Joy Division
Joy Division /d͡ʒɔɪ dɪˈvɪʒən/[6] est un groupe de rock britannique, originaire de Manchester, en Angleterre, formé en 1976 par Ian Curtis, Peter Hook, Stephen Morris et Bernard Sumner.
Pour les articles homonymes, voir Joy Division (homonymie).
Autre nom | Stiff Kittens, Warsaw |
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Pays d'origine | Royaume-Uni |
Genre musical | Post-punk[1], rock gothique[2],[3],[4],[5], cold wave, new wave[réf. nécessaire] |
Années actives | 1976–1980 |
Labels | Factory Records |
Influences | Can, Neu!, The Velvet Underground, The Doors, Iggy Pop, Kraftwerk, David Bowie, Siouxsie and the Banshees |
Site officiel | joydivisionofficial.com |
Anciens membres |
Ian Curtis (†) Peter Hook Stephen Morris Bernard Sumner |
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Inscrit dans la mouvance post-punk et considéré comme l'un des initiateurs de la cold wave (vague froide en français), Joy Division est aussi l'un des groupes précurseurs et « parrains du rock gothique ». La figure emblématique de cette formation est son chanteur Ian Curtis, à la « voix mortifère »[7] « de conteur sépulcral »[8].
Le groupe, défricheur de nouveaux territoires, se dissout en mai 1980 après le suicide de Curtis à l'âge de 23 ans. Bayon écrit alors dans Libération : « notre James Dean gothique s'est jeté à corps perdu dans la vie, c'est-à-dire le vide »[9]. Pour le critique Jon Savage, Ian Curtis a su décrire la ville de Manchester en « capturant son espace et sa claustrophobie dans un style gothique moderne »[10].
Seuls deux albums ont été produits ; les premières démos ont été depuis réédités sous format CD. Les trois membres restants du groupe ont formé New Order quelques mois plus tard avec Gillian Gilbert.
Biographie
Origine du nom et polémiques
Le nom Joy Division est la traduction littérale de l'expression allemande « Freudenabteilung ». Le terme de « divisions de la joie » désignait une partie des camps de concentration organisant l'exploitation sexuelle de détenues par l'armée allemande. Ian Curtis choisit ce titre après la lecture du roman The House of Dolls de Yehiel De-Nur. L’ambiguïté de ce nom vaudra au groupe une suspicion de sympathie pour le nazisme.
Plusieurs autres éléments alimentèrent cette idée : la pochette de An Ideal for Living, le premier EP de Joy Division sorti en juin 1978, reproduit une affiche des Jeunesses hitlériennes, montrant un jeune aryen frappant sur un tambour avec les lettres de Joy Division imprimées en caractères gothiques. La pochette intérieure montre une photo du ghetto de Varsovie et l'introduction de la chanson Warsaw énumère le numéro matricule de Rudolf Hess (31G-350125), ami personnel d'Adolf Hitler et chef de la chancellerie du parti sous le troisième Reich.
Cette suspicion du groupe flirtant avec des idées nazies sera entretenue par le nom du nouveau groupe, tout aussi ambigu, que les musiciens choisiront après la mort de Curtis, « New Order ». Le terme New Order (Ordre nouveau) désigne depuis les années 1930 des officines et des groupuscules d'extrême droite et fascistes. Néanmoins, le groupe a toujours affirmé ne pas être nazi[11].
Formation et Warsaw (1976–1978)
Le guitariste Bernard Sumner (aussi connu sous le pseudonyme de Bernard Albrecht), le bassiste Peter Hook et un ami batteur Terry Mason, se rencontrent lors d'un concert des Sex Pistols, le . Tout de suite après, ils décident de fonder un groupe et se mettent en quête d'un chanteur. Ils déposent une annonce au magasin de disques Virgin de Manchester. Ian Curtis se montre intéressé par l'offre et les contacte. La rencontre a lieu le lors du deuxième concert des Sex Pistols à Manchester au Lesser Free Trade Hall. Ce concert est resté célèbre par le nombre de vocations qu'il a suscitées, entraînant la formation des groupes mancuniens Buzzcocks, Magazine, The Durutti Column et The Fall[12].
