Catholicisme traditionaliste

Le catholicisme traditionaliste (ou traditionalisme) est un courant religieux du catholicisme, qui conteste tout ou partie des textes ou réformes issus du concile Vatican II. Il est diamétralement opposé au catholicisme réformateur.

Le catholicisme traditionaliste est constitué de plusieurs mouvements et organisations, qui se distinguent par leur degré de rejet des changements apportés après le concile, ainsi que par leur lien avec l'Église catholique.

La référence à la Tradition est commune à tous les catholiques, mais selon des variantes de compréhension. Dans son acception courante, le terme de « traditionalisme » désigne l'attachement à une ecclésiologie et à des pratiques religieuses antérieures au concile Vatican II, par opposition aux réformes conciliaires (c'est-à-dire issues de ce concile). Outre le rejet de la réforme liturgique, les principaux sujets d'opposition doctrinale sont la liberté religieuse, l'œcuménisme et la collégialité.

Caractéristiques

La messe selon le « rite tridentin »

Les revendications des catholiques traditionalistes sont avant tout liturgiques. Ils sont attachés à la forme du rite romain issue du concile de Trente (1545-1563), connu comme la forme tridentine ou « messe de saint Pie V » (ou de Jean XXIII), par opposition au Missel romain de la réforme liturgique. D'autres motifs de discorde sont l'abandon officieux, à la suite du concile Vatican II, du latin et du chant grégorien, alors que le concile les maintenait pour la liturgie (le NOM devant officiellement être célébré en latin, face à Dieu, avec le chant grégorien), mais aussi l'impossibilité de conduire certains offices tels que l'annuelle Messe des anges ou l'Office des Ténèbres.

L'abandon du chant grégorien dans la liturgie a en effet été une des conséquences des réformes liturgiques à la suite du concile de Trente, alors que Vatican II a été le premier concile à définir le chant grégorien comme chant officiel de l'Église[1]. Et le Missel romain issu du concile Vatican II se place dans la continuité du travail commencé à la suite du concile de Trente : « En énonçant les règles selon lesquelles le rite de la messe serait révisé, le IIe concile du Vatican a ordonné, entre autres, que certains rites « seraient rétablis selon l'ancienne norme des Pères », reprenant en cela les mots mêmes employés par saint Pie V, dans la Constitution apostolique Quo primum par laquelle, en 1570, il promulguait le Missel du concile de Trente. » (PGMR 6)[2],[3].

Le catholicisme traditionaliste se manifeste aussi par l'adhésion à une certaine vision de la « tradition de l'Église » englobant les cantiques traditionnels, le canon ancien de la messe, se montrant hostile à l'abandon de la soutane et du costume religieux en général, ainsi que de la tonsure.

La perception de la messe de Paul VI par les traditionalistes varie selon un continuum assez large. Certains la considèrent acceptable mais très mal traduite (position des communautés Ecclesia Dei par exemple), d'autres[4] la considèrent comme valide et licite mais mauvaise et dangereuse. Enfin certains y voient sans hésiter une messe hérétique[5].

Un catholicisme « contre-révolutionnaire »

Pie X en 1903.

Beaucoup de thèses contre-révolutionnaires et anti-libérales du XIXe siècle (syllabus de Pie IX, thèses concordataires ou réfractaires…), positions telles que celles de saint Pie X s'opposant au modernisme et à la frange du catholicisme libéral (appelé aussi modernisme ou progressisme) sont reprises par le biais du traditionalisme, qui est ainsi l'héritier principal d'un catholicisme dit intégral ou antilibéral. Beaucoup de traditionalistes défendent des idées « contre-révolutionnaires » mais d'autres, tout en étant « anti-modernistes », sont plus souples vis-à-vis de certains acquis républicains, se référant alors plutôt aux encycliques Rerum Novarum et Graves de communi re du pape Léon XIII qu'aux idées de l'Ancien Régime.

