Tennessee Williams

Thomas Lanier Williams III, dit Tennessee Williams, né le à Columbus dans le Mississippi aux États-Unis et mort le à New York, est un dramaturge et écrivain américain dont de nombreuses œuvres ont été portées au cinéma. Aux côtés d'Eugène O'Neill et Arthur Miller, il est considéré comme l'un des dramaturges les plus importants du XXe siècle aux États-Unis[1].

Pour les articles homonymes, voir Williams et Lanier.

Tennessee Williams
Tennessee Williams (âgé de 54 ans) photographié par Orland Fernandez en 1965 pour le vingtième anniversaire de La Ménagerie de verre.
Naissance
Columbus, Mississippi, États-Unis
Décès (à 71 ans)
New York, New York, États-Unis
Activité principale
Distinctions
Prix Pulitzer (1948 et 1955)
Auteur

Œuvres principales

Après des années dans l'obscurité, il devient soudain populaire avec La Ménagerie de verre (1944), qui donne à voir une famille semblable à la sienne, malheureuse et de basse condition. Cette pièce ouvre une période de succès, parmi lesquels Un tramway nommé Désir (1947), La Chatte sur un toit brûlant (1955) et Doux oiseau de jeunesse (1959). Les œuvres de la fin de sa vie manifestent un style nouveau qui plaît moins au public, et sa dépendance à l'alcool et la drogue influence sa créativité. Un tramway nommé Désir figure souvent dans les listes des meilleures pièces américaines du XXe siècle[1].

Biographie

Jeunesse

Thomas Lanier Williams III (il prend le pseudonyme de Tennessee à cause d’un surnom qui lui est attribué par ses amis à l’université) est né à Columbus (Mississippi), le . Sa famille compte des ancêtres anglais, gallois et huguenots. Il est le fils d'Edwina Dakin (1884-1980) et de Cornelius Coffin Williams (1879-1957). Il a une sœur aînée, Rose Isabel Williams (1909-1996)[2] et un frère cadet, Walter Dakin Williams[3] (1919-2008). Il passe son enfance, avec sa mère Edwina et sa sœur Rose qu’il adore, chez son grand-père, pasteur, et son apaisante grand-mère, Rose[Note 1]. Son père Cornelius Williams, qu’il déteste[Note 2], est un voyageur de commerce alcoolique et joueur de poker, presque toujours absent.

Atteint de la diphtérie à l'âge de cinq ans, il occupe alors son temps à écrire des poèmes et saynètes, sous les encouragements de Rose. Il est encouragé dans cette voie en recevant sa première machine à écrire pour son douzième anniversaire. En 1918, son père emmène sa famille à Saint-Louis dans le Missouri où il a décroché un emploi dans une fabrique de chaussures (International Shoe Company (en)). Cornelius Williams regardait l'activité de son fils malade avec dédain et ne l'encourageait pas, contrairement au reste de la famille. De nombreux critiques et historiens[1] notent que Williams a trouvé l'inspiration pour la plus grande partie de son œuvre dans sa propre famille.

Les efforts de sa mère pour trouver la meilleure maison possible pour la famille et le comportement bruyant de son père obligent la famille à déménager de nombreuses fois à Saint Louis. Williams étudie au Soldan High School (en), un lieu auquel il fait allusion dans La Ménagerie de verre. Plus tard, il étudie à l'University City High School (en)[4].

En 1928, il reçoit le troisième prix pour un essai publié dans Small Set intitulé Can a Good Wife Be a Good Sport. La même année, il réalise un voyage en Europe avec son grand-père maternel, voyage pendant lequel il raconte qu'il vit une triple révélation : révélation de son homosexualité lors d'une allusion d'un officier de bord sur le navire qui le conduit en Europe, révélation intellectuelle lors d'une promenade sur un boulevard parisien, révélation mystique dans la cathédrale de Cologne. En 1937, il rompt avec sa famille lorsque Rose, schizophrène, est enfermée dans un sanatorium après les aveux d'attouchements sexuels et subit une lobotomie en 1943 qui la laisse très diminuée (il la prit en charge lorsque, le succès venu, ses moyens financiers furent suffisants). Il part pour La Nouvelle-Orléans, puis pour New York, où il exerce divers petits métiers, de barman à portier. La nuit, il commence à écrire des pièces en un acte. Lorsque les États-Unis entrent en guerre, il est réformé en raison de son dossier psychiatrique, de son homosexualité, de son alcoolisme, de ses troubles cardiaques et nerveux.