Le batteur Tony Tabac rejoint le groupe début 1977, en remplacement de Terry qui devient leur manager. Les répétitions commencent et s'enchaînent de façon régulière mais la formation n'a toujours pas de nom défini. L'affiche de leur premier concert les présente sous le nom Stiff Kittens (les chatons raides), qui leur avait été suggéré par Pete Shelley des Buzzcocks. Juste avant leur premier concert à l'Electric Circus le , le groupe décide en définitive d'opter pour un autre nom, Warsaw, en hommage à la chanson Warszawa de David Bowie présente sur l'album Low[13]. Cinq semaines plus tard le , Tony Tabac est remplacé par le batteur Steve Brotherdale issu du groupe Panik. Aux Pennine Sound Studios d'Oldham, la formation enregistre le The Warsaw Demo, cinq chansons d'obédience punk. Steve Brotherdale rejoint en août son groupe d'origine et est remplacé à la batterie par Stephen Morris, ce dernier est comme Ian Curtis originaire de Macclesfield. Stephen Morris apporte une nouvelle identité sonore au groupe qui s'appelle désormais Joy Division. Ils enregistrent en décembre quatre chansons pour l'EP, An Ideal for Living.
Le groupe donne son premier concert en tant que Joy Division le au Pip's Disco de Manchester. En 1978, ils commencent à jouer régulièrement dans le nord de l'Angleterre et étoffent leur répertoire. Lors d'un concert charnière organisé par plusieurs labels le au Rafters club, Joy Division retient l'attention de Tony Wilson et Rob Gretton. Avant de monter sur scène, Curtis avait eu une altercation avec Tony Wilson, le producteur de l'émission télé So it Goes. Curtis avait reproché à Wilson d'avoir négligé son groupe au profit d'autres formations. Convaincu par la prestation de Joy Division, le promoteur Rob Gretton vient les féliciter en coulisses, et se propose de devenir leur manager, évinçant sur le champ Tony. Contacté par le label RCA, le groupe se rend aux studios Arrow les 3 et et enregistre plusieurs titres en vue de sortir un album. Le projet échoue et le disque ne sortira plus tard qu'en pirate. En septembre, le groupe participe au show télévisé de Tony Wilson sur la chaine locale Granada Television et interprète le titre Shadowplay. En octobre, le label Factory Records voit le jour, reposant sur un partenariat entre Tony Wilson, Alan Erasmus (acteur de théâtre) et Rob Gretton. Joy Division est le premier groupe à être signé par le label. Le , il rencontre le producteur Martin Hannett et enregistre deux titres au studio Cargo. Martin Hannett est alors un jeune producteur aux méthodes non conventionnelles. Il se distingue par sa méticulosité et son perfectionnisme, et par une recherche sonore nouvelle, en particulier en ce qui concerne les sons de batterie et les bruitages.
En décembre, les deux titres produits par Hannett, Digital et Glass paraissent sur la compilation A Factory Sample. Dans sa chronique, le NME salue Joy Division « comme le chaînon manquant entre Elvis Presley et Siouxsie and the Banshees »[14]. Le groupe joue ensuite le 27 pour la première fois à Londres. Faute de promotion et d'un manque de notoriété, ils ne se produisent que devant une trentaine de personnes. Durant le trajet du retour en voiture, Ian Curtis connaît sa première crise d'épilepsie. Après plusieurs examens, son médecin l'informe qu'il va désormais devoir prendre un traitement.