De facto, ces considérations entraînent le refus du modernisme, d'un œcuménisme « horizontal » (mettant toutes les confessions chrétiennes au même niveau et cherchant à définir le dénominateur commun entre elles), d'une partie du dialogue interreligieux et de l'ouverture du Concile Vatican II. Les prêtres traditionalistes des fraternités sacerdotales Saint-Pie X et Saint-Pierre, par exemple prêtent toujours le serment antimoderniste supprimé en 1967 et utilisent, en général, le missel de 1962.

Divergences entre les traditionalistes

Le principal point de divergence entre les traditionalistes est de savoir si les modifications dans les rites de consécration épiscopale, apportées par la Constitution apostolique Pontificalis romani du 18 juin 1968, en ont altéré ou non la validité au point que la succession apostolique à l'intérieur de l'Église catholique ait pu être brisée.

Les sédévacantistes considèrent le « siège de Saint Pierre » vacant et contestent la légitimité de la papauté de la seconde moitié du XXe siècle et refusent de reconnaitre l'autorité romaine. Ils appellent par conséquent le pape Benoît XVI l'« abbé Ratzinger[6] », étant donné qu'il fut sacré évêque après cette date. Selon le même mode de pensée, les sédévacantistes réordonnent, au moins sub conditione, les prêtres ordonnés après 1968 qui adhèrent par la suite à l'intégrisme. Ils s'opposent par conséquent à la Fraternité Saint-Pie X et à son dirigeant actuel Bernard Fellay qui reconnaissent les magistères des papes depuis 1968[7], tout en rejetant certains de leurs actes, notamment ceux qu'ils jugent en contradiction avec l'enseignement antérieur à Vatican II. En revanche, les mouvements liés à Ecclesia Dei reconnaissent quant à eux tous les papes ainsi que le concile Vatican II et les réformes qui ont suivi.

Rupture de la FSSPX

La crise traditionaliste qui succède au concile dans les années 1970 aboutit, en 1988, à l'excommunication de Marcel Lefebvre pour la consécration de quatre évêques issus de la Fraternité Saint-Pie-X : Bernard Fellay, Bernard Tissier de Mallerais, Alfonso de Galarreta et Richard Williamson. L'Église catholique tente ensuite de normaliser ses relations avec sa frange traditionaliste. En 1988, le pape Jean-Paul II crée la Commission pontificale Ecclesia Dei, qui permet d'intégrer les mouvements traditionalistes à l'Église catholique via des statuts canoniques spéciaux. En 2007, le motu proprio Summorum Pontificum du pape Benoît XVI réhabilite l'usage de la forme tridentine du rite romain, puis, en 2009, le pape lève l'excommunication des quatre évêques sacrés par Lefebvre en 1988. Cependant, en 2015, Richard Williamson tombe à nouveau sous le coup de l'excommunication pour la consécration épiscopale de Faure, tous deux opposés à un rapprochement entre la Fraternité Saint-Pie-X et le Saint-Siège sans remise en cause, par le pape, du concile Vatican II et des réformes qui en sont issues.

Principaux courants ecclésiastiques du traditionalisme

Le traditionalisme ecclésiastique peut être divisé en plusieurs courants ayant chacun ses caractéristiques. Il y a d'abord les instituts ou communautés traditionnelles Ecclesia Dei, directement rattachés au Saint-Siège, qui acceptent le concile Vatican II et qui reconnaissent pleinement l'autorité du pape. Ensuite, vient la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X dont les membres contestent tout ou partie des enseignements de Vatican II[8]. Une scission a eu lieu dans la Fraternité en 2012, en « résistance » à un changement de politique de son supérieur général dans les rapports entretenus avec le Saint-Siège, qui a donné naissance à l'Union sacerdotale Marcel-Lefebvre. Enfin, le dernier courant est composé des sédévacantistes, qui refusent le Concile Vatican II mais aussi toute autorité romaine car ils ne reconnaissent, en général, aucun pape depuis Pie XII.

