Rocky Balboa (film)
Rocky Balboa est un film américain écrit et réalisé par Sylvester Stallone et sorti en 2006. C'est le sixième film de la série débutée en 1976.
Pour les articles homonymes, voir Rocky Balboa (homonymie).
Titre original | Rocky Balboa |
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Réalisation | Sylvester Stallone |
Scénario | Sylvester Stallone |
Musique | Bill Conti |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
MGM Columbia Pictures Revolution Studios |
Pays d’origine | États-Unis |
Genre | Drame sportif |
Durée | 102 minutes |
Sortie | 2006 |
Série Rocky
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Résumé
Rocky Balboa, qui a depuis longtemps quitté le ring, mène une vie paisible à Philadelphie où il tient un restaurant italien baptisé Adrian's, en hommage à sa femme Adrian, moteur de son existence, décédée à la suite d'un cancer. Il se rend très souvent sur la tombe de sa femme et n'entretient plus que des relations distantes avec son fils Robert, qui ne supporte plus que les gens ne le voient que comme le fils de Rocky. Pour redonner un but à sa vie, Rocky décide de se remettre à boxer.
Le champion du monde de boxe, Mason « The Line » Dixon, est impopulaire, la presse et le public l'accusant de ne choisir que des adversaires faciles et de ne jamais avoir eu à se battre au maximum de ses capacités. À la suite d'une vidéo en image de synthèse d'une chaîne de télévision le montrant face à Balboa (le but de cette vidéo étant de démontrer que Dixon serait mis au tapis), son manager décide d'organiser un combat d'exhibition pour faire remonter sa cote de popularité.
Après des réticences, Rocky accepte le combat pour se sentir revivre sur le ring et prouver à tous qu'il n'est pas fini. Il reprend donc le chemin de la salle d'entraînement pour se préparer à l'ultime match de sa vie avec Paulie, Duke, son fils Robert de qui il s'est beaucoup rapproché et Steps, le fils de Marie, une fille que Rocky a raccompagné chez elle 30 ans plus tôt et convaincu de ne plus fréquenter les voyous de son quartier, et avec laquelle il noue des liens forts.
Le jour du combat, au Mandalay Bay de Las Vegas, Rocky n'atteint pas au 1er round Mason Dixon qui esquive les coups et se montre très rapide. Rocky se rattrape dans les rounds suivant profitant d'une blessure à la main de son rival. Rocky se montre héroïque durant tout le combat, encaissant de nombreux coups et en se relevant plusieurs fois après être allé au tapis. À la fin du match, les deux boxeurs se félicitent mutuellement, Martin, le coach de Dixon lui fait comprendre qu'il doit encore progresser. Rocky, grâce à ce match, s'est débarrassé de ses angoisses et en sort apaisé.
Si les juges désignent Mason Dixon vainqueur (2 juges pour Dixon contre 1 pour Rocky), Rocky est acclamé par la foule qui scande son nom et n'a d'yeux que pour lui.
Fiche technique
- Titre original et français : Rocky Balboa
- Réalisation : Sylvester Stallone
- Scénario : Sylvester Stallone
- Production : William Chartoff, Kevin King Templeton, Charles Winkler et David Winkler
- Producteurs exécutifs : Robert Chartoff et Irwin Winkler
- Coproducteur : Guy Riedel
- Photographie : Clark Mathis
- Montage : Sean Albertson
- Direction artistique : Michael Atwell et Jesse Rosenthal
- Décors : Franco-Giacomo Carbone
- Costumes : Gretchen Patch
- Son : Steve Maslow et Mark Ulano
- Musique : Bill Conti
- Orchestration et arrangements : David Campbell et Jack Eskew
- Sociétés de production : Metro-Goldwyn-Mayer, Columbia Pictures, Revolution Studios, Chartoff-Winkler Productions et United Artists (non créditée)
- Sociétés de distribution : Metro-Goldwyn-Mayer (États-Unis), Sony Pictures Releasing (France)
- Budget : 24 millions $
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue : anglais
- Genre : drame et sport
- Durée : 102 minutes
- Format : Couleur - Noir et blanc - 35 mm - 1.85 : 1 - SDDS | Dolby Digital | DTS
- Dates de sortie :
- États-Unis :
- Canada :
- France :
- Belgique :
Distribution
- Sylvester Stallone (VF : Alain Dorval et VQ : Pierre Chagnon) : Robert « Rocky » Balboa
- Burt Young (VF : Serge Sauvion et VQ : André Montmorency) : Paulie Pennino
- Antonio Tarver (VF : Daniel Lobé et VQ : Gilbert Lachance) : Mason « The Line » Dixon
- Geraldine Hughes (VF : Léa Gabriele et VQ : Viviane Pacal) : Marie
- Milo Ventimiglia (VF : Alexis Tomassian et VQ : Hugolin Chevrette) : Robert « Rocky » Balboa Jr.