Unknown Pleasures et Closer (1979–1980)
Au début de l'année , grâce à l'insistance du journaliste Paul Morley, Joy Division apparaît pour la première fois en couverture du NME. Le même mois, le groupe enregistre sa première session radio pour John Peel, un DJ influent de la radio BBC. Le groupe enregistre avec Martin Hannett son premier album en avril. Lors de sa sortie en juin, Unknown Pleasures reçoit de bonnes critiques. Hannett incorpore des effets digitaux comme le delay qui décale un son dans le temps, l'écho et la réverbération principalement sur la batterie. Le NME compare Joy Division aux groupes allemands Can et Neu! ainsi qu'aux Doors[15]. Sounds note le son glacial du disque et conclut « c'est un ensemble de chansons savamment étudiées et construites »[15]. Le , le groupe apparaît une deuxième fois sur la chaîne Granada TV avec, cette fois-ci, une prestation live de She's Lost Control. En septembre, il est invité à la télévision nationale pour le show Something Else. Le groupe enregistre sa deuxième Peel session fin novembre. Il part ensuite jouer sur le continent. Sa première tournée européenne passe par la France avec un unique concert parisien aux Bains Douches, le . Ce concert est enregistré et diffusé par la radio France inter.
La tournée se poursuit courant janvier à Amsterdam, Nimègue, Eindhoven, Groningue, Rotterdam, La Haye, Berlin, Cologne, Anvers et Bruxelles. Ian Curtis devient père d'une petite fille durant cette période, mais la relation avec sa femme Deborah se détériore. Sa rencontre avec Annik Honoré, une journaliste belge[16], sème la confusion dans sa tête. Exténué par l'enchaînement des concerts et souffrant des conséquences de son traitement contre l'épilepsie, le chanteur a de plus en plus de difficultés à supporter ses engagements auprès du groupe. En mars 1980, Joy Division fait une pause et enregistre du 18 au 30, aux studios Britannia Row de Londres, son deuxième album Closer. Les concerts reprennent immédiatement après. Une reprise du titre Sister Ray de Velvet Underground est enregistrée en public le . Le lendemain, alors que le groupe assure la première partie des Stranglers au Rainbow Theatre, Ian Curtis est à nouveau victime d'une crise d'épilepsie. Le public prend cela pour un « effet scénique » mais il n'en est rien. Les médecins préconisent le repos mais le succès occasionne au contraire une charge de travail supplémentaire. Le , Ian Curtis fait une tentative de suicide aux barbituriques. Le lendemain, au concert du Derby Hall de Bury, le remplacement de Ian Curtis par Alan Hempsall, chanteur du groupe Crispy Ambulance et Simon Topping de A Certain Ratio déclenche une émeute qui s'achève en bagarre générale[17]. Les prestations suivantes deviennent si laborieuses que les concerts programmés fin avril sont annulés.
Deborah Curtis, l'épouse du chanteur, annonce son intention d'engager une procédure de divorce. Miné, de nouveau tenté par le suicide, Ian Curtis se sent de plus en plus désemparé. Joy Division donne un dernier concert le vendredi à l'université de Birmingham. Les musiciens ont alors quelques jours de repos avant de partir aux États-Unis pour leur première tournée américaine. La veille du départ, le à cinq heures du matin, en plein désarroi et seul chez lui, Ian Curtis se donne la mort par pendaison dans la cuisine de son domicile à Macclesfield. Sa femme, à qui il avait demandé la veille de quitter les lieux après une énième dispute, le découvre en rentrant vers midi. Après le choc, le label Factory annonce que le planning des sorties de disques est maintenu. Le 45 tours Love Will Tear Us Apart et l'album Closer sont respectivement publiés en juin et juillet. Le magazine anglais Sounds écrit dans sa chronique de Closer que le disque contient « des nuances sombres de rock gothique »[18].
Une répétition a lieu aux studios Graveyard avec Kevin Hewick comme chanteur de remplacement, mais juste après, la dissolution de Joy Division est décidée. Sur une idée de Rob Gretton, les trois musiciens restant, Peter Hook, Barney Sumner et Stephen Morris, décident de poursuivre leur activité en créant un nouveau groupe, New Order. Leur premier single regroupera les deux derniers titres écrits et composés avec Ian Curtis, Ceremony et In a Lonely Place.
Après séparation (depuis 1981)
En octobre 1981, Factory publie la compilation Still. Ce double 33 tours/LP regroupe plusieurs faces B, des titres inédits et des titres live enregistrés aux derniers concerts de Birmingham et de Londres.
