Sharon Stone

Sharon Stone [ˈʃæɹən stoʊn][1] est une actrice et productrice de cinéma américaine, née le à Meadville (Pennsylvanie).

Pour les articles homonymes, voir Sharon et Stone.

Sharon Stone
Sharon Stone en 2017.
Nom de naissance Sharon Yvonne Stone
Naissance
Meadville (Pennsylvanie, États-Unis)
Nationalité Américaine
Profession Actrice
Productrice
Films notables Total Recall
Basic Instinct
Mort ou vif
Casino
Broken Flowers
(voir filmographie)
Séries notables Ratched

Après des débuts dans le mannequinat, elle commence sa carrière de comédienne dans les années 1980. Le succès arrive seulement en avec sa participation à Total Recall de Paul Verhoeven, au côté d’Arnold Schwarzenegger, puis deux ans plus tard quand elle interprète Catherine Tramell dans le thriller sulfureux de Paul Verhoeven, Basic Instinct (1992). Ce succès lance sa carrière cinématographique. Sa performance dans Casino (1995) de Martin Scorsese lui vaut le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique et une nomination aux Oscars. Ses autres succès incluent Total Recall, Mort ou vif ainsi que Broken Flowers. Malgré quelques déconvenues, elle reste une icône de Hollywood et possède à ce titre son étoile sur le célèbre Hollywood Walk of Fame de Hollywood Boulevard.

En parallèle à sa carrière cinématographique, Sharon Stone met sa célébrité au service de plusieurs causes humanitaires. Elle est ainsi l'ambassadrice de l'AmfAR, association de lutte contre le sida. En 2013, elle reçoit des mains du Dalaï-lama le prix de la Paix pour son engagement, décerné par les lauréats du prix Nobel de la Paix[2].

Biographie

Enfance et adolescence

Sharon Yvonne Stone naît en Pennsylvanie, dans une famille d'origine irlandaise aux revenus modestes. Elle est la deuxième d'une fratrie de quatre enfants, dont un grand frère Mike Stone, une petite sœur Kelly Stone et un petit frère Patrick Stone[3]. Sa mère, Dorothy Lawson, est mère au foyer et ex-comptable. Son père, Joseph Stone, est manufacturier[4],[5].

Depuis son enfance, Sharon Stone a su prendre des risques, affichant ouvertement sa différence, ou ce qu'elle nommerait plutôt des évidences. Elle n'aime pas les jeux d'enfants, elle préfère s'isoler pour lire, sa distraction favorite depuis l'âge de 3 ans. Dans la cour de récréation, elle annonce, désinvolte, à ses camarades médusés qu'elle sera la nouvelle Marilyn Monroe. Et, si elle ne parvient pas à s'imposer comme telle, elle deviendra ténor du barreau.

On dit que Sharon Stone est encouragée très tôt à développer tout son potentiel par des parents aux valeurs féministes: « Mon père m'a fait croire que ma condition de femme obérerait certains de mes choix ou mes possibilités de succès[6][réf. incomplète]. Être un féministe comme mon père dans une société d'ouvriers relève d'une grande stature ». Son père, ouvrier, pousse sa fille à viser sans complexe les postes les plus hauts sans craindre de concurrencer les hommes. Elle se révèle être une élève extrêmement intelligente, sautant des classes. Elle obtient une bourse qui lui permet de s'inscrire à l'université d'Edinboro. Brillante étudiante universitaire, elle revient à sa passion et obtient finalement un diplôme en Lettres et Beaux-Arts[7] et abandonne définitivement le droit.

Âgée de 17 ans à peine, elle s'inscrit à des cours d'art dramatique dans le cadre de ses études. Une fois celles-ci achevées, Sharon Stone remporte divers concours de beauté dont celui de Miss Pennsylvanie et part s'établir à New York[8]. Elle a 19 ans lorsqu'un agent la remarque et l'engage comme mannequin pour l'agence Eileen Ford[9],[10]. Stone parcourt alors le monde : New York, Milan, Tokyo, Los Angeles, Paris, Rio de Janeiro, Moscou[8]. Elle tourne des spots publicitaires, pose pour des magazines[10] et travaille pour des marques prestigieuses (dont Diet Coke et Revlon)[7]. Très demandée, Stone s'installe en Europe où au gré des campagnes de publicité, son physique commence à être connu du public. Mais, elle finit par se lasser d'une carrière de mannequin vedette. À son retour à New York en 1980, elle décide de faire carrière au cinéma.

La traversée du désert

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Les débuts d'actrice sont difficiles pour Sharon Stone. Elle doit continuer son métier de mannequin contre son gré. Au cours d'un défilé de mode, Woody Allen voit en elle la femme idéale qu'il croisera du regard derrière la vitre d'un train. Il la sollicite pour une apparition furtive, non créditée, dans Stardust Memories. Claude Lelouch la contacte à son tour pour qu'elle figure deux minutes dans Les Uns et les Autres. Ces premiers pas au cinéma lui permettent de tenir un rôle un peu plus important dans une petite série B d'horreur, La Ferme de la terreur de Wes Craven, avant d'enchaîner dans des téléfilms divers, partenaire de Rock Hudson dans l'un d'eux, et des séries comme Ricky ou la Belle Vie, Les Enquêtes de Remington Steele, Mike Hammer, Magnum et Hooker, entre 1982 et 1988. Les années 1980 marquent une période dans laquelle l'artiste se cherche.

