Jane Fonda
Jane Fonda /d͡ʒeɪn 'fɒndə/[2], née à New York le [3], est une actrice et une productrice américaine, également écrivaine, féministe et militante pacifiste.
Pour les articles homonymes, voir Fonda.
Nom de naissance | Jane Seymour Fonda[1] |
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Naissance |
New York, États-Unis |
Nationalité | Américaine |
Profession |
Actrice Productrice |
Films notables |
Les Félins Cat Ballou La Curée Pieds nus dans le parc Barbarella voir filmographie. |
Séries notables |
The Newsroom Grace et Frankie |
Site internet | https://www.janefonda.com/ |
Elle fait ses débuts à Broadway en 1960 dans la pièce There Was a Little Girl, pour laquelle elle reçoit sa première des deux nominations aux Tony Awards, avant de débuter la même année au cinéma avec la comédie La Tête à l'envers. Elle obtient une renommée au cinéma dans les années 1960 avec L'École des jeunes mariés (1962), Un dimanche à New York (1963), Cat Ballou (1965), Pieds nus dans le parc (1967) et Barbarella (1968), ce dernier film étant réalisé par Roger Vadim, son mari de l'époque.
Son travail d'actrice est souvent remarqué, comme en témoignent les prix prestigieux qu'elle a reçus. Elle est par deux fois récompensée de l'Oscar de la meilleure actrice, sur un total de sept nominations ; ainsi que deux fois lauréate d'un BAFTA. Parallèlement, elle obtient huit Golden Globes, dont le Cecil B. DeMille Award en 2021[4]. À la télévision, sa prestation dans le téléfilm Les Poupées de l'espoir lui permet d'obtenir un Emmy Award en 1984.
En 1982, elle sort sa première vidéo d'exercices physiques, Jane Fonda's Workout, devenue la vidéo la plus vendue de l'époque. Ce sera la première des 22 vidéos d'entraînement publiées par elle au cours des 13 années suivantes, qui se vendront au total à plus de 17 millions d'exemplaires. Divorcée de son deuxième mari Tom Hayden, elle épouse le magnat des médias Ted Turner en 1991 et se retire du métier d'actrice. Divorcée de Turner en 2001, Jane Fonda fait son retour en tant qu'actrice avec son premier film en quinze ans, la comédie Sa mère ou moi (2005). Ses films suivants sont Georgia Rule (2007), Le Majordome (2013), C'est ici que l'on se quitte (2014) et Youth (2015).
En 2009, elle retourne à Broadway après une absence de 45 ans, dans la pièce 33 Variations, qui lui vaut une nomination aux Tony Awards, alors que son rôle récurrent dans la série dramatique d'HBO The Newsroom (2012-2014) lui vaut deux nominations aux Emmy Awards. Elle diffuse également cinq autres vidéos d'exercices entre 2010 et 2012. Entre 2015 et 2021, elle joue dans la série originale de Netflix Grace et Frankie.
Jane Fonda est aussi activiste politique : pacifiste à l'ère de la contre-culture pendant la guerre du Vietnam, elle est photographiée assise sur un canon antiaérien lors d'une visite en 1972 à Hanoï, puis proteste contre la guerre d'Irak. Elle défend les droits des femmes et la lutte contre le changement climatique.
Biographie
Origines, enfance et famille
Née à New York[3], Jayne Seymour Fonda est la fille de l'acteur Henry Fonda et de la socialite canadienne Frances Ford Seymour (en)[5], sa seconde épouse. Selon son père, leur nom de famille provient d'un ancêtre italien ayant immigré aux Pays-Bas dans les années 1500[6] et s'étant marié là-bas, la famille a commencé à utiliser des prénoms néerlandais, avec le premier ancêtre de Fonda arrivé à New York en 1650[7],[8],[9],[10]. Jane Fonda possède également des ascendances anglaises, écossaises et françaises. Son nom est inspiré par la troisième épouse du roi Henri VIII, Jeanne Seymour, à laquelle elle est lointainement apparentée du côté de sa mère[11]. Elle a aussi un frère, Peter, également acteur, et une demi-sœur maternelle, Frances de Villers Brokaw (surnommée « Pan »), dont la fille, Pilar Corrias, est propriétaire de la Pilar Corrias Gallery à Londres[12].