En 1995, Deborah Curtis publie le livre Touching from a Distance où elle raconte la vie de Ian Curtis et la carrière de Joy Division. Son récit est adapté au cinéma en 2007 par Anton Corbijn sous le titre Control.
Style musical
Influences
Les musiciens de Joy Division ont cité en référence plusieurs formations de krautrock parmi lesquelles Kraftwerk, Can et Neu![19]. Ian Curtis et ses musiciens avaient pris pour habitude de faire patienter leur public avant chaque concert en faisant passer l'intégralité de l'album Trans-Europe Express de Kraftwerk. Pour Stephen Morris, « le mariage hommes-machines lorsqu'il fonctionne comme chez Kraftwerk, est quelque chose de fantastique »[20]. La période berlinoise de David Bowie avec l'album Low a aussi eu un impact sur le groupe[21], à l'instar d'Iggy Pop et des Stooges. Parallèlement à cela, le rock américain sombre de la fin des années 1960, avec le Velvet Underground et The Doors, a aussi inspiré les mancuniens. La voix de baryton de Curtis a souvent été comparée au timbre de Jim Morrison. Peter Hook a déclaré que Siouxsie and the Banshees ont aussi été « une de nos grosses influences [...] pour la façon inhabituelle de jouer de la guitare et de la batterie »[22].
Malgré sa courte carrière, le groupe a influencé à son tour une partie de ses contemporains dont The Cure, Depeche Mode, Simple Minds et U2, groupes phares de la new wave des années 80 puis des groupes des années 2000 comme Interpol et Bloc Party[23].
Son
Joy Division a développé progressivement son style musical. Au début, lorsque le groupe s’appelait encore Warsaw, ils jouaient un « punk influencé par le hard-rock qui était indistingable des autres groupes ». Selon le critique Simon Reynolds, leur originalité est seulement devenue « apparente quand leurs chansons sont devenues plus lentes. La basse de Peter Hook portait la mélodie, la guitare de Bernard Sumner laissait des lacunes plutôt que de remplir le son du groupe avec des riffs denses et la batterie de Stephen Morris semblait encercler le bord d'un cratère ». D'après le critique musical Jon Savage « Joy Division n'était pas un groupe punk mais ils étaient directement inspirés par son énergie ». Bernard Sumner dit que les caractéristiques sonores du groupe « sont venues naturellement : je suis plus dans le rythme et les cordes, et Hooky (Peter Hook) était dans la mélodie. Il avait l'habitude de jouer la basse principale fortement parce que j'aimais que ma guitare ait un son distordu, et l'amplificateur que j'avais voulait marcher seulement quand le volume était maximal. Quand Hooky jouait bas, il ne pouvait pas s'entendre lui-même. Le style de Steve est différent des autres batteurs. Pour moi, un batteur dans un groupe est l'horloge, mais Steve n'était pas l'horloge, car il est passif : il suivait le rythme du groupe, ce qui nous donnait notre propre limite »[24].
Paroles
Ian Curtis est l'unique parolier de Joy Division. Il écrivait les textes seul en amont puis choisissait les paroles les plus adaptées à la musique. Des thèmes récurrents apparaissent comme « la froideur, le désespoir, la dépression, la perte de contrôle, l'échec, la pression, l'isolement social, la mort, les ténèbres, la dépersonnalisation ou encore la crise identitaire ». En 1979, le journaliste du NME Paul Rambali écrit : « Les thèmes de la musique de Joy Division sont douloureux et parfois profondément tristes ». Selon Jon Savage, « Le plus grand succès des paroles de Curtis est de capturer la réalité sous-jacente d'une société en plein bouleversement, et de rendre cela à la fois universel et personnel ». Le musicologue Robert Palmer montre les influences littéraires de William S. Burroughs et J. G. Ballard. Curtis lisait T. S. Eliot, Fyodor Dostoevsky, Friedrich Nietzsche, Jean-Paul Sartre, Franz Kafka, ou encore Herman Hesse[25].
