Mel Gibson
Mel Gibson ([mɛl ˈɡɪbsən][1]), de son vrai nom Mel Columcille Gerard Gibson, né le à Peekskill, dans l'État de New York, aux États-Unis, est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma américain.
Pour les articles homonymes, voir Gibson.
Nom de naissance | Mel Columcille Gerard Gibson |
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Naissance |
Peekskill (État de New York), États-Unis |
Nationalité | Américaine |
Profession | acteur, réalisateur, scénariste, producteur |
Films notables |
Mad Max (saga) L'Arme fatale (saga) Braveheart Ce que veulent les femmes Signes La Passion du Christ (voir filmographie) |
Après avoir passé une partie de sa jeunesse en Australie, il devient célèbre en tenant le rôle-titre de Mad Max en 1979. Il prend ensuite place parmi les acteurs les mieux payés d'Hollywood en tenant la vedette de L'Arme fatale en 1987. Grâce à l'énorme succès de ces deux franchises, il fonde sa propre société Icon Productions, qui lui permet de produire et de réaliser ses propres films comme Braveheart en 1995 (dans lequel il joue et pour lequel il remporte l'Oscar du meilleur réalisateur et celui du meilleur film en 1996) et La Passion du Christ, qui suscite une vive polémique en 2004. Après plusieurs années difficiles, il renoue avec le succès commercial et critique avec son cinquième long-métrage en tant que réalisateur, Tu ne tueras point (2016), qui lui permet d'obtenir plusieurs prix, dont neuf ACCTA Awards, ainsi que le People Choice Award .Le Director Hollywood Film Award[2] lui est également décerné, avant d'être nommé aux Oscars 2017 dans six catégories, dont celles du Meilleur film et du Meilleur réalisateur.
En 1985, Mel Gibson est le premier acteur à être élu l'« homme le plus sexy du monde » par le magazine People. Au total, les films dans lesquels il a joué (ou qu'il a réalisés) ont rapporté 2 milliards de dollars aux États-Unis et 5 milliards de dollars dans le monde, ce qui le place parmi les acteurs les plus rentables de l'histoire du cinéma.
Biographie
Jeunesse et formation
Mel Gibson est le sixième des onze enfants (six filles et cinq garçons) d'Hutton Gibson (1918-2020) et d'Anne Reilly Gibson. Sa mère est d'origine irlandaise et sa grand-mère paternelle, Eva Mylott, était une chanteuse d'opéra australienne. Un de ses frères, Donal, est également acteur. En 1968, la famille Gibson s'installe en Australie alors que Mel est âgé de douze ans, son père venant de gagner son procès pour un accident du travail contre son employeur et ayant reçu 145 000 $ à titre de compensation.
Pour la famille Gibson, l'émigration en Australie est un signe de protestation contre la guerre du Viêt Nam à un moment où l'aîné risque d'être appelé sous les drapeaux[3]. C'est aussi pour Hutton Gibson, catholique fervent, le moyen de protester contre la « décadence morale » qu'il voit dans la transformation des mœurs de la société américaine[4]. À la suite des bouleversements liturgiques et théologiques de Vatican II, Hutton Gibson est en effet devenu traditionaliste et même un fervent sédévacantiste[3]. Habitué des offices de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X[réf. nécessaire], il en fonde la chapelle à Sydney.
Travaillant d'abord aux côtés de ses frères dans une usine, Mel Gibson trouvera sa vocation d'acteur grâce à sa sœur qui l'incite à se présenter aux auditions de l'Institut national d'art dramatique de Sydney. Il réussit les épreuves et sera formé pendant trois ans aux pratiques du théâtre. C'est durant ces années qu'il commence à se présenter à des castings[5], et se lie d'amitié avec des futurs acteurs célèbres comme Steve Bisley et Geoffrey Rush, avec qui il partage un appartement.
Années 1980 : débuts et révélation internationale
En 1977, à l'âge de 21 ans, Mel Gibson commence sa carrière d'acteur dans la série télévisée The Sullivans et le film Summer City. Après une bagarre dans un bar, il accompagne un ami au casting d'un film à petit budget, Mad Max de George Miller. Son allure de bad boy lui permet de décrocher le rôle et c'est ainsi qu'il connaîtra le succès en incarnant le héros de ce qui deviendra le film australien le plus rentable de tous les temps. Contre toute attente, Mel Gibson est propulsé au rang de star du cinéma et reprendra le personnage de Max Rockatansky dans les deux suites qui imposeront la saga comme l'une des références de la science-fiction post-apocalyptique (Mad Max 2 : Le Défi et Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre)[3].
Son nouveau statut ne l'empêche pas de varier ses rôles, en témoignent ses prestations d'attardé mental dans Tim et de jeune soldat inconscient dans Gallipoli de Peter Weir. Ces deux interprétations lui permettent de gagner ses galons critiques, puisqu'il remporte deux fois le Prix du Meilleur acteur de la part de l'Australian Film Institute. Il retourne ensuite sous la direction de Peter Weir dans L'Année de tous les dangers aux côtés de Sigourney Weaver.
En 1984, Mel Gibson reprend le rôle de Fletcher Christian dans le film britannique Le Bounty, aux côtés d'acteurs réputés comme Anthony Hopkins, Liam Neeson et Daniel Day-Lewis. Devenu une vedette internationale réclamée par le cinéma américain, il revient dans son pays natal où il tourne la même année le film La Rivière.