Après un placement volontaire en observation dans un asile psychiatrique, sa mère Frances (en) se suicide en se tranchant la gorge avec une lame de rasoir, en , alors que Jane a treize ans[13],[14]. En 2005, dans ses mémoires, l’actrice écrit que pour sa recherche documentaire, elle fut autorisée à accéder au dossier psychiatrique de sa mère et découvrit que cette dernière avait été violentée dans son enfance, un traumatisme qui a sans nul doute contribué à son instabilité émotionnelle et mentale ultérieure. Plus tard en 1950, son père Henry épouse la mondaine Susan Blanchard, qui a neuf ans de plus que sa fille. Le mariage se termine par un divorce en 1956. À 15 ans, elle reçoit un enseignement en danse classique à Fire Island Pines, à New York[15]. Elle est scolarisée à la Greenwich Academy (en) à Greenwich, dans le Connecticut. Elle fréquente également la Emma Willard School à Troy, dans l'État de New York, et le Vassar College à Poughkeepsie[16].
Ses rapports avec son père, froid et distant avec elle, ne sont pas bons. Elle devient mannequin pour financer ses cours de théâtre[17], apparaissant deux fois sur la couverture du magazine Vogue[18]. Mais elle refuse d'être transformée selon les canons de beauté en cours à Hollywood à cette époque.
Débuts remarqués et révélation
Jane Fonda est intéressée par le métier de comédienne dès 1954, alors qu'elle apparaît avec son père dans une représentation caritative de The Country Girl à l'Omaha Community Playhouse (en)[18]. Après avoir quitté Vassar, elle part à Paris pendant deux ans pour y étudier l'art[19]. C'est à cette époque qu'elle commence à violenter son corps, son père la trouvant trop grosse. Pendant 25 ans , elle prendra des laxatifs, amphétamines et pilules coupe-faim, ses périodes d'anorexie alternant avec des crises de boulimie, avant de se tourner vers l'aérobic en 1978[20]. À son retour aux États-Unis en 1958, elle rencontre Lee Strasberg, qui change le cours de sa vie. Elle dira plus tard que lorsqu'elle se rendit à l'Actor's Studio, Strasberg lui déclara qu'elle avait du talent, ce qui constitua pour elle « un tournant » dans sa vie : c'était la première fois, excepté son père, qu'on lui disait qu'elle était « bonne »[21].
Son travail sur scène dans les années 1950 jette les bases de sa carrière cinématographique dans les années 1960. Elle tourne en moyenne près de deux films par an tout au long de la décennie, à partir de son premier long-métrage sorti en 1960, la comédie La Tête à l'envers de Joshua Logan, dans lequel elle reprend le rôle qu'elle avait incarné au théâtre, celui d'une cheerleader (pom-pom girl) poursuivant une star du basket incarnée par Anthony Perkins. La performance de la jeune actrice de vingt-deux ans lui vaut des critiques mitigées[22], mais lui permet d'obtenir le Golden Globe de la révélation féminine de l'année[23]. Elle décrira sa première expérience avec un studio hollywoodien et les critiques sans fin sur son apparence comme « un cauchemar kafkaïen »[24], ne réussissant pas à redécouvrir l'excitation qu'elle éprouvait dans les classes de Strasberg et ne sachant pas comment utiliser ce qu'elle avait appris là-bas pour rendre son personnage de cheerleader plus que monodimensionnel[24].