Carrière théâtrale

Maureen Stapleton et Don Murray dans La Rose tatouée à Broadway (1951).
Tennessee Williams et Anna Magnani.

En 1943, il se rend à Hollywood, engagé grâce à son agent littéraire de renom Audrey Wood, par la Metro-Goldwyn-Mayer pour faire l’adaptation cinématographique d’un roman à succès. Cette tâche de réécriture l’ennuie et il écrit son propre scénario très largement autobiographique, que la MGM refuse. Il en fait une pièce, la Ménagerie de verre — où il met en scène sa mère et sa sœur. Celle-ci est d'abord montée à Chicago en 1944, puis à New York en 1945. Tennessee Williams connaît ainsi, à trente-quatre ans, une célébrité soudaine marquée par la récompense du New York Drama Critics' Circle Awards.

Le succès se confirme deux ans plus tard avec Un tramway nommé Désir, dont Elia Kazan est le metteur en scène, et qui marque les débuts d’un jeune comédien de l’Actors Studio : Marlon Brando. Grâce à cette seconde création, Tennessee Williams remporte le prix Pulitzer en 1948. Par la suite, Kazan adapte la pièce au cinéma. Brando y reprend le rôle tenu sur scène. Le film est nommé pour 12 Oscars, dont celui du meilleur film.

En vingt-quatre ans, dix-neuf pièces de Tennessee Williams sont créées à Broadway. Les plus connues sont Été et fumées (1948), La Rose tatouée (1950), Camino Real (1953), La Chatte sur un toit brûlant (1955), La Descente d’Orphée (1957), Soudain l’été dernier (1958), Doux Oiseau de la jeunesse (1959), La Nuit de l’iguane (1961). La plupart sont jouées en France où le théâtre de Tennessee Williams est apprécié. C’est Jean Cocteau qui adapte Un tramway nommé Désir, et Françoise Sagan Doux oiseau de la jeunesse. Au cinéma, les plus grands réalisateurs de sa génération, de Joseph Mankiewicz (Soudain l'été dernier) à John Huston (La Nuit de l'iguane) et Sydney Pollack (Propriété interdite), signent des adaptations de son œuvre.

Il écrit par deux fois des histoires en songeant à Anna Magnani pour en être l'interprète à la scène ou à l'écran. Le premier des deux sujets, d'abord créé en 1951 à la scène (sans Anna Magnani, indisponible à ce moment-là[5],[Note 3]), La Rose tatouée, est ensuite adapté à l'écran sur un scénario coécrit par Tennessee Williams et Hal Kanter : c'est La Rose tatouée qui, réalisé par Daniel Mann, obtient un beau succès en 1955 (trois Oscars dont l'Oscar de la meilleure actrice pour Anna Magnani). Tennessee Willians écrit ensuite la pièce La Descente d'Orphée (Orpheus Descending) pour laquelle il voudrait Anna Magnani et Marlon Brando comme têtes d'affiche. Mais devant le refus de Marlon Brando de monter sur scène[Note 4], la pièce sera créée en 1957 avec d'autres comédiens[Note 5]. Il faudra attendre 1960 pour que Marlon Brando accepte le rôle dans l'adaptation cinématographique L'Homme à la peau de serpent réalisée par Sidney Lumet.

À partir du milieu des années 1960, l'étoile de Tennessee Williams périclite. Si ses anciennes œuvres sont toujours aussi admirées, sa production plus récente (Au bar d'un hôtel de Tokyo, Pièce à deux, Vieux Carré) suscite des réactions assez tièdes.

