série qui localisait ses victimes dans des lieux d'ambiance leather, eut un effet quelque peu inédit jusqu'alors : les homosexuels, las de se voir représentés sous un jour négatif dans le cinéma de Hollywood et conscients de l'influence que celui-ci exerçait dans l'imaginaire collectif de la société, organisèrent des démonstrations massives dans différentes villes nord-américaines pour faire obstacle à sa distribution. Finalement, le film La Chasse fut retiré des écrans et les manifestations contribuèrent à ce que l'industrie cinématographique prît conscience de l'exaspération qu'éprouvait le collectif LGBT devant la mauvaise image qu'en donnait le cinéma. Pour ainsi dire en réconciliation allait paraître, en 1982, la comédie policière Partners (James Burrows, 1982), interprétée par Ryan O'Neal et John Hurt. Peu après fut lancé Clins d'œil sur un adieu (Bill Sherwood (en), 1986), début à l'écran pour l'acteur Steve Buscemi, qui interprète un musicien homosexuel porteur du virus du sida[26]. Ce fut la première production à aborder de près cette thématique, bien avant certains films plus connus comme Les Soldats de l'espérance (Roger Spottiswoode, 1993) et Philadelphia (Jonathan Demme, 1993).

A partir de ce moment, le cinéma s'adressant au grand public hollywoodien commença à produire des films qui traitaient les homosexuels avec respect, dont deux, tournés en 1982, jouèrent le rôle de pionniers : Making love (Arthur Hiller), qui retraçait une relation entre deux hommes, et Personal Best (Robert Towne), qui parlait de l'amour entre femmes. Dans le premier, un médecin marié éprouve une crise dans sa sexualité et se lance dans une histoire d'amour avec un écrivain gay interprété par Harry Hamlin. Le deuxième film met en scène deux athlètes d'élite interprétées par Mariel Hemingway et Patrice Donnelly (en) qui tombent amoureuses l'une de l'autre, mais dont les rapports sont perturbés lorsque l'une d'entre elle s'engage dans une relation hétérosexuelle.

Cher a participé à des films, comme Le Mystère Silkwood (1983), qui lançaient une message de tolérance envers les homosexuels.

À cette époque et jusqu'au début des années 1990, Hollywood produisit toute une série de films dans lesquels les personnages et les rapports homosexuels, notamment lesbiens, sont présentés sous des formes différentes. Si dans Le Mystère Silkwood (Mike Nichols, 1983) le personnage interprété par Cher vit ouvertement son homosexualité[27], dans d'autres films comme La Couleur pourpre (Steven Spielberg, 1985)[28], Beignets de tomates vertes (Jon Avnet, 1991)[29] ou Le Silence des agneaux (Jonathan Demme, 1991), les protagonistes lesbiennes ne se présentent pas comme telles d'une manière aussi manifeste que dans les romans sur lesquels se basent les films [30]. Le lesbianisme est également représenté pendant cette période dans des films comme Basic Instinct (Paul Verhoeven, 1992), déclenchant des manifestations des associations LGBT des États-Unis qui protestaient contre le fait que trois personnes incriminées étaient bisexuelles, dont le personnage incarné par Sharon Stone, perpétuant ainsi l'image négative de l'homosexualité[31]. La profonde amitié entre les protagonistes de Thelma et Louise (Ridley Scott, 1991) a souvent aussi été interprétée comme une relation lesbienne.

L'interprétation de Tom Hanks, avocat séropositif dans Philadelphia (Jonathan Demme, 1993), lui valut l'Oscar du meilleur acteur.