En 1987, il confirme son statut de star hollywoodienne pour son rôle de flic suicidaire dans L'Arme fatale (Lethal Weapon) de Richard Donner. Ce film d'action entre polar et comédie est un énorme succès mondial. Son duo mouvementé avec Danny Glover marque à jamais le cinéma américain et lui permet de devenir l'un des acteurs les mieux payés du monde.
Années 1990 : consécration commerciale et critique
Alors que s'égrènent durant cette décennie les aventures de Martin Riggs et Roger Murtaugh, avec L'Arme fatale 2, L'Arme fatale 3 et L'Arme fatale 4, qui voient vieillir les personnages, et feront un tabac à chaque sortie, malgré une tonalité familiale chaque fois de plus en plus marquée, l'acteur multiplie les projets, et se diversifie. Les propositions de rôles deviennent de plus en plus nombreuses, et il en refuse beaucoup, comme celui de Bruce Wayne dans le Batman de Tim Burton (il pensait que le film ferait un flop[6]), celui de John McClane dans Piège de cristal, celui d'Elliott Ness dans Les Incorruptibles de Brian De Palma, ainsi que des rôles dans Les Affranchis et dans Abyss.
En 1990, l'acteur s'écarte des blockbusters pour tenter la tragédie classique, en interprétant Hamlet dans le film de Franco Zeffirelli. Il en profite pour créer sa société Icon Productions avec son associé Bruce Davey, afin de produire des films plus intimistes comme Forever Young et L'Homme sans visage, qui marque ses débuts à la réalisation. Ce virage vers des œuvres plus personnelles ne l'empêche pas de retourner dans des films grand public, et c'est ainsi qu'il retrouve Richard Donner pour le western Maverick, aux côtés de Jodie Foster et James Garner.
En 1995, Mel Gibson s'attaque à son œuvre la plus ambitieuse, le film historique Braveheart, dans lequel il incarne le révolutionnaire écossais William Wallace[3]. Ce grand succès public et critique relance les films épiques dans le cinéma hollywoodien et permet à Mel Gibson de remporter l'Oscar du meilleur film et du meilleur réalisateur, ainsi que le Golden Globe du meilleur réalisateur.
Entretemps, il prête sa voix au capitaine John Smith dans le film d'animation Pocahontas : une légende indienne des Studios Disney. Après ces triomphes au box-office, il enchaîne les films policiers, qui l'amènent vers un cinéma de plus en plus noir : (La Rançon, Complots, Payback) tout en s'essayant au film d'auteur avec The Million Dollar Hotel de Wim Wenders. La même année, à l'opposé, il double son avatar animé dans la série télévisée Les Simpson, lors du 1er épisode de la onzième saison de la série, intitulé Mel Gibson les cloches.
Années 2000 : apogée et controverses
En 2000, Mel Gibson poursuit dans le doublage pour le film d'animation Chicken Run, mais reprend surtout le combat pour le film de guerre The Patriot, de Roland Emmerich, et Nous étions soldats de Randall Wallace, le scénariste de Braveheart.
Parallèlement, il s'essaie à la comédie romantique avec Ce que veulent les femmes de Nancy Meyers et retrouve la science-fiction dans Signes de M. Night Shyamalan. L'acteur est au sommet puisque ces deux derniers films font les meilleures recettes de sa carrière et permettent à ses cachets de s’élever jusqu'à 25 000 000 $[7].
En 2003, Mel Gibson écrit, produit et réalise le péplum biblique La Passion du Christ. Cette reconstitution des douze dernières heures de Jésus Christ fait énormément de bruit car il a choisi de la tourner en araméen, en hébreu et en latin. Les critiques du film sont très partagées, déplorant les scènes extrêmement violentes voire sadomasochistes et le message perçu comme antisémite[3],[8],[9]. Cela ne l'empêche pas de battre des records au box-office en devenant le plus grand succès pour un film indépendant et d'être nommé pour trois Oscars. Ces rentrées financières lui permettent de lancer un projet plus risqué : en 2006, il poursuit en effet sa carrière de réalisateur avec Apocalypto, une fresque brutale sur l'empire maya avant sa conquête par les Espagnols, avec une distribution d'acteurs quasi inconnus de nationalité amérindienne ou mexicaine. Là encore, la sortie du film est accompagnée de nombreux débats quant à la direction prise par le cinéma de Gibson. Mais c'est surtout une image publique de plus en plus controversée qui l'amène à s'éloigner par la suite des plateaux.
Années 2010 : retrait, seconds rôles et grand retour
En 2010, après six ans d'absence en tant qu'acteur, il revient devant la caméra pour le thriller d'action Hors de contrôle, de Martin Campbell. Mais c'est en 2011 qu'il livre une interprétation étonnante en tête d'affiche du film indépendant Complexe du Castor, de Jodie Foster, à qui il avait autrefois donné la réplique dans Maverick, et devenue depuis une amie proche.
Il enchaîne avec le petit film d'action Get the Gringo, dont il signe aussi le scénario, mais qui passe inaperçu.