Tout le théâtre de Tennessee Williams, où l’on voit l’influence de William Faulkner et de D. H. Lawrence, est traversé par des inadaptés, marginaux, perdants, désemparés auxquels va tout son intérêt, comme il l’explique dans ses Mémoires, parues en France en 1978. À travers ces personnages, dans un mélange de réalisme et de rêve, dans le désastre ou la fantaisie, il mène une remarquable analyse de la solitude, constante de sa vie[6],[7].

Poète, romancier (Le Printemps romain de Mrs. Stone, 1950), il décrit dans ses pièces de théâtre des marginaux, proies des frustrations et des excès de la société.

Tennessee Williams remporte le prix Pulitzer pour Un tramway nommé Désir en 1948 et pour La Chatte sur un toit brûlant en 1955.

L’écrivain fréquente pendant plusieurs années l’île de Key West en Floride, où il a une maison. De 1947 à 1963, il y vit une relation paisible avec Frank Merlo qui meurt d'un cancer du poumon.

Il est aussi président du jury du Festival de Cannes 1976.

Mort

Tennessee Williams est retrouvé mort le dans sa suite de l'Hotel Elysée (en), à New York. Le médecin légiste conclut à une mort par étouffement[8], le bouchon d'un vaporisateur nasal ayant été retrouvé dans le larynx de l'écrivain[Note 6]. Les obsèques sont célébrées en l'église Saint-Malachie du Theater District de New York[9]. Il repose au cimetière Bellefontaine de Saint-Louis, dans le Missouri.

Il est aujourd’hui, selon la SACD, l’un des dramaturges américains les plus joués en France.

Œuvre

Pièces de théâtre

  • 1936 : Candles to the Sun
  • 1937 : L'Homme à la peau de serpent (Fugitive Kind)
  • 1937 : Spring Storm
  • 1937 : Me Vaysha
  • 1938 : Rien à voir avec les rossignols (Not About Nightingales)
  • 1940 : Batailles d'anges (Battle of Angels)
  • 1941 : I Rise in Flame, Cried the Phoenix
  • 1944 : La Ménagerie de verre (The Glass Menagerie)[10]
  • 1945 : Propriété condamnée (This Property Is Condemned)
  • 1945 : You Touched Me
  • 1946 : 27 remorques pleines de coton (27 Wagons full of Cotton)
  • 1946 : Portrait d'une madone (Portrait of a Madonna), pièce en un acte
  • 1947 : Stairs to the Roof
  • 1947 : Un tramway nommé Désir (A Streetcar Named Desire)[11]
  • 1948 : Été et Fumées (Summer and Smoke)
  • 1951 : La Rose tatouée (The Rose Tattoo)
  • 1953 : Camino Real (en) (Camino Real)
  • 1953 : Parle-moi comme la pluie et laisse-moi écouter (Talk to Me Like the Rain and Let Me Listen...), pièce en un acte
  • 1955 : La Chatte sur un toit brûlant (Cat on a Hot Tin Roof)
  • 1957 : La Descente d'Orphée (Orpheus Descending)
  • 1958 : Soudain l'été dernier (Suddenly Last Summer)
  • 1959 : Doux oiseau de jeunesse (Sweet Bird of Youth)
  • 1960 : Period of Adjustment
  • 1961 : La Nuit de l'iguane (The Night of the Iguana)
  • 1962 : The Eccentricities of a Nightingale (nouvelle version de Summer and Smoke)
  • 1963 : Le train de l'aube ne s'arrête plus ici (en) (The Milk Train Doesn't Stop Anymore)
  • 1963 : The Mutilated
  • 1967 : The Two-Character Play
  • 1968 : Le Paradis sur terre (Kingdom of Earth = The Seven Descents of Myrtle)
  • 1969 : Tokyo Bar (In the Bar of a Tokyo Hotel)
  • 1969 : Will Mr. Merriweather Return from Memphis?
  • 1972 : Small Craft Warnings
  • 1973 : Out Cry (nouvelle version de The Two-Character Play)
  • 1975 : The Two-Character Play (nouvelle et dernière version)
  • 1975 : The Red Devil Battery Sign
  • 1976 : This Is (An Entertainment)
  • 1977 : Vieux Carré (Vieux Carré)
  • 1979 : A Lovely Sunday for Creve Coeur
  • 1980 : Clothes for a Summer Hotel
  • 1980 : The Notebook of Trigorin
  • 1981 : Something Cloudy, Something Clear
  • 1982 : A House Not Meant to Stand
  • 1983 : In Masks Outrageous and Austere