Elle enchaînera, sans grand succès, de petits rôles au cinéma pendant une dizaine d'années. L'apprentie étoile joue aux côtés d'une toute jeune Drew Barrymore dans Divorce à Hollywood en 1984 et l'aventurière maladroite et bavarde dans Allan Quatermain et les Mines du roi Salomon et Allan Quatermain et la Cité de l'or perdu, films dans lesquels elle donne la réplique à Richard Chamberlain. Elle auditionne pour Liaison fatale mais Michael Douglas ne lui trouvant pas assez de piquant pour jouer les femmes fatales, elle laisse la place à Glenn Close. Son manque de notoriété serait aussi responsable du fait que Liaison fatale mais également 9 semaines 1/2 lui échappent. S'ensuivent des rôles plutôt oubliables comme celui d'une journaliste dans Police Academy 4 : Aux armes citoyens et une partenaire de charme pour Steven Seagal dans le film d'action Nico. Elle s'essaie péniblement à la science-fiction pour Beyond the stars en 1989, se fait évincer par Kim Basinger pour le Batman de Tim Burton, obtient un rôle à la Catherine Tramell dans L'Indomptée et ne comprend pas elle-même ce qui l'a poussée à tourner dans Les Arènes sanglantes, (Sangre y arena, un film de Javier Elorrieta, d'après le roman éponyme de Vicente Blasco-Ibáñez), drame ibérique qui la contraint à boire dès dix heures du matin pour les besoins de son rôle. Après ces échecs successifs, elle se voit contrainte de revoir ses cachets à la baisse[10] et, déprimée par les rôles interchangeables de blonde écervelée au service de séries B qu'on lui fait jouer, part se réfugier dans les bras paternels. Ce dernier lui conseille de s'accorder un temps de réflexion. « J'en avais assez. J'étais prête à décrocher. »

Après un an d'une retraite familiale, Sharon Stone envisage sa carrière différemment et part en quête de rôles plus importants. Lors d'une audition en 1990, Paul Verhoeven la choisit pour son premier véritable second rôle, Total Recall. Elle incarne le personnage d'une tueuse face à Arnold Schwarzenegger. Le film est un succès, et on la voit en couverture de Playboy. Elle veut alors s’orienter vers des œuvres plus abouties ou plus complexes. Elle n'y parvient pas immédiatement mais elle tient un rôle remarqué dans L'Année de plomb de John Frankenheimer (1991). Suivent quelques revers comme Hitman, polar dans lequel elle a pour partenaire James Belushi et Forest Whitaker.

Révélation et consécration (1990-1995)

Sharon Stone est considérée comme une actrice mineure lorsqu'elle rencontre Paul Verhoeven durant les auditions de Total Recall (1990). Satisfait de sa prestation, le réalisateur la présente à Arnold Schwarzenegger, initiateur du projet, qui approuve son choix[11]. Verhoeven estime « avoir eu du flair en castant » Stone[12]. Il se souvient d'une scène en particulier, où le personnage qu'elle incarne est surpris par son mari en train de rouer de coups une autre femme. Son visage passe alors « de la haine la plus totale à l’angélisme le plus absolu »[11]. C'est cette séquence qui conduit le cinéaste à l'imposer dans son projet suivant, Basic Instinct (1992), contre l'avis de Michael Douglas et du producteur Mario Kassar[11]. Contrairement à plusieurs actrices célèbres, de Michelle Pfeiffer à Geena Davis, Sharon Stone n'a aucune réticence envers le caractère sulfureux du personnage de Catherine Tramell ou les nombreuses scènes dénudées[13]. Sur le tournage, la relation entre Paul Verhoeven et l'actrice se révèle compliquée. Aux dires du réalisateur, Stone oublie régulièrement son texte, ou ne parvient pas à maintenir un jeu correct, lui imposant de multiplier les prises, là où Michael Douglas n'en avait généralement besoin que de quelques-unes[14]. Pourtant, il garde malgré tout une réelle estime pour sa performance et considère sa décision de l'engager comme « l'une des choses les plus audacieuses que j'aie faites ». L'actrice estime quant à elle que le rôle de Catherine Tramell est « le plus difficile que j'aie eu à jouer parce que le plus différent de ma personnalité. J'en ai fait des cauchemars, du somnambulisme - je me suis réveillée deux fois habillée, dans ma voiture, pendant le tournage - et j'ai été dévastée lorsque c'était fini. Il m'a fallu du temps pour me remettre de cette expérience »[15].