Le suicide de Curtis apporta rétrospectivement un autre angle de lecture à ses textes. Deborah Curtis se souvient que c'est seulement à la sortie de l'album Closer que les proches du chanteur se sont aperçus que « ses intentions et ses sentiments étaient tous là, dans ses paroles »[26].
Prestations scéniques
Contrastant avec le son de leurs enregistrements studio, Joy Division jouait de manière agressive pendant leurs concerts. Le groupe n'était pas satisfait au départ du mixage de Martin Hannett pour Unknown Pleasures, celui-ci ayant diminué l'aspect frontal et saturé de leur son original. Sur scène, le groupe interagissait peu avec le public. Ian Curtis bougeait frénétiquement les bras comme s'il était en transe ou frappé par une crise d'épilepsie[25].
Membres
- Ian Curtis - chant, guitare (1976–1980)
- Bernard Sumner - guitare, synthétiseur (1976–1980)
- Peter Hook - basse (1976–1980)
- Stephen Morris - batterie (1977–1980)
- Terry Mason - batterie (1976–1977)
- Tony Tabac – batterie (1977)
- Steve Brotherdale – batterie (1977)
Discographie
Albums studio
EP
- 1978 : An Ideal for Living: Warsaw/No Love Lost//Leaders of Men/Failures (of the Modern Man), 45t/7"EP Enigma Records PSS 139, 1 000 copies ; oct. 1978 Maxi-45t/12" Anonymous Records, ANON 1, 1 200 copies
- 1979 : Transmission/Novelty, oct. 1979 45t/7" Factory Records FAC 13; déc. 1980 Maxi-45t/12", Factory FAC 13.12
- 1980 : Licht und Blindheit : Atmosphere/Dead Souls, 33t/7" Sordide Sentimental SS 33022, 1 578 copies (France)
- 1980 : Komakino: Komakino/Incubation/As You Said, 45t/7" en flexi-disk (disque souple), Factory FAC 28, 10 000 copies anglaises et 15 000 pour les États-Unis
- 1980 : Love Will Tear Us Apart: Love Will Tear Us Apart ()/These Days/Love Will Tear Us Apart (), , 45t-33t (pour la face B)/7", Factory FAC 23; (USA, ), Maxi-45t/12", Factory FAC 23.12, UK #13
- 1980 : She's Lost Control/Atmosphere, , Maxi-45t/12" (She's Lost Control en face A) et sept. 1980, Maxi-45t/12" (Atmosphere en face A), Factory US FACUS 2, 33t/LP 600207 (France)
- 1986 : The First Peel Sessions diffusées le : Exercise One/Insight//She's Lost Control/Transmission, nov. 1986, Maxi-45t/12"EP, Strange Fruit SFPS 013, CD, SFPSCD 013
- 1987 : The Second Peel Sessions diffusées le : Love Will Tear Us Apart/24 Hours//Colony/Sound Of Music, sept. 1987, Maxi-45t/12"EP, Strange Fruit SFPS 033, CD, SFPSCD 033
- 1988 : Atmosphere/The Only Mistake, , 45t/7", Factory FAC 213-7
- 1988 : Atmosphere/The Only Mistake/Sound Of Music (ou Transmission pour la version Canada-Australie), , 45t/12", Factory FAC 213
- 1988 : Atmosphere/Transmission (live)/Love Will Tear Us Apart, , CD, Factory FACD 213
- 1997 : Video 5 8 6 de New Order/As You Said, , 33t/12"EP, Touch TONE 7.1
- 2007 : Love Will tear us apart (réédition) : Love Will tear us apart (Original)/Love Will tear us apart (Radio)/Atmosphere, FACD 24, (UK)
Compilations
- Still, 2 LP (titres rares et certains enregistrements publics), Factory FACT 40, et FACD 40 ou Quest 9 26495-2, 1990 (UK) - 2 LP, Virgin 60025/301002 et CD Virgin/PDO 30339, 1990 (France)
- Substance sous-titré Joy Division 1977–1980, LP (compilation de 10 titres divers) Factory FACT et CD (compilation plus 7 titres en Appendice) FACD 250, (UK) - LP Virgin 70614 et CD PDO 30614, (France)