Philadelphia (Jonathan Demme, 1993), deuxième film à budget élevé et à acteurs renommés à aborder le thème du sida (après Les Soldats de l'espérance) aux États-Unis, a marqué au début des années 1990 un changement dans le cinéma de Hollywood[32]. Toutefois, le fait que les personnages de Tom Hanks et Antonio Banderas n'échangeassent pas de gestes d'affection typiques d’une relation amoureuse et l'absence de femmes homosexuelles suscitèrent des commentaires défavorables de la part de certains critiques du cinéma LGBT. Dans une interview du documentaire The Celluloid Closet (Rob Epstein et Jeffrey M. Friedman (en), 1996) Hanks révéla que quelques scènes où se manifestait une affection plus profonde entre lui et Banderas avaient été éliminées, dont une scène les montrant tous deux au lit (bien que l'édition sur DVD de ce film comporte bien cette scène). Le film remporta l'Oscar du meilleur acteur (Tom Hanks) et de la meilleure chanson (Bruce Springsteen pour Streets of Philadelphia)[33]. La trame s'inspirait en partie de l'histoire de Geoffrey Bowers, un avocat qui, en 1987, porta plainte contre le cabinet d'avocats Baker & McKenzie pour licenciement abusif. C'était là l'un des premiers cas de discrimination liée au sida.

La carrière du réalisateur taïwanais Ang Lee a été marquée par quelques films importants sur la thématique LGBT, comme Garçon d'honneur (1993) ou Le Secret de Brokeback Mountain (2005).

Depuis le milieu des années 1990, l'industrie nord-américaine présente une série de comédies qui abordent l'homosexualité comme thème principal ou secondaire, avec des personnages avenants et positifs. Garçon d'honneur (Ang Lee, 1993) [34] adoptait la structure d'une comédie d'intrigue style George Cukor où, dans un heureux couple homosexuel, l'un des deux partenaires se marie avec une fille, avec la complexité de l'autre, pour sauver les apparences envers ses parents attachés aux traditions. On retrouve une structure semblable dans In and Out (Frank Oz, 1997), avec Kevin Kline, Tom Selleck et Matt Dillon dans les rôles principaux, où un professeur de littérature assiste à la révélation de son homosexualité par un ancien élève, acteur célèbre, lors de la remise à ce dernier de l’Oscar du meilleur acteur[35]. Le Mariage de mon meilleur ami (P. J. Hogan, 1997), avec Julia Roberts et Cameron Diaz en tête d'affiche, est une comédie ubuesque dans laquelle le personnage gay joué par Rupert Everett prête main forte à son amie dans une manœuvre fallacieuse afin de l'aider à conquérir un garçon amoureux d’une autre[36]. Autre exemple, Pour le pire et pour le meilleur (James L. Brooks, 1997)[37], dans lequel l'écrivain taciturne interprété par Jack Nicholson, tombé amoureux d'une serveuse (Helen Hunt), profite, comme excuse pour lui faire la cour, d'une mésaventure survenue à son voisin, un artiste homosexuel Greg Kinnear. Extravagances (Beeban Kidron, 1995)[38] tire avantage de sa distribution (Patrick Swayze, John Leguizamo et Wesley Snipes) pour conter les aventures d'un groupe de drag queens traversant les États-Unis. Sur un registre juvénile, Méprise multiple (Kevin Smith, 1997)[39], interprété par Ben Affleck et Jason Lee, met en scène deux amis, dessinateurs de comics, dont l'un tombe amoureux d'une dessinatrice lesbienne (Joey Lauren Adams). Dans le film American Beauty (Sam Mendes, 1999)[40], qui a remporté cinq Oscars, le thème de l'homosexualité est aussi abordé au niveau d'un personnage secondaire.

Felicity Huffman dans Transamerica (Duncan Tucker, 2005), film qui aborde la transsexualité et les rapports familiaux.