L'acteur se contente donc de seconds rôles dans des projets mineurs : il incarne l'opposant principal des films Machete Kills potacherie d'action signée Robert Rodriguez et le blockbuster vintage Expendables 3, où il prête ses traits à Conrad Stonebanks, un dangereux et redoutable trafiquant d'armes.
En 2015, c'est sous la direction du metteur en scène français Jean-François Richet, pour l'adaptation du roman Blood Father de Peter Craig, qu'il prépare son retour : il y incarne un ancien détenu essayant de protéger son enfant de dangereux trafiquants de drogue[10].
La même année, il est choisi par le réalisateur Xiao Feng afin d'occuper le poste de directeur artistique du film Les Sentinelles du Pacifique, œuvre relatant le bombardement de la ville de Chongqing par les forces armées japonaises durant la Seconde Guerre mondiale. L'armée, sous le commandement de Chiang Kai-Shek, utilisait la ville pour se ravitailler. Les Sentinelles du Pacifique sera réalisé en 3D. Bruce Willis obtient un rôle dans le casting. Mais la sortie du film est entâchée par des démélés judiciaires pour détournement de fonds de la part de l'actrice Fan Bingbing.
Il dirige ensuite son 5e long métrage, Tu ne tueras point (Hacksaw Ridge), avec Andrew Garfield dans le rôle de Desmond Doss, premier objecteur de conscience à avoir remporté la Medal of Honor pour son courage pendant la bataille d'Okinawa durant la Seconde Guerre mondiale. Le film sort fin 2016 et lui vaut d'obtenir une nomination au Golden Globe du meilleur réalisateur[11] et plusieurs distinctions. L'œuvre du cinéaste est également nommée dans 6 catégories dont meilleur acteur, meilleur film et meilleur réalisateur, aux Oscars 2017. Parallèlement, Tu ne tueras point permet à Gibson de renouer avec le succès commercial, puisqu'il totalise près de 175 millions de $ de recettes mondiales, pour un budget de 40 millions $[12],[13]. L'accueil critique est plus contrasté : ainsi en France, Écran large ("impeccable de tenue et de construction dramatique"[14]) ou 20 minutes ("fresque dont le souffle épique laisse le spectateur sonné par sa puissance et sa virtuosité"[14]) le portent aux nues, tandis que d'autres[15] tels que Le Monde exprime son malaise face au "prosélytisme" du réalisateur qui voudrait à la fois "élever l’âme et satisfaire les plus bas instincts du spectateur"[16], et que La Croix le juge "obscène, abject et complaisant"[17].
En 2017, il interprète le père de Mark Wahlberg dans la comédie Very Bad Dads 2.
Dans The Professor and the Madman de Farhad Safinia, coscénariste de Apocalypto[18], il joue aux côtés de Sean Penn. Puis il joue aux côtés de Naomi Watts et Frank Grillo dans le film d'action Boss Level signé Joe Carnahan, sorti en 2021.
Vie privée
Mel Gibson a épousé Robyn Moore le , dans la ville de Forestville, en Nouvelle-Galles du Sud (Australie). Le couple a donné naissance à sept enfants (une fille et six garçons)[19] : Hannah, Edward, Christian, William, Louis, Milo et Tommy. Sa fille Hannah Gibson s'est mariée au musicien Kenny Wayne Shepherd le .
En , son épouse Robyn demande le divorce après 27 ans de mariage.
Le , sa fiancée Oksana Grigorieva met au monde une fille nommée Lucia. C'est le 8e enfant de Mel Gibson. Oksana et Mel se séparent en [20] et l'année suivante, Gibson sera condamné pour violences conjugales[21],[22],[23].
Il fréquente, depuis 2014, la cavalière et scénariste Rosalind Ross[24]. En , il est annoncé que Rosalind attend un enfant, il s'agira du neuvième pour Mel et du premier pour Rosalind[25]. Elle donne naissance en à un garçon prénommé Lars Gerard.
Selon le Los Angeles Times, Mel Gibson possédait un patrimoine de 850 millions de dollars en 2006, ce qui faisait de lui l'acteur le plus riche de Los Angeles et la 47e plus grosse fortune de cette ville[26]. Ses propriétés incluent une villa à Malibu, une île privée dans les Fidji, ainsi que des ranch en Australie et au Costa Rica[27]. Cependant, son divorce lui a coûté 400 millions de dollars[28] et reste jusqu'à présent le plus cher de l'histoire d'Hollywood.
Vies religieuses et politiques
Gibson a été élevé comme un catholique sédévacantiste[29] et serait sédéprivationniste. Il a aussi été décrit comme « ultraconservateur »[30].
Politique
Mel Gibson ne s'est jamais publiquement identifié aux conservateurs républicains américains en dépit d'affirmations contraires dans des journaux comme le Washington Times ou le site WorldNetDaily. Il devait produire le film de Michael Moore, Fahrenheit 9/11, mais avait finalement cédé ses droits à Miramax. Moore avait alors affirmé que les républicains avaient intimidé Mel Gibson. En 1995, dans une interview à Playboy Magazine, il s'en était pris au président Bill Clinton en qui il voyait un opportuniste de bas niveau. Opposé à la guerre en Irak, Mel Gibson a indiqué en 2006 que dans certains événements ou personnages de son film Apocalypto, il y avait un peu du président « George W. Bush et de ses gars ».