Basic Instinct fait scandale à sa sortie et déclenche notamment la colère des ligues féministes et homosexuelles, pour son personnage ambivalent, ses scènes d'amour explicites et surtout la séquence où Sharon Stone décroise les jambes sans porter de sous-vêtement, un « marqueur de la pop culture du XXe siècle » selon Libération[16]. L'actrice déclare s'être fait piéger par le réalisateur, qui lui aurait promis que rien n'apparaîtrait à l'écran, mais celui-ci assure avoir reçu son accord, et même avec enthousiasme[17],[18]. Quoi qu'il en soit, le film permet à Sharon Stone d'accéder à la célébrité dès la première projection du film, présenté en ouverture du 45e Festival de Cannes : « Avant sa présentation, j'étais « Who's That Girl ? ». À la fin de la projection, j'étais devenue une star. Mais comme le lendemain j'ai découvert qu'on m'avait tout volé dans ma chambre — de mes sous-vêtements à ma brosse à dents, en passant par mes lentilles de contact —, j'ai vite compris qu'il y avait toujours un revers à la médaille, fût-elle la plus brillante. Le rôle de Catherine Tramell m'a surtout permis de prouver que j'étais une véritable actrice, que je pouvais passer à des rôles qu'on ne m'avait encore jamais proposés. Il m'a fait connaître, reconnaître, et surtout donné une grande confiance en moi ». Le film est un grand succès commercial, avec plus de 352 millions de dollars de recettes pour un budget de 49 millions, et permet à Sharon Stone d'être pour la première fois nommée aux Golden Globes, dans la catégorie « meilleure actrice dans un film dramatique ». Sa performance est jugée « inoubliable » par le The Washington Post et l'actrice se voit comparée aux « blondes hitchcockiennes  », notamment à Kim Novak dans Sueurs froides[19].

L'année suivante, elle apparaît dans le thriller érotique Sliver de Phillip Noyce. Le succès de Basic Instinct lui permet de négocier un salaire de 2,5 millions de dollars et un intéressement de 10% sur les recettes du film[20]. Ce dernier rencontre un succès commercial lors de sa sortie, avec près de 117 millions de dollars de recettes, malgré un accueil critique majoritairement négatif et une nomination pour le Razzie Award de la pire actrice attribué à Sharon Stone. L'actrice reprend ensuite brièvement le rôle de Catherine Tramell, le temps d'une apparition dans le film d'action Last Action Hero avec Arnold Schwarzenegger. En 1994, elle donne la réplique à Richard Gere dans Intersection, remake du film français Les Choses de la vie de Claude Sautet, qui rencontre un échec aussi bien commercial que critique. Sharon Stone partage ensuite l'affiche de L'Expert avec Sylvester Stallone, film mêlant espionnage, thriller et action. Malgré les critiques négatives, le film est un succès commercial, avec un peu plus de 170 millions de dollars de recettes. L'année suivante, Sharon Stone se voit proposer le rôle principal du western Mort ou vif. Sa notoriété lui permet d'imposer Sam Raimi à la réalisation ainsi que Russell Crowe et Leonardo DiCaprio comme partenaires. Le film est présenté hors-compétition lors du 48e Festival de Cannes et rencontre un succès commercial modéré, avec plus de 46 millions de dollars de recettes.

La même année, Sharon Stone joue l'un des rôles les plus marquants de sa carrière, celui de Ginger McKenna, une prostituée de luxe sombrant dans l’alcool et la déchéance, dans Casino de Martin Scorsese. Lorsqu'elle se présente à l'audition, le réalisateur, qui pense également à Kim Basinger, Nicole Kidman, Madonna ou Melanie Griffith, est immédiatement conquis par Sharon Stone chez qui il sent « une ténacité, un désir, un besoin profond de faire ce film » « Sa contribution a été capitale. Par ailleurs, Sharon voulait vraiment se dépasser. Accomplir quelque chose qu'elle n'avait jamais accompli auparavant. J'ai senti qu'elle comprendrait le rôle et qu'elle serait capable de l'assumer ». L'actrice s'immerge intensément dans son rôle au point de ressortir du tournage physiquement épuisée[21]. Le film est un grand succès critique et commercial. La presse est unanime quant à la performance de Sharon Stone, considérée par beaucoup comme la meilleure de sa carrière. Variety parle de l'actrice comme d'une « révélation »[22] tandis que The New York Times la juge « spectaculaire et emblématique »[23]. Casino lui permet de remporter le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique et d'être proposée pour l'Oscar de la meilleure actrice. Toujours en 1995, Sharon Stone reçoit son étoile sur le légendaire Hollywood Walk of Fame.