- The Peel Sessions, LP et CD (8 titres enregistrés au studio de la BBC en janv. et nov. 1979 - 30 minutes), Strange Fruit SFRLP/SFRCD 211, (UK) - Strange Fruit WMD642201/326, 1991 (France)
- Love Will Tear us apart, CD (6 titres dont 2 remixes de Love Will Tear us apart, par Don Gehman et par Arthur Baker), London/Polygram 850/129-2, (UK)
- Warsaw (regroupe les titres du premier album inédit plus ceux du Warsaw Demo enregistré en ), en LP (33 tours) et 7"(45 tours), diff. versions, RZM Production Ltd RZM200/RZM 100, 1981 (Allemagne), CD promo (hors vente), 1990 (USA), CD Intermusic: Movieplay Gold MPG 74034, 1995 (UK, disponible en 1997 en magasins de disques)
- The Complete BBC Recordings, LP et CD (les 8 titres plus les deux lives She's Lost Control et Transmission pour l'émission Something Else de , plus l'interview de Ian Curtis et de Steven Morris par R. Skinner), CD SFRSCD 094, et LP SFRSLP 094, 2001 (UK), également CD Fuel 2000/61284, 2000 et 2 CD 61213 (avec le CD du concert de New Order à la BBC Before and After), (USA)
- Permanent, 2 LP et CD (compilation de 15 titres, plus le remix de Love will tear us apart par Don Gehman), London Records 90 Ltd, 2 LP Int 828624-2/PY281 et CD PY900, (UK), CD Qwest 945979-2 (USA)
- Heart and Soul, 4 CD (coffret de 81 titres dont 14 versions doubles, 300 minutes), London 828 968-2, 1997 et London 3984 29040-2, 1999 (UK):
- le 1er CD reprend tous les enregistrements studio de l'album 33t Unknown Pleasures avec du matériel, dans l'ordre, de la compilation double Maxi-45t/EP A Factory Sample, des 45t géants/EP/12" Transmission et Earcom 2: Contradiction (compilation avec 2 titres du groupe), enfin des albums Still et Substance;
- le 2e CD reprend des titres, dans l'ordre, du Maxi-45t/EP/12" She's Lost Control, du 33t Still, des 45t/7" Licht Und Blindheit et des 45t-33t/7" et Maxi-45t/12" Love Will Tear us apart, enfin des albums Closer et Substance;
- le 3e CD reprend des titres ayant figuré sur les 45t/7" et Maxi-45t/12" An Ideal Fo Living, sur l'album Substance et sur le Flexi-45t Komakino (distribué gratuitement en 1980), ainsi que des titres rares, inédits ou radio-diffusés, quelques Peel Sessions et Video 586 de 1997;
- le 4e CD comprend 19 enregistrements publics à Londres, tous inédits.
- Preston 28 February 1980 avec titre en tranche The Fractured Music Archive Volume 1, CD (12 titres live à Preston), FACD2.60, 1999 et (UK)
- Les Bains Douches 18 December 1979 avec titre en tranche The Fractured Music Archive Volume 2, CD (9 titres live aux Bains Douches plus 7 titres live aux Pays-Bas), FACD2.61, et (UK)
- Fractured Box Set, 2 CD (coffret en édition limitée tirée à 1 000 copies, reprenant tous les titres présents dans les deux précédents albums live - 110 minutes),
- Refractured Box One, 3 CD (coffret en tirage limité à 3 000 copies, comprenant tous les titres présents sur Fractured Box Set: les titres d'Eindhoven font partie du CD Preston et le double-CD Paris comprend en supplément les 14 titres du concert d'Amsterdam au Paradiso le 11 janv. 1980 – 170 minutes), Alchemy FACD 2.60, (UK)
- Martin Hannett's Personal Mixes, compilation d'enregistrements non utilisés et de versions alternatives produits par Martin Hannett sortie en .