- Tony Burton (VF : Emmanuel Gomès Dekset et VQ : Bernard Fortin) : Tony « Duke » Evers, le coach de Rocky
- A. J. Benza (VF : Sylvain Lemarié et VQ : Daniel Picard) : L.C. Luco, le manager de Dixon
- James Francis Kelly III (VF : Christophe Peyroux et VQ : Jean-François Beaupré) : Steps, le fils de Marie
- Lou DiBella : lui-même
- Henry G. Sanders (VF : Thierry Desroses et VQ : Yves Corbeil) : Martin, le coach de Dixon
- Pedro Lovell (VQ : Aubert Pallascio) : Spider Rico
- Ana Gerena : Isabel
- Mike Tyson : lui-même
- Larry Merchant (VF : Marc Cassot) : un commentateur d'HBO
- LeRoy Neiman : lui-même
- Michael Buffer : l'annonceur de combat
- Joe Cortez : l'arbitre
- Frank Stallone Jr. : un client du restaurant
- Talia Shire : Adrian Balboa (images d'archives)
- Dolph Lundgren : Ivan Drago (images d'archives) (non crédité)
- Burgess Meredith : Mickey Goldmill (images d'archives) (non crédité)
- Mr. T : Clubber Lang (images d'archives) (non crédité)
Production
Distribution des rôles
Stallone voulait Vin Diesel pour le rôle de Mason Dixon mais ce dernier avait un emploi du temps trop chargé[3]. Il a aussi proposé le rôle au boxeur Roy Jones Jr.[4].
Sylvester Stallone voulait Jake Gyllenhaal pour le rôle du fils mais ce dernier avait un emploi du temps trop chargé. Lauren Graham était quant à elle envisagée pour le rôle de Marie mais cette dernière devait tourner un film.
James Binns incarne ici un arbitre alors qu'il était un avocat dans Rocky 5.
Le boxeur américain Mike Tyson fait une apparition dans le film[5]. Il a improvisé lui-même ses dialogues[4].
Tournage
Le tournage a eu lieu à Philadelphie (« Rocky Steps » du Philadelphia Museum of Art, Kensington, Fairmount Park, Philadelphia Animal Care and Control Association, Philadelphia City Hall, Philadelphia Civic Center) et à Las Vegas[6].
Bande originale
The Best of Rocky
Sortie | |
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Durée | 60:06 |
Label | Capitol |
Critique |
Bandes originales de Rocky
La bande originale de Rocky Bolboa est en réalité une compilation des meilleurs titres de la saga. Elle contient cependant l'inédit It's a Fight de Three 6 Mafia, qui est la musique de Mason Dixon pour entrer sur le ring. Bill Conti a par ailleurs composé Marie's theme spécialement pour le film mais il n’apparaît pas sur l'album[4].
- Liste des titres
- Gonna Fly Now (thème de Rocky) – 2:48
- Eye of the Tiger de Survivor – 3:53
- Going the Distance de Bill Conti - 2:40
- Living in America de James Brown – 4:45
- Redemption (thème de Rocky II) – 2:41
- Fanfare for Rocky – 2:34
- Burning Heart de Survivor – 3:52
- Conquest – 4:43
- Adrianna Pennino – 1:39
- No Easy Way Out de Robert Tepper – 4:23
- Rocky's Reward – 2:05
- Alone in the Ring – 1:10
- Heart's on Fire de John Cafferty – 4:13
- Can't Stop the Fire – 3:20
- Mickey – 4:38
- Overture – 8:42
- It's a Fight de Three 6 Mafia – 3:07
- Gonna Fly Now (John X Remix) – 2:56
Accueil
Critiques
Le film a été bien accueilli par la critique. Le film obtient une note de 77 % sur Rotten Tomatoes, sur la base d'un échantillon de 177 évaluations et d'une note moyenne de 6,5⁄10. Le consensus du site se lit comme suit: "Invraisemblable mais divertissante et poignante, Rocky Balboa trouve le champion en forme pour la première fois depuis des années". Metacritic a un score moyen pondéré de 63⁄100 basé sur 36 avis rédigés par des critiques classiques. Les spectateurs interrogés par CinemaScore ont attribué au film une note B +.