Addictions et antisémitisme
Selon Wensley Clarkson, auteur d'une biographie non autorisée de Mel Gibson, l'acteur connaîtrait des problèmes avec l'alcool depuis l'adolescence[3]. En 1984, il était déjà arrêté pour conduite en état d'ivresse à Toronto, au Canada. En 2004, dans une interview à Diane Sawyer, il reconnut avoir abusé de drogues dans le passé au même titre que de l'alcool[31].
Le , il est arrêté en état d'ivresse et tient des propos antisémites[32]. Il présentera ses excuses, le , à la communauté juive, excuses qui furent acceptées par l'organisation Anti-Defamation League. Le , il plaide coupable et est condamné à trois ans de mise à l'épreuve[33],[34]. Il annonce alors s'être inscrit à un programme de désintoxication.
En 2012, le scénariste Joe Eszterhas publie dans la presse une lettre l'accusant d'antisémitisme sous fond de règlement de compte professionnel[35],[36].
Ses déboires ont valu à Gibson d'être parodié dans la série télévisée South Park (épisode La Passion du Juif), où il est décrit comme un dangereux sado-masochiste, et dans Big Movie où il est en prison à la suite de son arrestation pour conduite en état d'ivresse.
Philanthropie
La famille Gibson n'a pas pour habitude de communiquer au sujet de son engagement humanitaire, cependant on a su qu'ils ont soutenu des institutions en leur donnant des sommes substantielles. Parmi ces institutions philanthropiques se trouve Healing the Children[37]. D'après Cris Embleton, l'un de ses fondateurs, les Gibson ont donné plusieurs millions de dollars pour financer des traitements médicaux pour les enfants dans le besoin à travers le monde.
Les Gibson ont aussi soutenu les arts : ils ont financé la restauration d'œuvres d'art de la Renaissance et donné plusieurs millions de dollars au NIDA, où Mel Gibson avait fait ses classes.
Pendant le tournage d'Apocalypto au Mexique, Mel Gibson a donné 1 million de dollars au Rotary Club pour construire des maisons pour les personnes qui avaient perdu leur toit à la suite d'une inondation, dans la région de Yucatan. Le réalisateur a commenté son geste : « Ils ont beaucoup d'inondations là-bas. C'était comme en Louisiane, dans ces régions plus au sud. Ils ont connu une très importante inondation et quelque chose comme un million de personnes se sont retrouvées déplacées et dépouillées. J'ai toujours en tête que si vous allez dans le pays de quelqu'un d'autre pour faire un film, vous n'y allez pas pour juste profiter des lieux. Vous apportez un cadeau. C'est comme aller dans la maison de quelqu'un. Vous leur apportez une bouteille de vin, un bouquet de fleurs ou une boîte de chocolat et c'est le même genre de chose sur une plus grande échelle quand vous allez dans le pays de quelqu'un et qu'ils vont vous aider à faire votre film. Vous les aidez d'abord d'une certaine manière ou bien vous leur donnez un cadeau ou alors vous les aidez de la manière que vous pouvez. C'est pourquoi nous les avons en quelque sorte aidés pour les dégâts liés à l'inondation. ».
Mel Gibson a fait don de 500 000 dollars au El Mirador Basin Project pour protéger la dernière piste à travers la forêt vierge en Amérique centrale et pour poursuivre les recherches archéologiques concernant la civilisation des Mayas. En , il a visité de nouveau l'Amérique centrale pour faire des dons et organiser leur utilisation pour la population indigène. Il est même allé jusqu'à rencontrer Óscar Arias Sánchez, le président du Costa Rica. Il a aussi financé la construction d'une église pouvant accueillir 400 personnes par un don de 37 millions de dollars dans les collines de Malibu (Californie), où il habite. Par ailleurs, Mel Gibson possède la compagnie qui effectuera ces travaux. Des messes respectant la forme tridentine du rite romain y sont célébrées chaque matin.
Il s'engage également pour la cause des enfants défavorisés à travers son association Mending Kids dont les fonds servent à soigner des enfants malades[38].
Mel Gibson s'est impliqué aussi de manière discrète en soutenant personnellement d'autres artistes qui ont souffert de dépendance pour des substances addictives. Il est notamment intervenu pour soutenir Robert Downey Jr., son ancien partenaire d'Air America, quand celui-ci était incarcéré à la Corcoran State Prison. La chanteuse de rock Courtney Love a remercié Mel Gibson de l'avoir sauvée d'une rechute dans la drogue après que l'acteur eut aidé à la faire désintoxiquer. Il a vu la chanteuse dans un hôtel de Los Angeles, alors qu'elle recommençait à prendre de la drogue. Mel Gibson avait aussi aidé Britney Spears quand elle traversait sa période la plus difficile en 2008[39].
