Sylvester Stallone
Michael Sylvester Gardenzio Stallone, dit Sylvester Stallone [sɪlˈvɛstɚ stəˈloʊn][alpha 1], né le à New York, dans le quartier de Hell's Kitchen, dans l'État de New York, aux États-Unis, est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma américain d'origine française et ukrainienne par sa mère et italienne par son père[1].
Pour les articles homonymes, voir Stallone.
Après avoir commencé dans des petits rôles au début des années 1970, il se révèle au grand public en 1976 dans Rocky où sa prestation lui vaut d'être nommé aux Oscars, aux Golden Globes et aux BAFTA du meilleur acteur et du meilleur scénario original. Ce succès considérable lance sa carrière, engendre une série de huit films rencontrant un important succès critique et commercial, dont le récit narre l'histoire d'un boxeur originaire de Philadelphie. Outre l'incarnation du rôle principal, il y assure régulièrement la réalisation et l'écriture. Son interprétation de Rocky Balboa s'étale sur plus de quarante ans et lui permet de remporter le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle en 2016 ainsi qu'une troisième nomination aux Oscars dans la même catégorie.
En parallèle, il poursuit dans le registre sérieux et dramatique avec des films comme F.I.S.T. (1978), La Taverne de l'enfer (1978), Les Faucons de la nuit (1981) et travaille pour des réalisateurs réputés tels Norman Jewison et John Huston. En 1982, son incarnation d'un soldat traumatisé par la guerre du Viêt Nam dans Rambo lui permet d'obtenir le deuxième rôle le plus emblématique de sa carrière. Le succès du film entraine la production d'une série de quatre suites centrées sur le personnage éponyme. À partir du milieu des années 1980, il s'oriente vers les productions à gros budget : les suites de Rambo, Tango et Cash, Cliffhanger, Demolition Man ou encore la série de films Expendables. Hormis quelques drames tels Copland, les suites de Rocky et plusieurs tentatives dans la comédie, les films d'action deviennent son principal genre d'interprétation.
Il possède depuis 1984 son étoile sur le Hollywood Walk of Fame à Los Angeles.
Biographie
Jeunesse
Sylvester Stallone est né le dans le quartier de Hell's Kitchen, dans la ville de New York, dans l'État de New York, aux États-Unis. Le père de Sylvester Stallone, Francesco dit « Frank », est né à Gioia del Colle, province de Bari, dans les Pouilles, en Italie et est arrivé aux États-Unis lorsque ses parents ont émigré dans ce pays en 1932[2].
Sa mère, Jackie Stallone née Jacqueline Labofish, d'ascendance russe par son père (John Labofish), et française par sa mère (Jeanne Clérec)[3],[4],[5], est née aux États-Unis à Washington, D.C.
À la suite de complications survenues à sa naissance en 1946, Sylvester Stallone souffre d’une paralysie faciale du côté gauche (un nerf facial fut touché et abîmé par les forceps). Sa bouche est donc légèrement tordue et sa langue est à moitié paralysée, lui causant alors un défaut de prononciation[6],[7].
Durant une interview sur Canal+ (1992) présentée par Michel Denisot, Stallone dit être allé à l'école en Suisse pour apprendre le français[8].
Débuts
Stallone a étudié l'art dramatique à Miami. De retour à New York, il apparaît dans plusieurs pièces off-Broadway. Durant une période de chômage, il se retrouve brièvement sans domicile fixe et tourne un film érotique, The Party at Kitty and Stud's, pour lequel il touche, selon son propre témoignage, un salaire de 200 dollars. Il s'agit de sa première apparition au cinéma[9]. Le film ressort plusieurs années plus tard, après le triomphe de Rocky et pour profiter du succès naissant de l'acteur, sous le titre L'Étalon italien — surnom de Rocky Balboa ; le mot italien « stallone » signifiant par ailleurs « étalon » — accompagné d'une campagne publicitaire qui tente de le faire passer pour un film pornographique[10]. La majeure partie de ses autres rôles le cantonnent dans des apparitions brèves de loubard, comme dans Bananas où il chahute un pauvre Woody Allen. Il fait également quelques apparitions dans des séries télévisées comme Kojak, mais sa carrière tarde à prendre son envol. Au milieu des années 1970, il commence à obtenir des seconds rôles plus importants, comme dans Capone ou dans la série B La Course à la mort de l'an 2000 où il interprète le méchant principal.
C'est durant cette période que Stallone écrit le scénario de Rocky, l'histoire d'un boxeur de seconde classe qui se voit offrir la chance de sa vie le jour où le champion du monde de boxe lui propose de l'affronter sur le ring. Son histoire est inspirée d'un combat de boxe auquel il assista en tant que spectateur et qui mit aux prises Mohamed Ali avec un boxeur inconnu, Chuck Wepner. Contre toute attente, ce dernier résista et donna une réplique acharnée au grand champion.
Conscient que le rôle de Rocky Balboa, à l'image du combat contre Apollo Creed pour son personnage, peut faire basculer sa vie, Stallone refuse de vendre son scénario s'il n'obtient pas la garantie de jouer le rôle-titre. Les producteurs firent monter très haut les enchères pour acheter ce script, mais ils voulaient une star confirmée sur l'affiche : dans un premier temps, le rôle fut proposé à James Caan, Robert Redford, Burt Reynolds ou Ryan O'Neal. Les producteurs ne sont guère enthousiastes à l'idée de confier le rôle principal à Stallone, qui n'est alors qu'un acteur de second plan.
La révélation Rocky (années 1970)
C'est finalement en 1976 qu'il obtient gain de cause et que sort Rocky réalisé par John G. Avildsen. Le tournage est un exploit car il fut bouclé en à peine un mois et avec un budget dérisoire. À l'image de son personnage, Stallone se retrouve propulsé sur le devant de la scène, le film connaissant un succès inespéré et décrochant dix propositions pour les Oscars. Stallone devient la troisième personnalité nommée dans les catégories meilleur acteur et meilleur scénario original pour un même film après Charlie Chaplin et Orson Welles[11],[alpha 2]. En définitive, le film remporte 3 Oscars, dont le plus important, celui du meilleur film de l'année. L'histoire universelle de Rocky Balboa, celle des « petits » qui s'affirment et se réalisent à force de courage, mais aussi grâce au coup de pouce du destin - en somme une allégorie du rêve américain - fait naître un mythe du cinéma américain moderne et façonne aussi une dimension hors normes à son interprète.