Elle enchaîne avec La Rue chaude, drame adapté du roman de Nelson Algren se déroulant durant la Grande Dépression, où elle montre l'étendue de sa gamme de jeu, en incarnant une prostituée de la Nouvelle-Orléans, partageant l'affiche avec Laurence Harvey et Barbara Stanwyck[24]. Le film est notoire pour être le premier film hollywoodien à parler du lesbianisme[25]. Fonda tient le rôle principal féminin de la comédie dramatique L'École des jeunes mariés, adapté d'une pièce de Tennessee Williams, incarnant une jeune femme qui se précipite dans un mariage incertain avec un vétéran de la guerre de Corée[26]. La prestation de la jeune actrice lui vaut une nomination au Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie et le long-métrage remporte un succès commercial[27]. En 1963, elle tourne Un dimanche à New York, qui lui vaut d'être qualifiée de « la plus belle et la plus douée de toutes nos nouvelles actrices » par Newsday[28], mais a également des détracteurs, pour sa prestation de jeune femme frigide[26] dans Les Liaisons coupables, adaptation d'un roman d'Irving Wallace sorti fin 1962 : elle est qualifiée de « pire actrice de l'année » par le Harvard Lampoon[29]. Toujours en 1963[30], elle vient en France pour tourner le thriller Les Félins de René Clément avec Alain Delon. En 2017, elle décrit sur CNN son entretien avec Clément, où il tente de lui extorquer des faveurs sexuelles, qu'elle lui refuse. Sorti en plein été 1964, le film obtient un certain succès commercial[31].
Sa carrière fait une percée avec la parodie de western Cat Ballou, dans laquelle elle incarne une institutrice devenant hors-la-loi. Le film obtient cinq nominations aux Oscars et fait partie des dix plus grands succès au box-office de l'année 1965[32]. Il est également considéré comme le film ayant amené Jane Fonda à devenir une actrice bankable. À cette époque, elle rencontre Roger Vadim, son premier mari, qu'elle épouse en 1965, et qui fait d'elle un sex-symbol en lui confiant le rôle-titre du film d'heroic fantasy Barbarella, en 1968.
Consécration et star internationale
L'année suivante, elle devient une star internationale grâce à l'adaptation du roman d'Horace McCoy par Sydney Pollack : On achève bien les chevaux.
En 1972, elle tourne avec Yves Montand sous la direction de Jean-Luc Godard et de Jean-Pierre Gorin dans Tout va bien. Plus tard, les deux réalisateurs, en hommage à l'actrice, réaliseront un autre film : Letter to Jane, où ils commentent une heure durant la photographie de Jane Fonda prise lors de son voyage au Vietnam en pleine guerre, faisant à ce moment-là les gros titres de l'actualité. En 1975, pendant la détente Est-Ouest, elle s'engage dans une coproduction américano-soviétique, L'Oiseau bleu.
En 1978, elle découvre l'aérobic et, au début des années 1980, elle publie Jane Fonda's Workout, première d'une série de 23 vidéos d’exercices sportifs. Les ventes atteignent au total 17 millions d'exemplaires, un succès planétaire surfant sur la tendance du culte du corps dans les années 1980[17]. L'argent récolté sert à financer la carrière politique de son époux Tom Hayden. Mais son mariage sombre en 1989, ce-dernier vivant mal la futilité de l'entreprise de sa femme, alors qu'elle considère que celle-ci était utile pour financer ses combats politiques et rembourser ses prêts[17].
Privilégiant un cinéma d'auteur engagé qu'elle finit même par produire (comme Le Retour), Jane Fonda réussit à se faire un prénom à Hollywood sans que plane sur elle l'ombre de son père. Elle obtient deux Oscars : l'un couronnant son rôle de prostituée dans le film policier Klute d'Alan J. Pakula en 1972, l'autre distinguant sa prestation en épouse de vétéran du Vietnam dans Le Retour de Hal Ashby en 1979. Elle donne la réplique à son père Henry dans son dernier film : La Maison du lac, qu'elle finance, d'ailleurs.
Elle met un terme à sa carrière d'actrice au début des années 1990, mais apparaît de temps en temps dans des feuilletons télévisés.
C'est en 2005 qu'elle réalise son grand retour pour le cinéma avec une comédie qui l'oppose à Jennifer Lopez : Sa mère ou moi ! (Monster-in-Law). En 2010, elle reçoit des mains de Bertrand Delanoë la médaille de la Ville de Paris[33].