Instituts Ecclesia Dei

Une partie des fidèles traditionalistes assiste aux offices de communautés dites « Ecclesia Dei », du nom de l'indult Ecclesia Dei dont elles bénéficient et de l'ancienne Commission pontificale Ecclesia Dei dont elles dépendaient, aujourd'hui celle-ci constitue la troisième section de la Congrégation pour la doctrine de la foi : « En vertu des facultés attribuées par les Souverains Pontifes, la Commission pontificale exerce l’autorité du Saint Siège sur divers instituts et communautés religieuses érigés par elle, qui ont pour rite propre la « forme extraordinaire » du rite romain et pratiquent les traditions précédentes de la vie religieuse »[9][réf. nécessaire].

Les principaux instituts Ecclesia Dei sont :

Plusieurs congrégations religieuses ont obtenu une autorisation particulière d'utiliser la forme tridentine au lendemain de Vatican II ou ont fait de la résistance en utilisant l'ancienne forme jusqu'à l'indult Quattuor abhinc annos du 3 octobre 1984 du pape Jean-Paul II. Quel que soit leur cas d'origine, leur situation a été, généralement, régularisée par le motu proprio Ecclesia Dei de 1988. Cette régularisation est facilitée par le fait que les monastères et les abbayes ne sont pas sous la juridiction des évêques, à la différence des laïcs.

Les jeunes générations sont également présentes dans la mouvance Ecclesia Dei, comme en témoignent les associations pour jeunes attachés à la forme extraordinaire de la messe dont la plus emblématique et internationale est Juventutem.

La Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X et les communautés affiliées

La critique du dernier concile Vatican II jugé simplement « pastoral » et de ses effets jugés « dévastateurs » fait partie des revendications de la « frange dure », « intégriste » emmenée par la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X et par son fondateur l'évêque catholique Marcel Lefebvre. Ils avancent que, depuis le concile Vatican II, la présentation et la compréhension de l'enseignement de l'Église a changé à un degré inacceptable notamment sur l'œcuménisme et la liberté religieuse. Actuellement menés, depuis 1994, par leur supérieur général Bernard Fellay, leur nombre a été évalué, en 2002, à environ 150 000[10] dont 50 000 en France. Si la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X et les ordres apparentés (Frères et Sœurs de la Fraternité, les Carmélites de stricte observance[11], les Sœurs Missionnaires de Jésus et Marie) reste la plus connue et numériquement la plus importante, il existe certaines composantes (abbayes entières ou groupes d'individus voire seulement certains membres) de communautés religieuses qui se sont détachées de leur ordre d'origine pour se rattacher volontairement à cette mouvance, les principales étant :

  • Pour les hommes : Fraternité de la Transfiguration (France), Fraternité Saint-Josaphat (Ukraine), certains membres des communautés suivantes : bénédictins (France : Monastère Notre Dame de Bellaigue, États-Unis : Monastère Notre Dame de Guadalupe , Allemagne), dominicains (Belgique : couvent), capucins (France : Communauté capucine d’observance traditionnelle).
  • Pour les femmes : certains monastères ou écoles des communautés suivantes : bénédictines (France : monastère Notre-Dame-de-Toute-Confiance, Perdechat, Virlet)), dominicaines contemplatives[12] (France[13] : monastère Saint-Joseph à Avrillé et monastère de l'Immaculée en fondation à Montagnac-la-Crempse), dominicaines enseignantes (France, États-Unis, Canada, Argentine, Nouvelle-Zélande), franciscaines (France, États-Unis, Mexique), clarisses (France), petites sœurs de Saint-Jean-Baptiste (France)

Les principales mouvances (nées à la suite de Vatican II)

Les « sédévacantistes » rejettent la validité du clergé ordonné après les réformes de 1969, ainsi que l'autorité des papes depuis 1963, de Paul VI à François avec lesquels ils ne sont pas en union. Ces « papes » seraient, selon eux, chefs d'une nouvelle Église, de l'Église conciliaire.

Le raisonnement sédévacantiste procède du syllogisme suivant :

L'Église catholique ne peut se tromper dans l'enseignement de la foi et des mœurs, dans la promulgation des rites liturgiques, de la discipline, du code de droit canonique, dans son magistère ordinaire, on ne peut le nier (majeure). Or celui qui est assis sur le Siège de Pierre, qui semble être pontife de l'Église catholique, enseigne des choses condamnées antérieurement par l'Église (mineure). Donc ce n'est pas un pape légitime. Des groupes tels que la Société de Saint Pie V (SSPV) (CMRI) font partie de la branche sédévacantiste.