Stallone retrouvera le personnage de Rocky Balboa à sept reprises, en 1979, 1982, 1985, 1990, 2006, 2015 et 2018. Stallone a écrit tous les scénarios de la saga et a réalisé Rocky 2, Rocky 3, Rocky 4 et le sixième volet, intitulé Rocky Balboa. La série des Rocky présente un parallèle troublant entre la carrière de l'acteur et du boxeur qui s'embourgeoisent tous deux au fil des ans : on quitte le petit « tocard » paumé de Philadelphie pour évoluer vers une superstar accaparée par son image (Rocky 3), voire un fer de lance du patriotisme américain en pleine relance de la guerre froide (Rocky 4 où il affronte un boxeur de l'Union soviétique). La série perd en fraîcheur ce qu'elle gagne en spectacle et aussi en recettes, puisque les épisodes successifs ne cessent d'améliorer les scores du box-office, allant jusqu'aux 300 millions de dollars récoltés dans le monde par le 4e épisode. Seul le 5e volet viendra perturber cette success story, en raison d'un retour aux sources et d'un scénario, axé sur le déclin du boxeur, qui heurtera les fans habitués au triomphe de leur idole.
À la fin des années 1970, Stallone s'essaie à la réalisation avec un autre drame sportif, La Taverne de l'enfer. Sorti en 1978, le film essuie de mauvaises critiques. Peu importe, l'acteur va rencontrer le second personnage iconique de sa carrière.
Pour le 35e anniversaire du film en , Stallone annonce un nouveau Rocky 4 et dévoile des scènes inédites[12].
Confirmation Rambo et cinéma d'action (années 1980)
En 1982, Stallone interprète dans Rambo l'autre rôle qui marquera sa carrière : celui d'un vétéran du Viêt Nam sans domicile fixe qui est pris en grippe par un shérif de province qui ne veut pas voir déambuler dans « sa » ville le symbole d'une Amérique qui a perdu. Stallone reprendra le rôle de John Rambo à quatre autres reprises (1985, 1988, 2008 et 2019). Le personnage de Rambo, que Stallone considère comme son « côté obscur » (Rocky étant son « côté clair »), reprend quelques éléments de la vie de Stallone comme la saga Rocky.
Rambo est vraiment le rôle qui le consacre superstar mondiale du cinéma : son personnage de vétéran guerrier devient une icône et suscite une véritable « Rambomania ». Le personnage et ses exploits sont habilement exploités par le gouvernement Reagan, alors que la guerre froide connaît ses derniers soubresauts. Rambo, surtout avec le deuxième épisode de la trilogie (le premier étant plus ambigu), redonne de la fierté aux Américains qui pansent encore les plaies douloureuses du « bourbier » vietnamien : non seulement Stallone rompt avec un cinéma américain très virulent à l'égard de l'attitude des troupes de l'Oncle Sam pendant la guerre du Viêt Nam (Apocalypse Now, Voyage au bout de l'enfer, Platoon, Full Metal Jacket), mais en plus la trame du film Rambo 2 : La Mission — le héros repère et libère des soldats américains encore détenus dans les geôles vietnamiennes — véhicule l'idée selon laquelle ce nouveau héros américain venge à lui seul un pays déshonoré et gagne une guerre perdue par les bureaucrates.
C'est pour cela que Rambo, et par la même occasion Stallone, deviennent en quelque sorte l'image de l'Amérique fière et patriotique des années 1980 et provoquent de nombreuses réactions de rejet ou de moquerie, très vives en France avec les Nuls et surtout avec Les Guignols de l'info, où la marionnette de Stallone est choisie comme avatar pour représenter les pires travers de l'Amérique au travers du personnage de Monsieur Sylvestre.
En 1983, il surprend avec une seconde réalisation (hors de la saga Rocky), qu'il co-produit et co-écrit également, la comédie musicale Staying Alive, suite du succès mondial ayant révélé John Travolta, La Fièvre du samedi soir. Le film est un flop critique, mais fonctionne commercialement.
Stallone est la superstar des films d'action à cette époque, mais les rôles de Rocky et Rambo ont tellement marqué les esprits et sa carrière que ses autres films de la décennie n'ont pas vraiment marché, même s'il s'est essayé à plusieurs genres : le thriller policier avec Les Faucons de la nuit, le film de guerre avec À nous la victoire (1981), la comédie musicale avec Le Vainqueur (Rhinestone, 1984), la comédie policière avec Tango et Cash (1989) ou encore le film carcéral avec Haute Sécurité (1989), sans oublier le film d'action policier avec Cobra (1986) (le public et la critique ont cependant tendance à rattacher la plupart de ces films au terme générique « film d'action », ce qui explique en partie pourquoi Stallone a souvent été accusé de faire toujours le même type de film).
Diversification et échecs (années 1990)
Dans les années 1990, Stallone laisse derrière lui les personnages de Rocky et de Rambo. Voulant s'arracher au carcan de ces deux personnages, il essaye (pour marcher sur les traces de son rival et ami Arnold Schwarzenegger mais sans succès) de percer dans la comédie, avec L'embrouille est dans le sac et Arrête ou ma mère va tirer ! Sa cote chute et Stallone traverse une première période de vaches maigres. C'est son ami, mais concurrent de toujours, Schwarzenegger, qui devient la star du box-office, mais à cette époque également émerge une nouvelle génération de héros d'actions (Steven Seagal, Jean-Claude Van Damme, Bruce Willis) qui renouvellent le genre et marchent sur ses plates-bandes.
Ayant retenu la leçon de ses échecs, il décide alors de revenir au cinéma d'action, avec des fortunes diverses : il joue ainsi dans des films comme Cliffhanger : Traque au sommet, Demolition Man et L'Expert qui sont de vrais succès, alors que Judge Dredd, Assassins ou encore Daylight sont de nouvelles déceptions au box-office américain. Mais ses films continuent à remporter un certain succès à l'étranger comme le film Daylight qui a réalisé plus de 126 millions de $.
