Pride (film, 2014)

Pride ou Pride : Une rencontre improbable au Québec[1] est un film britannique réalisé par Matthew Warchus, sorti en 2014.

Pour les articles homonymes, voir Pride.

Pride
Titre québécois Pride : Une rencontre improbable
Réalisation Matthew Warchus
Scénario Stephen Beresford (en)
Acteurs principaux
Sociétés de production Calamity Films
Pays d’origine Royaume-Uni
Genre Comédie dramatique
Durée 119 minutes
Sortie 2014


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Présenté en séances spéciales de la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 2014, il remporte la Queer Palm. Au festival international du film de Flandre-Gand, il remporte le prix du public « Port de Gand ». Au British Independent Film Awards 2014, il remporte le prix du meilleur film.

Synopsis

Basé sur une histoire vraie[2], le film dépeint un groupe d'activistes gay et lesbien porté par Mark Ashton, à Londres, qui ont réuni des fonds pour aider les familles touchées par la grève des mineurs britanniques de 1984-1985, au début de ce qui allait devenir la campagne de Lesbians and Gays Support the Miners (LGSM). Le Syndicat national des mineurs était réticent à accepter le soutien du groupe en raison du souci du syndicat pour ses relations publiques d'être ouvertement associé à un groupe gay, de sorte que les militants londoniens ont plutôt décidé d'apporter leurs dons directement à Onllwyn, un petit village minier de la Dulais Valley (en) du Pays de Galles  résultant en une alliance entre les deux communautés. L'alliance était inédite, mais fut un succès.

Le personnage de Joe (Bromley), un des rares personnages fictifs du film[2], joué par George MacKay, permet d'aborder la question du coming out et celle du traitement différencié dans la majorité sexuelle au Royaume-Uni (à l'époque, 16 ans pour les relations hétérosexuelles et 21 ans pour les relations homosexuelles).

Fiche technique

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution

Membres de LGSM

  • Ben Schnetzer (VF : Alexandre Crepet) : Mark Ashton, fondateur de LGSM
  • Joseph Gilgun (VF : Michelangelo Marchese) : Michael (Mike) Jackson
  • Faye Marsay (VF : Fanny Roy) : Stephanie (Stef) Chambers
  • Dominic West (VF : Raphaël Anciaux) : Jonathan Blake (en)
  • Andrew Scott (VF : Romain Barbieux) : Gethin Roberts, gérant de la librairie Gay's The Word (en) (qui est dans le film le compagnon de Jonathan Blake. Dans la vie réelle, le compagnon de Jonathan est aussi un membre de LGSM, nommé Nigel Young, les deux personnes ont été fusionnées en une seule dans le film[2])
  • Freddie Fox (VF : Claudio Dos Santos) : Jeff Cole
  • Chris Overton (en) : Reggie Blennerhassett
  • Joshua Hill : Ray Aller
  • George MacKay (VF : Christophe Hespel) : Joe (Bromley) Cooper, un des rares personnages fictifs du film[2]

Membres du Women's Support Group

  • Imelda Staunton (VF : Francine Laffineuse) : Hefina Headon (en)
  • Jessica Gunning (en) (VF : Véronique Fyon) : Siân James
  • Liz White : Margaret Donovan
  • Nia Gwynne (VF : Colette Sodoyez) : Gail Pritchard
  • Menna Trussler : Gwen
  • Lisa Palfrey (en) (VF : Stéphane Excoffier) : Maureen Barry, belle-sœur de Cliff

Autres personnages

  • Bill Nighy (VF : Danie Roy) : Cliff Barry
  • Paddy Considine (VF : Olivier Cuvellier) : David (Dai) Donovan
  • Monica Dolan : Marion Cooper, mère de Joe
  • Matthew Flynn : Tony Cooper, père de Joe
  • Olwen Medi : mère de Gethin
  • Rhodri Meilir (en) (VF : Vincent Dussaiwoir) : Martin James
  • Karina Fernandez (en) : Stella, qui forme le groupe dissident Lesbians Against Pit Closures (en)
  • Jessie Cave : Zoe, petite amie de Stella
  • Kyle Rees (en) : Carl Evans, un mineur qui demande à Jonathan des leçons de danse
  • Jack Baggs : Gary, ami de Carl
  • Jams Thomas : chef du syndicat des mineurs
  • Deddie Davies (en) : la vieille dame au bingo
  • Russell Tovey : Tim
  • Feargal Quinn : Jimmy Somerville

Version française

Source VF : Allodoublage[3]

Bande originale

Pride
Music From and Inspired by The Motion Picture

Bande originale de divers artistes
Film Pride
Sortie
Durée 153 minutes
Genre Musique de film
Format CD
Producteur Christopher Nightingale
Label Universal Music

La bande originale, « musique du film ou inspiré par lui », est composée pour l'essentiel de morceaux de musique anglaise pop et rock du début des années 1980, mais aussi de chants traditionnels du syndicalisme anglais (Solidarity Forever, Bread and Roses, There Is Power in a Union (en)), d'un morceau disco utilisé dans le film (Shame, Shame, Shame) et d'une chanson de 1987, For a Friend (en), composée en la mémoire de Mark Ashton, héros du film et ami des deux musiciens Jimmy Somerville et Richard Coles[4].