- Joy Division in Memory, 4 LP (vinyle seulement, coffret en édition limitée de Peter Saville, comprenant les albums Closer, Unknown Pleasure et Still en double LP), (UK).
- Unknown Pleasures, réédition en 2 CD, FACD 10 / London, (UK):
- le 1er CD reprend les titres de l'album Unknown Pleasures (en réédition) ;
- le 2e CD comprend 12 titres d'un enregistrement à The Factory de Manchester le .
- The Best of Joy Division, Compilation 2 CD, London Records, .
Vidéographie
- 1982 : Here Are the Young Men
- 1992 : Punk (compilation)
- 2002 : 24 Hour Party People de Michael Winterbottom
- 2005 : NotNa, documentaire télévisé de Lance Bangs
- 2006 : Joy Division. Under review : documentaire biographique anglais constitué d'interviews de critiques de rock, de l'ex-femme de Tony Wilson, entrecoupés d'extraits de chansons. Le bonus contient un extrait sonore d'un entretien de Ian Curtis capté dans un bar.
- 2007 : Control, film d'Anton Corbijn
- 2008 : Joy Division, film documentaire de Grant Gee
Notes et références
- (en) John Bush, « Joy Division – Artist Biography », sur AllMusic (consulté le ).
- (en) voir cet article « GodFathers » signifie « parrains ». Nitsuh Abebe.A Life Less Lived Pitchfork.com. 24 janvier 2007. "Familiar classics from the bands who turned out to be goth's godfathers-- Joy Division, the Cure, Bauhaus, Siouxsie & the Banshees-- but the heart of the thing remains England's 1980s goth heyday, where the urge to dance comes out in grim, grinding, relentless music for the fake undead: Look to the Sisters of Mercy's steamroller Temple of Love".
- (en) voir cet article où le mot Godfathers (parrains)est aussi utilisé. Goth rock. Allmusic.com. "The godfathers of goth-rock were British post-punkers Joy Division, whose bleak, remote, obsessively introspective music and lyrics laid the initial foundation for goth".
- "NME Originals : Goth" NME. Hors série spécial publié en octobre 2004.
- (en) Luke Lewis. "Release The Bats" NME.com. 5 mars 2009. 1. Joy Division – Atmosphere. Peter Hook despairs whenever anyone refers to Joy Division as a goth band, but what else were they? Desolate atmospherics, icily reverberating synths, Ian Curtis' portentous baritone. All those qualities found their ultimate expression in 'Atmosphere', a song whose shattering emotive power is intensified by Anton Corbijn's monochrome video (shot eight years after the song's original release), featuring mysterious hooded figures swarming slowly over a bleached landscape. Most gothic moment: The vast, echoing guitar chords that enter at 3.23.
- Prononciation en anglais britannique retranscrite selon la méthode de l'alphabet phonétique international (API).
- Jean Marc Chapus. "Control". Rock'n'folk. Octobre 2007. page 70.
- (en) Pacôme Thiellement. Joy Division. Rock'n'folk. Octobre 2007. page 77.
- (en) Bayon, dans Libération du 18 mai 1990. Texte reproduit dans Rock Critics, éditeur Don Quichotte, 2010. (ISBN 2359490168).
- Deborah Curtis (préf. Jon Savage), Ian Curtis et Joy division : histoire d'une vie [« Touching from a Distance »], London/Boston, Camion Blanc, , 212 p. (ISBN 0-571-17445-0).
- Simon Reynolds. "Rip it up and Start Again". Faber and faber, 2005, p.181.
- (en)Paul Morley, "A northern soul", The Observer Music Monthly, 21 mai 2006, consulté le 10-11-12
- (en) Rambali, Paul. New Order. The Face, juillet 1983.
- Paul Morley, «Modern Life in the UK: Factory gets it right (chronique de la compilation A Factory Sample)», NME, 31 mars 1979, p. 33.