Depuis 2015, elle est à l'affiche de la série Netflix, Grace et Frankie aux côtés de Lily Tomlin. Un retour télévisuel triomphal pour l'actrice qui renoue avec les hauteurs de la critique et est, de nouveau, citée lors de cérémonies de remises de prix prestigieuses (Emmy Awards, Screen Actors Guild Awards...).
En 2019, elle est honorée par le syndicat des producteurs américains lors de la cérémonie des Producers Guild of America Awards[34].
Engagements politiques
En 1972, à Hanoï, elle est photographiée assise sur le siège d'un canon anti-aérien nord-vietnamien, coiffée d'un casque militaire[35]. L'action de Jane Fonda au Vietnam fut violemment dénoncée par la classe politique américaine qui voyait en elle le symbole de l'antipatriotisme. Vingt ans après, Jane Fonda exprime ses regrets quant à sa pose sur la photo, avant de se raviser : « Notre gouvernement nous mentait et des hommes mouraient à cause de cela, et je sentais que je devais faire tout ce que je pouvais pour dénoncer les mensonges et aider à mettre fin à la guerre ». Cet engagement continue de lui valoir l’animosité d'une partie des Américains : en 2006, dans le Colorado, un ancien militaire lui crache dessus et la menace de mort[36].
Très engagée politiquement, elle est une des figures les plus en vue de l'Amérique politisée et contestataire des années 1960. Elle soutient activement le mouvement afro-américain des droits civiques et défend le leader des Black Panthers : Huey P. Newton. Elle a également alerté l'opinion publique sur la situation désastreuse des Amérindiens aux États-Unis, et longtemps lutté pour les droits des femmes, s'affirmant féministe. Durant la guerre du Viêt Nam, ses prises de position contre le gouvernement américain de l'époque ainsi que son voyage au Vietnam en 1972, où elle alla rendre visite à des prisonniers de guerre et des villageois isolés, soutenant la thèse selon laquelle Richard Nixon aurait donné l'ordre de bombarder le système de digues des rivières du Nord communiste, alimentent longtemps la polémique.
À l'occasion d'un séjour en France en 1972, elle défile pour protester contre la mort de Pierre Overney, aux côtés de Jean-Paul Sartre et de Simone Signoret[37].
Dans les années 2000, elle critique souvent l'administration Bush, notamment à propos de l'intervention militaire en Irak et de la mauvaise gestion des dégâts causés par le cyclone Katrina à La Nouvelle-Orléans.
En 2005, avec Robin Morgan et Gloria Steinem, elle cofonde le Women's Media Center, une organisation qui travaille à amplifier les voix des femmes dans les médias grâce au plaidoyer, aux médias et au leadership, et à la création de contenu original. Fonda fait partie du conseil d'administration de l'organisation.
Elle milite pour la paix et la résolution du conflit israélo-palestinien.
Elle défend également la protection de l'environnement ; elle se montre pour cette raison très critique du président américain Donald Trump et du premier ministre canadien Justin Trudeau[38]. En 2019, elle est menottée et brièvement interpellée devant le Congrès américain alors qu'elle dénonçait le déni du changement climatique et l'appelait à protéger le climat[39]. Comme Greta Thunberg, elle manifeste chaque vendredi pour le climat[39].
Elle soutient le candidat socialiste Bernie Sanders à la primaire démocrate de 2020[40] ainsi que Sandrine Rousseau à la primaire présidentielle française de l'écologie de 2021[41].
Surveillance et arrestation
Figure de la contre-culture des années 1960, son militantisme contre la guerre du Viêt-Nam vaut à Jane Fonda d'être surveillée, de 1967 à 1973, par la NSA dans le cadre du projet Minaret[42].