Ces dernières années, le rôle qui a le plus marqué la critique lui a été offert par James Mangold en 1997, avec Copland. Il y incarne le shérif Freddy Heflin, fatigué et bedonnant, d'une petite ville de policiers tenue par la mafia. Il prend 20 kilos pour ce rôle et étonne de nombreux observateurs. Stallone prouve en effet qu'il n'est pas un simple paquet de muscles, mais un véritable acteur. Salué par de nombreux amateurs, le film n'est pas suivi par le grand public qui semble avoir du mal à accepter Stallone dans un rôle d'homme « faible », ne mettant pas en valeur ses prouesses physiques. Cette expérience n'a donc pas de suite.
Traversée du désert puis come-back (années 2000)
Après le simple succès d'estime de Copland, Sylvester Stallone, qui a franchi la barre des 50 ans, traverse, durant la première moitié des années 2000, une période peu fructueuse : Driven et Get Carter, nouveaux films d'action grand public tous deux sortis en 2001, sont de sévères échecs commerciaux. D-Tox (2002) ne connaît qu'une sortie tardive et limitée aux États-Unis.
En 2004, il présente sur NBC une émission de télé-réalité The Contender dans laquelle on voit le quotidien de boxeurs qui se battent pour devenir le meilleur d'entre eux. En France, l'émission fut diffusée par Canal+ et W9. Stallone n'a visiblement plus de projets et doit se contenter d'apparitions clin-d'œil dans des séries télévisées comme Las Vegas ou des films tels que Taxi 3 et Spy Kids 3. En 2005, il fit entrer Hulk Hogan au WWE Hall of Fame.
Après de longues années passées à essayer de convaincre les producteurs, Stallone revient sur le devant de la scène en 2006, avec le sixième volet de Rocky. Le projet semble fou, car pour beaucoup, Stallone est trop vieux pour incarner le rôle du boxeur et l'acteur n'échappe pas aux railleries. Néanmoins, il s'accroche à son projet, comprenant que le personnage lui colle à la peau et que le public apprécie de le voir dans ce rôle.
Rocky Balboa, axé sur la nostalgie et le retour aux valeurs du tout premier épisode permet finalement à Stallone de renouer avec le succès critique et les premières places du box office. Après le retour bien accueilli de Rocky, Stallone tente la résurrection de l'autre rôle de sa vie, John Rambo. Il s'agit là du quatrième film de cette saga et il le nomme - à l'image de son dernier Rocky - simplement par le nom du personnage : John Rambo. Le film présente une intrigue proche de celle de Rambo 2, mais revient également à la source du personnage découvert dans le premier opus, le film se situe entre la dénonciation du génocide du peuple karen par la junte birmane et la réflexion de John Rambo sur son passé de guerrier et fait preuve d'une violence totalement assumée.
Il continue à s'offrir des succès comme réalisateur/producteur avec le projet Expendables : Unité spéciale. Il raconte l'histoire d'une bande de mercenaires envoyés sur une île d'Amérique du Sud pour y déloger un dictateur, incarné par David Zayas. Le tournage de ce film d'action réunissant toutes les stars du cinéma d'action hollywoodien démarre au mois d'avril 2009 au Brésil. Stallone tient le rôle principal, avec à ses côtés Jason Statham, Jet Li, Charisma Carpenter, Terry Crews, Dolph Lundgren qui fait son retour avec Stallone après avoir été remarqué dans Rocky IV, Randy Couture (Champion de MMA), Stone Cold Steve Austin, Eric Roberts, Mickey Rourke et une courte apparition d'Arnold Schwarzenegger et de Bruce Willis. Le film, sorti le aux États-Unis et le en France, est un immense succès international au box-office, malgré les critiques, et relance Sylvester Stallone dans le cinéma d'action à 64 ans.
Retour comme acteur/producteur (années 2010)
En 2012, il reprend son rôle dans Expendables 2 : Unité spéciale mais la réalisation est confiée au faiseur Simon West. Le film tourné en grande partie en Bulgarie accueille quelques nouveaux acteurs tels que Chuck Norris, Scott Adkins et surtout Jean-Claude Van Damme qui incarne l'antagoniste principal. Pour cette suite, les personnages d'Arnold Schwarzenegger et Bruce Willis prennent plus d'importance. Le film sort le en France. Le troisième volet Expendables 3, avec comme nouveaux acteurs Harrison Ford, Antonio Banderas, Wesley Snipes ou encore Mel Gibson mais cette fois sans Bruce Willis, conclut la trilogie avec succès en .
Parallèlement, Stallone tient les premiers rôles de différents projets, situés dans un registre musclé, aux fortunes plus diverses : en 2012, dans le thriller d'action Du plomb dans la tête, il incarne un tueur à gages forcé à faire équipe avec un flic (Sung Kang) pour retrouver l'assassin de leurs équipiers respectifs.
L'année suivante est placée sous le sceau des rencontres avec des monstres sacrés : il partage d'abord l'affiche du thriller d'action Évasion avec Arnold Schwarzenegger, également en plein come-back. Le film raconte l'histoire d'un concepteur de prisons les plus sûres en matière de sécurité qui sera lui-même enlevé et emprisonné. Puis le drame sportif Match Retour lui permet de retrouver un autre vétéran d'Hollywood, Robert De Niro, qu'il avait déjà croisé dans Copland.
En 2014, il surprend en figurant au casting choral de la comédie dramatique indépendante Bad Luck, écrite et réalisée par John Herzfeld. Cette part sensible de son répertoire d'acteur, l'acteur va la mobiliser pour un projet inattendu, Creed : L'Héritage de Rocky Balboa, un spin-off de Rocky, centré sur le fils d'Apollo Creed, incarné par le jeune Michael B. Jordan. Écrit et réalisé par Ryan Coogler, le film permet à Stallone de jouer un Rocky Balboa retraité, désormais dans un rôle de mentor. Sa performance lui vaut le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle et une nomination aux Oscars dans la catégorie du meilleur acteur dans un second rôle. Il avait déjà été nommé pour le même rôle en 1977 aux Golden Globes et aux Oscars.