Romans

Recueils de nouvelles

  • The Vengeance of Nitocris, 1928
  • The Field of Blue Children, 1939
  • Oriflamme, 1944
  • The Resemblance Between a Violin Case and a Coffin, 1951
  • Sucre d'orge (Hard Candy: A Book of Stories), 1954
  • Three Players of a Summer Game and Other Stories, 1960
  • La Quête du chevalier (The Knightly Quest: a Novella and Four Short Stories), 1966
  • La Statue mutilée (One Arm and Others Stories), 1967
    • La Statue mutilée (One Arm)
    • Malédiction (The Malediction)
    • Le Poète (The Poet)
    • Chronique d'une dispatition (Chronicle of a Demise)
    • Le Masseur noir (Desire and the Black Masseur)
    • Portrait d'une jeune fille en verre (Portrait of a Girl in Glass)
    • La Chose importante (The Important Thing)
    • L'Ange dans l'alcôve (The Angel in the Alcove)
    • Le Champ des enfants bleus (The Field of Blue Children)
    • La Nuit où l'on prit un iguane (The Night of the Iguana)
    • L'Oiseau jaune (The Yellow Bird)
  • Le Boxeur manchot
  • Le Poulet tueur et la folle honteuse
  • Un sac de dame en perles

Poésie

  • In the Winter of Cities, 1956
  • Androgyne, Mon Amour, 1977
  • Le Belvédère d'été

Essai

  • Le Cri, 1972

Autobiographie

Adaptations cinématographiques de ses œuvres

Mises en scène théâtrales

Emprunts divers

  • La chanson Quelque chose de Tennessee, écrite par Michel Berger pour Johnny Hallyday, lui est dédiée en 1985 (album Rock'n'Roll Attitude).
  • Le groupe The National fait une allusion au dramaturge dans la chanson City Middle parue en 2005 sur l'album Alligator.
  • Le groupe de musique The Strokes le cite dans la chanson What Ever Happened Oh Tennessee, what did you write? ») sur l'album Room on Fire de 2003.
  • En 2011, le comédien Benoît Solès joue à Paris la pièce Appelez-moi Tennessee qu'il écrit lui-même à partir d'un entretien inventé, donné en 1962 par Tennessee Williams à l'animateur de télévision # Alvin Baker. C'est l'occasion de retracer sur scène la vie de l’auteur.
  • Dans la série à succès Les Frères Scott, l'un des personnages principaux lui rend hommage dans un épisode en disant l'une de ses citations : « La solitude est un sentiment partagé par tellement de gens que ce serait égoïste de l'éprouver seul ».

Notes et références

Notes

  1. Ce prénom de Rose (sa sœur et sa grand-mère) se retrouve dans plusieurs de ses œuvres
  2. Sa sœur Rose révèle à 28 ans que son père a tenté d'abuser d'elle mais la famille la prétend folle. Cet aveu vaut à Tennessee Williams une profonde répulsion pour l'amour physique pendant de nombreuses années et Rose fait le vœu de rester vierge pour le restant de ses jours.
  3. Traduction libre de l'anglais par l'éditeur.
  4. Voir l'article consacré à L'Homme à la peau de serpent.
  5. Créée à la scène française en 1959 et mise en scène par Raymond Rouleau avec, dans le rôle principal, Arletty qui note dans ses mémoires : « Un soir, dans ma loge, visite de Tennessee Williams et la Magnani ; un regard qui remplace tout. Elle crée magistralement le rôle au cinéma » (La Défense, page 201, éditions de la Table ronde, 1971).
  6. Son frère réfute cette version pour contester l'héritage, Tennessee Williams ayant légué le droit moral de ses œuvres à sa grande amie Maria St. Just (en) qu'il soupçonne d'empoisonnement.