Le , juste après le tournage de Klute, elle est arrêtée à l'aéroport de Cleveland pour trafic de drogues. Après analyse de la police, on constate qu'il s'agit de pilules vitaminées et de divers médicaments (Dexedrine, Compazine (en) Valium). Une célèbre photographie d'identité judiciaire[43] est prise en la montrant le poing levé (comme les noirs des Black Panthers) à la prison du Comté de Cuyahoga où elle passe une nuit[44]. Elle découvrira plus tard que cette arrestation a été précipitée par le FBI qui la soupçonne d'activités subversives, la surveille et a constitué sur elle un dossier de 20 000 pages, sous le nom de code Gamma Series[45].
Vie personnelle
Mariée avec Roger Vadim en mai 1967[46], Jane Fonda vit mai 1968 en France, et met au monde peu de temps après leur fille Vanessa. Roger Vadim ne fait cependant pas mystère de son infidélité, considérant la jalousie comme un sentiment « bourgeois »[17].
Divorcée en 1972 de Vadim, elle épouse en 1973 le sénateur démocrate Tom Hayden dont elle partage les engagements politiques. Ensemble, ils ont un fils, l'acteur Troy Garity (qui porte le nom de sa grand-mère paternelle), et adoptent une fille.[réf. nécessaire]
En 1991, après deux ans de relation, elle épouse en troisièmes noces le magnat de la presse américain Ted Turner. Elle le quitte un mois plus tard après avoir découvert qu'il a une maîtresse ; elle revient finalement mais divorce en 2001[17].
Entre 2009 et janvier 2017, elle a pour compagnon le producteur Richard Perry (en)[47].
Elle a vécu huit ans en France et parle couramment le français[48],[49].
Filmographie
Cinéma
- Années 1960
- 1960 : La Tête à l'envers (Tall Story) de Joshua Logan : June Ryder
- 1962 : La Rue chaude (Walk on the Wild Side) d'Edward Dmytryk : Kitty Twist
- 1962 : Les Liaisons coupables (The Chapman Report) de George Cukor : Kathleen Barclay
- 1962 : L'École des jeunes mariés (Period of Adjustment) de George Roy Hill : Isabel Haverstick
- 1963 : Dans la douceur du jour (In the Cool of the Day) de Robert Stevens : Christine Bonner
- 1963 : Un dimanche à New York (Sunday in New York) de Peter Tewksbury : Eileen
- 1964 : Les Félins de René Clément : Melinda
- 1964 : La Ronde de Roger Vadim : Sophie
- 1965 : Cat Ballou d'Elliot Silverstein : Catherine "Cat" Ballou
- 1966 : La Poursuite impitoyable (The Chase) d'Arthur Penn : Anna Reeves
- 1966 : La Curée de Roger Vadim : Renée Saccard
- 1966 : Chaque mercredi (Any Wednesday) de Robert Ellis Miller : Ellen Gordon
- 1967 : Pieds nus dans le parc (Barefoot in the Park) de Gene Saks : Corie Bratter
- 1967 : Que vienne la nuit (Hurry Sundown) d'Otto Preminger : Julie Ann Warner
- 1968 : Histoires extraordinaires, sketch Metzengerstein de Roger Vadim : la comtesse Frederica
- 1968 : Barbarella de Roger Vadim : Barbarella
- 1969 : On achève bien les chevaux (They Shoot Horses, Don't They?) de Sydney Pollack : Gloria Beatty
- Années 1970
- 1971 : Klute d'Alan J. Pakula : Bree Daniels
- 1972 : Tout va bien de Jean-Luc Godard et Jean-Pierre Gorin : Suzanne
- 1972 : FTA de Francine Parker (en) (documentaire) : elle-même
- 1973 : Steelyard Blues d'Alan Myerson : Jesse Veldini
- 1973 : Maison de poupée (A Doll's House) de Joseph Losey : Nora Helmer
- 1976 : L'Oiseau bleu (The Blue Bird) de George Cukor : Nuit
- 1977 : Touche pas à mon gazon (Fun with Dick and Jane) de Ted Kotcheff : Jane Harper
- 1977 : Julia de Fred Zinnemann : Lillian Hellman
- 1978 : Le Retour (Coming Home) d'Hal Ashby : Sally Hyde