Filmographie
Années 1970
- 1977 : Jamais je ne t'ai promis un jardin de roses (I Never Promised You a Rose Garden) d'Anthony Page : un joueur de baseball (non crédité)
- 1977 : Summer City de Christopher Fraser : Scollop
- 1979 : Mad Max de George Miller : Max Rockatansky
- 1979 : Tim de Michael Pate : Tim Melville
Années 1980
- 1980 : Réaction en chaîne (The Chain Reaction) de Ian Barry : le mécanicien barbu (non crédité)
- 1981 : Gallipoli de Peter Weir : Frank Dunne
- 1981 : Mad Max 2 : Le Défi (The Road Warrior) de George Miller : « Mad » Max Rockatansky
- 1982 : Force de frappe (Attack Force Z) de Tim Burstall : capitaine Paul Kelly
- 1982 : L'Année de tous les dangers (The Year of Living Dangerously) de Peter Weir : Guy Hamilton
- 1984 : Le Bounty (The Bounty) de Roger Donaldson : Fletcher Christian
- 1984 : La Rivière (The River) de Mark Rydell : Tom Garvey
- 1984 : Mrs. Soffel de Gillian Armstrong : Ed Biddle
- 1985 : Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre (Mad Max: Beyond Thunderdome) de George Miller : « Mad » Max Rockatansky
- 1987 : L'Arme fatale (Lethal Weapon) de Richard Donner : Sgt. Martin Riggs
- 1988 : Tequila Sunrise de Robert Towne : Dale « Mac » McKussic
- 1989 : L'Arme fatale 2 (Lethal Weapon 2) de Richard Donner: Martin Riggs
Années 1990
- 1990 : Comme un oiseau sur la branche (Bird on a Wire) de John Badham : Rick Jarmin
- 1990 : Air America de Roger Spottiswoode : Gene Ryack
- 1990 : Hamlet de Franco Zeffirelli : Hamlet
- 1992 : L'Arme fatale 3 (Lethal Weapon 3) de Richard Donner: Martin Riggs
- 1992 : Forever Young de Steve Miner : capitaine Daniel McCormick
- 1993 : L'Homme sans visage (The Man Without a Face) de Mel Gibson : Justin McLeod
- 1994 : Maverick de Richard Donner: Bret Maverick
- 1995 : Braveheart de Mel Gibson : William Wallace
- 1995 : Casper de Brad Silberling : : lui-même (caméo)
- 1996 : La Rançon (Ransom) de Ron Howard : Tom Mullen
- 1997 : Drôles de pères (Father's Day) d'Ivan Reitman : Scotty, le perceur professionnel (non crédité)
- 1997 : Complots (Conspiracy Theory) de Richard Donner : Jerry Fletcher
- 1997 : Le Mystère des fées : Une histoire vraie (FairyTale: A True Story) de Charles Sturridge : le père de Frances (non crédité)
- 1998 : L'Arme fatale 4 (Lethal Weapon 4) de Richard Donner : Martin Riggs
- 1999 : Payback de Brian Helgeland : Porter
Années 2000
- 2000 : The Million Dollar Hotel de Wim Wenders : l'inspecteur Skinner
- 2000 : The Patriot : Le Chemin de la liberté (The Patriot) de Roland Emmerich : le capitaine / colonel Benjamin Martin
- 2000 : Ce que veulent les femmes (What Women Want) de Nancy Meyers : Nick Marshall
- 2002 : Nous étions soldats (We Were Soldiers) de Randall Wallace : Lt-Colonel Hal Moore
- 2002 : Signes (Signs) de M. Night Shyamalan : Graham Hess
- 2003 : The Singing Detective de Keith Gordon : Dr Gibbon
- 2004 : Paparazzi objectif chasse à l'homme (Paparazzi) de Paul Abascal : le patient de la thérapie contre l'énervement (non crédité)
Années 2010
- 2010 : Hors de contrôle (Edge of Darkness) de Martin Campbell : Thomas Craven
- 2011 : Le Complexe du castor (The Beaver) de Jodie Foster : Walter Black
- 2012 : Kill the Gringo d'Adrian Grunberg : Barns, le chauffeur
- 2013 : Machete Kills de Robert Rodriguez : Luther Voz
- 2014 : Expendables 3 (The Expendables 3) de Patrick Hugues : Conrad Stonebanks
- 2016 : Blood Father de Jean-François Richet : John Link
- 2017 : Very Bad Dads 2 (Daddy's Home 2) de Sean Anders : Kurt Mayron
- 2018 : Traîné sur le bitume (Dragged Across Concrete) de S. Craig Zahler : Brett Ridgeman
- 2019 : The Professor and the Madman de Farhad Safinia : James Murray
Années 2020
- 2020 : Force of Nature de Michael Polish : Ray Barrett
- 2020 : Fatman de Eshom et Ian Nelms : Chris Cringle
- 2021 : Boss Level de Joe Carnahan : Colonel Clive Victor
- 2021 : Waldo de Tim Kirkby : Alastair Pinch
- 2021 : Panama de Mark Neveldine : Stark (en postproduction)
- 2021 : Dangerous de David Hackl :
- 2021 : Agent Game de Grant S. Johnson : Olsen (en postproduction)
Création de voix
- 1995 : Pocahontas : Une légende indienne (Pocahontas) de Mike Gabriel et Eric Goldberg : John Smith
- 2000 : Chicken Run de Nick Park et Peter Lord : Rocky
- 2000 : Les Simpson : Mel Gibson les cloches : Lui-même
Réalisateur
- 1993 : L'Homme sans visage (The Man Without a Face)
- 1995 : Braveheart
- 2004 : La Passion du Christ (The Passion of the Christ)
- 2006 : Apocalypto
- 2016 : Tu ne tueras point (Hacksaw Ridge)
Box-office
Cette liste reprend les plus grands succès commerciaux de Mel Gibson, c'est-à-dire uniquement les films ayant dépassé les 100 000 000 $ au box-office mondial. Au total, l'acteur-réalisateur a rapporté 5 053 469 379 $ aux studios pour lesquels il a tourné[12].