Succès et déconvenues (1996-2016)

L'actrice joue ensuite dans le thriller psychologique Diabolique, remake du film Les Diaboliques d'Henri-Georges Clouzot. Sorti en 1996, le film ne rencontre pas les faveurs de la presse et des spectateurs. La même année, elle apparaît dans le drame Dernière Danse dans lequel elle joue une femme condamnée à mort pour avoir commis un meurtre de sang froid. Deux ans plus tard, Sharon Stone donne la réplique à Dustin Hoffman et Samuel L. Jackson dans le film de science-fiction Sphère. Encore une fois le succès n'est pas au rendez-vous. Elle est la voix de Princesse Bala dans le film d'animation Fourmiz (1998) avant d'être à l'affiche du drame intimiste Les Puissants, pour lequel elle est nommée aux Golden Globes, dans la catégorie « meilleure actrice dans un second rôle ». L'année suivante, Sharon Stone reprend le rôle de Gena Rowlands dans une nouvelle version du drame de John Cassavetes Gloria. Réalisé par Sidney Lumet, le film reçoit un accueil critique négatif et est un échec au box-office. Sa performance dans la comédie d'Albert Brooks La Muse lui apporte cependant une quatrième proposition pour un Golden Globe, cette fois dans la catégorie « meilleure actrice dans un film musical ou une comédie ».

Sharon Stone au Festival de Cannes 2002.

En 2001, l'actrice est victime d'un accident vasculaire cérébral qui la tient éloignée des plateaux. L'année suivante, elle est membre du jury des longs métrages du Festival de Cannes, présidé par le réalisateur américain David Lynch. Après trois ans d'absence cinématographique, Sharon Stone apparaît, le temps de trois épisodes, dans la série The Practice : Bobby Donnell et Associés (2003). Le rôle qu'elle incarne, celui d'une avocate excentrique, lui permet d'obtenir le Primetime Emmy Award de la meilleure actrice invitée dans une série télévisée dramatique. Sur les conseils de son agent, l'actrice accepte ensuite deux films à vocation populaire, le premier étant le thriller La Gorge du diable (2003) dans lequel elle joue l'épouse de Dennis Quaid et la mère de Kristen Stewart. Le deuxième est Catwoman (2004) avec Halle Berry, considéré comme l'un des pires films jamais réalisés. Sa performance dans Broken Flowers de Jim Jarmusch en 2005 est saluée par la critique. Le New York Magazine écrit : « Sharon Stone, dans le rôle d'une veuve mi-hippie, mi-ouvrière, démontre qu'elle n'est pas seulement sexy, mais aussi drôle et rusée »[24]. L'actrice reprend son rôle de Catherine Tramell dans Basic Instinct 2 en 2006. Le film reçoit un accueil désastreux de la part de la critique. Le site Rotten Tomatoes résume ainsi l'avis de la presse : « Incapable de rivaliser avec le suspense et l'ardeur de son prédécesseur, Basic Instinct 2, avec son intrigue grotesque et prévisible, est d'une médiocrité qui confine au génie »[25]. Alors que le film devait marquer son grand retour au cinéma, Sharon Stone apparaît ensuite dans plusieurs films indépendants dont les sorties aux États-Unis sont limitées, principalement destinées au direct-to-video, et quasi inexistantes en France.

En 2010, Sharon Stone joue le rôle d'un substitut du procureur dans la série New York, unité spéciale, le temps des quatre derniers épisodes de la onzième saison. L'expérience se révèle « humiliante » pour l'actrice, amère sur le déclin de sa carrière : « Moi qui avais travaillé avec les meilleurs, je me suis dit: là, je fais vraiment partie des derniers de cordée »[26]. Elle tient ensuite le rôle principal féminin de Largo Winch 2 aux côtés de Tomer Sisley. Le tournage se révèle plus heureux que le précédent, notamment grâce à sa collaboration avec le réalisateur Jérôme Salle : « Il a été si prévenant avec moi, si patient, si drôle aussi ; il m'a aidé à devenir une nouvelle actrice. Cela a été merveilleux de travailler avec lui »[27]. Dans le biopic Lovelace (2013), sur l'actrice pornographique Linda Lovelace, Sharon Stone incarne la mère de cette dernière. La même année, elle donne la réplique à Woody Allen et John Turturro dans Apprenti Gigolo où elle incarne une dermatologue cherchant à vivre un ménage à trois. En 2014, Sharon Stone est pour la première fois de sa carrière l'héroïne d'une série télévisée. Dans Agent X, l'actrice joue le rôle de la vice-présidente des États-Unis chargée d'assurer la protection de la Constitution lors d'une période de crise sans précédent. La série est cependant annulée dès la première saison, en raison de son insuccès auprès des téléspectateurs[28].