En 2018, il est à l'affiche de deux suites : tout d'abord Évasion 2 : Le Labyrinthe d'Hadès, où Schwarzenegger est remplacé par Dave Bautista - un flop critique et commercial en salles qui n'empêche pas la mise en chantier d'un troisième opus, mis en scène par son partenaire de Cobra, John Herzfeld. Enfin, il est une dernière fois Rocky Balboa pour Creed 2.
Pour ces adieux au rôle qui l'a rendu célèbre, tenu durant huit longs-métrages, Stallone retrouve Ivan Drago, incarné par Dolph Lundgren dans Rocky 4[13]. D'abord annoncé comme réalisateur, Stallone cède finalement sa place au jeune cinéaste Steven Caple Jr.[14].
En 2019, il fait ses adieux à son autre personnage récurrent, John Rambo, dans Rambo: Last Blood, réalisé par Adrian Grunberg, est co-écrit et scénarisé par Sylvester Stallone.
Engagements
Il soutient le candidat républicain John McCain lors de l'élection présidentielle de 2008. Après la victoire de Donald Trump lors de celle de 2016, ce dernier lui propose la présidence du National Endowment for the Arts mais il décline l'offre[15].
Vie privée
- - : il est marié avec Sasha Czack avec qui il aura deux fils, Sage Moonblood (1976-2012)[16] et Seargeoh (1979) qui est autiste.
- - : il est marié à l'actrice et mannequin Brigitte Nielsen, qui joue la partenaire de Drago, dans Rocky 4.
- : il épouse l'ancien mannequin Jennifer Flavin (en). Ils ont trois filles ensemble : Sophia Rose (1996), Sistine Rose (1998) et Scarlet Rose (2002).
Le , Sage Stallone, alors âgé de 36 ans, est retrouvé mort dans sa maison d'Hollywood. La cause serait une défaillance cardiaque (athérosclérose coronaire). Lors de l'autopsie, aucune trace de drogue n'a été retrouvée dans son organisme excepté du Vicodin, un analgésique morphinique. Sage Stallone est inhumé au cimetière Westwood Memorial Park de Los Angeles.
En , le New York Post écrit que l'acteur aurait, dans son adolescence, abusé de sa demi-sœur Toni-Ann Filiti. Ayant menacé en 1987 de révéler cette histoire, elle aurait reçu de l'acteur 2 millions de dollars, une rente de 16 666 dollars par mois à vie et des frais de suivi psychiatrique de 50 000 dollars. Le fils de Toni-Ann Filiti affirme que sa mère lui aurait confirmé les faits sur son lit de mort. L'entourage de Sylvester Stallone prend la défense de ce dernier et soutient qu'il n'aurait versé de l'argent à sa sœur que par générosité. Selon leur mère Jacqueline Stallone, sa fille aurait tout inventé afin de faire chanter son fils pour de l'argent[17].
En , le journal The Baltimore Post-Examiner publie un article selon lequel Sylvester Stallone aurait en 1986, et en compagnie de son garde du corps, abusé sexuellement d'une adolescente de 16 ans. Le journal s'appuie sur un rapport de police datant de la même année, et sur les déclarations de la victime présumée[18]. En novembre de l'année suivante, dans le contexte de l'affaire Harvey Weinstein, le quotidien britannique Daily Mail reprend les informations du Baltimore Post-Examiner[19]. L'acteur réagit alors en niant catégoriquement, et en soulignant qu'il n'a jamais été interrogé par les autorités[20]. Brigitte Nielsen, épouse de Sylvester Stallone à l'époque, intervient pour contester ces accusations[21]. En , il est visé par une nouvelle plainte pour agression sexuelle, bien que la période prévue par la prescription soit écoulée. Pour l'avocat de l'acteur, « il est évident que cette femme a déposé cette plainte pour se faire de la publicité dans les médias »[22].
Filmographie
Années 1960-1970
- 1969 : La Descente infernale (Downhill Racer) de Michael Ritchie : homme au restaurant (non crédité)
- 1970 : L'Étalon italien (The Party at Kitty and Stud's) de Morton Lewis : Stud
- 1970 : Rebel[23] (No Place to Hide) de Robert Allan Schnitzer : Jerry Savage
- 1970 : The Sidelong Glances of a Pigeon Kicker de John Dexter : un invité à la fête (non crédité)
- 1970 : Lune de miel aux orties (Lovers and Other Strangers) de Cy Howard : le garçon d'honneur (non crédité)
- 1971 : Bananas de Woody Allen : l'agresseur du métro (non crédité)
- 1971 : Klute d'Alan J. Pakula : un homme dansant dans un club (non crédité)
- 1972 : On s'fait la valise, Docteur ? (What's Up, Doc?) de Peter Bogdanovitch : un client à l'hôtel (non crédité)
- 1974 : Les Mains dans les poches (The Lords of Flatbush) de Martin Davidson et Stephen Verona : Stanley Rosiello
- 1975 : Le Prisonnier de la seconde avenue (The Prisoner of Second Avenue) de Melvin Frank : le jeune dans le parc
- 1975 : Capone de Steve Carver : Frank Nitti
- 1975 : La Course à la mort de l'an 2000 (Death Race 2000) de Paul Bartel : « Machine Gun » Joe Viterbo
- 1975 : Mandingo de Richard Fleischer : un homme dans la foule (non crédité)
- 1975 : Adieu ma jolie (Farewell, My Lovely) de Dick Richards : Jonnie
- 1976 : Cannonball! de Paul Bartel : un mafieux (non crédité)
- 1976 : Rocky de John G. Avildsen : Robert « Rocky » Balboa
- 1978 : FIST (F.I.S.T.) de Norman Jewison : Johnny D. Kovak
- 1978 : La Taverne de l'enfer (Paradise Alley) de Sylvester Stallone : Cosmo Carboni
- 1979 : Rocky 2 : La Revanche (Rocky II) de Sylvester Stallone : Rocky Balboa
Années 1980
- 1981 : Les Faucons de la nuit (Nighthawks) de Bruce Malmuth : sergent Deke DaSilva
- 1981 : À nous la victoire (Escape to Victory) de John Huston : capitaine Robert Hatch
- 1982 : Rocky 3 : L'Œil du tigre (Rocky III) de Sylvester Stallone : Rocky Balboa
- 1982 : Rambo (First Blood) de Ted Kotcheff : John J. Rambo
- 1983 : Staying Alive de Sylvester Stallone : l'homme bousculé dans la rue (Caméo)
- 1984 : Le Vainqueur (Rhinestone) de Bob Clark : Nick Martinelli
- 1985 : Rambo 2 : La Mission (Rambo: First Blood Part II) de George Costamos : John Rambo
- 1985 : Rocky 4 (Rocky IV) de Sylvester Stallone : Rocky Balboa
- 1986 : Cobra de George Cosmatos : lieutenant Marion « Cobra » Cobretti
- 1987 : Le Bras de fer (Over the Top) de Menahem Golan : Lincoln Hawk
- 1988 : Rambo 3 (Rambo III) de Peter MacDonald : John Rambo