Mouvements laïcs

  • Certains tenants du catholicisme traditionaliste s'engagent politiquement pour tenter de restaurer les principes politiques qui ont selon eux façonné la chrétienté (religion d'État, doctrine du Christ Roi, Syllabus) et qui s'opposent à ceux de la Révolution française.
  • De fait, les traditionalistes français comptent en leurs rangs de nombreux royalistes et légitimistes restés fidèles aux valeurs de l'Ancien Régime[14]. Nombre d'entre eux sont également proches des mouvements d'extrême-droite liés à l'Action française (et aux Camelots du roi) dont le journal est vendu sur le parvis de l'église, qui constitue un lieu de rencontre et de sociabilité pour ces courants[15]. La paroisse soutient un certain nombre de mouvements hostiles à l'avortement dits « pro-vie » à la suite de la Loi de 1975[16], rejoignant en cela la position officielle de l'Église catholique.

Des années 1950 aux années 1990, une des revues les plus marquantes dans ce milieu a été Itinéraires, du maurrassien Jean Madiran. Y ont collaboré la plupart des intellectuels catholiques traditionalistes comme l'économiste Louis Salleron, qui dénonça la « nouvelle messe », ou le romancier Michel de Saint-Pierre, qui fonda l'association Credo en 1975[17]. On peut citer aussi le Comité français pour l'unité de l'Église et les Silencieux de l'Église de Pierre Debray, autre maurrassien, à partir de 1969[18].

Una Voce

En France, les laïcs fondent en 1964 l'association Una Voce afin de défendre la messe traditionnelle, le chant grégorien et le latin dans la liturgie catholique romaine. Une organisation internationale voit le jour en 1967, lorsque des sociétés nationales fondent la Fédération Internationale Una Voce, qui regroupe aujourd'hui des associations établies dans plus de quarante pays. La Société pour la messe en latin en Angleterre et au Pays de Galles créée en 1965 au Royaume-Uni fait partie de cette fédération internationale.

Civitas

Héritier de la Cité catholique de Jean Ousset, Civitas, aussi connu sous le nom de France Jeunesse Civitas ou Institut Civitas, est un institut social et politique français qui se définit lui-même comme un « lobby catholique traditionaliste »[19], un « mouvement dont le but est la restauration de la royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ »[20]. Civitas ne se contente pas d'intervenir dans le débat d'idées, mais propose aussi des « stages techniques »[21]. Cet institut est réputé proche des catholiques intégristes et d'une certaine frange de l'extrême droite[22],[23]. Il est très fortement lié, dans un premier temps, avec la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X[24].

Implantations géographiques

Le catholicisme traditionaliste est bien implanté en France où l'on compte près de 400 lieux de cultes, toutes tendances confondues. Chaque dimanche, sont célébrées 200 messes en latin conformes au motu proprio, contre 15 000 messes en français[25]. Viennent ensuite les États-Unis et le reste de l'Europe.

Pèlerinages

Il existe de nombreux pèlerinages traditionalistes dans le monde. Le plus important au monde se déroule en France lors du week-end de la Pentecôte et rallie Chartres depuis Paris (ou l'inverse pour les fidèles de la FSSPX)[26]. Il existe aussi, depuis 2012, à chaque fin du mois d'octobre, un pèlerinage international à Rome, le pèlerinage Populus Summorum Pontificum[27]. L'aumônier de celui-ci est un prêtre français, l'abbé Claude Barthe.