Film | Distributeur | Budget | États-Unis [12] |
France [40] |
Monde [12] |
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La Passion du Christ | Icon | 30 000 000 $ | 370 782 930 $ | 1 762 563 entrées | 611 899 420 $ |
Signes | Touchstone | 72 000 000 $ | 227 966 634 $ | 2 059 812 entrées | 408 247 917 $ |
Ce que veulent les femmes | Paramount | 70 000 000 $ | 182 811 707 $ | 3 014 191 entrées | 374 111 707 $ |
Pocahontas : une légende indienne | Walt Disney | 55 000 000 $ | 141 579 773 $ | 5 639 591 entrées | 346 079 773 $ |
L'Arme fatale 3 | Warner Bros | 35 000 000 $ | 144 731 527 $ | 4 480 670 entrées | 321 731 527 $ |
La Rançon | Touchstone | 80 000 000 $ | 136 492 681 $ | 2 193 932 entrées | 309 492 681 $ |
L'Arme fatale 4 | Warner Bros | 140 000 000 $ | 130 444 603 $ | 3 303 483 entrées | 285 444 603 $ |
L'Arme fatale 2 | Warner Bros | 25 000 000 $ | 147 253 986 $ | 1 844 828 entrées | 227 853 986 $ |
Chicken Run | DreamWorks | 42 000 000 $ | 106 834 564 $ | 3 152 330 entrées | 224 834 564 $ |
The Patriot | Columbia | 110 000 000 $ | 113 330 342 $ | 1 160 975 entrées | 215 294 342 $ |
Braveheart | 20th Century Fox Paramount | 53 000 000 $ | 75 609 945 $ | 1 231 534 entrées | 210 409 945 $ |
Expendables 3 | Lionsgate | 90 000 000 $[41] | 39 322 544 $ | 1 063 124 entrées | 214 657 577 $ |
Maverick | Warner Bros | 40 000 000 $ | 101 631 272 $ | 1 425 544 entrées | 183 031 272 $ |
Payback | Paramount Warner Bros | 90 000 000 $ | 81 526 121 $ | 1 400 025 entrées | 161 626 121 $ |
Tu ne tueras point | Summit Entertainment | 40 000 000 $ | 66 386 078 $ | 542 664 entrées | 164 080 491 $ |
Comme un oiseau sur la branche | Universal | 20 000 000 $ | 70 978 012 $ | 787 034 entrées | 138 697 012 $ |
Complots | Warner Bros | 75 000 000 $ | 75 982 834 $ | 1 202 722 entrées | 136 982 834 $ |
Forever Young | Warner Bros | 21 000 000 $ | 55 956 187 $ | 1 105 415 entrées | 127 956 187 $ |
Apocalypto | Touchstone | 40 000 000 $ | 50 866 635 $ | 442 730 entrées | 120 654 337 $ |
L'Arme fatale | Warner Bros | 15 000 000 $ | 65 207 127 $ | 1 857 521 entrées | 120 207 127 $ |
Nous étions soldats | Paramount | 75 000 000 $ | 78 122 718 $ | 156 815 entrées | 114 660 784 $ |
Tequila Sunrise | Warner Bros | 23 000 000 $ | 41 292 551 $ | 397 563 entrées | 105 932 000 $ |
Cachets
Cette liste reprend les cachets fixes significatifs du moins élevé au plus élevé de la carrière de Mel Gibson.
Année | Film | Cachet[42],[43] |
---|---|---|
1977 | Summer City | 400 AU$ |
1979 | Mad Max | 15 000 AU$ |
1985 | Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre | 1 200 000 AU$ |
1992 | L'Arme fatale 3 | 10 000 000 $ |
1994 | Maverick | 15 000 000 $ |
1996 | La Rançon | 20 000 000 $ |
1997 | Complots | 20 000 000 $ |
1998 | L'Arme fatale 4 | 20 000 000 $ |
2000 | The Patriot : Le Chemin de la liberté | 25 000 000 $ |
2000 | Chicken Run | 1 000 000 $ |
2002 | Signes | 25 000 000 $ |
2002 | Nous étions soldats | 25 000 000 $ |
Distinctions
Récompenses
Cette liste reprend les récompenses les plus prestigieuses remises à Mel Gibson.