Retour (depuis 2017)

Alors que ses apparitions au cinéma se raréfient, l'actrice déclare dans un entretien avec Madame Figaro : « Je ne trouvais pas de rôle qui me plaisait suffisamment. J’ai tourné avec les plus grands cinéastes, Woody Allen, Paul Verhoeven, Martin Scorsese, Jim Jarmusch, alors je peux me permettre d’être exigeante, non ? Je ne me sens plus du tout l’obligation de jouer le jeu du star-système et d’accepter n’importe quel rôle. L’époque est révolue où je tournais un film par an, dont plusieurs furent d’ailleurs des flops »[29]. En 2017, elle est l'une des nombreuses artistes à faire une apparition dans The Disaster Artist de James Franco[30]. L'année suivante, Sharon Stone tourne sous la direction de Steven Soderbergh dans la mini-série Mosaic. Elle y joue le rôle d'un auteur à succès de livres pour enfants, tuée lors du Réveillon de la Saint-Sylvestre. Avant sa diffusion sur la chaîne HBO, Mosaic est proposée au format interactif via une application mobile, où chaque utilisateur peut interagir avec les personnages et influencer l'histoire[31]. La mini-série reçoit des critiques élogieuses et permet à Sharon Stone de voir sa prestation acclamée à l'unanimité. Elle est jugée « magistrale » par The Daily Beast[32] et « phénoménale » par Collider, qui ajoute que « sa carrière devrait, espérons le, connaître un important renouveau »[33]. Pour Libération, l'actrice « irradie : elle n’a jamais été actrice à ce point »[34] et Rolling Stone estime qu'il s'agit de son « meilleur rôle depuis des années »[35]. Elle fait la couverture du numéro de mai- de La Septième Obsession[36]. Dans ce même magazine, elle y révèle ses dix films préférés de la décennie 2010 : Baby Driver, Killing Eve, Birdman, Millenium : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes, Locke, The Revenant, La Grande Belleza, Moonlight, La Favorite, Lady Bird[37]. L'actrice obtient un rôle principal dans la prochaine série de Ryan Murphy nommée Ratched sur Netflix.

Vie personnelle

Religion

Sharon Stone a été membre de la scientologie avant de se convertir au bouddhisme tibétain en 2008[38].

Elle se convertit au bouddhisme tibétain après que son ami, l'acteur Richard Gere, la présente au Dalaï-lama[39]. Elle est ordonnée prêtresse à Universal Life Church (en) en 2004[40],[41].

Idylles et mariages

Sharon Stone épouse en premières noces Michael Greenburg, producteur de la série Stargate SG-1, qu'elle a rencontré sur le plateau du film The Vegas strip War dont il assure la production et dont elle est la vedette aux côtés de Rock Hudson et James Earl Jones. Ils se marient le et se séparent au bout de trois ans, le [42]. Leur divorce est prononcé officiellement en 1990.

Sharon Stone se fiance au producteur Bill McDonald dont elle fait la connaissance sur les plateaux de tournage du film Sliver en 1993. McDonald quitte sa femme, Naomi Baca pour Sharon Stone. La presse qualifie Sharon Stone de briseuse de ménages jusqu'à ce que leur attention se porte sur Baca après que cette dernière fut devenue la maîtresse de Joe Eszterhas, le scénariste de Basic Instinct, qui a quitté sa femme pour elle. Peu après sa romance avec Eszterhas, Baca commence une liaison avec Joel Swigart, le garde du corps de Stone depuis 1998. Stone et Swigart - marié et père de deux enfants - entretiennent une relation discrète depuis 1995 lorsque la presse découvre l'affaire alors que l'actrice tourne Mort ou Vif (The Quick and the dead) et relève Swigart de ses fonctions de garde du corps sous le prétexte qu'il délaisse sa famille. Stone nie toujours, à l'heure actuelle, avoir eu une quelconque relation avec Swigart. En fait, celui-ci n'est plus réapparu à Hollywood depuis 1995[43].

Après plus de quinze ans de vie célibataire, Sharon Stone épouse le journaliste Phil Bronstein (en) le , jour de la Saint-Valentin. Leur contrat de mariage stipulait qu'en cas de divorce son mari ne pourrait rien toucher de la fortune de l'actrice. Après cinq ans d'union, ils décident finalement de divorcer en pour incompatibilité de caractère. En fait, le couple vivait séparé depuis que Bronstein a été victime d'un grave infarctus du myocarde. L'actrice réside à Los Angeles et le journaliste dans leur maison de San Francisco. Comme l'a souligné Nordin Blacker, l'avocat de Phil Bronstein, tous deux se dirigeraient vers « une dissolution à l'amiable[44]. »

En 2005, au cours d'un entretien télévisé à l'occasion du film Basic Instinct 2, l'actrice avoue éprouver un intérêt pour la bisexualité : « La quarantaine est une période d'ouverture d'esprit »[45]. Elle avoue avoir été, par le passé, une fille « démodée ». Pendant le tournage de certaines scènes de Basic Instinct, sa meilleure amie était à ses côtés, hors du champ de la caméra, pour lui tenir la main. Dans Naked Instinct, la biographie que Frank Sanelloo a écrite au sujet de l'actrice, il est fait part d'une relation sexuelle entre Stone et une autre femme dans la salle de bains du Beverly Hills Hotel[46]. Au cours d'un autre entretien accordé le à Londres à Michael Parkinson, l'actrice affirme être exclusivement hétérosexuelle. Cependant, en , elle déclare : « Tout le monde est bisexuel dans une certaine mesure. Maintenant, les mecs réagissent comme des femmes, et il m'est difficile d’avoir une relation parce que j’aime les hommes de la vieille école. J’aime la virilité et, en vérité, de nos jours, seules les femmes sont viriles[47]. ».