Annexes

Notes et références

  1. Constitution sur la Sainte Liturgie Sacrosanctum Concilium article 116 : lire en ligne sur le site du Vatican
  2. Présentation Générale du Missel Romain, 6-9 : Manifestation d'une tradition ininterrompue lire en ligne sur le site du Vatican
  3. Constitution sur la Sainte Liturgie Sacrosanctum Concilium article 50 : lire en ligne sur le site du Vatican
  4. Comme Georges de Nantes Site de la CRC.
  5. Point de vue sédévacantiste.
  6. Site Catholique-sédévacantiste
  7. FSSPX, « Situation entre FSSPX et Rome en 2009 », (consulté le )
  8. Ou du moins, qui y voient des décisions pastorales et non dogmatiques ; c'est le cœur des discussions en cours avec Rome
  9. « Pontificia Commissione Ecclesia Dei - profilo », sur www.vatican.va (consulté le )
  10. chiffre donné en 2002 par Jean-François Mayer dans l'article « Traditionalisme catholique : un ralliement au Brésil et ses conséquences pour Écone » paru sur le site Religioscope
  11. http://www.laportelatine.org/ordres/ordfsspx/carmels.php
  12. « Entretien avec Mère Marie-Emmanuel - Un cloître dominicain scandale de l'inutilité ? • La Porte Latine », sur La Porte Latine, (consulté le ).
  13. « Janvier 2014 - Les moniales dominicaines fondent et ...elles ont besoin de votre aide • La Porte Latine », sur La Porte Latine, (consulté le ).
  14. Alexandre Reynes, Les droites nationalistes en France: une approche anthropologique et mythocritique des groupes et des imaginaires politiques, éd. Presses universitaires du Septentrion, 2001
  15. Jean-Paul Gautier, La Restauration nationale : un mouvement royaliste sous la Ve république, éd. Syllepse, 2002, p. 10
  16. Voir site du mouvement Laissez les vivre
  17. Le Monde, 23 janvier 1975, "La nouvelle association Credo projette de rassembler des catholiques traditionalistes de diverses tendances"
  18. Marcel Albert, L'Église catholique en France sous la IVe et la Ve République, Les éditions du Cerf, 2004, p. 156-157
  19. « Civitas, le lobby catho qui flirte avec l'extrême droite », sur Rue89.
  20. « La Royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ (Cardinal Pie) 03 — Christ-Roi », sur www.christ-roi.net (consulté le )
  21. site officiel
  22. « L'institut Civitas va porter plainte contre les Femen », sur Libération.fr, (consulté le )
  23. Le Point magazine, « Violences de l'extrême droite : les appels à la dissolution de Civitas se multiplient », sur Le Point, (consulté le )
  24. « Civitas, l’institut qui rêvait de rechristianiser la France », sur Slate.fr, (consulté le )
  25. Le Figaro, Les messes en latin ont doublé en quatre ans, 13 mai 2011
  26. « Pèlerinage de Chartres - Notre-Dame de Chrétienté », sur www.nd-chretiente.com (consulté le )
  27. https://unacumpapanostro.com/category/francais/

Articles connexes

Bibliographie

  • Claude Barthe, Trouvera-t-Il encore la foi sur la terre ? : une crise de l'Église, histoire et questions, Paris, F.-X. de Guibert, , 212 p. (ISBN 2-7554-0048-X)
  • Grégoire Celier, Olivier Pichon, Benoît XVI et les traditionalistes, Entrelacs, 2007.
  • Grégoire Celier, « Un terreau fertile : la Tradition en France avant la Fraternité Saint-Pie X (1958-1976) », Revue Item, 30 avril 2014 [lire en ligne].
  • Thibaud Chalmin : Une affaire d’Église : les débuts de l'occupation de Saint-Nicolas-du-Chardonnet (27 février - 4 juillet 1977), mémoire de Maîtrise sous la direction de Jean-Marie Mayeur, Université Paris Sorbonne-Paris IV, 1994 [lire en ligne].
  • Émile Poulat, Intégrisme et catholicisme intégral, Casterman, 1969.
  • Émile Poulat, Une Église ébranlée (1939-1978), Casterman, 1980.
  • Jean-Pierre Rissoan, Traditionalisme et révolution : les poussées d'extrémisme des origines à nos jours, 2 vol., Lyon, Aléas, 2007.
  • Nicolas Senèze, La Crise intégriste, Paris, Bayard, 2008.

Filmographie

  • À la droite du Vatican, les traditionalistes, film documentaire de Grégory Laville, France, 2009, 55'
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