- 1978 : Le Souffle de la tempête (Comes a Horseman) d'Alan J. Pakula : Ella Harper
- 1978 : California Hôtel (California Suite) d'Herbert Ross : Hannah Warren
- 1979 : Le Syndrome chinois (The China Syndrome) de James Bridges : Kimberly Wells
- 1979 : Le Cavalier électrique (The Electric Horseman) de Sydney Pollack : Hallie Martin
- Années 1980
- 1980: Comment se débarrasser de son patron (Nine to Five) de Colin Higgins : Judy Bernly
- 1981 : La Maison du lac (On Golden Pond) de Mark Rydell : Chelsea Thayer Wayne
- 1981 : Sois belle et tais-toi, documentaire de Delphine Seyrig : elle-même
- 1981 : Une femme d'affaires (Rollover) d'Alan J. Pakula : Lee Winters
- 1985 : Agnès de Dieu (Agnes of God) de Norman Jewison : Dr Martha Livingston
- 1986 : Le Lendemain du crime (The Morning After) de Sidney Lumet : Alex Sternbergen
- 1987 : Leonard Part 6 de Paul Weiland : Elle-même (non créditée)
- 1989 : Old Gringo de Luis Puenzo : Harriet Winslow
- Années 1990
- 1990 : Stanley et Iris (Stanley and Iris) de Martin Ritt : Iris King
- 1994 : A Century of Cinema, documentaire de Caroline Thomas
- Années 2000
- 2002 : Searching for Debra Winger, documentaire de Rosanna Arquette
- 2004 : Tell Them Who You Are, documentaire de Mark Wexler
- 2005 : Sa mère ou moi ! (Monster-in-Law) de Robert Luketic : Viola Fields
- 2007 : Mère-fille, mode d'emploi (Georgia Rule) de Garry Marshall : Georgia Randall
- Années 2010
- 2011 : Peace, Love & Misunderstanding de Bruce Beresford : Grace
- 2012 : Et si on vivait tous ensemble ? de Stéphane Robelin : Jeanne
- 2013 : Le Majordome (The Butler) de Lee Daniels : Nancy Reagan
- 2014 : Blonde sur ordonnance (Better Living Through Chemistry) de Geoff Moore et David Posamentier : elle-même/la narratrice
- 2014 : C'est ici que l'on se quitte (This Is Where I Leave You) de Shawn Levy : Hilary Altman
- 2015 : Youth (La Giovinezza) de Paolo Sorrentino : Branda Morel
- 2015 : Père et Fille (Fathers and Daughters) de Gabriele Muccino : Teddy Stanton
- 2017 : Nos âmes la nuit (Our Souls at Night) de Ritesh Batra : Addie Moore
- 2018 : Le Book Club (Book Club) de Bill Holderman : Vivian
Télévision
- Téléfilms
- 1961 : A String of Beads : Gloria Winters
- 1981 : Lily: Sold Out : Wanda
- 1984 : Les Poupées de l'espoir (The Dollmaker) de Daniel Petrie : Gertie Nevels
- 1990 : The Earth Day Special de Dwight Hemion, James Burrows, Gerry Cohen, Ted Haimes, Jim Henson, Terry Hughes, Terry Lennon, Jay Sandrich, Dick Schneider et Dave Wilson : Hellen
- 2016 : Elena and the Secret of Avalor (en) de Jamie Mitchell : Shuriki (voix)
- Séries télévisées
- 1982 : Comment se débarrasser de son patron (9 to 5) : O'Neil (saison 2, épisode 2) -également productrice-
- 2012-2014 : The Newsroom d'Aaron Sorkin : Leona Lansing (10 épisodes)
- 2014 : Les Simpson (The Simpsons) : Maxine Lombard (voix, 1 épisode)
- depuis 2015 : Grace et Frankie : Grace Hanson (44 épisodes - en cours) -également productrice exécutive de 39 épisodes-
- 2016-2017 : Elena d'Avalor (Elena of Avalor) : Shuriki (voix, 3 épisodes)
Théâtre
- 1960 : There was a little girl de Daniel Taradash, Cort theatre
- 1960 : Invitation to a March d'Arthur Laurents, Music box theatre
- 1962 : The fun couple de John Haase et Neil Jansen, Lyceum theatre (26 et )
- 1963 : Strange interlude d'Eugene O'Neill, Hudson theatre, Martin Beck theatre
- 2009 : 33 Variations de Moisés Kaufman
Distinctions
Note : Cette section récapitule les principales récompenses et nominations obtenues par Jane Fonda, pour une liste plus complète, se référer au site IMDb[50].