En 2007, lors d'une entrevue avec Garry Shandling enregistrée spécialement pour le DVD de ce dernier, Not Just The Best Of The Larry Sanders Show, Stone admet avoir entretenu une relation avec Shandling au début de 1980 et qu'elle pense avoir contribué, d'une certaine manière, à améliorer ses monologues lorsque Shandling était invité au The Tonight Show du présentateur Johnny Carson.

Mère

À 42 ans, et après plusieurs fausses couches, Sharon Stone et son ex-époux Phil Bronstein adoptent un petit garçon né le au Texas où le couple s'est précipité, avec leur jet privé, afin de le ramener chez eux au plus vite. Ils le nomment Roan Joseph Bronstein.

Par la suite, l'actrice a recours à une mère porteuse pour avoir un deuxième garçon, Laird Vonne Stone, né le . Le , Stone adopte un troisième enfant : Quinn Kelly[48]. Un mois plus tard, Sharon Stone pense adopter un quatrième enfant. Une source confie au magazine New Weekly : « Elle pourrait bien ne pas s'arrêter à quatre. Elle ne veut pas avoir l'air de faire comme Angelina Jolie, mais elle aime l'idée d'adopter des enfants qui viennent de pays différents[49]. ». Elle renonce finalement à cette idée en estimant qu'il est difficile de s'occuper d'enfants en étant seule. Stone considère que les femmes dans ce cas ont vraiment du mérite mais assure que cela vaut la peine d'être vécu. Elle déclare au magazine People : « Le plus étonnant, lorsque l'on est mère, c'est que l'on peut remplir notre rôle tous les jours. » Kelly, la sœur de Sharon Stone, admire l'amour maternel de son aînée : « C'est une mère formidable. J'ai déjà assisté au coucher des petits. Ils étaient si mignons. J'ai dit à ma sœur : « Je ne sais pas comment tu fais »[50]. »

Le 30 août 2021, Sharon Stone apprend la mort de son neveu et filleul River William à l'âge de 11 mois d'un syndrome de défaillance multiviscérale. [51]

Mythes et légendes

Pendant plusieurs années, il a été dit que Sharon Stone était membre de l'association Mensa[52], ce qu'elle dément formellement en [53]. Jim Blackmore, membre de la société regroupant des individus possédant un QI élevé, admet : « Il est fort heureux de voir Madame Stone admettre qu'elle ne fait pas et n'a jamais fait partie de notre association. Cependant elle déclare habituellement « J'ai suivi les cours d'une école Mensa ». Ce n'est pas vrai[53]. ». Et de rajouter « Cela n'aurait pas été possible car les écoles Mensa n'existent plus depuis le début des années 1960[53]. ».

Santé

Sharon Stone est atteinte de diabète insulino-dépendant[54]. En 2016, elle affirme avoir vécu une expérience de mort imminente quinze ans plus tôt lors d'un accident cérébral[55].

Tremblement de terre du Sichuan

Le , au moment du 61e Festival de Cannes, Sharon Stone préside le gala de l'Amfar (association de lutte contre le Sida) et, de religion bouddhiste tibétaine, elle y déclare au Cable Entertaiment News, chaîne d'information de Hong Kong Cable Television Limited, au sujet du tremblement de terre qui a eu lieu dans la province du Sichuan : « Vous savez, je me sens très concernée par le sujet car je ne suis pas contente de la façon dont la Chine traite les Tibétains. J'estime que personne n'a le droit de maltraiter son prochain. Aussi me suis-je sentie partie prenante sur ce qu'il fallait penser ou faire à ce sujet car je n'aime pas la façon dont ce peuple a été traité. Comment participer aux Jeux olympiques de 2008 alors que les Chinois se comportent mal avec le Dalaï-lama qui est un de mes bons amis ? Et puis il y a eu ce tremblement de terre et tout ce qui est arrivé ensuite. J'ai alors pensé « est-ce cela le Karma ? » Est-ce que les malheurs vous frappent lorsque vous n'êtes pas gentil ? »[56]. Les journalistes ont alors fait remarquer que le district administratif de Wenchuan, épicentre du séisme, est situé dans la préfecture autonome tibétaine et qiang d'Aba où les Tibétains représentent plus de la moitié de la population.

La déclaration n'a évidemment pas plu en Chine, où le tremblement de terre du a causé la mort de plus de 68 000 personnes selon un dernier bilan. D'après The Hollywood Reporter, une des plus importantes chaînes de salles de cinéma chinoises déclare qu'elle ne projettera plus les films dans lesquelles l'actrice paraît[57]. Le fondateur de la chaîne de cinémas UME Cineplex ainsi que le Président de la fédération des producteurs de films à Hong Kong, Ng See-Yuen, qualifient le commentaire de Stone d'« inapproprié » et que la Chaîne UME Cineplex écartera, à l'avenir, de leur programmation les films dans lesquels joue l'actrice[57].