- 1989 : Haute Sécurité (Lock Up) de John Flynn : Frank Leone
- 1989 : Tango et Cash (Tango & Cash) de Andreï Kontchalovski et Albert Magnoli (non crédité) : lieutenant Raymond « Ray » Tango
Années 1990
- 1990 : Rocky 5 (Rocky V) de John G. Avildsen : Rocky Balboa
- 1991 : L'Embrouille est dans le sac (Oscar) de John Landis : Angelo « Snaps » Provolone
- 1992 : Arrête ou ma mère va tirer ! (Stop! Or My Mom Will Shoot) de Roger Spottiswoode : sergent Joseph « Joe » Bomowski
- 1993 : Cliffhanger : Traque au sommet (Cliffhanger) de Renny Harlin : Gabe Walker
- 1993 : Demolition Man de Marco Brambilla : sergent John Spartan
- 1994 : L'Expert (The Specialist) de Luis Llosa : capitaine Ray Quick
- 1995 : Judge Dredd de Danny Cannon : Juge Joseph Dredd
- 1995 : Assassins de Richard Donner : Robert Rath
- 1996 : Daylight de Rob Cohen : chef Kit Latura
- 1997 : Copland de James Mangold : shérif Freddy Heflin
- 1997 : Men in Black de Barry Sonnenfeld : un alien sur le moniteur (non crédité)
- 1997 : An Alan Smithee Film d'Arthur Hiller (crédité sous le pseudonyme Alan Smithee) : lui-même (caméo)
- 1997 : The Good Life d'Alan Mehrez : le boss (caméo)
Années 2000
- 2000 : Get Carter de Stephen T. Kay : Jack Carter
- 2001 : Driven de Renny Harlin : Joe Tanto
- 2002 : Compte à rebours mortel (D-Tox) de Jim Gillespie : Agent Jack Malloy
- 2002 : Mafia Love (Avenging Angelo) de Martyn Burke : Frankie Delano
- 2003 : Taxi 3 de Gérard Krawczyk : l'espion (caméo)
- 2003 : Les Maîtres du jeu (Shade) de Damian Nieman : Dean Stevens
- 2003 : Spy Kids 3 : Mission 3D (Spy Kids 3D: Game Over) de Robert Rodriguez : Toy Master
- 2006 : Rocky Balboa de Sylvester Stallone : Rocky Balboa
- 2008 : John Rambo (Rambo) de Sylvester Stallone : John Rambo
- 2009 : Kambakkht Ishq de Sabbir Khan : lui-même (caméo)
Années 2010
- 2010 : Expendables : Unité spéciale (The Expendables) de Sylvester Stallone : Barney Ross
- 2012 : Expendables 2 : Unité spéciale (The Expendables 2) de Simon West : Barney Ross
- 2012 : Du plomb dans la tête (Bullet to the Head) de Walter Hill : James Bonomo
- 2013 : Évasion (Escape Plan) de Mikael Håfström : Ray Breslin
- 2013 : Match retour (Grudge Match) de Peter Segal : Henry « Razor » Sharp
- 2014 : Expendables 3 (The Expendables 3) de Patrick Hughes : Barney Ross
- 2014 : Bad Luck (Reach Me) de John Herzfeld : Gerald Cavallo
- 2015 : Creed : L'Héritage de Rocky Balboa (Creed) de Ryan Coogler : Rocky Balboa
- 2017 : Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2 (Guardians of the Galaxy Vol. 2) de James Gunn : Stakar Ogord
- 2018 : Évasion 2 : Le Labyrinthe d'Hadès (Escape Plan 2 : Hades) de Steven C. Miller : Ray Breslin
- 2018 : Creed 2 (Creed II) de Steven Caple Jr. : Rocky Balboa
- 2018 : Backtrace de Brian A. Miller : détective Sykes
- 2019 : Évasion 3 : The Extractors (Escape Plan : The Extractors) de John Herzfeld : Ray Breslin
- 2019 : Rambo: Last Blood d'Adrian Grunberg : John Rambo
Années 2020
- 2022 : Samaritan de Julius Avery : Stanley Kominski
- Prochainement
- 2022 : Expendables 4 (The Expendables 4) de Scott Waugh : Barney Ross[24]
Création de voix
- Films
- 2011 : Zookeeper de Frank Coraci : Joe, le lion
- 2021 : The Suicide Squad de James Gunn : Nanaue/King Shark
- Films d'animation
- 1998 : Fourmiz (Antz) de Eric Darnell et Tim Johnson : Weaver
- 2016 : Ratchet et Clank (Ratchet and Clank) de Kevin Munroe et Jericca Cleland : Victor
- 2017 : Animal Crackers de Tony Bancroft, Scott Christian Sava et Jaime Maestro : l'homme-canon
- Jeux vidéo
- 2019 : Mortal Kombat 11 : John Rambo[25] (Kombat Pack no 2 - 2020)
- 2019 : Call of Duty: Mobile : John Rambo[26] (archives audio - Pack 2021)
- 2020 : Call of Duty: Warzone : John Rambo[26] (archives audio - Pack 2021)
- 2020 : Call of Duty: Black Ops Cold War : John Rambo[26] (archives audio - Pack 2021)
Réalisateur
- 1978 : La Taverne de l'enfer (Paradise Alley)
- 1979 : Rocky 2 : La Revanche (Rocky II)
- 1982 : Rocky 3 : L'Œil du tigre (Rocky III)
- 1983 : Staying Alive
- 1985 : Rocky 4 (Rocky IV)
- 2006 : Rocky Balboa
- 2008 : John Rambo (Rambo)
- 2010 : Expendables : Unité spéciale (The Expendables)
Distinctions
Récompenses
Année | Cérémonie | Catégorie | Film |
---|---|---|---|
1977 | David di Donatello Awards | David di Donatello Award du meilleur acteur étranger | Rocky |
Kansas City Film Critics Circle Awards | KCFCC Award du meilleur acteur | ||
1979 | ShoWest Convention | Star de l'année | |
1982 | Jupiter Awards | Jupiter Award du meilleur acteur international | Rambo et Rocky 3 |
1983 | Hollywood Walk of Fame | Étoile - Star du Walk of Fame - , 6712 Hollywood Boulevard | |
1984 | ShoWest Convention | Star des stars | |
1985 | Golden Apple Awards | Sour Apple | |
1986 | Hasty Pudding Theatricals | Homme de l'année | |
People's Choice Awards | Acteur favori | Rambo 2 et Rocky 4 | |
1990 | Grand Prix International du Spectacle | Acteur international le plus populaire | |
1992 | César | César d'Honneur | |
1996 | Golden Apple Awards | Star masculine de l'année | |
1997 | Golden Apple Awards | Star masculine de l'année | |
Festival International du Film de Stockholm | Meilleur acteur | Copland | |
1998 | Palm Springs International Film Festival | Desert Palm Achievement Award | |
2002 | Video Dealers Software Association | Action Star of the Millennium Award | |
2004 | Golden Camera | Meilleur acteur international | |
2005 | World Stunt Awards | Taurus d'Honneur | |
2006 | Boxing Writers Association of America | Boxing Lifetime Cinematic Achievement pour le personnage de Rocky Balboa | Rocky, Rocky 2, Rocky 3, Rocky 4, Rocky 5 et Rocky Balboa |
2008 | Festival du Film de Zürich | Golden Icon Award | |
2009 | Mostra de Venise | Prix Vive le Cinéaste | |
2010 | IGN Award | IGN's Action Heroes Hall of Fame | |
The Hollywood Reporter | Ket Art Visionary Award | ||
Hollywood Film Festival | Lifetime Achievement Award | ||