Récompenses
- Laurel Awards 1960 : révélation féminine
- Hasty Pudding Theatricals 1961 : femme de l'année
- Golden Globes 1962 : révélation féminine pour La Tête à l'envers
- Laurel Awards 1966 : meilleure actrice dans un film comique pour Cat Ballou
- Golden Apple Awards 1970 : Sour Apple
- NAACP Image Awards 1971 : meilleure actrice pour Klute
- Golden Globes 1972 : meilleure actrice dans un film dramatique pour Klute
- Oscars 1972 : meilleure actrice pour Klute
- Golden Globes 1973 : Henrietta Award
- Golden Apple Awards 1977 : star féminine de l'année
- David di Donatello 1978 : meilleure actrice étrangère pour Julia
- Golden Globes 1978 : meilleure actrice dans un film dramatique pour Julia
- Los Angeles Film Critics Association Awards 1978 :
- Meilleure actrice pour Le Retour
- Meilleure actrice pour Le Souffle de la tempête
- Meilleure actrice pour California Hôtel
- BAFTA Awards 1979 : meilleure actrice pour Julia
- Golden Globes 1979 :
- Henrietta Award
- Meilleure actrice dans un film dramatique pour Le Retour
- Jupiter Awards 1979 : meilleure actrice internationale
- Oscars 1979 : meilleure actrice pour Le Retour
- ShoWest Convention 1979 : star féminine de l'année
- American Movie Awards 1980 : actrice de film préférée
- BAFTA Awards 1980 : Meilleure actrice pour Le syndrome chinois
- 37e cérémonie des Golden Globes 1980 : Henrietta Award
- People's Choice Awards 1980 : actrice de film préférée
- People's Choice Awards 1981 : actrice de film préférée, prix partagé avec Goldie Hawn
- American Movie Awards 1982 : meilleure actrice dans un second rôle pour La maison du lac
- People's Choice Awards 1982 : actrice de film préférée, prix partagé avec Sally Field
- People's Choice Awards 1983 : actrice de film préférée, prix partagé avec Katharine Hepburn
- Primetime Emmy Awards 1984 : meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm pour Les Poupées de l'espoir
- National Board of Review 2005 : Career Achievement Award
- Festival de Cannes 2007 : Golden Palm
- Critics' Choice Television Awards 2013 : meilleur invité dans une série télévisée dramatique pour The Newsroom
- American Film Institute Awards 2014 : Life Achievement Award
- Gracie Allen Awards 2014 : meilleure actrice invitée dans une série télévisée pour The Newsroom
- Festival du film de Hollywood 2015 : meilleure actrice dans un second rôle pour Youth
- Festival international du film de Santa Barbara 2016 : Kirk Douglas Award for Excellence in Film
- Goldene Kamera 2017 : Golden Camera for Lifetime Achievement
- Lion d'or pour la carrière lors de la Mostra de Venise 2017
- Prix Lumière 2018 : Festival Lumière de Lyon
- Golden Globes 2021 : Cecil B. DeMille Award pour l'ensemble de sa carrière
Nominations
- Golden Globes 1963 : meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour L'école des jeunes mariés
- Golden Globes 1966 : Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour Cat Ballou
- Golden Globes 1967 : Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour Any Wednesday
- BAFTA Awards 1968 : meilleure actrice étrangère pour Pieds nus dans le parc
- Golden Globes 1970 : meilleure actrice dans un film dramatique pour On achève bien les chevaux
- Oscars 1970 : meilleure actrice pour On achève bien les chevaux
- BAFTA Awards 1971 : meilleure actrice pour Klute
- BAFTA Awards 1972 : meilleure actrice pour On achève bien les chevaux
- Oscars 1978 : meilleure actrice pour Julia
- People's Choice Awards 1978 : actrice de film préférée