Dans La Maison au bout du monde (Michael Meyer, 2004), deux amis remettent en cause leurs relations passées, y compris celle qui les lie[41]. Il convient de relever que, parmi les Oscars de 2006, trois films à thématique LGBT ont reçu des nominations : Le Secret de Brokeback Mountain (Ang Lee, 2005) avec 8 nominations et 3 statuettes[42], Transamerica (Duncan Tucker, 2005) avec 2 nominations[43] et Capote (Bennett Miller, 2005)[44], film biographique sur l'écrivain Truman Capote, qui obtint 5 nominations et le prix du meilleur acteur pour Philip Seymour Hoffman. En 2008, Sean Penn remporta l'Oscar du meileur acteur pour son interprétation dans le film Harvey Milk (Gus Van Sant, 2008)[45], basé sur la biographie de l'homme politique gay Harvey Milk. Parmi les autres films à retenir de cette décennie, nous trouvons Le Talentueux Mr Ripley (Anthony Minghella, 1999),[46], la comédie dramatique I Love You Phillip Morris (Glenn Ficarra et John Requa, 2009), interprétée par Jim Carrey et Ewan McGregor [47], ou Bobby, seul contre tous (Russell Mulcahy, 2009), basé sur le livre homonyme de Leroy F. Aarons et interprété par Ryan Kelley et Sigourney Weaver, qui puise ses origines dans une histoire vraie s'étant produite à la fin des années 1970 et au début des années 1980[48].

Barry Jenkins (réalisateur et scénariste) avec les acteurs André Holland (Kevin) et Ashton Sanders (en) (Chiron) du film Moonlight, Oscar et Golden Globe du meilleur film en 2017.

Dans l'édition 2017 des Oscars le film Moonlight (Barry Jenkins, 2016)[49] fut proclamé meilleur film de l'année après un incroyable cafouillage lors de la remise des enveloppes[50]. Moonlight remporta les Oscars du meilleur film, du meilleur acteur dans un second rôle (Mahershala Ali) et du meilleur scénario adapté (Barry Jenkins et Tarell Alvin McCraney) et obtint également le Golden Globe 2017 du meilleur film. Il raconte l'histoire d'un jeune Afro-Américain qui vit dans un quartier sensible de Miami. Structuré en trois parties correspondant à l’enfance, à l’adolescence et à l’âge adulte, Moonlight relate la vie de Chiron (Alex Hibbert, Ashton Sanders (en) et Trevante Rhodes), un enfant orphelin de père, timide et renfermé, dont la mère est addicte au crack et qui, lui-même victime de harcèlement scolaire, découvre son homosexualité avec son ami Kevin (Jaden Piner, Jharrel Jerome et André Holland).


Suite du chapitre en cours de traduction à partir de l'article espagnol.

Filmographie par année

Notice

Pour documenter cette page, sont rappelés ci-dessous des films emblématiques autour des thèmes LGBT au cinéma.

En tenant compte du critère géographique et culturel, les films retenus ici sont :

  • ceux qui abordent et traitent de façon inédite ces divers thèmes ;
  • ceux qui connaissent une postérité importante ;
  • ceux qui ont connu une audience remarquable ;
  • ceux qui ont été primés de façon inédite pour leur thème.

Par ailleurs, l'article détaillé de chaque film listé ici doit mentionner explicitement la thématique LGBT et valider cela à partir de sources. Par défaut, les descriptifs sur les films reprennent les éléments de ces mêmes articles détaillés.

Avant 1920

Années 1920

Années 1930

Années 1940

Années 1950

Années 1960

Années 1970

Années 1980

Années 1990

Années 2000

Martina Gusmán et Elli Medeiros, les comédiennes du film Leonera.

Années 2010

Années 2020

Les ajouts à cette liste doivent être argumentés et sourcés ; voir les critères dans son introduction.