2011 | Hollywood Union Publicists | Lifetime Achievement Award | |
2012 | CinemaCon | ComicCon Award Career Achievement | |
2013 | CineRockom International Film Festival | Lifetime Achievement Diamond Award du meilleur acteur dans un blockbuster historique | Rocky 4 |
2015 | National Board of Review Awards | NBR Award du meilleur acteur dans un second rôle | Creed |
Top 10 Films (en tant que producteur) | |||
Boston Online Film Critics Association Awards | BOFC Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Southeastern Film Critics Association Awards | SEFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Austin Film Critics Association Awards | AFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Phoenix Film Critics Society Awards | PFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Las Vegas Film Critics Society Awards | LVFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
St. Louis Film Critics Association Awards | SLFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Utah Film Critics Association Awards | UFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Black Film Critics Circle Awards | BFCC Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Georgia Film Critics Association Awards | GFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
2016 | Golden Globes Awards | Golden Globe du Meilleur acteur dans un second rôle | |
Denver Film Critics Society Awards | DFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Critics' Choice Movie Awards | Critics' Choice Movie Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Golden Schmoes Awards | Golden Schmoes Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Golden Schmoes Award de la plus grande surprise de l'année (en tant que producteur) | |||
Awards Circuit Community Awards | ACCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Gold Derby Awards | Golden Derby Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Festival international du film de Santa Barbara | Montecito Award - Grande, importante contribution au cinéma | ||
Nominations
Année | Cérémonie | Catégorie | Film |
---|---|---|---|
1977 | Oscars du cinéma | Oscar du meilleur scénario | Rocky |
Oscar du meilleur acteur | |||
Golden Globes | Golden Globe du meilleur scénario | ||
Golden Globe du meilleur acteur | |||
Writers Guild of America | WGA Award du meilleur drame adapté directement pour le cinéma | ||
People's Choice Awards | Acteur favori | ||
1978 | British Academy Film Awards | BAFTA du meilleur scénario | |
BAFTA du meilleur acteur | |||
People's Choice Awards | Acteur favori | F.I.S.T et La Taverne de l'enfer | |
1980 | People's Choice Awards | Acteur favori | Rocky 2 |
2015 | Satellite Awards | Satellite Award du meilleur acteur dans un second rôle | Creed |
New York Film Critics Online Awards | NYFCO Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Washington D.C. Area Film Critics Association Awards | WAFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Boston Society of Film Critics Awards | BSFC Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
San Francisco Film Critics Circle Awards | SFFCC Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Houston Film Critics Society Awards | HFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Indiana Film Journalists Association Awards | IFJA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Online Film Critics Society Awards | OFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Chicago Film Critics Association Awards | CFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Florida Film Critics Circle Awards | FFCC Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Alliance of Women Film Journalists Awards | AWFJ Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
North Carolina Film Critics Association | NCFC Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Indiewire Critics' Poll | 2e position pour l'ICP Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Village Voice Film Poll | 2e position pour l'VVFP Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
2016 | Central Ohio Film Critics Association Awards | COFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | |
National Society of Film Critics Awards | NSFC Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Seattle Film Critics Association Awards | SFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
NAACP Image Awards | Image Award du meilleur film (en tant que producteur) | ||
Black Reel Awards | BR Award du meilleur film (en tant que producteur) | ||
Vancouver Film Critics Circle Awards | VFCC Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Oscars du cinéma | Oscar du meilleur acteur dans un second rôle | ||
Iowa Film Critics Association Awards | 2e position pour l'IFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
MTV Movie Awards | MTV Award du meilleur film (en tant que producteur) | ||
AARP Movies for Grownups Awards | AARP Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
All Def Movie Awards | All Def Movie Award - Most Helpful White Person | ||
Online Film & Television Association | OFTA Award du meilleur acteur dans un second rôle | ||
BET Awards | BET Award du meilleur film (en tant que producteur) | ||
NAACP Image Awards | NAACP Image Award du meilleur film (en tant que producteur) | ||
Teen Choice Awards | Teen Choice Award du meilleur film (en tant que producteur) | ||
2017 | Jupiter Awards | Jupiter
Award du meilleur acteur international | |
- Razzie Award
Sylvester Stallone a, à partir des années 1980, été régulièrement pris pour cible par les Razzie Awards. Il est devenu avec le temps l'une de leurs cibles favorites, et a reçu 10 Razzie Awards et 30 propositions, ce qui constitue un record pour cette manifestation parodique. Les Razzies l'ont proclamé en 1990 pire acteur des années 1980 et en 2000 pire acteur du siècle[27]. En 2016 par contre il reçoit le Razzie Award de la rédemption, qui célèbre le retour en grâce d'un lauréat des Razzies.