Sharon Stone est bannie de la liste des invités au Festival International du Film de Shanghai de 2008 et les organisateurs envisagent son bannissement[58].

Les publicités pour la marque Christian Dior (dont Sharon Stone est l'une des égéries publicitaires) représentant des photos de l'actrice sont également interdites en Chine[59]. La filiale chinoise de la marque Dior craint un boycott et s'excuse au nom de l'actrice. Au cours d'un entretien avec un journaliste du New York Times, cette dernière niera s'être excusée : « Je ne m'excuserai pas. Je ne vais sûrement pas m'excuser pour quelque chose de faux - certainement pas pour des crèmes de beauté. » Elle admet cependant « s'être comportée comme une idiote[60]. » Le Dalaï Lama lui-même, dit-on, aurait pris ses distances vis-à-vis de l'actrice[61].

L'épisode des moustiquaires destinées à la Tanzanie

Le , Sharon Stone réunit en cinq minutes des promesses de dons à hauteur d'un million de dollars (environ 779 620 ) pour acheter des moustiquaires au profit de la Tanzanie[62] en tournant un spot publicitaire à la télévision sur la pauvreté des Africains lors d'un forum économique mondial qui s'est tenu à Davos en Suisse. Beaucoup d'observateurs, dont l'Unicef, ont critiqué son action en disant qu'elle avait agi instinctivement aux propos du Président de la Tanzanie, Benjamin Mkapa sans faire son enquête sur les causes, les conséquences et les méthodes de prévention du paludisme. Si elle l'avait fait, affirment les autorités de l'époque, elle aurait découvert que la plupart des gouvernements africains distribuaient déjà gratuitement des moustiquaires à partir des hôpitaux[réf. nécessaire].

Sur le million de dollars de promesses, seuls 250 000 ont été effectivement versés. Pour honorer l'engagement de Sharon Stone, l'UNICEF s'est vue contrainte de prêter son concours pour les 750 000 dollars restants. Ce faisant, elle privait l'UNICEF de crédits pour d'autres projets[réf. nécessaire]. D'après l'éminent économiste Xavier Sala-i-Martin les administratifs n'ont jamais été au courant de ce qu'il advint aux moustiquaires. Certaines sont arrivées dans des aéroports locaux où elles ont été stockées avant de réapparaitre sur le marché noir sous forme de robes de mariée[réf. nécessaire].

Ambassadrice de la recherche sur le sida

Au mois d', Sharon Stone est honorée du Spirit Award, prix décerné par le Centre National pour les Droits des Saphistes basé à San Francisco, Californie, pour son soutien et son implication dans la cause des Saphistes, des homosexuels et, plus généralement, dans celle des personnes atteintes du sida[63]. Le prix lui est remis par Gavin Newsom, Maire de la ville de San Francisco

Alors qu'elle séjourne à Cannes à l'occasion du 61e Festival de Cannes en 2008, elle préside le gala de l'Amfar (association de lutte contre le Sida). Elle y interprète Can't Get You Out of My Head avec Kylie Minogue au profit de la recherche sur le sida.

Engagement pour l'accès à l'eau

Sharon Stone s'est associée au joaillier Damiani pour concevoir une collection de bijoux dont un pourcentage provenant de leur vente sera reversé à une association humanitaire qui a pour but d'alimenter en eau potable des villages africains[64]. La collection de bijoux devrait être lancée à l'automne 2009.

Armes à feu

Le , Sharon Stone s'est rendue au poste de police le plus proche de chez elle afin d'y déposer des armes, un fusil et trois pistolets, qu'elle conservait pour assurer sa propre protection. Interrogée sur la nature de son geste, l'actrice a déclaré : « Notre monde a changé et nos enfants sont en danger. J'ai choisi de renoncer à mon droit de porter des armes, en échange de la paix de l'esprit que procure le fait de faire ce qui est juste. » Sharon Stone a également invité les Américains à suivre son exemple, à renoncer à leur peur et à faire confiance aux agents de police[65]. Son geste intervient approximativement un mois après la fusillade de Columbine qui rouvrit le débat sur le port d'armes aux États-Unis[66].

Filmographie

Années 1980
Années 1990
Années 2000
Années 2010
Années 2020
  • 2020 : What About Love de Klaus Menzel : Linda Tarlton
  • 2021 : Beauty d'Andrew Dosunmu
  • 2021 : Here Today de Billy Crystal : elle-même

Séries télévisées

Téléfilms

Cinéma

Clips vidéo

  • Sharon Stone participe en 1993 au clip Carly's song du groupe Enigma, figurant sur la bande originale du film Sliver.