Box-office
Rocky Balboa a réalisé un score bien plus qu'honorable avec un total d'environ 156M$, en adéquation avec les 3 premiers opus de la série et dépassant aisément Rocky 5[8].
Pays | Box-office | nbre semaine |
B.O. arrêté à la date |
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Box-office Mondial[9] | 155 547 664 $US | 15 sem. | 25/03/2008 |
Box-office États-Unis / Canada[9] | 70 269 899 $US | 15 sem. | 25/03/2008 |
Box-office France[10] | 1 125 236 entrées | 4 sem. | 20/02/2008 |
Box-office Suisse romande[11] | 115 347 entrées | - | au total |
Autour du film
En effet, en tant qu'encyclopédie, Wikipédia vise à présenter une synthèse des connaissances sur un sujet, et non un empilage d'anecdotes, de citations ou d'informations éparses (décembre 2016).
- De nombreuses critiques font du sixième opus le meilleur depuis le tout premier épisode[12].
- Dans ce sixième volet, aucune allusion n'est faite aux pathologies que Rocky a malheureusement contractées durant sa carrière de boxeur, que ce soit son handicap à l'œil droit jadis révélé dans Rocky 2 ou encore les lésions au cerveau diagnostiquées au début de Rocky 5, à la suite de son combat contre le Soviétique Drago.
- On retrouve dans ce sixième opus le personnage de Spider Rico, ancien boxeur amateur que Rocky a battu au début du premier film. Il est interprété par le même figurant, Pedro Lovell. On peut d'ailleurs remarquer que le nom de Rico est une anagramme de Rocky (pour la prononciation) ce qui peut expliquer le fait que c'est son premier adversaire dans le premier film.
- Apollo Creed, Clubber Lang et Ivan Drago font une brève apparition au moment où la carrière de Rocky est résumée lors du match de Las Vegas.
- Durant le film on peut voir un tableau peint représentant l'image de Rocky contre Apollo dans le générique de fin du troisième opus.
- C'est le troisième film de la saga qui se termine avec une dernière petite scène après la fin du match, après Rocky 3 (qui se fermait sur une petite revanche entre Rocky Balboa et Apollo Creed) et 5 (qui se concluait sur les Balboa père et fils montant les grandes marches avant de se rendre au musée).
- Lors du générique de fin, plusieurs personnes gravissent les célèbres marches du musée, dont Jennifer Flavin (en) la propre femme de Sylvester Stallone entourée de leurs trois filles.
Anecdote
Lors de la conférence de presse préparatoire au match, la plaque signalétique devant Paulie indique son nom « Panina » au lieu de « Pennino ».
Bibliographie
Achilleas Papakonstantis, « "Going the distance" : Rocky Balboa ou la résurrection selon Sylvester Stallone », dans Charles-Antoine Courcoux, Gwénaëlle Le Gras et Raphaëlle Moine (dir.), L'âge des stars : des images à l'épreuve du vieillissement, Lausanne, l'Âge d'homme, 2017, p. 151-168
Saga Rocky
- 1976 : Rocky de John G. Avildsen
- 1979 : Rocky II : La Revanche (Rocky II) de Sylvester Stallone
- 1982 : Rocky III : L'Œil du tigre (Rocky III) de Sylvester Stallone
- 1985 : Rocky IV de Sylvester Stallone
- 1990 : Rocky V de John G. Avildsen
- 2006 : Rocky Balboa de Sylvester Stallone
- 2015 : Creed : L'Héritage de Rocky Balboa de Ryan Coogler
- 2018 : Creed 2 de Steven Caple Jr.
Notes et références
- « Fiche du doublage français du film » sur Allodoublage
- « Fiche du doublage québécois du film » sur Doublage Québec, consulté le 17 décembre 2014
- (en) Vin Diesel vs. 'Rocky Balboa'? - Movieweb.com
- (en) Trivia sur l’Internet Movie Database
- (en) Stallone made Tyson extra in Rocky Balboa instead of opponent (kocorner.com)
- (en) Filming locations sur l’Internet Movie Database
- (en) « Various Artists - Rocky Balboa: The Best of Rocky », sur AllMusic (consulté le )
- (en) Boxofficemojo
- (en) boxofficemojo.com
- (fr) cbo-boxoffice.com
- (fr) ProCinema
- (fr) Critiques : Rocky Balboa (commeaucinema.com)
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
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