- 1985 : Lauréat du Razzie Award du pire acteur pour Le Vainqueur
- 1985 : Razzie Award du pire scénario pour Le Vainqueur partagé avec Phil Alden Robinson
- 1985 : nommé pour le Razzie Award du pire scénario pour Rocky 4 (Rocky IV)
- 1985 : lauréat du Razzie Award du pire réalisateur pour Rocky 4 (Rocky IV)
- 1986 : lauréat du Razzie Award du pire scénario pour Rambo 2 : La Mission partagé avec James Cameron et Kevin Jarre
- 1986 : lauréat du Razzie Award du pire acteur pour Rambo 2 : La Mission
- 1986 : nommé pour le Razzie Award du pire acteur pour Cobra
- 1986 : nommé pour le Razzie Award du pire scénario pour Cobra
- 1987 : nommé pour le Razzie Award du pire acteur pour Le Bras de fer
- 1988 : nommé pour le Razzie Award du pire scénario pour Rambo 3 partagé avec Sheldon Lettich
- 1988 : Razzie Award du pire acteur pour Rambo 3
- 1989 : nommé pour le Razzie Award du pire acteur pour Haute Sécurité
- 1989 : nommé pour le Razzie Award du pire acteur pour Tango et Cash
- 1990 : lauréat du Razzie Award du pire de la décennie pour Cobra (1986), Haute Sécurité (1989), Le Bras de fer (1987), Rambo 2 : La Mission (1985), Rambo 3 (1988), Rocky 4 (Rocky IV, 1985), Le Vainqueur (Rhinestone, 1984) et Tango et Cash (1989).
- 1991 : nommé pour le Razzie Award du pire acteur pour Rocky 5
- 1991 : nommé pour le Razzie Award le pire scénario pour Rocky 5 (Rocky V)
- 1991 : nommé pour le Razzie Award du pire acteur pour L'embrouille est dans le sac
- 1992 : Razzie Award du pire acteur pour Arrête, ou ma mère va tirer !
- 1994 : nommé pour le Razzie Award du pire scénario pour Cliffhanger : Traque au sommet (1993) partagé avec Michael France
- 1995 : nommé pour le Razzie Award du pire acteur pour L'Expert
- 1995 : nommé pour le Razzie Award du pire couple partagé avec Sharon Stone pour L'Expert
- 1995 : nommé pour le Razzie Award du pire acteur pour Assassins
- 1995 : nommé pour le Razzie Award du pire acteur pour Judge Dredd
- 1996 : nommé pour le Razzie Award du pire acteur pour Daylight
- 1999 : nommé pour le Razzie Award du pire acteur dans un second rôle pour An Alan Smithee Film (1997)
- 2000 : lauréat du Razzie Award du pire acteur du siècle pour 99,5% de ses films
- 2001 : nommé pour le Razzie Award du pire acteur pour Get Carter
- 2002 : nommé pour le Razzie Award du pire acteur pour Driven (2001)
- 2002 : nommé pour le Razzie Award du pire duo à l'écran pour Driven (2001) partagé avec Burt Reynolds
- 2002 : nommé pour le Razzie Award le pire scénario pour Driven (2001) partagé avec Jan Skrentny et Neal Tabachnick
- 2004 : nommé pour le Razzie Award du pire acteur dans différents rôles pour Spy Kids 3 : Mission 3D (2003)
- 2011 : nommé pour le Razzie Award du pire réalisateur pour Expendables : Unité spéciale
- 2014 : nommé pour le Razzie Award du pire acteur pour Du plomb dans la tête, Évasion et Match retour
- 2016 : lauréat du Prix de la rédemption pour son passage de grand champion des Razzies, nommé à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Creed : L'Héritage de Rocky Balboa
Voix francophones
En version française, Alain Dorval[28],[29] est la voix régulière de Sylvester Stallone depuis Rocky en 1976. Il double l'acteur notamment dans les sagas Rocky, Rambo et Expendables.
Durant une période, Richard Darbois l'a doublé à huit reprises[28],[29]. Il a doublé l'acteur notamment dans Tango et Cash, Demolition Man, Copland et Driven. Michel Vigné le double aussi dans le film Haute Sécurité et la série Dream On[29]. Il le double aussi dans Gremlins 2 : La Nouvelle Génération au moment où un extrait de Rambo 2 : La Mission est diffusé.
À titre exceptionnel, il a aussi été doublé par Laurent Hilling dans L'Étalon italien, Dominique Collignon-Maurin dans Les Mains dans les poches, Jean-Pierre Leroux dans Capone[30], Bernard Murat dans La Course à la mort de l'an 2000[29], Olivier Destrez dans la série Kojak[30], Gérard Dessalles dans la série The Muppet Show[30], Patrick Floersheim dans la version VHS du Vainqueur[30] et Thierry Mercier dans la série This Is Us.
En version québécoise, Pierre Chagnon est la voix de Sylvester Stallone dans presque tous ses films[31]. Il le double notamment dans Cliffhanger : Traque au sommet, Judge Dredd, Rocky Balboa et la saga Expendables.
À titre exceptionnel, il a aussi été doublé par Dominique Briand dans Tango et Cash et L'Embrouille est dans le sac[31].