Nominations
- 1983 : Saturn Award de la meilleure performance masculine dans un film d'action pour Mad Max 2 (1981)
- 1983 : Australian Film Institute de la meilleure performance masculine dans un film d'action pour L'Année de tous les dangers (1982)
- 1993 : MTV Movie Awards du meilleur baiser dans un film d'action pour L'Arme fatale 3 (1992) partagé avec Rene Russo
- 1993 : MTV Movie Awards de l'homme le plus désirable dans un film d'action pour L'Arme fatale 3 (1992)
- 1993 : MTV Movie Awards de la meilleure scène d'action pour L'Arme fatale 3 (1992)
- 1996 : MTV Movie Awards de l'homme le plus désirable
- 1996 : MTV Movie Awards de la meilleure performance masculine dans un film dramatique pour Braveheart (1995)
- 1996 : Nomination au David Lean Award lors des BAFTA Awards pour sa réalisation pour Braveheart (1995)
- 1996 : Directors Guild of America du meilleur réalisateur pour Braveheart (1995)
- 1997 : Golden Globes de la meilleure performance masculine dans un film dramatique pour La rançon (1996)
- 1999 : Blockbuster Entertainment Awards du meilleur duo dans un film d'action pour L'Arme fatale 4 (1998) partagé avec Danny Glover
- 1999 : MTV Movie Awards de la meilleure scène d'action dans un film d'action pour L'Arme fatale 4 (1998) partagé avec Danny Glover
- 2000 : Blockbuster Entertainment Awards du meilleur acteur un film d'action pour Payback (1999)
- 2001 : Blockbuster Entertainment Awards du meilleur acteur dans une comédie romantique pour Ce que veulent les femmes (2000)
- 2001 : Golden Globes de la meilleure performance masculine dans un film dramatique pour Ce que veulent les femmes (2000)
- 2001 : MTV Movie Awards de la meilleure performance masculine dans un film dramatique pour The Patriot (2000)
- 2001 : Kids' Choice Awards de la meilleure voix dans un film d'animation pour Chicken Run (2000)
- 2003 : Fangoria Chainsaw Awards du meilleur acteur dans un film dramatique pour Signes (2002)
- 2007 : BAFTA Awards du meilleur film en langue non anglais pour Apocalypto (2006)
- 2007 : Saturn Award du meilleur réalisateur dans le film dramatique Apocalypto (2006)
- 2014 : Globe de Crystal pour sa contribution à l'industrie cinématographique (2014)
- 2016 : Critic's Choice Movie Award du meilleur film pour Tu ne tueras point (2016)
- 2016 : Hollywood Director Film Award pour Tu ne tueras point (2016)
- 2016 : Huading Global Film Award pour Tu ne tueras point (2016)
- 2016 : Critic's choice Award Best action movie pour Tu ne tueras point (2016)
- 2017 : ACCTA Internationale du meilleur réalisateur pour Tu ne tueras point (2017)
- 2017 : ACCTA Award du Meilleur Film pour Tu ne Tueras point (2017)
- 2017 : AFI Awards 2016 Honoring a year of excellence Epic American War Movie pour Tu ne tueras point (2017)
Autres distinctions
En 1985, il est le premier à être élu « Homme le plus sexy » par le magazine People[46].
En 1995, il refuse discrètement de se faire conférer le grade de chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres, en protestation contre la reprise des essais nucléaires en Polynésie française.
Le , Mel Gibson est nommé officier de l'ordre d'Australie (AO) en reconnaissance de ses « services pour l'industrie du film australien ».
En 2004, Time magazine le choisit avec Michael Moore pour être « la personnalité de l'année » mais il refuse les séances photos et l'interview. La couverture montre finalement George W. Bush.
Voix francophones
En France, Jacques Frantz (décédé en mars 2021) a été la voix française régulière de Mel Gibson depuis le troisième volet de Mad Max[47]. Il a été doublé aussi par Patrick Floersheim (Mad Max et Mad Max 2 : Le Défi), Patrick Poivey (Tim et Chicken Run), Claude Giraud (L'Année de tous les dangers et Le Bounty) à chacun deux reprises. D'autres comédiens ont doublé Mel Gibson une fois chacun : Jacques Bernard dans Summer City, Joël Martineau dans Gallipoli, Bernard Murat dans Attack Force Z, Jean-Pierre Bouvier dans La Rivière, Jean-Pierre Moulin dans Mrs Soffel ou encore Guillaume Orsat dans La Fête des pères[47]. Pour les deux films d'animation, Pocahontas et Chicken Run, Mel Gibson fût doublé par Michel Papineschi dans le premier puis par Gérard Depardieu dans le second.
Au Québec, Hubert Gagnon décède en 2020 a été la voix régulière de l'acteur[48] sauf dans L'Arme fatale 4 où il est doublé par Denis Mercier et Le Retour de papa 2 par Sylvain Hétu.
- Versions françaises
- Jacques Frantz dans Mad Max au-delà du dôme du tonnerre, la saga de L'Arme fatale, Maverick, Braveheart, Complots, Payback, Le Complexe du castor, etc.
Notes et références
- Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
- « Mel Gibson », sur IMDb (consulté le )
- Yohann Chanoir, « Mel Gibson, un acteur à l'image de ses personnages: sur la brèche », sur Slate.fr, (consulté le )
- Biographie sur www.cinemapassion.com
- http://www.cinemapassion.com/fiche-personnalite-155.php
- Guillaume, « Ces acteurs qui ont refusé des rôles de légende », sur Justcinema.net, JustCinema.net - le cinema/films pour les nuls - par Céline Crespin & Guillaume Faou, .
- « Mel Gibson - Box Office », sur The Numbers (consulté le ).
- Gérard Mordillat et Jérôme Prieur, « Pour en finir avec Mel Gibson », sur Libération, (consulté le )
- (en)Geza Vermes, theguardian.com, The real problem is not with his attitudes or avowed intentions, but with the lack of appropriate steps taken to prevent visual images from inspiring judeophobia.