Cachets

Année Film Cachet en dollars
américains
Cachet en euros
Base 1 USD = 0,770658 EUR
1992 Basic Instinct 750 000 $ 578 421 
1993 Sliver 2 500 000 $ 1 927 953 
1996 Diabolique 6 000 000 $ 4 625 084 
1996 Dernière Danse 6 000 000 $ 4 625 084 
2006 Basic Instinct 2 13 600 000 $ 10 480 944 

Distinctions

C'est en 1992, après le succès de Basic Instinct que Sharon Stone commence à recevoir des récompenses pour ses différents rôles.

À côté de succès indéniables comme Casino et Basic Instinct pour ne citer que ceux-là, Sharon Stone a été nommée neuf fois et trois fois lauréate des Golden Raspberry Awards dont deux fois en 1995 pour sa prestation dans L'Expert et Intersection. Elle réitère en 2004 avec Catwoman.

Cérémonie Date Résultat Catégorie Film
Oscars 1996 Nommée Meilleure actrice Casino
Golden Globes 1993 Nommée Meilleure actrice dans un film dramatique Basic Instinct
1996 Lauréate Meilleure actrice dans un film dramatique Casino
1998 Nommée Meilleure actrice dans un film dramatique Les Puissants
2000 Nommée Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie La Muse
Emmy Award 2004 Lauréate Meilleure participation exceptionnelle The Practice : Bobby Donnell et Associés
MTV Movie Awards 1993 Lauréate Meilleure actrice Basic Instinct
1993 Lauréate Femme la plus désirable Basic Instinct
1993 Nommée Meilleure équipe à l'écran avec Michael Douglas Basic Instinct
1996 Nommée Femme la plus désirable Sliver
1996 Nommée Femme la plus désirable L'Expert

Concert du prix Nobel de la paix

Sharon Stone ouvre le concert du prix Nobel de la paix en 2006[réf. nécessaire].

Publications

  • Sharon Stone, La Main de l'ange, 2005.

Voix françaises

En France, Micky Sébastian[67],[68],[69] est la voix française régulière de Sharon Stone. En certaines occasions, elle a également été doublée par Françoise Cadol[67], Céline Monsarrat[68] ou encore Béatrice Agenin.

Au Québec, l'actrice est régulièrement doublée par Anne Dorval[70].

Notes et références

  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. (en) « The Peace Summit Award 2013 to Sharon Stone », sur nobelforpeace-summits.org (lien archivé) (consulté le ).
  3. « Sharon Stone - IMDb », sur IMDb (consulté le ).
  4. Cigar Aficionado | People Profile | Sharon Stone.
  5. Sharon Stone Biography (1958-).
  6. (en) op. cité, en:Sharon Stone.
  7. Biographie de Sharon Stone.
  8. Sharon Stone-sa biographie.
  9. Biographie de Sharon Stone
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  11. Christophe Beney, « Paul Verhoeven : « Les remakes de mes films me donnent l’impression d’être déjà mort  », sur Accreds, (consulté le ).
  12. « Paul Verhoeven à propos de Total Recall : "On a eu du flair en castant Sharon Stone" », sur Premiere, (consulté le ).
  13. (en) « Interview: Sharon Stone », sur The Guardian, (consulté le ).
  14. Leçon de cinéma de Paul Verhoeven () Arte. Consulté le ..
  15. Matthieu Rostac, Sharon Stone : Qu'est-ce qui m'empêcherait d'être toujours un sex-symbol aujourd'hui ?, So Film, no 40, publié en mai 2016, Capricci, p. 50-58.
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  49. Sharon Stone veut adopter un quatrième enfant
  50. Sharon Stone, une mère célibataire étonnante !
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  64. Sharon Stone s'engage pour l'accès à l'eau, article d'Infos eau
  65. News: Sharon Stone dépose les armes
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  67. « Comédiennes ayant doublé Sharon Stone en France », sur Doublagissimo.
  68. « Comédiennes ayant doublé Sharon Stone en France », sur RS Doublage.
  69. Carton du doublage français sur le DVD zone 2.
  70. « Comédiennes ayant doublé Sharon Stone au Québec » sur Doublage.qc.ca, consulté le 17 mai 2015.
  71. « Fiche du doublage français du film Alpha Dog » sur AlloDoublage.
  72. « Fiche du doublage français du film Basic Instinct 2 » sur AlloDoublage.
  73. « Fiche du doublage français du film Apprenti Gigolo » sur AlloDoublage.
  74. « Fiche du doublage français du film L'Expert » sur AlloDoublage.
  75. « Fiche du doublage français du film Casino » sur AlloDoublage.
  76. Carton du doublage français télévisuel.
  77. « Fiche du doublage français du film Fourmiz » sur AlloDoublage.

Voir aussi

Bibliographie

  • Emanuele Scorcelletti, Quelques jours dans la vie de Sharon Stone : Cannes Londres Paris, 2006.
  • Frank Sanello, Sharon Stone : l'instinct nu, 2001.
  • Collectif, Le Petit inédit de Sharon Stone, 1997.
  • Adrien Pouchalsac, Soap Stone, 2009.

Liens externes

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