- Versions françaises
- Alain Dorval dans Rocky, Rambo, Expendables, Cliffhanger : Traque au sommet, Judge Dredd[28],[29], etc.
- Richard Darbois dans Tango et Cash, Demolition Man, Copland, Driven[28],[29], etc.
- Michel Vigné dans Haute Sécurité, Dream On[29], etc.
- Versions québécoises
- Note : La liste indique les titres québécois.
- Pierre Chagnon dans La Falaise de la mort, Juge Dredd, Rocky Balboa et la saga Les Sacrifiés[31], etc.
Notes
- Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API. Le patronyme Stallone provient de l'italien [stallɔne] où il signifie « étalon ».
- Stallone reste en 2018 le dernier à avoir été dans cette situation.
Références
- « Les ancêtres de Sylvester Stallone habitaient Landrévarzec », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- (en) « Frank Stallone, polo player and father of actor Sylvester Stallone, dies at 91 », sur Washington Post (consulté le ).
- (fr) Sylvester Stallone, 13emerue.
- VIDEO. Sylvester Stallone : un maire révèle les origines bretonnes de l'acteur.
- (en) Will Stewart, « Rambo-ski – Hollywood star Sylvester Stallone's Russian secret », Daily Mail, London, (lire en ligne, consulté le ).
- « Sylvester Stallone », sur Première (consulté le ).
- « Le combat perdu de Stallone. Notre enquête », sur Paris Match, (consulté le ).
- Canal+ le journal du mercredi cinema 1992, (FLV) [Production de télévision] () Italie : CANAL+. Consulté le . La scène se produit à 43 min 30 s. “Interview de Sylvester Stallone par Michel Denisot”.
- (en) Interview de Sylvester Stallone, Playboy, septembre 1978.
- The 'Italian Stallion' Hoax: Stallone Never Did Hardcore, AVN, 6 février 2008.
- « Le show de Sylvester Stallone et Mohamed Ali aux Oscars 1977 », sur Première.fr, (consulté le ).
- « Sylvester Stallone a une belle surprise pour les fans de « Rocky IV » », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
- « Creed 2 : Sylvester Stallone derrière la caméra pour le retour d’Ivan Drago », sur Allociné, (consulté le ).
- (en) Justin Kroll, « Steven Caple Jr. to Direct ‘Creed 2’ Starring Michael B. Jordan and Sylvester Stallone (EXCLUSIVE) », Variety, (consulté le ).
- Stéphane Lauer, « Sylvester Stallone s’éloigne du casting de Donald Trump », lemonde.fr, 20 décembre 2016.
- Hélène Pagesy, "Sage Stallone : une carrière trop vite interrompue", Lefigaro.fr, 16 juillet 2012.
- « Sylvester Stallone aurait abusé de sa demi-sœur », gala.fr, 24 janvier 2013.
- Sylvester Stallone accused 30 years ago of allegedly having group sex with teen, police say, The Baltimore Post-Examiner, 16 février 2016.
- « Agression sexuelle : le nom de Sylvester Stallone figurerait dans un rapport de police », LCI, (lire en ligne, consulté le ).
- Sylvester Stallone Denies Sexually Assaulting 16-Year-Old in 1980s, Time, 17 novembre 2017.
- Anne-Yasmine Machet, « Sylvester Stallone accusé d’agression sexuelle : son ex-femme Brigitte Nielsen le défend », gala.fr, 21 novembre 2017.
- Noémie Sato, « Sylvester Stallone visé par une nouvelle plainte pour agression sexuelle », 20minutes.fr, 25 décembre 2017.
- Certaines sources indiquent que le film daterait de 1973.
- « Expendables 4 en tournage ! La liste des acteurs aux côtés de Sylvester Stallone et Jason Statham », sur cinema.jeuxactu.com (consulté le ).
- Mortal Kombat 11 Ultimate – Gameplay de Rambo dévoilé » sur blog.fr.playstation.com.
- « Rambo & McClane actors reportedly did not record new voice lines for Warzone Operators » sur charlieintel.com.
- All-Time Razzie Champions, Razzies.com, 26 février 2005.
- « Comédiens ayant doublé Sylvester Stallone en France » sur Doublagissimo.
- « Comédiens ayant doublé Sylvester Stallone en France » sur AlloDoublage.
- « Comédiens ayant doublé Sylvester Stallone en France » sur RS Doublage.
- « Comédiens ayant doublé Sylvester Stallone au Québec » sur Doublage.qc.ca, consulté le 17 octobre 2014.
Voir aussi
Bibliographie
- Emmanuelle Bernheim, Stallone (roman), Paris, Gallimard, , 52 p.
- Colloque Sylvester & Stallone (2012 ; Caen), Traité de sémiotique abusive : le héros, super vecteur de sens : actes du Colloque Sylvester & Stallone, La Fermeture éclair, Caen, du 6 au , [Caen], [Amavada], [2012], 106 p.
- David Da Silva, Sylvester Stallone, héros de la classe ouvrière, nouvelle édition augmentée, La Madeleine, LettMotif, 2020, 240 p., coll. Stallone
- (en) Marsha Daly, Sylvester Stallone : an illustrated life, New York, St. Martin's Press, 1984, 127 p.
- (en) Carl Green et William Sanford, Sylvester Stallone, Mankato, Crestwood House, 1986, 32 p., coll. Center stage
- Christophe L. et Guy Braucourt, Sylvester Stallone, Paris, PAC, 1985, 127 p.
- (en) Chris Holmlund (dir.), The ultimate Stallone reader : Sylvester Stallone as star, icon, auteur, New York, Wallflower Press, [2014], 286 p.
- William Laurent, Sylvester Stallone, Saint-Cloud, SIPE, 1995, 127 p.
- Mohamed Mamou, Sylvester Stallone : une revanche sur la vie, Transparence, 1995, 240 p.
- Jean-Christophe HJ Martin, Directed by Sylvester Stallone, nouvelle édition, La Madeleine, LettMotif, 2020, 159 p., coll. Stallone (nouvelles)
- (en) Janice C. Simpson, Sylvester Stallone : going the distance, St. Paul, EMC, 1978, 40 p., coll. Headliners II
Liens externes
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