Documentaire

  • The Celluloid Closet (L'Œil ouvert au Québec) de Rob Epstein et Jeffrey Friedman (1981) ; à partir du livre Le livre et le film montrent comment le cinéma hollywoodien a évoqué le thème de l’homosexualité, comment cette représentation a évolué au fil des ans et comment, en retour, elle a influencé la perception de l’homosexualité par le grand public.
  • L’amore proibito dell’eroe de Giovanni Minerba (documentaire) (1995)
  • The Silver Screen: Color Me Lavender de Mark Rappaport (en) (États-Unis) (1997) : traite de l'homosexualité par le cinéma hollywoodien à son âge d'or en mettant en valeur son traitement dissimulé[311] ;
  • T'as de beaux yeux, chéri (Schau mir in die Augen, Kleiner) documentaire de André Schäfer (2007) : rencontre des réalisateurs et d'acteurs qui ont fait sortir du placard l'homosexualité au cinéma.
  • Outrage de Kirby Dick (États-Unis) (documentaire) (2009)
  • De la cage aux roseaux d'Alessandro Avellis et Alain Brassart film documentaire français (2010) ; traite des représentations des thèmes LGBT au cinéma[312].

Festivals LGBT et prix

Bibliographie

  • Alain Brassard, L’Homosexualité dans le cinéma français, Paris, Nouveau Monde, , 347 p. (ISBN 978-2-84736-220-6)
Cet essai analyse l’esthétique des représentations cinématographiques des homosexuel·les dans les films français et décrypte l’imaginaire collectif de la société française, ses rapports sociaux, la construction de l’identité masculine.
Dans un chapitre, revue critique des films incluant des personnage(s) homo(s) ou à lecture homosexuelle.
  • Marc-Jean Filaire, L’ado, la folle et le pervers : Images et subversion gay au cinéma, Béziers, H & O, , 216 p. (ISBN 978-2-84547-184-9)
Analyse des images des homosexuels masculins, typologie et études de films détaillées. L’ouvrage offre un panorama des clichés qui structurent la représentation oppressive ou transgressive des gays dans la société occidentale.
  • Hélène Fleckinger, « “Y a qu’à pas baiser”. La représentation des corps sexués dans le cinéma militant féministe et homosexuel (France, années 1970) », dans Christian Biet et Olivier Neveux, Une histoire du spectacle militant. Théâtre et cinéma militants 1966-1981, Montpellier, L’Entretemps, .
  • Hélène Fleckinger et Olivier Neveux, « Entretien avec Lionel Soukaz, « Il y a de la pensée dans le sexe et du sexe dans la pensée », dans Christian Biet et Olivier Neveux, Une histoire du spectacle militant. Théâtre et cinéma militants 1966-1981, Montpellier, L’Entretemps, .
  • Frédéric Martel, Le Rose et le Noir, Les homosexuels en France depuis 1968, Paris, Seuil, , 772 p. (ISBN 978-2-7578-1055-2)
Très nombreuses mentions des films homosexuels et chronologie finale avec liste des films.
  • Fabrice Pradas, Cinégay : un siècle d’homosexualité sur grand écran, Publibook, , 421 p. (ISBN 978-2-7483-1125-9, lire en ligne)
Sont référencés plus d’un millier de films de 1912 à 2005 dans lesquels l’homosexualité apparaît, de manière secondaire ou centrale.
  • Didier Roth-Bettoni, L’Homosexualité au cinéma, Paris, La Musardine, , 747 p. (ISBN 978-2-84271-271-6)
Histoire des représentations, encyclopédie du cinéma gay. Un panorama riche, très complet.
  • (en) Vito Russo, The Celluloid Closet : Homosexuality in the Movies, It Books, , 2e éd. (1re éd. 1981), 384 p. (ISBN 978-0-06-096132-9)
Traduit en italien sous le titre Lo schermo velato, chez Baldini & Castoldi (1999). Essai très complet d’un Américain, journaliste et critique de cinéma, mort en 1990 de sida. De ce livre est tiré le documentaire The Celluloid Closet

Articles connexes

  • Liste de films LGBT
  • La catégorie « Film sur les LGBT » et la catégorie « LGBT au cinéma » où les thématiques LGBT sont centrales
  • Catégorie:Transidentité au cinéma
  • Recherche croisée dans Portail:LGBT & Portail:Cinéma avec « petscan »