- Brigitte Baronnet, « Jean-François Richet dirige Mel Gibson en ancien taulard », sur Allociné, .
- RelaxNews, « Golden Globes : Mel Gibson nommé pour "Tu ne tueras point" », La Dépêche, (lire en ligne).
- (en) « Mel Gibson Movie Box Office Results », sur Box Office Mojo (consulté le ).
- « Hacksaw Ridge (2016) - Financial Information », sur The Numbers (consulté le ).
- « Andrew Garfield: «Mel Gibson était comme un général dirigeant ses troupes au milieu du chaos» », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
- Benoît Smith, « Tu ne tueras point : Croix de guerre », Critikart, (lire en ligne)
- Thomas Sotinel, « « Tu ne tueras point » : sermon gore », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « « Tu ne tueras point », l’obscénité de Mel Gibson », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
- « Mel Gibson et Sean Penn réunis dans "Professor and the Madman" », sur La Dépêche du Midi (consulté le ).
- http://www.quelprenom.com/prenom_enfant_celebrite.php?star_id=28
- La rédaction, « Oksana Grigorieva revient sur sa rupture avec Mel Gibson », Voici.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « PHOTOS - Mel Gibson : l'acteur plaide coupable de violence conjugale et échappe de justesse à la prison », sur Premiere.fr, (consulté le )
- Le Point magazine, « Mel Gibson écope de trois ans de mise à l'épreuve pour violence conjugale », sur Le Point, (consulté le )
- Bethsabée Krivoshey, « Violences domestiques : les brutes de Hollywood », sur Vanity Fair, (consulté le )
- Emilie Lopez, « Festival de Cannes 2016 : Mel Gibson et sa petite amie de 24 ans complices sur le tapis rouge [Photos] », Télé Star, (lire en ligne).
- Closermag.fr, « Mel Gibson papa pour la 9ème fois : sa compagne Rosalind Ross est enceinte », Closermag.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Mel Gibson : acteur le plus riche de Los Angeles », 16 mai 2006.
- « Les sept enfants de Mel Gibson refusent de lui parler ! », actustar.com, 24 avril 2009.
- « Ce que veut l'ex-femme », Le Figaro Madame, 2 décembre 2011.
- Wendy Grossman, « Is the Pope Catholic? », sur Dallas Observer, (consulté le ).
- (en-US) Tim Padgett, « Exclusive: Mel Gibson's Apocalyto Now », Time, (ISSN 0040-781X, lire en ligne, consulté le ).
- « How Despairing Gibson Found 'The Passion' », sur ABC news,
- Claudine Mulard, « Dérapage antisémite et repentir pour Mel Gibson », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Mel Gibson condamné pour violence conjugale ! », sur AlloCiné (consulté le )
- « Accusé d’antisémitisme, Mel Gibson demande le pardon d’Hollywood », sur Le Soir, (consulté le )
- « Mel Gibson répond aux accusations d'antisémitisme de son scénariste », sur Premiere.fr, (consulté le )
- (en) Keith Staskiewicz, « Anti-Defamation League comments on Mel Gibson accusations: 'It fits nicely into a pattern of a serial offender, a serial hater, and a serial bigot.' », sur EW.com, (consulté le )
- « Mel Gibson helps extend influence of Healing the Children », sur Daily Bruin (consulté le )
- https://www.recordingconnection.com/recording-connection-and-mel-gibson-make-charitable-donations-to-mending-kids-international
- Britney peut compter sur son amitié avec Mel Gibson, Metly.fr.
- http://www.jpbox-office.com/fichacteur.php?id=254
- Bruce Willis 'wanted $1m a day for Expendables 3'.
- Salaire de Mel Gibson sur the-movie-times.
- (en) « Mel Gibson - Box Office Data Movie Star », the-numbers.com (consulté le )
- http://www.oceleb.com/mel-gibson/awards.html
- (en-US) « 2016 Honorees | Hollywood Film Awards », Hollywood Film Awards, (lire en ligne, consulté le )
- http://www.people.com/people/gallery/0,,1113899_612349_617267,00.html
- https://www.rsdoublage.com/acteur-2493-Gibson-Mel.html
- « Comédiens ayant doublé Mel Gibson au Québec » sur Doublage.qc.ca, consulté le 3 novembre 2014.
Voir aussi
Bibliographie
- Wensley Clarkson, Mel Gibson : biographie, Paris : Ramsay, 1994, 430 p. (ISBN 2-841140-12-1)
- David Da Silva, Mel Gibson : le bon, la brute et le croyant, La Madeleine : LettMotif, 2018, 216 p. (ISBN 978-2-36716-229-4)
- Corinne Doucet, Mel Gibson : passion sur grand écran, Boulogne-Billancourt : Horizon illimité, 2004, 285 p. (ISBN 2-8478-7082-2)
- Mathieu Rostac, Mel Gibson : sur la brèche, Nantes : Capricci, 2019, 84 p. (ISBN 979-10-239-0317-1)
- Nadine Schmidt, Mel Gibson, Clamart : Sévigny, 1990, 159 p. (ISBN 2-907763-16-4)
Liens externes
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