- Clinton Heylin. p. 508
- Mais aussi fondatrice de la salle de concert du « Plan K » à Bruxelles et plus tard des Disques du Crépuscule et de Factory Benelux.
- (en) Peter Hook, « Joy Division's Ian Curtis commits suicide » The Guardian, 14 juin 2011.
- (en) McCullough, Dave. Closer to the Edge - chronique de l'album Closer. Sounds (magazine). 26 juillet 1980. « Young men in dark silhouettes, some darker than others, looking inwards, looking out, discovering the same horror and describing it with the same dark strokes of gothic rock ».
- (en) Hewitt, Ben, « Can Tago Mago Bakers Dozen: Joy Division & New Order's Stephen Morris On His Top 13 Albums », The Quietus, (consulté le )
- (en) Hewitt, Ben, « Kraftwerk Trans-Europe express Bakers Dozen: Joy Division & New Order's Stephen Morris On His Top 13 Albums », The Quietus, (consulté le )
- (en) Neil Spencer. "When I joined the NME in the 70s, Bowie was an obsession". The Guardian. 17 janvier 2016. Consulté le 14 mars 2017.
- Interview "Playlist – Peter Hook’s “Field recordings”". Q magazine. 23 avril 2013. Consulté le 14 mars 2014.
- (en) Simon Reynolds, « Music to Brood by, Desolate and Stark », sur New York Times, (consulté le )
- Savage, Jon (July 1994). "Joy Division: Someone Take These Dreams Away". Mojo.
- (en) Curtis, Deborah, Touching from a distance : Ian Curtis and Joy Division, London/Boston, Faber and Faber, , 212 p. (ISBN 0-571-17445-0, OCLC 476913810, lire en ligne)
- Lester, Paul (31 August 2007). "It Felt Like Someone Had Ripped Out My Heart". The Guardian.
Annexes
Bibliographie
- Jean-François Clément, Joy Division - Leur histoire "A band in the decade", Vinyl Jungle (France), ( (ISBN 2-9502482-0-9)
- Deborah Curtis, Histoire d'une vie - sous-titré : Ian Curtis et Joy Division (Touching from a Distance - Ian Curtis and Joy Division), Camion Blanc (France), Faber & Faber (Royaume-Uni), mai 1995, (ISBN 0571174450) rééd.
- Clinton Heylin, Babylon's Burning : du punk au grunge, Au Diable Vauvert, , (ISBN 978-2846261302)
- Sébastien Raizer, Joy Division - sous-titré : Lumières et Ténèbres, Camion Blanc (France), août 1992, (ISBN 2-910196-00-3) 4e édition 1994
- Mick Middles, Lindsay Reade, Ian Curtis - sous-titré L'âme damnée de Joy Division, Camion Blanc (France), septembre 2008, (ISBN 978-2-910196-83-7)
- Peter Hook, Unknown Pleasures, Joy Division vu de l'intérieur. Traduction de Susy Borello, Le Mot et le Reste, 2013
- Diego Gil, Ian Curtis : Twenty four hours, Le Boulon,
- Jon Savage, Le reste n'était qu'obscurité : L'histoire orale de Joy Division. Traduction de Julien Besse, Allia, , (ISBN 979-10-304-1223-9)
- (en) David Nolan, Bernard Sumner - sous-titré : Confusion: Joy Division, Electronic And New Order Versus The World, IMP Publishing Ltd t/a Independent Music Press, (ISBN 0-955282268) et (ISBN 978-0955282263),
- (en) Jake Kennedy, Joy Division - sous-titré : and the making of Unknown Pleasures, Unanimous, 214 p., (ISBN 1903318807), octobre 2006
- (en) Chris Ott, Unknown Pleasures, Continum (États-Unis), (ISBN 0-8264-1549-0), avril 2004
- (en) Mick Middles, From Joy division to New order, The true story of Anthony H Wilson and Factory records Virgin books (ISBN 978-0-7535-0638-7) 1996
Liens externes
- (en) Jon Savage, An Interview with Martin Hannett (29 mai 1989). JonSavage.com
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