- People's Choice Awards 1979 : actrice de film préférée
- Golden Globes 1980 : meilleure actrice dans un film dramatique pour Le Syndrome chinois
- Oscars 1980 : meilleure actrice pour Le Syndrome chinois
- Golden Globes 1982 : meilleure actrice dans un second rôle pour La Maison du lac
- Oscars 1982 : meilleure actrice dans un second rôle pour La Maison du lac
- BAFTA Awards 1983 : meilleure actrice dans un second rôle pour La Maison du lac
- Golden Globes 1985 : meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm pour Les Poupées de l'espoir
- Oscars 1987 : meilleure actrice pour Le Lendemain du crime
- People's Choice Awards 1987 : actrice de film préférée
- People's Choice Awards 1988 : actrice de film préférée
- People's Choice Awards 1989 : actrice de film préférée
- Razzie Awards 1990 : pire actrice pour Old Gringo
- Primetime Emmy Awards 1995 : meilleure série d'informations pour A Century of Women
- Teen Choice Awards 2005 :
- Meilleure alchimie à l'écran, nomination partagée avec Jennifer Lopez pour Sa mère ou moi !
- Meilleur pétage de plombs dans un film pour Sa mère ou moi!
- Meilleure scène embarrassante pour Sa mère ou moi!
- Primetime Emmy Awards 2013 : meilleure actrice invitée dans une série télévisée dramatique pour The Newsroom
- Primetime Emmy Awards 2014 : meilleure actrice invitée dans une série télévisée dramatique pour The Newsroom
- Screen Actors Guild Awards 2014 : meilleure distribution pour Le Majordome
- Satellite Awards 2015 : meilleure actrice dans un second rôle pour Youth
- Golden Globes 2016 : meilleure actrice dans un second rôle pour Youth
- Primetime Emmy Awards 2017 : meilleure actrice dans une série télévisée comique pour Grace et Frankie
- People's Choice Awards 2017 : actrice de série télévisée préférée
- Screen Actors Guild Awards 2017 : meilleure actrice dans une série télévisée comique pour Grace et Frankie
Décorations
- Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres Elle est faite commandeur lors de la promotion du [51].
Écrits
- Jane Fonda, Ma vie (My Life So Far), traduit de l'anglais par Marie-Hélène Dumas, éditions Plon, Paris, 2005 (ISBN 2-259-20281-0)
- Jane Fonda, Prime time : Profitez pleinement de toute votre vie (Prime Time: Making the Most of All of Your Life), traduit de l'anglais par Stéphane Roques, éditions Plon, Paris, 2012 (ISBN 978-2-259-21603-6)
- Jane Fonda, Que faire ? Du désespoir à l'action, sauvons la planète ! (What Can I Do?: The Truth About Climate Change and How to Fix It.), traduit de l'anglais par Patricia Barbe-Girault, Albin Michel, 2021 (ISBN 978-2-226-45587-1)
Voix françaises
Bien que parlant parfaitement français, Jane Fonda fut doublée à plusieurs reprises en France.
- En France
Curieusement, et malgré son prestige, la comédienne n'a pas de voix française officielle même si Évelyn Séléna l'a doublée à huit reprises.
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- Au Québec
Notes et références
- (en-US) Bill Davidson, Jane Fonda: An Intimate Biography, Dutton, (ISBN 9780525248880), p. 39 :
« Jane was christened Jane Seymour Fonda and, as a child, was known as Lady Jane by her mother and everyone else (traduction : Jane était baptisée Jane Seymour Fonda et, durant l'enfance, était connue sous le nom de Lady Jane par sa mère et tous les autres.). »
- Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
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Voir aussi
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