Références

  1. (en) Harold Bloom, Tennessee Williams, Chelsea House Publishing
  2. (en) Philip Hoare, « Obituary: Rose Williams », The Independant, London,
  3. (en) David Cuthbert, Theater Guy : Remembering Dakin Williams, Tennessee's professional brother and a colorful fixture at N.O.'s Tenn fest (lire en ligne)
  4. (en) Tennessee Williams et John Waters, Memoirs, New Directions Publishing,
  5. (en) The TCM Movie Database (États-Unis) : « C'est le premier film hollywoodien d'Anna Magnani et son premier rôle anglophone. Selon The New York Times, Tennessee Williams a écrit sa pièce en pensant à Anna Magnani. Cependant, lorsque la pièce devait être montée à New York, Anna Magnani n'était pas disponible ».
  6. (en) Tennessee Williams sur l’Encyclopædia Britannica .
  7. (en) Biography.org.
  8. « Williams Choked on a Bottle Cap », sur www.nytimes.com (consulté le )
  9. (en) « U-M SMTD - Tennessee Williams @ 100 - About TW », sur smtd.umich.edu
  10. Histoire du théâtre V, Vito Pandolfi, Marabout Université, Vervier, 1969.
  11. Création au Ethel Barrymore Theatre
  12. Eté et Fumée de Tennessee Williams Adaptation française de Roberta Bailey et Gilles Gleizes, L'avant-scène théâtre numéro 897,

Voir aussi

Bibliographie

  • Dakin Williams et Shepherd Mead, Tennessee Williams : An Intimate biography, Arbor House, 1983.
  • Donald Spoto, The Kindness of Strangers : the life of Tennessee Williams, Little Brown, 1985.
  • Félicie Dubois, Tennessee Williams : l'oiseau sans pattes, Balland, 1992.
  • Charlotte Chandler, Tennessee Williams, Confessions d'un rossignol, Le Bord de l'eau, 1995.
  • Lyle Leverich, Tom : The Unknown Tennessee Williams, W.W. Norton & Company, 1997.
  • Sandrine Villers, La Société américaine dans le théâtre de Tennessee Williams, L'Harmattan, 2000.
  • Sandrine Villers, Du Puritanisme au Darwinisme social dans A Streetcar Named Desire, Coup de théâtre, no 19 (2003), p. 147–158. URL : http://radac.fr/wp-content/uploads/2016/10/CDT19_14.pdf
  • Sandrine Villers, L’ingérence de l’espace public sur l’espace privé des personnages de Tennessee Williams : l’impossibilité d’une construction identitaire in Espace(s) public(s), espace(s) privé(s). Albane Cain, ed. Paris : L’Harmattan, 2004.
  • David Kaplan, Tennessee Williams in Provincetown, Hansen Publishing Group, 2006.
  • Liliane Kerjan, Tennessee Williams, Gallimard, 2010.
  • Catherine Fruchon-Toussaint, Tennessee Williams : Une vie, Baker Street, 2011.
  • Catherine Fruchon-Toussaint, Tennessee Williams : l'écriture du désir. Magazine littéraire 528. . p. 46-82.
  • Christophe Pellet, Tennessee Williams, Ides et Calendes, 2015.
  • Séverine Danflous, Tennesse Williams, l'écran sauvage, Marest éditeur, 2020.

Filmographie

  • Tennessee Williams (Tennessee Williams, Orpheus of the American Stage), film documentaire de Merrill Brockway et Catherine Tatge, États-Unis, 1994, 90'

Article connexe

Liens externes

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