Disque un
No TitreInterprète(s) Durée
1. I Want to Break FreeQueen 4:23
2. Shame, Shame, ShameShirley & Company 3:47
3. Why?Bronski Beat 4:04
4. Love & Pride (en)King 3:21
5. RelaxFrankie Goes to Hollywood 3:57
6. Tainted LoveSoft Cell 2:37
7. West End GirlsPet Shop Boys 4:01
8. Karma ChameleonCulture Club 4:02
9. Pull Up to the Bumper (en)Grace Jones 4:42
10. You Spin Me RoundDead or Alive 3:19
11. FreedomWham! 5:20
12. I Second That Emotion (en)Smokey Robinson 2:42
13. Walls Come Tumbling Down (en)The Style Council 3:23
14. Temptation (en)Heaven 17 3:26
15. Love Will Tear Us ApartJoy Division 3:21
16. Pale Shelter (en)Tears for Fears 4:27
17. Making Plans for NigelXTC 4:12
18. Our Lips Are Sealed (en)Fun Boy Three 2:53
19. There Is Power in a Union (en)Billy Bragg 2:49
20. Solidarity ForeverPete Seeger 2:51
21. Across the Great DivideFrank Solivan 3:54
01:17:31
Disque deux
No TitreInterprète(s) Durée
1. Two TribesFrankie Goes to Hollywood 3:24
2. Blue MondayNew Order 4:04
3. For a Friend (en)The Communards 4:36
4. All of My Heart (en)ABC 4:49
5. Do Ya Wanna Funk (en)Sylvester 3:29
6. Red Red WineUB40 3:00
7. Genius of Love (en)Tom Tom Club 3:28
8. Homosapien (en)Pete Shelley 4:34
9. Hard TimesThe Human League 4:54
10. I TravelSimple Minds 4:03
11. A New EnglandKirsty MacColl 3:48
12. Waiting for the Love BoatAssociates 4:26
13. Ghosts (en)Japan 4:32
14. Living on the Ceiling (en)Blancmange 4:03
15. Robert De Niro's Waiting... (en)Bananarama 3:41
16. Keep On Keepin' On!The Redskins 3:52
17. Are You Ready to Be HeartbrokenLloyd Cole and the Commotions 3:05
18. Across the BridgeChristopher Nightingale 1:40
19. Autumn MontageChristopher Nightingale 1:25
20. HomecomingChristopher Nightingale 2:50
21. Bread and RosesBronwen Lewis 1:55
01:15:38

Accueil

Accueil critique

Pride
Score cumulé
SiteNote
Metacritic79/100
Rotten Tomatoes92 %
Allociné
Compilation des critiques
PériodiqueNote
Ouest France
Télé 7 Jours
20 minutes
Première
Studio Ciné Live
Le Monde
Positif
Télérama
Les Inrocks

Pride a rencontré un accueil critique très favorable, obtenant 92 % d'avis favorables sur le site Rotten Tomatoes, basés sur 120 commentaires collectés et une note moyenne de 7,610[5] et un score de 79100 sur le site Metacritic, basé sur 36 commentaires collectés[6]. En France, il obtient une note moyenne de 3,75 sur le site AlloCiné, basée sur 19 critiques de presse collectées[7].

Box-office

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
 Mondial[8] 16 015 340 USD
Royaume-Uni[8] 6 331 824 USD 8
France[9] 183 223 entrées 2

Distinctions

Récompenses

Nominations

Sélections

Notes et références

  1. Pride : Une rencontre improbable sur Cinoche.com
  2. Kellaway 2014.
  3. http://www.allodoublage.com/glossaire/definition.php?val=2097_the+pride
  4. Hooper et Buckley 2003, p. 221–222.
  5. (en) « Pride (2014) », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  6. (en) « Pride », sur Metacritic (consulté le )
  7. « Critiques Presse pour le film Pride », sur Allociné (consulté le ).
  8. (en) « Box Office Mojo »
  9. « Box-office France. JP's Box Office »
  10. (nl) « 'Pride' wint publieksprijs Film Fest Gent », Het Laatste Nieuws, (lire en ligne)
  11. (nl) Vincent Frequin, « Recordaantal bezoekers voor Leiden International Film Festival », sur Dichtbij.nl,
  12. (en) Leo Barraclough, « Matthew Warchus’ ‘Pride’ Wins Top Prize at British Independent Film Awards », Variety, (lire en ligne)
  13. (en) « Gay and Lesbian Entertainment Critics Name Boyhood Film of the Year », sur GALECA,
  14. (en) « Bafta Film Awards 2015: Winners », sur BBC News,
  15. (en) « 2015 Golden Globe Awards: Winners List », CNN, (lire en ligne)
  16. (en) « 2015 Artios Awards », sur Casting Society of America

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Mark Hooper et Peter Buckley (dir.), The Rough Guide to Rock, Rough Guides, , 3e éd., 1225 p. (ISBN 978-1-84353-105-0, lire en ligne)

Documentation

  • (en) Dan Brightmore, « The Story Behind the Making of Pride – Producer and Cast Q&A », NME, (lire en ligne)
  • (en) Jamie Doward, « The real-life triumphs of the gay communist behind hit movie Pride », The Guardian, (lire en ligne)
  • (en) Patrick Healy, « An Unlikely Alliance at the Barricades : ‘Pride’ Recalls Alliance Between Gay Activists and Miners », The New York Times, (lire en ligne)
  • (en) Kate Kellaway, « When miners and gay activists united: the real story of the film Pride », The Guardian, (lire en ligne)
  • Didier Lestrade, « «Pride»: le meilleur film gay de 2014 », sur Slate,
  • Julien Massillon, « Pourquoi un chef d’établissement a interdit à des élèves de voir “Pride” », Yagg, (lire en ligne)
  • Didier Roth-Bettoni, « Une brève histoire des films sur le coming-out », Yagg, (lire en ligne)
  • Olga Volfson, « À Londres, la jeune génération queer s'empare de « Lesbians and Gays Support the Miners » après le film « Pride » », Komitid, (lire en ligne)

Liens externes

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