Notes et références

  1. Gus Van Sant qui avait eu la possibilité de tourner ce film dès 1999 le concède, avec élégance, en 2007 dans un documentaire allemand, en regrettant presque que ce ne soit pas un gay qui l’ait tourné.
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  57. cf. notamment le documentaire The Celluloid Closet selon lequel le scénario suggérerait une relation saphique entre Mrs Danvers et Rebecca. Ces interprétations s'appuient surtout sur la scène où Mrs Danvers exhibe et caresse les dessous et manteaux de fourrure de la défunte, puis proclame la passion qu'elle éprouvait à son égard ; sous-entendus repris dans la scène où Max De Winter révèle à sa nouvelle épouse qu'il découvrit peu de temps après son premier mariage « la vraie nature » de Rebecca.
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  77. Deux étudiants qui cohabitent dans le quartier souterrain de Subure où ils vivent de rapines se disputent les faveurs de leur jeune esclave Giton. Les trois comparses, tour à tour désunis et réunis, vont vivre différentes histoires au gré de leurs rencontres.
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  95. L'ex-femme du personnage principal l'a quitté pour une autre femme.
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  285. Au début des années 1990, le sida se propage depuis près de dix ans. Les militants d'Act Up-Paris s’activent pour lutter contre l'indifférence générale. Le récit suit, entre autres, la relation entre deux jeunes hommes. Le film reprend de nombreuses luttes politiques d'Act Up, comme la responsabilisation des autorités publiques dans la lutte contre le sida, la nécessité des politiques de prévention publique à destination des publics marginalisés (LGBT, travailleurs du sexe, étrangers, prisonniers, toxicomanes) et d'une éducation sexuelle complète pour les mineurs.
  286. Ludovic Béot, « Box office : “120 battements par minute”" fait palpiter le cœur du public », Les Inrockuptibles, (lire en ligne).
  287. Un adolescent vit en dehors de Brooklyn, entame une relation avec une fille pour répondre aux injonctions familiales et de ses paires alors qu’il continue dans le plus grand secret à draguer les hommes sur internet.
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  289. Une femme tombe amoureuse d'une autre femme. Elle est persuadée qu'elle est la femme de sa vie alors que sa vie sentimentale est tumultueuse. Son ex entre en scène pour la reconquérir.
  290. Cinq ans après les évènements de la web série diffusée sur la plateforme YouTube, Carmilla n'est plus une vampire, mais une humaine vivante et respirante. L'ancienne vampire semble bien s'adapter à sa nouvelle vie mortelle à Toronto avec sa petite amie, Laura. Cependant, le passé sanglant de Carmilla n'est jamais loin, et finit par les hanter quand Laura commence à avoir des cauchemars liés au passé de Carmilla.
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  292. Pendant la Première Guerre mondiale, un soldat français déserte et, pour éviter d'être repris et renvoyé au front, se fait passer pour une femme avec l'aide de son épouse.
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  294. Deux jeunes femmes flirtent dans un champ. Elles recueillent un jeune homme poursuivi par la police. Elles le cachent dans le sous-sol de l'école pour filles.
  295. The Misandrists sur Allociné.
  296. Retrace la vie[réf. souhaitée] du dessinateur et peintre finlandais Tom of Finland qui a durablement influencé la culture gay par ses représentations fantasmatiques et fétichistes d'hommes. Tom of Finland sur Allociné.
  297. Une jeune serveuse transgenre qui aspire à devenir chanteuse, développe une relation amoureuse avec le propriétaire d'une imprimerie de 20 ans plus âgé qu'elle. Tous deux planifient leur avenir ensemble, mais il meurt soudainement. Elle se voit contrainte d'affronter la famille de son compagnon.
  298. Jean-Baptiste Morain, « Palmares du festival de Berlin : des ours bien choisis », Les Inrockuptibles, (lire en ligne).
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  301. Un jeune homme dont le père est pasteur se voit obliger de suivre une thérapie de conversion à la suite de son coming out. Abandonné, il affronte son thérapeute.
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